Sommaire :

B) Contexte international (fin)

Solutions possibles (suite) :

« C’est un cliché de dire que la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. Il est important d’ajouter que la guerre est la continuation de la politique sous un angle différent. Ainsi, la guerre, dans son implacabilité, nous amène à un nouveau point de vue, à un point de vue élevé. Et de là, elle nous donne une perspective complètement différente, jusqu’alors inconnue. Nous nous trouvons dans un nouvel environnement et dans un nouveau champ de forces concentré. Dans cette pure réalité, les idéologies perdent leur pouvoir, les tours de passe-passe statistiques perdent leur pouvoir, les distorsions médiatiques et la dissimulation tactique des politiciens perdent leur pouvoir. Les illusions répandues, ou même les théories du complot, n’ont plus aucun sens. Ce qui reste, c’est la réalité brutale et cruelle. Jusqu’à présent, l’Occident a pensé et agi comme s’il se considérait comme une référence, une sorte de point de référence pour le monde. Il a fourni les valeurs que le monde a dû accepter, par exemple la démocratie libérale ou la transition écologique. Mais la plupart des pays du monde l’ont remarqué et, ces deux dernières années, un virage à 180 degrés a eu lieu. Une fois de plus, l’Occident a déclaré qu’il attendait du monde qu’il adopte une position morale contre la Russie et pour lui. En réalité, tout le monde se range petit à petit du côté de la Russie. Que la Chine et la Corée du Nord le fassent n’est peut-être pas une surprise. Que l’Iran fasse de même , compte tenu de son histoire et de ses relations avec la Russie, est quelque peu surprenant. Mais le fait que l’Inde, que le monde occidental considère comme la démocratie la plus peuplée, soit également du côté des Russes est étonnant. Que la Turquie refuse d’accepter les exigences morales de l’Occident, bien qu’elle soit membre de l’OTAN, est vraiment surprenant. Et le fait que le monde musulman considère la Russie non pas comme un ennemi mais comme un partenaire est complètement inattendu. La guerre a révélé que le plus grand problème auquel le monde est confronté aujourd’hui est la faiblesse et la désintégration de l’Occident. (Le comportement irrationnel de l’Occident est la plus grande menace pour le monde aujourd’hui.) L’Occident pense que les États-nations n’existent plus. C’est inimaginable pour nous, mais c’est pourtant ce qu’il pense. Le système de coordonnées dans lequel nous pensons, nous autres Européens centraux, n’a donc aucune importance. Dans notre conception, le monde est constitué d’États-nations qui exercent un monopole national sur l’usage de la force, créant ainsi une situation de paix générale. Dans ses relations avec les autres États, l’État-nation est souverain, c’est-à-dire qu’il a la capacité de déterminer de manière indépendante sa politique étrangère et intérieure. Dans notre conception, l’État-nation n’est pas une abstraction juridique, ni une construction juridique : l’État-nation est enraciné dans une culture particulière . Il a un ensemble de valeurs communes, il a une profondeur anthropologique et historique. Et de là naissent des impératifs moraux communs fondés sur un consensus commun. C’est ce que nous considérons comme l’État-nation. Mais, à l’opposé, les Occidentaux considèrent que les États-nations n’existent plus. Ils nient donc l’existence d’une culture commune et d’une morale commune fondée sur celle-ci. Ils n’ont pas de morale commune. Pour eux, la moitié occidentale de l’Europe est déjà post-nationale . Il ne s’agit pas seulement d’une situation politique différente, mais ce dont je veux parler ici, c’est d’un nouvel espace mental. Si l’on ne regarde pas le monde du point de vue des États-nations, on se retrouve face à une réalité complètement différente. C’est là que réside le problème, la raison pour laquelle les pays de l’ouest et de l’est de l’Europe ne se comprennent pas, la raison pour laquelle nous ne parvenons pas à nous unir. Si nous essayons de comprendre comment cette pensée occidentale – que nous devrions appeler, pour simplifier, pensée et condition « post-nationales » – a vu le jour, nous devons remonter à la grande illusion des années 1960. La grande illusion des années 1960 a pris deux formes : la première était la révolution sexuelle, la seconde la révolte étudiante. En fait, elle était l’expression de la croyance que l’individu serait plus libre et plus grand s’il était libéré de toute forme de collectivité. Plus de soixante ans plus tard, il est devenu clair qu’au contraire, l’individu ne peut devenir grand que par et dans une communauté, que lorsqu’il est seul, il ne peut jamais être libre, mais toujours solitaire et condamné à se rétrécir. En Occident, les liens ont été successivement abandonnés : les liens métaphysiques que sont Dieu, les liens nationaux que sont la patrie et les liens familiaux. Maintenant qu’ils ont réussi à se débarrasser de tout cela, en espérant que l’individu deviendrait plus grand, ils se retrouvent avec un sentiment de vide. Ils ne sont pas devenus grands, mais petits. Car en Occident, on ne désire plus ni de grands idéaux, ni de grands objectifs communs, motivants. Il faut parler ici du secret de la grandeur. Quel est le secret de la grandeur ? Le secret de la grandeur est de pouvoir servir quelque chose de plus grand que soi. Pour cela, il faut d’abord reconnaître qu’il existe dans le monde quelque chose ou des choses qui sont plus grandes que soi, et ensuite se consacrer à servir ces choses plus grandes. Il n’y en a pas beaucoup. On a son Dieu, son pays et sa famille. Mais si on ne fait pas cela, mais qu’on se concentre sur sa propre grandeur, en pensant qu’on est plus intelligent, plus beau, plus talentueux que la plupart des gens, si on dépense son énergie là-dessus, à communiquer tout cela aux autres, alors ce qu’on obtient n’est pas de la grandeur, mais de la prétention. Et c’est pourquoi aujourd’hui, chaque fois que nous discutons avec des Européens de l’Ouest, dans chaque geste, nous ressentons de la prétention au lieu de la grandeur. Je dois dire qu’il s’est créé une situation que nous pouvons appeler le vide, et le sentiment de superflu qui l’accompagne donne lieu à l’agressivité. D’où l’émergence du « nain agressif » comme un nouveau type de personne. En résumé, ce que je veux vous dire, c’est que lorsque nous parlons de l’Europe centrale et de l’Europe occidentale, nous ne parlons pas de différences d’opinions, mais de deux visions du monde différentes, de deux mentalités, de deux instincts et donc de deux arguments différents. Nous avons un État-nation qui nous pousse vers le réalisme stratégique. Ils ont des rêves post-nationalistes qui sont sans effet à l’égard de la souveraineté nationale, ne reconnaissent pas la grandeur nationale et n’ont pas d’objectifs nationaux communs. C’est la réalité à laquelle nous devons faire face. Enfin, le dernier élément de la réalité est que cette situation post-nationale que nous observons en Occident a des conséquences politiques graves – et je dirais dramatiques – qui bouleversent la démocratie. En effet, au sein des sociétés, il y a une résistance croissante à l’immigration, au genre, à la guerre et au mondialisme. Et cela crée le problème politique de l’élite et du peuple – de l’élitisme et du populisme. C’est le phénomène qui définit la politique occidentale aujourd’hui. Si vous lisez les textes, vous n’avez pas besoin de les comprendre, et ils n’ont pas toujours de sens de toute façon ; mais si vous lisez les mots, les expressions suivantes sont celles que vous trouverez le plus souvent. Elles indiquent que les élites condamnent le peuple pour sa dérive vers la droite. Les sentiments et les idées du peuple sont qualifiés de xénophobie, d’homophobie et de nationalisme. En réponse, le peuple accuse l’élite de ne pas se soucier de ce qui est important pour lui, mais de sombrer dans une sorte de mondialisme dérangé. En conséquence, les élites et le peuple ne peuvent pas s’entendre sur la question de la coopération. Je pourrais citer de nombreux pays. Mais si le peuple et les élites ne parviennent pas à s’entendre sur la coopération, comment peut-on parvenir à une démocratie représentative ? Parce que nous avons une élite qui ne veut pas représenter le peuple et qui est fière de ne pas vouloir le représenter ; et nous avons le peuple qui n’est pas représenté. En fait, dans le monde occidental, nous sommes confrontés à une situation dans laquelle les masses de personnes diplômées de l’enseignement supérieur ne représentent plus moins de 10 pour cent de la population, mais 30 à 40 pour cent. Et à cause de leurs opinions, ces personnes ne respectent pas ceux qui sont moins instruits, qui sont généralement des travailleurs, des gens qui vivent de leur travail. Pour les élites, seules les valeurs des diplômés sont acceptables, elles seules sont légitimes. C’est sous cet angle qu’il faut comprendre les résultats des élections au Parlement européen. Le Parti populaire européen a recueilli les voix des « plébéiens » de droite qui voulaient le changement, puis a transféré ces voix à la gauche et a conclu un accord avec les élites de gauche qui ont intérêt au maintien du statu quo. Cela a des conséquences pour l’Union européenne. La conséquence est que Bruxelles reste sous l’occupation d’une oligarchie libérale. Cette oligarchie a la mainmise sur elle. Cette élite libérale de gauche organise en fait une élite transatlantique : non pas européenne, mais mondiale ; non pas fondée sur l’État-nation, mais fédérale ; et non pas démocratique, mais oligarchique. Cela a également des conséquences pour nous, car à Bruxelles, les « 3 P » sont de retour : « interdit, permis et promu ». Nous appartenons à la catégorie des interdits. Les Patriotes pour l’Europe sont donc interdits d’occuper des postes. Nous vivons dans le monde de la communauté politique autorisée. Pendant ce temps, nos adversaires nationaux – en particulier les nouveaux venus au Parti populaire européen – appartiennent à la catégorie fortement promue. Les valeurs occidentales, qui étaient l’essence même de ce qu’on appelle le « soft power », sont devenues un boomerang. Il s’est avéré que ces valeurs occidentales, que l’on pensait universelles, sont manifestement inacceptables et rejetées dans un nombre croissant de pays à travers le monde. Il s’est avéré que la modernité, le développement moderne, n’est pas occidental, ou du moins pas exclusivement occidental – parce que la Chine est moderne, l’Inde devient de plus en plus moderne, et les Arabes et les Turcs se modernisent ; et ils ne deviennent pas du tout un monde moderne sur la base des valeurs occidentales. Entre-temps, le soft power occidental a été remplacé par le soft power russe , car maintenant la clé de la propagation des valeurs occidentales est la communauté LGBTQ. Quiconque n’accepte pas cela est désormais classé dans la catégorie des « arriérés » par rapport au monde occidental. Je ne sais pas si vous avez suivi, mais je trouve remarquable qu’au cours des six derniers mois, des lois pro-LGBTQ aient été adoptées par des pays comme l’Ukraine, Taiwan et le Japon. Mais le monde n’est pas d’accord. Aujourd’hui, l’arme tactique la plus puissante de Poutine est l’exposition occidentale de la communauté LGBTQ et la résistance à celle-ci, l’opposition à celle-ci. C’est devenu l’attraction internationale la plus forte de la Russie ; ainsi, ce qui était autrefois le soft power occidental s’est transformé en soft power russe – comme un boomerang. En définitive, Mesdames et Messieurs, je peux dire que la guerre nous a aidés à comprendre l’état réel du pouvoir dans le monde. C’est un signe que dans sa mission, l’Occident s’est tiré une balle dans le pied et accélère ainsi les changements qui transforment le monde. Nous vivons un changement, un changement qui s’annonce, qui n’avait pas eu lieu depuis cinq cents ans. Nous ne l’avons pas remarqué, car au cours des 150 dernières années, de grands changements se sont produits en nous et autour de nous, mais dans ces changements, la puissance mondiale dominante a toujours été l’Occident. Et nous partions du principe que les changements que nous observons aujourd’hui vont probablement suivre cette logique occidentale. En revanche, il s’agit aujourd’hui d’une situation nouvelle. Dans le passé, le changement était occidental : les Habsbourg se sont élevés puis sont tombés ; l’Espagne s’est élevée et est devenue le centre du pouvoir ; elle est tombée et les Anglais se sont élevés ; la Première Guerre mondiale a mis fin aux monarchies ; les Britanniques ont été remplacés par les Américains comme leaders mondiaux ; puis la guerre froide russo-américaine a été remportée par les Américains. Mais tous ces développements d’alors sont restés dans le cadre de notre logique occidentale. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, et c’est à cela que nous devons faire face ; car le monde occidental n’est pas remis en cause de l’intérieur du monde occidental, et la logique du changement a donc été perturbée. Ce dont je parle, et ce à quoi nous sommes confrontés, c’est en réalité un changement de système mondial. Et c’est un processus qui vient d’Asie . Pour le dire succinctement et de manière primitive, pendant les prochaines décennies – ou peut-être les siècles, car le système mondial précédent a été en place pendant cinq cents ans – le centre dominant du monde sera en Asie : la Chine, l’Inde, le Pakistan, l’Indonésie, et je pourrais continuer ainsi. Ils ont déjà créé leurs formes, leurs plateformes, il y a cette formation des BRICS dans laquelle ils sont déjà présents. Et il y a l’Organisation de coopération de Shanghai, au sein de laquelle ces pays construisent la nouvelle économie mondiale. Je pense que c’est un processus inévitable , car l’Asie a l’avantage démographique, elle a l’avantage technologique dans de plus en plus de domaines, elle a l’avantage du capital, et elle met sa puissance militaire en équilibre avec celle de l’Occident. L’Asie aura – ou a peut-être déjà – le plus d’argent, les plus gros fonds financiers, les plus grandes entreprises du monde, les meilleures universités, les meilleurs instituts de recherche et les plus grandes bourses. Elle disposera – ou dispose déjà – des recherches spatiales les plus avancées et des sciences médicales les plus avancées. De plus, nous, les Occidentaux – et même les Russes – avons été bien encadrés dans cette nouvelle entité qui prend forme. [Ce processus est] presque imparable et irréversible. Le président Trump s’efforce de trouver une réponse américaine à cette situation. En fait, la tentative de Donald Trump est probablement la dernière chance pour les États-Unis de conserver leur suprématie mondiale. On pourrait dire que quatre ans ne suffisent pas, mais si vous regardez qui il a choisi comme vice-président, un homme jeune et très fort, si Donald Trump gagne maintenant, dans quatre ans son vice-président sera candidat. Il peut faire deux mandats, ce qui fera un total de douze ans. Et dans douze ans, une stratégie nationale pourra être mise en œuvre. Je suis convaincu que beaucoup de gens pensent que si Donald Trump revient à la Maison Blanche, les Américains voudront conserver leur suprématie mondiale en maintenant leur position dans le monde. Je pense que c’est faux . Bien sûr, personne ne renonce à son rang de son propre chef, mais ce ne sera pas l’objectif le plus important. Au contraire, la priorité sera de reconstruire et de renforcer l’Amérique du Nord . Cela ne concerne pas seulement les États-Unis, mais aussi le Canada et le Mexique, car ils forment ensemble un espace économique. Et la place de l’Amérique dans le monde sera moins importante . Il faut prendre au sérieux ce que dit le président : « L’Amérique d’abord, tout ici, tout reviendra à la maison ! » C’est pourquoi on développe la capacité à lever des capitaux de partout. Nous en souffrons déjà : les grandes entreprises européennes n’investissent pas en Europe, mais en Amérique, car la capacité d’attirer des capitaux semble se profiler à l’horizon. Elles vont tout faire payer à tout le monde. Je ne sais pas si vous avez lu ce que le président a dit. Par exemple, que les Etats Unis ne sont pas une compagnie d’assurances, et si Taïwan veut la sécurité, elle doit payer. Ils nous feront payer le prix de la sécurité, à nous les Européens, à l’OTAN et à la Chine ; et elles parviendront également à un équilibre commercial avec la Chine par le biais de négociations, et le feront évoluer en faveur des États-Unis. Elles déclencheront un développement massif des infrastructures américaines, de la recherche militaire et de l’innovation . Ils parviendront – ou ont peut-être déjà atteint – l’autosuffisance énergétique et l’autosuffisance en matières premières ; et enfin, ils s’amélioreront idéologiquement, renonçant à l’exportation de la démocratie. L’Amérique d’abord. L’exportation de la démocratie est terminée. C’est l’essence de l’expérience que l’Amérique mène en réponse à la situation décrite ici. Quelle est la réponse européenne au changement du système mondial ? Nous avons deux options. La première est ce que nous appelons le « musée à ciel ouvert ». C’est ce que nous avons aujourd’hui. Nous nous dirigeons vers cela. L’Europe, absorbée par les États-Unis, restera dans un rôle de sous-développement. Ce sera un continent qui émerveillera le monde, mais qui n’aura plus en lui la dynamique de développement. La deuxième option, annoncée par le président Macron, est l’autonomie stratégique. En d’autres termes, nous devons entrer dans la compétition du changement du système mondial. Après tout, c’est ce que font les États-Unis, selon leur propre logique. Et nous parlons bien de 400 millions de personnes. Il est possible de recréer la capacité de l’Europe à attirer des capitaux, et il est possible de faire revenir des capitaux d’Amérique. Il est possible de réaliser de grands développements d’infrastructures, notamment en Europe centrale – le TGV Budapest-Bucarest et le TGV Varsovie-Budapest, pour ne citer que ceux dans lesquels nous sommes impliqués. Nous avons besoin d’une alliance militaire européenne avec une industrie de défense européenne forte, de la recherche et de l’innovation. L’Europe a besoin d’une autosuffisance énergétique, ce qui ne sera pas possible sans l’énergie nucléaire. Et après la guerre, nous avons besoin d’une nouvelle réconciliation avec la Russie. Cela signifie que l’Union européenne doit renoncer à ses ambitions en tant que projet politique, se renforcer en tant que projet économique et se construire en tant que projet de défense. Dans les deux cas – musée à ciel ouvert ou compétition – il faudra se préparer à ce que l’Ukraine ne soit pas membre de l’OTAN ou de l’Union européenne , car nous, Européens, n’avons pas assez d’argent pour cela. L’Ukraine redeviendra un État tampon. Si elle a de la chance, cela s’accompagnera de garanties de sécurité internationale, qui seront inscrites dans un accord entre les États-Unis et la Russie, auquel nous, Européens, pourrons peut-être participer. L’expérience polonaise échouera, car ils n’ont pas les ressources nécessaires : ils devront retourner en Europe centrale et dans le V4. Attendons donc le retour des frères et sœurs polonais. En résumé, je peux donc dire que les conditions sont réunies pour une politique nationale indépendante à l’égard de l’Amérique, de l’Asie et de l’Europe. Elles définiront les limites de notre marge de manœuvre. Cette marge de manœuvre est vaste – plus vaste qu’elle ne l’a jamais été au cours des cinq derniers siècles. La question suivante est de savoir comment nous devons utiliser cette marge de manœuvre à notre avantage. Si un changement de système mondial doit se produire, nous devons alors adopter une stratégie qui en soit digne. L’essence de la grande stratégie de la Hongrie est donc la connectivité. Cela signifie que nous ne nous laisserons pas enfermer dans l’un des deux hémisphères émergents de l’économie mondiale. L’économie mondiale ne sera pas exclusivement occidentale ou orientale. Nous devons être présents dans les deux, à l’Ouest et à l’Est. Cela aura des conséquences. La première. Nous ne nous impliquerons pas dans la guerre contre l’Est. Nous ne participerons pas à la formation d’un bloc technologique opposé à l’Est, et nous ne participerons pas à la formation d’un bloc commercial opposé à l’Est. Nous rassemblons des amis et des partenaires, pas des ennemis économiques ou idéologiques. Nous ne suivons pas la voie intellectuellement plus facile qui consiste à nous accrocher à quelqu’un, mais nous suivons notre propre chemin. C’est difficile – mais il y a une raison pour laquelle la politique est décrite comme un art. Le deuxième chapitre de la grande stratégie concerne les fondements spirituels. Au cœur de cette stratégie se trouve la défense de la souveraineté. J’ai déjà suffisamment parlé de politique étrangère, mais cette stratégie décrit également les fondements économiques de la souveraineté nationale. Ces dernières années, nous avons construit une pyramide. Au sommet se trouvent les « champions nationaux ». Au-dessous d’eux se trouvent les entreprises de taille moyenne compétitives au niveau international, puis les entreprises qui produisent pour le marché intérieur. Au bas de la pyramide se trouvent les petites entreprises et les entrepreneurs individuels. C’est l’économie hongroise qui peut servir de base à la souveraineté. Nous avons des champions nationaux dans les domaines suivants : banque, énergie, alimentation, production de produits agricoles de base, informatique, télécommunications, médias, génie civil, construction de bâtiments, promotion immobilière, produits pharmaceutiques, défense, logistique et, dans une certaine mesure, par le biais des universités , industries du savoir. Et ce sont nos champions nationaux. Ils ne sont pas seulement des champions nationaux, ils sont tous présents sur la scène internationale et ils ont prouvé qu’ils étaient compétitifs. En dessous de ces chiffres, il y a les PME. Je tiens à vous informer qu’aujourd’hui, la Hongrie compte quinze mille PME actives et compétitives à l’échelle internationale. Lorsque nous sommes arrivés au pouvoir en 2010, elles étaient trois mille. Aujourd’hui, nous en avons quinze mille. Et il va de soi que nous devons élargir la base des petites entreprises et des entrepreneurs individuels. Si, d’ici 2025, nous pouvons établir un budget de paix et non un budget de guerre, nous lancerons un vaste programme en faveur des PME. La base économique de la souveraineté signifie également que nous devons renforcer notre indépendance financière. Nous devons réduire notre dette non pas à 50 ou 60 %, mais à près de 30 % et nous devons nous positionner comme un créancier régional. Nous faisons déjà des efforts dans ce sens et la Hongrie accorde des prêts d’État à des pays amis de notre région qui sont importants pour elle. Il est important que, conformément à la stratégie, nous restions un centre de production : nous ne devons pas basculer vers une économie de services. Le secteur des services est important, mais nous devons conserver le caractère de la Hongrie en tant que centre de production, car c’est la seule façon de garantir le plein emploi sur le marché du travail national. Nous ne devons pas répéter l’erreur de l’Occident consistant à utiliser des travailleurs immigrés pour effectuer certains travaux de production, car les populations d’accueil considèrent déjà que certains types de travail sont indignes d’elles. Si cela devait se produire en Hongrie, cela provoquerait un processus de dissolution sociale difficile à enrayer. Et, pour la défense de la souveraineté, ce chapitre comprend également la construction d’universités et de centres d’innovation. Le troisième chapitre identifie le corps de la grande stratégie : la société hongroise dont nous parlons. Si nous voulons être vainqueurs, cette société hongroise doit être solide et résiliente. Elle doit avoir une structure sociale solide et résiliente. La première condition pour cela est de stopper le déclin démographique . Nous avions bien commencé, mais maintenant nous avons stagné. Il faut un nouvel élan. D’ici 2035, la Hongrie doit être autosuffisante sur le plan démographique. Il ne peut être question de compenser le déclin démographique par des migrations. L’expérience occidentale montre que s’il y a plus d’invités que d’hôtes, alors la maison n’est plus la maison. C’est un risque qu’il ne faut pas prendre. Par conséquent, si après la fin de la guerre nous pouvons établir un budget de paix, alors pour retrouver la dynamique de l’amélioration démographique, il faudra probablement doubler le crédit d’impôt pour les familles avec enfants en 2025 – en deux étapes, pas en une, mais en un an. Il faut contrôler l’afflux de ceux qui viennent d’Europe occidentale et qui veulent vivre dans un pays national chrétien. Le nombre de ces personnes va continuer à augmenter. Rien ne sera automatique et nous serons sélectifs. Jusqu’à présent, ils l’ont été, mais maintenant, c’est nous qui le serons. Pour que la société soit stable et résiliente, elle doit être fondée sur une classe moyenne : les familles doivent avoir leur propre richesse et leur indépendance financière. Le plein emploi doit être préservé et la clé pour cela sera de maintenir la relation actuelle entre le travail et la population rom. Il y aura du travail et on ne peut pas vivre sans travail. C’est le marché et c’est l’essence de ce qui est proposé. Enfin, il y a l’élément crucial de la souveraineté . C’est l’essence même de la protection de la souveraineté, qui est la protection de la spécificité nationale. Il ne s’agit pas d’assimilation, ni d’intégration, ni de mélange, mais de maintien de notre propre caractère national. C’est la base culturelle de la défense de la souveraineté : la préservation de la langue et le fait d’éviter un état de « religion zéro ». L’état de « religion zéro » est un état dans lequel la foi a disparu depuis longtemps, mais où la tradition chrétienne a également perdu sa capacité à nous fournir des règles culturelles et morales de comportement qui régissent notre relation au travail, à l’argent, à la famille, aux relations sexuelles et à l’ordre de priorité dans nos relations les uns avec les autres. C’est ce que les Occidentaux ont perdu. » (Extraits de la conférence du Premier ministre hongrois Viktor Orbán à la 33e université d’été libre et camp d’étudiants de Bálványos)

« La Russie, est en guerre, et donc utilise tous les moyens pour affaiblir l’occident : En étant le fer de lance de la dédollarisation. En jouant sur les liens tissés lors de la décolonisation pour s’allier l’Afrique. En dressant contre l’occident «décadent» une communication forte axée sur le respect des valeurs de la famille, des cultures, religions, et des peuples. Et en occupant les terrains : Diplomatiques (ouvertures d’ambassades, respect du protocole pointilleux), Médiatiques, (essaimage de TASS et partenariat, RT, Sputnik), Militaires (Nombreux accords de coopération, de formation et d’armement, sans parler de l’influence de Wagner), Culturels (augmentation du nombre d’étudiants en Russie, ouverture de centre culturels, l’industrie du cinéma reste cependant à mettre à la hauteur des autres arts où la Russie a déjà ses lettres de noblesse), Sportifs (invitations aux Jeux Mondiaux de l’Amitié), Économique (accords céréaliers, investissements dans les réseaux énergétiques, miniers, abandon de créances sur les pays les plus faibles), Moral (fin du Lgbtisme). En termes d’échanges, que peut fournir l’Afrique à la Russie qu’elle n’aurait pas ? La Russie pratique donc ici une guerre d’influence qui parachève le caractère global du conflit en dérobant des pays, des populations entières à l’hégémonie chancelante américaine : il s’agit bien d’un conflit mondial civilisationnel. Quant à la Chine, elle continue son expansion commerciale. L’Afrique peut donc échanger valablement matières premières contre biens de consommation, infrastructures et investissements. La dynamique de la Chine est donc très différente de celle de la Russie. Il semble que la Chine et la Russie se soient réparties en ce moment les zones d’influences : à la Chine, l’Amérique centrale et du Sud, à la Russie, l’Afrique et ensemble à l’OCS, l’Asie centrale. Reconnaissons que la Chine et la Russie, à elles seules, pourraient vivre et se développer en autarcie complète. La Russie et la Chine pensent que les Nations unies sont indispensables à un monde apaisé mais il faudra passer par une régénération de son personnel trop atlantiste, et une révision du Conseil de Sécurité. Les BRICS proposent un cadre juridique simple et rassurant. Cet outil pourra rapidement être mis en place pour peu de frais. Ce que cherchent les candidats BRICS, et cette quête est commune, c’est la mise en place de lois internationalement reconnues et appliquées. Les Nations unies ont été discréditées par son inféodation à la superpuissance du monde d’avant. » (Extraits de l'article « De BRICS et de Broques » à l'adresse https://strategika.fr/category/actualite/)
« L’idée que l’État-nation est dépassé est en réalité une vieille idée. Déjà dans sa conférence à la Sorbonne en 1882, Ernest Renan prédisait, en même temps qu’il tentait de définir la nation, qu’elle finirait par se dissoudre dans un vaste ensemble européen. Les critiques les plus virulentes du modèle de l’État-nation apparaissent avec la montée en puissance du fascisme, et d’autant plus après sa chute. La papesse du totalitarisme, Hannah Arendt, porte ses estocades contre l’État-nation qui détient en lui-même le germe du nationalisme. Arendt construit toute sa critique de la question nationale sous l’angle de l’antisémitisme et rêve d’une fédération européenne dans laquelle les juifs pourraient exister et s’émanciper comme une portion de nation parmi les nations, au sein d’un vaste parlement ouvert aux minorités. Car la grande question est bien celle des minorités. L’État anti-nation promu par Arendt et développé à partir des années 1970 en France, c’est donc un État mis au service de la minorité, contre la volonté générale conçue comme nécessairement violente et discriminante. Ce que Hannah Arendt appelle de ses vœux, sans doute naïvement, c’est le règne du lobby (communautaire et/ou financier) dont le parlement européen est effectivement devenu le temple. La conception de l’État-nation qui favorise, au nom de l’homogénéité nécessaire, l’exclusion et donc la violence des éléments hétérogènes, prend le contre-pied de la vision ancienne de l’État dont la violence centralisée devait permettre d’éliminer la violence privée ou communautaire. Ainsi, pour mettre cette idée en perspective, Ibn Khaldûn, historien et philosophe qui vécut la fin de sa vie dans l’Égypte des Mamelouks à la fin du 14e siècle, considérait que l’individu naît au sein de l’État car le rôle de ce dernier est de casser les solidarités tribales dans lesquelles règne la violence privée. Ainsi, l’État assure la sécurité de tous en brisant le groupe. Brisé et privé de défenses communautaires, le « Bédouin » – puisque c’est la référence utilisée par Ibn Khaldûn – est contraint de devenir individu et de s’en remettre à la force de l’État. Dans la classification de Philip Bobbitt que nous avons déjà mobilisée, celui qui fut directeur du conseil de sécurité nationale sous l’administration Clinton propose un nouveau modèle d’État, mieux à même de relever les défis contemporains que le vieil État-nation obsolète : c’est l’État-marché. Ainsi, la longue guerre, qui englobe les deux guerres mondiales, la révolution bolchevique, la guerre civile espagnole, les guerres de Corée et du Viêt Nam et la guerre froide, résultait d’une concurrence entre différentes variantes de l’État-nation industriel du 20e siècle (fasciste, communiste ou parlementaire). L’enjeu était de savoir qui serait à même de supplanter les États-nations impériaux du XIXe siècle. Pour le 21e siècle, Bobbitt identifie des enjeux qui cochent toutes les cases du projet mondialiste : pandémies, catastrophes écologiques, migrations internationales hors de contrôle, mondialisation de l’économie. Pour Bobbitt, le « deal » territorial de l’État-nation ne peut faire face à de tels enjeux, qui dépassent tous les frontières nationales. D’où la mise en place d’un État-marché qui sous-traite au secteur privé les fonctions régaliennes, pousse la population à « s’autonomiser » en matière de protection sociale, renonce à tous les projets de redistribution des richesses. La grande peur des cadres des régimes démocratiques, c’est la volonté générale, surtout lorsqu’elle s’exprime par des masses visibles et revendicatrices. Pour Carl Schmitt, le plébiscite était le moyen de faire s’exprimer la souveraineté populaire car elle permettait de fonder la légitimité du pouvoir en même temps qu’elle participait à homogénéiser la nation en discriminant les « amis » des « ennemis ». Les dirigeants de la IIIe République avaient bien compris les dangers d’une telle expression populaire puisqu’elle avait mené au pouvoir, par la voix du suffrage universel adopté en 1848, Louis-Napoléon Bonaparte. Les Gilets jaunes ont fait tremblé « l’État-marché », et pas seulement en France, en réunissant une portion infime mais très démonstrative de la population française, emportant de fait le soutien général de la nation. On peut parler d’un plébiscite de fait, un plébiscite manifeste. Pour les démocraties libérales, le plébiscite, c’est la nation sauvage, incontrôlable. C’est le fascisme. Les régimes fascistes se sont appuyés sur la masse, réunie dans de grands stades ou sur de grandes places. C’est le fascisme. Les régimes fascistes se sont appuyés sur la masse, réunie dans de grands stades ou sur de grandes places. On comprend la fébrilité des élites occidentales, baignées dans la douceur suave et feutrée de la démocratie représentative, face à des régimes politiques contemporains renouant avec des modes de gouvernance favorisant la manifestation de la volonté générale. Les discours de Vladimir Poutine ou de Donald Trump dans des stades combles ne peuvent être associés, au sein des États anti-nation d’Occident, qu’à un retour du fascisme soutenu par une plèbe manipulable et embrigadée. En France, le divorce entre la nation et ses représentants n’est pas une vue de l’esprit et il se manifeste lors de séances de démocratie directe, dans la rue ou dans les stades. À ce niveau, c’est la nation qui rejette le représentant de l’État comme un corps étranger. On peut voir plusieurs grandes caractéristiques dans la nation française. Ce fut d’abord un peuple de guerriers. Cela vaut pour les Francs, comme nous l’avons montré, mais aussi pour les Gaulois, dont les cavaliers constituaient de redoutables mercenaires très recherchés. Une nation paysanne également, attachée à une terre à la fertilité exceptionnelle. Ce fut ensuite, avec Clovis, une nation chrétienne catholique, fille aînée de l’Église. Une nation politique enfin, qui exerça son influence sur l’Europe et sur une large partie du monde. Finalement, l’État-marché est un État anti-nation. Il conserve l’armature étatique, ce qui lui permet de puiser ses ressources dans l’économie réelle, tout en se délestant du poids de la nation dont la nature immatérielle ne peut se fondre dans une somme d’intérêts matérialistes, et désormais nihilistes, d’une élite mondialiste. Le référendum de 2005 est, en France, la dernière fois où la nation française put se manifester dans le cadre des institutions de la Ve République, tout comme 2003 et le non à la guerre américano-sioniste en Irak fut le chant du cygne de la souveraineté française. La prise en main du pays par une élite corrompue et soumise à des intérêts anti-nationaux a fait table rase du potentiel national récalcitrant. Le « gaulois réfractaire » devait être mis au pas pour accepter la destruction de son homogénéité. Appuyées sur le « transcolonialisme » et sur une propagande d’État, les attaques contre la nation et, plus généralement, contre l’homme qui la constitue, doivent accompagner le changement de modèle de l’État. La liberté, l’égalité et la fraternité sont des idées dépassées, encombrantes, qui ne correspondent plus aux nécessités du temps. Tout comme la cathédrale qui perdure dans son emplacement mais est transformée dans l’essence de son projet, la nation doit manifestement être déconstruite pour devenir une nouvelle création. Une nation sans âme car vendue à vil prix. Dans un État-marché, tout s’achète et tout se vend. Sa raison d’être n’est pas le salut, le bien commun ou même le bonheur. Sa raison d’être est le mouvement (de capitaux, de personnes, de marchandises, d’informations ...) qui permet de dissimuler à des yeux hagards la réalité de son ambition fatale. Même face à ce constat désastreux, tout n’est pas perdu. Pas simplement parce qu’il faudrait être optimiste par principe, mais plutôt parce que l’homme garde malgré tout l’immense privilège de ne pas connaître l’avenir. Même d’un point de vue traditionnel, celui de la descente progressive à travers les différents âges de l’humanité, l’histoire montre que cette descente n’est pas rectiligne et qu’il existe des phases de redressements inattendus, le plus souvent après des périodes de crises intenses. La France, comme beaucoup d’autres nations, traverse une crise existentielle. Plus on s’enfonce dans les problèmes, plus on se rapproche d’un dénouement violent. Toute la question est de savoir pour qui ce sera violent. Pour finir sur une note lyrique, et en même temps boucler la boucle, on pourrait faire parler saint Rémi, « apôtre des Francs », s’il avait à s’adresser à nous, postérité finissante de Clovis : « Redresse-toi, triste Sicambre, tu t’es bien assez courbé ! » » (Hyacinthe Maringot)

Lors d'un forum à Moscou, Kémi Séba, Président de l’ONG Urgences Panafricanistes, a souligné que face à une contestation croissante de l'hégémonie occidentale, la multipolarité émerge comme une réponse, réunissant divers blocs civilisationnels dans une dynamique de résistance tout en préservant leur identité et souveraineté :
« Le Sommet de la multipolarité représente, comme d’autres intervenants l’ont brillamment dit, un événement historique, un événement qui s’inscrit dans la continuité des grands sommets de l’histoire de l’humanité qui ont contribué à forger le système de l’égalité et à lutter contre l’iniquité, contre l’inégalité de manière générale, qui était en train de prospérer dans le cadre de l’unique polarité. Ce sommet s’inscrit dans la continuité de Bandung en 1955, à la différence que, à l’époque, en 1955, c’étaient les peuples à la peau sombre, les peuples du Sud qui s’organisaient, qui se réunissaient pour se parler. Aujourd’hui, ce n’est plus simplement les peuples du Sud, c’est le peuple des trois quarts de l’humanité qui se réunissent pour parler des problèmes qu’ils ont en commun et qui va tôt ou tard falloir régler. Ce problème s’appelle l’oligarchie néolibérale, l’oligarchie occidentale qui est l’ennemi numéro un du reste de l’humanité, un ennemi qui a entamé une guerre, une guerre mondiale. Tout à l’heure, j’ai entendu dire que la troisième guerre mondiale n’était pas encore arrivée. La troisième guerre mondiale, et là, c’est une guerre géopolitique, c’est une guerre de Dieu contre le diable. C’est la guerre de ceux qui attaquent la tradition, qui attaque l’identité, qui attaque le rapport au divin, qui attaque et qui détruisent la famille, qui attaque l’amour entre l’homme et la femme, qui attaque l’amour entre les parents et les enfants, qui attaque le rapport entre l’être humain et la nature et l’environnement. C’est la guerre de Dieu contre le diable et c’est important qu’on le retienne réellement. Et dans ce cadre là, toutes les composantes de l’humanité sont réunies. »
« Le secrétaire général des Nations unies Guterres appelle à attribuer à l'Afrique un siège permanent au Conseil de sécurité. Lors du Forum de coopération Chine-Afrique tenu jeudi 5 septembre à Pékin, auquel ont participé plus de 50 dirigeants africains, M. Guterres a appelé à agir pour réparer les « injustices historiques » envers l’Afrique. « Il est scandaleux […] que le continent africain n’ait toujours pas de siège permanent au Conseil de sécurité », a-t-il ajouté. Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU a noté que de nombreux pays africains sont pris au piège d’un cycle d’endettement, ce qui entrave leur capacité à investir dans le développement durable. « Beaucoup d’entre eux n’ont pas accès à un allègement adéquat de la dette, sont confrontés à des ressources limitées et connaissent un déficit de financement important », a-t-il indiqué. « Nous faisons tous nos efforts pour que des réformes soient mises en place afin que l’architecture et les institutions financières internationales correspondent aux réalités du monde d’aujourd’hui et puissent répondre aux défis actuels, en particulier ceux auxquels sont confrontés les pays en voie de développement, notamment en Afrique. » En outre, Guterres a souligné ses recommandations pour la refonte du système financier international « obsolète, inefficace et injuste », avant d’exprimer son soutien à une initiative de relance dans le but d’aider les pays en voie de développement à atteindre les « Objectifs de développement durable » (ODD). Soulignant que les réalisations exceptionnelles de la Chine en matière de développement, notamment en matière de réduction de la pauvreté, offrent une riche source d’expérience et de connaissance, il a indiqué que le partenariat Chine-Afrique peut être un « catalyseur pour des transitions clés sur les systèmes alimentaires et la connectivité numérique ». Dans ce droit fil, le secrétaire général de l’ONU a décrit le partenariat de la Chine avec le continent africain comme un pilier de la coopération Sud-Sud qui fait référence à l’échange de technologies et de compétences parmi les pays du Sud global. L’Afrique, avec ses économies dynamiques, devrait convenablement bénéficier de l’aide de la Chine dans divers secteurs tels que le commerce, la gestion des données, la finance et la technologie, a-t-il souligné. Par ailleurs, le président chinois Xi Jinping a promis plus de 50 milliards de dollars de financement pour l’Afrique au cours des trois prochaines années. Il a souligné la volonté de la Chine à approfondir la coopération avec les pays africains dans les infrastructures et le commerce avec le continent lors de son discours au sommet. La Chine, deuxième économie mondiale, est le premier partenaire commercial de l’Afrique et cherche à exploiter les vastes ressources naturelles du continent, en particulier le cuivre, l’or, le lithium et les minéraux des terres rares. Le continent africain, qui compte plus de 1,3 milliard d’habitants et de riches ressources, est opprimé par les pays occidentaux depuis des décennies. Au cours des dernières années, la Chine, la Russie et l’Inde ont étendu leur sphère d’influence en Afrique, ce qui a suscité la colère des puissances coloniales occidentales qui considèrent le continent comme leur arrière-cour. » (French Press TV)
Lors d'un discours électoral mercredi 12 juin à Birjand (est de l'Iran), Saïd Jalili a affirmé que Raïssi avait su établir une politique étrangère axée sur le bon voisinage et le développement des relations avec les États du monde entier et non exclusivement avec les États occidentaux. « Les États-Unis eux-mêmes ont reconnu l'échec de leur politique de pression maximale sur l'Iran durant l'ère Raïssi », a-t-il précisé. « Le ministère iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri-Kani, a prononcé un discours lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS à Nijni Novgorod en Russie. Dans son discours, il a déclaré en faisant allusion aux BRICS : « C’est la première fois qu’une identité multilatérale fondée par des pays en voie de développement, fondée sur des affinités politique, économique, financière et culturelle commune, est créée dans le monde. » Bagheri-Kani a ajouté : « Les infrastructures actuelles de l’économie mondiale sont entre les mains des puissances occidentales d’une manière terrifiante, et la dépendance des pays à l’égard d’une monnaie spécifique pour les échanges et les réserves a amené l’économie de nombreux pays à être dominée par le dollar, et s’il n’y a pas de solution rapide, cela fera s’enliser encore plus l’économie des pays dans le bourbier de l’unilatéralisme. » Il a déclaré : « Les sanctions économiques comptent parmi les outils que l’ordre hégémonique utilise pour intimider les pays indépendants. Ce sont des instruments d’intimidation les plus importants qui permettent aux grandes puissances d’imposer leur volonté, et sont considérés comme de principaux obstacles à la convergence des pays en développement. » Par conséquent, la République islamique d’Iran, soulignant sa volonté de présenter un modèle de l’économie de résistance, déclare que le moment est venu pour les BRICS et ses pays amis d’examiner un modèle pratique d’indépendance financière, monétaire et bancaire par rapport aux mécanismes basés sur l’unilatéralisme. L’ère de l’unilatéralisme est révolue. Il est sur le point de céder la place au multilatéralisme. Le front des partisans du multilatéralisme doit gérer cette transition en mettant en place de nouveaux mécanismes financiers, bancaires, économiques, commerciaux, politiques et culturels renforcés. » (France Press TV)
« L’alliance BRICS continue de renforcer sa position sur la scène mondiale. Après avoir consolidé sa domination dans les secteurs du pétrole et du gaz, le groupe détient désormais une part significative des réserves mondiales de métaux rares. Ces ressources stratégiques pourraient donner un avantage crucial à l’alliance dans les échanges commerciaux internationaux. L’expansion des BRICS en 2024 a renforcé leur emprise sur les marchés énergétiques mondiaux. Le bloc contrôle désormais 42% des réserves mondiales de pétrole et de gaz grâce à l’intégration de nouveaux membres. Cette position stratégique leur permet d’influencer les prix et les politiques énergétiques à l’international. Parallèlement, les BRICS détiennent 72% des réserves de métaux rares, indispensables dans les technologies avancées et l’électronique. Cette majorité leur confère une capacité sans précédent à façonner les règles du jeu dans le commerce des minéraux stratégiques. Le bloc peut facilement influencer les industries technologiques et manufacturières à l’échelle mondiale. Cette nouvelle dynamique suggère un basculement potentiel des pouvoirs traditionnels vers ces nations en plein essor. Par ailleurs, le bloc souhaite faire recours aux monnaies locales pour les échanges de minéraux rares. Cette stratégie pourrait affaiblir la position du dollar américain sur les marchés internationaux. Un tel changement pourrait avoir des conséquences profondes sur les économies mondiales, en particulier sur les secteurs fortement dépendants des importations de ces matériaux. En résumé, les manœuvres des BRICS pourraient non seulement redéfinir les règles du commerce international mais aussi suggérer des changements plus profonds dans la gouvernance économique mondiale. En anticipant ces évolutions, les acteurs mondiaux doivent envisager des stratégies adaptatives pour maintenir leur pertinence dans un monde en rapide mutation. » (Luc José A.)
« Alors que les classes politiques françaises et allemandes entrent dans une période de turbulences économiques et politiques en juin 2024 suite à la dissolution de l'assemblée nationale française et que la contestation des exécutifs en place semble bien prendre de l’ampleur si l’on en croit les résultats des élections européennes, la Russie poursuit avec sérénité ses activités économiques, diplomatiques et socio-culturelles. Sur le plan économique, le Forum économique de Saint Pétersbourg a connu un succès inégalé à ce jour. 21 800 participants de 139 pays ont contribué à la réussite de cet événement. 4216 journalistes de 34 pays ont couvert ce Forum 2024. 1073 contrats (non compris les contrats secrets) ont été signés dont 55 avec des compagnies étrangères pour un montant cumulé de 65 milliards de $. Sur le plan diplomatique, le ministre des Affaires étrangères russes a effectuée sa 6ème tournée africaine en 2 ans, visitant notamment la Guinée, le Tchad, la RDC et le Burkina Faso. Sur le plan sportif, les jeux des BRICS+ seront ouverts le 12 juin à Kazan pour une durée de douze jours. Malgré les menaces de sanctions du président du CIO, Thomas Bach, 5 000 athlètes de 97 pays vont s’affronter dans 27 sports. Pour ceux (Macron – Lemaire) qui espéraient isoler la Russie, qui se débattent dans leurs problèmes internes et qui s’isolent toujours plus de la majorité planétaire, la partie n’est pas gagnée… » (Général Dominique Delawarde)
La 19e réunion ministérielle du Dialogue pour la coopération asiatique (ACD) a eu lieu juin 2024 à Téhéran. La réunion a eu pour objectif principal d’examiner les moyens de lutter contre l’unilatéralisme occidental en s’appuyant sur une approche ouverte au monde basée sur le multilatéralisme, permettant de faire progresser la justice internationale.
« Chers amis, Mon séjour à Washington s’achève, mais quel séjour ! Les deux jours du congrès de l’International Crisis Summit (cinquième édition, ICS-5) ont mis au grand jour les mesures terribles prises contre les peuples du monde. Les échanges ont été très riches. Après ces années de ténèbres, de corruption, de manipulation, de diffusion d’articles médicaux et scientifiques frauduleux, de suppression des libertés, de mesures autoritaires totalement illégales, de contrôle des médias et de censure généralisée, de destruction méthodique de la santé, des hôpitaux, de l’économie, du potentiel industriel, de l’agriculture, de l’éducation, de l’armée, de la diplomatie, de la culture, des valeurs familiales, la lumière et la vérité se propagent sur la planète. Les peuples s’éveillent et ne lâcheront rien. » (Extraits d'une tribune du Professeur Perronne)
Selon un communiqué du Pr. Perronne, Donald Trump et Robert Kennedy Jr nous amène d'ailleurs vers une nouvelle ère de transparence et de liberté dont en luttant contre la corruption institutionelle. Selon Christian Perronne, ce « raz de marée » pourrait également provoquer des « retournements de veste » dans les cercles politiques et médiatiques européens, longtemps soumis aux pressions de ce qu’il appelle « l’État profond ». Il espère ainsi voir émerger une médecine plus intègre, au service de tous, et une gouvernance libérée des influences privées dont donc de Big Pharma. Donald Trump, fraîchement réélu, a annoncé la nomination de Robert F. Kennedy Jr., 70 ans, au poste de secrétaire à la Santé et aux Services Sociaux (HHS). Cette décision marque un tournant audacieux dans la politique de santé publique aux États-Unis, avec des implications potentielles pour des décennies à venir. Donald Trump, fraîchement réélu, a annoncé la nomination de Robert F. Kennedy Jr., 70 ans, au poste de secrétaire à la Santé et aux Services Sociaux (HHS). Cette décision marque un tournant audacieux dans la politique de santé publique aux États-Unis, avec des implications potentielles pour des décennies à venir.
De
Villepin propose une sortie du G7 qui « n’a que la légitimité devenue caricaturale d’un gouvernement censitaire global, un dixième de la population mondiale contrôlant la moitié de la richesse mondiale ; un club de l’entre-soi de l’Occident global », pour se tourner vers les BRICS avec une « vision multipolaire ».
«
Rarement le monde aura été aussi inflammable et dangereux qu’aujourd’hui. Nous assistons jour après jour au face-à-face de deux mondes blessés, de deux camps mondiaux lancés à pleine force l’un contre l’autre : un camp occidental agissant au nom d’un progrès déstabilisant, craignant son déclin et tenté parfois d’en découdre plutôt tôt que tard ; un camp soucieux de réviser l’ordre mondial en sa faveur, au risque d’en faire un pavage de prés carrés impériaux entourés de palissades. Un monde où finalement tout changement serait tué dans l’œuf au nom d’une stabilité étouffante. Entre ces deux mondes, avec le Sud global laissé en marge de cet affrontement de blocs, il faut inventer un autre monde, dessiner un chemin vers un monde partagé, équilibré et sûr, capable d’éviter la catastrophe annoncée et de recréer un terrain commun en assurant la défense des biens de l’humanité — climat, biodiversité, stabilité financière, recherche fondamentale. Nul n’est mieux placé que la France pour impulser ce nouvel esprit du monde et déployer une autre politique, fondée sur les principes et tournée vers le mouvement. Justice, équilibre, sécurité collective et recherche de la paix doivent être le nouveau cap d’une France consciente qu’aujourd’hui le repli sur soi, c’est la chute. » (De Villepin)

