Sommaire :

V) L'homme


L'homme est la dernière créature créée par Dieu dont toutes les autres dépendent, car c'est particulièrement à travers elle que Dieu montre une grande partie de Ses attributs et démontre la valeur suprême qu'est Son ennoblissement personnel maximal dans la sainteté jusqu'à la miséricorde par excellence, comme le prouve un enseignement précisant que tout existe uniquement en rapport avec le Prophète Mouhamed (SBDSL) puisque correspondant à l'ennoblissement maximal des humains et donc de toute la Création, ainsi que le sous-entend son nom écrit sur le Trône divin. Ainsi nous devons tendre vers l'ennoblissement personnel maximal car étant la valeur suprême, puisque ayant élevé la valeur de ce qui a le plus de valeur, c'est à dire Dieu :
Orwaa (SDP) rapporte : « Le Prophète (SBDSL) informa une délégation des ançars avant leur conversion qu'Allah l'avait choisi pour la prophétie et (donc) l'honneur (de montrer l'ennoblissement personnel maximal similairement à Dieu). »
(Sv195) « Et dépensez dans le sentier d'Allah. Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction. Et faite le bien. En vérité Allah aime ceux qui excellent dans le bien. »
En effet la tradition prophétique complète correspond à une sainteté similaire à celle des anges et à un ennoblissement maximal similaire à celui du Créateur.
C'est à dire qu'après avoir créé son âme au ciel et son corps dans le ventre maternel, et avant d’autoriser son assouvissement de ses passions physiques et matérielles au Paradis Éternel, Dieu propose excellemment à l'être humain sur terre, la valeur suprême qu'est l'ennoblissement personnel maximal par la meilleure gestion des qualités morales, puisque cela correspond donc l'ennoblissent personnel maximal de Dieu et est à l'origine de toutes Ses décisions toujours irréprochables, dont la création du Sublime Paradis Éternel fait partie.
D'ailleurs pour démontrer ce possible ennoblissement personnel maximal lié à la nature humaine, il faut rappeler que l'apprentissage de l'existence par l'être humain se passe en plusieurs nobles étapes morales après sa naissance. En effet il doit d'abord découvrir sa dépendance liée à sa respiration et à son besoin de se nourrir, puis apprendre à marcher, être propre, parler, s'habiller, prendre la valeur de son corps et de la vie, respecter ses parents et la dignité, vivre honorablement en société, étudier les sciences, devenir indépendant et obtenir une famille, tout en pratiquant obligatoirement la religion dès ses dix ans. Au cours de sa vie, un être humain vie avec aucun niveau de conscience, avec un niveau de conscience faible ou avec un niveau de conscience élevé. C'est à dire que soit : -il vie comme une vache sauvage synonyme de vie végétale et donc végétative, surtout qu'une vache ne consomme que de l'herbe -ou il vie en étant seulement attaché au matérialisme individualiste -ou il vie en se posant les bonnes questions morales dont donc celles humanitaires et spirituelles en particulier sur son origine, puis en y répondant au mieux dont à travers l'islam. Dans ce sens la pyramide de Maslow créée par Abraham Maslow est la pyramide des besoins qui a pour rôle de hiérarchiser les besoins des individus. 5 besoins y sont recensés : les besoins physiologiques, le besoin de sécurité, le besoin d'appartenance, le besoin d'estime et le besoin d'accomplissement. C'est à dire que les anges ayant pour seul besoin des œuvres cultuelles et leur fonction de service pour Dieu, et les êtres humains ayant le même objectif mais avec en plus des nécessités corporelles, matérielles, familiales et décisionnelles à gérer, pouvant les dévier si elles deviennent des passions hors limites et donc hors cadre légal et moral, ces deux catégories de créatures n’ont pas les mêmes degrés de pieux effort ni donc de récompense. Alors que les anges saints n'ont pas d’autres besoins hormis le déterminisme de la vénération, le libre-arbitre de l'être humain doit donc pieusement et ainsi dignement se nourrir, se laver, s’habiller, travailler, obtenir une demeure, se marier, avoir des enfants, faire du sport, acquérir raisonnablement des biens matériels, être au service de sa famille et des faibles, s'occuper des affaires de ce monde dont administratives, rester dans le cadre religieux en permanence, avoir un peu de loisir, et réserver le reste de son temps-libre pour se consacrer aux œuvres cultuelles envers Dieu, comme l'apprentissage de la science islamique, la prière, le jeûne, l’aumône, la méditation, l’étude de la bonne culture générale, la prédication :
(S94v5-8) « A côté de la difficulté est certes une facilité ! A côté de la difficulté est certes une facilité ! Quand tu te libères (de tes occupations nécessaires) donc, lève-toi, et à ton Seigneur aspire. » D'ailleurs comme dans notre univers tout se transforme et l'être humain est intelligent, notre nature imparfaite ne peut que tendre à se transformer en sainteté (à s'améliorer vers la perfection) grâce aux anoblissants enseignements religieux. Dans ce sens chacun doit bien analyser la pratique de son sacré, puis la comparer à celles des autres religions, philosophies ou idéologies. En effet il sera plus facile de découvrir celle qui répond le plus logiquement et noblement à l'existence humaine, et ainsi celle qui est véridique, dont donc au niveau de sa pratique.
Or il apparaît facilement que par rapport à son Créateur et sa nature, le meilleur chemin pour l'être humain ne peut être que de se compléter excellemment, en particulier au niveau de :
-son cœur, son âme et son esprit par le rappel de Dieu, la pratique religieuse, la conservation de ses cinq sens dans le licite, le sage caractère, la bonne moralité, et les dignes sciences utiles
-son temps dans une forme d'adoration permanente par les invocations honorant Dieu au début de chaque occupation noble et par le repentir plus la louange de Dieu à leur fin
-ses besoins quotidiens (activités quotidiennes) par le mode de vie prophétique
-l'extérieur de son corps par les ablutions, les habits traditionnels (ou amples) et l'hygiène prophétique
-l'intérieur de son corps et sa subsistance par le jeûne du lundi et du jeudi ou au moins du ramadan, et les aliments licites
-sa respiration, son apparence physique et sa santé (aussi mentale) par l'air pur, le sport, l'équilibre alimentaire et l'apprentissage de bonne culture générale dont via des sites de réinformation -son odeur par le parfum (qu'il est sage de choisir en accord avec son conjoint)
-ses biens par l'aumône fréquente ou au moins l'impôt social religieux de 2.5 % sur tout argent ou bien non périssable consommable ayant eu une valeur de plus 3000 euros au cours d'une année, par l'ordre et par la bonne présentation physique, vestimentaire et mobilière
-l'ambiance avec le nettoyage, la propreté et le rangement
-sa relation avec Dieu par la piété et les cinq piliers islamiques ou l'excellent mode de vie prophétique complet
-ses relations sociales dont familiale, fraternelle, amicale, professionnelle et économique par l'honnêteté, la justice, la courtoisie, la générosité, le service, la patience, la miséricorde, le pardon, la pudeur, la douceur, la prédication, les lois divines (coraniques concernant les droits et les devoirs de chacun de même que les règles commerciales), ou/et la croyance au destin, et donc par la volonté de tendre à une bonne gestion de toutes les qualités morales exclusivement. En sachant qu'être sage, attentionné et bienfaisant correspond évidemment à la meilleure cause de survie commune pour un peuple ou des pays.
(S87v14) « Réussit certes celui qui se purifie, et se rappelle le nom de son Seigneur, puis célèbre la Salat. »
Il s'agit donc de capter, absorber, pratiquer puis propager la lumineuse noblesse divine par notre cœur, notre esprit, notre corps, nos actions et notre environnement. Et lorsque l'être humain tend progressivement et donc doucement et donc facilement à cumuler toutes ces traditions religieuses, il comprend qu'il évolue dans un bloc maximal de pureté lumineuse tel un bonbon à la menthe banche forte nous enveloppant intérieurement et extérieurement, dont car reflétant et donc représentant la lumineuse noblesse divine totale. Comme dans un jeu vidéo, cela correspond à un temps bonus maximal, synonyme pour les êtres humains de l'authentique saint esprit excellent, et donc de l'ennoblissement suprême, et donc de la dignité complète, et donc de la meilleure valeur, et donc de la sublime piété, et donc de la plénitude morale, et donc de la libération totale des soucis, et donc de l'entière satisfaction terrestre, et donc de la rétribution certaine par le plus haut niveau du Paradis. Dieu nous invite donc à nous ennoblir au maximum à travers le spirituel, le corporel, l'émotionnel, le sentimental, le caractériel, le moral, le relationnel, le matériel et le temporel.
Et quand telles des briques associées, tous les membres d'une famille, d'un groupe, d'une communauté voire de l'humanité évoluent chacun dans ce type de bloc lumineusement noble, ils font de leur demeure, de leur territoire ou de la Terre une zone lumineusement noble, puisque partageant une pieuse ambiance généralisée à l'image du Paradis :
D'après Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Mon exemple par rapport aux Prophètes avant moi est celui d'un homme ayant parfaitement construit et embelli une maison à part l'espace d'une brique dans un coin. Alors les gens qui passaient près de cette maison s'étonnaient de sa beauté et se demandaient : « Pourquoi n'a-t-on pas posé cette brique ? » Je suis cette brique (pour atteindre clairement, facilement et complètement la sainteté de Jésus) et je suis (donc logiquement) le dernier des Prophètes. » (Boukhari et Mouslim)
(S61v4) « Allah aime ceux qui combattent dans Son chemin (pour Ses voies du bien) en rang serré pareils à un édifice renforcé. »
Les enseignements suivants montrent que la vie terrestre sans piété est de la futilité, en particulier par rapport aux valeurs suprêmes que sont la pieuse noblesse, la dépense raisonnable de nos biens pour Dieu sur terre, le Jour capital du Jugement Universel et le bonheur extrême de l'extraordinaire Paradis Éternel : 
(ExtS6v70) « Laisse ceux qui prennent leur religion pour jeu et amusement, et qui sont séduits par la vie sur terre. »
(ExtS57v20) « Sachez que la vie présente (sans foi ni bonnes actions pour l'au-delà) n’est (particulièrement donc pour les matérialistes athées) que jeu, amusement, vaine parure, une course à l’orgueil entre vous et une rivalité dans l’acquisition des richesses et des enfants. Elle est en cela pareille à une pluie : la végétation qui en vient émerveille les cultivateurs, puis elle se fane (telle la vieillesse) et tu la vois donc jaunie, (jusqu'à qu')ensuite elle devient des débris (telle la mort). »