« Le défunt président Raïssi et son plus haut diplomate, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, laissent un héritage remarquable. Sous leur direction, l’Iran est devenu membre des BRICS, membre à part entière de l’OCS et acteur majeur de l’Union économique eurasiatique (EAEU). Ce sont les trois principales organisations multilatérales qui tracent la voie vers la multipolarité. La nouvelle dynamique diplomatique de l'Iran a touché des acteurs clés arabes et africains, de l'Arabie saoudite, du Koweït et de l'Égypte à la Libye, au Soudan et à Djibouti. Téhéran a mené pour la première fois une opération militaire sophistiquée à grande échelle contre Israël, tirant un barrage de drones et de missiles depuis le territoire iranien. Les relations Iran-Russie ont atteint un niveau supérieur en matière de coopération commerciale et militaro-politique. Il y a deux ans, Poutine et Raïssi se sont mis d’accord sur un traité bilatéral global. Le projet du document de base est désormais prêt et sera signé par le prochain président iranien, élargissant encore davantage le partenariat. La charte globale de ce qu’implique un nouveau système a été révélée la semaine dernière lors du sommet historique Poutine-Xi via une étonnante déclaration commune de 10 chapitres , longue de plus de 12 000 mots, avec le terme « coopération » apparaissant pas moins de 130 fois. Ce document peut être interprété à juste titre comme un manifeste hypersonique commun faisant exploser de manière exhaustive « l’ordre international artificiel fondé sur des règles » de Washington. Cette section se démarque particulièrement : Tous les pays ont le droit de choisir indépendamment leurs modèles de développement et leurs systèmes politiques, économiques et sociaux en fonction de leurs conditions nationales et de la volonté de leur peuple, de s'opposer à l'ingérence dans les affaires intérieures des pays souverains, de s'opposer aux sanctions unilatérales et à la « juridiction au bras long » sans l'intervention de la communauté internationale. base légale ou avec l’autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU, et s’opposent à l’établissement de lignes idéologiques. Les deux parties ont souligné que le néocolonialisme et l'hégémonisme sont complètement à l'opposé de la tendance de l'époque et ont appelé au dialogue égalitaire, au développement de partenariats et à la promotion des échanges et de l'apprentissage mutuel entre les civilisations. L’Iran, sanctionné à mort depuis plus de quatre décennies, apprend désormais directement de la Chine et de la Russie leurs efforts pour détruire les récits de « découplage » ainsi que l’effet d’un tsunami de sanctions occidentales sur la Russie. Par exemple, un certain nombre de corridors ferroviaires Chine-Europe sont désormais principalement utilisés pour expédier des marchandises chinoises vers l’Asie centrale et les réexporter vers la Russie. (En 2023 le défunt président iranien Ebrahim Raïssi et son homologue russe Vladimir Poutine ont conclu un accord pour établir le chemin de fer entre Rasht et Astara (nord de l’Iran). Ce projet vise à renforcer l’INSTC en établissant une liaison directe entre l’Asie du Sud et l’Europe du Nord. Il est prévu que cette nouvelle voie de transport puisse potentiellement concurrencer le canal de Suez. Quelques semaines plus tard, Raïssi a inauguré la deuxième phase du projet ferroviaire Mianeh-Tabriz (nord-ouest de l’Iran), qui reliera pour la première fois les chemins de fer iraniens à l’Europe. Le président iranien nouvellement élu Massoud Pezeshkian a récemment confirmé qu’il poursuivrait la voie tracée par son prédécesseur. Il a déclaré que la République islamique d’Iran continuerait à donner la priorité à la coopération bilatérale et multilatérale avec la Russie et la Chine, en particulier dans le cadre des BRICS, de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et de l’Union économique eurasiatique. « Le renforcement des relations amicales parmi les pays de la région et l’élargissement de la coopération régionale garantissent une vision et un langage communs pour résoudre les problèmes de notre région. Cela octroie également une base de développement collectif, favorisant le bien-être, la paix et le confort de nos nations. » (Massoud Pezechkian, Président iranien) En sachant que le transport ferroviaire fait gagner des semaines de transport par rapport à celui maritime.) Pourtant, au milieu de cet essor commercial, les goulots d’étranglement logistiques s’accentuent également. Pratiquement tous les ports européens refusent de traiter toute expédition en provenance ou à destination de la Russie. Et les plus grands ports russes continuent d'avoir des problèmes : Vladivostok n'a pas de capacité pour les gros cargos, tandis que Saint-Pétersbourg est très loin de la Chine. Ainsi, le chapitre 3 de la déclaration conjointe Russie-Chine met particulièrement l’accent sur « la coopération portuaire et de transport, y compris le développement de davantage de routes logistiques », et l’approfondissement de la coopération financière, « notamment en augmentant la part de la monnaie locale dans les services financiers », et l’augmentation de la coopération industrielle, « y compris dans des domaines stratégiques tels que la construction automobile et navale, la fusion des métaux et la chimie ». Tout cela s’applique également à la coopération russo-iranienne, par exemple dans la rationalisation du corridor de transport international Nord-Sud ( INSTC ), en particulier d’Astrakhan dans la Caspienne jusqu’aux ports iraniens, puis via les routes jusqu’au golfe Persique. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Bagheri Kani, avait précédemment fait remarquer que grâce à la « situation géopolitique exceptionnelle » de l'Iran, qui s'étend sur l'Asie occidentale, le golfe Persique, la région de la mer Caspienne et l'Eurasie au sens large, l'Iran peut contribuer à « la croissance économique et au potentiel économique » de tous les acteurs régionaux. L’Ange de l’Histoire pointe cependant dans une nouvelle direction : la Chine, la Russie et l’Iran, les souverains naturels qui façonnent la réémergence du Heartland. » (Extraits de l'article « Raïssi a mené la charge en faveur du « nouvel ordre mondial » entre la Russie, l’Iran et la Chine » de Pepe Escobar)
« Suite à la mort de Raïssi, le président élu de la RII, Massoud Pezeshkian, a appelé les pays arabes de la région à s'engager dans un « dialogue constructif » et s'unir avec l'Iran pour renforcer l'unité, la sécurité et la prospérité régionales. M. Pezeshkian a exprimé son opinion dans une note intitulé « Ensemble, pour une région forte et prospère », pour le journal Al-Araby Al-Jadeed, basé à Londres. « Je suis prêt à m'adresser à mes frères, sœurs et voisins de la région afin que nous puissions prendre des mesures conjointes sur la voie d'un dialogue constructif et du renforcement de la coopération et de la solidarité entre les nations et les gouvernements de la région », a-t-il écrit. Il a appelé tous les pays de la région à œuvrer pour « établir les bases de la structure d’une région forte » en s’appuyant, entre autres, sur « le pouvoir de la logique plutôt que sur la logique du pouvoir ». Un dialogue approfondi, constructif et ciblé visant à créer une cohésion et une coopération régionales dans divers domaines est notre seul moyen de sortir des défis et des turbulences actuelles, de créer une stabilité et une sécurité durable et de faire profiter les peuples de la région de leurs atouts et de leurs richesses », explique le président élu iranien. « Je tends la main en signe d’amitié et de fraternité à tous nos voisins et aux pays de la région pour concrétiser cet objectif. »
« L’Iran et ses voisins arabes et musulmans ont des points de vue et des intérêts communs sur de nombreuses questions internationales et régionales. Nous sommes tous opposés au monopole de la prise de décision [des affaires mondiales] par quelques puissances spéciales. Nous sommes tous contre la division du monde et la polarisation fondées sur les intérêts des grandes puissances. Nous sommes à la recherche de la diversité culturelle, de l’élimination de la discrimination et du respect des valeurs religieuses des Musulmans dans d’autres sociétés et institutions juridiques et internationales. Nous avons tous la responsabilité de vaincre l’islamophobie », a-t-il poursuivi. » (French Press TV)
« Pour la réussite géopolitique du sud de l’Eurasie, il faut savoir qu'on trouve en Afghanistan de la barytine, du zinc, du plomb, de l’uranium, du charbon, du minerai de fer et de cuivre, du tungstène, de l’argent et de l’or, de l’étain, du lithium, du calcaire, de l’aluminium et bien d’autres éléments du système périodique de Mendeleïev. En outre, l’Afghanistan est un marché pour les biens de consommation et un important producteur de produits agricoles. Nous devrions également prêter attention au potentiel de diverses autoroutes, qu’il s’agisse du corridor de transport transafghan ou du projet de longue date de l’oléoduc Turkménistan-Afghanistan-Pakistan-Inde. Le Pakistan est également important pour la géopolitique du sud de l’Eurasie. Ce n’est pas une coïncidence si les États-Unis insistent sur le contrôle politique du pays depuis les années 1950. Washington tente toujours de maintenir son influence sur le Pakistan, en partie par l’intermédiaire du FMI, qui a piégé le Pakistan avec ses prêts, et en partie en manipulant le discours sur la menace indienne (il est révélateur que pour l’Inde, les conseillers américains aient les mêmes craintes concernant la « bombe nucléaire islamique » et la menace chinoise). Le Pakistan met actuellement en œuvre un élément clé de l’initiative chinoise Belt and Road, le corridor économique Chine-Pakistan, qui part du port en eau profonde de Gwadar, dans la province du Baloutchistan, et s’étend à travers le pays vers le nord jusqu’aux chaînes de montagnes du système de l’Hindu Kush. Enfin, la médiation de la Russie pour améliorer les relations entre l’Inde et le Pakistan pourrait également porter ses fruits et Moscou a déjà offert ses services à cet égard, en particulier en cas d’escalade à la frontière. Aujourd’hui, la situation évolue vers l’intégration continentale et la multipolarité, et il est donc important de soutenir les processus d’intégration et la sécurité de cette région. » (Léonid Savin)
Par ailleurs « L’Iran est tout à fait prêt à jouer un rôle actif pour relever les défis et promouvoir la paix et la sécurité en Asie de l’Ouest dans le cadre de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et des Nations unies », c’est ce qu’a réaffirmé l'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès de l'ONU. Au Forum économique de Saint-Pétersbourg, 2024 qui a rassemblé des délégués de 136 pays, V. Poutine a annoncé que les relations commerciales de son pays ont connu une croissance entre 2020 et 2023: Avec l’Asie de 60%; avec l’Afrique de 69%; avec l’Amérique latine de 42%; avec le Moyen-Orient elles ont doublé. Sur le plan économique, la Russie vient a été classée en juillet 2024 dans la catégorie des pays à revenus élevés qui est la plus haute par la Banque mondiale, tandis que la consommation d’électricité par habitant en Chine devrait bientôt atteindre le niveau de celle de l’Union européenne. Ces chiffres témoignent de l’efficacité des réformes économiques entreprises par ces deux pays, qui ont su tirer parti de leur système de national-capitalisme. Sur le plan géopolitique, les membres de l’Organisation de coopération de Shanghai, dont font partie la Russie et la Chine, se sont engagés à ne pas mettre en place de sanctions unilatérales et à ne pas prendre de mesures protectionnistes excessives. Cette position contraste avec celle de l’Occident, qui a imposé des sanctions à la Russie et à l’Iran, et qui envisage de mettre en place une monnaie unique pour contrer la puissance économique croissante de ces pays. Enfin, sur le plan militaire, la Russie a annoncé qu’elle allait connaître cet été un record de raffinage des hydrocarbures, malgré les destructions de raffineries annoncées par Kiev et Washington. Cette annonce montre l’échec de la politique de frappe dans la profondeur menée par l'Occident.

Dans le bras de fer géopolitique entre les anciens et les nouveaux hégémons, nous voyons la meilleure des stratégies et la pire des stratégies, où la croyance s’oppose à la crédulité. C’est la saison de la lumière et la saison des ténèbres, le printemps de l’espoir et l’hiver du désespoir… En plus ça change. Examinons la situation moderne d’hégémonie financière et monétaire américaine. Il faut reconnaître qu’un nouvel ordre est en train d’émerger depuis la contre-révolution russe de 1989 avec la chute du mur de Berlin et en Chine après la mort de Mao. Depuis plus de trente ans, il y a la perspective d’une libération économique non seulement pour la Russie et la Chine, mais pour presque tout le monde sous-développé. Les gouvernements des 1,2 milliard d’âmes établies dans les économies avancées, sont déterminés à empêcher les 6,7 milliards restants de les contester. C’est un affrontement entre des économies basées sur la production et des économies basées sur les services et la finance. C’est un choc entre des valeurs réelles et des valeurs éthérées.
La perte de pouvoir d’achat de toutes les monnaies fiduciaires occidentales est devenue ancrée dans les politiques monétaires, qui visent à voir une augmentation du niveau général des prix de 2% chaque année. Ce n’est pas une politique qui peut être mise en œuvre avec précision. En outre, cela a conduit les gouvernements à tolérer les politiques inflationnistes et à compléter la fiscalité par l’inflation du crédit au niveau de la banque centrale. La manipulation des valeurs monétaires et l’inflation monétaire sont désormais la pierre angulaire des finances publiques, conduisant inévitablement à une crise existentielle. Convaincus qu’il s’agissait d’un problème qui pouvait toujours être résolu ou continuellement reporté, les membres de l’alliance occidentale ont tout simplement fermé l’activité économique à cause du covid, pensant que tout reviendrait ensuite à la normale. Cela ne s’est pas produit, et une période de perturbation de la chaîne d’approvisionnement a suivi, nécessitant de nouvelles dépenses déficitaires de la part des gouvernements en manque de revenus. Les conséquences d’une expansion monétaire excessive étaient en place pour se déclencher. Ensuite, il y a eu la guerre par procuration contre l’Ukraine et ses effets économiques sur les prix des matières premières, à la production et à la consommation.
L’illusion de l’économie de la monnaie fiduciaire s’est accumulée depuis l’abandon de l’accord de Bretton Woods. Et la voie vers une dépendance croissante vis-à-vis des politiques inflationnistes avait été facilitée par la corruption des statistiques par lesquelles les économètres mesuraient les conséquences. Le niveau général des prix est un concept non mesurable, mais cela n’a pas empêché les gouvernements occidentaux de construire des indices des prix de détail et des prix à la consommation. Et parce qu’ils ne sont pas mesurables, les statisticiens gouvernementaux peuvent proposer leurs propres versions. L’utilisation croissante de l’indexation sur l’inflation a encouragé la réforme de la composition statistique, réussissant toujours à réduire le coût de l’indexation sur les finances publiques. Et au cours des dernières décennies, il a offert l’avantage supplémentaire de dissimuler les véritables conséquences de la politique monétaire sur la dépréciation de la monnaie. L’utilisation abusive de la statistique du produit intérieur brut comme moyen de mesurer l’activité ou le progrès économique est un autre exemple flagrant d’illusion économique. Le PIB est simplement une estimation du total des transactions éligibles et ne reflète pas leur productivité ou leur pertinence pour faire progresser la condition humaine. En effet, ils incluent les dépenses publiques, dont nous savons qu’elles sont en grande partie du gaspillage et qu’aucune d’entre elles ne peut être considérée comme économiquement valorisée par la demande des consommateurs. Au lieu de cela, le PIB est quelque chose qui peut être facilement stimulé par des mesures prises pour augmenter la quantité de monnaie et de crédit, et par des gouvernements augmentant leurs dépenses non productives. Et quand vous pouvez contrôler la représentation statistique de l’effet sur les prix, vous semblez avoir atteint un mouvement économique perpétuel…
La poursuite d’une nouvelle guerre entre les superpuissances a finalement révélé les faiblesses et les contradictions du système de monnaie fiduciaire de l’alliance occidentale, menaçant de faire prendre conscience qu’il est fatalement défectueux. Lorsque tout un système financier et économique risque de tomber en panne, il est difficile de sélectionner un aspect qui fera tomber toute l’illusion. Il est plus facile de mettre les principales erreurs sous forme de rubriques sous forme de puces, afin que le lecteur puisse se faire une idée de l’ampleur du problème global : L’inflation des prix risque de remonter. Les politiques de taux d’intérêt sont fatalement défectueuses. Les coûts de financement de la dette publique devraient augmenter. Les coûts d’emprunt du secteur privé augmentent également. Un système bancaire défaillant inclut l’insolvabilité de la banque centrale. Un système bancaire défaillant inclut l’insolvabilité de la banque centrale, puisque des taux d’intérêt plus élevés engendrent des rendements obligataires plus élevés, des valeurs des actions plus faibles, des bénéfices des entreprises plus faibles, des prêts non performants plus élevés et une liquidation accrue des garanties.
De toute évidence, le système financier de l’alliance occidentale est déjà en grande difficulté. Les conséquences d’une reprise des hostilités ukrainiennes risquent de la déstabiliser entièrement. À moins que les Russes ne soient prêts à sauver l’alliance de ses propres folies, le système financier de l’alliance occidentale est condamné. La seule question est de savoir à quelle vitesse sa destruction sera réalisée…
Surtout que l’émergence d’un système monétaire sain des superpuissances asiatiques a lieu. Il pourrait difficilement y avoir un plus grand contraste entre les objectifs politiques de l’ouest formellement avancé et le nouveau émergent, et entre les illusions de l’alliance occidentale par rapport aux aspirations de l’Asie et de toutes les nations échappant aux États-Unis. hégémonie. Il n’est guère surprenant que des nations importantes disposant de ressources énergétiques à l’échelle mondiale, comme l’Arabie saoudite et les autres nations du Conseil de coopération du Golfe, quittent le navire. De plus, la Russie, la Chine et les membres du Conseil de coopération de Shanghai passeront probablement de leur politique passive laissant l’Amérique et ses partenaires se pendre simplement par leurs erreurs, à une politique active consistant à prendre de la distance par rapport à leur échec. Les points suivants résument brièvement la position des hégémons asiatiques : La production de biens est la base de leur avenir économique. L'Autosuffisance en ressources et en capital est effective. L’intégration et l’industrialisation à l’échelle de l’Asie sont le plan. Les balances commerciales n’auront plus d’importance, comme la Chine poursuit une politique de réinvestissement dans les pays avec lesquels elle a un déficit commercial, comme les membres du Conseil de coopération du Golfe, pour équilibrer la balance des paiements. Les politiques monétaires abandonneront le fiat pour l’or, car les investissements entrants compensent les déficits commerciaux, et les conditions existent pour que les soldes entre les participants à l’OCS soient réglés en or ou en substituts d’or crédibles.
De plus la Chine accumule de l’or depuis que la Banque populaire a été nommée pour gérer l’accumulation d’or et d’argent du pays en 1983. Sachant que l’or était dans un marché baissier massif jusqu’en 2002, de grandes quantités de lingots sont devenues disponibles à bas prix. L’État chinois avait accumulé suffisamment d’or pour lui-même grâce à l’importation de lingots, à l’importation de doré pour le raffinage et à l’investissement dans l’extraction de l’or pour permettre à ses citoyens de commencer à acheter à la fin de 2001. À ce moment-là, j’ai estimé que la Chine avait secrètement accumulé des avoirs d’environ 20 000 tonnes, et l’État a continué d’augmenter ses avoirs depuis. Le Shanghai Gold Exchange a été créé en 2002 et, à ce jour, 23 000 tonnes ont été retirées au domaine public. À ce jour, la Chine suit une politique stricte de ne pas autoriser l’exportation de l’or qui est entré dans le pays… La question de savoir si la Chine déclarera tout son or en tant que réserves monétaires est une question pour l’avenir. Cependant, la Russie est entrée dans une politique d’accumulation d’or beaucoup plus tard. Mais jusqu’à présent, entre les réserves officielles et le Fonds d’État de Russie (le Gosfund), on estime que la Russie dispose de quelque 12 000 tonnes, dépassant les réserves officielles américaines de 8 134 tonnes. En outre, la Russie prévoit d’augmenter la production minière de plus de 300 tonnes à 500 tonnes par an, et le Gosfund continue d’acheter auprès de sources nationales. Le contraste avec les monnaies fiduciaires de l’alliance occidentale ne pourrait pas être plus grand. Les conséquences sont claires : d’autres pays du groupe SCO et BRICS vendent des dollars contre de l’or, c’est pourquoi les banques centrales sont estimées par le World Gold Council comme ayant accumulé plus de 1 100 tonnes en 2022. Cette accumulation devrait s’accélérer à mesure que le prix de l’or l’or en monnaie fiduciaire occidentale augmente (c’est-à-dire que le dollar et les autres monnaies fiduciaires diminuent) dans un marché mondial des lingots qui manque déjà de liquidité. Les conséquences pour le financement du gouvernement américain sont désastreuses. Pendant des décennies, le gouvernement américain s’est appuyé sur les étrangers pour accumuler des dollars et les réinvestir dans des actions du Trésor américain. La liquidation de ces avoirs, à un moment où les déficits budgétaires entrant en récession sont appelés à augmenter fortement, est susceptible de propulser les rendements des obligations en dollars à la hausse. Nous constatons déjà que les avoirs en dollars et les actifs financiers détenus par des étrangers commencent à être vendus, ce qui, selon les chiffres TIC du Trésor américain, est passé d’un sommet de 34 000 milliards de dollars à environ 30 000 milliards de dollars actuellement. La majeure partie de cette baisse est due à des effets de valorisation, reflétant la hausse des taux d’intérêt et des rendements obligataires au cours de la dernière année.

Lors du Forum international de Saint-Pétersbourg en juin dernier, auquel ont participé 81 délégations officielles, le président Poutine a clairement indiqué que les réserves de dollars et d’euros devaient être vendues par crainte de confiscation et en raison de leur perte de pouvoir d’achat. Non seulement Poutine a incité les gouvernements étrangers à se débarrasser de leurs réserves en dollars et en euros, mais l’agression de l’OTAN contre l’Ukraine ne manquera pas de faire grimper la valeur des matières premières et de l’énergie en monnaies fiduciaires, et donc le niveau naturel des taux d’intérêt et des rendements obligataires. En bref, par sa réponse à l’agression de l’OTAN, il a le pouvoir de détruire la monnaie et les systèmes financiers de l’alliance. Et étant donné que la Russie, la Chine et l’ensemble des membres de l’OCS bénéficieraient d’un étalon-or, il y a tout lieu pour lui de prendre l’option nucléaire, non pas de type ogive, mais financière, (ce qui est très bon signe pour un noble changement de paradigme en douceur). » (Extraits de l'article « La guerre des devises et l’avenir du dollar » de Alasdair MacLeod) « Dans un contexte de concurrence internationale féroce, le Brésil a adopté une nouvelle politique qui pourrait bien redéfinir ses relations commerciales avec un partenaire de longue date, la Chine. Cette initiative qui touche l’empire du Milieu avec qui il partage le bloc BRICS s’inscrit dans une série de mesures visant à protéger les industries locales, face à un défi économique de taille. Les implications de cette décision promettent d’être vastes et profondes. Le gouvernement brésilien a récemment décidé de prendre des mesures protectionnistes en imposant une taxe de 25 % sur l’acier importé de Chine au-delà d’un certain quota. Cette décision, bien que surprenante étant donné que la Chine est le premier partenaire commercial du Brésil, reflète une tentative désespérée de protéger l’industrie sidérurgique nationale. Le Brésil et la Chine, membres du bloc BRICS, entretiennent des relations commerciales solides et stratégiques. Cependant, l’afflux massif d’acier chinois en 2023 a sérieusement perturbé le marché local, plongeant le secteur sidérurgique brésilien dans une crise sans précédent. La décision de taxer l’acier chinois vise à freiner cette concurrence jugée déloyale et à stabiliser l’industrie nationale. Le gouvernement brésilien a ciblé onze produits spécifiques du secteur sidérurgique pour cette taxe, bien que les industriels en espéraient davantage. En 2023, la surabondance d’acier chinois a conduit à la suspension temporaire des activités d’une grande entreprise sidérurgique brésilienne, entraînant le licenciement de 700 travailleurs. Le gouvernement brésilien ne pouvait plus rester inactif alors que le secteur est en crise profonde. En imposant cette taxe, le Brésil espère redonner un souffle à son industrie sidérurgique, même si cette mesure ne satisfait pas pleinement les attentes des industriels locaux qui souhaitaient une protection plus large. L’industrie sidérurgique n’est pas la seule à souffrir de la concurrence chinoise au Brésil. Plusieurs autres secteurs économiques ressentent également la pression croissante des importations à bas coût en provenance de Chine. Le textile, les chaussures et les jouets, qui dépendent fortement d’une main-d’œuvre intensive et utilisent relativement peu de technologie, sont particulièrement vulnérables. Ces industries exercent une pression considérable sur le gouvernement brésilien pour qu’il adopte des mesures similaires à celles imposées sur l’acier. En réponse à ces préoccupations, le Brésil a récemment mis en place une taxe sur les produits en ligne vendus à moins de 50 dollars, une décision visant principalement à protéger le secteur textile contre l’afflux de produits chinois bon marché. Cette nouvelle taxe, bien que nécessaire pour soutenir les industries locales, a suscité un tollé parmi les consommateurs brésiliens, en particulier ceux des classes moins aisées. Les produits chinois bon marché avaient gagné en popularité en raison de leur accessibilité, et l’augmentation des prix résultant de cette taxe est perçue comme une mesure impopulaire et pénalisante pour ces consommateurs. La décision du Brésil de taxer les importations d’acier chinois marque un tournant dans sa politique commerciale. Bien que cette mesure reflète une tentative de soutenir l’économie locale, elle pourrait compliquer les relations avec la Chine, son principal partenaire commercial et co-membre du bloc BRICS. Maximisez votre expérience Cointribune avec notre programme « Read to Earn » ! Pour chaque article que vous lisez, gagnez des points et accédez à des récompenses exclusives. Inscrivez-vous dès maintenant et commencez à cumuler des avantages. » (Article « BRICS : Le Brésil inflige une lourde taxe à la Chine ! » de Luc José A.)
« Le monde traverse une période charnière qui se caractérise par un basculement d’un monde criminel, prédateur, assujettissant qui ne dure que par la force, les compromissions, le chantage et les guerres, vers un monde se voulant plus juste et plus équilibré ! Soyons honnêtes ! Les Asiatiques, les Africains et les Latino-américains (en partie) savent que ce renversement est bénéfique pour eux ! Cette évolution, favorisée par les progrès scientifiques, ne peut qu’apporter équilibre et harmonie. Il existe un 2ème pôle antagoniste, pour l’équilibre ou « nouvel impérialisme » ? Le 21ème siècle va voir le monde se scinder en deux pôles antagonistes où l’Occident ne peut être que perdant ! C’est un processus historique naturel et irréversible, résultant de l’évolution du comportement humain, de ses contradictions, ambitions, intérêts, caprices et de ses actions scélérates. Les tentatives délibérées visant à détourner ce cours, afin de faire perdurer leurs privilèges indus, seront vaines ! L’impérialisme et le colonialisme découlent d’une bizarrerie humaine caractérisée par l’orgueil, la cupidité et la perversité ; des déficiences qui altèrent la vision du monde dans toute sa complexité. Après la disparition du servage et de l’esclavage, et alors que des vestiges du colonialisme persistent, nous sommes aujourd’hui confrontés à d’autres formes de pensée et d’actions telles que le néocolonialisme et le « monde suprémaciste et globaliste », qui arrivent à leur fin inéluctable, malgré les tentatives d’en dévier le cours! Les regroupements des États/nations dans le cadre des défenses communes et existentielles, représentent une force supplémentaire qui peut prévenir toute intention hégémonique par des agressions qui deviennent improbables lorsque le provocateur pressent des ripostes risquant de lui causer des dommages insupportables. « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. » (La Boétie). Il est vrai qu’il n’est pas nécessaire de détruire ce « monde », même si cela est possible. Il est plus simple de ne plus lui permettre de s’approprier illégalement quoi que ce soit et lui ôter toutes velléités pillardes, afin que chacun puisse vivre selon ses moyens et capacités, dans la concorde et l’échange équilibré, sans ressentir le besoin de convoiter cupidement les biens d’autrui. Depuis la chute de l’Union soviétique, nous assistons à une dérive vers un esprit « mondialiste », « suprémaciste », alors qu’une grande partie du monde est dans une autre perspective ! Ils ne voient pas que dans la sagesse de Confucius « L`arrogance précède la ruine, l’orgueil précède la chute ». Nous y sommes au regard de ce qui se déroule au Moyen-Orient avec le colonialisme israélien, en Ukraine face à la Russie, à Taïwan face à la Chine, en Afrique pour se défaire du néocolonialisme, etc. Les Occidentaux n’ont jamais agi pour le bien et la vérité. Ils se moquent même de leurs peuples en les privant des possibilités de voir la réalité cachée qui procure un semblant de paix qui ne dure que le temps d’une rose. « Dans les plus calmes fleuves, les diables pullulent » dit un proverbe russe ! Leur démon est bien sorti pour se retrouver confronté à une force tranquille, irréductible et inébranlable ! Un nouvel « impérialisme » ? Il vaut mieux celui-là que l’on ne connaît pas, mais qui donne des indices concrets du contraire que celui « expérimenté » pendant des siècles et qui les a ruinés ! Les Russes et les Chinois, ont-ils un jour colonisé et exploité un seul pays en Afrique – contrairement à l’Occident qui a un passé colonial funeste, barbare en la colonisant en totalité, dont la majorité par la France – pour les accuser de visées colonialistes dans ce continent ?
L’OTAN s’enferre en Ukraine contre une Russie terrassante. Il est clair que les Atlantistes mènent une guerre contre la Russie depuis le 24 février 2022, sans la déclarer formellement, en utilisant l’Ukraine comme proxy ainsi que des mercenaires, tout en lui infligeant des sanctions inédites qui se sont retournées dangereusement contre eux ! Il faut avoir l’intelligence des Russes pour réussir l’exploit d’inverser des situations ardues ! On les entend seriner de manière incessante et délirante des propos contradictoires sur les menaces russes et chinoises, leurs objectifs « malsains », leur puissance ou impuissance, avertissant qu’il ne faut pas « pousser la Russie dans les bras de la Chine » alors qu’ils sont ensemble dans le BRIC, le tout dans un salmigondis nauséeux reflétant leur désarroi. S’ils en sont capables, pourquoi alors recourir à une guerre par procuration qui a détruit inutilement l’Ukraine et causé d’importantes pertes dans son armée sans engager directement et loyalement leurs propres troupes ? Pourquoi encourager subrepticement la scission de Taïwan alors qu’ils reconnaissent pleinement la souveraineté de la Chine sur l’ile ? C’est là une forme de bluff et d’intimidation à l’américaine suivie par les nations européennes crédules ! Ils tentent d’obtenir par la propagande et le mensonge ce qu’ils ont échoué à obtenir par les moyens militaires. Les pays baltes, la Pologne, la Finlande, la Suède, la République Tchèque, la Roumanie, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne entre autres semblent peu enclins à s’engager ouvertement dans un conflit armé contre la Russie au vu de déclarations teintées d’incertitudes dissimulées derrière un semblant de bravoure. « Courage, fuyons ! ». Les États-Unis, apparaissant comme les principaux bénéficiaires du conflit en Ukraine au détriment de l’Europe, ont exclu tout envoi « officiel » de leurs troupes sans nier leurs « soutiens ». L’idée de faire tomber la Russie ou la Chine relève davantage d’une chimère née d’un sentiment de frustration et de fantaisie chez ceux ayant perdu leur libre arbitre. Les Américano-Anglo-Franco-Sionistes s’apparentent à ce malfaiteur brandissant un couteau devant quelqu’un en lui demandant de ne réagir que s’il est touché ! On ne joue pas à cette roulette avec les Russes ! Couteau, divisions ou des armes nucléaires, voici un aperçu des possibles ripostes évoquées par Poutine : «… Nous nous souvenons du sort de ceux qui ont un jour envoyé leurs contingents sur le territoire de notre pays. Aujourd’hui, les conséquences … seront bien plus tragiques … vous n’aurez même pas le temps de cligner des yeux quand l’article 5 sera exécuté », ou bien « ils ont été habitués depuis des siècles à remplir leur ventre de chair humaine et leurs poches d’argent … ils doivent comprendre que le bal des vampires touche à sa fin » ou encore, à la question d’un journaliste américain sur l’éventualité d’une 1ère frappe nucléaire sur la Russie, la réponse du président russe a été sans équivoque : « ils n’auront pas le temps de le regretter ». Nous estimons donc que l’usage du nucléaire, dans le narratif américain demeure une forme d’intimidation, du bluff. Leur système construit sur la prédation et l’argent de quelques dizaines de multimilliardaires, ne leur permettra pas de s’aventurer dans une telle entreprise. Le piège de l’arrogance « Tel est pris qui croyait prendre » est en cours. Ce qui est remarquable, c’est que l’histoire réserve souvent des surprises aux individus malveillants, aux vantards et aux menteurs. L’Occident impérialiste se trouve pris aux pièges qu’ils ne cessent de tendre aux autres. Toutes les institutions et organisations (notamment financières) mises en place principalement après la Seconde Guerre mondiale pour promouvoir la démocratie, les libertés et les droits de l’homme, en imposant leur volonté à autrui grâce à l’utilisation abusive des technologies de l’information avancées, se sont révélées être des outils de provocation et de domination visant à contraindre, voire renverser, les gouvernements ne suivant pas leur idéologie mondialiste. Elles se sont finalement retournées contre eux de manière déplorable ! Internet s’est avéré être un moyen particulièrement efficace pour les contrecarrer jusqu’à ébranler leur système de gouvernance, de sécurité et « d’information » ! Ces médias « sociaux » ont dépassé leurs médias traditionnels de propagande et de subversion ! « Tel est pris qui croyait prendre ! ». En cherchant à manipuler et à tromper, ils ont fini par être pris dans le même filet subversif mondial qu’ils ont tissé pour d’autres. Parmi ces manipulations figurent celles consistant à ignorer les dates de début des conflits ainsi que leur contexte historique pour tromper sur les objectifs. Ce qui explique le verrouillage des débats libres que l’on ne permet que dans le cadre d’un narratif communicatif préétabli, mais qui semblent maintenant s’effondrer ! D’où le virage soudain pour un autre plus en diversion comme « empêcher les Russes de gagner ». Drôle d’objectif !
L'Europe est abaissée, sous les fourches caudines des USA Une Europe tombée bien bas sous les griffes des USA à la faveur de « l’assistance » prodiguée à la fin de la 2ème Guerre Mondiale qui s’est transformée en « droit d’ingérence ». Les voilà dans une sorte de ‘bis repetita’ qui les pousse à l’autodestruction en vue d’un marché de reconstruction qui commence par la délocalisation de leurs industries rendues non compétitives en raison d’une interdiction d’achat de l’énergie russe. À ce propos, la dernière enquête indépendante, par analyse de données, d’un certain « Mortymer », a démontré que le sabotage du Nord Stream est le fait des Anglo-Américains impliquant des personnalités anglaises, confirmant les affirmations de Seymour Hersh et des services russes. Non satisfaits des conséquences sur la Russie et insensibles à l’échec, les oligarques européens ont poussé leur sale manœuvre, jusqu’à vouloir utiliser les intérêts générés par les actifs russes pour financer l’Ukraine, selon leurs dires. En fait, il s’agit d’un tripotage visant, certes, à récolter de l’argent pour l’Ukraine, mais surtout à réorienter l’essentiel vers Israël, leur dernier pantin ; sans en imaginer les réponses stupéfiantes russes ! « Celui qui avale une noix de coco entière fait confiance à son anus » dit un proverbe ivoirien. Ce qui ne semble pas faisable ! Ils demeurent néanmoins prompts à exhiber leurs pectoraux contre les petits pays … Des « petits » pays africains qui ont réussi à évincer des puissances telles que la France et les États-Unis de leur territoire en nouant, désormais, souverainement, des relations avec qui ils souhaitent et quand ils le souhaitent ! Observons ce qu’en dit Nathalie ! Ceci pour souligner que l’arrogance corrompt les esprits jusqu’à l’aliénation ! « À quelques-uns, l’arrogance tient lieu de grandeur ; l’inhumanité de fermeté ; et la fourberie, d’esprit » (Jacques Sternberg).
« En conclusion, il apparaît que se débarrasser de leur impérialisme et colonialisme ; garantir le respect des droits des peuples, dont celui des Palestiniens ; retirer leurs bases militaires menaçantes dans le monde et établir des relations équilibrées avec les pays, ne figurent pas dans leur vision. Ils demeurent enfermés de leurs paradoxes et contradictions, ne constatant leurs échecs qu’une fois leurs actes accomplis, sans les reconnaître ; puis ils recommencent. Ils n’entendent rien des conseils des Sages.Ils sont conscients de leur perte d’influence mondiale, mais ne parviennent à trouver de ‘solutions’ que par des comportements qui attisent l’anti-occidentalisme, accélérant ainsi leur déclin et entraînant les pays de l’Union européenne qui ne perçoivent même pas que le « Brexit », par exemple, n’est rien d’autre qu’un stratagème permettant au Royaume-Uni d’éviter les répercussions de la politique américaine sur l’UE. Le modèle de « démocratie » occidentale qui marginalise le patriotisme et les intérêts des peuples, dont les leurs, privilégiant les groupes d’influence organisés autour des oligarchiques est le signe avant-coureur du déclin. Ainsi, ils semblent atteindre la phase finale d’un processus irréversible dans leur évolution historique, tel que traversé par tous les empires disparus. Il reste cette tumeur maligne au Moyen-Orient nommée « Israël » (soutenu notamment par les Rothschild) avec ses projets coloniaux funestes et sataniques. Cette entité croit pouvoir progresser allègrement à contre-courant de l’évolution historique du monde en se fichant des peuples qui observent leurs actions malveillantes, d’une époque révolue, envers les Palestiniens. Un anachronisme qui offense l’intelligence et la raison ! » (Article « L’impérialisme occidental en déclin face à «l’impérialisme» bienséant du BRICS en formation ! » de Amar Djerrad)
« Selon le président russe Poutine, les dirigeants africains de certains pays ont convenu de travailler avec des entreprises russes car ils ne voulaient pas coopérer avec la France. Cependant, la Russie ne se fixe pas pour objectif d’expulser les pays occidentaux de la région. « Bien que je connaisse d’autres pays africains qui sont sereins à l’égard de la présence française et disent oui, cela nous convient, nous sommes prêts à travailler avec eux, mais dans certains pays, ils ne le veulent pas, mais nous n’y sommes pour rien, nous ne poussons personne là-bas, nous ne montons personne contre la France », a souligné le président russe. Cependant, Vladimir Poutine a noté que les pays du continent sont attirés par la Russie car ils voient « notre lutte pour notre indépendance et notre souveraineté véritable », et l’associent « à leurs aspirations à leur propre souveraineté et développement indépendant ». Mais ils sont gênés par l’élite occidentale, qui souhaite geler la situation actuelle et l’injustice internationale. Cependant, « le bal des vampires est terminé », a déclaré le président. « Cette soi-disant élite du milliard doré, au cours des siècles – cinq cents ans – ils ont pratiquement parasité sur d’autres peuples. Ils ont déchiré les peuples malheureux d’Afrique, ils ont exploité l’Amérique latine, exploité les pays d’Asie. Et bien sûr, personne ne leur a oublié. Et j’ai le sentiment que ce n’est même pas une question de direction de ces pays, bien que cela soit très important, mais les citoyens ordinaires de ces pays le ressentent d’une certaine manière avec leur cœur », a déclaré Poutine. Poutine a également commenté les déclarations de la presse occidentale sur le groupe Wagner et leur activité en Afrique. « Il a d’abord mis en œuvre un certain nombre de projets économiques en Syrie, puis s’est déplacé vers d’autres pays africains. Le ministère de la Défense les a soutenus, mais seulement parce que c’est un groupe russe, rien de plus », a noté le leader russe. » (Site African Initiative)

Il existe deux dangers mortels qui menacent les peuples indigènes de la planète, et plus particulièrement les peuples indigènes d’Europe. Pris en tenaille par la Grande réinitialisation mondialiste, d’une part, et la tentation du suprémacisme (blanc, juif, wokiste, libéral, oligarchique, américano-sioniste ou islamiste), d’autre part, et sachant que ces options apparemment antagonistes se rejoignent généralement sur le transhumanisme, les peuples autochtones n’ont d’autre choix que de renvoyer les deux dos à dos. Alors quelle solution pour en sortir vivants ? Réponse : le nationalisme autochtone quelles que soient les origines de chaque citoyen, revenant donc au monothéisme fraternel ou au minimum à une laïcité reconnaissant la loi naturelle et donc divine. « Pour le théoricien politique russe Alexandre Douguine : « La bataille finale à venir ce n’est pas l’Occident contre l’Orient, ni les États-Unis et l’OTAN contre tous les autres, mais les progressistes (liberals en anglais) contre l’humanité, y compris contre le segment de l’humanité sur le territoire de l’Occident qui rejette ses propres élites mondialistes. » En un mot, Douguine propose de répondre à leur Grande Réinitialisation par notre Grand Réveil, par notre reconnaissance d’un terrible danger imminent. La Réinitialisation proclamée par Schwab est en marche depuis la prise de pouvoir aux États-Unis par Biden. L’objectif des Resetteurs n’est pas seulement le confinement tous azimuts, ni le pouvoir, ni notre appauvrissement ; ils visent à détruire totalement l’Homme. Il s’agit de l’étape finale du projet progressiste, qui dépouille l’Homme de tous ses liens collectifs. D’abord, ils se sont débarrassés de l’Église, puis de la race, de la nation, de la classe, du sexe. Après avoir vaincu l’ennemi extérieur (les nations et les politiques non libérales), les progressistes ont découvert deux autres formes d’identité collective. Tout d’abord, le genre. Après tout, le genre est aussi quelque chose de collectif : soit masculin, soit féminin. Selon ces libéraux progressiste, le genre devait être aboli, comme toutes les autres formes d’identité collective. De plus la migration de masse atomise les populations en Occident en utilisant une idéologie des droits de l’homme qui s’adresse à l’individu sans tenir compte des aspects culturels, religieux, sociaux ou nationaux. Les libéraux n’avaient plus qu’un dernier pas à franchir : abolir les humains. Après tout, l’humain est aussi une identité collective, ce qui signifie qu’il doit être surmonté, aboli, détruit et que les humains doivent être remplacés (certes partiellement au début) par du transhumanisme, des cyborgs, des réseaux d’intelligence artificielle et des produits du génie génétique. Une personne sans religion, sans patrie, sans peuple d’appartenance, et maintenant sans sexe ni génétique naturelle mais avec des implants technologiques, accède à la Singularité, en particulier quand elle est en passe de devenir un ordinateur ou une calculatrice parmi d’autres, c’est-à-dire quand elle cesse d’être vie (humaine) mais chose. La thèse du Grand Réveil ne doit pas être hâtivement chargée de détails idéologiques, qu’il s’agisse du conservatisme fondamental, du traditionalisme, de la critique marxiste du capital ou de la protestation anarchiste pour l’amour de la contestation. Le Grand Réveil, c’est quelque chose de plus organique, de plus spontané, et en même temps tectonique. C’est ainsi que l’humanité et son essence se voient soudainement éclairées par la proximité de sa fin imminente. C’est pourquoi le Grand Réveil nous vient de l’intérieur des États-Unis avec les pro-Trump, là où l’obscurité est la plus profonde. C’est un cri qui sort de l’Enfer lui-même, de cette zone où le futur obscur est en partie arrivé. » (Extraits de l'article « Le Texas mène à la liberté » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-Texas-mene-a-la-liberte-63215.html)
« Xi et Poutine sont des joueurs d’échecs et de go doués (alors que les USA sont des joueurs de poker) – et profitent de conseillers stellaires du calibre de Patrouchev et de Wang Yi. Le jeu de go géopolitique de la Chine est un exercice de non-confrontation : tout ce qu’il faut faire, c’est bloquer la capacité de mouvement de l’adversaire. Les échecs et le go, en tandem diplomatique, représentent un jeu où l’on n’interrompt pas l’adversaire lorsqu’il se tire plusieurs fois dans les pattes. (Alors que pour la première fois depuis des lustres, par l’intermédiaire du président Xi Jinping, la Chine a été plus qu’explicite sur le plan géopolitique car un véritable souverain ne peut pas se taire lorsqu’il s’agit de génocide. La position sans équivoque de la Chine sur la Palestine va bien au-delà de la routine géoéconomique de la promotion des corridors de commerce et de transport de la BRI (The Belt and Road Initiative, L’initiative « la Ceinture et la Route », Les nouvelles routes de la soie). Tout cela alors que le président Poutine a défini l’envoi d’aide humanitaire à Gaza comme un «devoir sacré», ce qui, dans le code russe, inclut, de manière cruciale, le spectre militaire.) En prime (dont donc particulièrement à cause de son soutien inconséquent à Israël contre les palestiniens), l’adversaire se met à dos plus de 90% de la population mondiale. Tout cela conduira à l’effondrement de l’économie de l’Hégémon. Il pourra alors être battu par défaut. Alors que la Russie, notamment via les efforts de Lavrov, propose au Sud mondial/Majorité mondiale un projet civilisationnel, axé sur une multipolarité mutuellement respectueuse, la Chine, via Xi Jinping, offre la notion de «communauté avec un avenir partagé» et un ensemble d’initiatives, discutées en long et en large lors du Forum de l’Initiative Ceinture et Route (BRI) à Pékin en octobre, où la Russie, et ce n’est pas un hasard, était l’invitée d’honneur. Les participants restent souverains, contribuent à l’effort commun (ou simplement à des projets spécifiques) et reçoivent des avantages qui les incitent à continuer. » (Chris Hedges, réseau-international)
« On peut dire que Poutine et Xi sont des dirigeants (néo)fascistes, non parce qu’ils seraient féroces, fous ou agressifs, mais parce qu’ils prennent soin de leur peuple et défendent de nobles valeurs : la famille, le travail, et la patrie ... comme de Gaulle... Des valeurs vitales que les démocraties occidentales ont aujourd’hui balourdées à la poubelle, générant violence, désorientation et dépression. Les expériences du passé peuvent donc servir à recréer un fascisme 2.0 qui serait à la fois mi-démocratique mi-autoritaire. Vous allez nous dire, c’est Macron ! Oui, mais Macron est l’homme de la Banque, pas du peuple. Il faut que le dirigeant vienne un peu d’en bas, qu’il ne soit pas seulement choisi par le haut, par les forces occultes. Les élites et leur rapport au peuple, c’est le grand problème d’aujourd’hui : de leur inadéquation découle toutes les souffrances des Français, qui ne sont pas mal dirigés, mais dirigés par le Mal. C’est-à-dire une entité qui ne tient pas compte de leurs souffrances, de leurs aspirations, et qui les traite comme des sous-hommes. Là on est dans le mauvais fascisme, voyez-vous, un fascisme de classe, où la classe remplace la race (dont au niveau du mépris contre le peuple). Les élites, ce sont les dignitaires de ce régime spécial qui étouffe la France. Elles sont politiques, bien sûr, et d’un niveau affligeant, mais elles sont aussi culturelles, le culturel étant le moyen par lequel on entube le peuple deux fois, sous prétexte de le divertir ou de l’éduquer : les élites politiques lui vident les poches, les élites culturelles lui vident la tête ! Et le problème, c’est que les élites culturelles sont de plus en plus uniformes, elles pensent la même chose, disent la même chose, défendent le Système contre les gens, ce qui est suicidaire en période de crise aiguë, c’est-à-dire de coups portés par les élites aux peuple. Les années 2000, celles de l’avènement du Net, cette communication horizontale sans filtre hiérarchique, sont celles des statues people qui tombent. Les faux représentants ne font plus recette. De manière très curieuse, on arrive doucettement à une situation façon années 1920, avec un gros chaos social, des fractures impressionnantes dans le corps français, un rejet des élites, des soulèvements ici et là de catégories de population différentes, et un désir de pouvoir fort face à la piteuse démocratie en place, synonyme de corruption, d’insécurité et de mensonge, bref, ça sent le fascisme à plein nez. Oui, mais lequel ? Fascisme de gauche ou fascisme de droite ? Y a-t-il un fascisme de droite et de gauche en même temps ? Un régime qui prenne le meilleur de la gauche et le meilleur de la droite ? Qui prendrait en compte les besoins sociaux des Français et qui défendrait les valeurs qui soudent le corps social ? On a notre petite idée(, il s'agit de la droite des valeurs associée à la gauche du travail et du social, dont avec quelques RIC basés sur des votes via des blockchains liées au compte fiscal de chaque particulier)... » (Rédaction ER)

Suite aux référendums d’adhésion à la Russie dans les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk ainsi que dans les régions de Kherson et Zaporijia, une cérémonie de signature d’accords organisée à Moscou a eu lieu et le président russe s’y est exprimé.
Voici la transcription du discours révolutionnaire du président Poutine : « La dictature des élites occidentales, c’est la religion inversée, c'est le satanisme pur et simple » :
« Chers citoyens de Russie, citoyens des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, habitants des régions de Zaporijia et de Kherson, députés de la Douma d’État et sénateurs de la Fédération de Russie !
Vous le savez, des référendums ont eu lieu dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, dans les régions de Zaporijia et de Kherson. Leurs résultats ont été résumés, les résultats sont connus. Les gens ont fait leur choix, un choix clair. Aujourd’hui, nous signons des accords sur l’admission de la République populaire de Donetsk, de la République populaire de Lougansk, de la région de Zaporijia et de la région de Kherson en Russie. Je suis sûr que l’Assemblée fédérale soutiendra les lois constitutionnelles sur l’adoption et la formation en Russie de quatre nouvelles régions, quatre nouvelles entités de la Fédération de Russie, car c’est la volonté de millions de personnes. Et cela, bien sûr, est leur droit, leur droit inaliénable, qui est inscrit dans le premier article de la charte des Nations unies, qui stipule clairement le principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples. Je le répète : c’est un droit inaliénable du peuple, il repose sur l’unité historique, au nom de laquelle les générations de nos ancêtres ont gagné, ceux qui, depuis les origines de l’ancienne Russie pendant des siècles, ont créé et défendu la Russie. Ici, à Novorossia, Rumyantsev, Suvorov et Ouchakov se sont battus, Catherine II et Potemkine ont fondé de nouvelles villes. Ici, nos grands-pères et arrière-grands-pères sont morts pendant la Grande Guerre patriotique. Nous nous souviendrons toujours des héros du « printemps russe », de ceux qui n’ont pas accepté le coup d’État néonazi en Ukraine en 2014, tous ceux qui sont morts pour le droit de parler leur langue natale, de préserver leur culture, leurs traditions, leur religion, leur droit à la vie. Ce sont les guerriers du Donbass, les martyrs de « Odessa Khatyn », les victimes d’attentats terroristes inhumains organisés par le régime de Kiev. Ce sont des volontaires et des miliciens, ce sont des civils, des enfants, des femmes, des personnes âgées, des Russes, des Ukrainiens, des personnes de diverses nationalités. C’est le vrai chef du peuple de Donetsk Alexander Zakharchenko, ce sont les commandants militaires Arsen Pavlov et Vladimir Zhoga, Olga Kochura et Alexei Mozgovoy, c’est le procureur de la République de Lougansk Sergey Gorenko. C’est le parachutiste Nurmagomed Gadzhimagomedov et tous nos soldats et officiers qui sont morts de la mort des braves pendant l’opération militaire spéciale. Ce sont des héros. (Applaudissements.) Des héros de la Grande Russie. Et je vous demande d’honorer leur mémoire par une minute de silence. Derrière le choix de millions d’habitants des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, dans les régions de Zaporijia et de Kherson se trouve notre destin commun et une histoire millénaire. Les gens ont transmis ce lien spirituel à leurs enfants et petits-enfants. Malgré toutes les épreuves, ils ont porté à travers les années leur amour pour la Russie. Et personne ne peut détruire ce sentiment en nous. C’est pourquoi les générations plus âgées et les jeunes nés après la tragédie de l’effondrement de l’Union soviétique, ont voté pour notre unité, pour notre avenir commun. En 1991, à Belovezhskaya Pushcha, sans demander la volonté des citoyens ordinaires, les représentants des élites du parti d’alors ont décidé de disloquer l’URSS, et les gens se sont soudainement retrouvés coupés de leur patrie. Cela a déchiré, démembré notre communauté populaire, et cela s’est transformé en une catastrophe nationale. Comme après la révolution, les frontières des républiques fédérées ont été arbitrairement tracées. Les derniers dirigeants de l’Union soviétique, contrairement au vote de la majorité, ont ruiné notre grand pays, mettant le peuple devant le fait accompli. J’admets qu’ils n’ont pas bien compris ce qu’ils faisaient et quelles conséquences finales cela entraînerait inévitablement. Mais cela n’a plus d’importance. Il n’y a plus d’Union soviétique, nous ne pouvons revenir en arrière. La Russie d’aujourd’hui n’en a plus besoin, nous ne nous battons pas pour cela. Mais il n’y a rien de plus fort que la détermination de millions de personnes qui, par leur culture, leur foi, leurs traditions, leur langue, se considèrent comme faisant partie de la Russie, dont les ancêtres ont vécu dans un même État pendant des siècles. Il n’y a rien de plus fort que la détermination de ce peuple à retourner dans sa vraie patrie historique. Pendant huit longues années, les habitants du Donbass ont été soumis au génocide, aux bombardements et au blocus. À Kherson et à Zaporijia, on a essayé de leur inculquer criminellement la haine de la Russie, de tout ce qui est russe. Maintenant, pendant les référendums, le régime de Kiev a menacé de mort les enseignants, les femmes qui travaillaient dans les commissions électorales, a intimidé par la répression des millions de personnes venues exprimer leur volonté. Mais les habitants du Donbass, de Zaporijia et de Kherson n’ont pas été découragés d’avoir leur mot à dire. Je voudrais que les autorités de Kiev et leurs vrais maîtres occidentaux m’entendent, afin que tout le monde s’en souvienne : les habitants de Lougansk et de Donetsk, de Kherson et de Zaporijia deviennent nos citoyens pour toujours. (Applaudissements.) Nous appelons le régime de Kiev à cesser immédiatement le feu, toutes les hostilités, la guerre qu’il a déclenchée en 2014, et à revenir à la table des négociations. Nous y sommes prêts, cela a été dit plus d’une fois. Mais nous n’évoquerons pas le choix des habitants de Donetsk, Lougansk, Zaporijia et Kherson, il a été fait, la Russie ne le trahira pas. Et les autorités de Kiev actuelles doivent respecter ce libre-arbitre du peuple. C’est le seul chemin vers la paix. Nous protégerons notre terre avec toutes les forces et tous les moyens à notre disposition et ferons tout pour assurer la sécurité de notre peuple. C’est la grande mission de libération de notre peuple. Nous allons certainement reconstruire les villes et villages détruits, les logements, les écoles, les hôpitaux, les théâtres et les musées, restaurer et développer les entreprises industrielles, les usines, les infrastructures, la sécurité sociale, les retraites, les systèmes de santé et d’éducation. Bien entendu, nous travaillerons à l’amélioration du niveau de sécurité. Ensemble, nous veillerons à ce que les citoyens des nouvelles régions ressentent le soutien de tout le peuple de la Russie, de tout le pays, de toutes les républiques et régions de notre vaste patrie. Chers amis, collègues ! Aujourd’hui, je veux m’adresser aux soldats et aux officiers qui participent à l’opération militaire spéciale, aux soldats du Donbass et de la Novorossie, à ceux qui, après le décret de mobilisation partielle, rejoignent les rangs des forces armées, pour accomplir leur devoir patriotique, à ceux qui, à l’appel de leur cœur, se présentent aux bureaux d’inscription et d’enrôlement militaires. Je voudrais me tourner vers leurs parents, épouses et enfants, pour leur dire pour quoi notre peuple se bat, quel est l’ennemi, qui jette le monde dans de nouvelles guerres et crimes, tirant leurs profits de cette tragédie sanglante. Nos compatriotes, nos frères et sœurs d’Ukraine (la partie native de notre peuple uni) ont vu de leurs propres yeux ce que les cercles dirigeants du soi-disant Occident préparent pour toute l’humanité. Ici, en fait, ils ont jeté leur masque, ont montré leur véritable nature. Après l’effondrement de l’Union soviétique, l’Occident a décidé que le monde, nous tous, devions à jamais subir ses diktats. Puis, en 1991, l’Occident s’attendait à ce que la Russie ne se remette pas de tels chocs et s’effondre d’elle-même. Et cela est presque arrivé : nous nous souvenons des terribles années 90, avec la faim, le froid et sans espoir. Mais la Russie a résisté, s’est relancée renforcée, a repris sa place légitime dans le monde. En même temps, l’Occident a cherché et continue de chercher à nous frapper, à affaiblir et détruire la Russie, et ce dont ils ont toujours rêvé, à diviser notre État, à dresser les peuples les uns contre les autres, à les condamner à la pauvreté et l’extinction. Ils sont simplement hantés par le fait qu’il existe un si grand et immense pays dans le monde tel que le nôtre, avec son territoire, ses richesses naturelles, ses ressources, avec un peuple qui ne sait pas vivre selon les ordres de l’étranger et ne le fera jamais. L’Occident est prêt à tout pour maintenir un système néocolonial qui lui permet de parasiter, en fait, de piller le monde grâce à la puissance du dollar et des diktats technologiques, de percevoir un véritable tribut de l’humanité, pour extraire la principale source de prospérité non méritée, la rente de l’hégémonie. Le maintien de cette rente est leur motivation clé, authentique et totalement intéressée. C’est pourquoi la désouverainisation totale est dans leur intérêt. D’où leur agression envers les États indépendants, envers les valeurs traditionnelles et les cultures d’origine, les tentatives de saper les processus internationaux et d’intégration échappant à leur contrôle, les nouvelles devises mondiales et les centres de développement technologique. Il est essentiel pour eux que tous les pays abandonnent leur souveraineté au profit des États-Unis. Les élites dirigeantes de certains États acceptent volontairement de le faire, pour devenir vassales ; d’autres sont corrompues, intimidées. Et si cela ne fonctionne pas, ils détruisent des États entiers, laissant derrière eux des catastrophes humanitaires, des ruines, des millions de destins humains détruits et mutilés, des enclaves terroristes, des zones d’effondrement social, des protectorats, des colonies et des semi-colonies. Peu importe, pourvu qu’ils en tirent profit. Je tiens à le souligner une fois de plus : c’est précisément dans la cupidité, dans l’intention de préserver son pouvoir illimité, que résident les véritables raisons de la guerre hybride que « l’Occident collectif » mène contre la Russie. Ils ne nous souhaitent pas la liberté, mais ils veulent nous voir comme une colonie. Ils ne veulent pas une coopération équitable, mais nous piller. Ils ne veulent pas nous voir comme une société libre, mais comme une foule d’esclaves sans âme. Pour eux, notre pensée et notre philosophie représentent une menace directe, c’est pourquoi ils portent atteinte à nos philosophes. Notre culture et notre art sont un danger pour eux, c’est pourquoi ils essaient de les interdire. Notre développement et notre prospérité sont également une menace pour eux : la concurrence s’intensifie. Ils n’ont pas du tout besoin de la Russie, c’est nous qui en avons besoin. Je voudrais vous rappeler que des prétentions à la domination mondiale dans le passé ont été brisées plus d’une fois par le courage et la détermination de notre peuple. La Russie restera toujours la Russie. Nous continuerons à défendre à la fois nos valeurs et notre Patrie. L’Occident compte sur l’impunité pour s’en tirer. Les accords dans le domaine de la sécurité stratégique partent à la poubelle ; les accords conclus au plus haut niveau politique sont déclarés caducs ; les promesses fermes de ne pas étendre l’Otan à l’Est, auxquelles nos anciens dirigeants ont cru, se sont transformées en mensonge ; les traités sur la défense antimissile et les missiles à portée intermédiaire et courte ont été unilatéralement rompus sous de faux prétextes. Tout ce que nous entendons de toutes parts, c’est que l’Occident défend l’ordre fondé sur des règles. D’où viennent-elles ? Qui a vu ces règles ? Qui les a acceptées ? Écoutez, ce n’est qu’une véritable aberration, une pure tromperie, des normes doubles ou déjà triples ! C’est vraiment conçu pour des imbéciles. La Russie est une grande puissance millénaire, un pays-civilisation, et ne vivra pas selon de telles règles fausses. C’est le soi-disant Occident qui a piétiné le principe de l’inviolabilité des frontières, et maintenant il décide à sa guise qui a le droit à l’autodétermination et qui n’en est pas digne. Pourquoi ils décident ainsi, et qui leur a donné ce droit, ce n’est pas clair. Ils se le sont accordé eux-mêmes. C’est pourquoi le choix des habitants de Crimée, de Sébastopol, de Donetsk, de Lougansk, de Zaporijia et de Kherson provoque la haine en eux. L’Occident n’a aucun droit moral de donner son avis, même de parler de la liberté de la démocratie. Il ne l’a jamais eu ! Les élites occidentales ne nient pas seulement la souveraineté nationale et le droit international. Leur hégémonie a un caractère prononcé de totalitarisme, de despotisme et d’apartheid. Ils divisent effrontément le monde en leurs vassaux, entre pays soi-disant civilisés et tous les autres, qui, selon le plan des racistes occidentaux d’aujourd’hui, devraient s’ajouter à la liste des barbares et des sauvages. Les fausses étiquettes (« pays voyou », « régime autoritaire ») sont déjà prêtes, elles stigmatisent des peuples et des États entiers, et il n’y a là rien de nouveau : les élites occidentales restent telles qu’elles étaient : colonialistes. Elles discriminent, divisent les peuples en première et secondes catégories. Nous n’avons jamais accepté et n’accepterons jamais un tel nationalisme politique et un tel racisme. Et qu’est-ce que la russophobie, sinon du racisme, qui se répand actuellement dans le monde entier ? Qu’est-ce, sinon du racisme et une pseudo conviction péremptoire de l’Occident que sa civilisation et sa culture néolibérale sont un modèle incontestable pour le monde entier ? « Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous. » Cela sonne étrangement. Même la repentance pour leurs propres crimes historiques est déplacée par les élites occidentales vers tout le monde, exigeant à la fois des citoyens de leurs pays et d’autres peuples de s’excuser de ce avec quoi ils n’ont rien à voir du tout, dont par exemple les conquêtes de la période de la colonisation. Il convient de rappeler à l’Occident qu’il a commencé sa politique coloniale au Moyen Âge, puis par la traite mondiale des esclaves, le génocide des tribus indiennes en Amérique, le pillage de l’Inde, de l’Afrique, les guerres de l’Angleterre et de la France contre la Chine, à la suite de quoi elle a été contrainte de céder Hong-Kong et ses ports par lesquels l’opium est entré pour l'affaiblir et la dominer. D'ailleurs l'invention du Kosovo devenu une plaque tournante de l'héroïne en Europe en est encore un signe. Ce qu’ils ont fait, c’est imposer la drogue à des nations entières, exterminer délibérément des groupes ethniques entiers pour la terre et les ressources, organiser une véritable chasse à l’homme comme des animaux. Ceci est contraire à la nature même de l’homme, dont font partie la vérité, la liberté et la justice. Et nous, nous sommes fiers qu’au 20e siècle, notre pays ait dirigé le mouvement anticolonial, qui a ouvert des possibilités à de nombreux peuples du monde de se développer afin de réduire la pauvreté et les inégalités, de vaincre la faim et la maladie. Je souligne que l’une des raisons de la russophobie séculaire, de la haine non dissimulée de ces élites occidentales envers la Russie est précisément que nous ne nous sommes pas laissé piller pendant la période des conquêtes coloniales, nous avons forcé les Européens à commercer pour un bénéfice mutuel. Cela a été réalisé par la création d’un État centralisé fort en Russie, qui s’est développé et s’est renforcé en s’appuyant sur les grandes valeurs morales de l’orthodoxie, de l’islam, du judaïsme et du bouddhisme, sur la culture russe et la parole russe ouverte à tous. On sait que des plans d’interventions en Russie ont été élaborés à plusieurs reprises. Ils ont essayé d’utiliser le temps des troubles au début du 17e siècle et la période de bouleversements après 1917. Ils ont échoué. L’Occident a néanmoins réussi à s’emparer des richesses de la Russie à la fin du 20e siècle, lorsque l’État a été détruit. Ils nous qualifiaient d’amis et partenaires, mais, en fait, ils nous ont traités comme une colonie ; des milliards de dollars ont été détournés du pays dans le cadre de divers stratagèmes. Nous nous souvenons tous de tout, nous n’avons rien oublié. Et ces jours-ci, les habitants de Donetsk et de Louhansk, de Kherson et de Zaporijia se sont prononcés en faveur de la restauration de notre unité historique. Merci ! Les pays occidentaux répètent depuis des siècles qu’ils apportent la liberté et la démocratie aux autres peuples. Tout est exactement le contraire : au lieu de la démocratie, c’est l’exploitation ; au lieu de la liberté, l’esclavage et la violence. L’ordre mondial unipolaire est intrinsèquement antidémocratique et non libre, il est trompeur et totalement hypocrite. Les États-Unis sont le seul pays au monde à avoir utilisé deux fois l’arme nucléaire, en plus sur des civils, en détruisant les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. Soit dit en passant, ils ont créé un précédent. Permettez-moi également de vous rappeler que les États-Unis, avec les Britanniques, ont réduit en ruine Dresde, Hambourg, Cologne et de nombreuses autres villes allemandes sans aucune nécessité militaire pendant la Seconde Guerre mondiale. Et cela a été fait de façon ostentatoire, sans aucune, je le répète, nécessité militaire. Il n’y avait qu’un seul but, tout comme dans le cas des bombardements nucléaires au Japon : intimider à la fois notre pays et le monde entier. Les États-Unis ont laissé une trace terrible dans la mémoire des peuples de Corée et du Vietnam avec des bombardements barbares en « tapis », l’utilisation du napalm et des armes chimiques. Jusqu’à présent, ils occupent de fait l’Allemagne, le Japon, la République de Corée et d’autres pays, tout en les qualifiant cyniquement d’alliés égaux. Écoutez, je me demande de quel genre d’alliance il s’agit. Le monde entier sait que les dirigeants de ces pays sont surveillés. Chez les dirigeants de ces États sont installés des appareils d’écoute non seulement dans les bureaux, mais aussi dans les locaux résidentiels. C’est vraiment regrettable. C’est une honte à la fois pour ceux qui font cela et pour ceux qui, comme des esclaves, acceptent silencieusement et docilement cette grossièreté. Ils appellent Solidarité euro-atlantique les ordres et les menaces à l’adresse de leurs vassaux. Ils appellent le développement des armes biologiques, les expériences sur des êtres humains, y compris en Ukraine, de la recherche médicale noble. Ce sont leur politique destructrice, leurs guerres et leurs vols qui ont provoqué les actuels flux massifs migratoires. Des millions de personnes souffrent de privations, d’abus, des milliers meurent en essayant de rejoindre l’Europe. Maintenant, ils exportent du pain d’Ukraine. Où va-t-il sous prétexte « d'assurer la sécurité alimentaire des pays les plus pauvres du monde » ? Où va-t-il ? Tout va dans ces mêmes pays européens. Seulement 5 % sont allés aux pays les plus pauvres. Encore une fois, il s’agit d’une escroquerie et d'une véritable tromperie. L’élite américaine, en fait, utilise la tragédie de ces populations pour affaiblir leurs concurrents et détruire les États-nations. Cela s’applique aussi à l’Europe et à l’identité de la France, de l’Italie, de l’Espagne et d’autres pays avec une histoire séculaire. Washington exige de plus en plus de sanctions contre la Russie, et la plupart des politiciens européens s’y plient docilement. Ils comprennent clairement que les États-Unis, poussant l’Union européenne à renoncer complètement à l’énergie et aux ressources russes, conduisent pratiquement à la désindustrialisation de l’Europe, à la prise de contrôle complète du marché européen. Ces élites européennes comprennent tout, mais préfèrent servir les intérêts des autres. Ce n’est plus de la servilité, mais une trahison directe de leurs peuples. Mais que Dieu bénisse ces peuples, c’est leur affaire. Les sanctions ne suffisent pas aux Anglo-Saxons: ils sont passés au sabotage (incroyable mais vrai) après avoir organisé des explosions sur les gazoducs internationaux du Nord Stream, qui longent le fond de la mer Baltique, et ils ont donc en fait commencé à détruire les infrastructures énergétiques de l’Europe. C’est clair pour tout le monde que ceux qui en profitent, sont les responsables. Le diktat américain est basé sur la force brutale. Parfois, il est magnifiquement emballé, parfois il est sans emballage, mais l’essence reste la même. D’où le déploiement et l’entretien de centaines de bases militaires dans les quatre coins du monde, l’expansion de l’Otan, les tentatives de mettre en place de nouvelles alliances militaires telles qu’Aukus (Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni) et autres. Un travail actif est également en cours pour créer un lien militaro-politique entre Washington, Séoul et Tokyo. Tous les pays qui possèdent ou aspirent à une véritable souveraineté stratégique et qui sont capables de contester l’hégémonie occidentale, sont automatiquement déclarés ennemis. C’est sur ces principes que sont construites les doctrines militaires des États-Unis et de l’Otan, n’exigeant rien de moins qu’une domination totale. Les élites occidentales présentent leurs plans néocoloniaux avec la même hypocrisie, avec la même faux-semblant de paix ; elles parlent d’une sorte d’endiguement, et un mot aussi évasif migre d’une stratégie à l’autre, alors que cela signifie une seule chose : saper tous les centres de développement souverains. On a déjà entendu parler du confinement de la Russie, de la Chine, de l’Iran. Je crois que d’autres pays d’Asie, d’Amérique latine, d’Afrique, du Moyen-Orient, ainsi que les partenaires et alliés actuels des États-Unis, sont les suivants (quand ils n'ont pas déjà connu cela). Nous savons tout ce qu’ils n’aiment pas, ils imposent également des sanctions à leurs alliés ; d’abord contre une banque, puis contre une autre ; tantôt contre une entreprise, tantôt contre une autre. C’est la même pratique, et elle va se développer. Ils ciblent tout le monde, y compris nos voisins les plus proches, les pays de la CEI (Communauté des États indépendants). Dans le même temps, l’Occident prend depuis très longtemps ses rêves pour la réalité. Ainsi, en lançant une guerre éclair de sanctions contre la Russie, ils ont cru qu’une fois de plus ils pourraient dresser le monde entier selon leurs ordres. Mais, en fin de compte, une perspective aussi réjouissante est loin d’attirer tout le monde, sauf des masochistes politiques complets et des admirateurs d’autres formes non traditionnelles de relations internationales. La plupart des États refusent de s’incliner et choisissent une voie raisonnable de coopération avec la Russie. L’Occident ne s’attendait manifestement pas à une telle résistance de leur part. Il s’est habitué à agir selon son schéma, à tout prendre avec impudence, chantage, corruption, intimidation, et à se convaincre que ces méthodes fonctionneront pour toujours, comme dans le passé. Une telle outrecuidance est le produit direct non seulement du concept notoire de sa propre exception (même si cela reste bien sût tout simplement surprenant) mais aussi d’une véritable famine d’information en Occident. Ils ont noyé la vérité dans un océan de mythes, d’illusions et de falsifications, utilisant une propagande extrêmement agressive, mentant effrontément, comme Goebbels. Plus le mensonge est gros, plus vite on y croit. C’est ainsi qu’ils agissent, selon ce principe. Mais les gens ne peuvent pas être nourris avec des dollars et des euros imprimés. Impossible de se nourrir avec ces bouts de papier, et impossible de chauffer un foyer avec la capitalisation virtuelle et gonflée des réseaux sociaux occidentaux. Tout ce dont je parle est important, mais ce qui vient d’être dit est particulièrement important : vous ne pouvez nourrir personne avec du papier-monnaie, vous avez besoin de nourriture, et vous ne réchaufferez personne non plus avec ces capitalisations gonflées, des hydrocarbures sont nécessaires. Par conséquent, les politiciens de toute l'Europe doivent convaincre leurs concitoyens de manger moins, de se laver moins souvent et de s’habiller plus chaudement à la maison. Et ceux qui commencent à poser de simples questions justes, comme « pourquoi en est-il ainsi ? », sont immédiatement déclarés ennemis, extrémistes et radicaux. Ils accusent la Russie, en disant qu'elle est la source de tous vos ennuis. Ils mentent à nouveau. Qu’est-ce que je veux souligner ? Il y a tout lieu de croire que les élites occidentales ne vont pas chercher des solutions constructives à la crise alimentaire et énergétique mondiale, qui a surgi par leur faute, précisément par leur faute, à la suite de nombreuses années de leur politique, bien avant notre opération militaire spéciale en Ukraine, dans le Donbass. Alors que parmi les solutions sont d' obtenir la paix en Ukraine, de retrouver le prix bon marché du gaz russe, de ne plus payer l’énergie (dont pétrole, hydrocarbures) importée en dollar, d'arrêter les subvention à l'union européenne (ce qui réglerait déjà le problème des retraites) et de s'orienter vers l'autosuffisance. Or comme ces élites ultra riches n’entendent pas résoudre les problèmes d’injustice et d’inégalité, on peut craindre qu’ils soient prêts à utiliser d’autres recettes oppressives qui leur sont familières. Et, ici, il convient de rappeler que l’Occident est sorti des contradictions du début du 20e siècle par la Première Guerre mondiale. Les profits de la Seconde Guerre mondiale ont permis aux États-Unis de surmonter enfin les conséquences de la Grande Dépression, de devenir la plus grande économie du monde, et d’imposer à la planète la puissance du dollar comme monnaie de réserve mondiale. Et la crise tardive des années 80 du siècle dernier, l’Occident l’a largement surmontée en s’appropriant l’héritage et les ressources de l’Union soviétique qui s’effondrait. C’est un fait. Maintenant, pour s’extirper d’un autre enchevêtrement de contradictions, il leur faut démanteler la Russie, et à tout prix les autres États qui choisissent la voie souveraine de développement, afin d'être en mesure de piller davantage la richesse d’autres nations et de colmater à ce prix leurs brèches. Si cela ne se produit pas, je ne peux pas exclure qu’ils vont tenter de provoquer l’effondrement de tout le système sur lequel tout le blâme peut être reporté, ou Dieu nous en préserve, décider d’utiliser la formule de croissance économique par la guerre. La Russie comprend sa responsabilité envers la communauté mondiale et fera tout pour ramener ces têtes brûlées à la raison. Il est clair que le modèle néocolonial actuel est finalement voué à l’échec. Mais je répète que ses vrais propriétaires s’accrocheront à lui jusqu’au bout. Ils n’ont tout simplement rien à offrir au monde, si ce n’est la préservation du même système de vols et de racket. En fait, ils se moquent du droit naturel de milliards de personnes, de la majeure partie de l’humanité, à la liberté et à la justice, à déterminer par eux-mêmes leur propre avenir. Maintenant, ils sont passés à un déni radical des normes morales, de la religion et de la famille. Répondons à quelques questions très simples. J’aimerais revenir sur ce que j’ai déjà dit, je veux m’adresser à tous les citoyens du pays et pas seulement aux collègues qui sont dans la salle : voulons-nous avoir, ici, dans notre pays, en Russie, au lieu de maman et papa, un « parent numéro un », « numéro deux », « numéro trois » (ils sont complètement fous là-bas) ? Voulons-nous vraiment, dans nos écoles dès la primaire, que des perversions, qui conduisent à la dégradation et à l’extinction, soient imposées aux enfants ? Qu’on leur fasse croire qu’il existerait d’autres genres que les femmes et les hommes, qu’on leur propose une opération de changement de sexe ? Voulons-nous vraiment cela pour notre pays et nos enfants ? Pour nous, tout cela est inacceptable, nous avons un avenir différent, notre propre avenir. Je le répète, la dictature des élites occidentales est dirigée contre toutes les sociétés, y compris les peuples des pays occidentaux eux-mêmes. C’est un défi pour tout le monde. Un tel déni complet de l’homme, le renversement de la foi et des valeurs traditionnelles, la suppression de la liberté acquiert les traits d’une « religion inversée », un satanisme pur et simple. Dans le Sermon sur la montagne, Jésus-Christ, dénonçant les faux prophètes, dit : « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » Et ces fruits empoisonnés sont déjà évidents pour les gens ; pas seulement dans notre pays, dans tous les pays, y compris pour de nombreuses personnes en Occident. Le monde est entré dans une période de transformations révolutionnaires, elles sont de nature fondamentale. De nouveaux pôles de développement se forment, ils représentent la majorité de la communauté mondiale et sont prêts non seulement à déclarer leurs intérêts, mais aussi à les protéger. Ils voient la multipolarité comme une opportunité de renforcer leur souveraineté, d’acquérir une véritable liberté et une perspective historique, et d'avoir droit à une autonomie indépendante et créative, au développement original et à un processus harmonieux. Les relations internationales que Beijing et Moscou promeuvent sont fondées sur le respect mutuel et non plus sur l’affrontement. À la division et aux guerres occidentales, ils opposent les échanges, le commerce et la collaboration comme prouvent l'intéressante réconciliation de l'Iran et l'Arabie saoudite de même que le retour des États arabes à Damas et l'ancienne possible réconciliation de la Syrie et la Turquie. Surtout que comme lors de la guerre Iran/Irak, les occidentaux veulent la destruction de tous ces pays. Or la normalisation syro-turque était encore dans une impasse, car Ankara refusait toujours de retirer ses troupes du nord de la Syrie et illégitimement se demandait même pourquoi il devrait le faire, quoique empêcher l'accès à la méditerranée aux kurdes était important pour la Turquie si la Syrie ne pouvait s'en charger. Le rapprochement entre Téhéran, Riyad et Abu Dhabi se fait sous l’égide de la Chine, dans la continuité d’une politique qui vise à assurer la sécurité de son fameux « collier de perles », tout en continuant d’affirmer son influence diplomatique grandissante au Moyen-Orient, et en sachant que cette région renferme plus de la moitié des réserves pétrolières de la planète. Or ce rapprochement provient d'abord de la confiance en Poutine qui sauvé les présidents El Assad de la guerre et Erdogan d'un coup d'Etat, car Poutine allié à la Chine est ainsi devenu crédible pour le président Mohammed Ben Salmane et les chefs de nombreux pays en particulier africains. Cette réconciliation « réduit les Accords d’Abraham à néant » et aura comme conséquence la remise sur la table du plan de paix saoudien de 2002, « la terre contre la paix ».
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a même clairement indiqué que les priorités de Riyad étaient une nouvelle relation, dynamisée et négociée par la Chine, avec l’Iran, la Turquie et la Syrie après son retour au sein de la Ligue arabe. Surtout que Riyad et son partenaire émirati de l’IMEC partagent avec la Chine d’immenses intérêts en matière d’échanges, de commerce et d’énergie. L’autre pays que prend à contre-pied le rapprochement irano-saoudien, c’est le Maroc. Contrairement à l’Algérie qui a adopté une position de neutralité, le pays maghrébin a clairement choisi son camp ces dernières années en normalisant avec Israël en 2020, deux ans après avoir rompu ses relations avec l’Iran. Car dans sa stratégie pour imposer sa colonisation du Sahara occidental, le Maroc a joué sur les tensions des pays du Golfe, Israël et les Occidentaux d’un côté, et l’Iran de l’autre. Mais la clairvoyance commence à revenir au Maroc.

Partout dans le monde, y compris en Europe et aux États-Unis, nous avons de nombreuses personnes partageant les mêmes idées, et nous ressentons, nous voyons leur soutien. Un mouvement de libération anticolonial contre l’hégémonie unipolaire se développe déjà au sein des pays et des sociétés les plus diverses. Sa conscience ne fera que grandir. C’est cette force qui déterminera la future réalité géopolitique. Chers amis ! Aujourd’hui, nous nous battons pour une voie juste et libre, d’abord pour nous-mêmes, pour la Russie, pour que le diktat et le despotisme restent à jamais dans le passé. Je suis convaincu que les pays et les peuples comprennent qu’une politique fondée sur l’exception de quiconque, sur la suppression des autres cultures et peuples, est intrinsèquement criminelle, que nous devons tourner cette page honteuse. L’effondrement de l’hégémonie occidentale qui a commencé est irréversible. Et je le répète encore : ce ne sera plus comme avant. Le champ de bataille auquel le destin et l’histoire nous ont appelés est le champ de bataille de notre peuple, de la grande Russie historique. Pour la grande Russie historique, pour les générations futures, pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Nous devons les protéger de l’esclavage, des expériences monstrueuses qui visent à paralyser leurs esprits et leurs âmes. Aujourd’hui, nous nous battons pour qu’il ne vienne à l’esprit de personne que la Russie, notre peuple, notre langue, notre culture puissent être effacés de l’histoire. Aujourd’hui, nous avons besoin de consolider toute la société, et cette cohésion ne peut être fondée que sur la souveraineté, la liberté, la création et la justice. Nos valeurs sont l’humanité, la miséricorde et la compassion. Et je veux terminer mon discours par les mots du vrai patriote Ivan Alexandrovitch Ilyin : « Et si je considère la Russie comme ma patrie, cela signifie que j’aime, contemple et pense en russe, chante et parle en russe ; que je crois en la force du peuple russe et accepte son destin historique avec mon instinct et ma volonté. Son esprit est mon esprit ; son destin est mon destin ; sa souffrance est ma douleur ; son ascension est ma joie... » Derrière ces mots se cache un grand choix spirituel qui, pendant plus de mille ans d’État russe, a été suivi par de nombreuses générations de nos ancêtres. Aujourd’hui, nous faisons ce choix, les citoyens des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, les habitants des régions de Zaporozjie et de Kherson ont fait ce choix. Ils ont fait le choix d’être avec leur peuple, d’être avec la Patrie, de vivre son destin, de gagner avec elle. Derrière nous c’est la vérité, derrière nous c’est la Russie ! » Le président Vladimir Poutine de la Fédération de Russie a en plus précisé lors de la signature des traités d’adhésion à la Russie des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et des régions de Zaporozhye et de Kherson : « Je tiens à souligner à nouveau que leur insatiabilité et leur détermination à préserver leur domination sans entrave sont les véritables causes de la guerre hybride que l’Occident collectif mène contre la Russie. Ils ne veulent pas que nous soyons libres ; ils veulent que nous soyons une colonie. Ils ne veulent pas d’une coopération égale ; ils veulent piller. Ils ne veulent pas nous voir comme une société libre, mais comme une masse d’esclaves sans âme. Je voudrais vous rappeler que par le passé, les ambitions de domination mondiale se sont à plusieurs reprises brisées contre le courage et la résilience de notre peuple. La Russie sera toujours la Russie. Nous continuerons à défendre nos valeurs et notre patrie. … Nous n’avons jamais accepté et n’accepterons jamais un tel nationalisme politique et un tel racisme. Si ce n’est du racisme, qu’est-ce que la russophobie qui se répand dans le monde ? Qu’est-ce que, si ce n’est du racisme, la conviction dogmatique de l’Occident que sa civilisation et sa culture néolibérale sont un modèle indiscutable à suivre pour le monde entier ? … Aujourd’hui, nous nous battons pour qu’il ne vienne à l’idée de personne que la Russie, notre peuple, notre langue ou notre culture puissent être effacés de l’histoire. Aujourd’hui, nous avons besoin d’une société unie, et cette unification ne peut être fondée que sur la souveraineté, la liberté, la création et la justice. Nos valeurs sont l’humanité, la miséricorde et la compassion. »

Concernant cette excellente vision du monde de Poutine, il est aussi important de lire son discours au club de Valdaï à l'adresse https://strategika.fr/2022/10/29/discours-du-president-russe-vladimir-poutine-lors-du-forum-du-club-valdai/, dont voici des extraits :
« La période historique de domination sans partage de l’Occident touche à sa fin. Le monde unipolaire appartient au passé. La décennie qui s’ouvre est peut-être la plus dangereuse, la plus imprévisible et la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Occident est incapable de diriger seul l’humanité, mais il tente désespérément de le faire et la plupart des nations du monde ne sont plus disposées à le supporter. La situation est quelque peu révolutionnaire : les classes supérieures ne peuvent plus et les classes inférieures ne veulent plus vivre ainsi. Le modèle occidental de mondialisation, néocolonial par essence, était également fondé perversement sur l’unification, sur le monopole financier et technologique, sur l’effacement de toutes les différences. Cette oppression de l'Occident est encore évidente quand il vend des médicaments ou des semences de cultures vivrières à d’autres pays, en ordonnant de tuer leurs produits pharmaceutiques et leurs élevages nationaux. En fait dans la pratique, tout peut se résumer à cela : s’il fournit des machines et des équipements, il détruit l’industrie mécanique locale. Lorsque j’étais Premier ministre, je l’ai compris : dès que vous ouvrez le marché pour un certain groupe de produits, c’est fini, le producteur local « coule », et il lui est presque impossible de relever la tête. C’est ainsi que se construisent les relations avec cet empire américano-sioniste. C’est ainsi que les marchés et les ressources sont accaparés, que les pays sont privés de leur potentiel technologique et scientifique. Ce n’est pas un progrès, mais un asservissement, la réduction des économies à un niveau primitif. Le développement technologique ne doit pas exacerber les inégalités mondiales, mais les réduire. Le développement doit se faire dans le cadre du dialogue des civilisations, sur la base de valeurs spirituelles et morales. Je suis convaincu seul le libre développement des pays et des peuples peut s’opposer à la dictature, que seul l’amour envers l’être humain comme envers le Créateur peut s’opposer à la dégradation des individus, et que seule la complexité épanouie des cultures et des traditions peut s’opposer à l’uniformisation et aux interdits primitifs. (Surtout que suite à la grande uniformasition du covid, l’uniformisation en France des vêtements à l’école en plus sans genre, c’est à dire avec des pantalons pour tout le monde, ne sent pas bon, en particulier pour des raisons laïcistes. Or ça apporterait plus d’élégance, de discipline et de fraternité aux scolarisés et d’économie aux parents... Et ça n’empêcherait pas de remettre le voile à la sortie de l’école pour les musulmanes comme actuellement. C’est un choix compliqué. En attendant et suite à la peur concernant le climat, le terrorisme, le covid (et donc les gens, les voisins), la subsistance (inflation, prix de l’essence et de l’énergie), la loi naturelle (pseudo fascisme envers les Lgbt) et la guerre en Ukraine, ça sert aussi en plus désormais à avoir peur du choix vestimentaire (trop long, pas assez long) voire même de la pudeur. Bientôt la peur concernant les petites cuillères, les tabourets, les feuilles des arbres, la respiration de l’oxygène (ah non c’est déjà la cas avec le covid) ?... Mais ce sujet permet aussi d'éviter ceux économiques dont l'inflation et le manque de professeurs en général et de classes pour des enfants handicapés.) La signification du moment historique d’aujourd’hui est précisément que devant toutes les civilisations, tous les États et toutes leurs associations d’intégration, il existe des possibilités effectives de développement propre, démocratique et original. Et surtout, nous croyons que le nouvel ordre mondial doit être fondé sur le droit et la loi, et être libre, particulier et juste. C’est ainsi que la Russie a traditionnellement mis en œuvre sa politique technologique étrangère et sa géopolitique intérieure. Par exemple, en construisant des centrales nucléaires dans d’autres États, nous y créons simultanément des centres de compétence, nous formons du personnel national, nous créons une industrie, et nous ne nous contentons donc pas de construire une entreprise : nous créons une industrie entière. En fait, nous donnons à d’autres pays la possibilité de réaliser une véritable percée dans leur développement scientifique et technologique, de réduire les inégalités et d’amener leur secteur énergétique à un nouveau niveau d’efficacité et de respect de l’environnement. Aujourd’hui, les nouveaux centres de développement mondial possèdent déjà des technologies et des développements scientifiques uniques dans toute une série de domaines et, dans de nombreux secteurs, peuvent concurrencer avec succès les entreprises multinationales occidentales. Il est évident que nous avons un intérêt commun, tout à fait pragmatique, pour un échange scientifique et technologique équitable et ouvert. Ensemble, chacun en profitera davantage que séparément. Les bénéfices devraient revenir à la majorité, et non à des sociétés individuelles super riches. Permettez-moi de le souligner une fois de plus : la souveraineté, le développement autonome ne signifient en aucun cas l’isolement, l’autarcie, mais au contraire, cela implique une coopération active et mutuellement bénéfique sur des principes justes et équitables. Si la mondialisation libérale est la dépersonnalisation et l’imposition du modèle occidental au monde entier, l’intégration est au contraire le déblocage du potentiel de chaque civilisation au profit de l’ensemble, au profit de tous. Si le mondialisme est un diktat unipolaire, c’est à cela que tout se résume en fin de compte : l’intégration au multipolaire est le développement conjoint de stratégies communes bénéfiques pour tous. Dans ce contexte, la Russie estime qu’il est important de lancer activement des mécanismes de création de grands espaces fondés sur l’interaction de pays voisins dont l’économie, le système social, la base de ressources et les infrastructures se complètent. Ces vastes espaces constituent par essence la base d’un ordre mondial multipolaire, une base économique. De leur dialogue naît la véritable unité de l’humanité, qui est beaucoup plus complexe, diverse et multidimensionnelle que dans les idées simplistes de certains idéologues occidentaux. L’unité du genre humain ne se construit pas par le « fais comme moi », « sois comme nous ». Elle est formée en tenant compte des et en se fondant sur les opinions de tous, dans le respect de l’identité de chaque société et nation. C’est le principe sur lequel une interaction à long terme dans un monde multipolaire peut se développer. À cet égard, nous devrions peut-être aussi réfléchir à la manière dont la structure des Nations unies, y compris son Conseil de sécurité, pourrait refléter davantage la diversité des régions du monde. Après tout, le monde de demain dépendra beaucoup plus de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique latine qu’on ne le croit aujourd’hui, et une telle augmentation de leur influence est sans aucun doute positive. Le futur ordre mondial prend forme sous nos yeux. Et dans cet ordre mondial, nous devons écouter tout le monde, tenir compte de tous les points de vue, de toutes les nations, de toutes les sociétés, de toutes les cultures, et de tous les systèmes de visions du monde, d’idées et de croyances religieuses, sans imposer une seule vérité à quiconque, et seulement sur cette base, en comprenant notre responsabilité vis-à-vis du destin (le destin des peuples, de la planète) et en construisant une symphonie de la civilisation humaine. »

La Russie prône donc toujours la formation d’une architecture de sécurité internationale renouvelée et plus stable, fondée sur la garantie de la prévisibilité et de la stabilité stratégique mondiale, ainsi que sur le respect des principes d’égalité, de sécurité indivisible et de considération mutuelle des intérêts fondamentaux des parties.
Dans ce sens, le président chinois Xi Jinping vient d’offrir aux pays du Sud une alternative radicale à des décennies de diktats occidentaux, de guerres et de contraintes économiques. La « modernisation pacifique » permettra d’établir la souveraineté, l’économie et l’indépendance des États du monde en difficulté, comme le prouve la volonté de la Chine d’accélérer son indépendance technologique en matière de semi-conducteurs et d’équipements pour les produire. Selon Poutine, l’Occident collectif veut piller la Russie, asservir son peuple et créer une colonie dont les richesses peuvent être siphonnées par des bigots tyranniques et des profiteurs étrangers. Les attaques incessantes des médias contre les athlètes, les universitaires, les scientifiques, les musiciens et même les hommes d’affaires russes n’ont fait que renforcer l’idée, chez les Russes ordinaires, qu’ils sont dans la ligne de mire d’une coalition occidentale violente et hors de contrôle qui a l’intention de porter à la Russie le même coup fatal qu’à l’Irak, à la Libye, à l’Afghanistan et à d’innombrables autres nations. La montée en flèche de la cote de popularité de Poutine souligne le fait que la plupart des Russes pensent que la menace est réelle et qu’il faut se battre. Selon Big Serge, Poutine a même réalisé son projet d’annexion formelle de l’ancienne bordure orientale de l’Ukraine, tout en légitimement transformant juridiquement la guerre en une lutte existentielle. Alors que le journaliste Blumenthal a souligné que les véritables « vainqueurs » sont les principaux sous-traitants américains de la défense et leurs appendices comme les cabinets de lobbying néoconservateurs de la rue K Street à Washington D.C., qui est célèbre pour abriter de nombreux cabinets de lobbying et de consultants politiques, et que ces derniers ainsi que l’administration Biden, opèrent avec une vision plus large, celle de faire de l’Ukraine le « grand Israël » de l’Europe : « Nous entendons par là un État de guerre « spartiate » militarisé en permanence, qui est continuellement financé et équipé par Washington, et qui détient les dernières avancées technologiques occidentales en matière de défense. Cependant, pour que cet État de guerre puisse exister, la démocratie dans le pays doit être graduellement affaiblie, tout comme cela s’est produit depuis longtemps en Israël, notamment en ce qui concerne l’oppression des Palestiniens et des dissidents politiques israéliens. Malgré cela, les promoteurs de technologies de défense du complexe militaro-industriel continueront de « gagner », peu importe le niveau de sacrifices imposé à la société ukrainienne et à son peuple. »
En refusant une sortie négociée du conflit à l’avantage de Moscou en mars 2022, les Américains ont prolongé et aggravé le conflit. Toutefois celui-ci a évolué dans un sens qu’ils n’avaient pas prévu, car ils avaient parié sur un écroulement économique de la Russie. Mais cela ne s’est pas produit, pas davantage que la défaite de l’armée russe sur le terrain ou la mise au ban unanime de Moscou par la communauté internationale. Pire, un nouveau système économique et financier est en train de se mettre en place, qui menace l’hégémonie politique et monétaire de Washington. Une nouvelle fois, les Américains se révèlent être de piètres stratèges et de vrais apprentis sorciers. Leur stratégie d’affaiblissement de la Russie s’est transformée en une guerre existentielle pour le maintien de leur domination sur le monde. Le piège qu’ils ont tendu pourrait bien se refermer sur eux. La continuité de la guerre en Ukraine dépend avant tout de l’état d’esprit de la population ukrainienne, car dans ce combat, elle est le carburant d’un État terroriste dont par son travail et son absence de destruction de biens publiques dont de chemins de fer. En effet si les ukrainiens déclarent que "ça suffit, je ne m’en soucie plus, je vais tuer des officiers militaires de recrutement militaire qui envoient à la boucherie", et que ces personnes s’avèrent être au moins 30%, dans ce cas, il sera difficile d’utiliser ce pays pour faire la guerre à la Fédération de Russie. Et c'est pourquoi l'Otan se préoccupe beaucoup de l'opinion publique ukrainienne afin de la manipuler, car elle est peu inclinée vers la guerre.

D'ailleurs l'égrégore conservateur géopolitique proposé par l'axe russo-sino-iranien se développe de plus en plus :
« Les BRICS qui ne se posent en ennemi de personne, contrairement à l’OTAN et au G7 qui n’hésitent pas à désigner nommément leurs adversaires (Russie et Chine) et à sanctionner de nombreux pays qui rechignent à se soumettre à leurs règles, ont initié une expansion progressive et prudente. Sur 24 pays candidats à l’adhésion, seuls 6 ont été choisis pour rejoindre les BRICS dans 4 mois. (l'Iran, l'Argentine, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis). Les autres pays, non encore retenus, ne sont pas oubliés pour autant. Ils feront partie du club des amis des BRICS en attendant d’être, à leur tour, admis dans le cercle encore restreint, des plus fervents soutiens de la multipolarité. Au 1er Janvier 2024, les 11 pays BRICS occuperont 36% des terres émergées de la planète contre 16,1% au G7. Ils compteront 45% de la population mondiale, contre 9,7% au G7. Ils compteront 37,3% du PIB/PaPA de la planète, contre 29,9% aux pays du G7. Lorsqu’on sait que la seule comparaison pertinente des budgets de défense et de la capacité de résilience des États se fait en parité de pouvoir d’achat, il devrait y avoir là, pour les 7 pays les plus endettés du monde (G7), matière à s’interroger. Les 11 pays BRICS détiendront 44,4% des gisements de pétrole contre 2,9% au G7. Et cela sans compter, évidemment, les pays «amis des BRICS» et de la Russie producteurs de pétrole (Iran, Venezuela, Algérie pour ne citer qu’eux). Les 11 pays BRICS contrôleront 38,3% de la production industrielle mondiale contre 30,5% au G7. 48,7% de la production de blé et 54,7% du Riz contre 18,1% et 2,6% au G7. Les 11 pays BRICS produisent 79,2% de l’Aluminium mondial et 30,7% de l’Or contre 1,3% et 12,2% pour le G7. À ceux qui n’ont toujours pas compris que la messe est dite, que l’occident US-UE-G7-OTAN-AUKUS perd chaque jour un peu plus la partie et ne se relèvera pas, que chaque nouvelle expansion des BRICS se fera au détriment des alliances occidentales (G7-OTAN-AUKUS), les quelques chiffres ci-dessus devraient donner un petit éclairage sur la suite inéluctable, à anticiper dès aujourd’hui, sans préjuger, bien sûr, des effets de la dynamique observée depuis 1945 à notre détriment et sans préjuger non plus des conséquences, pour les monnaies et les économies US et européennes, de l’abandon du dollar et de l’euro dans les transactions entre pays BRICS et sans doute au-delà. « On peut débattre de tout, sauf des chiffres ! » Adieu donc à l’hégémonie US-UE-G7-OTAN-AUKUS. Bienvenue à la multipolarité et, pour les pays les plus chanceux et les gouvernances les moins serviles, bienvenue à la souveraineté retrouvée ! Le sommet Russie-Afrique de juillet et le sommet des BRICS d’Août 2023 auront été des victoires beaucoup plus importantes, pour la diplomatie Russe et la multipolarité, qu’une avancée de quelques kilomètres sur le front du Donbass. Ceux qui espèrent encore, envers et contre tout, une victoire du proxy de l’OTAN en Ukraine, devront chercher bientôt la porte de sortie la moins humiliante possible. Perdre la face aux yeux du monde est probablement ce qui pouvait arriver de pire à l’OTAN qui, hélas, n’a pas encore épuisé tout son potentiel de nuisance, tant pour l’Ukraine que pour l’Union européenne. L’OTAN reste dangereuse car elle est dirigée par une brochette de néoconservateurs mondialistes «fous-furieux» qui pourraient, dans une montée aux extrêmes mal contrôlée, préférer un suicide collectif à une défaite humiliante. » (Général Delawarde)
« La relation privilégiée de la France avec la Chine, héritée elle aussi du général de Gaulle, peut être pérennisée et renforcée en soutenant cette initiative diplomatique chinoise d’élargissement du CS à certains membres des BRICS+. Le temps des déclarations d’admiration pour la culture chinoise, tout comme la nécessaire mais triviale coopération culturelle, doivent faire place à une authentique collaboration diplomatique au sein des instances internationales. La France peut et doit soutenir, contre l’avis du Royaume-Uni et des États-Unis s’il le faut, les initiatives chinoises quand elles sont bonnes pour la France. C’est le cas de cette proposition chinoise de réforme du CS de l’ONU. Le général de Gaulle a, dès 1958, bataillé contre l’avis de l’hégémon anglo-américain qui tentait de le dissuader d’établir des relations diplomatiques avec la Chine, ce qu’il fit tout de même en 1964. Il persévéra dans ce qu’il savait être une décision bonne pour la France, inscrite dans le sens de l’Histoire. Soixante ans plus tard, les Chinois ne l’ont toujours pas oublié, et la France continue de tirer des bénéfices de cette décision courageuse et visionnaire. La France a aujourd’hui une nouvelle chance de contribuer au sens de l’Histoire et de revendiquer à nouveau son statut historique de neutralité diplomatique, en travaillant main dans la main avec la Chine à réformer l’ONU pour en faire l’institution réellement multilatérale qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. Ce faisant, la France retrouvera son prestige diplomatique et confirmera sa place de premier plan sur l’échiquier des nouvelles relations internationales. » (Laurent Michelon, entrepreneur en Chine, où il travaille depuis plus de 20 ans entre Hong Kong et Pékin)
Or « Si les États-Unis parviennent à détruire l’ONU (possiblement en tendant à arrêter le droit de veto dont en manipulant les pays du Sud), ils tenteront d’utiliser les structures de consolidation de l’Occident (OTAN, AUKUS, UE) pour établir une domination mondiale totale. Nous devons nous préparer à ce scénario. Que faire ? La réponse est évidente : prendre de l’avance en renforçant nos propres structures de gouvernance mondiale. Les BRICS jouent un rôle clé dans ce processus. Aujourd’hui déjà, le bloc contribue à aplanir les contradictions entre la Chine et l’Inde, l’Iran et l’Arabie saoudite, l’Égypte et l’Éthiopie. L’OCS joue un rôle similaire dans les relations entre l’Inde et le Pakistan. L’expansion des BRICS et de l’OCS permet de parler du noyau potentiel d’une nouvelle configuration mondiale, dont les membres pourront harmoniser leurs intérêts et seront protégés des tentatives de l’Occident collectif d’établir une dictature planétaire. Outre les BRICS et l’OCS, les associations régionales du Sud mondial – l’ANASE, le MERCOSUR, l’Union africaine, le Conseil de coopération du Golfe, la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique – devraient constituer les structures de soutien de la nouvelle architecture mondiale. Il serait souhaitable que la Russie présente – peut-être dès le sommet des BRICS à Kazan – des propositions de mécanismes de coordination souple entre toutes ces structures. Il s’agirait d’un véritable remplacement des institutions de l’ONU qui sont en train de perdre leur sens originel. Face à la menace de la dictature occidentale, la Russie, la Chine, les pays du Sud, c’est-à-dire la majorité absolue de l’humanité, doivent reprendre en main l’agenda mondial en temps utile et prendre les rênes de l’ordre international le plus tôt possible. » (Extraits de l'article « Complot américain à l’ONU: il est temps pour la Russie et la Chine de jouer la carte de la sécurité » à l'adresse https://strategika.fr/2023/10/07/complot-americain-a-lonu-il-est-temps-pour-la-russie-et-la-chine-de-jouer-la-carte-de-la-securite/)
Lorsqu’on pense aux moyens chaque fois plus puissants dont dispose le système, un esprit ne peut évidemment rester libre qu’au prix d’un effort continuel comprenant ses rouages anciens, nouveaux et futurs, tout en les dénonçant et les évitant au maximum. Dans ce sens, la tendance lourde du transhumanisme et de l’ingénierie sociale consiste en plus à le placer le vivant entièrement sous contrôle informatique. Sur
tout que cette manipulation médiatique et donc politique et donc économique du peuple par les ultra riches dominateurs pour les ultra riches dominateurs est extrêmement simplifiée à travers les multiples partis divisant et donc affaiblissant aussi le peuple. D'autant plus que les plus importants sont financés par cette hyper classe, et que l'actuelle démocratie représentative est loin d'une représentation proportionnelle (qui est intéressante car elle amène à avoir un représentant pour chaque parti et donc chaque électeur, afin qu'il puisse proposer possiblement de bonnes idées ou analyses à l'assemblée nationale), ou d'une démocratie participative, et encore plus loin d'une démocratie directe dont cette dernière serait tout de même trop difficile à mettre en place puisque le peuple doit y voter chaque loi bien qu'il devrait au moins le faire par des référendums concernant les grandes lois dont sociétales. Or le mandat impératif obligeant les élus à consulter régulièrement ses électeurs, particulièrement avant des prises de décisions importantes, correspond au système le plus démocratique. Il est intéressant de lire à ce sujet l'article « La démocratie et son spectacle » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/La-democratie-et-son-spectacle-62122.html