(S6v32) « La présente vie n'est que jeu et amusement. La demeure dans l'au-delà sera meilleure pour ceux qui sont pieux. Eh bien, ne comprenez-vous pas ? »
(S29v64) « Cette vie d’ici-bas n’est qu’amusement et jeu. La demeure de l’au-delà est assurément la vraie vie. S’ils savaient ! »
D'après Abou Mâlik Al Ashari (SDP), le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « La pureté est la moitié de la foi. Dire : « La louange à Dieu » remplit la balance (du Jugement dernier), « Gloire et pureté à Dieu ainsi que la louange » remplit tout l'espace entre les cieux et la terre. La prière est une lumière. L'aumône est une preuve (de foi sincère). La patience est une clarté. Le Coran est un argument pour ou contre toi. Tout homme débute sa journée mettant en jeu son âme, il l'affranchit ou la conduit à sa perte. » (Mouslim)
(S5v48) « Et sur toi (Mouhamed) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité pour confirmer le Livre qui était avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d’après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t’est venue. A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre. Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu’Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres (et en vous y entraidant quand c'est possible). C’est vers Allah qu’est votre retour à tous, alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez. »
(S5v2) « Entraidez-vous (généreusement) dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété. »
La vie terrestre doit servir à découvrir puis suivre les règles islamiques, puisque amenant à utiliser ou servir avec une sagesse optimale tous les biens (dont certains sont déjà des trésors du Paradis à venir en particulier les cinq sens, le bon caractère et les proches) que Dieu nous a attribué pour obtenir un ennoblissement maximal similaire à Lui, synonyme de la dignité suprême et donc de la meilleure valeur : corps, esprit, famille, argent, biens, temps. Surtout que l'être humain est la meilleure des créatures quand il est complètement pieux, c'est à dire quand raisonnablement, il dépense pour Dieu plus que ses obligations religieuses, avant que Dieu dépense éternellement au Paradis :
(S2v2-3) « C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux qui croient à l'invisible et accomplissent la Salat et dépensent (dans l'obéissance à Allah), de ce que Nous leur avons attribué. »
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Rapprochez-vous de la perfection (ensemble de la tradition prophétique), rectifiez continuellement votre conduite »
(S33v21) « En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle (à suivre) pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. »
L'islam s'adresse donc à la raison humaine objective en lui proposant irréprochablement la valeur suprême qu'est l'ennoblissement maximal personnel puisque similaire à Dieu. C'est à dire que par l'excellente dignité agréable d'un cadre légal basé sur la justice et la finesse du juste milieu, cette religion invite à l'épanouissement noble de chacun dans tous les éléments composant son être, toutes les relations composant sa vie et toutes les fonctions composant son corps. Ainsi elle élève évidemment la science et le rang de ceux qui la détiennent, et enseigne légitimement de prendre dans chaque chose le bon et l'utile, mais en interdisant certaines de ces choses lorsque leur mal est supérieur à leur utilité : 
(S2v219) « Ils t'interrogent sur le vin et les jeux de hasard. Dis : “Dans les deux il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens, mais dans les deux le péché est plus grand que l'utilité.” Et ils t'interrogent : “Que doit-on dépenser (en charité) ?” Dis : “L'excédent de vos bien.” Ainsi, Allah vous explique Ses versets afin que vous méditiez. »
(S2v216)« Le combat (pour défendre la religion) vous a été prescrit alors qu’il vous est désagréable. Or il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. »

L'islam proclame donc logiquement que l’acquisition de bonnes connaissances, la compréhension de la noblesse morale, le développement de la sagesse et l'acquis de dignité sont le but du croyant quels que soient les épreuves et les lieux où il les trouve, car il s'agit de la valeur suprême puisque étant à l'origine de l'ennoblissement maximal de Dieu et de Ses décisions toujours irréprochables comme le Paradis Éternel : 
(S2v269) « Il donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien immense (incomparable par subtilité divine) qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. »
Or pour y parvenir, l'être humain doit absolument découvrir Dieu afin de reconnaître que l'esprit, l'âme et le corps sont des locations qui devront rendre compte de leurs actes :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Aucun serviteur ne sortira du lieu du grand rassemblement avant que ne lui soit demandé à quoi il a consacré sa vie, ce qu'il a fait de sa science, comment il a acquis ses biens, où est-ce qu'il les a dépensé, et à quoi il a usé son corps. » (Mouslim)
Abou Nouaaym rapporte : Abdallah Ibn Massoud (SDP) a dit : « Vous êtes tous des hôtes et vos biens sont des emprunts (dont le corps, le cœur et l'esprit). L'hôte s'en ira et l'emprunt sera rendu à Son propriétaire (avec un état des lieux de la location à l'origine pure car dans un sens vierge lors la naissance). »
Selon Abou Dharr (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Chacun de vous, à son réveil le matin, est redevable d'une aumône pour chacun de ses organes qu'il trouve en bonne santé. Chaque fois qu'on dit «Soubhanallah» (gloire et pureté à Dieu), c'est une aumône. Chaque fois qu'on dit «Al hamdou lillah» (la louange est à Dieu), c'est une aumône. Chaque fois qu'on dit «La ilaha illallah» (il n'y a pas de divinité à part Dieu), c'est une aumône. Chaque fois qu'on dit «Allahou akbar» (Dieu est plus grand), c'est une aumône. Chaque fois qu'on exhorte à une bonne action, c'est une aumône. Chaque fois qu'on détourne d'une mauvaise action, c'est une aumône. De même que deux unités de prière faites au Doha suffisent à s'acquitter de toutes ces aumônes. » (Mouslim)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « L'homme, pour chacune de ses articulations, doit verser l'aumône chaque jour où le soleil se lève. Pratiquer l'équité entre deux personnes est une aumône. Aider un homme à enfourcher sa monture ou à lui hisser ses bagages est une aumône. Dire une bonne parole est une aumône. Tout pas effectué vers un lieu de prière est une aumône. Et écarter ce qui gêne la voie est encore parmi les aumônes . »

Selon Abou Moussa (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Chaque musulman est redevable d’une aumône. » On dit : « Et s’il n’en a pas les moyens ? » Il dit : « Il travaille de ses deux mains. Il se fait ainsi du bien à lui-même et peut faire l’aumône. » On dit : « Et s’il en est incapable ? » Il dit : « Il aide autrui à atteindre ce qui lui tient à cœur. » On dit : « Et s’il en est incapable ? » Il dit : « Il prescrit le bien. » On dit : « Et s’il ne le fait pas ? » Il dit : « Il s’abstient de faire le mal et c’est déjà pour lui une aumône. » (Boukhari et Mouslim)
Pour s'ennoblir complètement une fois qu'il a découvert qu'il devra rendre des comptes lors du Jugement Dernier, l'être humain doit donc se réformer jusqu’à qu’il soit : 
-ferme moralement
-cultivé intellectuellement
-fort physiquement
-propre hygiéniquement
-capable d’assurer sa propre subsistance
-juste dans la conception de sa foi, dont en reconnaissant tous les attributs divins
-capable d’accomplir correctement ses œuvres cultuelles
-capable de lutter contre ses mauvais penchants
-attentif à profiter de son temps
-ordonné dans ses affaires
-utile à autrui
-et donc qu'il tende à la piété permanente.
Au niveau personnel et social, l'être humain doit donc chercher ce qui construit et éviter ce qui détruit. C'est à dire qu'il doit être prêt à sacrifier pieusement ses propres désirs pour une vie plus stable et le bien commun. Dans ce sens, la prière comme le reste du mode de vie prophétique permettent de se charger en lumineuse noblesse divine afin de s'en servir pour éclairer sagement notre vie et celle des autres.
En fait le Créateur nous propose de faire des choix comparables aux siens. C'est à dire dominer les sentiments, afin de les contrôler noblement, pour agir le plus sagement possible, et ainsi avoir plus de raison que de passion pour apprécier et gérer au mieux chaque sentiment digne et épreuve, sauf dans les contextes où on peut profiter avec l'émotion, et où le cœur a ses raisons que la raison ignore. Pour se réaliser en bien dont quand qu'il ne se met pas en colère, ou en mal dont quand il se met en colère. l'être humain se révèle donc dans ses relations, les épreuves et le combat, en particulier quand ils sont remplis de tension. En effet notre niveau de force morale, et donc notre grandeur spirituelle, et donc notre véritable dignité et donc notre réelle valeur se mesurent principalement à travers nos réactions lors de situation éprouvantes, désagréables ou stressantes. De même, c’est plus face à l’adversité, la contradiction ou la contrariété et non en situation de paix, que se jugent certaines valeurs ou plutôt vertus, en particulier celles appartenant à l'excellence comme la dignité, la foi et la piété maximales. Mais dans ces conditions difficiles, certains actes négatifs ne définissent probablement pas un humains régulièrement bon, dont car Dieu considérera souvent le niveau du meilleur de lui-même par rapport à l'ensemble de sa vie :
(S3v186) « Certes vous serez éprouvés dans vos biens et vos personnes; et certes vous entendrez de la part de ceux à qui le Livre a été donné avant vous, et de la part des Associateurs, beaucoup de propos désagréables. Mais si vous êtes endurants et pieux... voilà bien la meilleure résolution à prendre.... »
(S2v214) « Pensez-vous entrer au Paradis alors que vous n'avez pas encore subi des épreuves semblables à celles que subirent ceux qui vécurent avant vous ? Misère et maladie les avaient touchés, et ils furent secoués jusqu'à ce que le Messager et ceux qui avaient cru avec lui, se fussent écriés : “Quand viendra le secours d'Allah ?” Quoi ! Le secours d'Allah est sûrement proche. »
(ExtS16v96) « Et Nous récompenserons ceux qui ont été constants en fonction du meilleur de ce qu’ils faisaient. »