« Il convient de rappeler une évidence qui peut valoir l’excommunication médiatique : nous ne sommes évidemment pas en Démocratie, mais dans un système que l’on devrait nommer « Représentatie », où nous désignons des représentants qui votent les lois comme bon leur semble (y compris l’inverse des promesses), sans rendre de comptes, sans pouvoir être contredits et encore moins démis. Bref, les représentants décident et pas le peuple. En réalité, ce système majoritaire est une des grandes causes de l’échec politique dans lequel la France s’est enfermée. Car ce scrutin a pour effet, par nature, de donner une majorité à une minorité. Et au fil des années, le duopole PS/UMP a perdu de plus en plus de poids, et donc la « minorité devenue majoritaire » a représenté de moins en moins d’électeurs. La « majorité » de l’Assemblée ne représente donc plus qu’une part de plus en plus infime de la population. Cela démontre que, non seulement, la politique majoritaire est de moins en moins soutenue, mais surtout qu’elle est même probablement de plus en plus « mauvaise », de plus en plus inefficace, sans quoi elle trouverait plus de soutiens. Le scrutin majoritaire agit donc comme une assurance qui empêche l’élimination naturelle de politiques rejetées par une vaste majorité de la population. La conséquence logique est une désaffection de plus en plus marquée des électeurs, qui trouvent logiquement de moins en moins d’intérêt à aller voter. Dans ces conditions, un mode de scrutin proportionnel apparaît comme une nécessité démocratique. Tout l’attrait du mode de scrutin proportionnel allemand est qu’on répartit les 400 députés restants de façon à ce que chaque parti ait, AU FINAL, le nombre de députés exact qu’il aurait eu avec une répartition entièrement proportionnelle sur liste. Par exemple, si le RN a obtenu 34 % des bulletins au scrutin de liste, il doit donc avoir 204 députés au final (34 % x 600 sièges). On en arrive alors au point central : comment gouverner avec le scrutin proportionnel ou le scrutin majoritaire quand il ne donne pas la majorité absolue à un parti ou à une coalition constituée avant le vote ? Il y a deux possibilités après un tel scrutin. La première serait que les partis arrivent à se mettre d’accord après l’élection pour constituer une coalition qui regroupe une majorité de députés sur un programme commun de gouvernement, ce qui est d’ailleurs le cas le plus fréquent. Par exemple, en Allemagne, le PS, les Verts et les Libéraux se sont mis d’accord après les élections de 2021. Bien entendu, il reste aussi aux partis la possibilité de créer un programme qui regroupe plus de 50 % des électeurs, comme cela a été le cas lors des législatives en 1981… Seconde possibilité : aucune coalition majoritaire n’arrive à se mettre d’accord après l’élection sur un programme de gouvernement. Cela signifie-t-il que nous retomberions dans « l’instabilité de la IVe République », où l’Assemblée n’arrêtait pas de faire tomber les gouvernements ? Si la proportionnelle était bien le mode de scrutin de la IVe République, rappelons à nouveau qu’il s’agit du mode de scrutin de la quasi-totalité des pays européens, qui fonctionnent visiblement normalement. Enfin, il y a une solution très simple pour limiter le risque d’instabilité : ne pas demander de vote de confiance lors de l’investiture et mettre en place une « motion de défiance constructive », comme en Allemagne ou dans la collectivité de Corse. Le principe est simple : l’Assemblée peut faire tomber un gouvernement, mais à la condition qu’une majorité des députés propose un nouveau chef de gouvernement pour prendre la suite. Cela réduit donc drastiquement la fréquence des renversements. Dans ces conditions, le gouvernement peut donc se maintenir assez facilement, mais il n’a bien entendu toujours pas de majorité. Cela l’oblige donc à négocier texte par texte pour qu’il puisse être adopté. Mais quand il le sera, ce sera bien par des députés représentant plus de 50 % des électeurs, ce qui n’est plus le cas depuis des décennies. C’est bien entendu une autre culture politique que celle de l’affrontement permanent et surjoué. Il faut également prévoir un dispositif pour s’assurer qu’un Budget minimal puisse être adopté (par reconduction de l’existant ?), ce qui n’est pas le cas actuellement. Au final, moins de lois seront votées, mais ce sera probablement de meilleures lois, bien plus soutenues. La tendance à vouloir voter toujours plus de lois, à les cumuler sans cesse sans analyser leurs effets, est aussi une pathologie du système actuel. Et puis peut-on vraiment se dire démocrate et estimer normal que soit appliqué tout son programme et rien que son programme quand celui-ci n’a obtenu le soutien que de 20 %, 30% ou 35 % des électeurs ? La proportionnelle a aussi des conséquences intéressantes. Elle pousse par exemple à constituer des partis plus homogènes, qui n’ont plus à se regrouper avant les élections, ce qu’ils commencent à faire en France depuis deux ans. Il n’y a plus besoin de constituer des coalitions avant les élections, donc de créer des programmes chimériques pour appâter l’électeur, pour systématiquement le trahir ensuite. La négociation a lieu après la victoire électorale, et le programme est donc censé être réaliste, et rapidement voté. Enfin, comme on le voit, elle redonne du pouvoir au Parlement, dont la faiblesse est une des causes de nos problèmes. C’est bien entendu une autre façon de faire de la politique, où une « opposition » ne va pas rejeter 100 % des textes et une « majorité » ne va pas adopter 100 % des textes. Quoi qu’il en soit, proportionnelle ou pas, c’est probablement le futur politique qui se profile pour nous, donc autant adapter nos institutions pour en rationaliser le fonctionnement. » (Extraits de l'article de « Stop au sadisme électoral : la proportionnelle maintenant ! » Olivier Berruyer)
Or selon Montesquieu et Etienne Chouard, le tirage au sort est la seule procédure démocratique, dont pour éviter la corruption entre politique, économie et finance. Dans ce sens, Chouard affirme si que s'il y a une révolution populaire, la nouvelle constitution devra désormais être écrite par les représentés dans une forme de pédagogie excellente et non par les représentants, afin que ces deniers ne réécrivent pas leur pouvoir et l'impuissance populaire. Cette constitution devra se faire d'abord au niveau communal car la démocratie est la plus logique et légitime au niveau local. Chaque commune devra donc choisir quels mandats organisés, la durée de ces mandats, si les représentants sont élus ou tirés au sort, si ces représentants sont des maîtres ou serviteurs, comment on surveille ces représentants, comment on les renvoie en cas d’insatisfaction, comment la population garde le pouvoir par le RIC concernant les sujet considérés comme importants, comment on change la constitution quand on estime qu'on s'est trompé concernant la réalité des pouvoirs établis, comment on produit la monnaie, etc. Car sans RIC, on peut constater que l'élection par représentation enlève finalement tout pouvoir au peuple, puisque il ne s'agit pas plus de voter des lois mais d'élire des maîtres, même possiblement dans le cas de créer une assemblée constituante : décider qui décide, ce n'est pas décidé. Il suffit de décider qu’une journée par an qui sera réservée à un vote de par exemple 5 ou 7 référendums. Puis à partir de ces différentes constitutions, une grande constitution devra voir le jour à Paris dans une forme de fédération ces communes. Afin qu'il n'y ait pas trop de représentants à ce moment là puisqu'il y a 36 000 communes en France, les communes de moins de 500 habitants devront établir leur constitutions avec d'autres afin d'atteindre entre 2000 et 5000 habitants. Enfin cette fédération ou plutôt confédération de devra évidemment pas devenir une dictature et encore moins une tyrannie par une chambre de contrôle citoyen renouvelée annuellement par tirage au sort. Le tirage au sort lié à l'écriture de la constitution par le peuple au niveau communal puis national telle une confédération, lié au contrôle citoyen hebdomadaire avant, pendant et après le mandat ou au mandat court ; baisse la corruption (car beaucoup de citoyens ne sont ni des crapules ni des abrutis et la responsabilité discutant pour le bien commun peut changer tout le monde positivement dont grâce donc à cette intelligence collective réelle, car personne n'est structurellement mauvais en particulier à notre époque de grande égarement médiatique), et correspond ainsi au processus constituant populaire permanent qui est la meilleure démocratie, surtout quand les experts informent télévisuellement et le peuple décide dont à travers le RIC. Il s'agit comme lors du CNR de faire travailler ensemble droite et gauche contre un ennemi plus ou moins extérieur, surtout que l'extrême droite et l'extrême gauche seront souvent d'accord sur différents sujets comme les retraites ou le nucléaire, et que sur les sujets de désaccords comme concernant l'avortement ou l'immigration, l’alternance des lois votées se fera par rapport aux plus nombreux. « N’oublions pas qu’en France, sous la Ve République, la démocratie s’exerce de manière indirecte mais également directe, normalement par référendum, à défaut par la rue. Les deux sont indissociables : une démocratie purement directe ou indirecte est catastrophique. … Mais dans les crises terminales comme celle que nous traversons, lorsqu’il n’y a plus aucun intérêt à agir, peuvent s’exprimer les valeurs supérieures de morale et de devoir. Foutu pour foutu un peuple se met alors à faire ce qu’il a à faire. » (Guy de la Fortelle)

Les Français anti-UE et anti-OTAN ont organisé le 8 octobre 2022, une mobilisation dans le quartier de Montparnasse à Paris, place du 18 juin 1940. Le choix de ce lieu était sémantiquement très important, car c’est la date de l'appel historique du Général de Gaulle aux Français à s’unir dans l’action pour libérer la France contre les envahisseurs. Parmi les motivations de ce rassemblement, les organisateurs ont évoqué sur Twitter : l’opposition au « bellicisme » de l’OTAN, au « sabordage de l’économie » par l’exécutif et aux « restrictions énergétiques et sanitaires ». Ce dernier motif fait écho au plan de sobriété controversé récemment présenté par le gouvernement, dans le contexte de crise énergétique. De plus peu importe leur couleur politique, ce sont de plus en plus d'européens qui nagent à contre courant leur gouvernement ou l'UE, quitte à se placer sous le mot « Résistance ». « Rendez-vous national de la résistance », c'est sous cet intitulé qualifiable de parti « souverainiste » que s'est réunie cette manifestation. Mais l'expression « Résistance anti Empire » peut-il avoir un jour une réelle signification en Europe ? La guerre contre la Russie fomentée depuis plusieurs années par l’axe US/Israël/OTAN par Ukraine interposée, impacte clairement les pays d’Europe. Malgré la propagande menée par les acteurs de la sphère politico-médiatique occidentale pour convaincre les Européens du bien-fondé de cette guerre, les Européens, peu habitués à ressentir directement les effets des guerres habituellement menées régulièrement à des milliers de kilomètres de leurs frontières par leurs gouvernements ont beaucoup de mal à comprendre les décisions de leurs responsables. Mais ces derniers se moquent de ces avis et de ces principes pourtant démocratiques, alors qu'ils donnent des leçons démocratiques à toute la planète et surtout aux Etats du Moyen Orient. Ainsi il est fréquent de tomber sur un ras-le-bol allant jusqu’à appeler à la désobéissance civile, la grève générale, voire à la révolution. D’aucuns rétorqueront que les « Gilets jaunes » ont commencé à en mener une et pourtant il n’en est rien, dans la mesure où le mouvement a fini par s’étioler face au déploiement impitoyable des forces de répression mises en service par le pouvoir et ses relais, aux divisions politiques, et aux intérêts particuliers qui en ont tiré quelque maigre bénéfice, 100 € supplémentaires mensuels ici, 200 € là, ou quelques primes pour les mieux lotis. Ce n’est évidement pas avec de telles friandises que se gagne une révolution digne de ce nom. Mais la Résistance est-elle viable dans les sociétés européennes, une Résistance version palestinienne par exemple ? S’il y a des différences flagrantes entre l'Europe et la société palestinienne, il y en a aussi des moins évidentes. La société palestinienne fait face à une occupation des plus brutales depuis près de 75 ans. Et tout le monde voit et connaît l’agresseur, malgré ses tentatives éhontées de se faire passer pour la victime dans cette inversion accusatoire devenue très à la mode depuis. Personne n’est dupe, et la juste cause palestinienne a traversé frontières, montagnes et océans, et touché le cœur et la raison du plus grand nombre. Il n’est que nos pantins politico-médiatiques qui sont aux abonnés absents et continuent à soutenir un gouvernement criminel, sans se soucier pour le coup, de leur habituel mantra des « droits de l’Homme », qui en réalité est incomplet. Il eût plutôt fallu dire : les « droits de l’Homme blanc ». Ces sinistres individus qui ont perdu tout honneur savent que pour réussir dans leur carrière, ils ne peuvent mordre la main perverse qui les nourrit. Or en Europe, les gens sont aussi attaqués et occupés, mais de manière sournoise. Les attaques ne se font pas de front, avec la brutalité de la soldatesque israélienne. Elles se font par la bande, sont feutrées, enrobées, par multinationales interposées, par intérêts privés au détriment d’intérêts publics, par détricotage méthodique des acquis sociaux arrachés de longue lutte par nos aînés, par travail de sape incessant auquel s’activent les lobbies pour imposer leurs contrats et leurs normes à coups de cadeaux, primes, promesses diverses faites à tous ceux qui dans les couloirs des appareils d’État, jouissent du droit décisionnel de dire oui ou non aux prébendes qui leur sont offertes en échange des signatures attendues. Le problème majeur rencontré pour espérer une révolution de la population contre les appareils d’État, et de manière plus large contre les autorités politiques européennes, se vérifie dans l’incapacité des populations à se fédérer et à s’unir dans la lutte à mener pour renverser cet ordre inique et impersonnel qui finit par ne plus représenter que cette caste nuisible.
Mais la société palestinienne échappe à ce genre de défaillance. C'est une société civile qui est vivante, pleine de dynamisme, d’initiatives. Après les multiples tentatives échouées de la détruire tout au long des décennies d’occupation sioniste, la société palestinienne s’est organisée et réinventée à travers un réseau d’ONG que la majorité de citoyens occidentaux n’imagine même pas. À tous les niveaux les Palestiniens se sont arrangés pour trouver des solutions aux multiples manques et difficultés provoqués par ce régime colonial qui tente de les priver de tout, pour se soutenir, pour s’épauler, en toutes circonstances.
En France, voilà 40 ans que défilent dans les médias, des petits fascistes se faisant passer pour des modernistes aux idées larges, tout en utilisant le foulard pour masquer les vrais problèmes de société et leur racisme nauséeux. On peut le voir encore avec la tentative de révolution colorée en Iran à cause du voile, comme par hasard, au moment de trouver possiblement un accord sur la question nucléaire, et au moment où les drones iraniens supplantent la technologie otanesque en Syrie, en Irak, au Yémen et en Ukraine (ce qui contrarie considérablement le régime sioniste). Ce sont les agents de la CIA et du Mossad qui cherchent à déstabiliser la société civile iranienne par l’exploitation de la question du voile des femmes. Ces gens et leurs relais sont des imposteurs professionnels, qu’il faudrait écarter une fois pour toutes. Et le minable petit coup de gueule des chanteuses et actrices qui se coupent une mèche de cheveux est affligeant de bêtise et d’hypocrisie. Où sont-elles quand il s’agit des Palestiniennes abattues froidement dans la rue devant leurs enfants, ou détenues dans de sordides prisons ? Où sont-elles quand l’armée « la plus morale du monde » les laisse accoucher seules et sans aide, bloquées à quelque check-point devant les rires salaces de petits imbéciles forts de leur uniforme ? Tout cela n’est que piteuse mise en scène, et ces idiotes (in)utiles ne prennent pas le moindre risque (sauf d'aller en Enfer) mais sont récupérées par le système qui au passage, leur offre leur petite pub. En Palestine, dans le moindre village qui se fait envahir la nuit par la courageuse armée sioniste suréquipée pour enlever quelque gamin lanceur de pierres, la population réagit de manière unanime. Elle se soude, s’organise et manifeste collectivement. Elle n’a pas peur d’affronter avec ses maigres moyens, les balles et les grenades lacrymogènes de l’armée coloniale israélienne dans un bord de la méditerranée représentant clairement l'impie empire colonialiste, mondialiste, thalassocratique, laïciste, wokiste et ploutocratique. Elle monte au front. Elle proteste haut et fort. Elle est prête à se faire embarquer et passer des mois et parfois des années en prison, s’il le faut. Elle est prête à tous les sacrifices, y compris la démolition de leur toit, ainsi que des grèves de la faim menées jusqu’à la limite de la mort. Et cela, depuis près de 75 ans, et après avoir essuyé quantité d’assassinats, de crimes de guerre et de pertes d’êtres chers sous des bombardements sans retenue de la puissance occupante. Et sans parler du silence général des médias occidentaux, ni des trahisons des gouvernements de pays frères. S’il ne fallait que se couper une mèche de cheveux pour nourrir et gagner une révolte... Et c’est cette solidarité-là que l’ennemi sioniste (soutenu par les États dits démocratiques) tente par tous les moyens de briser, dressant les partis du Fatah contre celui du FPLP ou du Hamas contre le Jihad islamique. Diviser, fracturer, opposer les uns contre les autres, toujours, pour régner, contrôler et asservir. Et malgré ici et là quelques réels problèmes au niveau des cadres, la population reste solidaire dans sa lutte contre l’ennemi commun depuis plus de sept décennies, ce qui représente trois générations.
Si une révolution commence d’abord dans le cœur et les tripes qui hurlent à l’injustice, elle se construit et s’organise dans la tête. Elle a ses hauts et ses bas. Elle a ses résistants et ses collabos. Elle a ses héros et ses traîtres. Aucun pays n’échappe à cela, et là n’est pas la question. Dans les têtes, il faut la détermination. Il faut sans arrêt se rappeler les objectifs et tenter de ne pas en dévier. Il faut se rencontrer, échanger, partager ses réflexions, se soutenir dans les doutes et les épreuves. Il faut quelque prudence aussi. Savoir sur qui compter et de qui se méfier. Il faut de la vigilance, de la discrétion, et bien sûr, un certain courage sinon un courage certain. Mais toujours, toujours une sourde détermination que rien ni personne ne peut entamer, malgré le chaos, nouveau nom de code des opérations de déstabilisation. Quand les populations occidentales auront goûté aux manques et aux privations, et pour certaines d’entre elles, peut-être touché le fond, quand elles se rendront compte et réaliseront qu’elles sont occupées et asservies par les armes maquillées de la finance internationale qui leur ont lobotomisé les neurones, elles finiront peut-être par avoir la lucidité de s’organiser afin de renverser cet ordre mafieux qui gangrène leurs vies jusque dans les moindres détails du quotidien. Elles pourront alors se rappeler et prendre exemple sur la résistance palestinienne opiniâtre, prête à tous les sacrifices, de même que sur celle afghane.
« Lettre ouverte à nos chers amis Talibans (qui ne sont plus wahhabites) » de Maître Damien Viguier :
« Chers amis, Je ne vous cache pas que c’est avec une joie immense que nous avons appris que vous aviez remporté la victoire dans cette bataille contre le Grand Satan. Depuis vingt ans nous étions morts d’inquiétude et ne nous relâchions pas dans nos prières. Dieu les a exaucées. Dieu merci. Certes, ce n’est pas terminé et il faut rester vigilant. Mais ce qui est rassurant c’est que vous êtes entourés de puissants alliés : Pakistan, Russie, Chine, Iran. Je voudrais vous dire la honte particulière que nous avons en France d’avoir pour ministres et pour chefs de l’État des personnages aussi ridicules que ce monsieur Le Drian. Ce dernier s’est montré d’une arrogance comique en vous imposant cinq conditions à respecter pour qu’il vous fasse l’honneur de vous reconnaître ! Ce serait seulement comique si ça n’avait pas l’aspect sinistre d’une déclaration de guerre totale. Il vous demande de permettre que « ceux qui ont peur » de vous puissent quitter l’Afghanistan : moyen de vous priver d’une partie de vos forces, comme ils l’ont fait pour la Syrie. Il vous accuse d’accueillir des terroristes : inversion accusatoire, quand on sait comment la France héberge et nourrit le terrorisme. Le comble, c’est qu’il vous demande d’accueillir l’aide humanitaire, alors que vous venez de parvenir à chasser de votre territoire ces prédateurs et ces rapaces, et qu’il ose encore, vraiment comme s’il vous dominait, vous demander de constituer « un gouvernement de transition » : on croit rêver ! De transition vers quoi et avec qui ? Mais je voudrais surtout insister sur la dernière de ses cinq requêtes, celle qui concerne « les droits des femmes ». C’est la plus importante. Il s’agit d’un message envoyé aux Occidentaux pour les convaincre que vous seriez d’irréductibles ennemis du genre humain. Mais les populations occidentales elles-mêmes ne voient pas ce que cette formule signifie. Le droit est mon domaine. Je cultive depuis près d’un demi-siècle cette discipline difficile, dont il est dit dans la tradition en Occident qu’une vie entière ne suffit pas à s’en rendre maître. Personnellement, lorsque j’entends « droits des femmes », je sors mon Manurhin. Voici pourquoi je ne vous fais pas la liste exhaustive des droits des femmes, mais seulement, en forme de code, de quelques éléments qui viennent naturellement à l’esprit :
Petit code occidental des droits des femmes :
- Article 1. Droit des femmes… de tuer l’enfant qui sommeille en leur sein : ils ont nommé ça dépénalisation de l’avortement. C’était perfide. Aujourd’hui ils parlent ouvertement du droit à l’avortement. Un droit exercé par la femme seule, quel que soit son âge, sous l’influence insistante de militants fanatiques. Ils considèrent que l’embryon humain, c’est le corps de la femme ! - Article 2. Droit des femmes… d’éteindre dans leur ventre toute capacité procréative : ils nomment ça droit à la contraception libre et gratuite. Ils revendiquent pour les femmes seules la maîtrise de la procréation et y voient une merveilleuse révolution anthropologique. - Article 3. Droit des femmes… de divorcer librement, c’est-à-dire de répudier leur mari ad nutum (d’un froncement des sourcils). - Article 4. Droit des femmes… à une sexualité libre, même si elles sont mariées, c’est-à-dire dépénalisation de l’adultère et droit de tromper son mari à volonté. - Article 5. Droit des femmes… de faire éloigner du domicile le conjoint violent, physiquement ou même moralement, ou qui se livre à du harcèlement moral. Autrement dit possibilité de chasser manu militari le mari de sa maison, pour un oui ou pour un non. - Article 6. Droit des femmes… de refuser tout commerce avec le mari. Il peut être condamné pour viol ou pour harcèlement sexuel s’il insiste. - Article 7. Droit des femmes… de se défendre contre le mari par le meurtre et l’assassinat. L’opinion publique est systématiquement mobilisée contre les juges qui condamnent les meurtrières. Nos présidents les gracient et nos jurés les acquittent ou ne les condamnent que symboliquement. - Article 8. Droit des femmes… sur les enfants, à qui elles peuvent transmettre leur nom. - Article 9. Droit des femmes… de priver les enfants de leur père. Par le rapt lors de la séparation et par la procédure de divorce. Par contre le mari doit payer une rançon (sans pour autant retrouver ses enfants). - Article 10. Droit des femmes… de vivre avec un homme sans être mariées. C’est la reconnaissance des droits de la concubine. - Article 11. Droit des femmes… de se marier avec qui elles veulent, sans l’accord de leurs parents. - Article 12. Droit des femmes… de se livrer à la débauche, dès le plus jeune âge, y compris contre rémunération en tant que « travailleuses du sexe ». Avec, pour les partenaires masculins, le risque imprescriptible d’être accusés un jour de viol. Il suffit que la séductrice prétende qu’elle était dissociée, ou sous emprise, ce qui invalide rétroactivement son consentement. - Article 17. Droit des femmes… d’hériter entièrement de leur défunt mari, même si elles ne sont pas leurs parentes et contre ses parents à lui. - Article 18. Droit des femmes… de devenir ou de se sentir homme. Et d’être reconnues comme telles. D’épouser une femme, d’avoir des enfants entre elles, sans père. C’est ce qu’ils entendent en prononçant de leurs langues fourchues les mots droits-des-femmes. Pour choquant que cela soit, c’est indéniable. Ces droits brisent nos sociétés occidentales comme ils prétendent briser les vôtres. Aussi croyons-nous pouvoir au nom de la tradition d’Occident vous dire toute notre sollicitude. Puissiez-vous tenir et par votre exemple jeter chez nous les germes d’un monde restauré. Très cordialement, »

« Les mondialistes (américano-wahhabo-sionistes) ont de nombreux ennemis : l’islam authentique, le catholicisme authentique, le christianisme orthodoxe authentique, le populisme (y compris Trump), le conservatisme, etc. Mais seules deux puissances ont un réel potentiel pour défier cette hégémonie : la Russie et la Chine. La Russie est une puissance militaire, tandis que la Chine est une puissance économique. Cela laisse de la place pour des manœuvres géopolitiques. Le projet atlantiste cherche la domination de la puissance maritime (libéraux et mondialistes voulant un monde unipolaire américain) sur la puissance terrestre (axe russo-chinois voulant un monde multipolaire). Or la Russie et la Chine pourraient accueillir dans leur giron d’autres Etats ou régions voulant participer à l’émergence d’un monde multipolaire : l’Amérique latine, le monde islamique, l’Afrique (où la Russie et la Chine ont commencé à purger les régimes fantoches mis en place et consolidés jusqu’ici par les Français), et même le continent européen lui-même (qui est de plus en plus fatigué de subir l’atlantisme et rêve de devenir lui-même un pôle, même si cet atlantisme est tient encore le pouvoir en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne). Seuls l’Inde (en raison de ses conflits avec la Chine et le Pakistan), le Japon (toujours sous le contrôle étroit des États-Unis) et certains États fantoches mondialistes pourraient rester du côté de cet honteux camp perdant. » (Extraits de l'article « Alexandre Dougine : alors que les libéraux échouent, un nouveau monde dirigé par la Russie et la Chine a émergé » à l'adresse https://strategika.fr/2022/02/20/alexander-dugin-alors-que-les-liberaux-echouent-un-nouveau-monde-dirige-par-la-russie-et-la-chine-a-emerge/)
Alexandre Douguine dit ailleurs : « Or le processus consistant à rassembler en grands pôles multipolaires la nation islamique, l'Amérique du sud et l'Afrique nécessite un temps et des efforts considérables. Les pays musulmans, l’Amérique latine et l’Afrique sont des macro-civilisations qui restent plutôt divisées. Mais un monde multipolaire impulsera d’une manière ou d’une autre les processus d’intégration dans toutes ces zones. Maintenant, la chose la plus importante : que faire de l’Ouest ? La théorie du monde multipolaire dans la nomenclature des théories des relations internationales est absente de l’Occident moderne. Le paradigme dominant y est aujourd’hui le libéralisme, qui nie toute souveraineté et toute autonomie, abolit les civilisations et les religions, les ethnies et les cultures, les remplaçant par une idéologie libérale outrancière, par le concept des « droits de l’homme », par l’individualisme (conduisant à l’extrême à des politiques gendéristes et favorable à la manie transgenre), par le matérialisme et par le progrès technique élevé à la plus haute valeur (via l’Intelligence Artificielle). L’objectif du libéralisme est d’abolir les États-nations et d’établir un gouvernement mondial basé sur les normes et règles occidentales. Il rejette catégoriquement l’Etat-Civilisation basé sur les traditions et toute velléité de multipolarité. C’est pourquoi l’Occident est prêt pour une guerre avec la Russie et la Chine. Dans un sens, cette guerre est déjà en cours, en Ukraine et dans le Pacifique (avec le problème de Taïwan), mais jusqu’à présent en s’appuyant sur des acteurs qui mènent leur combat par procuration. Tant que l’Occident rejettera catégoriquement la multipolarité et la notion même d’État-civilisation, le débat ne sera mené qu’au niveau de la force brute, dont par l’action militaire, le blocus économique, la guerre d’information, les sanctions, etc. Pour gagner cette guerre et se défendre, la Russie elle-même doit d’abord comprendre clairement ce que signifie réellement la multipolarité en créant des thinks thank internationaux avec les pays intéressés. » La chaîne politico-diplomatique du containement de la masse eurasienne se fait par la ceinture péninsulaire extérieure du Rimland mondial, constituée par la Grande Ile de l’Amérique, le Japon, l’Australie, l’Inde, les pays du Golfe et l’Europe. Il s'agit donc d'une lutte entre l’alliance nouvelle des puissances de la terre contre les puissances de la mer.

« Aujourd’hui, l’affrontement Orient et Occident est tout autant géopolitique et stratégique, qu'idéologique et systémique et concerne tous les domaines, bien qu’il soit interprété, dans la plupart des cas, sous le profil de la relation entre économie et politique. Sous cet angle en particulier, l’unipolarisme de l’Occident fait jouer à la finance, disjointe de l’économie, un rôle autonome pour contrôler, à travers les institutions multilatérales, le FMI et la Banque Mondiale, l’industrie, la production d’énergie, l’alimentation, les ressources minières et les infrastructures vitales de plusieurs pays. Dans ce cadre les Etats qui soutiennent la multipolarité sont aussi des Etats à gouvernement autocratique, qui résistent au modèle culturel de l’Occident et affirment le respect de vies autonomes de développement. Il s'agit d une opposition à la financiarisation et la privatisation des économies, subordonnant la finance à la production de biens publiques. La plausibilité d’un conflit majeur entre pôles insulaires et pôles continentaux crée une incertitude complémentaire sur les scénarios de belligérance multipolaire dans un contexte de bipolarisme sous-jacent (Chine-Etats-Unis). C’est l’une des préoccupations, d’ordre historique. A ce propos, le théâtre européen élargi (en y incluant les crises en chaîne qui vont des zones contestées des pays baltes au Bélarus et à l’Ukraine, jusqu’au Golfe et à l’Iran, en passant par la Syrie et le conflit israélo-palestinien), peut aussi entraîner soudainement l’activateur d’un conflit général, à l’épicentre initial dans l’Est du continent. Ce scénario, qui apparaît comme une crise du politique dans la dimension de l’ordre inter-étatique, peut être appelé transition hégémonique dans l’ordre de l’histoire en devenir. Bon nombre d’analystes expriment la conviction que le système international actuel vit une alternance et peut même être une alternative hégémonique, et ils identifient les facteurs de ce changement, porteurs de guerres, dans une série de besoins insatisfaits, principalement dans l’exigence de sécurité et dans la transgression déclamatoire du tabou nucléaire, sur le terrain tactique et dans les zones d’influence disputées (en Ukraine, dans les pays baltes, en Biélorussie, ainsi que dans d’autres points de crises parsemées). L’énumération de ces besoins va de l’instabilité politique interne, sujette à l’intervention de puissances extérieures, à l’usure des systèmes démocratiques, gangrenés en Eurasie par l’inefficacité et par la corruption et en Afrique, par le sous-développement, l’absence d’infrastructures modernes, la santé publique et une démographie sans contrôle. En effet, sans la capacité d’imposer la stabilité ou la défendre, Hégémon ne peut exercer la suprématie du pouvoir international par la seule diplomatie, l’économie, le multilatéralisme, ou l’appel aux valeurs. Il lui faut préserver un aspect essentiel du pouvoir international (supériorité militaire, organisation efficace, avancées technologiques, innovation permanente, etc). Hégémon doit tenir compte de l’échiquier mondial, de la Balance of Power, de la cohésion et homogénéité des alliances, mais aussi de l’intensité et de la durée de l’effort de guerre. C’est pourquoi les guerres majeures relèvent essentiellement de décisions systémiques. » (Extraits de l'article « PRESENTATION DE LA “MULTIPOLARITE AU XXIème SIECLE” ET DE “L’EUROPE, LA MULTIPOLARITE ET LE SYSTEME INTERNATIONAL – Irnerio Seminatore » à l'adresse https://strategika.fr/2023/01/29/presentation-de-la-multipolarite-au-xxieme-siecle-et-de-leurope-la-multipolarite-et-le-systeme-international-irnerio-seminatore/)
Certains pensent que le maître du monde n’est plus celui qui contrôle l’Europe de l’Est, mais celui qui contrôle les technologies critiques et nouvelles, surtout que le monde entier pourrait tendre vers elles et leurs valeurs :
- Développer et approfondir le commerce et les investissements bilatéraux ;
- Éviter de nouveaux obstacles techniques au commerce ;
- Coopérer sur les politiques clés en matière de technologie, de questions numériques et de chaînes d’approvisionnement ;
- Soutenir la recherche collaborative ;
- Coopérer à l’élaboration de normes compatibles et internationales ;
- Faciliter la coopération en matière de politique réglementaire et de mise en œuvre ;
- Promouvoir l’innovation et le leadership des multinationales.
- Sécurisées les chaînes d’approvisionnement, y compris les semi-conducteurs.
- etc.
Or il convient aussi d'éviter l’utilisation abusive des technologies menaçant la sécurité et les droits de l’homme et de parvenir à les garder dans un cadre écologique.

Ainsi, l’Initiative de sécurité mondiale se présente comme un véritable manuel de la résolution pacifique des conflits et de l’approche multilatérale des problèmes du monde. Elle invite tous les pays à bâtir une communauté de destin qui intègre les différences nationales dans une perspective inclusive et non exclusive. La Chine est un grand pays qui a proscrit la guerre de sa politique étrangère et qui n’a participé à aucun conflit armé depuis 44 ans. Elle promeut une coopération internationale tous azimuts dont témoigne le succès de l’initiative « la Ceinture et la Route ». L’Initiative de sécurité mondiale est le couronnement diplomatique de cette politique de paix entre les peuples du monde. Mais elle renoue aussi avec une tradition très ancienne qu’exprime si bien le verset 31 du Laozi : « Les armes sont des objets funestes que tous les êtres ont en haine, l’homme du Tao s’en écarte. Le sage donne dans la vie ordinaire la préséance à la gauche, à la guerre elle revient à la droite. Les armes sont des objets funestes, elles ne font pas partie de l’arsenal du sage, il n’y recourt qu’à son corps défendant ». » (Extraits de l'article « Retour sur l’Initiative de sécurité mondiale proposée par la Chine » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Retour-sur-l-Initiative-de-securite-mondiale-proposee-par-la-Chine-71925.html)
« Au moment où les tensions internationales s’aggravent et mettent en péril la paix mondiale, la publication par la Chine de son Initiative de sécurité mondiale vient à point nommé. Le document commence par un préambule qui en précise le contexte. « La question de la sécurité concerne le bien-être des peuples de tous les pays, la noble cause de la paix et du développement dans le monde et l’avenir de l’humanité ». La démarche initiée par Beijing a ainsi pour ambition majeure de s’adresser à l’ensemble de l’humanité, sans réserve et sans exclusive. « Aujourd’hui, notre monde, notre époque et notre histoire changent comme jamais auparavant, et la communauté internationale est confrontée à de multiples risques et défis rarement vus auparavant ». Les transformations s’accélèrent dans tous les domaines, et dans cette effervescence généralisée, « les points chauds de la sécurité régionale continuent de s’embraser », les « conflits locaux » persistent, « l’unilatéralisme et le protectionnisme ont considérablement augmenté, et les menaces de sécurité traditionnelles et non traditionnelles sont entrelacées ». Alors que les conflits s’aggravent et que « les déficits de paix, de développement, de sécurité et de gouvernance s’accroissent », les initiatives unilatérales et les jeux à somme nulle semblent prendre le pas sur la coopération et le multilatéralisme. C’est dans un tel contexte que l’Initiative de sécurité mondiale se présente, à juste titre, comme un antidote efficace au dérèglement croissant des affaires mondiales. En affirmant des principes rationnels destinés à relancer la coopération internationale et le multilatéralisme, elle entend enrayer la machine à perdre qui paraît s’être emparée des leviers de la planète au détriment des intérêts communs de l’humanité. « Le monde se trouve une fois de plus à un carrefour de l’histoire », mais « nous sommes convaincus que les tendances historiques de la paix, du développement et de la coopération gagnant-gagnant sont imparables ». Avec l’Initiative de sécurité mondiale, la Chine appelle donc l’ensemble des nations à « relever les défis de sécurité dans un esprit gagnant-gagnant », à « éliminer les causes profondes des conflits internationaux, à améliorer la gouvernance de la sécurité mondiale, à encourager les efforts internationaux conjoints pour apporter plus de stabilité et de certitude à une époque instable et changeante, et à promouvoir une paix et un développement durables dans le monde ». Cet appel solennel aux autres nations conduit alors à la formulation de six principes fondamentaux destinés à faire consensus et à orienter la vie internationale :
-« Rester attaché à la vision d’une sécurité commune, globale, coopérative et durable ». Cet impératif avait été fixé par Xi Jinping dès 2014. Le président chinois avait appelé tous les pays du monde à « s’adapter au paysage international dans un esprit de solidarité et à relever les défis de sécurité complexes et entrelacés dans un esprit gagnant-gagnant ». Développant une approche holistique des relations internationales, ce principe détermine une ligne de conduite respectueuse des intérêts de chaque nation. Il entend promouvoir une coopération pacifique, équilibrée et mutuellement avantageuse, qui permette de relever les défis majeurs de notre temps. -« Rester engagé à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays ». La vie internationale repose sur les relations consenties entre des sujets de droit international mutuellement respectueux de leur indépendance. Il convient de garantir « l’égalité souveraine et la non-ingérence dans les affaires intérieures » en tant que principes fondamentaux du droit international. « Tous les pays, grands ou petits, forts ou faibles, riches ou pauvres, sont des membres égaux de la communauté internationale ». Ainsi, chaque pays a-t-il le droit de choisir en toute indépendance son propre système social et sa propre voie de développement. L’application d’un tel principe sonnerait le glas de toute forme d’ingérence et mettrait fin à la pratique occidentale consistant à faire pression sur les pays du Sud.
-« Rester engagé à respecter les buts et principes de la Charte des Nations Unies ». Les difficultés rencontrées dans l’application de la loi internationale, en effet, ne doivent pas conduire à y renoncer. Avec la Charte des Nations Unies, les peuples du monde ont tiré les « leçons amères de deux guerres mondiales » et tenté de promouvoir « la sécurité collective » ainsi qu’une « paix durable ». Il faut s’en tenir fermement aux principes du droit international si l’on veut réguler et pacifier les relations internationales. Mais cette exigence a pour corollaire la fin de toute prétention hégémonique, le renoncement à la mentalité de guerre froide et la fin de l’unilatéralisme belliqueux qui caractérise la politique étrangère des États-Unis.
-« Rester déterminé à prendre au sérieux les préoccupations légitimes de sécurité de tous les pays ». Avec ce principe, la Chine entend rappeler que l’humanité est une communauté de sécurité indivisible et qu’il ne saurait y avoir de sécurité pour les uns si elle n’est pas également garantie pour les autres. « Les préoccupations légitimes et raisonnables de sécurité de tous les pays doivent être prises au sérieux et traitées correctement, et non constamment ignorées ou systématiquement contestées ». Cette phrase est une allusion transparente à la situation de la Russie, encerclée par l’OTAN depuis 30 ans, et dont les exigences de sécurité ont été bafouées par les États-Unis. Si l’on veut édifier les bases d’une véritable sécurité collective, il est impératif de renoncer à l’hégémonisme et de fournir à chaque nation les garanties de sécurité auxquelles elle peut légitimement prétendre.
-« Rester déterminé à résoudre pacifiquement les différends et les différences entre les pays par le dialogue et la consultation ». Il est clair qu’un tel principe vaut condamnation, à la fois, de la guerre d’agression et des sanctions économiques. Si elle est parfois rendue inévitable par les menaces qui pèsent sur la sécurité nationale, la guerre est inapte à garantir la coexistence entre les nations. Les sanctions, de leur côté, sont tout aussi injustes et inefficaces, comme le montre le fiasco des mesures punitives prises contre la Russie par les Occidentaux depuis 2014. « Abuser des sanctions unilatérales et de la compétence au bras long ne résout aucun problème, mais ne fait que créer plus de difficultés et de complications ». Si l’on veut résoudre les conflits, en effet, « seuls le dialogue et la consultation sont efficaces ». C’est en application de ce principe que la Chine a déterminé sa ligne de conduite face à la crise russo-ukrainienne. Elle appelle les parties en présence au cessez-le-feu et les invite, pour mettre fin au conflit, à une négociation qui respecte à la fois leur souveraineté nationale et leurs exigences de sécurité.
-« Rester déterminé à maintenir la sécurité dans les domaines traditionnels et non traditionnels ». Il s’agit de prendre en compte les impératifs d’une sécurité collective qui est aujourd’hui « davantage interconnectée, transnationale et diversifiée ». De nouvelles formes d’insécurité, de nouvelles menaces apparaissent, et seule une coopération approfondie entre les États souverains permettra d’y faire face. Ainsi, tous les pays du monde doivent mettre en pratique « les principes de consultation approfondie, de contribution conjointe et de bénéfices partagés dans la gouvernance mondiale », notamment pour « relever des défis mondiaux tels que le terrorisme, le changement climatique, la cybersécurité et la biosécurité ». » ( dialoguechinefrance.com)
« Le terme « crise » signifie dans la sagesse chinoise à la fois danger et opportunité. L’aspect « danger » est clair et ne nécessite aucun commentaire, sauf à préciser que l’enjeu est la survie de l’humanité. Quant à « l’opportunité », il s’agit de celle quasi unique dans l’histoire offerte aux populations de s’émanciper de leur domination par la caste infiniment minoritaire des grands argentiers de ce monde. En effet, la mise en lumière de la « mafia financière » au pouvoir par la crise dite du Covid suivie de la guerre en Ukraine fragilise cette caste : pour la première fois de sa longue histoire de domination financière, les décideurs réels apparaissent au grand jour ; ils peuvent donc être désignés et mis en cause. Il faut s’opposer utilement à l’accaparement dans tous les aspects de la vie collective (économique, monétaire, politique, juridique et militaire) auquel nous faisons face. Il y a toujours de l’espoir mais les individus doivent prendre conscience que l’espoir ne viendra que de leurs propres actions, lesquelles impulseront une nouvelle dynamique sociétale et civilisationnelle. Il ne saurait être question de réinventer les règles qui permettent le développement collectif et l’édification d’une civilisation. Nous ne pouvons que réinventer la roue car tout à déjà été expérimenté par l’humanité. Il suffit d’en connaître les grandes règles et de les respecter. A titre d’exemple de ces règles :
Le pouvoir ne doit jamais être décorrélé de la responsabilité ; Les droits sont assortis de devoirs ; Les pouvoirs doivent toujours s’accompagner de contrepouvoirs ; L’édiction des règles de droit positif doit être rare et chaque règles doit être riche en capacité d’application, rappelons que le droit relève d’une construction ; Le commerce est un moyen de développer la Société politique et non le but exclusif de ladite Société ; Le droit positif doit être le même pour tous, il est guidé par le droit naturel ; Le droit naturel est révélé par l’expérience humaine et par le niveau des connaissances disponibles dans une Société à un moment donné, il est indépendant du caprice politique et a justement pour mission d’empêcher l’arbitraire normatif ; Les règles du droit positif doivent permettre l’établissement d’une Société politique en garantissant la capacité du « vivre ensemble » ; La monnaie est un concept comptable au service de tous ; Les personnes en charge doivent toujours être contrôlées ; Un chef est un arbitre des intérêts privés protecteur de l’intérêt public...
Si les individus acceptent à nouveau de respecter ces quelques principes légués par l’expérience de la longue histoire humaine, s’ils acceptent de redevenir acteurs de l’évolution de la Société politique, tous les espoirs sont permis. Si en revanche la paresse intellectuelle, la sidération mentale et le rejet du réel continuent de gouverner les foules, il faut alors d’ores et déjà abandonner tout espoir de revenir à une Société plus juste et harmonieuse, comme tout espoir de survie pour l’humanité. Mon mot de la fin sera le suivant : je souhaite à tous d’être courageux, ancrés dans le réel et combatifs face à l’empire du mensonge (de l'occident politique) qui se dresse chaque jour devant chacun de nous. Ces qualités sont la condition du succès de l’émancipation des populations ; elles sont aussi la condition de la pérennité de la vie sur Terre. » (Extraits de l'entretien avec Valérie Bugault « Le retour de la citoyenneté est le seul remède aux méfaits de la ploutocratie » à l'adresse https://strategika.fr/2022/04/15/le-retour-de-la-citoyennete-est-le-seul-remede-aux-mefaits-de-la-ploutocratie/)

Vladimir Poutine lors de la 10e Conférence de Moscou sur la sécurité internationale du 16 août 2022 :
« Mesdames et Messieurs, Chers invités étrangers,
La situation mondiale évolue de manière dynamique et les contours d’un ordre mondial multipolaire se dessinent. Un nombre croissant de pays et de peuples choisissent la voie d’un développement libre et souverain fondé sur leur identité, leurs traditions et leurs valeurs distinctes. Ces processus objectifs sont combattus par les élites mondialistes occidentales, en provoquant le chaos, attisant les conflits anciens et nouveaux et poursuivant la politique dite d’endiguement qui est en réalité la subversion de toute option alternative et souveraine de développement. Ainsi, ils font tout ce qu’ils peuvent pour conserver l’hégémonie et le pouvoir qui leur échappent ; ils tentent de maintenir les pays et les peuples sous l’emprise de ce qui est essentiellement un ordre néocolonial. Leur hégémonie signifie la stagnation pour le reste du monde et pour toute la civilisation, et donc l'obscurantisme, l'annulation de la culture et le totalitarisme néolibéral. Ils utilisent tous les moyens. Les États-Unis et leurs vassaux s’ingèrent grossièrement dans les affaires intérieures d’États souverains en organisant des provocations, en organisant des coups d’État ou en incitant à des guerres civiles. Par des menaces, des chantages et des pressions, ils tentent d’obliger des États indépendants à se soumettre à leur volonté et à suivre des règles qui leur sont étrangères. Cela se fait dans un seul but, celui de préserver leur domination, leur modèle séculaire qui leur permet de parasiter partout dans le monde depuis des siècles. Mais un tel modèle ne peut fonctionner que par la force. C’est pourquoi le soi-disant Occident collectif sape délibérément le système de sécurité européen et noue de nouvelles alliances militaires. L’Otan rampe vers l’Est et renforce son infrastructure militaire. Entre autres choses, il déploie des systèmes de défense antimissiles et renforce les capacités de frappe de ses forces offensives. Ceci est hypocritement attribué à la nécessité de renforcer la sécurité en Europe, mais c’est en fait tout le contraire qui se produit. De plus, les propositions sur les mesures de sécurité mutuelle, que la Russie a présentées en décembre dernier, ont une fois de plus été ignorées. Ils ont besoin de conflits pour conserver leur hégémonie. C’est pour cette raison qu’ils ont destiné le peuple ukrainien à servir de chair à canon. Ils ont mis en œuvre le projet anti-Russie et ont été complices de la diffusion de l’idéologie néo-nazie. Ils ont fermé les yeux lorsque les habitants du Donbass ont été tués par milliers par le régime de Kiev et ont continué à déverser des armes, y compris des armes lourdes, à l’usage de ce régime. D'ailleurs ils persistent à le faire maintenant. Dans ces circonstances, nous avons pris la décision de mener une opération militaire spéciale en Ukraine, décision qui est pleinement conforme à la Charte des Nations unies. Il a été clairement précisé que les objectifs de cette opération sont d’assurer la sécurité de la Russie et de ses citoyens et de protéger les habitants du Donbass contre le génocide. La situation en Ukraine montre que les États-Unis tentent d’étirer ce conflit. Ils agissent de la même manière ailleurs, fomentant le potentiel de conflit en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Comme vous le savez, récemment, les États-Unis ont de nouveau, délibérément essayé d’attiser les flammes et de semer le trouble en Asie-Pacifique. Nous considérons cela comme une provocation minutieusement planifiée. Il est clair qu’en prenant ces mesures, les élites mondialistes occidentales tentent, entre autres, de détourner l’attention de leurs propres citoyens des problèmes socio-économiques urgents, tels que la chute du niveau de vie, le chômage, la pauvreté et la désindustrialisation. Ils veulent rejeter la responsabilité de leurs propres échecs sur d’autres pays, à savoir la Russie et la Chine, qui défendent leur point de vue et conçoivent une politique de développement souveraine sans se soumettre au diktat des élites supranationales. Nous voyons également que l’Occident s’efforce d’étendre son système fondé sur les blocs à la région Asie-Pacifique, comme il l’a fait avec l’Otan en Europe. À cette fin, ils créent des syndicats militaro-politiques agressifs tels que AUKUS et d’autres. Il est évident qu’il n’est possible de réduire les tensions dans le monde, de surmonter les menaces et les risques militaro-politiques, d’améliorer la confiance entre les pays et d’assurer leur développement durable, que par un renforcement radical du système contemporain d’un monde multipolaire. Je répète que l’ère du monde unipolaire est en train de devenir une chose du passé. Peu importe la force avec laquelle les bénéficiaires du modèle mondialiste actuel s’accrochent à la situation, il est voué à l’échec. Les changements géopolitiques historiques vont dans une direction totalement différente. Et, bien sûr, votre conférence est une autre preuve importante des processus objectifs formant un monde multipolaire, réunissant des représentants de nombreux pays qui souhaitent discuter des questions de sécurité sur un pied d’égalité et mener un dialogue qui tient compte des intérêts de toutes les parties, sans exception. Je tiens à souligner que le monde multipolaire, fondé sur le droit international et des relations plus justes, ouvre de nouvelles opportunités pour contrer les menaces communes, telles que les conflits régionaux et la prolifération des armes de destruction massive, le terrorisme et la cybercriminalité. Tous ces défis sont mondiaux et il serait donc impossible de les surmonter sans combiner les efforts et les potentiels de tous les États. Comme auparavant, la Russie participera activement et résolument à ces efforts conjoints coordonnés, avec nos alliés, partenaires et associés, afin d’améliorer les mécanismes existants de sécurité internationale. Elle en créera de nouveaux et renforcera systématiquement les forces armées nationales et les autres structures de sécurité en leur fournissant des armes et des équipements militaires de pointe. La Russie assurera ses intérêts nationaux, ainsi que la protection de ses alliés, et prendra d’autres mesures vers la construction d’un monde plus démocratique où les droits de tous les peuples et la diversité culturelle et civilisationnelle seront garantis. Nous devons rétablir le respect du droit international, de ses normes et principes fondamentaux. Et bien sûr, il est important de promouvoir des agences universelles et communément reconnues comme l’ONU et d’autres plateformes de dialogue international facilitant la stabilité et la paix internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU et l’Assemblée générale, comme prévu initialement, sont censés servir d’outils efficaces pour réduire les tensions internationales et prévenir les conflits, ainsi que pour faciliter la fourniture d’une sécurité et d’un bien-être fiables aux pays et aux peuples. En conclusion, je tiens à remercier les organisateurs de la conférence pour leur important travail préparatoire et je souhaite à tous les participants de bonnes discussions approfondies constructives. Je suis sûr que le forum continuera d’apporter une contribution significative au renforcement de la paix et de la stabilité sur notre planète et facilitera le développement d’un dialogue et d’un partenariat constructifs. Merci pour votre attention. »

Nicolas Bonnal voit les signes d'une belle débâcle occidentale à travers la défaite de son progressisme : «-Macron est de plus en plus fragilisé en France et même le RN est obligé de faire son travail d’opposant. La Base le réclame. Les médias tous achetés et tous damnés mourront avec lui. -Biden va perdre les élections Midterm. AOC a été humiliée en public dans son Bronx : le Green Deal débouche sur la famine et le parti démocrate dirigé par une bande de russophobes enragés (voyez qui avec Sacks ou Giraldi) ne promet au peuple que son extermination nucléaire. Il y a un moment où même le plus sourd commence à comprendre que s’il ne veut pas être désintégré, il faut qu’il change de mentor et de meneur. -Borrell nous remplit de plaisir multipliant à cors et à cris les confessions sinistres : sur les approvisionnements américains, sur la crise, sur les cygnes noirs. -Zelensky psychopathe ne veut pas reculer. (Il sort d’un roman de Philip K. Dick ; c’est un robot programmé pour détruire le monde.) Mais il commence à inquiéter ses sponsors. -La Russie temporise, triomphe et montre qu’elle n’est pas l’équivalent de l’Espagne ou du Texas. Elle est ce contre quoi les forces démoniaques occidentales, comme le progressisme napoléonien, le progressisme nazi et le progressisme wokiste mondialiste oligarchique et sioniste, viennent toujours se briser. Le plus étonnant, c’est que ces forces diaboliques recommencent toujours. -L’Europe et sa communauté de fous de Bruxelles n’a plus qu’une seule fonction ou une seule vocation : l’extermination de sa population pour des questions humanitaires, antiracistes, écologiques, sociétales. Et cela ne suffira pas à en faire une grande puissance. On ne peut à la fois détruire sa population en prétendant soumettre le reste du monde. -Le reste du monde s’est enfin réveillé en s'alliant à la Russie et au monde multipolaire : chinois, arabes, latinos, africains. On ne peut que les remercier. Les gifles contre l’empire se multiplient et nos médias l’ignorent. -Ursula Van der Leyen ne comprend rien. Cela est plutôt bon signe. Elle finira à l’asile à Nuremberg. -La folie occidentale est certes ancienne, puisqu'elle est d’origine anglo-saxonne. Il y a à la fois une volonté de piller le monde, de le transformer moralement (sur le mode biblique et puritain, donc incohérent ou inconsistant selon Hobson), et de le raser au besoin (Hiroshima, Dresde, Hambourg, Vietnam, etc), tout en se fondant sur une religion régulièrement satanique : repenser au Hellfire club, dont on pourrait en parler pendant des heures. L’affolement culturel et sociétal d’aujourd’hui n’a pas d’autre source : on se réveille avec un mal de tête. Mais il y a des limites physiques, simplement humaines. Quelques mois sans chauffage et même les téléphages les plus vaccinés feront des merveilles. » (Source : Reseauinternational) Mais étant donné que nous sommes pour l'instant à deux doigts de voir Davos manipuler les États-Unis et le monde pour les entraîner dans une guerre sainte mondiale pour l’énergie, comme l’a souligné récemment l’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo dans son discours aux Three Lighthouses, il faut être parmi ceux qui s’efforcent d’éviter cela en comprenant ces enjeux.
La modernité technique constructrice portée par la droite des valeurs traditionnelles et la gauche du travail doit s'émanciper de la modernité idéologique destructrice ou liberticide portée par la gauche des valeurs (sociétale) et la droite de la haute finance (oligarchique et sioniste) C'est à dire qu'il faut de la technique et la technologie ce qui nous libère, pas ce qui nous contraint.
« Il y a une séparation et donc possiblement la nécessité d'une grande séparation entre les métropoles française (plus gauche des valeurs sociétales et droite de la haute finance) et la France périphérique (plus droite des valeurs traditionnelles et gauche du travail). C’est tout le sens du pamphlet de Yann Vallerie intitulé « Sécession ». Aux antipodes d’une démission, l’auteur en appelle à la sécession créatrice. L’ambition n’est pas de se réfugier dans des citadelles, mais de reléguer les métropoles actuelles au rang d’asiles subvertis et perdus d’avance, et d’aller de l’avant. La métropole cumule des tares dénoncées comme irrémédiables : il ne s’agit plus de villes, car l’assemblage civilisé et civilisateur a cédé à un agrégat industriel et confus. Il ne s’agit plus de cités, puisque la gouvernance gestionnaire et l’individualisme hédoniste suppriment tout accomplissement civique substantiel. Il s'agit d'un chambardement ethnoculturel. La sécession passe par une inversion des pôles : la France périphérique devient le cœur du pays et les continuums urbains des trous noirs. Pour Yann Vallerie, cette prise de conscience engage le redéploiement de l’existence. Car tout reste à inventer et à bâtir dans les vastes et féconds territoires moins marqués par les forces du progrès. Loin de tenir un propos violent, l’auteur appelle des révoltés à se faire violence pour devenir des bâtisseurs. Beaucoup d’appelés et sans doute peu d’élus pour édifier la cité des hommes (dont dans des éco-villages modernes). En effet s’arracher à l’assistanat confortable et aliénant suscite peu de vocations. Le ton polémique tient d’ailleurs beaucoup à la généreuse ambition de raviver les cœurs ramollis. Dans le sillage des analyses de Christophe Guilluy, Yann Vallerie relève que la sécession existe dans les métropoles au moyen d’une ségrégation par l’argent. Cette situation de rente au sommet d’une Babylone insalubre est l’exact inverse de l’esprit pionnier au service d’une « construction communautaire cohérente ». » (Thibaud Gibelin)
Surtout que « La création de la gauche caviar des milliardaires-humanitaires qui poussent à la guerre jadis contre l’Allemagne ou le Japon, aujourd’hui contre la Chine ou la Russie est une vieille histoire occidentale. On y retrouve l’éternel protestantisme nourri au reset, le libéralisme juif, le progressisme des Lumières, le catholicisme de gauche remixé Vatican II, le libéralisme libertaire et le capitalisme artiste décrit jadis par Luc Boltanski. Tout cela a créé l’armature idéologique bobo qui nous mène on le sait au fascisme écolo, à la folie homo-féministe et à la catastrophe économique et même militaire. Or quand le journal L’Humanité fait le travail pour lequel il est historiquement assigné, sans se vautrer dans le sociétal ou l’immigrationnisme, et que le député européen Michèle Rivasi dénonce les scandales sanitaires sans se perdre dans les délires woke ou écolo-bobos de ses coreligionnaires, alors on renoue avec la politique sérieuse. Le basculement de la gauche qui est passé du plan social au plan sociétal en trahissant son électorat (le Nobel sera attribué à Hollande, à Obama ou au monstrueux Tony Blair qui veut lui imposer son fascisme vaccinal à tous les gueux de la terre) s’est approfondi et devient tyrannique-psychopathe : fin des sexes, théorie du genre, ouverture lunatique-hallucinée des frontières, saccage de politiques sociales, sabotages des États, des nations (ou de ce qu’il en reste) et culture belliciste et apocalyptique façon BHL. Comme je l’ai montré aussi cette dictature du libéralisme libertaire ou de la gauche caviar s’est appuyée depuis les années soixante (les années Lyndon B. Johnson pour être précis) sur une crétinisation des populations (génération Johnny-Jerry Lewis-Beatles-Mel Brooks-fille du gendarme) via la musique, la télé, la sous-culture et le déclin de tout ce qui était autoritaire. » (Nicolas Bonnal)
Marx était un adepte du progrès social de type révolutionnaire. Dans sa vision bien ordonnée des affaires humaines, une vague de progrès économique dans les systèmes de production créait une superstructure de la culture humaine qui, avec le temps, devenait de plus en plus contraignante ; pour qu'ensuite, une vague de changements révolutionnaires balayait l’ordre social dominant, en amenant une nouvelle vague de développement économique. C’est ainsi que l’on est passé de l’esclavage au féodalisme, puis à la bourgeoisie (révolution de 1789 aussi libérale) et à la révolution prolétarienne (à la fois les variétés communiste, syndicale et populaire). Mais ensuite, de manière plutôt inattendue, on revient à la bourgeoisie, puis, une fois la base des ressources physiques épuisée (effondrement, modernisme atteint), au féodalisme (des ultra riches) et, enfin, à l’esclavage (du soviétisme 2.0 qu'est le grant reset). C'est une régression qui remonte le pseudo progrès à rebours, car au lieu de ce amas d'idée politique, il faut plutôt rechercher la meilleure organisation politico-monothéiste.
Selon Vladimir Lénine, une situation révolutionnaire s’obtient : -lorsqu’il est impossible pour les classes dirigeantes de se maintenir au pouvoir sans aucun changement ; lorsqu’il y a une crise, sous une forme ou une autre, parmi les « classes supérieures », une crise dans la politique de la classe dirigeante, conduisant à une fissure par laquelle éclatent le mécontentement et l’indignation des classes opprimées. Pour qu’une révolution ait lieu, il ne suffit généralement pas que « les classes inférieures ne veuillent pas » vivre à l’ancienne ; il faut aussi que « les classes supérieures soient incapables » de gouverner à l’ancienne ; -lorsque la souffrance et le besoin des classes opprimées sont devenus plus aigus que d’habitude ; -lorsque, en conséquence des causes ci-dessus, il y a un accroissement considérable de l’activité des masses qui, sans se plaindre, se laissent dépouiller en « temps de paix », mais qui, en période de turbulence, sont entraînées à la fois par toutes les circonstances de la crise et par les « classes supérieures » elles-mêmes dans une action historique indépendante.
Comme il est devenu évident que le monde doit être reconstruit face à l'ultra-libéralisme destructeur, il faut comprendre qu'une telle reconstruction se fait toujours difficilement et que c'est souvent logiquement basé sur des compromis. Ainsi après que l'Ukraine ait refusé de rester neutre comme la Finlande, c'est à dire en dehors de l'OTAN comme le demandait légitimement la Russie, l'intervention russe dans l'Ukraine ultra corrompue au point d'avoir atteint une grosse faillite économiquement et spirituellement devenait d'autant plus nécessaire, même si cela a amené à un élargissement de l'Otan en Finlande et possiblement en Suède, et donc du monde unipolaire, surtout que cela a aussi amené de nombreux pays du monde vers l'axe multipolaire sino-russe.

Or des extraits excellents d'un discours du président russe Vladimir Poutine précisent que le changement inévitable du monde unipolaire vers celui multipolaire peut se faire en douceur :
« Chers collègues, chers amis ! Il y a un an et demi, lors d’un discours au Forum de Davos, j’ai souligné une fois de plus que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est terminée. Je voulais commencer par cela car il n’y a pas d’échappatoire : elle est terminée malgré toutes les tentatives de la préserver et de la maintenir en place par tous les moyens. Le changement est le cours naturel de l’histoire, parce que la diversité civilisationnelle de la planète et la richesse des cultures sont difficiles à combiner avec des schémas politiques, économiques et autres, ou avec des schémas qui ne fonctionnent pas partout, car ils sont grossièrement sans alternative en étant imposés depuis un seul centre. Le défaut réside dans l’idée même qu’il existe une seule puissance forte avec un nombre limité d’États lui étant proches ou admis. Surtout que toutes les règles du commerce et des relations internationales sont interprétées exclusivement dans les intérêts de cette puissance lorsque cela devient nécessaire. C'est à dire que ce système travaille dans une seule direction. Un monde fondé sur de tels dogmes n’est absolument pas viable. Les États-Unis, en s’attribuant la victoire dans la guerre froide, se sont déclarés les ambassadeurs de Dieu sur terre, n'ayant pas d’obligations, mais seulement des intérêts, tous sacrés. C’est comme s’ils ne remarquaient pas qu’au cours des dernières décennies, de nouveaux centres de force ont émergé sur la planète et deviennent de plus en plus puissants. Chacun d’entre eux développe ses propres systèmes politiques et institutions sociales, met en œuvre ses propres modèles de croissance économique et, bien sûr, a le droit de les protéger et de garantir sa souveraineté nationale. Nous parlons de processus objectifs, de changements véritablement révolutionnaires et tectoniques dans la géopolitique, dans l’économie mondiale, dans la technologie, et dans l’ensemble du système des relations internationales. Il s'agit d'un nouveau paradigme s’accroissant considérablement, dans lequel les intérêts des États et les régions dynamiques et prometteuses ne peuvent plus être ignorés Je le répète : ces changements (mondiaux) sont fondamentaux, cruciaux et inexorables. (Et les BRICS tiennent donc clairement le ledarchip dans ce sens de ce nouvel ordre mondial, puisque précédent nouvel ordre mondial est devenu impossible au final.) Et c’est une erreur de croire qu’une période de changements turbulents peut l'empêcher, que tout va prétendument revenir à la normale et que tout sera comme avant. Cela n’arrivera pas. (Ce qui signifie que la Russie lutte vraiment pour orienter vers le multipolarisme, le non retour à la normale d'avant la pandémie et la crise en Ukraine annoncé par des politiciens occidentaux ploutocratique. En effet en envoyant des troupes au sol, des avions dans les airs et des missiles sur toutes les installations militaires ukrainiennes du pays, la Russie a renversé l’argument de la « force du droit » des États-Unis et de l’Europe. Le jeu a changé parce que les règles ont changé. Il ne s’agit plus d’un jeu du bras de fer rhétorique et de déclarations vertueuses.) Cependant, il semble que les élites dirigeantes de certains États occidentaux se bercent de ce genre d’illusions. Ils ne veulent pas voir les choses évidentes, mais s’accrochent obstinément aux ombres du passé. Par exemple, ils pensent que la domination de l’Occident sur la politique et l’économie mondiales est une valeur constante et éternelle. Rien n’est éternel. Et nos collègues ne se contentent pas de nier la réalité. Ils essaient de contrecarrer le cours de l’histoire. Ils pensent en termes du siècle passé. Ils sont prisonniers de leurs propres illusions concernant les pays situés en dehors de ce que l’on appelle le milliard d’or. Ils considèrent tout le reste du monde comme périphérique, comme leur arrière-cour. Ils les considèrent toujours comme une colonie et comme des citoyens de seconde zone, parce qu’ils se considèrent comme exceptionnels. S’ils sont exceptionnels, alors tous les autres sont de second rang. Cela conduit à un désir irrépressible de punir, d’écraser économiquement ceux qui sortent du rang, qui ne veulent pas obéir aveuglément. De plus, ils imposent grossièrement et sans scrupules leur éthique, leur vision de la culture et de l’histoire, et remettent parfois en question la souveraineté et l’intégrité des États et menacent leur existence. Il suffit de rappeler le sort de la Yougoslavie, de la Syrie, de la Libye et de l’Irak. Si un rebelle ne parvient pas à être piégé et pacifié, ils tentent de l’isoler ou, comme on dit aujourd’hui, de « l’effacer ». Tout est permis pour y parvenir, même à travers les sports, le mouvement olympique, les interdictions culturelles et les chefs-d’œuvre artistiques, simplement parce que leurs auteurs sont de la « mauvaise » origine. C’est également la nature de l’actuelle crise russophobe en Occident et des sanctions folles contre la Russie. Folles et, je dirais, insensées. Leur nombre, ainsi que la vitesse à laquelle elles sont validées, sont sans précédent. Le calcul était clair : écraser l’économie russe dans la précipitation, détruire les filières commerciales, rappeler de force les entreprises occidentales du marché russe, geler les avoirs nationaux, frapper l’industrie, la finance et le niveau de vie de la population. Cela n’a pas fonctionné. Il est évident que ça n’a pas marché, ça n’a pas eu lieu. En effet les entrepreneurs russes et les autorités ont travaillé ensemble de manière professionnelle, et les citoyens ont fait preuve de solidarité et de responsabilité. Petit à petit, nous avons normalisé la situation économique. Tout d’abord, nous avons stabilisé les marchés financiers, le système bancaire et le réseau commercial. Puis nous avons commencé à saturer l’économie de liquidités et de fonds de roulement pour maintenir la pérennité des entreprises, des sociétés, de l’emploi et des postes. Les sombres prévisions occidentales sur les perspectives de l’économie russe, entendues au début du printemps, ne se sont pas réalisées. Dans le même temps, on comprend pourquoi cette campagne de propagande a été montée en épingle, car toutes les formules sur le dollar à 200 roubles et sur l’effondrement de notre économie dans son ensemble étaient et reste un médiocre outil de lutte informationnelle, un facteur d’impact psychologique sur la société russe, sur les milieux d’affaires nationaux. D’ailleurs, certains de nos experts ont succombé à cette pression extérieure et ont également annoncé dans leurs prévisions l’effondrement imminent de l’économie russe et l’affaiblissement critique de la monnaie nationale, le rouble. La vie a déjoué ces prédictions. Toutefois, je tiens à souligner que pour continuer à réussir, nous devons être très honnêtes et réalistes dans notre évaluation de la situation, être indépendants dans nos conclusions et, bien sûr, croire en notre propre force : c’est très important. Nous sommes des personnes fortes et nous pouvons relever tous les défis. Comme nos ancêtres, nous pouvons relever tous les défis. Les millénaires entiers de l’histoire de notre pays en témoignent. Le monde moderne traverse une période de changements spectaculaires. Certaines des monnaies de réserve du monde sont suicidaires aujourd’hui, c’est clair, en tout cas leurs tendances suicidaires sont évidentes. Bien sûr, cela n’a aucun sens de « stériliser » notre masse monétaire avec elles aujourd’hui. Mais le principe fondamental, qui est de dépenser en fonction de ce que l’on a gagné, demeure, et personne ne l’a aboli. Les institutions internationales s’effondrent, elles sont défaillantes. Les garanties de sécurité sont dévaluées. L’Occident a fondamentalement refusé d’honorer ses engagements antérieurs. Il s’est avéré impossible de conclure de nouveaux accords avec l’Occident. Dans cette situation, dans un contexte de risques et de menaces croissants pour nous, la décision de la Russie de mener une opération militaire spéciale a été forcée. Difficile, bien sûr, mais nécessaire et indispensable. Il s’agit de la décision d’un pays souverain, qui a le droit inconditionnel, fondé d’ailleurs sur la Charte des Nations unies, de défendre sa sécurité. Une décision qui vise à protéger nos citoyens, et les habitants des républiques populaires du Donbass qui subissent depuis huit ans un génocide de la part du régime de Kiev et des néo-nazis ayant reçu le plein patronage de l’Occident. J’ai déjà chargé le gouvernement de préparer des propositions de nouvelles règles budgétaires. Ils doivent assurer la prévisibilité de la politique budgétaire et créer les conditions permettant de tirer le meilleur parti de la situation économique extérieure. Tout cela est nécessaire pour renforcer les bases de la croissance économique et résoudre les problèmes d’infrastructure et de technologie, car c'est la base de l’amélioration du bien-être des citoyens. La croissance de l’économie, de l’initiative des entreprises, des capacités industrielles et du potentiel scientifique et technologique du pays doit avoir une forte dimension sociale. Ce développement devrait conduire à une réduction des inégalités sociales, et non à leur exacerbation. La réduction de la pauvreté et des inégalités se traduit par une demande de produits nationaux, et ce dans tout le pays. Ce qui signifie qu’il faut réduire l’écart entre les potentiels des régions, créer de nouveaux emplois exactement là où ils sont le plus nécessaire, alimenter la dynamique positive des revenus réels des citoyens et réduire la pauvreté, car ce sont les principaux indicateurs de l’efficacité des autorités et du gouvernement dans son ensemble. Le bien-être et la prospérité des personnes sont les facteurs les plus importants du développement démographique. (Dans ce sens les taux de suicide, d'homicide et de mortalité infantile sont des indicateurs concernant la stabilité, la paix, le calme, voire en plus le développement, le bonheur ou/et la spiritualité d’une société.) Rendre agréable l'urbanisation améliore la vie collective, le bien être et le bon état d esprit. Il faut aussi accordé beaucoup d’attention à la substitution des importations dans le secteur agricole, dans la production de médicaments et d’équipements médicaux, dans l’industrie de la défense et dans un certain nombre d’autres domaines. Mais, et je tiens à le souligner, nous avons beaucoup de discussions dans la société à ce sujet : la substitution des importations n’est pas une panacée, ce n’est pas une solution définitive. Si nous ne faisons que répéter les autres, si nous essayons de remplacer les produits des autres, même s’il s’agit de copies de la plus haute qualité, nous risquons d’être rattrapés. Alors que nous devons tendre à avoir une longueur d’avance vis à vis du futur, en créant nos propres technologies, produits et services compétitifs qui peuvent devenir de nouvelles normes mondiales. Le transfert des développements scientifiques vers l’économie réelle est important. Il est bien sûr impossible de produire tout et n’importe quoi, surtout que ce n’est pas nécessaire. Cependant, nous devons disposer de toutes les technologies essentielles afin de mettre en place notre propre production de n’importe quel produit, si nécessaire, dans un court laps de temps. Il faut maîtriser les produits qui sont particulièrement demandés aujourd’hui, notamment les équipements ménagers et de construction, les équipements industriels et de service. Les pôles de croissance industrielle, qu’ils soient nouveaux ou existants, doivent attirer les petites entreprises et les mettre dans leur orbite. En même temps, il est important pour les entrepreneur de ces PME, pour les petites organisations, de voir l’horizon, de comprendre les perspectives. La vitesse et l’ampleur des changements dans l’économie, la finance et les relations internationales mondiales augmentent. Le rejet de la mondialisation au profit d’un modèle de croissance multipolaire est de plus en plus clair. Mais il est évident que les règles de fond de l'ordre mondial futur seront fixées par des États forts et souverains, ceux qui ne suivent pas la trajectoire déjà fixée par quelqu’un d’autre. Seuls les États forts et souverains auront leur mot à dire dans cet ordre mondial qui émerge, ou seront condamnés à devenir ou rester une colonie impuissante. Il est nécessaire de s’efforcer d’aller de l’avant, de changer, de sentir le souffle de l’époque, et de faire preuve de volonté et de détermination nationales pour y parvenir. Un succès réel et durable, un sentiment de dignité et de respect de soi ne sont possibles que lorsque vous associez votre avenir et l’avenir de vos enfants à votre patrie. Nous sommes en contact avec de nombreuses personnes depuis longtemps, et je connais les sentiments de beaucoup de nos chefs d’entreprise et propriétaires. Vous m’avez dit à plusieurs reprises que les affaires ne se résument pas à la réalisation de bénéfices, et c’est vrai, mais changer la vie autour de soi, contribuer au développement de sa ville, de sa région et de son pays dans son ensemble est une chose extrêmement importante pour la réalisation de soi : servir les gens et la société ne peut être remplacé par rien. C’est le but de la vie, le but du travail. »
Ainsi les forces de l'histoire s'orientant vers la proposition économique russo-chinoise, la France pourrait finir inéluctablement par revenir au national socialisme (populisme, national conservatisme) face au libéralisme mondialiste, espérons le à la place de la troisième guerre mondiale. En effet comme après le désastreux premier mandat de Macron, les français ne se sont pas réveillés par preuve qu'ils ont revoté pour lui, il n'y a que ce contexte extérieur qui semble pouvoir y parvenir. (Les patriotes français riches doivent ainsi comprendre que le souverainisme national est principalement économique et ceux modestes socialement doivent comprendre que le wokisme immigrationniste baisse les salaires.)
Or « Afin de mener la guerre spirituelle en cours, la Noomachie comme la définit le professeur Alexandre Douguine, il nous faut donc interroger la manière dont les acteurs du choc géopolitique contemporain conçoivent la nature de l’Esprit. Cette dimension nous semble fondamentale car si l’on cherche à saisir l’ontologie d’une culture ou d’une civilisation, nous sommes naturellement conduits à rechercher le noyau spirituel qui la fonde. Car il n’existe pas de peuples, de nations, de culture, ou d’États qui ne soient structurés par un noyau spirituel même sécularisé. L’athéisme rationaliste lui-même, qui est désormais devenu la norme culturelle commune de l’Occident, plonge ses racines dans un ensemble d’idées et de conceptions non-rationnelles, et en fait « parareligieuses ». Des idées apparues dès la Renaissance de manière sous-terraine, puis qui commenceront de s’imposer comme l’idéologie diffuse des élites occidentales à partir des Lumières. « Lumières » dont le terme même renvoie par ailleurs à l’illuminisme et à l’ésotérisme maçonnique. En Occident, au terme d’un long processus historique a fini par s’imposer l’idée que la matière primerait sur l’esprit et que finalement, l’esprit ne serait qu’un stade subtil et particulièrement élaboré de la matière. Selon cette idée, la matière évoluerait de manière continue par elle-même et sans aucune intervention extérieure ; cela jusqu’à se complexifier au point de générer l’apparition spontanée de la conscience et de l’Esprit. Dans cette vision évolutionniste d’une existence sans réelle cause spirituelle première – sans arkhè (ἀρχή) – la vie, la conscience et l’Esprit ne seraient que des stades successifs d’une même matière auto-créée et auto-organisée. Une forme d’autopoïèse noétique permanente de la matière et de l’ensemble de la réalité, perçue dès lors comme un continuum panthéiste inversé. Inversé, car ici c’est bien la matière qui précède l’Esprit et non la matière qui découle de l’Esprit comme dans l’hypothèse émanationniste de type plotinienne ou brahmanique ; ni même l’Esprit qui crée la matière ex nihilo comme dans l’hypothèse créationniste des religions révélées abrahamiques. Cette conception spirituelle moniste inversée, qui établit l’Esprit comme un stade « évolué » de la matière, est celle qui sous-tend la plupart des orientations intellectuelles, technoscientifiques, politiques et sociales occidentales contemporaines. Des personnalités fondatrices de l’actuel système de gouvernance globale qui régit désormais l’Occident sont ou ont été imprégnées par cette orientation philosophique. Parmi tant d’exemples, citons ici l’influent et éminent biologiste britannique Julian Sorell Huxley (1887-1975), premier directeur général de l’UNESCO, eugéniste et darwinien militant qui fut le père du terme transhumanisme. Son grand-père, Thomas Henry Huxley, ami et proche de Darwin, avait déjà forgé au XIXème siècle le terme d‘agnosticisme, précisément dans le contexte de la confrontation intellectuelle entre l’évolutionnisme darwinien naissant et l’ordre spirituel établi de l’époque. C’est cette orientation spirituelle qui constitue l’arrière-fond philosophique de la plupart des grandes orientations de société que poursuit actuellement l’Occident : planification écologiste et décarbonation forcée de l’économie, planification biopolitique mondiale, réduction planifiée de la population mondiale etc. Orientations qui ne sont d’ailleurs pas forcément toutes mauvaises (par exemple celles qui ont avoir avec l’assainissement de l’environnement) mais qui sont imposées sans alternatives ni discussions possibles et surtout par les mêmes forces qui sont généralement à l’origine des dérèglements écologiques planétaires. Citons ici la famille Rockefeller dont la fortune s’est construite au XXème siècle sur le pétrole et la géopolitique impérialiste qui lui est liée. La Fondation Rockefeller pilote aujourd’hui une grande partie de la transformation énergétique post-pétrole de l’industrie occidentale. Elle est aussi en pointe de l’agenda de décroissance démographique au sein de la gouvernance mondiale depuis 1945. Il faut toujours garder à l’esprit que, désormais, l’orientation spirituelle des élites occidentales est constituée par ce matérialisme spiritualiste moniste. Extérieurement l’Occident peut continuer d’être perçu comme un « club chrétien » mais c’est désormais inexact car ses élites sont essentiellement transhumanistes et auto-messianiques. L’Occident politique et stratégique est donc désormais post-chrétien et transhumaniste. Ce changement de paradigme interne à l’Occident – qui n’est pas toujours bien évalué dans les sphères civilisationnelles extérieures à l’Occident – génère des problématiques d’instabilité qui ont des répercussions sur l’ensemble du système de sécurité international contemporain. Car ce changement de cap spirituel de l’Occident s’accompagne – comme toujours dans l’Histoire – d’un changement d’orientation stratégique et politique qui cherche à imposer cette vue du monde matérialiste intégrale à la fois à l’extérieur de l’Occident politique mais aussi à l’intérieur, aux populations qui vivent en Occident. Des populations qui sont encore – pour une partie d’entre elles – attachées au socle de valeurs chrétiennes sécularisées qui structuraient encore l’être collectif européen jusqu’à il y a peu. (Et depuis la crise des subprimes de 2008, l'oppression de la commission européenne, suivie par le Covid et la guerre en Ukraine, les peuples occidentaux comprennent qu'ils subissent aussi l'oppression de l'occident politique, c'est à dire libéral, sioniste et oligarchique.) Ce qui génère des perturbations politiques et sociales internes inédites dans l’Histoire contemporaine de l’Occident. Mais à l’extérieur de l’Occident politique, cette vision du monde a aussi des répercussions, car elle cherche à s’imposer à l’ensemble des acteurs géostratégiques. Quand cette vision du monde matérialiste-transhumaniste n’use pas de la voie directe de la guerre ouverte, elle use pour ce faire de toute l’armature techno-politico-administrative de ce qui est présentée – avec euphémisme – comme une « gouvernance globale » mais qui constitue de fait, un système de gestion planétaire de l’humanité contemporaine par des instances supra et para-étatiques non élues. Les restes de l’humanisme chrétien européen classique s’effondrent ainsi intérieurement sous la poussée du transhumanisme porté par les élites occidentales techno-scientistes. Elites qui, tout en continuant de faire de l’Occident une forteresse du transhumanisme, cherchent aussi à transformer l’ensemble de l’ordre international en usant de la puissance de l’Occident politique. Cela nécessite un remplacement de ces élites au terme d’un processus de « crise-révolution-transformation » de la forme politique occidentale actuelle. Processus de crise extrême qui ne se fera pas sans douleurs ni répercussions pour l’ensemble de l’ordre international et d’abord pour les populations occidentales elles-mêmes. Mais comme le montre la situation française avec l’acharnement de Macron envers sa propre population, les usurpateurs du pouvoir politique en Europe ne comptent pas laisser leurs places facilement. C’est à un tel processus de « circulation des élites occidentales » que doivent pousser conjointement toutes les forces qui travaillent à un ordre du monde réellement multipolaire et post-globaliste. Si les élites occidentales changent, alors un dialogue – même spirituel – sera à nouveau possible à l’échelle mondiale. A l’heure actuelle il s’agit en fait du côté occidental, d’un monologue ininterrompu qui scande perpétuellement les mêmes mots d’ordre matérialistes, athéistes et impérialistes. » (Extraits de l'article « L’orientation spirituelle de l’Occident et la multipolarité géosophique – Pierre-Antoine Plaquevent » à l'adresse
https://strategika.fr/2023/05/02/lorientation-spirituelle-de-loccident-et-la-multipolarite-geosophique-pierre-antoine-plaquevent/)

« On peut comprendre la nature du lien entre les États-Unis et Israël comme un lien théologico-politique, organique, historique et eschatologique. Le président américain Biden et ses porte-paroles du département d’État ont expliqué que l’Ukraine n’est que l’arène initiale d’une dynamique beaucoup plus large, qui divisera le monde en deux ensembles opposés d’alliances économiques. Cette fracture mondiale promet d’être une lutte de dix ou vingt ans pour déterminer si l’économie mondiale sera une économie dollarisée unipolaire centrée sur les États-Unis (et très privatisée) ou un monde multipolaire et multi-devises centré sur le cœur (heartland) de l’Eurasie avec des économies mixtes publiques/privées. Le président Biden a caractérisé cette scission comme étant entre les démocraties et les autocraties. La terminologie est typique du double langage orwellien. Par « démocraties », il entend les États-Unis et les oligarchies financières occidentales alliées. Leur objectif est de déplacer la planification économique des mains des gouvernements élus vers Wall Street et d’autres centres financiers sous contrôle américain. Les diplomates américains utilisent le Fonds monétaire international et la Banque mondiale pour exiger la privatisation de l’infrastructure mondiale et la dépendance vis-à-vis de la technologie, du pétrole et des exportations alimentaires des États-Unis. Dans la nouvelle guerre froide d’aujourd’hui, l’idéologie néolibérale de l’Occident mobilise la peur et la haine de « l’autre », dont en diabolisant de « régimes autocratiques » les nations qui suivent une voie indépendante à l’idéologie actuellement parrainée par les États-Unis : celle-ci est en faveur des « marchés libres » financiarisés et privatisés, c’est-à-dire contre les souverainetés nationales et contre le pouvoir des gouvernements de façonner les économies dans des intérêts autres que ceux des élites financières et commerciales centrées sur les États-Unis. La prétention à l’universalité est aujourd’hui affublée du langage de la « démocratie ». Mais dans la nouvelle Guerre froide, « démocratie » signifie simplement « pro-américain » et spécifiquement la « privatisation néolibérale » en tant que nouvelle religion économique parrainée par les États-Unis. Cette éthique est qualifiée de « science », comme par exemple dans le Memorial Prize in the Economic Sciences. C’est l’euphémisme moderne pour l’économie de pacotille néolibérale de l’École de Chicago, les programmes d’austérité du FMI et le favoritisme fiscal pour les riches. Les Dictats pontificaux ont défini une stratégie pour verrouiller le contrôle unipolaire sur les domaines laïques. Les mondialistes oligarchiques américano-sioniste wokiste ont affirmé leur préséance papale sur les rois du monde, comme ce fut le cas sur les empereurs romains germaniques. En effet l’article 26 des ordres papales donnait aux papes le pouvoir d’excommunier quiconque n’était « pas en paix avec l’Église romaine ». Ce principe impliquait l’article final 27, permettant au pape « d’absoudre les sujets de leur fidélité aux hommes méchants ». Cela encourageait la version médiévale des « révolutions de couleur » visant à provoquer un changement de régime. Ce qui unissait les pays dans cette soumission à Rome était un antagonisme envers les sociétés non soumises au contrôle papal centralisé : les infidèles musulmans qui tenaient Jérusalem, ainsi que les cathares français et toute autre personne considérée comme hérétique. L’hostilité était surtout dirigée contre les régions assez fortes pour résister aux exigences papales de tribut financier. La similarité actuelle d’un tel pouvoir idéologique pour excommunier les hérétiques qui résistent aux demandes d’obéissance et d’hommage serait l’Organisation mondiale du commerce, la Banque mondiale et le FMI dictant les pratiques économiques et fixant des « conditionnalités » à suivre par tous les gouvernements membres, sous peine de sanctions américaines : la perverse version moderne d’excommunication des pays n’acceptant pas la suzeraineté américaine. L’article 19 des diktats pontificaux statuait que le pape ne pouvait être jugé par personne, tout comme aujourd’hui, les États-Unis refusent de soumettre leurs actions aux décisions de la Cour internationale. De même, les diktats américains via l’OTAN et d’autres armes (telles que le FMI et la Banque mondiale) devraient être suivis par les satellites américains sans aucune question. Comme l’a dit Margaret Thatcher à propos de sa privatisation néolibérale qui a détruit le secteur public britannique, There Is No Alternative (Il n'y a pas d’alternative). Or en excommuniant l’Église orthodoxe centrée à Constantinople et sa population chrétienne, le Grand Schisme a créé la ligne de démarcation religieuse fatidique qui a séparé l’Occident de l’Orient au cours du dernier millénaire. Cette scission est si importante que Vladimir Poutine l’a citée dans son discours du 30 septembre 2022 décrivant la rupture nécessaire avec les économies occidentales centrées sur les États-Unis et l’OTAN. Ce qui a mis fin au pouvoir de la papauté sur les autres pays, c’est la fin de sa guerre contre l’Orient. Lorsque les croisés ont perdu Acre en 1291, la papauté a perdu son contrôle sur la chrétienté orientale. (Mais la guerre de Rome contre Constantinople, mortellement blessée par la Quatrième croisade, se poursuivra jusqu’à sa prise sous les Ottomans.) Le premier coup porté à l’hégémonie papale l’a été par le roi de France Philippe IV « le Bel », qui en 1307 s’empare de la richesse du grand ordre bancaire militaire des Templiers à Paris. D’autres dirigeants ont également nationalisé chez eux la puissance financière des Templiers et les systèmes monétaires ont été retirés des mains de l’Église. Sans ennemi commun défini et mobilisé par Rome, la papauté a perdu son pouvoir idéologique unipolaire sur l’Europe occidentale. L’équivalent moderne du rejet des Templiers et de la finance papale serait que les pays se retirent de la nouvelle guerre froide américaine. Ils devraient rejetter l’étalon dollar et le système bancaire et financier américain. Cela commence à se produire : de plus en plus de pays voient la Russie et la Chine non pas comme des adversaires mais comme présentant de grandes opportunités d’avantages économiques mutuels. Comment des négociations pourraient-elles mettre fin à une guerre (représentée par celle en Ukraine et en Palestine) qui n’a pas de déclaration de guerre et qui est une stratégie à long terme de domination mondiale unipolaire totale ? La réponse est qu’aucune fin ne peut venir jusqu’à ce qu’une alternative à l’ensemble actuel d’institutions internationales centrées sur les États-Unis soit mise en place. Cela nécessite la création de nouvelles institutions comme les BRICS reflétant une alternative à la vision néolibérale centrée sur les banques et selon laquelle les économies devraient être privatisées avec une planification centrale par les centres financiers. Rosa Luxemburg a caractérisé le choix comme étant entre le socialisme et la barbarie. » (Michael Hudson)

« Pendant la guerre froide, les peuples appartenant à la zone dominée par les communistes n’avaient pas d’autre modèle auquel aspirer que le modèle occidental. Par conséquent, avec l’effondrement du communisme, le monde de notre espace possédait déjà une prédisposition psychologique pour accepter le modèle occidental. L’intérêt national, lui-même, mais aussi l’intérêt personnel, se confondait à l’homologation de tous les secteurs sociaux à la « norme occidentale ». L’adaptation des institutions politiques, de l’économie, du système éducatif, de la culture et de l’échelle de valeurs elle-même au standard occidental représentait une obsession généralisée dont parfois jusqu'à l'adhésion à l'OTAN ou à l'UE. Les quelques intellectuels qui ont compris la nature impérialiste et antichristique des centres de pouvoir occidentaux évitent d’affronter ouvertement le système par peur d’être ostracisés, discrédités et marginalisés. Dans le contexte de l’agression des centres de pouvoir basés en Occident contre le monde entier en imposant l’Agenda 21, le covidisme comme prétexte au meurtre par injection de milliards de personnes, les plans démoniaques pour annuler la propriété privée, l’élimination de l’argent liquide (ou même la grande limitation de son retrait), l’établissement d’un revenu minimum universel, l’encodage forcé, la numérisation totalitaire, la surveillance et le contrôle, l’instauration d’une technocratie mondiale comme forme ultime de dictature, l’imposition de l’agenda transhumaniste et le LGBT, il n’y a plus de place pour des manœuvres tactiques et plus de temps pour de longues réflexions. Il est impératif de rejeter catégoriquement, totalement, radicalement toute forme de domination exercée par l’Occident collectif envers les peuples du monde entier. Pour resouverainiser la Roumanie, la législation doit être basée exclusivement sur la christianisme orthodoxe, il faut sortir de l'OTAN, de l'UE, de l'OMC et de l'OMS, et les subventions étrangères ou lobbyistes aux médias et aux ONG doivent être interdites. » (Extraits de l'article « Opposition de velours, vision procustienne et paralysie volitive – Iurie Rosca » à l'adresse https://strategika.fr/2022/03/29/opposition-de-velours-vision-procustienne-et-paralysie-volitive-iurie-rosca/)
La position économique de premier plan de l’Amérique est en fait une incroyable faiblesse ; l’hégémonie du dollar n’est pas une force, mais un talon d’Achille. Si le dollar devait perdre son statut de réserve, l’ensemble de l’économie américaine et une partie de l’économie mondiale imploseraient, ne laissant derrière eux que ceux qui se sont préparés et ont planifié à l’avance. Quatre nations se sont activement positionnées en vue du crash du dollar : la Chine, la Russie, l’Inde et le Brésil (cinq si l’on compte l’implication limitée d’une partie de l’Afrique du Sud). Ces pays sont également connus sous le nom de BRICS. L'origine des BRICS était principalement due à leurs comportements commerciaux étranges. Plus précisément, leurs accords bilatéraux qui éliminaient le dollar comme monnaie de réserve, et le fait qu’ils stockaient des tonnes et des tonnes d’or. C’était comme s’ils disposaient d’une sorte d’information privilégiée sur l’imminence d’un conflit économique ou d’une catastrophe, et qu’ils se préparaient à se découpler du dollar et de la chaîne d’approvisionnement mondiale.
En plus d'une grande puissance économique et par leur nouveau système monétaire basé sur un panier de monnaie et la valeur moyenne des matières premières alimentaires et énergétiques mais d'abord sur les minerais utiles en particulier rares, les BRICS+ peuvent même devenir un meilleur FMI grâce à leur banque de développement (d'investissement, et donc non d'esclavagisation par l'usure ni de maintien dans la pauvreté synonyme aussi d'exploitation), un nouveau G7 surtout que les BRICS+ sont devenus la majorité globale et une alternative au G7 principalement occidental devenu minoritaire ou plutôt une Union européenne de l'Est seulement économique et non politique (voire aussi un organe consultatif international tel le G20 à travers l'organisation de coopération de Shanghai OCS mais plus par des investissements que par de l'usure), et plus tard une autre ONU (dont à travers de nouveaux casques bleus) plus régionale avec la Russie, la Chine et l'Iran et bientôt mondialement plus élargie avec des pays comme l’Indonésie, l'Argentine, le Venezuela et l'Algérie voulant y adhérer et sachant que la voix de chaque nation y aura le même poids, un autre Forum économique de Davos avec le forum économique de l'EST ou de Saint-Pétersbourg, et une autre OTAN internationale (mais bienfaisante) dont avec l'OTSC, l'Iran, l'Argentine et le Venezuela. Surtout que le réseau des BRICS apparaît de plus en plus comme la clé de l'équilibre mondial dans le futur, et que l'OCS, dont les membres sont la Chine, la Russie, l'Inde, le Pakistan et quatre ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, a été créée en 2001 en tant qu'outil de coopération politique, économique et sécuritaire concurrent des organisations occidentales. Et l'association BRICS/OCS pourrait même devenir un super bloc. Au sommet de la CICA (Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie), Poutine a même appelé tranquillement à renverser le système financier. Surtout que le rouble s’est apprécié d’environ un tiers, que les pays des BRICS réfléchissent sur la constitution d’un fonds monétaire qui leur est propre, et que le gel des avoirs de la Banque centrale de Russie a eu pour conséquence d’inquiéter les autres membres du FMI qui songent sérieusement à le quitter pour ne pas tomber sous le coup des mêmes mesures (effet boomerang toujours et encore). D'ailleurs l'ancienne président du Brésil Dilma Rousseff a souligné la distinction de la NDB vis-à-vis de la Banque mondiale et du FMI. Contrairement à ces institutions, la NDB n’impose pas de conditions politiques préalables à ses prêts. Elle met en avant le respect des politiques propres à chaque pays, mais demandera probablement de suivre un livre blanc d'étapes (feuille de route) à suivre dans les projets économiques et infrastructurels pour débloquer progressivement tous les fonds. En sachant que des nations ou des particuliers voulant y participer indépendamment pourraient le faire à travers des formes d'actions sans limite dans le temps ou d'obligations avec limite dans le temps. Toutes ces institutions défient donc noblement les organisations supranationales anglo-américaines judéo-protestantes type ONU, UE, FMI, OTAN. Mais l'ensemble des ces institutions doivent donner la priorité à la lutte contre la corruption en particulier pour protéger les enfants. Surtout que l'amour de la défense des enfants ne peut qu'unir noblement et pacifiquement les adultes, une nation voire donc le monde.
Surtout que « L’équilibre du pouvoir mondial pourrait bientôt connaître un tournant historique. En effet, les nations BRICS sont en passe de prendre le contrôle des plus grandes institutions financières internationales. Cette transition signifierait une fin possible de la domination occidentale sur ces institutions clés, ce qui marque un profond changement dans le paysage financier mondial. Dans une récente interview avec TASS, Roman Marshavin, directeur exécutif de la Banque Mondiale pour la Russie a fait une déclaration plus ou moins inattendue. Ce dernier a notamment déclaré que les pays BRICS contrôleront bientôt la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI). Actuellement, ces institutions sont largement dominées par les nations occidentales, une situation qui pourrait changer en raison de l’ascension des économies émergentes. Marshavin a précisé que « les décisions sont prises par ceux qui possèdent une participation majoritaire », ce qui suggère un déplacement imminent du pouvoir vers les pays BRICS. Les BRICS, regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, représentent une coalition de grandes économies émergentes. Récemment, le groupe s’est élargi pour inclure l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, augmentant ainsi son poids géopolitique et économique. Cette expansion illustre l’influence croissante des BRICS sur la scène internationale. Marshavin a souligné l’importance de la participation active et de la coopération avec les nations amies pour accélérer ce changement. Il a encouragé à « travailler patiemment pour rapprocher ce moment et ne pas céder aux provocations de ceux qui s’accrochent au système mondial dépassé ». Cette déclaration met en lumière l’approche stratégique des BRICS pour remodeler l’ordre financier mondial. Les changements macroéconomiques et démographiques jouent un rôle clé dans cette transition. Les économies des pays BRICS continuent de croître à un rythme soutenu, ce qui pourrait redistribuer les cartes en termes de pouvoir économique mondial. Marshavin a également mentionné que « la voix de la Russie est importante ici ». Il met ainsi l’accent sur le rôle central que Moscou et les autres membres des BRICS pourraient jouer dans l’établissement d’un nouvel ordre mondial. En résumé, l’avenir des institutions financières internationales pourrait être radicalement transformé par l’ascension des BRICS. Cette transition, soutenue par des changements économiques et démographiques, pourrait modifier l’équilibre des pouvoirs actuel. Les implications de ce changement sont vastes. Celles-ci peuvent notamment affecter les politiques économiques mondiales et les relations géopolitiques. Alors que le monde observe cette évolution, les BRICS continuent de se positionner pour jouer un rôle central dans le futur paysage financier international. » (Luc José A)
Dans ce sens les pays des BRICS ont compris que la création d’une monnaie unique était devenue une nécessité aujourd’hui en raison des sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne. Lavrov a noté que « les récents événements internationaux ont fait tomber le masque » de l’Occident, qui a tenté d’imposer ses propres valeurs aux autres pays sous le couvert de valeurs universelles et de remplacer le dialogue égalitaire par des «coalitions étroites» qui s’arrogent le droit de parler au nom du monde entier. Les BRICS, a souligné Lavrov, impliquent un type de partenariat totalement opposé, c’est-à-dire tout sauf une structure en bloc et, au contraire, un format fondamentalement ouvert, qui implique de travailler uniquement dans les domaines qui présentent un intérêt mutuel pour tous les participants, grands et petits. Des rapports suggèrent qu’une trentaine de pays ont demandé à devenir membres des BRICS.
Ainsi le multipolaire correspond à des institutions internationales alternatives par exemple à l'ONU, au FMI et à la banque mondiale ou à la réformation des ces derniers. D'ailleurs au fil des années et bien au-delà de la focalisation initiale sur les « trois forces » qui sont selon le code chinois le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme religieux, tout a fini par être discuté à la table de l’OCS : diplomatie, défense nationale, sécurité, économie, commerce, culture, éducation, transports, technologie, agriculture. D'ailleurs le FMI et les autres organes internationaux de type occidental qui sont des mécanismes de soft power servent normalement à pousser des nations dans le rang des dogmes globalismes, mais avec la résistance de la Russie au niveau de son économie, de sa sortie du Swift, de son renforcement de l'alternative des BRICS et de sa diversification des échanges commerciaux, ces organes risquent de disparaître et cherchent possiblement à de plus être sous influence occidentale, ce qui pourrait expliquer la visite de retour du FMI à Moscou en septembrale 2024, à moins que cela soit un test cherchant à y influencer les élites globalistes russes pour qu'elles servent officiellement et ouvertement de cheval de Troie afin de réintroduire le FMI en Russie, car c'est une des armes principales occidentales pour effondrer un pays économiquement puis donc le contrôler politiquement.
Or avec leur grand pouvoir à l'ONU en tant que membres permanents pouvant mettre leur veto, la Russie et la Chine tendent évidemment à garder cette institution internationale, surtout avec la réélection du conservateur Trump aux USA.