Or pour réussir toutes les épreuves et surtout celles dans nos habitudes, il est utile de se considérer comme un policier constamment surveillé par la police des polices, puisque le comportement attentif décuplé par la crainte envers Dieu l'Omniscient est une des meilleures stratégies dans ce sens. En effet cela facilite le triomphe spirituel, puisque l'être humain tend à une excellente gestion des qualités morales dont par rapport à son ego et ses défauts :
(S47v31) « Nous vous éprouverons certes afin de distinguer ceux d'entre vous qui luttent (pour la cause d'Allah) et qui endurent, et afin d'éprouver (faire apparaître) vos nouvelles (votre histoire, votre valeur morale à travers vos intentions et actions dans les diverses situations de votre vie). »
(S2v155) « Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim, et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants (dans les qualités morales, la piété, la religion et la bienfaisance sociale) qui disent : “Certes nous sommes à Allah et c’est à Lui que nous retournerons.” Ceux là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde, et ceux-là sont les biens guidés (surtout car de nombreux incroyants supportent ces difficultés sans relation avec Dieu). »
De plus si la sagesse divine a voulu que la dévotion de l'âme spirituelle et les désirs de l'âme bestiale soient les composantes de la personnalité de l'être humain, c'est pour lui faire apparaître les voies du bien, puisque en choisissant de suivre les ordres de Dieu et en renonçant à Ses interdits, ces deux aspects de son âme se purifient en s'ennoblissant à travers le juste milieu dans le cadre légal religieux et dans la limite de ses besoins, c'est à dire dans un pieux équilibre de droits et devoirs permettant d'obtenir le valeur suprême qu'est la glorieuse dignité maximale synonyme de doux bonheur suprême sur terre et de très intense bonheur suprême au Paradis comme il a été vu : 
(S22v32) « Voilà (ce qui est prescrit). Et quiconque exalte les injonctions d’Allah, s’inspire en effet de la piété des cœurs. »
(S22v30) « Voilà (ce qui doit être observé). Et quiconque prend en haute considération les limites sacrées d'Allah, cela lui sera meilleur auprès de Son Seigneur. »

Commentaire : Dans le deux versets précédents, le premier parlant plus dans un sens des autorisations et interdictions divines, et le deuxième parlant plus de l'obligation de ne pas utiliser à outrance les autorisations divines et donc de l'excellente noblesse du juste milieu, il s'agit du plus petit résumé du cadre légal, et donc du licite et de l'illicite.
D'ailleurs la fitra au centre du cœur incarne le ressenti suprême de la piété, et cette dernière correspond en grande partie au plaisir pur, fin et intense du juste milieu en Dieu par rapport à tout bien. Ainsi la fitra étant en plus d'abord la reconnaissance intense des 99 attributs divins dont par son hypersensibilité liée à l'hyper finesse correspond à l'essence de l'existence noble pour l'être humain. Par ce juste milieu pouvant parfois miséricordieusement se concentrer plus longtemps dans un domaine comme l'aide aux faibles, l'être humain progresse ainsi dans les hauts degrés de piété jusqu'à atteindre le rang des sincères, des justes, des vertueux et des saints :
Selon Jourthûm Ibn Nachir, le Messager de Dieu a dit : « Dieu le Très-Haut vous a prescrit des obligations, ne les négligez pas. Il vous a tracé des limites, ne les transgressez pas. Il vous a interdit certaines choses, ne les enfreignez pas. Il S'est tu enfin sur certaines choses par miséricorde pour vous et non par oubli. Ne questionnez pas à leur sujet. » (Ad-Dârqoutni)
(S11v112) « Demeure sur le droit chemin comme il t'est commandé, ainsi que ceux qui sont revenus (à Allah) avec toi. Et ne commettez pas d'excès., car vraiment Il observe ce que vous faites. »
(ExtS2v143) « C’est ainsi que Nous avons fait de vous la communauté du juste milieu »
(S4v69) « Quiconque obéit à Allah et au Messager... ceux-là seront avec ceux qu'Allah a comblés de Ses bienfaits : les Prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux. Et quels compagnons que ceux-là ! »