Dans ce sens, les BRICS sont donc une coopération basée sur le respect du droit international, l'anticolonialisme, la fin du dollar oppressif et le renforcement du multilatéralisme pour plus de sécurité, et sont donc un système égalitaire à la différence de l'hégémon américano-sioniste inégalitaire. Dans ce sens les BRICS ont déclaré à Johanesbourg : « Les BRICS et l'Afrique organise un partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif. »
« En 2024, la plupart des campagnes électorales en Occident – élections européennes et élections présidentielles américaines – se dérouleront dans une atmosphère de confrontation dure entre les mondialistes, d’une part, et les partisans du réalisme en politique étrangère et des valeurs traditionnelles dans la sphère sociale, d’autre part. La qualité la plus importante de ces structures, qui les distingue fondamentalement des blocs occidentaux, est leur non-orientation contre les pays tiers et leur focalisation sur la création d’un ordre mondial juste basé sur le respect inconditionnel de la souveraineté et le respect du droit international. Une association aussi représentative que les BRICS, dont six nouveaux États deviendront membres à part entière au cours de l’année à venir, dispose d’un puissant potentiel pour construire une architecture équitable et véritablement démocratique des relations internationales. Dans le cadre de la campagne pour discréditer ce forum, les médias occidentaux le présentent souvent comme une alternative au G7 promu par Moscou et Pékin. Or, le G7, ce sont les États-Unis et les six satellites qui les servent, et l’ordre qui règne au sein de ce bloc n’est pas très différent d’une prison, où seul le dirigeant principal a le droit de vote, tandis que le les autres sont obligés d’exécuter docilement sa volonté. De leur côté, les BRICS, surtout dans leur composition élargie, sont une alliance de puissances égales – ou plutôt d’États civilisationnels, pour reprendre les termes du président Vladimir Poutine – qui cherchent à trouver ensemble un moyen de parvenir à une solution commune aux problèmes. Il ne fait aucun doute que les États-Unis et leurs alliés continueront à prendre des mesures pour exercer une pression directe et indirecte sur notre pays, ainsi que sur tous ceux qui n’acceptent pas de « déposer leur âme » et de « prêter allégeance » aux valeurs néolibérales. Les dirigeants et les peuples de la grande majorité des États de la planète reconnaissent depuis longtemps le caractère hypocrite de l’Occident et ne croient plus à ses belles et fausses promesses : le réveil mondial est irréversible. » (Extraits de l'article « 2024 : L’année du réveil géopolitique » de Sergey Yevgenyevich Naryshkin à l'adresse
https://strategika.fr/2023/12/22/2024-lannee-du-reveil-geopolitique/)

Or les BRICS préféreraient réformer ces organisations plutôt que d'en créer des nouvelles, ce qui prouve qu'ils ne souhaitent pas renverser la table ni proposer des institutions alternatives, ni donc recréer un nouvel axe relativement unipolaire mais plutôt multipolaire.
« A Kazan en 2024, les pays BRICS ont acté le nouveau rapport de force pour demander une réforme des institutions internationales existantes. Ils demandent une réforme du FMI, de l’ONU au lieu de créer de nouvelles institutions. Il s’agit là d’une offre de paix, d’une transition négociée vers le monde d’après. Seulement, les dirigeants occidentaux sont-ils capables de comprendre la demande ? Les pays BRICS sont prêts à renforcer leurs initiatives pour vivre ensemble et dupliquer les institutions internationales, mais ils réalisent le prix à payer en termes d’intégration et semblent ne pas y tenir. C’est cohérent avec leur individualisme et leur volonté d’être traités en égaux et il s’agit d’une occasion de négocier un règlement global sur l’ordre du monde dans l’intérêt de tous. Les BRICS y sont près, mais nos dirigeants y sont-ils seulement ouverts ? Il est probable que non et que nous gâcherons une fois de plus cette occasion de limiter les dégâts. Alors, effectivement, les BRICS seront contraints de renforcer leur intégration et de créer un ordre international compétiteur du nôtre, ce qui finira en deux alliances mondiales avec les risques de confrontations liés à de telles configurations. » (Média en 4-4-2) En sachant que si l'ONU n'évolue pas au mieux, il pourrait y avoir une refonte institutionnelle des relations internationales via des discussion entre les BRICS et l'Occident trumpien, en espérant que cela se fasse sans guerre auparavant. Or avec les forces actuelles dans le monde, il paraît juste utile d'une amélioration de l'ONU, dont avec quelques sièges permanents en plus ayant le droit de véto comme le monde musulman, le monde africain non musulman et l'Amérique du Sud, voire l'Inde et le Japon.
Or le sommet des BRICS à Kazan a réuni des pays représentant près de 5 milliards d'habitants, un événement d'une importance géopolitique incontestable. Alors que certains médias occidentaux ont minimisé l'impact de ce sommet, la réalité est tout autre. La présence du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, a marqué un tournant significatif, isolant davantage les États-Unis sur la scène internationale.
Ce qui montre donc clairement qu'à ce sommet des BRICS à Kazan en octobre 2024, un nouvel ordre mondial, digne de ce nom, est en train de naître aussi vite que l’Occident se détruit lui-même avec ses sanctions, son oppression, ses destructions de l'Irak, de la Libye et de la Syrie et ses guerres ukrainiennes et israéliennes, surtout qu'aucune administration américaine de ce siècle ne s’est comportée à l’étranger en instaurant la confiance.
En sachant que l’accord final adopté lors du Sommet de de l'ONU en septembre 2024 pour l’avenir se fait l’écho de la multipolarité au niveau mondial : « Nous renouvelons notre engagement en faveur du multilatéralisme et de la coopération internationale. »
Selon Poutine : « La Russie considère la formation de nouvelles plates-formes financières internationales comme inévitable, y compris pour les paiements internationaux. Ces plateformes devraient se situer en dehors des juridictions nationales, être sécurisées, dépolitisées, automatisées, et ne dépendre d’aucun centre de contrôle unique. Cela éliminerait la possibilité d’abus de la nouvelle infrastructure financière mondiale et permettrait un traitement efficace, rentable et sûr des transactions internationales sans le dollar et les autres monnaies dites de réserve. Alors qu’en utilisant le dollar comme une arme, les Etats-Unis et l’Occident en général ont discrédité l’institution des réserves financières internationales. En effet, ils les ont d’abord dévaluées par l’inflation du dollar et de la zone euro, puis, d’un coup de patte, ils ont fait main basse sur nos réserves internationales. Le passage aux monnaies nationales va activement gagner du terrain inévitablement : cela dépend bien sûr de l’état des émetteurs de ces monnaies et de l’état de leurs économies, mais elles vont se renforcer, et ces transactions vont certainement devenir progressivement dominantes. C’est la logique de la politique économique et financière souveraine dans un monde multipolaire. »
« Une meilleure monnaie artificielle via une banque centrale qui ressemblerait superficiellement aux Droits de Tirage spéciaux (DTS) créés par le Fonds monétaire international (FMI) va probablement être crée par l'OCS. En effet, elle sera plus protectionniste, sans austérité et liée à une doctrine économique favorisant l’autosuffisance alimentaire et les produits de première nécessité, et encourageant la formation de capital agricole et industriel tangible, et non la financiarisation. L’objectif serait de développer les économies des membres de la banque, avec une planification à long terme ou des modèles commerciaux puisque semblant les plus appropriés pour leurs économies afin d’éviter le type de relations de dépendance et de prises de contrôle par privatisation qui ont caractérisé la politique du FMI et de la Banque mondiale. Ces objectifs de développement entraînent une réforme foncière, une restructuration industrielle et financière, une réforme fiscale, ainsi que des réformes bancaires et de crédit au niveau national.
Israël a même proposé à l’Égypte l'annulation de sa dette auprès du FMI en échangent d’accueillir les palestiniens, ce qui prouve leur puissant pouvoir international. Il est probable que l’or soit également un élément des réserves monétaires internationales de ces pays, simplement parce que l’or est une marchandise que des centaines d’années de pratique mondiale ont déjà reconnue comme acceptable et politiquement neutre. Mais l’or serait un moyen de régler les balances de paiement, et non de définir la monnaie nationale. Ces soldes s’étendraient bien sûr au commerce et aux investissements avec les pays occidentaux qui ne font pas partie de cette banque. L’or serait un moyen acceptable de régler les soldes de la dette occidentale envers la nouvelle banque centrée sur l’Eurasie. Il s’agirait d’un moyen de paiement que les pays occidentaux ne pourraient pas simplement répudier ; pour autant que l’or soit conservé entre les mains des membres de la nouvelle banque, et non plus à New York ou à Londres comme c’est la dangereuse pratique depuis 1945.
Il est clair que le monde est en train de se scinder en deux types d’économies très différentes, et que les diplomates US et leurs satellites européens sont prêts à déchirer l’ordre économique existant dans l’espoir que la création d’une crise perturbatrice leur permettra de sortir vainqueurs pour préserver l'hégémonie américano-sioniste tyrannique et mondialiste. Il est également clair que la soumission au FMI et à ses plans d’austérité est un suicide économique, et que suivre la Banque mondiale et sa doctrine néolibérale de dépendance internationale est autodestructeur. Le résultat a été de créer un plafond impayable de dettes libellées en dollars US. Ces dettes ne peuvent être payées sans emprunter du crédit au FMI et sans accepter les conditions de la reddition économique aux privatiseurs et aux spéculateurs des États-Unis. La seule alternative à l’austérité économique qu’ils s’imposent est de se retirer du piège du dollar dans lequel se trouve l’économie de « libre marché » parrainée par les États-Unis. Surtout qu'il s'agit d'un marché libre de toute protection gouvernementale et de toute capacité gouvernementale à réparer les dommages environnementaux causés par les compagnies pétrolières et minières US et à empêcher la dépendance industrielle et alimentaire liée à elles et d'autres compagnies américaines. La rupture sera difficile, et la diplomatie US fera tout ce qu’elle peut pour perturber la création d’un ordre économique plus résilient. Mais la politique US a créé un état mondial de dépendance dans lequel il n’y a littéralement aucune autre alternative que de rompre. » (Extraits de l'article « Michael Hudson : Une feuille de route pour échapper à l’étranglement de l’Occident » à l'adresse https://strategika.fr/2022/10/10/michael-hudson-une-feuille-de-route-pour-echapper-a-letranglement-de-loccident/)
« L'Organisation de coopération de Shanghai associée aux BRICS offre donc heureusement une alternative réelle aux structures orientées vers l'occident.
Surtout que les États-unis sont de plus en plus isolés sur la scène internationale en raison de leurs politiques hégémoniques et ségrégationnistes d’inspiration sioniste, car leurs politiques sont absurdes puisque dans le but ultime d’assujettir tous les peuples de la planète comme ils ont d'abord écrasé les Amérindiens (en sachant que la division des amérindiens jusque dans leurs guerres internes a participé à leur défaite contre les anglo-saxons comme le monde musulman désuni et donc sans bénédiction divine est impuissant face à la conquête de la Palestine et de Jérusalem par Israël soutenu par les anglo-saxon) puis les Noirs. (Or à notre époque noblement déracialisée aux USA, lorsque ces noirs américains ne sont pas dans des gangs, les musulmans peuvent s'inspirer de leur fraternité (même si ces dernier musulmans sont de toute couleur), de leur humilité (évidente par la grande oppression subie pour leur couleur dans le passé lors de leur mise en esclavage de masse), et de leur volonté de justice (sans oublier la miséricorde et l'ouverture dont en oubliant pas de se pardonner à soi-même d'y avoir été soumis en grand nombre dont par des trahisons entre eux en Afrique même si c'est sans pardon envers les anciens esclavagistes, et en sachant que l'esclavage de masse est arrivé à d'autres peuples dont les juifs en Egypte, et que la peu ancienne grande discrimination envers les noirs dont aux USA, de même que l'Occident de plus en plus multiculturel et anti-raciste suite à ses colonies, à sa gauche politique et à son accueil de millions de migrants, par propager la laïcité (qui demeure une fraternité insuffisante même si elle est joliment humaine car ayant un sens impie) et la tolérance généralisée voire le respect généralisé entre humains dans le monde en particulier donc aux USA, mais aussi en Afrique du sud qui d'ailleurs a en plus sollicité la cour internationale de justice contre Israël. Or beaucoup de Noirs, aujourd’hui encore, sont conduits par le système à coller aux stéréotypes du Noir « authentique » pour prouver leur identité noire, alors que par exemple le rap gangsta est promue ne particulier télévisuellement et médiatiquement par les élites blanches US. « Le gangster rap n’a jamais fait partie de la culture noire. Il a été créé par les fédéraux, qui ont proposé des contrats à des homosexuels noirs en prison et les ont ensuite transformés en célébrités artificielles. L’objectif était de créer de fausses idoles pour détruire les valeurs noires américaines. Je ne changerai jamais d’avis là-dessus. (Or l'arrestation du noir américain Puff Daddy pour mise en esclavage sexuel dont d'enfants de 9 ans montre beaucoup plus que quelle que soit la couleur de peau, la perversité humaine est fréquente en particulier dans une position de pouvoir, en sachant que l'antiracisme à outrance est de la perversité.) » (Candace Owens, Militante noire catholique conservatrice US) Ainsi à notre époque la priorité des blancs et des noirs est de défendre ensemble les valeurs traditionnelles (fondamentales) dont aussi face au Lgbtisme, mais aussi la justice sociale car Blancs et les Noirs meurent ensemble sans distinction de couleur de peau dans les urgences à cause du mondialisme oligarchique. En sachant que le Brésil est bon exemple du vivre ensemble réussi entre humains aux couleurs de peaux différentes dont en partie par le métissage, qu'il n'y a que la fraternité en Dieu et en Jésus le Messie qui est du véritable antiracisme, et qu'il n'y a d'ailleurs de fraternité que par le Messie et de grandeur que par la piété, et pas à travers la couleur de peau.) Dans ce sens le journaliste Ta-Nehisi Coates, dans une interview avec « Democracy Now ! », a partagé un témoignage poignant révélant comment son expérience en Palestine a mis en évidence les liens entre les luttes de libération des Afro-Américains et des Palestiniens. Il souligne également la responsabilité morale de prendre position après avoir été profondément troublé par les pratiques répressives et discriminatoires d’Israël à l’égard des Palestiniens. Il a affirmé avec émotion : « En tant qu’Afro-Américain, il m’est impossible de rester silencieux après avoir été témoin de la ségrégation. » Or la fraternité sportive où des blancs et des noirs d'une même équipe s'embrasse naturellement après un but doit également être prise en exemple.) C'est à dire que les « États désormais désunis » ainsi que les quelques pays qui les suivent encore sont voués à disparaître à jamais en entraînant dans l’abîme leurs pauvres habitants ainsi que ceux des pays soumis à eux. Si la guerre économique mondiale entre l'occident et l'alliance russo-chinoise se poursuit sur sa trajectoire actuelle suite à la guerre en Ukraine, ce n’est qu’une question de temps avant que les sanctions commerciales ne se transforment en attaques monétaires. Or avec la dédollarisation de la Russie et de la Chine et de plus en plus de pays dans le monde, et avec les nombreuses ventes énergétiques inter-étatiques, il s'agit déjà d'une troisième guerre mondiale monétaire car c’est là que les États-Unis sont le plus touchés. Elon Musk a dit : « Si vous militarisez la monnaie suffisamment (trop) souvent, les autres pays cesseront de l’utiliser. » C’était probablement une façon de dire que la baisse de la demande de dollars est due au fait que les États-Unis utilisent leur monnaie comme une arme sous forme de sanctions financières contre des pays comme la Russie et la Chine. Face à une telle politique, l’idée de la dédollarisation ne peut gagner que du terrain partout dans le monde, surtout que l'Arabie Saoudite a mis fin en juin 2024 au pacte de 50 ans qui l'obligeait à vendre son pétrole en dollar, et elle peut donc le vendre désormais en yuan, rouble, roupi, euro ou même sa monnaie nationale. La Bourse de Moscou a annoncé le 12 juin 2024 la suspension de ses transactions en dollars et en euros. Cette décision fait suite à l'annonce d'une nouvelle série de sanctions américaines visant à étendre leur portée à tous ceux qui font affaire avec des personnes ou entités russes ciblées. Elle a ensuite précisé que les transactions s'effectueraient sur tous les instruments, à l'exception des paires de devises avec le dollar américain et l'euro. Même des alliés américains comme la Thaïlande et les Philippines commencent à y songer, constate le média Business Insider. L’Inde et le Bangladesh viennent également de s’accorder pour régler une partie des transactions commerciales bilatérales dans leurs monnaies nationales, la roupie et le taka. Ce n’est peut-être pas une coïncidence si les globalistes se sont mis en scène pour en tirer profit. En l’absence d’une monnaie de réserve mondiale et alors qu’une crise inflationniste fait rage, ils vont tenter de « sauver la situation » et affirmer qu’ils ont la solution parfaite : un système mondial de monnaie numérique centralisée basé sur la technologie blockchain, lié au système de panier de DTS du FMI et administré par eux. En d’autres termes, avec toute l’inflation présente dans les monnaies nationales, le FMI proposera au public une monnaie numérique (une cryptomonnaie) qui leur promet plus de stabilité. La crise de confiance inflationniste sera donc utilisée pour pousser les gens vers un système numérique qui n’a aucune vie privée et qui pourra servir à les contrôler à la façon du crédit social chinois. De même la guerre en Ukraine n’est que le premier domino d’une longue chaîne qui doit conduire à un système économique mondial centralisé entre les mains des élites financières. Il existe des moyens de le perturber, et il se peut que le plan ne réussisse pas du tout, mais il est impossible d’éviter la douleur économique qui sera causée entre-temps. Tout ce que nous pouvons faire, c’est accepter que la troisième guerre mondiale est en cours et espérer que les armes resteront économiques plutôt que nucléaires et que la Russie triomphe. » (Brandon Smith)

« L’Occident semble ne faire qu’un, mais ce n’est que la surface apparente de la réalité. Il y a bien un alignement des dirigeants européens sur la politique extérieure des États-Unis, mais l’Occident n’existe pas en tant que civilisation une. L’intégration de l’Europe au « grand espace » (grossraum) des États-Unis est la conséquence ultime de profondes transformations qui ont eu lieu à partir du 16e siècle : la réforme protestante, l’affaiblissement de l’Église catholique romaine, la sécularisation, la transformation de l’Angleterre calviniste en hêgemôn planétaire, et les deux guerres mondiales qui ont mis sous la tutelle de Washington l’Europe de l’Ouest. L’anglo-sphère ne s’est toutefois jamais confondue avec l’Europe continentale. D'ailleurs cette réforme protestante apporta la division, et donc l'affaiblissement et donc l'impossibilité d'empire de l’Europe, en particulier au profit de la conservation de la suprématie maritime anglaise jusqu'à la première guerre mondiale qui eut lieu d'abord contre l’Allemagne grandement culturelle et économique. Ainsi seul avenir possible pour l’Europe est se rapprocher de la Russie, surtout que l'UE a été créée par les USA pour les USA et l'oligarchie mondialiste dont US, et n'a même pas d'armée commune souveraine, mais en comprenant qu'avant la réforme protestante le pouvoir papal avait pris une forme oppressive au niveau politique et économique. Comme l'Angleterre, les États-Unis n’étant pas un empire au sens traditionnel ne considèrent pas aussi le Vieux Continent comme un prolongement de leur nation. Les pays européens ne sont pas non plus des vassaux au sens classique du terme. L’Amérique est un hêgemôn inégalitaire, contrairement à l’empire romain qui considérait les peuples comme égaux. Les États-Unis ne se comportent pas comme un empire envers ses vassaux, dans un rapport mutuellement profitable. Ils dévorent leurs esclaves européens, comme Kronos mange ses enfants, de peur que l’un d’entre eux ne les supplante, ou, du moins, ne s’émancipe. Washington préfère sacrifier les pays d’Europe, brûler ses propres vaisseaux, plutôt que de les voir se rapprocher de la Russie, quitte à s’affaiblir lui-même. L’Occident n’est donc pas « collectif ». Outre les différences anthropologiques et culturelles, il est traversé par une grave fracture depuis plusieurs décennies qui s’est mue en guerre civile. L’ultralibéralisme anglo-américain et judéo-protestant a détruit le tissu industriel des sociétés occidentales et les a fracturées géographiquement, culturellement, économiquement et sociologiquement. La bourgeoisie des grandes villes, sur lesquelles s’appuient les classes dirigeantes, ont fait sécession d’avec les catégories populaires de la périphérie. Mais la lutte dépasse de loin celle des classes. Elle met face à face la Haute finance et l’économie réelle, la spéculation et la production, le fictif et le réel. C’est une guerre existentielle qui, en s’accentuant, agrège au noyau dur populaire les classes moyennes menacées de disparition. Le capitalisme productiviste n’est plus, il a changé de nature. Il est aujourd’hui sacrificiel, il consume les sociétés et les peuples occidentaux. C’est une véritable guerre d’extermination à petit feu que mène les tenants de ce néo-capitalisme dans un Occident gravement atteint par l’athéisme, terreau du nihilisme. Toutefois, le suicide n’est pas collectif. Les mouvements de révolte qui se multiplient sont la preuve que l’instinct de survie et de conservation des peuples occidentaux n’a pas disparu. Ainsi, l’oligarchie et la caste dirigeante de l’Ouest mènent une double guerre : contre leurs propres peuples en révolte et contre la Russie. C’est plus qu’une guerre civile mondiale, c’est un pan-polemos. Une guerre interétatique, intra-étatique, socio-économique, biologique, religieuse, existentielle. C’est une guerre contre la vie, une guerre contre la création, une guerre contre la Loi naturelle. La guerre civile mondiale et le pan-polemos ont été répandus par les États-Unis qui ont instauré l’état d’exception permanent en Occident et violent systématiquement le droit international. Dans ce contexte anomique, la violation de la Loi naturelle est devenue la règle. L’autorisation du mariage homosexuel, de l’inceste, du changement de sexe des adultes et des enfants, fait de l’Occident le foyer de l’antinomisme, pour parler en termes théologico-juridiques. C’est un mouvement entropique, dont l’épicentre est l’anglo-sphère judéo-protestante qui détruit toutes les sociétés où s’impose son hégémonie. Les révoltes populaires en Occident, et la contre-attaque russe en Ukraine contre l’OTAN, doivent ainsi être interprétées comme des réactions néguentropiques face aux forces entropiques. Le nomos (la loi) contre l’antinomisme, l’ordre contre le chaos nihiliste. La Russie se bat, comme les peuples occidentaux, pour son existence, pour repousser le Mal et l’expulser de son propre corps. Elle mène une guerre extérieure, par les armes, et une lutte intérieure, spirituelle. Plus la guerre extérieure s’intensifie et plus la Russie se radicalise, au sens latin ; elle tente d’extirper les virus tenaces du progressisme. Dans cette guerre civile mondiale, dans ce pan-polemos, les peuples européens et la Russie sont des alliés objectifs face à ceux qui se sont désignés comme leur ennemi commun. L’avènement de la multipolarité ne se réduit pas à un nouveau partage du monde et la fin de l’hégémonisme planétaire des États-Unis. La guerre Russie/OTAN en Ukraine n’est pas exclusivement matérielle, et les révoltes populaires en Occident ne sont pas circonscrites à une lutte socio-économique. La coïncidence historique de ces différents phénomènes n’est pas fortuite. L’identification de l’ennemi auquel résistent les peuples européens, la Russie, les pays d’Afrique, la Chine, doit nous faire méditer sur la nature de ce combat global. Le projet politique totalitaire de l’ennemi, ses méthodes et son caractère nihiliste, placent le pan-polemos qui nous est imposée sur le terrain eschatologique. Les dirigeants américains, qu’ils soient croyants ou athées, considèrent les États-Unis comme une nation messianique dont la politique est toujours justifiée, au sens religieux, même si elle doit conduire le monde à l’Armageddon. Le danger, dans un futur plus ou moins proche, est la confrontation directe des puissances nucléaires sur le territoire européen, contre la volonté des peuples enfermées dans des structures supranationales étasuniennes. À ce stade, les Européens n’ont pas encore trouvé leurs champions, leurs véritables représentants capables de reprendre les rênes des États amputés de leur souveraineté politique. L’espoir est dans la rapide délégitimation des dirigeants européens avec l’accélération de l’Histoire. Dans ce contexte, la Russie tient un rôle important. La guerre d’attrition qu’elle est en train de remporter face à l’OTAN peut à terme précipiter la chute de plusieurs gouvernements européens voire celui des USA, surtout si cette guerre devient chaude avec l'OTAN. En effet il est impossible à l'Occident de fournir suffisamment de matériels et munitions militaires et donc gagner une guerre d'attrition engagée contre une grande puissance industrielle et militaire comme la Russie qui produit du matériel plus fiable à un coût infiniment moindre. Tout ceci précipitant ainsi la guerre civile occidentale vers son dénouement. Il est donc nécessaire que la Russie ne se coupe pas totalement de l’Europe et préserve voire construise des ponts avec la société civile où se trouvent les véritables élites et d’où émergeront les futurs dirigeants. La multipolarité doit se bâtir avec les peuples, et par-delà les pouvoirs politiques si nécessaire. » (Discours du géopoliticien Youssef Hindi « la guerre civile occidentale dans le monde multipolaire » à la conférence internationale sur la multipolarité)
Extrait du « Message de Mgr Viganò au Congrès fondateur du Mouvement International Russophile (MIR) – Moscou, le 14 mars 2023 » à l'adresse
https://strategika.fr/2023/03/29/message-de-mgr-vigano-au-congres-fondateur-du-mouvement-international-russophile-mir-moscou-le14-mars-2023/ :
« La Fédération de Russie se présente indéniablement comme le dernier bastion de la civilisation contre la barbarie. Les événements récents nous ont montré que l’athéisme matérialiste qui a dévasté l’Empire Russe et le monde depuis 1917 – comme l’a annoncé la Très Sainte Vierge Marie à Fatima – s’est aujourd’hui unit au libéralisme dans l’idéologie mondialiste, qui sous-tend le projet délirant du Nouvel Ordre Mondial. Un projet infernal, comme l’a souligné à juste titre le Président Vladimir Vladimirovič Poutine dans un récent discours, dans lequel la haine de la civilisation chrétienne veut créer une société d’esclaves inféodés à l’élite de Davos. Une société dystopique, sans passé et sans avenir, sans Foi et sans idéaux, sans culture et sans art, sans pères et mères, sans famille et sans État, sans enseignants et guides spirituels, sans respect pour les personnes âgées et sans espérance pour nos enfants. Nous ne pouvons pas être surpris qu’après avoir déchristianisé le monde occidental, cette élite considère la Russie comme un ennemi à renverser. La Fédération de Russie se présente indéniablement comme le dernier bastion de la civilisation contre la barbarie, et rassemble autour d’elle toutes les Nations qui n’entendent pas se soumettre à la colonisation de l’OTAN, de l’ONU, de l’OMS, de la Banque Mondiale, du Fond Monétaire International et cette ensemble de Fondations qui ont pour but l’endoctrinement des masses, la manipulation de l’information, la création de « printemps colorés » pour déstabiliser les gouvernements légitimement élus et semer le chaos, les guerres et la misère comme instrumentum regni. La récente farce pandémique – menée avec des méthodes criminelles que je n’ai pas hésité à dénoncer depuis le début de l’année 2020 – a été suivie de nouvelles urgences – y compris la crise ukrainienne – délibérément provoquées dans le but de détruire le tissu social et économique des Nations, de décimer la population mondiale, de concentrer le contrôle entre les mains d’une oligarchie que personne n’a élue et qui a perpétré un véritable coup d’État mondial, dont tôt ou tard elle sera appelée à répondre devant le monde. Les théoriciens de ce coup d’État ont des noms et des visages, à commencer par George Soros, Klaus Schwab et Bill Gates. Ceux qui déclarent aujourd’hui la Russie ennemie, considèrent aussi les Européens, les Américains, les Australiens et les Canadiens comme ennemis, et les traitent comme tels, les persécutant et les appauvrissant. Mais alors que les émissaires du Forum Économique Mondial dans les gouvernements occidentaux peuvent légiférer contre le bien de leurs propres citoyens et tenir les dirigeants mondiaux entre leurs mains, ce changement de régime qui a réussi dans d’autres États s’est arrêté aux frontières de la Russie. D’autre part, la fraude électorale de 2020 aux États-Unis d’Amérique était également indispensable pour empêcher la confirmation du Président Donald Trump, tout comme en 2013 l’État profond et l’Église profonde ont réussi à faire démissionner le pape Benoît XVI et à élire une personne agréée par le Nouvel Ordre Mondial, le jésuite Jorge Mario Bergoglio. Votre engagement doit certainement promouvoir les relations d’amitié de la Russie avec tous les peuples, selon ce principe de multipolarité qui, dans une sage vision politique à long terme, est le meilleur moyen de combattre l’unipolarisme mondialiste. Mais cette amitié, ces relations de concorde et de coopération mutuelle, ne peuvent ignorer la dénonciation du coup d’État perpétré contre l’humanité par de dangereux subversifs dont le but déclaré est l’établissement d’une tyrannie infernale dans laquelle la haine de Dieu et de l’homme créé à son image, la maladie, la mort, l’ignorance, la pauvreté, la violence, l’égoïsme, la corruption règnent en maîtres. C’est le royaume de l’Antichrist. Ce Léviathan doit être identifié et combattu, avec une action qui implique tous les peuples libres, tout d’abord en rejetant les points programmatiques de l’Agenda 2030 et de la Grande Réinitialisation par des initiatives communes. Nous avons besoin d’une Alliance antimondialiste qui rende aux citoyens le pouvoir qui leur a été enlevé, et aux Nations la souveraineté érodée et cédée au lobby de Davos. En cela, le rôle de la Fédération de Russie sera décisif, de même que le message que le Mouvement International des Russophiles apportera aux peuples d’un Occident qui a besoin d’être à nouveau fier de sa Foi et orgueilleux de la civilisation à laquelle les Saints Cyrille et Méthode ont également contribué. »
L
e réveil des peuples est possible car « Ôter la vie d’une jeune fille (Daria Douguine) par une bombe ou tenter d’assassiner son père pour ses « crimes idéologiques » (pensées incorrectes ou idées défendant sa patrie la Russie) ne peut constituer la base d’un empire civilisé. Les médias otanistes ont sombré dans le terrorisme pur et dur, le plus grossier et le plus insupportable.
Maintenant, ils vont réactiver le djihad tchétchène, le néonazisme interne, les oligarques mécontents, les loges, les Sanhédrins. Ils vont continuer à fabriquer de nouveaux Hitler, et à en juger par leur apparence, Poutine et Douguine sont déjà sur la liste. L’empire turbo-capitaliste raisonne déjà de la même manière que les antifas victimes de leur acné d’adolescents : le fascisme ne doit pas être discuté, il doit être exterminé. Biden, ainsi que son empire génocidaire n’ont plus rien d’adolescents. Leur apparence de traverser la vie en se faisant passer pour des antifas est honteux, car sachant comme nous, tout de leurs révolutions colorées, de leurs coups d’état militaires, de leurs centres de torture, de leurs expériences sociales, de leurs bombes nucléaires et biochimiques. Ils n’ont pas l’air de bons enfants idéalistes et « antifas ». C’est un empire déjà trop vieux et un ennemi de l’humanité.
Alors que tout pourrit autour de vous, défendez-vous en lisant. Et sauvez-vous en condamnant toujours la mort d’innocents. Et épargnez-vous des idées condamnables. Vous n’êtes pas obligé d’aimer la philosophie de Douguine, mais ne condamnez pas cet homme à mort pour cela. Avec des maximes aussi simples, nous sauvons l’Europe et nous nous débarrassons de l’Occident. » (Extraits de l'article « Le meurtre de Daria Douguina ou l’Holocauste de l’Europe » à l'adresse https://strategika.fr/2022/08/30/le-meurtre-de-daria-douguina-ou-lholocauste-de-leurope/)
Surtout qu'Alexandre Douguine ne fait que simplement défendre intelligemment, car dans un sens logiquement pacifique, l'idée qu'il faut organiser le monde en fonction des diverses ères civilisationnelles à travers l'Eurasisme conservateur et la multipolarité internationale, c'est à dire en grands espaces spirituels et traditionnels devant protéger leurs intérêts spécifiques, culturels et ethniques voire multiethniques par le
dialogue, des consultations, des négociations, des compromis, des conciliations, des coopérations gagnant-gagnant ou/et de la solidarité, ce qui s'oppose à l'unipolaire américano-sioniste belliqueux, égoïstes, wokiste, mondialiste, ploutocratique et donc barbare. C'est d'ailleurs possiblement la cause ou la conséquence qui fera revenir Jésus puisque le retour d'un califat bien guidé sur les terres musulmane y est probablement lié. Sans tomber dans l’exercice toujours un peu vain de la recherche des précurseurs, il est évident que l’Eurasisme s’enracine dans un terreau intellectuel typiquement russe, inauguré par le père du slavophilisme : Alexis Khomiakov (1804-1860). Celui-ci interprète l’histoire comme la confrontation de deux principes : le principe iranien et le principe kouchite. Ces deux principes sont conçus comme recouvrant toutes les dichotomies structurelles du monde. À l’opposition iranien/kouchite correspond ainsi les oppositions liberté/déterminisme, spiritualité/matérialisme, civilisation paysanne/civilisation industrielle, autocratie/ploutocratie, orthodoxie/catholicisme et protestantisme, Orient/Occident...
« Mais nous pouvons également qualifier de totalitaire cette démocratie libérale qui prétend détenir la vérité absolue et imposer cette soi-disant vérité à n’importe qui d’autre dans le monde sans tenir compte de la particularité des différentes civilisations. Il y a donc un racisme hérité du libéralisme occidental parce qu’il identifie l’expérience culturelle historique et politique de l’Occident à une expérience universelle. Ainsi, si vous dites que l’Occident est la même chose que l’humanité et que l’humanité est sous l’Occident, qu’elle n’est pas développée, pas encore assez occidentale, il s’agit d’une approche purement raciste. Il peut s’agir d’un racisme ouvert, comme dans une forme perverse de national-socialisme basé sur la biologie, mais c’est aussi un racisme culturel auquel nous avons affaire dans le mondialisme libéral moderne. Si les Chinois pensent que ce système ou ce régime leur convient et qu’ils l’aiment, c’est à eux de décider de ne pas suivre les activistes de la société ouverte ou les partisans de la mondialisation. Il faut donc laisser les gens décider pour eux-mêmes, et c’est le principe fondamental de la démocratie réelle, si vous voulez, au niveau international. nous devons nous débarrasser de cette obsession de l’économie. C’est ainsi que nous pourrons rendre l’économie vraiment saine. Nous devons donc créer une approche logique et naturelle pour résoudre les problèmes économiques sans dogmatisme, sans cette compétition entre le socialisme et le capitalisme. Nous devons donc nous débarrasser du dogmatisme en économie et placer l’économie sous le signe du développement spirituel. Nous devons donc parler avant tout de culture plutôt que de civilisation en termes spenglériens. Notre problème n’est donc pas de nous engager dans tel ou tel dogme économique. Nous devons créer un fonctionnement dans la société, tout d’abord, basé sur la justice, la tradition, le bonheur des gens. Et tous ces éléments sont des valeurs plus morales, plus spirituelles que l’économie. Et cela ne signifie pas que nous devons ignorer l’économie. Non, nous devons ignorer le dogmatisme économique. Si l’économie de marché fonctionne dans certaines zones de la société, laissons-la faire. Si l’implication de l’État se révèle efficace, qu’il en soit ainsi. De même, s’il existe une approche communautaire dans certains groupes de population, laissons faire les communes, certaines formes de sociétés communautaires. Nous devrions donc nous débarrasser de toute forme d’orthodoxie en économie. Nous constatons que la meilleure performance économique de l’histoire du siècle dernier était précisément le mélange. Par exemple, la stratégie américaine de mercantilisme et de protectionnisme avec des marchés libres. En Europe, il s’agit d’une politique sociale, presque du socialisme avec une certaine liberté d’entreprise. L’équilibre entre l’État et le capital privé est donc en constante évolution. Il s’agit toujours d’une relation. Ce n’est pas un dogme. Nous devons donc trouver la relation qui correspond le mieux à l’expérience russe, à la société russe. Et qui nous aiderait à mieux résoudre les problèmes concrets actuels. Le principal problème pour l’Occident est d’accepter que l’Occident puisse être une province de l’humanité, et non le centre, ni la capitale. Il n’est donc qu’une partie. Il ne représente pas l’ensemble de l’humanité et la multipolarité est là pour ça. En luttant pour la multipolarité, la Russie lutte donc pour le droit des différentes civilisations de s’affirmer avec leur système de valeurs inhérent, qui peut coïncider ou non avec les valeurs occidentales. Il n’y a donc rien d’universel dans la multipolarité. Il existe une sorte d’universalisme relatif, partiel : l’universalisme chinois, l’universalisme islamique, l’universalisme eurasien russe, l’universalisme africain et latino-américain. Il n’y a donc pas qu’un seul universalisme, l’universalisme moderne occidental, mais il peut exister et coexister des civilisations qui défendent leur droit à créer leurs propres systèmes politiques, culturels et artistiques. Tel est le sens de la multiplicité, de la pluralité des civilisations et de la multipolarité. Les luttes contre cette prétention, non pas contre l’Occident en tant que tel, mais contre la prétention de l’Occident à être le modèle, à être l’exemple unique du progrès de l’histoire, de la compréhension du temps, de l’homme, de la technologie. Toute civilisation a donc son propre droit de comprendre, d’interpréter ce qu’est l’homme, ce qu’est le temps, ce qu’est Dieu, ce qu’est la mort, ce que sont le bien et le mal. C’est donc à la civilisation de décider et il n’y a pas de modèle universel unique à imposer à toutes les civilisations. Voilà ce qu’est ce combat en Ukraine. » (Extraits de l'article « Multipolarité et impérialisme russe – Entretien avec Alexandre Douguine » à l'adresse
https://strategika.fr/2023/04/22/multipolarite-et-imperialisme-russe-entretien-avec-alexandre-douguine/)

Si Trump remporte une victoire « définitive » contre le Système lors des prochaines élections américaines, nous pouvons espérer que la France prenne le pli pour l’avenir même si celle-ci est dorénavant le dernier bastion de l’Empire mondialiste. Ce qui prouve que la France qui a beaucoup porté le catholicisme charitable est un des centres et enjeux principaux du monde dans les luttes idéologiques principales du monde. Dans ce sens, il faut comprendre que le système néolibéral occidental est inopérant au niveau de la justice sociale et du bien commun, tandis que le socialisme chinois a fait une nouvelle démonstration de sa supériorité dont au niveau de l'augmentation de la richesse du bas de sa société. Il est intéressant de lire à ce sujet l'article « Pour quelques milliers de milliards de moins » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Pour-quelques-milliers-de-milliards-de-moins-65428.html
Car pour combattre plus facilement de tels problèmes prioritaires, il faut avoir un État fort. Or les Etas occidentaux où la propriété publique est négative, où l’on a privatisé et démantelé les services publics, où l’État est l’otage volontaire des milieux financiers, ne sont donc pas forts. Alors qu'à Pékin, on n’applique pas les consignes néolibérales, les banques obéissent au gouvernement, la propriété publique pèse 50 % de la richesse nationale et l’État a une obligation de résultat. Surtout qu'à travers une application de smartphone, le système chinois est jugé par 800 millions d’internautes sur sa capacité à régler les problèmes. Ainsi il sait qu’il doit rendre des comtes à l’intérêt national et que son mandat n’est reconduit que s’il fait ses preuves dans les faits et non en paroles. Ce système n'est donc pas une tyrannie ni une dictature totalitaire, car le débat est y permanent, les erreurs dénoncées, les manifestations fréquentes, les institutions soumises à la critique. C’est un système imparfait sans doute, mais qui fonctionne et tient compte de ses erreurs. Tandis qu'en Occident, l’autosuffisance tient lieu d’autocritique, le dénigrement des autres remplace la prise de responsabilité et le bla-bla permanent remplace l’action efficace.
De même si on pense que le socialisme étatique et non mondialiste n’est pas une stratégie qui marche en matière d’économie, il faut penser au Bélarus et y réfléchir à deux fois. Pendant un certain temps, au moins jusqu’en 2015, l’économie du Bélarus était celle qui connaissait la croissance la plus rapide en Europe : son PIB augmentait de 10 % par an. Après l'effondrement soviétique de 1991, le Bélarus a été le premier pays à rebondir (en 2002), tandis que la Russie est restée à la traîne jusqu’en 2006. Il suffit de regarder les faits. La destruction de l’URSS a entraîné pour la Russie, ayant été ensuite partiellement privatisée, une reprise économique complète qu'au bout de 16 longues années. Alors que la Biélorussie, propriété de l’État, a pu rebondir en seulement 12 ans, et que l’Ukraine, totalement privatisée, n’a jamais pu se redresser. Aujourd’hui encore, l'économie biélorusse représente 65 % de plus que ce qu’elle était au cours de la dernière année soviétique, en 1990. Là-bas, les salaires ont augmenté plus rapidement que la productivité du travail, contrairement par exemple aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France où la productivité du travail a augmenté alors que les salaires ont stagné. Il n’y a pratiquement pas de chômage au Bélarus. L’un des secrets de la réussite du Bélarus, c’est qu’il n’y a pratiquement pas de corruption. Nombre de sympathiques hommes d’affaires russes disent qu’il est presque impossible de corrompre un fonctionnaire biélorusse, contrairement à la Russie où les fonctionnaires sont légendairement corrompus. Le KGB biélorusse est toujours vigilant, toujours en train de lutter contre la corruption. Ils ont un système bancaire transparent et le soutien des citoyens bélarussiens moyens souvent chrétiens orthodoxes. Cette éthique et cette lutte contre la corruption font qu’un fonctionnaire bélarussien est très très réticent à accepter un pot-de-vin. En tant qu’État post-soviétique, le Bélarus est assez strict. Si le pays est tellement propre, c’est parce que le président Luchenko est connu pour faire des rondes personnellement dans les rues. S’il découvre des ordures qui traînent, il appelle le maire local et l’oblige à les nettoyer immédiatement. La Biélorussie est donc un exemple de pays postsoviétique qui a réussi à préserver les acquis sociaux de l’URSS sans permettre à l’oligarchie de prendre le pouvoir dans les années 1990. Sa situation géostratégique particulière, la tentative de révolution colorée qu’elle a connue en 2020 et les sanctions occidentales dont elle fait l’objet, ne laissent pas d’autre choix à Minsk que de former une union rapprochée avec son partenaire de confiance : Moscou. Dans ce sens la Biélorussie s'efforce de trouver sa place dans la nouvelle architecture des relations internationales telle qu'elle se construit aujourd'hui en dehors de l'occident.
C’est en raison de cette préoccupation que le Dr Malone a ensuite explicitement approuvé l’appel de l’archevêque Viganò à une alliance anti-mondialiste. En effet dans une lettre ouverte Monseigneur Viganò a appelé à la création d’une alliance internationale anti-mondialiste :
« Depuis maintenant deux ans, nous assistons à un coup d’État mondial dans lequel une élite financière et idéologique a réussi à prendre le contrôle d’une partie des gouvernements nationaux, des institutions publiques et privées, des médias, de la justice, des politiciens et des chefs religieux. Tous, sans distinction, sont devenus esclaves de ces nouveaux maîtres qui assurent pouvoir, argent et affirmation sociale à leurs complices. Les droits fondamentaux, qui jusqu’à hier étaient présentés comme inviolables, ont été foulés aux pieds au nom d’une urgence : aujourd’hui urgence sanitaire, demain urgence écologique, puis urgence internet. Ce coup d’État mondial prive les citoyens de toute possibilité de défense, puisque les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont complices de la violation de la loi, de la justice et de l’objet pour lequel ils existent. C’est un coup d’État global car cette attaque criminelle contre des citoyens s’étend au monde entier, à de très rares exceptions près. C’est une guerre mondiale, où les ennemis sont nous tous, même ceux qui, sans le vouloir, n’ont pas encore compris la signification de ce qui se passe. C’est une guerre menée non pas avec des armes mais avec des règles illégitimes, des politiques économiques perverses et des limitations intolérables des droits naturels. Des organisations supranationales, financées en grande partie par les conspirateurs de ce coup d’État, s’ingèrent dans les gouvernements des nations indépendantes, et dans la vie, les relations et la santé de milliards de personnes. Ils le font pour de l’argent, certes, mais plus encore pour centraliser le pouvoir afin d’établir une dictature planétaire. Par exemple la CIA soumet des hommes politiques comme Lula par des hommes leur obéissant comme le chef de la cour suprême brésilienne De Moraes, mettant len plus a pression sur les utilisateurs de X, ce qui prouve le moment crucial de la lutte pour la liberté d'expression lié l'affaiblissement du mondialisme oligarchique, gauchiste, wokiste, lgbtiste et sioniste. C’est la Grande Réinitialisation du Forum économique mondial, l’Agenda 2030 des Nations Unies. C’est le plan du Nouvel Ordre mondial, dans lequel une république universelle asservit tout le monde et une religion de l’humanité annule la foi en Christ. Face à ce coup d’État mondial, il est nécessaire de former une alliance anti-mondialiste internationale qui rassemble tous ceux qui veulent s’opposer à la dictature, qui n’ont pas l’intention de devenir les esclaves d’un pouvoir sans visage, qui ne veulent pas annuler leur propre identité, leur propre individualité, leur propre foi religieuse. Si l’attaque est globale, la défense doit aussi être globale. J’appelle les dirigeants, les dirigeants politiques et religieux, les intellectuels et toutes les personnes de bonne volonté, les invitant à s’unir dans une alliance qui lance un manifeste anti-mondialiste, réfutant point par point les erreurs et les déviations de la dystopie du Nouvel Ordre mondial et proposant des alternatives concrètes pour un programme politique inspiré par le bien commun, les principes moraux du christianisme, les valeurs traditionnelles (fondamentales), la protection de la vie et de la famille naturelle, la protection de l’entreprise et du travail, la promotion de l’éducation et de la recherche, et le respect de la Création. Cette alliance anti-mondialiste devra rassembler les nations qui entendent échapper au joug infernal de la tyrannie et affirmer leur propre souveraineté, en concluant des accords de collaboration mutuelle avec des nations et des peuples qui partagent leurs principes et le désir commun de liberté, de justice et de bonté. Elle devra dénoncer les crimes des élites, identifier les responsables, les dénoncer devant les tribunaux internationaux, et limiter leur pouvoir excessif et leur influence néfaste. Elle devra empêcher l’action des lobbies, surtout en luttant contre la corruption des agents de l’État et de ceux qui travaillent dans l’industrie de l’information, et en gelant les capitaux servant à déstabiliser l’ordre social. Dans les nations où les gouvernements sont inféodés aux élites, pourront être mis en place des mouvements de résistance populaire et des comités de libération nationale, comprenant des représentants de tous les secteurs de la société qui proposeront une réforme radicale de la politique, inspirée par le bien commun et fermement opposée au projet néo-malthusien de l’agenda mondialiste. J’invite tous ceux qui veulent défendre la société chrétienne traditionnelle à se réunir dans un forum international, qui se tiendra le plus tôt possible, dans lequel des représentants de diverses nations se réuniront pour présenter une proposition sérieuse, concrète et claire. Mon appel s’adresse aussi aux dirigeants politiques et aux gouvernants soucieux du bien de leurs citoyens, laissant de côté les anciens systèmes de partis politiques et la logique imposée par un système asservi au pouvoir et à l’argent. J’appelle ainsi les nations chrétiennes ensemble, d’est en ouest, invitant les chefs d’État et les forces saines des institutions, de l’économie, du travail, des universités, de la santé et de l’information à se joindre à un projet commun, perturbant les anciens systèmes et mettant de côté les hostilités qui sont désirées par les ennemis de l’humanité au nom de Divide et impera (diviser pour régner dont en cherchant et préservant des lignes de fractures historiques pour créer du chaos comme ce le fut dans le Donbass ; p
our conserver leur pouvoir et leurs privilèges, les perverses élites occidentales actuelles amplifient même toutes les fractures sociales à l’exception de la fracture de classe : guerre des sexes, guerre ethnique, guerre sanitaire, guerre des âges, guerre des valeurs). Nous n’acceptons pas les règles de notre adversaire, car elles sont précisément faites pour nous empêcher de réagir et d’organiser une opposition efficace et percutante. J’appelle les nations et leurs citoyens à s’allier sous la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le seul Roi et Sauveur, le Prince de la Paix : In hoc signo vinces (par ce signe, tu vaincras). Fondons cette alliance antimondialiste, donnons-lui un programme simple et clair, et libérons l’humanité d’un régime totalitaire qui rassemble en lui les horreurs des pires dictatures de tous les temps. Si nous continuons à tarder, si nous ne comprenons pas la menace qui pèse sur nous tous, si nous ne réagissons pas en nous organisant en une résistance ferme et courageuse, ce régime infernal qui s’installe partout ne sera pas arrêté. Et que Dieu tout-puissant nous assiste et nous protège. » (Monseigneur Viganò)

De plus il devient incontestable qu'eschatologiquement pour sauver l'esprit du christianisme véritable (traditionnel, solidaire, charitable), et pour montrer la voie à l'authentique monothéisme final qu'est l'islam, voire en plus pour probablement empêcher une troisième guerre mondiale, la Russie a suivi les prescriptions de l'apparition mariale à Fatima en ayant ramené l'orthodoxie en Russie (dont par le baptême de Poutine, le choix de la Russie vers le monde multipolaire à tel point que Rothschild a même qualifié Poutine de traître au nouvel ordre mondial, la nouvelle affirmation de l'existence de Dieu dans sa constitution, sa récente interdiction du mariage homosexuel et son interdiction de la promotion Lgbt), retrouvé un bon niveau économique, rapporté son rouble à l'or, réussi à être indépendante de l'occident politiquement, financièrement et donc souverainement, obtenu l'autosuffisance licite, modernisé sa grande armée tout en lui construisant une cathédrale, et atteint plus de 6000 armes nucléaires. Surtout que comme son président Poutine a été validé comme leader politique par le patriarche orthodoxe Kirill qui est évidemment contre le pervers et belliqueux schisme orthodoxe ukrainien suite à des manipulations, la Russie est clairement le dernier pays à pouvoir sauver la fin du christianisme orthodoxe mais aussi du bon christianisme en général, dont par son opposition militaire face à l'impie empire américano-wahhabo-sioniste wokiste ou/et ploutocratique  effaçant toutes les religions et la justice sociale, et par son territoire le plus grand au monde contenant beaucoup de ressources et par ses nombreux liens mondiaux.

Pour évoquer un noble exemple intéressant, dans sa vision d’un continent sud américain libre de toute domination états-unienne afin d'obtenir des résultats économiques favorables au(x) peuple(s), Hugo Chavez imprégné sagement de catholicisme a décidé de faire la guerre aux mondialistes élites économiques de son pays en nationalisant les puits de pétrole appartenant aux géants américains Exxon Mobil et Conoco Phillips.
D
e plus comme du temps des rois en France avant la révolution, il a instauré le contrôle des prix pour que les produits de première nécessité soient abordables. De plus il a mis en place la gratuité de l’éducation et des soins de santé, ainsi que le droit constitutionnel à un logement, comme devraient le faire tous les pays du monde tout en encadrant le prix des loyers surtout avant qu'ils n'atteignent le prix exorbitant d'un salaire minimum (SMIC, dont trois fois le montant pour y prétendre est souvent demandé comme salaire) tel qu'en France.
Sa politique a également diminué le taux de pauvreté, puisqu'il est passé de 48,6% en 2002 à 29,5% en 2011.
Son gouvernement, en coopération avec Cuba, a aussi initié le programme d’alphabétisation le plus ambitieux de tous les temps, dont le succès a été reconnu en 2005 par l’UNESCO. L’organisme de l’ONU était allé jusqu’à déclarer que l’analphabétisme avait été éradiqué au Venezuela. Cuba a également joué un rôle important dans la création de cliniques dans tout le pays afin de participer à l'accès aux soins gratuits pour tous les plus démunis.
P
ar tout cela disparaissant de plus en plus dans les sociétés libérales prétendues modernes, il est clair qu'Hugo Chavez restera vainqueur dans sa lutte contre les très riches insouciants au profit des faibles pauvres souffrants, et que son billet d'entrée pour le Paradis doit certainement être entre ses mains dans sa tombe.

Un passage d'un l'article de Thierry Meyssan précise :                                                           
« Si les Etats-Unis voulaient améliorer le monde, il ne s’agirait donc pas simplement d’abandonner l’arme du terrorisme, mais aussi : -de rompre l’alliance entre Londres et Washington pour le contrôle du Moyen-Orient élargi
-de priver l’Arabie saoudite et la Turquie de l’arme du terrorisme qu’ils développent pour le compte de Londres et de Washington depuis un demi-siècle
-de déterminer le futur du Soudan, de la Tunisie et de la Libye
-quitter le moyen orient à tel point que Trump a dénoncé la présence militaire américaine au moyen orient afin de montrer que le Pentagone et la CIA restent pour voler le pétrole.
En outre, il faut également trouver un accord avec l’Allemagne et la France qui ont abrité des dirigeants de la Confrérie depuis 1978 et ont financé le jihad.
D’ores et déjà, nous voyons que le Royaume-Uni ne l’entend pas de cette oreille, puisqu'il s’avère que c’est le GCHQ (service d’interception satellitaire britannique) qui a placé la Trump Tower sous écoutes durant la campagne électorale et la période de transition. Tandis que, selon l’Agence jordanienne Petra, l’Arabie saoudite a secrètement financé un tiers de la campagne électorale d’Hillary Clinton contre Donald Trump. De plus elle finance aussi la banque centrale européenne, ce qui prouve encore l'alliance de l'occident avec les monarchies pétrolières wahhabites sponsors du terrorisme impie.
C’est pourquoi le président Trump semblait chercher de nouveaux alliés pour lui permettre d’imposer l'arrêt du soutien occidental au terrorisme, surtout qu'il est un des rares présidents américains à ne pas avoir déclencher de guerre lors de son mandat.
(Ainsi) Il aurait dû planifier l’adhésion de son pays à la Banque d’investissement chinoise pour placer ses alliés devant le fait accompli. En effet si les États-Unis participaient à la construction d'une nouvelle route de la soie (pouvant développer le monde arabe plutôt que de continuer à le détruire par la théorie perverse du chaos constructeur), il deviendrait impossible au Royaume-Uni, à l’Arabie saoudite, à la Turquie, à l’Allemagne et à la France de poursuivre le jihad en Irak, en Syrie et en Ukraine(, mais tellement de lobbies y sont opposés comme le financier, le commercialo-mondialiste, le militaire, l'énergétique et le sioniste dont ce dernier pour faire effondrer les États-Unis comme l'union soviétique en Afghanistan). »
Or dans le prédestiné scénario satanique de moins en moins caché des perverses oligarchies mondialistes sionistes, il semble que les juifs messianistes soient tout de même favorables à certaines nouvelles routes de la soie, mais seulement lorsque le Grand Israël possiblement allié kurdes contrôleront hégémoniquement le territoire de ce carrefour du monde par où passe donc des nouvelles routes de la soie principales. Or la Chine pourrait y parvenir inexorablement par ses alliances nombreuses et donc son influence devenue très importante. D'autant plus que face à un éventuel empêchement géopolitique d'Israël, le nombre d'investissement chinois en Israël parvenu à 50 % dans le secteur agricole pourrait s’arrêter. Cependant une rivalité féroce continue entre les Etats-Unis et la Chine. C'est pourquoi si l'empire américano-sioniste estime que les routes de la soie sont synonyme de mise en place d'une hégémonie chinoise, ils agiront dont militairement pour les empêcher comme ils le font en Syrie.
Dans un autre article Thierry Meyssan précise : « L’étape suivante reste celle qu’exprimait déjà la Syrie en juillet 2012 : convaincre l’ensemble de l’Organisation de l’Atlantique-Nord de cesser de manipuler le terrorisme international. C’est-à-dire admettre qu'une partie des Frères musulmans actuels dont ceux liés à Al-Qaïda ne sont pas qu'une confrérie arabe, mais constituent une branche des services secrets britanniques (les britanniques sont d'ailleurs leur sponsor historique depuis les années 1940 et les plus hauts membres des frères musulmans sont souvent des franc-maçons ou des agents désormais payés aussi par la CIA) ; et reconnaître que ceux-là sont de faux ou égarés musulmans, mais/puisque se cachent derrière le Coran pour mieux faire avancer l’impérialisme anglo-israélien.                                                                                                    
(En effet cette organisation des « frères musulmans » est actuellement éclatée en plusieurs factions à travers le monde, y compris au Royaume-Uni, au Qatar et en Turquie. D'ailleurs comme l'Arabie saoudite est un pion des USA, les Printemps arabes devaient servir à mettre des frères musulmans sous contrôle US au pouvoir en Égypte (ce qui a été le cas pendant un temps), Libye, puis Syrie.) »   
Il est intéressant de voir à ce sujet la vidéo « Du 11 septembre à Donald Trump (Meyssan, Vernochet) » à l'adresse https://www.youtube.com/watch?v=hivC5seRdt0 
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Méfiez vous de la fin des temps car il y aura de grands menteurs, des gens qui diront des mensonges énormes (dont par rapport à l'origine du 11 septembre et des armes de destruction massive inexistantes en Irak ayant conduit à la destruction de l'Irak, la création de Daech et à la déstabilisation du moyen orient et de l'Afghanistan au profit des lobbies des armes, de l'énergie et du sionisme). »
Commentaire : Les mensonges ne seront pas seulement grands mais aussi souvent puissants, comme dans la confusion entre le véritable islam et les hérésies.                            
Par conséquent, il ne faut pas s'étonner que certains musulmans soient manipulés puisque seule leur division leur enlève la bénédiction divine, et donc que des mercenaires ou parfois des militaires et services spéciaux de certains Etats participent à l'extrémisme islamique en l'instrumentalisant par des tueries sous faux drapeaux, puisque cela sert à la domination du laïque, capitaliste et néolibéral empire américano-sioniste oligarchique ou à la carrière de politiciens corrompus.

« « Êtes-vous prêts à préférer la liberté à la démocratie ? Voilà ce qu’est l’Amérique ! »  – ce qui ressemble aux paroles du leader d’un parti de guerre civile, a été prononcé par le président américain Joe Biden devant les partisans de son parti démocrate à Philadelphie le 18 avril. Et il ne s’agit pas d’un cas isolé : si l’on observe la culture pop américaine de ces dernières années, mais aussi de nombreux livres publiés par les milieux mondialistes ainsi que les médias américains, on peut avoir l’impression que la « moitié gauche du royaume » américain n’est pas intéressée par une passation de pouvoir pacifique et qu’elle prépare une guerre civile pour se maintenir au pouvoir. Plus de quatre ans de Joe Biden ont laissé le pays dans un état désastreux: la situation à la frontière avec le Mexique, l’immigration de masse et l’escalade de la criminalité, l’effondrement des infrastructures, la crise des opiacés, les guerres interminables en Ukraine et au Proche-Orient, une justice politisée qui ne rend plus la justice, mais aussi l’obsession du genre, entre autres, ont mis les Etats-Unis, autrefois une nation fière, dans une situation difficile et l’ont profondément divisée. Ce n’est pas un hasard si Donald Trump est toujours en tête des sondages, même après les jugements prononcés contre lui. On a l’impression que l’État profond commence à préparer ses citoyens à l’inimaginable en le rendant lentement envisageable: la guerre civile. Dans ce sens les images du récent film « Civil War » semblent vouloir susciter chez le spectateur, c’est l’idée que « Trump et tout ce qu’il symbolise doivent mourir » ! Compte tenu de l’ambiance surchauffée aux États-Unis et de la polarisation du pays de plus en plus poussée par l’administration Biden, il est difficile de croire que ce film est un « accident » artistique qui ne relève pas d’une programmation politique. « Civil War », on a l’impression, semble être un film de programmation de l’opinion publique américaine pour accepter une guerre civile inéluctable. Du côté de l’État, la préparation à la guerre civile est également en cours. Dans ses perspectives pour 2024, le ministère américain de la sécurité intérieure (Department for Homeland Security) indique que le cycle électoral de 2024 pourrait être l’événement clé d’une éventuelle violence. Selon des sondages réalisés en 2022 par le magazine The Economist et la plateforme YouGov, plus de 40% des Américains sont convaincus qu’une guerre civile est probable ou très probable dans les dix prochaines années. Près d’un Américain sur quatre se prononce en faveur de la sécession de son État, cette idée étant la plus populaire au Texas, en Alaska et en Californie. Le cœur politique du conflit peut certes être grossièrement réduit à la lutte globale entre les forces qui soutiennent le Grand Remplacement et donc la mondialisation (les mondialistes, soit les démocrates aux Etats-Unis) et les partisans du Grand Réveil des Peuples (les patriotes, les républicains). »
D'ailleurs avec l'internationale de droite trumpiste se propageant, c'est le grand remplacement de élites gauchistes du haut de la pyramide sociale qui est de plus en plus probable, car l'intolérance du gauchisme a aussi beaucoup participé à sa perte de la bataille des idées. Avec Trump, Musk et les Gilets jaunes, il pourrait même y avoir une révolution colorée inversée vers une révolution conservatrice :
« L’axe wokiste tente de résister au tsunami Trump aux États-Unis et en France, patrie des droits de l’homme discriminé. Partout, chez nous, on entend les minorités pleurnichardes appeler la majorité – qu’elles ont accusée de tous les maux – à l’insurrection contre Trump, ou plutôt le trumpisme. (Selon Alain de Benoist, le trumpisme est un mélange improbable de plouto-populisme chrétien, de césarisme technologique, d’anarcho-capitalisme, de souverainisme anti-étatique et d’idéologie libertarienne.) Car la grande menace, on l’a vu dans l’émission poubelle de LCI, avec tous ces agents dépassés par les événements, c’est le remplacement, le remplacement de l’oligarchie. Pour l’instant, le Système français se défend, mais aux USA, toute la déconstruction sociétale établie par les démocrates est en voie de déconstruction.  Moment emblématique, ces stars qui dénoncent le faux Diable, mais qui bientôt tenteront de sauver leur peau (et leur fric), avant de trahir le peuple de gauche (qu’elles ont contribué à gauchiser), comme toujours. Surtout que la trahison des idéaux européens par l’oligarchie symbolisée par la Commission a entraîné 450 millions de citoyens dans une crise sans précédent : crise sanitaire due à de faux vaccins, crise industrielle due à des choix pseudo-écologiques fous, crise énergétique due à une pénurie de gaz russe provoquée, crise sociétale enfin avec l’invasion migratoire destinée à dissoudre les identités européennes. Il faudra un Nuremberg de ces traîtres, de ces assassins, de ces malades. Entre autres résultats de leur politique, au-delà de l’économique dur, il y a ces prestations immondes sur nos télés, un viol mental et visuel calculé. Que les minorités choyées par la bande à Leyen se rassurent, les patriotes européens ou français ne leur veulent pas de mal, ils veulent simplement qu’elles retournent à leur place, celle de minorités au cœur d’une majorité qui n’a pas demandé à se faire cracher dessus du matin au soir. La vraie discrimination est celle de la majorité silencieuse, de cette classe laborieuse et non parasitaire. Le bon sens, la raison pour les philosophes, a été écarté trop longtemps des affaires publiques. La Macronie et l’européisme sont virtuellement morts, mais ils mordent encore, car ils ont la main sur l’argent – qu’ils dilapident – et la répression, qu’ils dirigent contre leurs propres peuples. Ils ont essayé d’injecter dans la société, dans leurs semblables, de fausses valeurs qui flirtent avec le satanisme. Aujourd’hui, un par un, les agents de cet empoisonnement social se prennent le réel dans la gueule. Une révolution est en cours. »

Ce n’est pas un hasard si des penseurs mondialistes comme la politologue américaine Barbara Walter, dans son livre « How Civil Wars starts » (Comment commencent les guerres civiles), parlent d’un « mélange toxique de théories du complot, de milices armées, de tribalisme culturel, de polarisation et d’extrémisme politique » qui conduit les gens à souhaiter la fin de la société (post)moderne afin de pouvoir construire une nouvelle société. On peut certes répondre à cela qu’il existe aux Etats-Unis une pratique de conspiration des élites mondialistes contre leur propre peuple (des guerres perpétuelles de l’Empire américain à l’immigration de masse, en passant par l’obsession du genre et la politique du COVID) et que celui-ci sera conduit à l’abattoir par ces mêmes élites si elles ne s’y opposent pas. Jusqu’à présent, ce conflit s’est déroulé de manière pacifique aux États-Unis de la part des partisans du Grand Réveil – mais que se passera-t-il si les élites elles-mêmes recourent à la violence ? Si vous pensez à la guerre civile de 1861-1865 aux États-Unis, avec des lignes de front clairement définies entre le Nord et le Sud, vous n’avez pas besoin de remonter très loin dans le temps pour imaginer à quoi ressemblerait une deuxième guerre civile américaine: ce sont les événements qui ont suivi la mort du trafiquant de drogue George Floyd à l’été 2020 et qui ont défié l’État américain, alors encore dirigé par Trump, par des attaques massives contre la police. Suivant le modèle des révolutions de couleur en Europe de l’Est et au Moyen-Orient, les États-Unis ont connu pour la première fois des émeutes civiles qui ont transformé certaines régions du pays en une réplique de l’Irak en ruines. C’est également la première fois que les antifascistes cagoulés de noir sont apparus aux États-Unis de la même manière que le phénomène que nous connaissons en Europe. On pourrait également assister à des scènes comme celle du 6 janvier 2021, lorsque des partisans de Trump en colère ont protesté contre le vol de l’élection par les démocrates, sauf que cette fois-ci, le président en exercice Joe Biden pourrait ne pas vouloir permettre une passation de pouvoir pacifique avec Trump. Un tel scénario, qui dégénérerait ensuite en conflit armé entre les partisans de Trump et ceux de Biden, ne connaîtrait donc pas de fronts clairs comme au 19ème siècle: la guerre s’orienterait plutôt vers les oppositions ville/campagne et centre/périphérie. Par exemple, dans l’État du Maine, sur la côte est des États-Unis, la côte très peuplée a voté majoritairement pour Biden en 2020, tandis que l’intérieur du pays, moins peuplé, a voté Trump, remportant ainsi l’État pour les républicains. Un tel conflit serait extrêmement chaotique et ne pourrait être résolu que par l’intervention d’unités de l’armée américaine ou de la Garde nationale, l’armée propre à chaque État, à condition qu’elles ne se soient pas dissoutes et organisées d’une autre manière d’ici là. Ainsi il existe de sombres perspectives pour l’avenir des États-Unis, car les États d’Amérique sont divisés. En effet quoi qu’on en dise, il semble qu’une guerre civile planifiée de longue date se prépare aux États-Unis. Alors que la cause semble être le désir des élites mondialistes d’empêcher une révolution pacifique contre le Grand Remplacement au cœur du mondialisme, les prochaines élections américaines semblent être le déclencheur prévu de la guerre. Des produits culturels comme le film « Civil War » ne sont pas seulement une conséquence de l’ambiance polarisée dans tout l’Occident et aux États-Unis en particulier, mais font partie d’une programmation qui prépare les Américains à l’éventualité d’une guerre civile tout en les poussant dans cette direction. L’escalade constante de la lutte entre les partisans du Grand Remplacement et ceux du Grand Réveil est provoquée par l’État profond aux États-Unis, précisément par le marécage que Trump n’a pas réussi à assécher pendant son mandat; cela semble rendre la guerre civile de plus en plus inévitable. On pourrait souhaiter aux Américains qu’un tel scénario apocalyptique, que leur gouvernement a provoqué dans de nombreux pays à travers le monde au cours des dernières décennies, ne se produise pas (même si ça serait justice vu leur politique étrangère depuis des décennies) mais à Washington, on semble avoir d’autres plans pour l’avenir des États-Unis. » (Alexander Markovics)
Pour éviter une dislocation dont à cause d'une dédollarisation plus massive du monde suite à la perte de l’aspect de leur bonne image, les USA pourraient donc opérer un retrait stratégique au moins d'Ukraine et une baisse de l'aide fournie à Israël afin de tendre seulement vers le petit Israël. Surtout que la dislocation des USA pourrait ne pas être nécessaire si progressivement ils ne sont plus ultra-libéraux, mondialistes, wokistes, unipolaires ni sionistes (après le retour de Jésus pour ce cernier point), dont possiblement grâce à la dédollarisation du monde comme le font les BRICS+ et à une alliance continentale de l'Amérique du Nord avec le Canada et le Mexique, voire avec l'Amérique du Sud au sein d'un monde multipolaire. D'ailleurs la grande séparation entre les USA de Trump et la Chine de Xi, de même que celle de la  France de Macron avec l'AES (États du Sahel) synonyme probablement d'orientation internationale vers des grands espaces voire des ères civilisationnelles.
Suite au grand protectionnisme de Trump, la Présidente de la Commission européenne Van der Leyen a déclaré : « L’Occident tel que nous le connaissions n’existe plus. » Ce qui pourrait ainsi signifier que nous entrons bien dans une ère de grands espaces.
« Les projets de dédollarisation des BRICS ne se limitent pas seulement à des accords bilatéraux. Ils incluent également des développements dans les systèmes de paiement. Lavrov a mentionné les « idées de création de plateformes de paiement alternatives » lors du sommet de 2023. L’Iran a récemment exprimé son soutien à ce système, souhaitant que celui-ci connecte toutes les banques centrales du bloc. Cette initiative pourrait avoir des répercussions majeures sur l’utilisation du dollar à l’échelle mondiale, réduisant ainsi l’influence financière des États-Unis. Les BRICS poursuivent également la mise en place d’un mécanisme de règlement des paiements et des comptes. Ce développement pourrait potentiellement bouleverser les pratiques financières internationales établies. En résumé, les BRICS sont plus déterminés que jamais à poursuivre leur stratégie de dédollarisation. Le processus est désormais irréversible et promet de transformer les dynamiques économiques mondiales. L’impact de ces changements mérite une attention soutenue, car ils pourraient remodeler les marchés financiers internationaux et l’équilibre des pouvoirs économiques. » (Luc José A.)                                                                                       
« La situation aux États-Unis est insurrectionnelle. En effet on a un président Biden que la moitié du peuple ne reconnaît pas et ne voit pas comme légitime, 40 millions de personnes qui vivent grâce aux bons alimentaires, et un pays où il y a plus d’armes que de citoyens. On peut même parler de Régime (ce mot disqualifiant comme pour le « Régime syrien » et le « Régime de Poutine ») aux États-Unis, car on a une junte militaro-financière au pouvoir suite à un coup d’État par la trucage de vote en faveur de la présidence de Biden ayant été facilité avec la crise covid. Le cycle enclenché par Trump pour lutter contre l’État Profond a donc été stoppé de manière artificielle et n’est par conséquent pas terminé. Cette dynamique est irrémédiable. » (Rachid Achachi)            
Selon la journaliste africaine Hélène Clément, les États-Unis avaient construit un monopole de l’utilisation du dollar comme monnaie de référence dans tous les échanges mondiaux, comme le prouve d’une certaine manière la dette américaine. Donc selon elle : « Si le dollar n’est plus utilisé comme avant dans les échanges, ceci provoquera certainement un déséquilibre flagrant. Cette situation de concurrence dans les systèmes de paiement et dans les systèmes de réserve est ce qui remet en cause le système étalon dollar qui a été bâti depuis la fin du 19e siècle aux États-Unis vis-à-vis du reste du monde et qui a été affirmé dans les accords de Breton-Woods. Cette dynamique est visible, mais il ne faut pas non plus qu’elle soit trop brutale parce qu’effectivement, à un moment donné, les États-Unis n’auront plus rien à perdre, ce qui pourrait mener à des dérapages guerriers aux risques incalculables pour toute l’humanité. »
Concernant ces sujets, il est intéressant de lire l'article « Analyse de l’hystérie et de la russophobie occidentale - Le monde de l’autre côté du miroir, descente dans le terrier du lapin blanc (pour comprendre la véritable réalité divine) » de la journaliste Christelle Néant à l'adresse https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/analyse-de-l-hysterie-et-de-la-203475 , et l'article « Pourquoi la Russie ne réplique-t-elle pas ? » de Dmitry Orlov à l'adresse : http://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-la-russie-ne-repond-pas

« L’administration Trump suit un plan, «l’Accord Mar-a-Lago». Elle entend restructurer radicalement la charge de la dette des USA en réorganisant le commerce mondial via les droits de douane, en dévaluant le dollar et, en fin de compte, en réduisant le coût des emprunts, le tout dans le but de placer l’industrie états-unienne sur un pied d’égalité avec celle de ses concurrents dans le reste du monde. L’expression «accord de Mar-a-Lago» fait référence à «l’accord du Plaza» lorsque, en 1985, les États-Unis mirent en œuvre une politique d’affaiblissement de leur monnaie afin de relancer leurs exportations. Dans la pratique, les mécanismes financiers ayant mal été maîtrisés, l’économie des États-Unis redémarra en provoquant une très grave récession au Japon. Les 21 et 22 janvier, Donald Trump avait réuni les banquiers centraux et ministres des Finances du G7 dans sa résidence de Mar-a-Lago. Il les aurait accueillis en leur disant : «Personne ne sortira de cette pièce tant que nous n’aurons pas trouvé d’accord sur le dollar». L’accord en question aurait donc été approuvé par les alliés. L’idée principale serait que le Trésor US émette des obligations d’État qui ne paient pas d’intérêts (ce que l’on appelle des «coupons zéro») et qui n’arriveraient pas à maturité avant un siècle (c’est-à-dire qui ne pourraient pas être échangés contre de l’argent liquide avant 100 ans). Washington devrait donc forcer ses alliés à convertir leurs créances en «coupons zéro».  Si nous acceptons cette analyse, nous devons réinterpréter diverses actions du président Trump, en matière de droits de douane ou lors de la création d’un fond souverain. Elles ne paraissent plus aussi erratiques que le décrit la presse internationale, mais au contraire très logiques. Nous devons donc envisager que Donald Trump tente de gérer le possible effondrement économique de «l’empire américain» de Joe Biden comme Iouri Andropov, Konstantin Tchernenko et Mikhaïl Gorbatchev ont tenté de gérer celui de «l’empire soviétique» de Léonid Brejnev.  Je suis d’autant attentif à cette hypothèse que, selon moi, le coup d’État du 11 septembre 2001 n’avait d’autre but que de repousser l’effondrement prévisible de «l’empire américain». Les deux dernières décennies n’ont été qu’un sursis qui, loin de résoudre le problème, ne l’ont rendu que beaucoup plus complexe.  Souvenons-nous : en 1989, le Russe Mikhaïl Gorbatchev, premier secrétaire du parti communiste de l’Union soviétique, décide de réduire les dépenses de l’État. Il arrête brutalement l’aide aux alliés de l’URSS et rend à chacun sa liberté. Simultanément, les Allemands de l’Est renversent le Mur de Berlin, tandis que les Polonais élisent des membres de Solidarność à la diète et au sénat. C’est la fin de l’impérialisme de l’Ukrainien Léonid Brejnev qui, en 1968, avait imposé à tous les alliés de l’URSS d’adopter, de défendre et de préserver le modèle économique de Moscou.  C’est probablement ce à quoi nous assistons aujourd’hui : Donald Trump, président des États-Unis, dissout «l’empire américain» comme il avait tenté de le défaire en 20175. Le 28 juillet 2017, il avait réorganisé le Conseil national de sécurité en liquidant les sièges permanents du directeur de la CIA et du président du Comité des chefs d’états-majors. Il s’ensuivit trois semaines de guerre à Washington et, en définitive, la démission du Conseiller national de sécurité, le général Michael T. Flynn. Ce dernier, qui a disparu des radars, est en réalité aujourd’hui toujours actif et organise des réunions à Mar-a-Lago pour les opposants des pays alliés.  Cette fois, prudemment, le président Trump endort son opinion publique en évoquant l’annexion de tout le plateau continental nord-américain, du Groenland au canal de Panama, tout en liquidant la guerre en Ukraine et l’Union européenne. Si mon hypothèse est juste, nous ne devons pas croire un mot des menaces d’annexion de nouveaux territoires, comme le Canada, et ne pas imaginer que les États-Unis se retirent militairement d’Europe pour se confronter avec la Chine, mais admettre qu’ils abandonnent militairement leurs alliés européens. Nous constatons qu’ils lâchent l’Allemagne et s’en remettent à la Pologne pour organiser l’Europe centrale, fusse en laissant Varsovie annexer la Galicie orientale (actuellement ukrainienne). Identiquement, nous devons nous préparer à voir les États-Unis abandonner leurs alliés moyen-orientaux, à l’exception d’Israël. Effectivement, ils viennent de reprendre les livraisons d’armes à Tel-Aviv et de débuter des pourparlers secrets avec l’Iran via Moscou. Ils laissent l’Arabie saoudite et la Türkiye se partager le monde arabe.  La concurrence que se livrent Paris et Londres pour prendre la tête de la défense européenne ne doit donc pas être comprise comme une opposition à la paix en Ukraine. Ni les armées françaises, ni les Britanniques, n’ont d’ailleurs la possibilité de se substituer au soutien militaire de Washington. Il s’agit plutôt de déterminer le rôle que les deux capitales joueront par la suite dans le continent. Emmanuel Macron, président français, espère développer son concept de défense autour de la force de frappe française, tandis que Keir Starmer, Premier ministre britannique, entend tirer la situation à son profit. Le premier est conscient que l’Union européenne, autour de l’Allemagne, se délite et que le président Trump lui préfère «l’Initiative des trois mers», autour de la Pologne. Il pourrait donc réveiller le Triangle de Weimar (Allemagne/France/Pologne) pour conserver une marge de manœuvre. Tandis, qu’à partir de la même analyse et compte-tenu de l’effacement de l’OTAN, le second veillera à maintenir l’Allemagne le plus éloigné possible de la Russie, poursuivant ainsi la politique étrangère de son pays depuis un siècle et demi.  Notez bien que si les alliés européens, les Chinois et les Saoudiens devraient considérer comme une escroquerie d’échanger leurs créances contre des «coupons zéro», la Russie devrait au contraire soutenir les États-Unis dans cette manœuvre. En effet, lors du démantèlement de l’Union soviétique, la Russie traversa une décennie de récession et de troubles, or, aujourd’hui, elle a besoin des États-Unis pour ne pas se trouver en tête-à-tête avec la Chine. »  (Thierry Meyssan)

« Le libéralisme et le communisme sont tous deux issus de la tradition anti-platonicienne. Pour restaurer notre civilisation, il est essentiel de revenir aux fondements métaphysiques établis par Platon et Aristote. Pour la civilisation russe, comme pour l’Occident traditionnel, Platon est aussi important que les Upanishads pour l’Inde ou Confucius pour la Chine. La théologie chrétienne s’appuie sur sa pensée. Sans ses théories, ses termes et son langage, notre héritage intellectuel devient incompréhensible. La philosophie islamique, le soufisme et la doctrine chiite (notamment le chiisme rouge) sont également construits sur les bases du platonisme. Bien que certains aient été qualifiés de péripatéticiens, ils s’inspiraient en réalité du néoplatonisme. Platon occupe une place centrale dans les sommets de la tradition intellectuelle islamique. La Kabbale juive n’est autre qu’une doctrine néoplatonicienne intégrée au judaïsme au Moyen Âge. Selon Scholem, cette influence était étrangère au judaïsme traditionnel, où l’on trouve presque aucune trace de la théorie des émanations, à l’exception de certains groupes mystiques (peut-être influencés plus tôt). Platon est le fondement métaphysique de notre civilisation, mais cela ne signifie pas qu’il faille rejeter Aristote. Des néoplatoniciens comme Proclus et Simplicius ont intégré sa pensée dans un cadre platonicien. Une lecture correcte d’Aristote, comme celle d’Alexandre d’Aphrodise ou de Brentano, est essentielle. Aristote est le deuxième pilier de notre héritage intellectuel. En perdant la compréhension profonde de ces deux philosophes, nous coupons les racines de notre identité civilisationnelle. Rien en philosophie, religion ou vie elle-même ne peut être correctement saisi sans eux. Nous ignorons tout des éléments purement sémitiques dans nos religions monothéistes – les trois grandes. Dès l’Antiquité, le sémitisme a été profondément remodelé par l’hellénisme, où Platon et Aristote ont joué un rôle clé. L’esprit sémitique que nous connaissons est une version hellénisée. Le déclin de l’Occident a commencé avec l’abandon de Platon et d’Aristote, permettant la résurgence de Démocrite. L’atomisme et le matérialisme, des hérésies philosophiques présocratiques, ont refait surface. La modernité est anti-platonicienne et anti-aristotélicienne, mais pro-démocritéenne. Démocrite est la racine commune du communisme et du libéralisme. La seule alternative à ces idéologies est un retour à Platon et Aristote, d’où l’importance cruciale du Platonisme Politique. La Grande-Bretagne, en pleine décadence, agit comme un démon vieillissant – faible mais toujours agressif et violent. Son influence toxique cherche à entraîner le mouvement MAGA dans l’abîme. La solution pour les États-Unis réside dans un nouveau souffle, un « Nouveau 1776 ». Il est temps de se méfier des manipulations venues d’outre-Atlantique, comme la « pandémie teslaphobe », une invention typique des services secrets britanniques relayée par les réseaux de Soros. L’externalisme, caractéristique de la modernité, place la réalité en dehors de la conscience. Platon et Aristote (correctement interprété) défendaient l’internalisme, où la réalité est intrinsèque. Le matérialisme moderne, vide de qualités, équivaut au néant.  La modernité, née du nominalisme, a rejeté l’internalisme au profit de l’externalisme. C’est pourquoi elle est fondamentalement erronée – et incurable. Seul un retour aux sources platoniciennes et aristotéliciennes peut sauver notre civilisation (mais sans oublier le symbolisme religieux présent beaucoup dans la Création divine). » (Alexandre Douguine)

« Aujourd’hui, un nouvel ordre mondial doit être construit sur la base de la multipolarité. Cette multipolarité doit trouver un nouveau cadre d’expression. L’ONU peut-elle être restructurée pour s’aligner sur les principes d’un monde multipolaire? J’en doute, car la structure actuelle de l’ONU reflète la combinaison du système westphalien et de la bipolarité idéologique établie par la conférence de Yalta et les résultats de la Seconde Guerre mondiale. Mais de nombreuses guerres ont eu lieu depuis lors, remodelant la carte politique du monde au point de la rendre méconnaissable. En conséquence, les États-nations d’aujourd’hui possèdent des niveaux très asymétriques de souveraineté et de pouvoir réel. C’est pourquoi je pense que les Nations unies sont incapables d’une telle transformation ou évolution.  Le moment est venu d’envisager la création d’une nouvelle organisation internationale qui reflète les conditions émergentes du monde multipolaire, avec une répartition appropriée des rôles au sein des institutions clés. Une étape possible dans cette direction pourrait être l’établissement d’un dialogue entre les nations des BRICS en tant que modèle de multipolarité, d’une part, et l’Amérique de Trump, d’autre part. À terme, par un processus résiduel, l’Europe pourrait s’y joindre – une fois qu’elle se sera enfin réveillée et sera sortie du délire libéral-mondialiste dans lequel elle se trouve malheureusement encore. » (Alexandre Douguine)

Les grands droits de douane de Trump sont possiblement d’abord contre les mondialistes oligarques européens et donc l’UE pour qu’elle se disloque. D'ailleurs Donald Trump ne reconnaît pas l’Union européenne. Pire, il refuse même de parler à ses représentants, préférant traiter directement avec les nations souveraines. Une humiliation cinglante pour Bruxelles, et une leçon de realpolitik. Mais ces droits de douanes sont aussi principalement contre la Chine car elle s’est suffisamment développée et enrichie. La Chine pourrait d’ailleurs produire en partie aux USA et l’autre en Chine pour rééquilibrer la valeur de la main d’œuvre mondiale...   
Surtout qu'ainsi le prix des achats effectués par les pays en voie de développement aux multinationales seront plus élevés. Mais cela peut aussi être signe d'un nouveau paysage économique mondial à venir, dont à travers la différence de la valeur horaire travaillée se réduisant au niveau mondial, des productions partagées entre pays, ou des grands espaces mondiaux se gérant plus en interne. Surtout que dont en UE ça fait diminuer l'inflation avec les produits chinois débordant sans les achats US et les marchés financiers baissant. Pourtant les élites mondialistes de l'UE avides au détriment des peuples sont contre Trump.  Pierre Jovanovic et Olivier Pichon, invités sur GPTV, ont décrypté cette offensive trumpienne comme une réponse au « deep state » démocrate et à la financiarisation excessive de l’économie. Pour Pierre Jovanovic, Trump tente simplement de rapatrier les industries américaines, contrairement à l’Europe, soumise aux délocalisations et à une oligarchie financière. Olivier Pichon rappelle que les États-Unis furent bâtis sur le protectionnisme, une tradition abandonnée depuis les années 90 au profit d’une mondialisation appauvrissante. Tous deux dénoncent l’aveuglement des élites européennes, qui sacrifient emplois et souveraineté sur l’autel d’un libre-échange débridé et mondialiste ploutocratique.

Un économiste a dit : « L’avantage des droits de douane pour le gouvernement est bien sûr le profit, puisque le coût des droits de douane va directement dans les coffres du gouvernement qui les applique, bien que cela puisse également être compensé par la diminution de la quantité importée et vendue.  Bien entendu, les droits de douane sont déployés avant tout comme un outil défensif pour protéger une industrie ou une économie contre une concurrence étrangère moins chère et plus efficace. Des pays comme la Russie commencent à reprendre pied, en utilisant des droits de douane et d’autres formes de protection pour aider leurs industries et leurs entreprises naissantes. Cela ne fonctionne que si ces entreprises cherchent à répondre à une forte demande interne et si le pays qui applique les mesures n’exporte rien vers le pays soumis à des droits de douane, car il est plus que probable que le pays soumis à des droits de douane contre-tarifera les secteurs de l’économie de l’initiateur qui exportent vers lui. Ainsi, les dommages causés par les contre-tarifs peuvent l’emporter sur les gains obtenus grâce au tarif initial et à la protection du secteur sélectionné.  Les droits de douane directs toucheront également les industries nationales américaines, car la plupart des fabricants complexes utilisent une certaine quantité de pièces et de matériaux importés, dont une grande partie ne peut être trouvée aux États-Unis. Ainsi, le nombre de produits entièrement fabriqués aux États-Unis finira par augmenter, mais pas avant que le choc de la chaîne d’approvisionnement n’entraîne de graves pénuries. A moins que l'industrie US se mettent à les fabriquer. Ce qui signifierait qu'on va plus vers de l'autonomie comme en Russie que vers ses grands espaces. Il y a maintenant un choc auquel la plupart des Américains n’ont pas pensé : une augmentation des prix, même pour les produits entièrement fabriqués aux États-Unis. Alors il faudra augmenter les salaires. Et tout cela est donc une forme de capitalisme d'état. »

« La nouvelle guerre des tarifs va coûter cher, fragiliser les sociétés, amplifier les inégalités, décupler des tensions sociales et internationales auxquelles seuls les pouvoirs politiques seront en mesure de répondre. On entre résolument dans une nouvelle ère, post-libérale dans tous les sens du terme. Le libéralisme est mort et il est mort pour longtemps, et cela sur tous les plans, économique et commercial, mais aussi politique, moral et métaphysique. L’histoire n’est pas linéaire ni répétitive, mais elle connaît des mouvements de balancier de grande amplitude. Or la fin du libre-échangisme économique et le retour des tarifs douaniers impliquent mécaniquement un retour des frontières, et donc des Etats, et donc du politique, lequel va peu à peu reprendre le pas sur l’économique. C’est déjà le cas chez les grandes puissances dites illibérales : la Russie tout comme la Chine ont remis leurs oligarques à l’ordre et réaffirmé la prépondérance du politique sur l’économique. En Russie, l’Etat a pris le dessus et en Chine la méritocratie néo-confucianiste du parti a fait rentrer dans le rang les néo-milliardaires enrichis par la libéralisation économique. Les démocraties suivront, bon gré mal gré. Ce mouvement va aussi affecter les mœurs et la vie en société. On a longtemps pensé, avec Montesquieu, que le doux commerce allait automatiquement générer de la démocratie, de la tolérance, de la liberté, et que la démocratie libérale allait partout régner. Telle était la prophétie de Francis Fukuyama. Cela s’est avéré faux à plusieurs titres. D’abord il s’agissait d’un fantasme occidental, les autres peuples du monde étant attachés aux libertés, mais pas forcément sous la forme de la démocratie libérale représentative de type occidental.  Et ensuite, le libre-échangisme économique apparaît aussi comme vecteur d’inégalités sociales et de vulnérabilités croissantes pour les classes moyennes et inférieures. Le libre-échange est vorace et envahissant. Pour fonctionner, il doit s’étendre aux capitaux mais aussi aux personnes. Or la libre-circulation des personnes et l’arrivée massive de migrants menacent les emplois et le statut des classes moyennes et inférieures tout en enflammant le débat politique. Tensions garanties !  Enfin le libéralisme est porteur de dérives sociétales. Que celles-ci soient réelles ou imaginaires importe peu. Le fait est qu’elles sont considérées comme des excès par une fraction de plus en plus large des peuples à qui l’on a forcé la main sur ces questions. Le retour aux frontières étatiques s’accompagne très logiquement d’un retour aux frontières de genre, de sexe, de race et de morale traditionnelle.  On peut le déplorer mais c’est ainsi. Trump, qui incarne de façon spectaculaire ce double mouvement, à l’instar de tant d’autres figures, Orban, Poutine, Erdogan, Xi Jinping, MBS, est devenu en quelque semaines la figure emblématique du post-libéralisme en Occident. On peut le haïr, mais on ne peut pas le changer. Les dirigeants européens, qui essaient de faire de la résistance, devront s’y adapter. A nous de les y aider, tout en évitant que l’anti-libéralisme ne fasse à son tour trop de dégâts. » (Guy Mettan)

« Jusqu’à présent cantonné à la sphère géopolitique, le grand bouleversement vient d’entrer avec fracas dans la sphère économique : en imposant ses tarifs douaniers, Donald Trump a pris le diable de la mondialisation débridée par les cornes. « Le monde tel que nous le connaissions a disparu. C’est la fin de la mondialisation. » (Keir Starmer) Réindustrialiser, revenir à l’économie réelle – celle qui produit de la valeur et non plus l’ultra-financiarisation qui prospère sur sa destruction –, rendre aux travailleurs le fruit de leur travail ; l’ambitieux projet du président américain ne vise rien de moins qu’à renverser la table et redéfinir les règles du jeu. Quand l’Empire, mondialiste par nature, cherche la destruction des États-nations au profit d’un marché unique globalisé, in fine régit par des acteurs transnationaux (concrètement Blackrock & co), Donald Trump remet les nations au centre des débats. La sienne en premier lieu, mais les autres aussi qui devront suivre contraintes et forcées si son audacieux mouvement l’emporte. S’il est impossible d’en prédire le résultat, une chose est sûre, c’est un coup de poignard à la jugulaire du monde que dessinent depuis des années les Young global leaders du WEF, le groupe Bilderberg et toutes ces organisations mondialistes qui ont formé, formaté et cornaqué la quasi totalité des dirigeants actuels du monde occidental pour qu’ils en promeuvent l’idéologie. À vrai dire, c’est un second coup du poignard après celui qu’il venait de leur glisser sous l’aisselle, sectionnant leur artère axillaire lorsqu’il a stoppé les financements de l’USAid. La mission de l’USAid (comme celle de la NED et de la ribambelle d’ONG et de médias qui vivaient à leur crochet) ne consistait qu’à alimenter un terreau pour amener au pouvoir des dirigeants mondialo-compatibles dans les pays récalcitrants. Il ne s’agissait de rien d’autre que de la conquête d’une nation de l’intérieur. Donald Trump est donc entré en guerre contre ce monde là, ce qui augure de violentes turbulences, particulièrement en Europe. Car dans ce conflit, son principal ennemi c’est avant tout l’UE, dernière assise politique de l’Empire avec qui il vient d’engager un combat à mort. À ce titre, le discours de JD Vance à Munich était un coup de semonce. Adaptez-vous au monde qui arrive ou mourrez. En annulant les élections en Roumanie, en interdisant des médias, en censurant les réseaux sociaux, le camp mondialiste réfugié à Bruxelles a fait son choix. À partir de là, la confrontation ne peut aller qu’en s’accentuant, d’autant que pour sécuriser son assise chancelante, l’Empire fait avancer l’UE à marche forcée vers la fédéralisation.  La dissolution des nations dans un bloc uniforme et fondamentalement opposé au modèle que l’administration Trump tente de construire rend la conflagration inévitable. » (x.com)

Dans ce sens les gilets jaunes voulant redonné le pouvoir au peuple ont laissé une très bonne trace indélébile en France et dans la mémoire de son peuple dont par leurs manifs massives sur les Champs-Élysées. En effet plutôt que de laisser au pouvoir les élites corrompues favorisant les riches, cela permettrait de beaucoup mieux gérer l’État avec des référendums d'initiative citoyenne comme en Suisse, par le droit des peuples de disposer d'eux-mêmes. Ceci prouvant au passage le sommet de l'absurdité de qualifier le mouvement populaire des gilets jaunes comme fasciste et antisémite, alors que c'est dans l'actuelle ploutocratie que l'autorité est très éloignée du peuple et apparaît plus comme fasciste au contraire de la démocratie directe des référendums populaires voulue par les gilets jaunes momentanément. Surtout que le bas de la pyramide sociale ayant une meilleure conception du bien commun que le haut aura une gestion beaucoup plus utile pour le peuple de centaines de milliards d'euros du budget de l’État souvent gaspillés ou servant des intérêts privés. Cependant après cette possible future défaite du pouvoir profond, ces référendums populaires devront être protégés de certaines mauvaises influences privées, extérieures ou de pays étrangers par un pouvoir fort comme un général patriote momentanément, un nouveau roi ou un président à vie suite à un conseil national de résistance puis de transition, car il gouvernera sincèrement pour les intérêts du peuple par exemple à travers la réindustrialisation, le retour à une banque nationale, la récupération de la création monétaire et une autonomie alimentaire. Surtout que la royauté lié au catholicisme a tenu mille ans en France, alors que la révolution française a amené douze changement de régime, donc la royauté doit évidemment être restaurée car  il s'agit du système le plus stable, mais il faut lier cela avec une assemblée orientant en partie la mise en place des lois christiques et la liberté conservant évidemment la possibilité d'entreprendre. Le président de la République ne peut avoir d’avis sur tout, mais il doit avoir les meilleurs conseillers et penser les affaires étrangères et la Défense, la Police et la Justice (qui quand elle devient politique n'est plus la Justice), la Monnaie et les Impôts. C’est ce que l’on appelle les fonctions régaliennes. Actuellement, un dirigeant souverainiste devrait déjà repenser cet ensemble pour rétablir le contrat social, dont car les inégalités de patrimoine se sont considérablement accrues. D'ailleurs au cours des dernières décennies, les classes moyennes ont fondu comme neige au soleil et une hyper classe sociale est apparue en prenant le pouvoir tyranniquement sur de nombreuses nations, puis s’est révélée à beaucoup à travers les éborgnements de nombreux manifestants Gilets jaunes. L’homme le plus riche de France dispose même d’une fortune égale à ce qu’un smicard ne parvient pas à gagner brut en un million et demi d’années. Cet écart astronomique renvoie le pays à une organisation médiévale et rend impossible tout fonctionnement démocratique. Aucun des derniers candidats élus n’a présenté de vision juste du pays dont à travers d'intelligentes mesures sectorielles. Privée d’un président digne de ce nom depuis 20 ans voire plus malgré une élection tous les cinq ans, la France est à la dérive. C'est pourquoi il faut bien un dirigeant politique souverainiste dans la durée, car cela permet de fixer des projets plus longs et donc des objectifs nouveaux jusqu'à pouvoir même repenser l’architecture du système. Ce temps pourrait être au minimum de 15 ans voire plus, sauf si un RIC stoppe ses fonctions suites à de fréquentes ou trop graves malhonnêtetés anti-patriotiques. Surtout que l'Occident politique des dernières décennies a clairement montré qu'un mandat court freine voire limite grandement le pouvoir politique au profit d'entités privées (entreprises, finance) voire étrangères (USA, Israël).  En effet dont à travers le temps très court des mandats présidentiels aux USA et en France, tout est fait pour que la politique ne puisse pas être exercée par autre chose que le système profond (dont des ONG, la Banque, des multinationales, le lgbtisme et le sionisme font partie), qui lui n'a pas de carcan temporel.                       
Ainsi il est clair que l'Union Européenne pourrait alors plus favorablement tendre vers une Europe des nations (des peuples, confédération européenne, surtout vu les langues, histoires et cultures différentes entre chaque nation, en sachant que la filiation formant en grande partie une nation est importante pour en faciliter la cohésion). En sachant que l'Europe des nations correspond simplement à revenir au marché commun (sans frontières, avec passeport européen, voire avec une alliance de sécurité civile, médicale, policière et militaire), et à abandonner les structures prétendument politique de l'UE, et donc supprimer la responsabilité que s'est arrogée la commission européenne et qui généralement n'est même pas prévu par les traités, surtout sur que cette dernière est la seule à pouvoir proposer des lois au parlement européen, en sachant que ces lois correspondent principalement à des directives de l'Otan, que Trump étant isolationniste, l'UE ayant été créé par l'impérialisme US suite plan marshall est contre lui. Et si le patriotisme triomphe, chaque nation devra quitter la législation européenne mais préserver son utile marché commun, si nécessaire en conservant une monnaie commune après avoir rétablie les monnaies nationales échangeables contre de l'or (comme le demande le christianisme et l'islam) et en imposant des droits de douanes pour préserver les entreprises d'un pays. En effet le souverainisme dont d'un hégémon est lié à une monnaie reposant sur un actif concret, comme le dollar US oppressif est indexé et donc porté par le pétrole et de plus en plus seulement par la menace des porte-avions américains depuis qu'il n'est plus reposé sur l'or (représentant l'hégémonique puissance financière états-uniennes basée sur la confiance au complexe militaro-industriel américain et faisant vivre les industries des pays ainsi donc que leurs économies) et la Livre sterling oppressive était indexée sur le diamant (représentant l'ancien empire colonial anglais thalassocratique basé sur une flotte militaire supérieure en particulier navale contrôlant les principales voies commerciales maritimes). La grande utilisation industrielle et l'importance de la matière détermine aussi la valorisation de cette dernière, et quand un pays produit celle qui a le plus de valeur, il s'enrichit donc grandement, comme donc le prouvent l'or servant au commerce, le diamant servant au forage, le pétrole servant au déplacement, et bientôt le gaz, l'énergie nucléaire ou autre. Ainsi il est logique de baser la monnaie sur la ressource la plus répandue, la plus utile et la plus chère du moment économiquement, puis possiblement la baser sur la prochaine. Par conséquent la monnaie basée sur un panier de répandues ressources assez chères principales économiquement semble aussi logiques.
C'est à dire que face à cette oppression dont aussi du privé par la BCE, le plus prioritaire est bien pour l'instant de reprendre le pouvoir de la création monétaire au niveau national, mais aussi pour se protéger du joug de la dette encore pire que l'abomination de l'usure selon les Prophètes Jésus (paix sur lui) et Mouhamed (SBDSL), car provenant de prêts à intérêts sans argent au départ, puisque créés ex-nihilo par les ordinateurs des banques. En effet la véritable création de richesse est logiquement liée à la valeur ajoutée, devant en plus être équitablement partagée pour équilibrer l'économie et le social. Dans ce sens, le minimum du partage pour un entrepreneur individuel correspond à la zakat obligatoire (2,5% sur plus de 3000 euros thésaurisés pendant un an) devant être donnée à l'Etat, ou à des pauvres, des faibles ou des associations humanitaires. A cette priorité absolue, il faut donc rajouter momentanément la nécessaire sortie de l'union européenne tant que cette dernière sera soumise à l'OTAN, car tel un dangereux virus, cette organisation répand l’agressivité pour avoir encore une raison d'être. Surtout que les pays la formant devront suivre honteusement la fin du droit international acté par les Etats-Unis lors de leur remise en cause de la résolution de l'ONU comme concernant leur position sur le Golan de la Syrie et leur soutien au Général Haftar en Lybie contre un gouvernement d'union nationale créé par l'ONU. De plus en restant dans l'OTAN, tout pays deviendra par conséquent coresponsable des perverses guerres économiques ou militaires des Etats-unis ne profitant qu'à eux, comme celles contre la Biélorussie, la Birmanie, le Burundi, la Corée du Nord (et Chine), la Fédération de Russie, l’Irak, le Liban, la Libye, le Nicaragua, l'ancienne République arabe syrienne, la République bolivarienne du Venezuela, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la République islamique d’Iran, la Serbie, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, l’Ukraine, le Yémen et le Zimbabwe. C’est une carte fort précise des conflits ou changements politiques conduits ces dernières années par le Pentagone assisté du département US du Trésor pour continuer toujours plus d'imposer le dollar, sauf que de plus en plus de pays se dédollarisent à travers la multipolarité proposée par l'axe sino-russe. Mais l'hégémonie du dollar demeure forte par sa liquidité répandue à travers le monde. A ce sujet il est intéressant de lire l'article «  Multilatéralisme ou droit international ? » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Multilateralisme-ou-droit-international-57298.html  Concernant l'arrivée d'un régime fort en France et pour parvenir assurément et rapidement à toutes ces nécessités nationales dont donc un rétablissement d'une banque nationale, l'effacement de la dette et un retour aux valeurs chrétiennes, il est impossible de changer quoi que soit tant qu'un pouvoir autoritaire et incorruptible ne sera pas mis en place, pourquoi pas donc en commençant après la prochaine grande crise financière mondiale avec un militaire patriote comme le fut le Général de Gaulle, bien qu'il est inquiétant que de nos jours un général est souvent plus une personne politique en plus souvent atlantiste qu'un catholique militaire patriote, mais tout est possible. C'est à dire qu'il semble sage que la France passe d'abord par une république catholique et aristotélicienne (dont donc en devant autoriser aussi ce site comme le système actuel).

Ensuite le retour en France de la nation vers plus de souveraineté monothéiste pourrait se faire à travers une monarchie intelligemment pieuse ou modérément laïque, c'est à dire dans une forme de remontée chronologique de l'histoire de France en reconnaissant la loi naturelle, la présence du Créateur et un roi, un général ou un président à vie comme nouveau lieutenant de Dieu pouvant donc quand même être changé par un référendum national. Surtout qu'une perverse féodalité financière sous forme de féodalités financières à combattre est actuellement au pouvoir en occident contre les peuples et qu'une lettre du quai d'Orsay envoyée à l’Élysée s’inquiète de l'orientation excessive de la France vers Israël et les USA, d'autant plus que certains de ses membres savent que le grand danger de ce réseautage américano-sioniste va même jusque dans leur ministère. En effet ceux qui pensent que l’Ancien Régime appartient au passé se trompent. Il y a toujours des seigneurs et des gueux, la seule différence, c’est que les gueux ne le savent pas, ou ne veulent pas le savoir. C’est tout l’art de la propagande contemporaine que de faire croire aux gueux qu’ils sont libres, voire qu’ils sont des seigneurs ! Or les seigneurs d’antan avaient souvent plus de classe, et pas seulement sociale, car d'abord au niveau de la noblesse pieuse et même au niveau de la noblesse de position. Dans ce sens il faudra trouver des accords entre croyants et incroyants pourquoi pas en les faisant se rejoindre sur la similitude entre diverses règles religieuses et lois naturelles comme par exemple à travers les interdictions du mariage homosexuel, de la transsexualité et de l'usure puisque étant les principales causes de destruction civilisationnelle et même humaine. Cela pourrait aussi être accompagné par l'élection régulière d'un premier ministre par le peuple, pourquoi pas par un scrutin à jugement majoritaire. Il est intéressant de voir à ce sujet la vidéo : « (Gilets Jaunes) Vers la démocratie et la fin de la mondialisation ? » à l'adresse https://www.youtube.com/watch?v=yohtcidvaHM   

De plus il faut éviter la dissolution de l'Etat par des organisations trop supranationales, en particulier au niveau de diverses lois commerciales, de certains traités internationaux, de la législation de l'union européenne, du système bancaire et de l'usure donnant trop de pouvoir aux multinationales et banques privées sur de nombreuses nations en rapport avec la mondialisation. En effet dans le monde politico-économique actuel, l'autorité devient plus économique que politique, car le véritable chef d’orchestre est la main qui donne, jamais celle qui reçoit. Ainsi depuis que les États-Unis ont annoncé qu’ils ne financeraient plus l’OMS, c’est même la Fondation privée Bill et Melinda Gates qui est devenue le premier contributeur. Par conséquent sans réel contre-pouvoir et souvent par le suivi aveugle de la majorité du peuple, les populations du monde sont à la merci totale de ces supra-structures souvent privées qui gèrent les crises qu’elles ont probablement souvent orchestrées pour accroître leur domination comme lors de la gestion mondiaiste du Covid par cet OMS devenu privé. Surtout que divers membres d'organisations supranationales dont aussi de l'Union Européenne déclarent tyranniquement que les peuples ne peuvent changer ces organisations ni leurs lois, synonymes de technocratie opaque, internationaliste et oligarchique. Il ne s'agit donc pas d'un combat populaire contre des défaillants ignorants, mais contre des menteurs sachants. Pour reconstituer une forte autorité patriote, il peut donc s’avérer nécessaire de revenir à des structures locales et régionales mettant l’accent sur l’autonomie, puis de les recombiner progressivement en de plus grandes entités politiques cultivant de bilatéraux liens régionaux dont à travers des relations commerciales. Au fur et à mesure que ce processus suivra son cours, le plus grand défi partout dans le monde sera de tenir en laisse l’oligarchie transnationale n'enrichissant qu'elle même, et donc de museler ou d’écraser comme en Russie et en Chine les oligarques non coopératifs. Ensuite chacun devra développer à nouveau sa pensée jusqu’à ce qu’il puisse voir clairement et agir de manière productive. Ce ne sera pas une tâche facile pour ceux qui ont été conditionnés à penser globalement, et nous devons nous attendre à ce les élites perverses dont les ambitions mégalomaniaques ont été contrecarrées organisent un grand désordre. Et c'est dans ce sens que les crises, l'appauvrissement et le rabaissement moral des peuples de notre époque sont recherchées et organisées par ces perverses élites mégalomaniaques pour mieux les dominer. En fait dangereusement, le capitalisme des oligarchies corrompues actuelles pense d'abord à fabriquer les richesses par la production, et pense seulement après coup à la distribution des ressources par la vente selon le marché de l'offre et de la demande. En effet ce système est très défaillant, puisque les marchandises ne trouvant plus d'acheteurs à cause de leur appauvrissement organisé aussi par ces oligarchies corrompues, cela amène de la surproduction ou de la saturation des marchés synonyme de gaspillage sur fond d'épuisement des richesses naturelles, d'oppression financière, d'usure esclavagisante, de pertes de droits civiques, de stagnation salariale et de gens sans logements surtout que devenant de plus en plus chers à cause de ce contexte.

Segault SAS, un acteur indispensable au secteur nucléaire de l’Hexagone est repassé sous pavillon français grâce à Framatome et TechnicAtome. En effet le 31 mars 2025, Framatome et TechnicAtome, acteurs clés de l’industrie nucléaire, ont annoncé l’acquisition de Segault SAS, une filiale du groupe canadien Velan Inc. Segault, reconnu pour ses solutions de robinetterie haute performance, vient renforcer les capacités des deux géants français, notamment dans les secteurs de l’industrie nucléaire civile et de la défense et maintient la souveraineté française dans l’énergie.