Selon Nouman Ibn Bashir (SDP), le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Les choses licites et illicites sont bien définies. Entre les deux il y a des choses (qui prêtent) à équivoques que peu de gens connaissent. Celui qui s’est mis à l’abri des choses équivoques a tout fait pour blanchir sa foi et sa réputation et celui qui s’y est laissé tomber est tombé dans les choses interdites, tel le berger qui ne cesse de faire paître ses troupeaux autour du domaine (du roi). Il n’est donc pas loin de l’empiéter. Sachez que chaque roi a son domaine réservé et sachez que les domaines réservés de Dieu sont Ses interdits (évitement de l'orgueil et cadre légal basé sur du licite que Dieu peut contourner pour nous éduquer et sur des limites de consommation, d'utilisation ou de certaines qualités (S79v37) « Quant à celui qui aura dépassé les limites », alors que par exemple Dieu est sans limite pour la générosité en particulier dans son Paradis Éternel et que sur terre dans ce sens généreux sans limite l'homme s’appauvrirait). Sachez que dans le corps humain il y a une bouchée de viande. Quand cette bouchée est bonne, tout le corps est bon, et quand elle est devenue mauvaise, tout le corps le devient. Sachez que cette bouchée est le cœur. » (URA)
(ExtS2v143) « C’est ainsi que Nous avons fait de vous la communauté du juste milieu »
Ici on peut rappeler que l'âme de l'être humain est divisée en deux parties dépendant de différentes subsistances :
- « rouh » signifiant : âme qui est orientée vers le spirituel (Dieu) et qui préfère donc de nature la piété, l'équilibre, la pureté, la modération et la vertu. Cette partie contient la raison, le libre-arbitre, les bons sentiments (dont donc l'humilité, la pudeur, la justice, la droiture, le partage, la générosité, l'altruisme raisonnable), la fitra (centre du cœur permettant de ressentir Dieu au mieux) obéissante à Dieu, la volonté de pratique religieuse, l'apaisement du cœur et donc la voie principale de la dignité. Ainsi elle doit réellement apaiser sa faim de noblesse spirituelle dans le cadre légal religieux pour préserver sa force bienfaisante, c'est à dire en se nourrissant avec la noblesse spirituelle du rappel de Dieu, des qualités morales, des œuvres cultuelles, du mode de vie prophétique, des bonnes relations humaines, du service à autrui, des sages comportements et de l'apprentissage de dignes sciences utiles. Cette partie peut aussi être définie comme l'esprit, la conscience, l'inspiration du ciel et le souffle vital.
- « nefs » signifiant : âme qui est orientée vers le corps (matérialisme) et qui préfère donc de nature l'ego, l'excès, l'amoralité, l'avidité et le vice. Cette partie contient l'injustice, l'insouciance, les mauvais sentiments (dont donc le mépris, l'impudeur, l'injustice, la malhonnêteté, l'avarice, l'indifférence et la cupidité), la rébellion (trahison dont du cœur), l'impiété, le négatif (dont les émotions négatives comme la colère dans certains cas, la déprime et l'angoisse) et donc la voie principale de l'indignité. Or sa nature peut être orientée différemment en étant ennoblie par la partie précédente, afin d'empêcher que l'être humain devienne définitivement pervers, égaré, inerte voire décédé. En effet il s'agit du seul moyen d'ennoblir la nature de nefs, en orientant et donc apaisant sa volonté d’excès vers la fitra, source intense de foi illimitée et donc de noblesse importante et donc de bien agréable, existant réellement mais subtilement au centre du cœur comme il a été vu et sera revu, et compensant donc toute addiction indigne en particulier par la tradition prophétique. Sinon son orientation vers l'illicite, sa négativité ou/et sa volonté d'excès deviennent possiblement mortelle sur terre, puisque notre vie alimentaire, mentale et relationnelle y est basée sur un noble juste milieu, comme le prouvent d'ailleurs souvent les avertissements que sont les diverses maladies provenant souvent de ce type de mauvaise orientation. Ainsi le corps est le vêtement, la monture et l'outil de perception des besoins physiques terrestres liés à l'âme des instincts nefs, et cette âme nefs est le vêtement, la monture et l'outil de perception des besoins physiques terrestres pour l'âme rouh et donc l'esprit. Même si en réalité c'est l'esprit qui porte l'âme qui porte le corps, dont puisque le corps sans âme meurt comme il sera revu, et en sachant que sur terre, l'âme est comme un papier calque imprégnant toute la vie bonne ou mauvaise de notre corps, de notre cœur et de notre esprit (dont intentions et pensées indignes prolongées), tous en location. Le corps, et donc l'âme et donc l'esprit sentent les instincts liés à ces nécessités physiques, mais l'esprit peut leur permettre d'adorer aussi Dieu en préservant leur noblesse dans le cadre légal religieux complet. C'est à dire que pour que son âme nefs soit totalement noble dont par une forme d'adoration permanente, c'est à dire plus que par une moyenne ou faible hygiène de vie, sagesse ou piété, l'être humain doit tendre à imiter toute la tradition prophétique, car elle permet de demeurer et vivre constamment dans le cadre légal religieux complet, tout en restant dans la limite de ses besoins, un bon caractère et une moralité correcte. Surtout que comme les habitudes prophétiques répondant à ces besoins sont des répétitions quotidiennes, cela devient une pieuse automatisation rendant le corps (et donc le cœur, l'âme nefs recherchant l'excès, et l'esprit) conscient de sa foi, de sa piété, de sa droiture, de sa noblesse, de son adoration et de son apaisement, comme le prouve la récente découverte de la mémoire des muscles dans nos habitudes. En sachant que cela permet logiquement de tendre grandement et joyeusement à développer toujours plus ces qualités au niveau de tous les aspects de notre vie, car dans une forme de cercle vertueux excellent. Il s'agit d'une précieuse voie supplémentaire, puisque appartenant à la dignité maximale complète, dont donc car grâce à la fréquence de la piété, le maintien permanent dans le licite et l'équilibre du juste milieu voire la modération. D'autant plus que cela empêche la bassesse et donc la honte des maladies du cœur, tels l'avarice, la cupidité, la gourmandise, l'orgueil, l'indifférence, le mépris, etc. Il faut noter que les besoins physiques humains correspondent soit à une obtention comme pour l'oxygène et la boisson, soit à une évacuation comme pour le dioxyde de carbone et l'urine, qu'ils sont donc tous nobles, et que leur noblesse ainsi que la nôtre peuvent donc être confirmées par leur gestion à travers l’excellente dignité du cadre moral et légal de l'islam mis en exemple par le Prophète (SBDSL), comme il sera revu fréquemment :
(S38v71/72) « Quand ton Seigneur dit aux anges : “Je vais créer d'argile un être humain. Quand Je l'aurai bien formé et lui aurai insufflé de Mon Esprit, jetez-vous devant lui, prosternés.” »
(S17v83-85) « Et quand Nous comblons l’homme de bienfaits, il se détourne et se replie sur lui-même, et quand un mal le touche, le voilà profondément désespéré. Dis : « Chacun agit selon sa méthode, alors que votre Seigneur connaît la meilleure voie. » Et ils t’interrogent au sujet de l’âme. Dis : « L’âme relève de l’Ordre de mon seigneur. » Et on ne vous a donné que peu de connaissance. »
(S91v7-10) « Et par l'âme et Celui qui l'a harmonieusement façonnée, et lui a alors inspiré son immoralité de même que sa piété ! A certes réussi celui qui la purifie. Et est certes perdu celui qui la corrompt. »
(S30v36-38) « Et quand Nous faisons goûter une miséricorde aux gens, ils en exultent. Mais si un malheur les atteint à cause de ce que leurs propres mains ont préparé, voilà qu'ils désespèrent. N'ont-ils pas vu qu'Allah dispense Ses dons ou les restreint à qui Il veut ? Il y a en cela des preuves pour des gens qui croient. Donne donc (par ton rouh, âme spirituelle) au proche parent son dû, ainsi qu'au pauvre, et au voyageur en détresse. Cela est meilleur pour ceux qui recherchent la face d'Allah (Sa satisfaction), et ce sont eux qui réussissent. »
(S50v16-18) « Nous avons effectivement créé l’homme et Nous savons que ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire quand les deux recueillants (anges retirant l'âme), assis à droite et à gauche, recueillent. Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l’inscrire »
(S12v53) « Je ne m'innocente cependant pas, car l'âme (nefs, l'âme bestiale) est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur par miséricorde (ne la préserve du péché). Mon Seigneur est certes Pardonneur et très Miséricordieux. »
(S4v128) « Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors ce n’est pas un péché pour les deux s‘ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure, puisque les âmes sont portées à la ladrerie (de nefs, l'âme bestiale). Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux… Allah est certes Parfaitement connaisseur de ce que vous faites. »
(S2v2/3) « C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux qui croient à l'invisible et accomplissent la Salat et dépensent (dans l'obéissance et la religion d'Allah par l'âme spirituelle), de ce que Nous leur avons attribué »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Tout vicaire (représentant de Dieu qu'est l'homme) institué par Dieu possède deux tendances intimes (aspects de l'âme) : l’une qui ordonne de faire le bien et l’incite à le faire, et l’autre qui lui ordonne de faire le mal et l’incite à le faire. Seul est préservé celui que Dieu préserve (par la clairvoyance que lui apporte sa foi et le mode de vie prophétique). »
L'être humain terrestre entier est donc composé de l'esprit (rouh), porteur de l'âme (tiraillée selon le niveau du cœur de chacun entre les passions du corps aliénantes, le regret déprimé ou la religion motivante), qui elle même est porteuse du corps. On peut aussi dire que le corps suit le choix du chemin de l'âme pour établir la valeur de l'esprit. Par conséquent, c'est bien l'orientation et donc l'union des trois dans la piété qui nous apporte l'apaisante harmonie personnelle et le Paradis Éternel. Dans ce sens, il apparaît que le corps humain correspond à la création divine terrestre, que l'âme humaine incarne le souffle de vie divin, et que l'esprit humain provient de l'esprit divin.      Or il faut que l'esprit et donc le cœur se nourrissent suffisamment de lumineuse noblesse divine dont par la pratique religieuse, afin de pouvoir contrôler noblement l'âme nefs et donc le corps (animal, bestial). Sinon le corps (animal, bestial) domine l'âme nefs puis donc l'esprit. C'est à dire que la perversion, le pessimisme, le stress ou la dépression seront inévitables par la volonté d'excès inhérente à l'âme nefs, puisque ayant été créée pour être comblée seulement par les plaisirs illimités du Paradis ou l'aspect illimité de la foi pieuse dans les sublimes attributs absolus, infinis et excellents de Dieu. En effet pour obtenir sa meilleure qualité et son niveau suprême, notre esprit doit évidemment s'écarter des plates conditions animales, pouvant faire de nos besoins corporels et égotiques (nourriture, sexualité et biens matériels) des envies extrêmes ou illicites et donc perverses, pour s'élever jusqu'à la hauteur maximale qui est celle spirituelle divine, source par la foi et la piété de juste milieu dans un noble cadre religieux. Le corps humain est donc un outil pouvant servir à faire des œuvres grandement dignes ou bassement indignes, comme un couteau peut partager du pain ou tuer un innocent. Ainsi l'âme est tiraillée entre le spirituel et le bestial puisque située entre les deux, et c'est en s'élevant définitivement vers le spirituel et donc Dieu par la piété constante, que l'âme nefs peut effectivement atteindre sa meilleure qualité et son niveau suprême.  Tout cela montre encore que pour l'esprit humain, c'est uniquement en domptant et orientant ces deux aspects de son âme vers les voies du bien divines et une bonne gestion des qualités morales, qu'il peut atteindre sa valeur et donc sa position suprêmes, dont car similairement à l'ennoblissement personnel maximal de Dieu.
Par conséquent on peut affirmer que l'âme est le combat suprême entre son orientation vers l'esprit d'origine divine synonyme donc de noblesse, de piété, de droiture, de vertus, de religiosité, d'amour, de douceur, de partage, de générosité, de vitalité, de maîtrise intérieure, de repentir, d'humilité et de bonnes actions en particulier sociales, ou son orientation vers le bestial d'origine corporelle pouvant être synonyme d'ego, d'impiété, de malhonnêteté, de perversion, d'irréligiosité, d'indifférence, de violence, d'avarice, d'avidité, de paresse, d’hyper-sexualisation, de rébellion, de domination et de mauvaise actions mêmes sociales.
Rouh (âme spirituelle) et nefs (âme bestiale) interagissent donc l'une sur l'autre mais les deux n'en forment donc qu'une qui témoignera devant Dieu :
Ibn Kathir a rapporté dans son commentaire qu'Ibn Abbas (SDP) a dit : « Au Jour de la Résurrection les gens se querelleront et même l'esprit (âme spirituelle) se querellera avec le corps (âme bestiale). Elle dira : « C'est toi qui as agi en mal. » Le corps répondra : « C'est toi qui m'as ordonné et c'est toi qui m'a tenté. » Dieu enverra alors un ange pour juger entre les deux. Il leur dira : « Votre exemple est celui d'un impotent voyant et d'un aveugle qui se sont introduits dans un jardin (pour voler des fruits). L'impotent dit à l'aveugle : « Je vois là des fruits, mais je ne peux les atteindre pour les cueillir. » L'aveugle demande : « Porte-moi que j'en cueille. » Ce que l'impotent fit. « Qui est coupable d'entre les deux ? » Le corps et l'âme répondront : « Les deux ! » L'ange leur dira alors : « Vous vous êtes jugés vous-même ! » Autrement dit, le corps est pour l'âme (et l'esprit) une monture (même si c'est l'âme qui lui donne vie et le porte dans ce sens). »
Ainsi seuls l'esprit et l'âme portant le corps vivent après sa mort jusqu'à sa résurrection pour le Jugement Dernier, puis les croyants bons recevront un nouveau corps indestructible avant d'entrer au Paradis.
Une fable amérindienne précise :
Un soir, un vieil indien Cherokee raconte à son petit-fils l’histoire de la bataille intérieure qui existe chez les gens et lui dit : « Mon fils, il y a une bataille entre deux loups à l’intérieur de nous tous. L’un est le Mal : c’est la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l’avidité, l’arrogance, la honte, le rejet, l’infériorité, le mensonge, la fierté, la supériorité, et l’ego. L’autre est le Bien : c’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. » Le petit fils songea à cette histoire pendant un instant et demanda à son grand-père : « Lequel des deux loups gagne ? » Le vieux Cherokee répondit : « Celui que tu nourris. »
« Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine. » (Pierre Teilhard de Chardin)
L'âme raisonnable « rouh » doit donc prendre dans une véritable lutte de l'esprit, le contrôle de l'âme de l'instinct « nefs » et surtout pas l'inverse, car il s'agit de pouvoir voyager sans danger, comme un cavalier doit dompter un cheval sauvage se débattant en s'asseyant sur son dos jusqu'à ce qu'il se calme. C'est à dire que la dualité entre le corps et l'esprit doit pieusement devenir harmonie. Dans ce sens, il faut tendre à toujours s'orienter objectivement vers les sentiments bons, légitimes et utiles, et s'écarter des mauvais, illégitimes ou inutiles. D'ailleurs le poids d’une privation (ou d'une dépense comme la zakat ou d'un sacrifice comme le ramadan ou donc du rejet d'un sentiment incorrect même s'il est une habitude) disparaît presque totalement quand on parvient à la considérer comme voulue, et non plus comme imposée, et devient même une forme de libération par rapport au matérialisme, et donc de décontraction émotionnelle, et donc d'allègement de l'âme, et donc d'apaisement pieux de l'esprit, synonyme d'apports de foi, de valorisation des bonnes choses dont on se prive, et donc de noblesse.
Ainsi notre esprit doit devenir le seigneur de notre âme en particulier dans le rapport de cette dernière aux fonctions et nécessités corporelles, afin de ne pas se perdre dans les passions. Ce qui prouve encore la dignité importante de la souveraineté dans divers domaines, comme ceux décisionnel, financier, familial et national. En fonction de notre piété ou de notre impiété, l'âme nefs est donc en réalité aussi tel un outil dont on peut se servir en bien ou en mal, c'est à dire dans la dignité ou l'indignité, et donc dans l'adoration religieuse ou la perversion irréligieuse. Pour parvenir à garder l'âme nefs dans le meilleur chemin, il faut donc entretenir fréquemment notre sagesse morale en la nourrissant pieusement et en la vivant souvent, et éteindre notre ego amoral voire immoral en ne le nourrissant plus, c'est à dire en ne le vivant plus : 
(S54v3) « et (parfois les impies) suivent leurs propres impulsions (c'est à dire les maladies du cœur dont la cupidité, l'avarice et la malhonnêteté, liées exclusivement à l'ego indompté de notre âme bestiale, car les qualités du cœur ne sont possibles que par Dieu) »
(S2v16) « Ce sont eux qui ont troqué le droit chemin (et donc leur âme) contre l'égarement. Eh bien, leur négoce n'a point profité. Et ils ne sont pas sur la bonne voie. »
(S2v17) « Les mécréants ressemblent à (du bétail) auquel on crie et qui entend seulement appel et voix confus. Sourds, muets, aveugles, ils ne raisonnent point. »
(ExtS6v151) « Dis : Venez, je vais réciter ce que votre Seigneur vous a interdit : ne Lui associez rien et soyez bienfaisants envers vos père et mère. Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté. Nous vous nourrissons tout comme eux. »
(S8v22) « Les pires des bêtes auprès d'Allah sont (en vérité) les sourds-muets qui ne raisonnent pas. »
(S8v55) « Les pires bêtes auprès d'Allah sont ceux qui ont été infidèles (dans le passé) et qui ne croient donc point (actuellement), »

D’après Abou Mouhamed Abd Allâh Ibn Amr Ibn Al-As (SDP), l’Envoyé d’Allah (SBDSL) a dit : « Aucun de vous ne croit (totalement) jusqu’à ce que sa passion soit conforme à ce que j’ai apporté. »
Commentaire des six versets précédents : L'être humain ayant reçu dans son âme spirituelle la raison et un langage développé qui lui permettent de comprendre la noblesse des règles religieuses, l'inéluctabilité de sa mort et l'approche d'un Jugement Universel, à la différence des animaux, s'il se laisse dominer par son âme bestiale (contenant aussi son ego) jusqu'à la mécréance, l'avidité et l'individualisme, il devient effectivement pire qu'un animal, puisque les animaux ont tous la foi, ne vont jamais au-delà de leurs besoins en préservant ainsi leur environnement, et n'enterrent jamais leur bébé vivant comme c'est arrivé chez certains arabes lors de l'époque pré-islamique à cause d'une terrible tradition provenant d'un chef de tribu humilié par sa fille n'ayant pas voulu retourner auprès de lui après sa revanche victorieuse sur un chef ennemi qui l'avait forcée à devenir sa femme, ou comme honteusement cela était déjà arrivé pour des raisons prétendument économiques à l'époque romaine polythéiste et c'est encore le cas en Chine et en Inde chez certains non-musulmans.
Il faut donc sans hésiter faire passer Dieu avant tout chose, ou au moins dès que c'est mieux, nécessaire ou demandé, ce qui n'empêche pas de tendre à tout vivre en rapport à Lui et ses sublimes attributs absolus, illimités et excellents, puisque c'est ce qui est le plus grand :
Abou Hourayra (SDP) a rapporté que le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « Dire « Gloire à Allah, louange à Allah, il n'y a point de divinité en dehors d'Allah et Allah est Grand » m'est plus cher que toute chose se trouvant sous le soleil. »
Or pour obtenir la valeur suprême qu'est la dignité maximale, le but est donc d'arriver à ennoblir la partie de l'âme orientée vers le spirituel et la partie de l'âme orientée vers le bestial en les gardant pieusement apaisées par le cadre légal religieux et la limite de leurs besoins. Dans ce sens, il est excellent de comprendre que même à travers notre suivi des habitudes prophétiques répondant aux nécessités corporelles dont souvent avec finesse, nous choisissons, incarnons et donc faisons vivre avant tout notre noble, pure, légère et supérieure âme spirituelle par l’âme bestiale pieusement contrôlée. D'ailleurs cela prouve que le cadre légal islamique menant à rester dans le juste milieu licite est noble par excellence, dont aussi à travers le mariage préservant la noblesse de la fonction sexuelle, la noble interdiction de jeûner tous les jours et le noble équilibre alimentaire. Ici il est important de comprendre que par Son immense miséricorde, Allah nous permet donc à travers des règles religieuses simples, mises en exemple facilement par le mode de vie prophétique, de profiter de plaisantes fonctions bestiales comme manger, copuler et se reposer, car Il les considère ainsi comme de l'adoration, mais aussi car ces fonctions symbolisent diverses nobles compréhensions morales, tout en étant de la science divine puisqu'elles perçoivent diverses sensations qui ne sont en partie que de l'information.
La fonction principale de notre corps est donc d'élever notre âme et ainsi notre esprit par la sublimation de Dieu, la pratique religieuse et la bienfaisance sociale. Or il faut rappeler que la sérénité du cœur, et donc la plénitude de l'âme, et donc la liberté de l'esprit dans cette vie, sont atteintes lorsque notre piété parvient à répondre dans un juste milieu religieux aux besoins de ces fonctions, et donc à s'évader des envies licites abusives et des mauvaises ou nuisibles et donc illicites habitudes.
Dans ce sens, la liberté s'arrêtant où commence la sécurité, le respect pour autrui, toute noblesse véridique, tout pratique nocive dont contre notre corps, toute souveraineté (naturelle, sexuelle, parentale, familiale, patronale, politique, divine) et aux intérêts valides des autres, elle ne correspond évidemment pas à pouvoir faire n'importe quoi, mais effectivement à pouvoir vivre et faire tout le bien possible et donc raisonnable et donc pieux, dont celui de faire sa propre critique. Ainsi il est insuffisamment noble de cadrer la liberté seulement par rapport à la gêne causée à autrui et donc sans autre distinction du bien et du mal à part cela, car la liberté excellente, c'est choisir de respecter l’ordre naturel et religieux qui est sur terre un reflet des sublimes ordre et spiritualité divins provenant du ciel, plutôt que d'être prisonnier dans des vices comme l’alcoolisme, la prostitution ou le lgbtisme. D'ailleurs cet emprisonnement est comparable à la fausse émancipation du religieux par la raison révolutionnaire, puisque cela a mené à s’enchaîner platement voire bassement au monde terrestre. La meilleure et donc vraie liberté ne peut ainsi qu'être encadrée par des limites. Dans ce sens la liberté d’expression doit s’exercer dans un esprit de responsabilité voire de noblesse constante, afin qu'elle ne devienne pas impiété, vulgarité, médisance, calomnie, indignité ou folie... D'ailleurs la liberté occidentale actuelle est très négative, car elle amène à beaucoup trop déconstruction, puisque même d'éléments stabilisant et donc définissant la civilisation.
Déclaration des droits de l'Homme : « La liberté consiste à faire ce qui ne nuit pas à autrui (mais aussi à profiter de tous les bienfaits licites et donc divins dans le juste milieu, dont en les défendant). »
Une parole philosophique correcte précise à ce sujet : « Terrible est une liberté que ne guide aucun devoir. »
Or par ses nombreuses mauvaises actions à notre époque libertaire, l'être humain a souvent une boule invisible de pus qui gonfle dans une partie de son cœur et ainsi de son esprit, qui le rend plus ou moins honteux voire égaré et donc le rabaisse, et qu'il doit donc percer afin de retrouver une droiture naturelle à l'image d'un gros nœud d'une corde dénoué. Et c'est principalement avec une grande et patiente piété ou au moins foi, que cela finit par crever et se dénouer définitivement en nous libérant merveilleusement du dégoûtant poids de la peur, du bas jugement des autres, de ne pas se pardonner à soi-même, de la sérénité inexistante, de l'enthousiasme éteint, de la débauche tentante, des habitudes mauvaises, de la crainte envers les créatures, des sentiments indignes, de l’excès, de l'illicite et du refus de la religion :
(S91v7-10) « Et par l'âme et Celui qui l'a harmonieusement façonnée, et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa piété ! A certes réussi celui qui la purifie. Et est certes perdu celui qui la corrompt. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le bien c’est la bonne moralité et le mal c’est ce qui reste hésitant dans ta poitrine et que tu n’aimerais pas que les gens découvrent. » (Mouslim) 
Le Prophète (SBDSL) a dit  : « Renonce à ce qui t’inspire du doute pour ce qui ne t’en inspire pas. » (Tirmidhi)
Le Prophète (SBDSL) a dit à un compagnon qui venait le voir : « Tu viens me demander ce qu’est le bien ? » Je dis : « Oui. » Il dit : « Prends-en l’avis de ton propre cœur. Le bien est tout ce qui ne trouble pas la sérénité de l’âme et du cœur. Le mal est ce qui te met dans l’embarras avec toi-même et qui ne fait qu’hésiter dans ta poitrine, quand bien même les gens t’en donnent une appréciation favorable et quand bien même ils t’en donnent un bon avis. » (URA)

De même c'est un blocage personnel qui empêche d'atteindre la joie à en mourir concernant la réalité de Dieu, de la (Sa) noblesse excellente, de notre immense honneur d'exister en tant qu'être humain et de Son Extraordinaire Paradis Éternel Sublime.
Dans ce sens, le mieux est de trouver au centre de notre thorax, c'est à dire un peu au-dessus de de la fitra de notre cœur, un endroit supplémentaire mais supérieur où se trouve la perception de Dieu et donc une complémentarité de la piété. En effet selon un verset Dieu s'interpose entre l'être humain et son cœur, c'est à dire symboliquement mais aussi activement, et donc pas seulement en dehors de la Création ou sur Son Trône selon d'autres enseignements religieux. En effet cet endroit correspond à la chaude intensification de la foi (fitra) jusqu’à ressentir un subtil point chaud au centre du thorax tel du courage soufflant et enivrant. Et cette haute intensification de la foi se fait beaucoup à travers les lumineuses qualités en Dieu dont donc principalement le pieux courage, mais aussi la sincérité, la religiosité, la pureté, la sérénité, le raffermissement, l'enthousiasme, la bienveillance, la bienfaisance, l'amour et donc la joie. C'est à dire qu'à travers une superposition unifiante représentant la noblesse suprême de l'âme pieuse et du licite religieux, ce centre du thorax correspond à lier le ressenti de la dignité avec la profondeur du cœur, la bonne force intérieure du thorax, l’œil intelligent du bas du front, le sentiment de foi bienveillante (donc de piété), les cordes vocales glorificatrices de Dieu, les nobles larmes pleurées, les poumons expirant entièrement jusqu'à une grande sensibilité pure, la sagesse du subconscient tel un sixième sens, les effets du sport, le haut du ventre jeûnant, et le souvenir de l'orgasme sexuel. Pour l'homme, il faut y rajouter la sensation du manque de la côte d'Adam sacrifiée pour créer la femme, située symboliquement (voire réellement) dans le bas à gauche de sa cage thoracique (ce qui signifierait qu'Adam avait donc une côté de plus qu'Eve puisque le nombre de côtes est actuellement identique chez l'homme et la femme), et extrêmement perçue par la douleur du cœur lors d'une déception sentimentale. Surtout que tout cela unifié simultanément dans la fitra et dans le point central du thorax devient une balance précise permettant de souvent percevoir, interpréter puis représenter au mieux la noblesse divine. Tels les sept cieux superposés jusqu'au Trône divin, on peut aussi dire que cette superposition de ces éléments humains principaux, que sont le troisième œil au bas du front (unifiant conscience, subconscient et inconscience et pouvant incarné la clairvoyance), le centre du thorax (pouvant incarné le courage), le cœur (pouvant incarné la force), la fitra (pouvant incarné la finesse intense), l'hygiène prophétique (pouvant incarné la pureté), le sport (pouvant incarné l'effort), le haut du ventre jeûnant (pouvant incarné le sacrifice), le bas du ventre chaste (pouvant incarné la sérénité) et le sexe (orgasme pouvant incarné la puissante joie), dans la piété, la pudeur, la bienfaisance et le juste milieux représente la noblesse par excellence humaine atteignant le Trône divin :
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SDBDSL) a dit : « Le musulman est le frère du musulman. Il ne le trahit pas, ne lui ment pas et ne se refuse jamais à le secourir. Tout musulman est sacré pour tout autre musulman : son honneur, ses biens et son sang (son corps). La piété est ici (et il fit signe trois fois à sa poitrine). Il suffit à quelqu’un pour être mauvais de mépriser son frère musulman. »
Commentaire : C'est à dire que la foi correspond à la fitra dans le cœur en bas du thorax et que la piété correspond à la fitra s'élevant jusqu'au juste milieu du thorax. La foi complète correspond donc à la mise en pratique pieuse dont donc religieuse de la fitra par le centre du thorax. En effet selon le Coran, Pharaon avait obtenu la foi suite aux miracles de Moïse, mais il a ensuite refusé orgueilleusement de devenir pieux comme la plupart des infidèles, quoique beaucoup le refusent aussi par insouciance, bas intérêts ou paresse intellectuelle.
(S8v24) « Ô vous qui croyez ! Répondez à Allah et au Messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie et bonne) vie (celle du cœur), et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son cœur (plus précisément donc sa fitra, c'est à dire que suite à la relation  quotidienne avec Dieu, Il permet l'accès au meilleur ressenti joyeux de la foi par la fitra située au centre très fin du cœur et liée à tous les attributs divins, et donc par la plus profonde sensibilité, et donc sincérité et donc reconnaissance du cœur, ce qui prouve qu'il n'y a bien que Dieu qui guide, puis Il permet donc le ressenti voire l'accès de cette fitra jusqu'au centre du thorax) et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés. »
Commentaire : Un autre sens du verset précédent montre donc que c'est seulement Dieu qui permet à l'être humain d'atteindre la foi réelle puis complète, comme l'explique d'ailleurs aussi le verset suivant : (S49v14) « Les Bédouins ont dit : “Nous avons la foi.” Dis : “Vous n'avez pas encore la foi. Dites plutôt « Nous nous sommes simplement soumis (au Prophète ou à la croyance islamique) » car la foi n'a pas encore pénétré dans vos cœurs (jusqu'à la certitude sur Dieu et la grande noblesse de son centre qu'est la fitra pouvant aller jusqu'au centre du thorax).” » En effet puisque c'est Dieu qui guide, Dieu correspond logiquement à la porte qui s'interpose puis s'ouvre sur la fitra (foi intense) qui est la réalité et l'utilisation complètes du cœur, même si cette fitra est très peu perçue au début de la foi, avant de devenir claire par une profonde piété régulière. C'est à dire que logiquement, la recherche de Dieu ou la croyance en Dieu puis la piété ouvrent progressivement la porte de la fitra par ordre divin. D'ailleurs un des attributs de Dieu est celui qui ouvre dont la victoire. D'ailleurs parvenir par la grâce de Dieu à ressentir la fitra est une forme de victoire obtenue, surtout que la fitra contient le sentiment de victoire, en particulier celle permanente. Surtout qu'il est logique de de voir d'abord reconnaître Dieu avant d'avoir accès à la foi intense en ses 99 attributs présents dans la fitra au centre de son cœur. Encore un sens est que pour ressentir convenablement le cœur et par le cœur, il faut garder son centre (fitra) réservé à Dieu et agir le plus sagement possible en fonction de cela, des situations et des épreuves, c'est à dire dans le juste milieu noble. Or comme le Prophète (SBDSL) a dit « Le cœur du croyant se trouve entre deux doigts du Miséricordieux. Il le retourne comme Il veut », les émotions et sentiments peuvent aussi être des épreuves, sauf quand on atteint une piété constante car le cœur ne ressent donc plus que l'agréable piété. Mais ce verset explique aussi que la profondeur de notre cœur est ce qui nous définit le plus en particulier au niveau de l'échelle de croyance qui va de l'athéisme, en passant par la soumission, la croyance, la foi, la fitra au très fin et donc intense centre profond du cœur, et la piété pouvant par la constance devenir grande et donc haute jusqu'au centre du thorax.
Selon Jourthûm Ibn Nachir, le Messager de Dieu a dit : « Dieu le Très-Haut vous a prescrit des obligations, ne les négligez pas. Il vous a tracé des limites, ne les transgressez pas. Il vous a interdit certaines choses, ne les enfreignez pas. Il S'est tu enfin sur certaines choses par miséricorde pour vous et non par oubli. Ne questionnez pas à leur sujet». (Ad-Dârqoutni)
(S2v2/3) « C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux qui croient à l'invisible et accomplissent la Salat et dépensent (dans l'obéissance et la religion à Allah), de ce que Nous leur avons attribué »
(ExtS2v143) « C’est ainsi que Nous avons fait de vous la communauté du juste milieu (dont Allah entre l'homme et son cœur) »
(ExtS2v143) « C’est ainsi que Nous avons fait de vous la communauté du juste milieu (dont au niveau d'Allah entre l'homme et son cœur) »

Ainsi tant que l'être humain n'a pas acquis la foi, l'islam et la piété, il ne peut œuvrer qu'en fonction de son passé, de l'éducation de ses parents, de ses sentiments, de ses connaissances, de ses études scolaires, de son degré de politesse et du comportement de ses proches, telle une intelligence artificielle ne pouvant avancer que par rapport à sa base de données.
Par conséquent il faut rappeler que selon le hadith suivant, le bon comportement régulier en particulier au niveau social correspond à un niveau de piété similaire à prier toutes les nuits et jeûner tous les jours. Or comme l’islam n’est pas qu'une religion cultuelle, mais aussi un mode de vie complet touchant à tous les aspects du quotidien dont donc au niveau social, les bonnes manières et l'action humanitaire deviennent ainsi la plus importante forme de piété et par conséquent d’adoration. Car prier toutes les nuits et jeûner tous les jours doit apporter un niveau de pieuse noblesse similaire à ce bon comportement régulier en particulier au niveau social, sinon la valeur pieuse de ces œuvres surérogatoires permanentes deviendraient inférieures à la valeur pieuse de ce bon comportement régulier en particulier au niveau social, surtout que prier toutes les nuits en entier et jeûner tous les jours ne fait pas partie de la tradition prophétique :
Aïcha (SDP) rapporte : Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Le croyant atteint sûrement par son bon comportement (bonne moralité et affabilité) le degré (de piété) de celui qui jeûne toute l’année et passe toutes ses nuits à prier et à évoquer Dieu. » (Abou Dawoud)
(ExtHadith) Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : Dieu le Très Haut a dit : « Mon esclave ne s’est jamais rapproché de Moi par une œuvre plus aimable à Moi que par les obligations que Je lui ai imposées. Mon esclave ne cesse de se rapprocher de Moi par les actes surérogatoires jusqu’à que Je l’aime. Une fois que Je l’ai aimé, Je deviens son ouïe avec laquelle il entend, sa vue avec laquelle il voit, sa main avec laquelle il combat et son pied avec lequel il marche. »
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui qui entretient par son travail la veuve et l'orphelin est comme le combattant au service (ou comme le représentant) de Dieu. » Je crois même qu'il a ajouté : «...et comme celui qui passe toute sa nuit à prier et comme celui qui jeûne toute l'année de manière permanente. » (Boukhari et Mouslim)

Par conséquent cela prouve que le bon comportement régulier en particulier au niveau social devient un niveau de piété supérieur et donc prioritaire par rapport à certaines œuvres cultuelles surérogatoires, surtout que prier toutes les nuits en entier et jeûner tous les jours ne fait donc pas partie de la tradition prophétique. Par conséquent les actions individuelles comme la prière nocturne et le jeûne surérogatoires sont à diminuer si elles fatiguent la lucidité et donc la clairvoyance par rapport au bon comportement régulier en particulier au niveau social, surtout que les versets précédents montrent clairement que le jeûne et la zakat sont d'abord des moyens d'atteindre la piété, dont l'aspect le plus important correspond donc au bon comportement régulier en particulier au niveau social :
Anas (SDP) raconte : Nous étions avec le Prophète (SBDSL) en voyage. Certains parmi nous jeûnaient et d'autres non. Un jour, il a fait très chaud. Certains se faisaient de l'ombre avec leurs manteaux et ceux qui n'en avaient pas se protégeaient avec leurs mains. Nous avons campé et les jeûneurs tombèrent à terre tandis que les autres ont monté les tentes et abreuvé les bêtes. Le Messager d'Allah dit alors : « Aujourd'hui, ceux qui n'ont pas jeûné ont remporté la récompense (ceci montrant que le service aux autres pendant des sorties collectives est ce qui a le plus de valeur). »
Abou Qouleba (SDP) rapporte : Des compagnons du Prophète (SBDSL) sont venus chez lui faire l'éloge d'un de leurs amis. Ils déclarèrent : « Nous n'avons jamais vu quelqu'un comme Untel. Chaque fois que nous voyagions, il lisait le Coran, et chaque fois que nous campions, il priait. » Le Prophète demanda : « Qui donc se chargeait de ses affaires ? », jusqu'à ce qu'il questionna : « et qui donnait le fourrage à son chameau ou sa monture ? » et à chaque fois, ils répondaient : « Nous. » II déclara : « Vous êtes tous meilleurs que lui. »

D'ailleurs, le Prophète (SBDSL) confirme dans les hadiths suivants que le bon comportement correspond bien à la meilleure forme d’adoration venant immédiatement après les cinq piliers islamiques obligatoires, surtout qu'ils servent aussi d'abord à tendre vers la meilleure piété, et donc la meilleure dignité, et donc le meilleur comportement. En effet le bon comportement (dont donc particulièrement la relation sociale tendant à être gérée le plus noblement possible) correspond logiquement à ce qui pèse le plus lourd dans la balance lors du Jugement Dernier, s'il n'y a pas d'association envers autre que Dieu. Surtout que le manque d'amour bienfaisant envers autrui en particulier les proches et le manque de vertus en particulier celles sociales éloignent de Dieu.
Le Prophète (SBDSL) a dit  :« Au jour de la Résurrection, rien ne pèsera plus lourd (en bonnes actions pieuses) dans la balance du croyant que le bon comportement. Dieu déteste ceux qui jurent et qui hurlent des obscénités. » (Abou Dawoud et Tirmidhi)
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Rien ne pèse plus dans la balance du croyant le Jour de la Résurrection que sa bonne moralité et son bon caractère. Dieu déteste en effet tout grossier au parler impudique. » (Tirmidhi)
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Les croyants qui ont la foi la plus accomplie sont ceux d’entre eux qui jouissent de la meilleure moralité et du plus doux caractère. Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui traitent le mieux leurs femmes. » (Tirmidhi)

En effet la pieuse relation avec Dieu est plus importante à travers un bon comportement doux envers autrui que dans la pratique individuelle d'œuvres surérogatoires, puisque cela propage évidemment plus le bien.
Cette dernière analyse montre qu'irréprochablement par Allah, notre esprit associé à notre cœur est sublimement éduqué uniquement vers le bon caractère pieux et la bonne moralité pieuse, amenant au meilleur comportement pieux et donc à la meilleure rencontre avec Lui.
Or le bon caractère pieux correspond aux qualités telle la générosité raisonnable bien gérée, et la bonne moralité pieuse correspond par exemple au savoir-vivre (bonnes manières) de donner la priorité aux personnes âgées lors d'une distribution modérée de bonbons, ce qui est la réalisation correcte de cette qualité de générosité raisonnable bien gérée.
Ainsi le bon comportement pieux, c'est à dire dicté par le caractère digne et la noblesse morale, correspond à utiliser les bonnes qualités (générosité, justice, miséricorde, etc), au bon moment (bon caractère, sagesse), avec le bon dosage (juste milieu, douceur, sagesse), et dans le bon ordre de l'environnement (bonne moralité, savoir-vivre, bonnes manières, bonnes mœurs, tradition prophétique, belle adaptation, compromis mesuré, conciliation, coopération gagnant-gagnant) :
(S25v67) « (Les pieux sont ceux) Qui, lorsqu'ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu. »
Sahl Ibn Sad (SDP) rapporte : « On apporta au Prophète (SBDSL) une boisson dont il se désaltéra. Il avait à sa droite un jeune homme et à sa gauche des personnes âgées. Il dit au jeune homme : « Me permets-tu de faire boire d'abord ceux-là (par opposition à la tradition religieuse demandant de servir par la droite en prouvant que le bon comportement peut parfois être les bonnes manières traduisant la qualité de respect et pas qu'une rigueur religieuse, sauf si le droit religieux de Dieu est prioritairement demandé par autrui comme suit) ? » Le jeune homme répondit : « Par Dieu non Prophète de Dieu ! Je ne céderai à personne ce qui me revient (de droit) de toi. » Le Prophète (SBDSL) lui mit alors le récipient dans sa main. » (Boukhari et Mouslim)
Commentaire : Par conséquent si ce cas de figure apparaît avec des non musulmans, la transmission prioritaire vers la personne âgée peut être effectuée sans demande préalable à la personne jeune, mais l'explication religieuse demeure possible si elle est acceptée. Ce qui prouve qu'avec une bonne et pieuse intention morale, les bonnes manières peuvent être parfois choisies à la place de la  tradition prophétique, et que trouver, comprendre, vouloir et tendre vers l'ennoblissement maximal demeure l'essentiel suprême en valeur quel que soit notre niveau religieux. Ce hadith montre aussi qu'en plus de la supériorité sur les liens de parenté, le rang de Prophète est aussi supérieur à celui des personnes âgées.
(ExtHadith) Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : Dieu le Très Haut a dit : « Mon esclave ne s’est jamais rapproché de Moi par une œuvre plus aimable à Moi que par les obligations que Je lui ai imposées. Mon esclave ne cesse de se rapprocher de Moi par les actes surérogatoires jusqu’à que Je l’aime. Une fois que Je l’ai aimé, Je deviens son ouïe avec laquelle il entend, sa vue avec laquelle il voit, sa main avec laquelle il combat et son pied avec lequel il marche. »
C'est pourquoi le cœur éduqué jusqu'à ce niveau de pieuse noblesse correspond logiquement à une personnalité et donc personnes pouvant être considérée totalement sage et donc bonne comme le le sous-entend l'enseignement suivant :
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Sachez que dans le corps humain il y a une bouchée de viande. Quand cette bouchée est bonne, tout le corps est bon, et quand elle est devenue mauvaise, tout le corps le devient. Sachez que cette bouchée est le cœur. » (URA)
Or pour parvenir à cette personne totalement bonne, les œuvres cultuelles, la tradition prophétique et surtout le savoir-vivre sont donc essentiels pour chacun. En sachant que chaque bonne action étant du bon comportement, elle peut encore évidemment être embellie par une noble manière de l'accomplir comme la douceur, puisque faisant aussi partie du bon comportement et donc du meilleur comportement.
La religion ne cesse donc de recommander la plus grande dignité et donc le meilleur comportement qui est celui organisé par le bon caractère et la bonne moralité. C'est pour ça que dans le Coran, Allah a rendu exemplaire Son Messager bien-aimé Mouhamed (SBDSL) pour sa sagesse éminente et que par ailleurs, Il a aimé des compagnons par preuve de Sa satisfaction à leur égard :
(S68v4) « Et tu es certes (Mouhamed), d'une moralité éminente. »
(Exthadith) Le Prophète (SBDSL) ajouta : « Alors Allah t'informe qu'Il est satisfait de toi comme tu es satisfait de Lui. » Abou Bakr pleura et Gabriel déclara : « Par celui qui t'a envoyé par la vérité, Mouhamed ! Les anges porteurs du Trône divin se sont vêtus de manteaux ayant la même apparence que celui de ton ami. »
Dans ce sens, il faut remarquer que la religion et la vie poussent l'être humain au bon comportement même à travers l'organisation de la consommation des bons aliments, au bon moment, avec le bon dosage (juste milieu) et dans le bon ordre de préparation, puisque c'est une image du bon comportement s'organisant donc à travers l'utilisation des bons sentiments, au bon moment, avec le bon dosage et dans le bon ordre moral :
(ExtS2v143) « C’est ainsi que Nous avons fait de vous la communauté du juste milieu. »
Ainsi le cœur doit bien réserver son centre pour Dieu, afin de gérer chaque qualité dans un juste milieu et chaque situation le plus sagement possible, c'est à dire dans une sublime transcendance pieuse permettant en plus de vivre la relation avec les proches au mieux, puisque à travers les attributs divins suprêmes, illimités ou éternels :
(S49v13) « Le plus noble d’entre vous auprès d’Allah est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. »
Surtout qu'en possédant pieusement un bon caractère, une bonne moralité, un bon comportement social bienfaisant et donc de bonnes manières, le musulman devient logiquement un instrument de Dieu précieux à Ses yeux :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Les serviteurs de Dieu qui sont les plus chers à Ses yeux sont ceux qui possèdent les plus belles manières. » (Al-Hakim)
D'ailleurs la meilleure moralité ne peut qu'affirmer que le bon comportement correspond d'abord à dépenser au maximum et donc au mieux pour Dieu, c'est à dire constamment jusqu'à notre mort (dont en lui rendant hommage lors de chaque occupation surtout qu'Il maintient la Création en permanence), comme Il dépensera au maximum et donc au mieux pour les gens dans Son Paradis, c'est à dire sublimement, constamment et éternellement. Il s'agit donc de tendre à toujours utiliser notre temps, notre personne et nos biens sur le chemin de Dieu, c'est à dire dans la bienfaisance envers nos proches, l'humanité et Sa religion, puis uniquement pour Dieu par la dépense maximale qu'est celle de notre mort. Ceci étant facilité et s'incarnant en grande partie par une pratique régulière de la tradition prophétique ::
Selon Tamîn Ibn Aws ad-Darî (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « La religion c’est le bon conseil et la loyauté. » Nous demandâmes : « Vis-à-vis de qui ? » Il dit : « Vis-à-vis de Dieu, de Son Livre, de Son Messager, des chefs et de l'ensemble de la communauté musulmane. »
D'autre part, il est important de savoir que les ennemis et dangers de l'être humain sont les démons, les passions, son âme bestiale et l'adoration du bas-monde (matérialisme). En effet Allah ayant créé l'âme humaine au ciel, le corps humain dans le ventre maternel, de nombreuses qualités morales humaines sur terre, et l'assouvissement seulement au Paradis des nécessités matérielles et des fonctions corporelles humaines recherchant l'illimité, sans la piété, notre âme bestiale incontrôlée voulant ces passions illimitées ne doit surtout pas nous tromper par l'appel des démons vers ces dernières dont par de l’idolâtrie, car elles sont évidemment incompatibles avec la vie terrestre limitée dans tous ses aspects, avec l'acquisition des qualités morales par un juste milieu, et donc avec l'obtention du Paradis à travers la modération synonyme de satisfaction divine. Ainsi cela peut aller jusqu'à la folie de l'excès dont de l'orgueil, puisque selon le Coran le Pharaon auquel fut envoyé Moïse alla jusqu'à dire :
(S28v38) « Et Pharaon dit : “Ô notables, je ne connais pas de divinité pour vous, autre que moi.” »
(S72v24) « et (Pharaon) dit (à son peuple) : “C'est moi votre Seigneur, le très-Haut”. »

Commentaire : Il faut savoir qu'Iblis fut très satisfait par ces paroles de Pharaon, car il ne s'attendait pas à ce qu'une créature même humaine puisse atteindre un niveau d'impiété si profond.
C'est à dire que sur terre, la volonté d'illimité présente dans note âme bestiale ne peut qu'être comblée par l'aspect illimité de la foi :
Selon Ooqba Ibn Aamir (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Par Allah ! Je suis en train de voir mon bassin maintenant. Par Allah! J'ai reçu les clés des richesses de la terre. Par Allah ! Je ne crains pas que vous deveniez idolâtres après moi, mais je crains que vous vous disputiez pour (les richesses) ce bas monde (vers lequel les démons vous appelleront). »
Selon Aamr Ibn Aawf Alam (SDP), le Prophète (SBDSL) dit aux ançars qui étaient content du retour du collecteur de la dîme des non musulmans : « Par Allah! Je ne crains pas la pauvreté pour vous mais je crains que ce bas monde (et ses richesses) vous soit accordé comme il a été donné aux peuples avant vous, puis que vous vous disputiez pour l'avoir comme ils se sont disputés, et qu'ensuite il vous détruise comme il les a détruits. »

Commentaire : Dans un autre récit le Prophète (SBDSL) dit : « Combien j'aurais désiré que ma communauté ne porte pas l'or (grande richesse dans le futur suite aux conquêtes puis au pétrole). » C'est à dire qu'il craignait plus comme épreuve la facilité que la difficulté pour sa communauté, car à travers la difficulté, elle bénéficie des vertus comme la patience, l'abnégation et la solidarité incarnant plus le besoin de Dieu, et donc la plus grande proximité avec Lui, et donc la plus profonde piété facilitant les bonnes relations sociales et l'entrée au plus haut niveau du Paradis Éternel. 
Après la mort de Othmane Ibn Madhoun qui vécut dans la pauvreté par ses dépenses dans la voie de Dieu, le Messager d'Allah (SBDSL) lui dit : « Qu'Allah te fasse miséricorde, Othmane ! Tu n'as rien eu de ce bas monde et il n'a rien eu de toi (aucun attachement aux choses éphémères). »
Selema Ibn Alakwa raconte : Alakwaa (SDP) s'adressa à un idolâtres persécuteur en le qualifiant d'ennemi de lui-même car ses choix l'emmenaient en Enfer.
Ce qui distingue l’homme de l’animal, c’est que la créature animale se contente de vivre pour satisfaire ses passions (même si selon le Coran elle pratique aussi l'adoration d'une manière que nous comprenons pas). Elle vit dans le temps présent et n’a donc pas le sentiment d’une éternité qu'elle pourrait rencontrer ni d'un Jugement Dernier qu'elle pourrait vivre. Tandis qu’à l’être humain au contraire, il est demandé de faire un effort pour comprendre que derrière les choses, il y a quelque chose, que cette vie est brève, que l’existence a une finalité, que la justice lui est demandée et lui sera imposée après la résurrection, que la meilleure noblesse peut être visée, que le soutien aux faibles est incontournable et que le bien commun doit passer avant ses envies. Mais il ne prendra conscience de ces vérités que si la croyance en Dieu, qui est son Créateur, la croyance en l’au-delà, qui est sa destination finale, la croyance au mode de vie prophétique, qui est son plus grand ennoblissement, et la croyance au Jour du Jugement Universel, qui est l'établissement de sa valeur, habitent réellement son cœur. En revanche s'il prend conscience de ces vérités, contrairement à l’animal, il se détache de la fade bestialité plate en privilégiant la savoureuse spiritualité élevante, car augmentant sa nature et donc sa valeur et donc sa plénitude, à travers toutes les qualités morales, possiblement jusqu'à son ennoblissement personnel maximal similairement à Dieu..
Surtout que par rapport à l'animal n'allant pas au-delà de ses besoins, en croyant ramasser les fruits de son désir par des plaisirs sans limite ni cadre légal ou moral, l’être humain en réalité se rabaisse et se détruit, et devient donc pire qu'un animal. Le désir et le plaisir humains authentiques ne sont donc pas la débauche sur terre, surtout que c’est même exactement l’inverse : c’est ce qui élève notre valeur à travers les meilleurs qualités morales à rechercher et pratiquer dans toute situation, comme lors d'un bon repas partagé agréablement, ou d'un bon comportement bénéfique socialement. Ainsi ceux qui ne n'ont pas encore trouvé cette exigence de qualité morale en réponse à leur désir recherchant le plaisir doivent comprendre qu'ils ne se trouvent que dans la noblesse véritable, et donc dans la piété, et donc dans le digne amour éternel en Dieu, et donc dans le réel bonheur pur, mais doux sur terre alors que puissant au Paradis...
D'ailleurs l'Histoire a souvent montré qu'un peuple qui perd sa foi ou sa religion se condamne à perdre ses valeurs morales monothéistes, et donc à tomber dans la débauche et le chaos apportant le malheur voire la destruction complète. Dans le Coran, on lit :
(S19v59) « Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils (les infidèles actuels) se trouveront en perdition (comme elles), »
En effet à partir du moment où un peuple (ou un être humain) délaisse l’activité principale de son adoration, qui est de se soumettre à Dieu dans la prière pour se nourrir de Sa lumineuse noblesse et se rappeler le Jugement Dernier à venir, il se fait entraîner par sa passion puis égarer jusqu'à la débauche.
A partir du moment où un peuple (ou un être humain) se coupe de sa relation à Dieu le Noble par excellence, et donc d’une noble relation transcendante qui l'élève vers la volonté de noblesse, il s’enlise dans la recherche des plaisirs en oubliant toute limite, et donc toute authentique valeur morale, familiale, sociale et monothéiste.
A partir du moment où un peuple (ou un être humain) est coupé du ciel et de la conception de l'au-delà, il se met donc à vivre bassement dans le temps présent en se comportant comme un animal et vers un assouvissement sans limite de son âme bestiale, synonymes d'excès en tout et d'oubli du licite causant la ruine de l'humanité, et cette loi pour qui connaît l’histoire des peuples et des civilisations est aussi universelle que la loi de la gravitation.
En effet il ne peut évidemment pas y avoir de conception de la morale ni donc de la vertu sans la foi en Dieu et en un Jour de Rétribution éternelle après la mort. Or l'existence sans Dieu est véritablement absurde et donc vaine, d'autant plus par son sens de but ultime inexistant et de retour au néant. Ainsi la vie sans Dieu étant au final synonyme d'une vie absurde et vaine puisque tout sera oublié et détruit à la fin de l'univers selon les athées, ils ne peuvent trouver ni donc vivre la grandeur agréable, que ce soit à travers le naturel, la famille, le social, le pouvoir, la célébrité, la richesse, le métier, l'amour, la plaisir, un peuple, une nation ou le transhumanisme.
Par conséquent seul l'ennoblissement dans la religion élève grandement l'être humain, puisque l'embellissant par les qualités morales, alors que l'abandon dans les plaisirs terrestres exclusivement, aggravé sans cadre légal, le rabaisse profondément puisque l'enlaidissant dans la dégradation. Dans ce sens, il faut aussi parfois, voire souvent, ne pas s'écouter en s'approchant de la vieillesse, car cette dernière peut légitimer de trop ralentir nos effort pieux et physiques.
Il faut noter que les anges s'ennoblissent aussi, mais seulement à travers l'acquisition de science morale supplémentaire dont celle noble liée à l'humanité, alors que les humains peuvent s'ennoblir par leur choix moraux, caractériels, religieux et pieux. Or comme les anges sont plus dans une perfection qui se complète et que les humains sont plus dans une imperfection pouvant s'élever vers la perfection, ces derniers représentent plus l'ennoblissement personnel maximal de Dieu, surtout qu'ils y tendent par le libre-arbitre à la différence des anges qui sont dans le déterminisme. Et c'est pourquoi la valeur suprême qu'est l'ennoblissement personnel maximal divin est effectivement le mieux incarné par l'être humain devenu un pieux musulman, en particulier après une conversion.
Par conséquent il faut valoriser le plus grand but puisque étant le plus honorable pour lequel Dieu nous a créé : c'est à dire L'adorer corps et âme en Lui soumettant personnellement (Lui rendant hommage pour) tout (bien) légitimement comme le montre la piété permanente du Prophète (SBDSL), afin de suivre le meilleur des chemins, pour atteindre le sommet des hauteurs, et vivre la souveraine des positions et donc la suprême des valeurs que les créatures conscientes puissent obtenir : la sublime dignité maximale amenant à recevoir l'amour satisfait de Dieu dans le plus haut niveau du Paradis.
Cependant cet amour satisfait divin étant la meilleure des récompenses, elle détient une valeur supérieure au meilleur bienfait qu'est cette sublime dignité maximale acquise, car la valeur du Bienfaiteur a évidemment plus de valeur que Ses bienfaits et même donc que Ses rétributions dont Son Paradis Éternel :
(S9v72) « Aux croyants et aux croyantes, Allah a promis des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux pour qu'ils y demeurent éternellement, et des demeures excellentes dans les jardins d’Éden (du séjour permanent). Et la satisfaction d'Allah (de Dieu) est plus grande encore, et c'est là l'énorme succès. »
Surtout qu'il est excellemment noble que dans notre relation d'amour avec Dieu, l'importance de Son amour satisfait doive romantiquement passer avant Son bienfait qu'est la sublime dignité maximale proposée, car Son amour satisfait correspond à ce que nous faisons ressentir d'agréable à l'autre, alors que notre sublime dignité maximale est d'abord personnelle, même si elle est donc la cause de Son amour satisfait pour notre personne.
Pour rester constamment dans le plus élevée des grandeurs qu'est donc la tradition prophétique, tout bien effectué par un être humain doit aussi être effectuée en rendant hommage à Dieu, car cela permet de reconnaître que tout bien et toute bonne action sont en Lui, par Lui, pour Lui et vers Lui. En effet nos bonnes œuvres n'étant possibles que par Sa Création et n'étant donc valables qu'en Lui rendant hommage, notre but ultime est bien de Lui offrir tous nos bonnes œuvres, jusqu'à mourir soumis à Lui dans le bon chemin, surtout que principalement, Dieu veut excellemment nous faire participer à Son entreprise de bienfaisance. Or en pratiquant plus de bien que de mal, ou en pratiquant le bien, voulant le meilleur chemin et se repentant pour notre mal, l'ensemble de notre vie peut devenir une seule bonne œuvre effectuée et donc vécue pour Dieu.
D'ailleurs l'enseignement suivant explique que Jésus demanda à Dieu comment pouvait-il Le remercier personnellement alors que même le remerciement est grâce à Lui. Alors Dieu lui répondit que cette compréhension (échange) lui suffisait :
Ibn al-Hajjaj al-Balawi (mort en 1207) a dit : On rapporte que Jésus a dit : « Mon Dieu, comment puis-je Te remercier alors que mes remerciements sont un bienfait venant de Toi dont je dois Te remercier ? » Dieu répondit : « Si tu sais cela, alors tu M’as déjà remercié. »
Commentaire : Ce qui montre que certaines connaissances découvertes, reconnues, apprises et acceptées sont déjà de la gratitude et de la piété envers Dieu.
On peut rappeler ici que le mode de vie du Prophète (SBDSL) permettant d’être constamment dans la noblesse de l'adoration, lorsque l'être humain suit son exemple incarnant la meilleure mise en œuvre des lois coraniques, il sera à l’abri du châtiment divin au moment de sa mort prédestinée par Dieu et sera récompensé par le plus haut niveau du Paradis : 
(S3v102) « Ô les croyants ! Craignez Allah comme Il doit d’être craint. Et ne mourrez qu’en pleine soumission (avec une foi sincère, en dehors d'un mal, et si possible pendant une œuvre pieuse). »
(S10v109) « Et suis ce qui t'est révélé (ô Prophète ou homme), et sois constant jusqu'à ce qu'Allah rende Son jugement (particulièrement par rapport à la valeur de ton âme lors de ta mort) car Il est le meilleur des juges. »

C'est pourquoi quand l'être humain atteint toutes ces valeurs suprêmes en se consacrant beaucoup à la spiritualité, à l'amour en Dieu et à l'apaisante religiosité dont le jeûne fait partie, les pulsions bestiales et la force gravitationnelle agissant sur son corps s'atténuent, et il ressent ainsi un allègement l'élevant vers un serein et donc joyeux flottement immobile en apesanteur, puisque décuplant sa perception de son âme spirituelle créée au ciel. Cette image de l'apesanteur bon est logique, puisque par une grande piété, il est possible de ressentir longtemps la fitra synonyme de souvenir émotionnel du pacte pré-existentiel dans le ciel lorsque nous n'étions que de flottantes âmes unies à Dieu l'Immatériel Bon par excellence, qui en plus N'est soumis à aucune force extérieure.