Olivier Andriès, patron du géant aéronautique Safran, a jeté un pavé dans la mare : fini les investissements dans les villes dirigées par des majorités écologistes. Dans une déclaration cinglante, il dénonce des politiques « punitives » et un climat hostile à l’industrie. De quoi faire grincer des dents à Lyon, où la mairie EELV de Grégory Doucet multiplie les obstacles. Sans oublier Rennes...

La Russie et la Chine étant presque limitrophes de l'Iran ont compris qu'il y aurait trop de mauvaises conséquences de laisser tomber l'Iran jusqu'au chaos dont par la guerre occidentale contre lui.

« Historiquement, il y a eu de nombreuses manifestations différentes de la monnaie, à la fois physique et récemment électronique. Les économistes identifient la monnaie à travers le rôle qu’elle sert dans la société. En effet, du point de vue de la théorie économique, la crypto-monnaie peut être considérée comme monnaie, dans la mesure où elle sert d’unité de compte et de moyen d’échange avec laquelle s’effectue des transactions de paiements ou comme réserve de valeur pour transférer le pouvoir d’achat des biens et services. L’apparition de la crypto-monnaie n’est certainement pas fortuite. Sa création doit obéir sans aucun doute à un besoin qui ne peut être que le souci de disposer de sa richesse librement de façon indépendante, sans avoir l’épée de Damoclès des barons financiers occidentaux, en particulier américains qui spéculent, sanctionnent, saisissent, ou rapinent par «coup de Bouse» vos biens financiers libellés en leur monnaie. Ce sont ces actions prédatrices qui ont fait que des gens, des entités et des Etats, ne font plus confiance à ces devises dominantes devenant plutôt des moyens de chantage pour dominer et déposséder. Quand ce n’est pas suffisant, ils changent de règles en imposant d’autres plus drastiques pour vous appauvrir ; sinon par la force armée ou les éliminations ! Les pays, leurs citoyens et les entreprises sont donc, désormais, suffisamment avertis, par des preuves visibles, pour ne pas être des attrape-nigauds de ce système économique et financier moribond – érigé par eux pour leurs intérêts exclusifs – bâti sur la tricherie et le vol. Leurs investissements, placements, actifs financiers ou leurs immobiliers ne sont plus sécurisés. Ils resteront toujours objets à d’éventuelles spoliations pour peu que la politique d’un pays n’arrange pas leurs objectifs sournois, illicites, écrasants. Négocier en dollar américain vous lie aux dispositions juridiques des Etats-Unis, quel que soit l’endroit de la transaction. Leurs règles extraterritoriales vont de l’amende jusqu’à l’interdiction d’utiliser leurs dollars. La BNP Paribas s’est vue sanctionnée par une énorme amende (8,9 milliards de dollars en 2014) pour avoir violé l’embargo américain. Il a fallu l’occasion du conflit atlantico-russe, par proxy ukrainien sur son sol, pour découvrir toute la mystification et l’escroquerie occidentale, avec son amoralité, pour que le reste du monde se réveille en cherchant un substitut plus sécurisant et plus juste. Cela, au moment où le système financier mondial, basé sur la spéculation, le virtuel et non sur le réel (la production de biens et services) est bousculé par une dédollarisation de l’économie, où tous les pays du monde, subissant les contraintes ou les punitions des barons de la finance et de la politique américaine, réfléchissent aux autres opportunités d’échanges et de paiements dont la crypto-monnaie. En effet, il y a bien matière à réfléchir à d’autres issues et moyens quand on se ligue pour vous bloquer, par le chantage, tous les moyens d’échange dans le but de vous soumettre à leurs ambitions. Certainement celui d’un «nouvel ordre mondial multipolaire» qui respecte la souveraineté des Etats et des peuples, sans diktat ou tutelle d’une puissance hégémonique. La légalisation de la crypto-monnaie devrait être une étape dans la marche vers l’émancipation monétaire surtout, par exemple, pour certains pays africains qui peut être une étape vers la sortie du Franc CFA, monnaie néocoloniale (adossée à l’euro pour le pire), par la création d’une monnaie nationale gérée par les Africains eux-mêmes au travers de leurs banques centrales nationales ! Pour ce faire, il est indispensable que des blocs (ou groupes d’intérêts) communs se constituent avec leurs règles pour faire face à l’hégémonie atlantiste prédatrice. Les BRICS (et les pays souhaitant y adhérer) apparaissent comme le socle pour ce nouvel ordre. Actuellement, les crypto-monnaies sont au cœur des jeux d’influences géopolitiques, à l’exemple de la Chine et de la Russie qui ne sont pas hostiles à ce que les monnaies numériques puissent contribuer à faire perdre au dollar américain sa dimension de monnaie de réserve et fragiliser ainsi l’influence envahissante des Etats-Unis. Surtout pour en avoir fait, avec l’euro, un instrument de sanction et de chantage, allant jusqu’à déposséder les Etats et leurs citoyens de leurs avoirs ou de leurs biens inscrits sur leur territoire. Et même, paradoxalement, jusqu’à renier leur principe cardinal, berceau du libéralisme, qui est le marché, en s’évertuant à vouloir imposer au vendeur (la Russie) un prix plafond de son énergie pour l’empêcher de réaliser des «superprofits», disent-ils, suite à la forte augmentation des prix, conséquence justement de leurs sanctions ! Dans ce contexte des sanctions, sans précédent contre la Russie, suite à sa réaction sur le terrain ukrainien, la crypto-monnaie ne faisait pas partie des plans de la Russie pour contourner les restrictions afin de supporter les effets des sanctions. Les experts en cryptographie considèrent cela comme peu probable. Jake Chervinsky de la Blockchain Association ne considère pas que les crypto-monnaies font partie des plans de la Russie. «La Russie n’a jamais eu l’intention d’utiliser la crypto-monnaie pour échapper aux sanctions, sa stratégie était de diversifier les réserves en yuan et en or et non en crypto-monnaie et de déplacer les échanges commerciaux vers l’Asie et non vers les blockchains et de renforcer la production intérieure», selon Ari Redbord de TRM Labs, qui enquête sur les crimes liés aux crypto-monnaies, les besoins financiers de la Russie dépassent la capacité du marché de la cryptographie à les satisfaire, au regard des marchés d’exportation de la Russie, précisant que «la Russie ne peut pas remplacer des centaines de milliards de dollars par des crypto-monnaies qui peuvent être bloquées ou gelées». L’une des raisons des crypto-monnaies est d’éviter ces menaces et risques puisqu’elles s’affichent indépendantes des Etats et des banques. Elles assurent, affirme-t-on, une sorte d’«immunité» aux mesures prises par les Etats. Cependant, il a été constaté le blocage de 25 000 portefeuilles russes (devises numériques) par la plateforme Coinbase pour des «activités illégales» liées à l’Ukraine. Il y a donc bien surveillance quelque part ! «Au cours des dernières semaines, les gouvernements du monde entier ont imposé une série de sanctions à des individus et à des territoires en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les sanctions jouent un rôle essentiel dans la promotion de la sécurité nationale et la dissuasion des agressions illégales, et Coinbase soutient pleinement ces efforts des autorités gouvernementales», a déclaré Paul Grewal, directeur juridique de la société. Il ajoute que l’identité des contrevenants a été communiquée au gouvernement américain pour «mieux soutenir l’application des sanctions» (selon le Figaro Tech & Web). Notons qu’il existe des sites décentralisés (moins rémunérés) qui ne réalisent pas d’opérations d’identification du client. » (Abdelmoumed Djerrad)

L'équipe du site d'information russe Rybar a même réussi à parler à un membre d'une unité secrète lanceuse d'alerte qui a décidé d'apaiser sa conscience. Il s'agit d'un combattant de l'escouade d'élite Moniteurs Commando Spécialisés : lui et ses compagnons d'armes ont été récemment réorientés pour combattre les ennemis internes du gouvernement français. Il a expliqué que :
-La plupart des missions impliquant de la surveillance et des écoutes téléphoniques, des vols et des accidents mis en scène, des attaques d'intimidation et du harcèlement avec menaces se déroulent désormais sur le sol national.
-Beaucoup de gens, des dirigeants syndicaux et des politiciens de l'opposition aux blogueurs et aux militants sociaux, sont répertoriés comme "ennemis". Ils ont tous un point commun : le mécontentement à l'égard de la politique de Macron et de l'état de l'économie du pays.
-Les victimes les plus fréquentes d'attentats et d'écoutes téléphoniques sont les militants du parti LFI de Jean Luc Mélenchon et du mouvement Égalité & Réconciliation. Dans la presse bien sûr, ces affaires sont présentées comme des conflits internes et de l'hooliganisme, alors que les objectifs de telles actions sont toujours les mêmes : l'intimidation des leaders des mouvements sociaux poussant comme des champignons sur fond d'inflation, des conséquences économiques de la pandémie et des sanctions liées à la guerre en Ukraine. Ainsi les anti-complotistes des grands médias du système désormais tous donc soumis au pouvoir sont ceux qui sont les moins bien placés pour critiquer les complotistes ou conseiller les gens.                             
Les dissidents français mènent aussi souvent un combat pour la libération de la France, car ils savent que cette dernière est occupée par des factions mafieuses qui se sont emparées des institutions et qui les font fonctionner comme elles le souhaitent, c'est à dire pour les intérêts d'entités privées et de puissances supranationales jusqu'à une fédéralisation de l'UE confiée à des gens non élus travaillant en réalité pour des lobbies. D'ailleurs l'ONU et Davos présentent clairement des objectifs globalistes et pour cela influencent les grandes firmes internationales (BlackRock, Mc Kinsey) et produisent des nouvelles normes qu'ils soumettent à la commission européenne par l'intermédiaire des lobbies. Ensuite par l'intermédiaire de directives et diverses normes, cette commission européenne dernière pousse les états membres à transposer le droit européen en droit national.

Concernant la grande importance pieuse d'orienter le monde vers une multipolarité devant conserver les lois naturelles, l'identité humaine et donc le monothéiste authentique préservant la civilisation et donc l'humanité, il est intéressant de lire le discours de Vladimir Poutine à l'adresse suivante https://www.egaliteetreconciliation.fr/Allocution-de-Vladimir-Poutine-a-propos-de-l-intervention-en-Ukraine-67353.html dans lequel il a dit :
« Jusqu’à récemment, les États-Unis et d’autres partenaires occidentaux n’ont cessé de chercher à nous utiliser dans leurs propres intérêts, de détruire nos valeurs traditionnelles, de nous imposer leurs pseudo-valeurs, ce qui nous consumerait, nous, notre peuple, de l’intérieur ; ces attitudes qu’ils imposent déjà agressivement dans leurs pays et qui conduisent directement à la dégradation et à la dégénérescence car ils contredisent la nature humaine. Cela n’arrivera pas et personne n’y est jamais arrivé. Cela ne fonctionnera pas non plus maintenant. Malgré tout, en décembre 2021, nous avons une nouvelle fois tenté de nous mettre d’accord avec les États-Unis et leurs alliés sur les principes pour assurer la sécurité en Europe et sur le non-élargissement de l’OTAN. Tout a été en vain. La position américaine ne change pas. Ils ne considèrent pas comme nécessaire de négocier avec la Russie sur cette question clé pour nous. Ils poursuivent leurs propres objectifs et négligent nos intérêts. »
Le président Russe Poutine a fait ce discours avant sa noble décision de libérer les populations russes orthodoxe en Ukraine, et est devenu le leader du monde traditionnel depuis son soutien militaire à la Syrie dont en incarnant le retour du sage pouvoir politique sur le tyrannique pouvoir financier, économique, mondialiste, wokiste, oligarchique et sioniste.
Or la guerre entre l'unipolaire et le multipolaire pourrait plus provenir des oligarques corrompus principalement occidentaux voulant se sauver de la prison à vie même au péril d'un effondrement économique mondial voire d'une guerre mondiale.                                                   
Poutine est taquin, il a annoncé la protection et la reconnaissance des deux républiques du Donbass le 22.02.2022, pas le veille ni le lendemain. 2 2 0 2 2 0 2 2 est un palindrome mathématique pouvant signifier qu'il s'agit du dernier croisement utile moralement et pratiquement du bon chemin et du mauvais chemin au niveau politique ou du début de la fin de ces croisements, dont font partie les apparitions de la bombe atomique en partie pacifiante et ayant amené à l'électricité produite dans des centrales nucléaires, des erreurs politico-économiques prouvant l'importance de la loi monothéiste, de l'ordinateur facilitant la découverte scientifique, et de possibles blockchains et cryptomonnaies purifiantes. De plus cela peut donc aussi correspondre au début de la désoligarchisation globaliste, car l'intervention spéciale russe en Ukraine est d'abord une intervention contre les élites oligarchiques perverses du Forum de Davos et contre le mondialisme otanesque américano-sioniste favorisant la corruption des ultra riches, soumettant financièrement les peuples et militarisant les ukronazis, et ne cherchant donc pas à aider l’Ukraine, mais à se servir d'elle pour combattre, affaiblir, puis disloquer la Russie.
« Il s’agira de prendre les mesures nécessaires et urgentes pour protéger la souveraineté, la sécurité et l’intégrité territoriale de la Russie, de soutenir le désir et la volonté de nos compatriotes de déterminer leur propre avenir et de s’opposer à la politique agressive de certaines élites occidentales, qui tentent par tous les moyens de maintenir leur domination et, pour ce faire, de bloquer et d’éliminer tout centre de développement indépendant souverain, de continuer à imposer leur volonté aux autres pays et peuples et d’implanter leurs pseudo-valeurs. L’objectif de cet Occident est d’affaiblir, de diviser et finalement de détruire notre pays. Ils disent déjà explicitement qu’ils ont réussi à diviser l’Union soviétique en 1991, et qu’il est maintenant temps pour la Russie elle-même de se désintégrer en une multitude de régions et de zones qui se combattent mortellement. » (Extraits du « Discours du Président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, du 21 septembre 2022 » dont concernant les raisons de la mobilisation partielle de 300 000 réservistes)
Les États-Unis, pays du dollar, du communautarisme, de la xénophobie et du mensonge, n’ont cessé depuis 1991 de provoquer la Russie. L’effondrement du régime communiste et du Pacte de Varsovie (soviétique créé en 1955 en réponse à la création de l'OTAN six ans auparavant dont suite au débarquement US en Normandie en 1944) ne leur suffisait pas, il fallait profiter des circonstances créées par les Russes eux- mêmes, pour disloquer la Russie et établir dans les États fantoches, qui en auraient résulté, un protectorat états-unien. La Russie d’Europe, humiliée, aurait pu alors s’intégrer à une Europe déjà vassale. D’où, bien sûr, la provocation en Ukraine et les bombardements et massacres de Russes et Russophones dans la Donbass. Moscou ne pouvait faire autrement qu’intervenir pour protéger les siens. Réflexe naturellement patriotique et action logique contre un pays qui, rappelons-le, doit son indépendance et ses frontières à la Russie.
Le ministre russe des affaires étrangère Sergueï Lavrov a dit lors d'un discours à l'ONU :  « On a plus honte de dire qu'on souhaite porter le coup de grâce à la Russie, la démembrer la détruire. »
Le Président Vladimir Poutine a par ailleurs précisé : « Ils auraient dû comprendre qu’ils ont déjà perdu dès le début de notre opération militaire spéciale, car son début signifie le début d’une rupture radicale de l’ordre mondial à l’américaine. C’est le début de la transition de l’égocentrisme américain libéral-mondialiste vers un monde véritablement multipolaire, c'est à dire vers un monde non fondé sur des règles égoïstes inventées par quelqu’un pour lui-même, derrière lesquelles il n’y a que le désir d’hégémonie. ... Et nous (peuples russe et autres), nous devons comprendre que ce processus ne peut plus être arrêté. »
L’ensemble de l’échiquier mondial est sur le point d’être radicalement modifié. Les attentats du 11/09/2021 ont conduit à l’occupation du Proche-Orient par l'Otan. Le sabotage du gazoduc le 09/11/2022 conduira à le lui faire quitter. Il est intéressant de lire à ce sujet l'excellent article « Retour sur le discours historique de Vladimir Poutine (du 30/09/2022) – Alexandre Douguine » à l'adresse https://strategika.fr/2022/10/06/retour-sur-le-discours-historique-de-vladimir-poutine-alexandre-douguine/
(Évangile de Jésus Christ selon saint Mathieu 24, 6-8) « (Jésus dit :) Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres (à la fin des temps liée au modernisme) : gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent (pour que le bon chemin soit valorisé, que le retour de Jésus soit préparé au mieux par opposition, que le Mahdi puisse délivrer son message totalement et donc réussir sa mission complètement vu l'impiété généralisée qu'il y aura à ce sujet, et que la Terre parviennent à l’Éden terrestre complété qui sera la noble et glorieuse victoire ultime de Dieu et de l'humanité pieuse). Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs (devant amener à cet Éden terrestre complété). »

Dans le contexte de la mise en place d'une tyrannie, la brutalité est en partie incontournable car ce qu’il y a à imposer ne permet pas d’agir autrement, le bolchevisme, le nazisme, le maoïsme, comme tyrannies, étaient brutales comme toutes les idéologies délirantes doivent l’être. Ce qui est recherché n’est ni la beauté, ni la justice, ni la vérité, c’est le pouvoir par tous les moyens pour servir les intérêts qu’il défend et impose. La tyrannie mobilise la brutalité, la laideur, l’injustice, le mensonge, même si elle s'établit progressivement.
Le problème, c'est que face au système suivant un plan et unissant souvent des groupes, le peuple n'a pas de plan et est souvent désunis. Alors sans une révolution avec les gilets jaunes, une orientation vers le monothéisme authentique (dont lois naturelles), le retour à une banque nationale, un renforcement policier contre la délinquance, une utilisation ou une adaptation de la technologie moderne pour surmonter les défis structurels de la société actuelle, et une meilleure répartition des richesses et du travail, ça va être difficile d'empêcher la ploutocratie d'imposer son paradigme qui ressemblera seulement en petite partie à l'excellent que le peuple aurait pu amener.
Surtout que le covid a permis un contrôle social dont contre les manifestations, une destruction des PME, l'enrichissement des très riches, une augmentation du e commerce, un accroissement du télétravail dans le secteur professionnel et éducatif économisant l'entretien des milliers de bureaux et d'établissement scolaires, l'orientation vers plus de technologie dans les villes à l'image de Neom, la robotisation et l'automatisation de nombreux métiers mêmes agricoles enrichissant les multinationales et augmentant le chômage, et une avancée vers la disparition du cash et de la poste et donc du vidage des campagnes vers les villes. (Il faut noter qu'une Smart Cities entièrement connectée comme Neom est synonyme d'une surveillance et d'un contrôle à outrance, surtout que cela amènera aux Smart Things (choses), Smart Bodies (corps), après les Smart Phones.) D'ailleurs la crise du covid, l'inflation et la crise énergétique amplifiant l'effondrement économique sert probablement à détourner l'attention de cette fin du cash (possiblement partielle, c'est à dire avec 300 euros maximum retirables par semaine voire moins, surtout si comme chez Lidl les paiements par en liquide sont plus chers, alors qu'avant afin d'éviter des frais bancaires, les petits achats les commerçants préférer le liquide) et donc à légitimer un contrôle financier mondial par les banques et économique par les monopoles des multinationales. Avec ce contexte, le revenu universel devient une évidence, surtout avec l'IA qui se chargera de plus en plus de tâches professionnelles actuelles. Dans les prochaines années, les humains pourraient donc avoir beaucoup plus de temps libre avant de rencontrer Dieu. Or s'en serviront-ils pour trop jouer (dont aux jeux vidéo), souvent se droguer dont en buvant trop d'alcool, beaucoup dormir ? Ou pour représenter la bienfaisance de Dieu et pouvoir lui offrir un peu avant qu'Il nous donne éternellement au Paradis, préféreront-ils étudier la culture, la science et la religion, s'occuper de leurs proches, participer à des associations caritatives, profiter de la technologie en l'utilisant bien, développer le monde purement, et voyager un peu ?   Heureusement, le monde semble finalement s'orienter vers plus de stabilité pacifique et de développement économique, même s'il demeure donc pour le moment une guerre mondiale économique et politique entre le Forum économique de Davos (proche de l'ONU) et l'Organisation de coopération de Shanghai qui associée à une excellente Troisième voie pourrait devenir synonyme de perfection économique. Il faut noter que l’appellation « Organisation des Nations Unies (ONU) » incarne un sens mondialiste et unipolaire par rapport l’appellation « Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) » qui incarne un sens solidaire et multipolaire. Il est intéressant de lire à ce sujet les bons articles « Vers la paix en Syrie et au Liban » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Vers-la-paix-en-Syrie-et-au-Liban-65671.html , et « APPEL POUR L’ÉGLISE ET POUR LE MONDE aux fidèles Catholiques et aux hommes de bonne volonté » à l'adresse suivante http://veritasliberabitvos.info/appel/
Et concernant la possible voire certaine victoire des peuples, l'excellente intervention de Pierre de Brague « La conférence optimiste » est consultable à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Pierre-de-Brague-La-conference-optimiste-65622.html
« Que la paix soit sur vous tous. Commençons par le commencement, j’adresse mes profondes salutations à mes camarades de lutte Alexandre Douguine, et sa fille (décédée). Nous menons un combat vous le savez, sur le continent africain, dans la diaspora africaine, visant à permettre aux populations africaines de trouver leur autodétermination, de trouver leur ultime souveraineté. Nos aïeuls ont lutté contre le colonialisme, puis contre le néocolonialisme, et nous rencontrons aujourd’hui en ce début de 20e siècle, l’ultime forme du colonialisme. La forme la plus prédatrice, la forme la plus criminel, la forme la plus génocidaire, parce que c’est une forme génocidaire culturellement, spirituellement, politiquement, économiquement. Cette ultime forme du colonialisme, c’est le globalisme néolibéral sur le terrain économique et sur le terrain sociétal. Et c’est ce qui fait que nous nous retrouvons aujourd’hui à marcher aux côtés de tous ceux qui luttent contre ce globalisme qui est une pieuvre, un cancer qui veut tous nous asphyxier.  Quelles que soient nos couleurs de peau, quels que soient nos origines, quels que soient nos peuples, nous sommes tous confronter aux diverses tentacules de cette pieuvre (mondialiste) qui veut nous uniformiser dans le cadre du gouvernement mondial qu’ils veulent essayer d’instaurer. Ce qui nous permettra de nous lever, ce qui nous permettra de nous libérer, ça sera l’unité des divers peuples enraciné, inséré profondément dans leur identité. Et cette pieuvre-là, tant que nous n’aurons pas fini avec cette dernière, elle n’asphyxiera pas que nous, elle asphyxiera tous les peuples de l’humanité, dans leur ensemble. Soyons organisé, soyons connecté, comprenons les enjeux. Comprenons que ce qui se passe matériellement est lié à ce qui se passe sur le terrain de l’immatériel. Comprenons que ce n’est pas une bataille simplement de l’Est contre l’Ouest, ou du Nord contre le Sud. C’est une bataille du Bien contre le Mal. C’est une bataille du déracinement contre les peuples enracinés, c’est une bataille de la foi en l’immatériel contre la foi au matérialisme, c’est une bataille de l’équilibre contre le déséquilibre, c’est une bataille de la justice contre l’injustice. L’Afrique sera le centre de gravité de ce combat. C’est le centre déjà de cette guerre des mondes. Il y a l’Ukraine dont on parle beaucoup, mais l’ultime centre de ce combat global, c’est le continent africain, matrice de l’humanité, et qui sera le tombeau de l’hégémonie mondialiste. En l’honneur de nos ancêtres, et par foi au créateur qui n’engendre pas et qui n’a pas été engendré. Que la paix soit sur vous tous. » (Extraits de l'intervention du leader africain Kémi Séba « Le globalisme néolibéral: ultime forme du colonialisme » lors de la première conférence mondiale sur la multipolarité)                           
Kémi Séba, qui est activiste panafricaniste et anticolonialiste, critique donc le néocolonialisme en Afrique et la corruption de ses dirigeants, et explique aussi par ailleurs comment il lutte pour la souveraineté africaine face à l'exploitation économique et militaire. Enfin il désigne également le néolibéralisme, tant économique que social, comme le principal adversaire mondial et appelle à l'unité des peuples pour combattre les oligarchies.  Le terrorisme oligarchique en quatre phases, 2015-2016 pour la version djihadiste, 2018-2019 pour la version policière contre les Gilets jaunes 2020-2021 pour la version sanitaire contre le peuple entier, 2022 pour la version guerrière et alimentaire en Ukraine, nous a appris une chose : le satanisme avance toujours masqué derrière le progressisme, la démocratie, le principe de précaution. Les Français vivent sous une série de catastrophes qui les stressent ou les dépriment, faisant toujours baisser leur immunité, c’est-à-dire leur résistance physiologique et psychique à l’agression. Ça plus l’injection, les masques et l’inflation, l'immunité physique est aussi attaquée. Ce système néolibéral condamne aussi des régions entières par l’extrême violence prédatrice de sa logique financière, et par l’insécurité de basse voire moyenne intensité que cela provoque. Encore un lien entre la racaille d'en bas et la racaille d'en haut.
« Le fascisme devrait plutôt être appelé corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de l’Etat et des pouvoirs des marchés. » (Mussolini)
« Or la Russie n'est pas encore le Katechon géopolitique complet (comme le sera le retour du califat bien-guidé), car elle a adhéré, certes temporairement, à la politique et au discours covidistes occidentaux, et a accepté la théorie du réchauffement climatique. Le transhumanisme est pour l’instant autorisé en Russie où l’on l’influence de la Silicon Valley a produit ses effets. L’augmentation du corps humain est déjà mise en pratique en Russie. Toutefois, ce développement du transhumanisme inquiète Vladimir Poutine qui s’interroge : « La révolution technologique, les percées spectaculaires dans les domaines de l’intelligence artificielle, de l’électronique, des communications, de la génétique, de la bio-ingénierie et de la médecine offrent d’immenses possibilités, mais elles soulèvent également des questions philosophiques, morales et spirituelles, que seuls les auteurs de science-fiction ont posées récemment. Que se passera-t-il lorsque la technologie dépassera la capacité de réflexion de l’homme ? Où se situe la limite de l’ingérence dans l’organisme humain après laquelle l’homme cesse d’être lui-même et se transforme en une autre essence ? Quelles sont les limites éthiques d’un monde dans lequel les possibilités de la science et de la technologie sont devenues pratiquement illimitées, et qu’est-ce que cela signifiera pour chacun d’entre nous, pour nos descendants, même nos descendants immédiats, nos enfants et petits-enfants ? » L'impiété du transhumanisme et de la modification de la nature déjà en cours sont d'ailleurs dénoncés dans ce passage du Coran et doit donc être arrêtée urgemment sous peine de châtiment massif : « Dieu l’a maudit (Satan), car il a dit : ‘‘Puissé-je prélever sur Tes adorateurs une part allouée, les égarer, leur donner de faux espoirs, leur commander et ils échancreront les oreilles du troupeau ; oui, leur ordonner, et ils (en particulier Gog et Magog) modifieront (falayughayyirunna) la création de Dieu ! »
Nous ne nous aventurerons pas ici dans une tentative d’identification précise de Gog et Magog, mais nous ferons le rapprochement, comme le Sheikh Imran Hosein avant nous, entre l’annonce eschatologique faite par le Coran et la conquête de Jérusalem en 1917 par l’Empire britannique qui a créé le Foyer national juif et permis aux juifs de s’installer en Terre sainte. C’est d’ailleurs sous l’influence des juifs sionistes que les Britanniques attaquèrent les Ottomans afin de les chasser de Palestine. Lors de la Première Guerre mondiale, la Grande-Bretagne, en 1916, se trouva en difficulté, acculée par l’Empire germanique et sur le point de signer l’armistice proposé par le Kaiser. Une délégation sioniste se rendit alors au British Cabinet (le Cabinet Britannique de la Guerre) pour proposer un marché aux Anglais. Les sionistes promettent alors de faire entrer les États-Unis dans la guerre à leurs côtés, en échange de quoi les Britanniques devaient chasser les Ottomans de Palestine et l’offrir aux juifs. Ce fait historique est documenté. Des déclarations officielles du Premier ministre britannique de l’époque, Lloyd George, faisant état de ce marché conclu, sont consignés dans le rapport de la Commission Peel (juillet 1937) mettant aussi en œuvre la déclaration Balfour (1917). Tout ceci ayant débouché sur les actuels développements géopolitiques en Europe de l’Est et en Ukraine, le rôle délétère joué par Israël et ses réseaux contre la Russie dans ces conflits, a inévitablement accentué l’opposition entre Moscou et Tel Aviv. Et cette opposition ira en s’aggravant. Tous les recoupements que nous avons fait ici, en utilisant les différentes traditions religieuses, leur eschatologie respective, l’histoire théologico-politique du christianisme, le Coran et les développements géopolitiques de ces dernières années, convergent pour désigner la Russie comme étant le Katechon, alliée des musulmans, affrontant les forces de l’Antéchrist. » (Extraits de l'article « Guerre eschatologique : Russie/Occident » à l'adresse https://strategika.fr/2022/08/18/le-katechon-dans-le-christianisme-et-lislam/)
Concernant cet auto-exorcisme par la Russie du pervers progressisme, il est très intéressant de voir la vidéo « GUERRE ESCHATOLOGIQUE RUSSIE/OCCIDENT : L'APOCALYPSE GÉOPOLITIQUE AVEC @Youssef HINDI » à l'adresse https://www.youtube.com/watch?v=U0aUDI4YyB4&list=LL7jmiI69wnrMf8TSUGfh1aQ     
« Les mondialistes (américano-wahhabo-sionistes) ont de nombreux ennemis : l’islam authentique, le catholicisme authentique, le christianisme orthodoxe authentique, le populisme (y compris Trump), le conservatisme, etc. Mais seules deux puissances ont un réel potentiel pour défier cette hégémonie : la Russie et la Chine (mais aussi les pays musulmans unis). La Russie est une puissance militaire, tandis que la Chine est une puissance économique. Cela laisse de la place pour des manœuvres géopolitiques. Le projet atlantiste cherche la domination de la puissance maritime (libéraux et mondialistes voulant un monde unipolaire américain) sur la puissance terrestre (axe russo-chinois voulant un monde multipolaire). Or la Russie et la Chine pourraient accueillir dans leur giron d’autres États ou régions voulant participer à l’émergence d’un monde multipolaire : l’Amérique latine, le monde islamique, l’Afrique (où la Russie et la Chine ont commencé à purger les régimes fantoches mis en place et consolidés jusqu’ici par les Français), et même le continent européen lui-même (qui est de plus en plus fatigué de subir l’atlantisme et rêve de devenir lui-même un pôle, même si cet atlantisme est tient encore le pouvoir en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne). Seuls l’Inde (en raison de ses conflits avec la Chine et le Pakistan), le Japon (toujours sous le contrôle étroit des États-Unis) et certains États fantoches mondialistes pourraient rester du côté de cet honteux camp perdant. » (Extraits de l'article « Alexandre Dougine : alors que les libéraux échouent, un nouveau monde dirigé par la Russie et la Chine a émergé » à l'adresse https://strategika.fr/2022/02/20/alexander-dugin-alors-que-les-liberaux-echouent-un-nouveau-monde-dirige-par-la-russie-et-la-chine-a-emerge/)                             
Alexandre Douguine dit ailleurs : « Or le processus consistant à rassembler en grands pôles multipolaires la nation islamique, l'Amérique du sud et l'Afrique nécessite un temps et des efforts considérables. Les pays musulmans, l’Amérique latine et l’Afrique sont des macro-civilisations qui restent plutôt divisées. Mais un monde multipolaire impulsera d’une manière ou d’une autre les processus d’intégration dans toutes ces zones. Maintenant, la chose la plus importante : que faire de l’Ouest ? La théorie du monde multipolaire dans la nomenclature des théories des relations internationales est absente de l’Occident moderne. Le paradigme dominant y est aujourd’hui le libéralisme, qui nie toute souveraineté et toute autonomie, abolit les civilisations et les religions, les ethnies et les cultures, les remplaçant par une idéologie libérale outrancière, par le concept des « droits de l’homme », par l’individualisme (conduisant à l’extrême à des politiques gendéristes et favorable à la manie transgenre), par le matérialisme et par le progrès technique élevé à la plus haute valeur (via l’Intelligence Artificielle). L’objectif du libéralisme est d’abolir les États-nations et d’établir un gouvernement mondial basé sur les normes et règles occidentales. Il rejette catégoriquement l’Etat-Civilisation basé sur les traditions et toute velléité de multipolarité. C’est pourquoi l’Occident est prêt pour une guerre avec la Russie et la Chine. Dans un sens, cette guerre est déjà en cours, en Ukraine et dans le Pacifique (avec le problème de Taïwan), mais jusqu’à présent en s’appuyant sur des acteurs qui mènent leur combat par procuration. Tant que l’Occident rejettera catégoriquement la multipolarité et la notion même d’État-civilisation, le débat ne sera mené qu’au niveau de la force brute, dont par l’action militaire, le blocus économique, la guerre d’information, les sanctions, etc. Pour gagner cette guerre et se défendre, la Russie elle-même doit d’abord comprendre clairement ce que signifie réellement la multipolarité en créant des thinks thank internationaux avec les pays intéressés. »                                                                   
La chaîne politico-diplomatique du containement de la masse eurasienne se fait par la ceinture péninsulaire extérieure du Rimland mondial, constituée par la Grande Ile de l’Amérique, le Japon, l’Australie, l’Inde, les pays du Golfe et l’Europe. Il s'agit donc d'une lutte entre l’alliance nouvelle des puissances de la terre contre les puissances de la mer.
« Aujourd’hui, l’affrontement Orient et Occident est tout autant géopolitique et stratégique, qu'idéologique et systémique et concerne tous les domaines, bien qu’il soit interprété, dans la plupart des cas, sous le profil de la relation entre économie et politique. Sous cet angle en particulier, l’unipolarisme de l’Occident fait jouer à la finance, disjointe de l’économie, un rôle autonome pour contrôler, à travers les institutions multilatérales, le FMI et la Banque Mondiale, l’industrie, la production d’énergie, l’alimentation, les ressources minières et les infrastructures vitales de plusieurs pays. Dans ce cadre les Etats qui soutiennent la multipolarité sont aussi des Etats à gouvernement autocratique, qui résistent au modèle culturel de l’Occident et affirment le respect de vies autonomes de développement. Il s'agit d une opposition à la financiarisation et la privatisation des économies, subordonnant la finance à la production de biens publiques. La plausibilité d’un conflit majeur entre pôles insulaires et pôles continentaux crée une incertitude complémentaire sur les scénarios de belligérance multipolaire dans un contexte de bipolarisme sous-jacent (Chine-Etats-Unis). C’est l’une des préoccupations, d’ordre historique. A ce propos, le théâtre européen élargi (en y incluant les crises en chaîne qui vont des zones contestées des pays baltes au Bélarus et à l’Ukraine, jusqu’au Golfe et à l’Iran, en passant par la Syrie et le conflit israélo-palestinien), peut aussi entraîner soudainement l’activateur d’un conflit général, à l’épicentre initial dans l’Est du continent. Ce scénario, qui apparaît comme une crise du politique dans la dimension de l’ordre inter-étatique, peut être appelé transition hégémonique dans l’ordre de l’histoire en devenir. Bon nombre d’analystes expriment la conviction que le système international actuel vit une alternance et peut même être une alternative hégémonique, et ils identifient les facteurs de ce changement, porteurs de guerres, dans une série de besoins insatisfaits, principalement dans l’exigence de sécurité et dans la transgression déclamatoire du tabou nucléaire, sur le terrain tactique et dans les zones d’influence disputées (en Ukraine, dans les pays baltes, en Biélorussie, ainsi que dans d’autres points de crises parsemées). L’énumération de ces besoins va de l’instabilité politique interne, sujette à l’intervention de puissances extérieures, à l’usure des systèmes démocratiques, gangrenés en Eurasie par l’inefficacité et par la corruption et en Afrique, par le sous-développement, l’absence d’infrastructures modernes, la santé publique et une démographie sans contrôle. En effet, sans la capacité d’imposer la stabilité ou la défendre, Hégémon ne peut exercer la suprématie du pouvoir international par la seule diplomatie, l’économie, le multilatéralisme, ou l’appel aux valeurs. Il lui faut préserver un aspect essentiel du pouvoir international (supériorité militaire, organisation efficace, avancées technologiques, innovation permanente, etc). Hégémon doit tenir compte de l’échiquier mondial, de la Balance of Power, de la cohésion et homogénéité des alliances, mais aussi de l’intensité et de la durée de l’effort de guerre. C’est pourquoi les guerres majeures relèvent essentiellement de décisions systémiques. » (Extraits de l'article « PRESENTATION DE LA “MULTIPOLARITE AU XXIème SIECLE” ET DE “L’EUROPE, LA MULTIPOLARITE ET LE SYSTEME INTERNATIONAL – Irnerio Seminatore » à l'adresse https://strategika.fr/2023/01/29/presentation-de-la-multipolarite-au-xxieme-siecle-et-de-leurope-la-multipolarite-et-le-systeme-international-irnerio-seminatore/)

Certains pensent que le maître du monde n’est plus celui qui contrôle l’Europe de l’Est (l'Ukraine) et donc le Heartland, mais celui qui contrôle les technologies critiques et nouvelles, surtout que le monde entier pourrait tendre vers elles et leurs valeurs :
- Développer et approfondir le commerce et les investissements bilatéraux ;
- Éviter de nouveaux obstacles techniques au commerce ;
- Coopérer sur les politiques clés en matière de technologie, de questions numériques et de chaînes d’approvisionnement ;
- Soutenir la recherche collaborative ;
- Coopérer à l’élaboration de normes compatibles et internationales ;
- Faciliter la coopération en matière de politique réglementaire et de mise en œuvre ;
- Promouvoir l’innovation et le leadership des multinationales ;
- Sécurisées les chaînes d’approvisionnement, y compris les semi-conducteurs.
- etc.        
Or il convient aussi d'éviter l’utilisation abusive des technologies menaçant la sécurité et les droits humains et de parvenir à les garder dans un cadre écologique.

« Une partie de l’extrême gauche a compris que le conspirationnisme est la nouvelle intelligence politique. Ils ont fini par se rendre à l’évidence que ce que le Système interdit est la bonne voie, mais ils y ont mis le temps. Voici que l’extrême gauche française, incarnée non par le ridicule Besancenot, mais par Julien Coupat et ses amis, admet le conspirationnisme, au sens que lui donne le Système, c’est-à-dire la pensée politique interdite, la pensée politique profonde, celle qui s’enfonce au cœur du Système pour le comprendre et en dévoiler la stratégie. Une pensée 3D que le journal l’Express, logiquement, en bon chien de garde, dénonce.  Ça leur prête peut-être à sourire, mais en vérité, ça les inquiète, parce que la gauche, en 40 ans, avait été dévitalisée et transformée en gauchisme, cette manière d’être contre le Système en apparence, tout en étant pour au fond. C’est ce qui a piégé des millions d’électeurs des classes populaires, et aussi de la classe moyenne, qui se réveillent aujourd’hui, parce qu’ils sont en train de tout perdre : et leurs leaders, et leurs partis, et leurs syndicats, bref, leurs défenseurs ; et leur niveau de vie accessoirement. Le peuple est orphelin, et c’est sa chance historique, celle de se créer de nouveaux leaders, de nouvelles organisations. Le constat que font Coupat et ses amis, nous l’avons fait dès le début de l’épidémie de psychose, parce qu’il s’agissait de cela. Avec une arrière-pensée de re-domination politique.
L’extrême gauche a quand même mis deux ans à se réveiller, abusée qu’elle a été par les agents du Système, rompus à toutes les stratégies d’étouffement et de récupération ; voir la fin gauchiste des Gilets jaunes. L’Express poursuit sa dénonciation en opposant au constat lucide les presque 6 millions de morts du covid. Et si on parlait des millions de morts du tabac ou de l’alcool dans le monde ? Ils sont 8 millions chaque année à mourir de la cigarette, mais le narratif ne suit pas, évidemment. Les morts, les malades, l’oligarchie ne s'en préoccupe pas. La preuve, la bande néolibérale qui a mis la main sur l’État, en pleine pandémie supposée, supprime lits et effectifs ! Mais non, il n’y a pas d’agenda voyons... L’extrême gauche, qui a été roulée dans la farine depuis la fin des années 70, et précisément par la rouerie d’un Mitterrand, qui s’en est attaché les services, pour mieux en faire la collaboratrice du virage néolibéral, c’est à la fois Besancenot, les antifas, et Julien Coupat. Il y a donc plusieurs pièces dans la maison du seigneur gauchiste, et elles ne se valent pas toutes. On met de côté Poutou, qui est un clown. Seule Nathalie Arthaud s’en sort, parce que la base conceptuelle léniniste tient la route, même si elle jure avec la France d’aujourd’hui. Une révolution bolchevique en 2022 est une option peu crédible. Mais si le capitalisme financier va trop loin... L’Express tente tant bien que mal de limiter la casse, mais la lucidité finit aussi par monter aux cerveaux des gauchistes, du moins de ceux qui sont encore en état de marche, parce que la réalité devient trop évidente !
Quant au contre-complotisme, il en est réduit à nier les évidences, nier le réel, ce qui est le plus sûr moyen de couler idéologiquement ; voir l’autodestruction de la gauche dite de gouvernement. Il ne reste alors plus que la force et la répression pour imposer ses idées malfaisantes. On peut donc écrire que le complotisme intelligent de la droite nationale, ou même d’E&R, a contaminé la partie la plus sérieuse de l’extrême gauche, celle qui réfléchit sans œillères, et elle est compatible, sur cette base d’accord, avec le populisme intellectuellement avancé, dont nous sommes. (Surtout que le complotisme intelligent est entièrement légitime selon la Bible, l’Évangile et le Coran puisque les complots ont souvent existé dans l'Histoire :
Bible (Psaume 41:7) « Tous mes ennemis (de David) chuchotent (complotent) entre eux contre moi; Ils pensent que mon malheur causera ma ruine »
Bible (Psaume 109:2) « Car ils (les impies) ouvrent contre moi (David) une bouche méchante et trompeuse, Ils me parlent avec une langue mensongère, » (Psaume 56:4-7) « Le Prophète-roi David dit : Je me glorifierai en Dieu, en sa parole; Je me confie en Dieu, je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes ? Sans cesse ils portent atteinte à mes droits, Ils n'ont à mon égard que de mauvaises pensées. Ils (les impies) complotent, ils épient, ils observent mes traces, Parce qu'ils en veulent à ma vie. C'est par l'iniquité qu'ils espèrent échapper (aux ordres de Dieu) »
(Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, 26:3/4) « Alors les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple se réunirent dans la cour du souverain sacrificateur, appelé Caïphe ; et ils (ces impies) délibérèrent sur les moyens d'arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir. »
(S3v54) « Et ils (les impies) se mirent à comploter. Allah a fait échouer leur complot. Et c'est Allah qui sait le mieux leur machination et qui est Le meilleur stratège ! »
(S6v123) « Ainsi, Nous avons placé dans chaque cité de grands criminels qui y ourdissent des complots. Mais ils ne complotent que contre eux-mêmes et ils n'en sont pas conscients. »)

Naturellement, la bande à Coupat n’adhérera pas à E&R, mais des programmes communs se profilent, dans une France dystopique, certes morcelée, et à dessein, mais qui se reconstitue, qui se ressoude face à l’adversité. C’est la réconciliation du national et du social. Et l’on voit se dessiner des passerelles entre les deux extrêmes, mais c’est encore une terminologie-Système. En vérité, les pensées avancées sont toujours extrêmes. » (La rédaction ER)
Extraits de l'interview « Pierre Chaillot (Décoder l’éco) : C’est à nous de forcer les dirigeants à obéir à nos valeurs et pas l’inverse » à l'adresse https://lemediaen442.fr/pierre-chaillot-decoder-leco-cest-a-nous-de-forcer-les-dirigeants-a-obeir-a-nos-valeurs-et-pas-linverse/ :
« Nous sommes dirigés (comme beaucoup de pays) par les sociaux-démocrates-néolibéraux alliés de la haute finance : les spécialistes de la stratégie du choc. Cette stratégie du choc a été utilisée par les élites avec ce coronavirus. Pour rappel, Naomi Klein a expliqué,dans son livre « La Stratégie du choc », comment des désastres (catastrophes naturelles, changements de régime, attentats) qui conduisent à des chocs psychologiques, permettent aux chantres du capitalisme d’appliquer la doctrine de l’école de Chicago de Milton Friedman. Ils imposent, à l’occasion de ces désastres, des réformes économiques que Naomi Klein qualifie d’ultra-libérales, telles que la privatisation de l’énergie ou de la Sécurité sociale. Tout ceci profitant à la ploutocratie d'une minorité d’ultra-riches, au détriment de la quasi-totalité de la population.
Cette stratégie du choc a permis que l’exécutif prenne officiellement tous les pouvoirs avec l’état d’urgence (histoire d’arrêter de faire semblant d’avoir un Parlement et un Sénat). Le Conseil scientifique a reçu directement ses ordres d’un cabinet américain privé qui travaille pour Big Pharma (et qui a rendu riche notre président). Ce même cabinet paye le fils du président du Conseil d’État et celui de la présidente de la Commission européenne (dont le mari travaille aussi pour Big Pharma). La seule manière d’attaquer l’état d’urgence sanitaire était devant le Conseil d’État, mais il a tout débouté sans même mettre les formes. Tout est verrouillé. Les décisions prises coûtent des milliards d’euros qui vont dans les poches de Big Pharma, du gouvernement ukrainien ou d'ailleurs. Cet argent vient de la dette qui permettra de justifier la plus grande crise austéritaire que nous n’avons jamais connue. Il faudra y ajouter un paramètre : tout cet argent créé va générer la plus grosse inflation que nous ayons connue, synonyme de difficulté économique. La vraie question est : jusqu’à quel point vont-ils faire pire ? Beaucoup de spécialistes (mais pas que) prédisent donc une inflation record, mais il reste la question épineuse du portefeuille. Bientôt le gouvernement va présenter la facture de la dette, puis virer les fonctionnaires, privatiser les services publics et les retraites (comme d’habitude en fait, mais plus fort).
La destruction covidienne systématique des économies et des schémas globaux de coopération économique, puis la guerre en Ukraine rebat les cartes. En suivent l’inflation, l’insécurité économique. Le marché tout-puissant a montré sa faiblesse : le Roi est nu et il est temps de l’accepter. Le marché ne peut empêcher ni les guerres, ni les catastrophes naturelles, ni le fanatisme des dirigeants. Il était en soi surprenant de le croire que l’existence en commun d’intérêts économiques pouvait empêcher les conflits et les crises, mais c’est une autre question, celle des limites de la logique des marchands. »
« Avertissement à ceux qui participent à cette collaboration qu’ils pensent passive :
Le principe de la dilution de la responsabilité se réfère à la tendance à diviser la responsabilité personnelle par le nombre de témoins présents. Vous contrôlez des pass sanitaires, pensez être dans votre bon droit, ne pas commettre de crime ? Attention ! L’histoire nous rappelle que les choses sont beaucoup plus compliquées. Violer des droits fondamentaux n’est pas sans risque, puisque le crime contre l’humanité est imprescriptible et vous poursuivra jusqu’à la fin de votre vie. Sachez que tout citoyen que vous êtes, vous n’êtes pas couvert parce que vous avez obéi à une loi ou à un ordre, la preuve étant que le statut des Juifs est l’ensemble des obligations et interdictions définies sous le régime de Vichy étaient 100 % légaux et pourtant il y a eu des poursuites. Ce que l’État vous dit de faire ne vous couvre en rien face à vos responsabilités. Il est même préférable, en ces temps où nous sentons tous cette odeur de soufre, d’imiter un Oskar Schindler plutôt que les collabos. Nous invitons tous les citoyens à documenter les refus au nom de la dictature sanitaire, prendre des photos, avoir des témoins, preuves écrites, noter les dates, les lieux, l’heure. Aux chirurgiens qui refusent d’opérer des patients non-vaccinés, aux médecins qui refusent de soigner, à la sécurité devant les hôpitaux qui interdit l’entrée, sachez que Macron ne sera pas là pour vous défendre. A bon entendeur ! » (Aldo Sterone)
A ce sujet voici l'hommage qu'a rendu le Général de l'armée française Christian Blanchont aux non-vaccinés :                                    
« Ils sont là à vos côtés, ils semblent normaux, mais ce sont des super-héros, car les non-vaccinés incarnent sans aucun doute le meilleur de l’humanité. Même si j’étais entièrement vacciné, j’admirerais les non-vaccinés pour avoir résisté à la plus grande pression que j’aie jamais vue, y compris de la part de conjoints, de parents, d’enfants, d’amis, de collègues et de médecins. Les personnes qui ont été capables d’une telle personnalité, d’un tel courage et d’une telle capacité critique incarnent sans aucun doute le meilleur de l’humanité. On en retrouve partout, dans tous les âges, niveaux d’éducation, pays et opinions. Ils sont d’un genre particulier ; ce sont les soldats que toute armée de lumière souhaite avoir dans ses rangs. Ils sont les parents que tout enfant souhaite avoir et les enfants que tout parent rêve d’avoir. Ce sont des êtres au-dessus de la moyenne de leurs sociétés, ils sont l’essence des peuples qui ont construit toutes les cultures et conquis les horizons. Ils sont là, à vos côtés, ils semblent normaux, mais ce sont des super-héros. Ils ont fait ce que les autres ne pouvaient pas faire, ils ont été l’arbre qui a résisté à l’ouragan des insultes, de la discrimination et de l’exclusion sociale. Et ils l’ont fait parce qu’ils pensaient être seuls, et croyaient être seuls. Exclus des tables de Noël de leurs familles, ils n’ont jamais rien vu d’aussi cruel. Ils ont perdu leur emploi, ils ont laissé leur carrière sombrer, ils n’avaient plus d’argent… mais ils s’en fichaient. Ils ont subi d’incommensurables discriminations, dénonciations, trahisons et humiliations… mais ils ont continué. Jamais auparavant dans l’humanité il n’y a eu un tel « casting », nous savons maintenant qui sont les résistants sur la planète Terre. Des femmes, des hommes, des vieux, des jeunes, des riches, des pauvres, de toutes races et de toutes religions, des non vaccinés, les élus de l’arche invisible, les seuls qui ont réussi à résister quand tout s’est effondré. C’est vous, vous avez passé un test inimaginable que beaucoup de marines, commandos, bérets verts, astronautes et génies les plus coriaces n’ont pu surmonter. Vous êtes fait de l’étoffe des plus grands qui aient jamais vécu, ces héros nés parmi les hommes ordinaires qui brillent dans l’obscurité. »
Dans son ouvrage « Le totem de l'État de droit », l'avocat Ghislain Benhessa démontre comment nous sommes passés du « droit de l'Etat » à la primauté du droit sur l'Etat. C'est à dire que jamais défini, étendu sans discontinuer par les juges, l'Etat de droit est devenu un véritable totem. C'est aussi pour çà que le droit à outrance a progressivement occultés les devoirs authentiques, ceux monothéistes, dont familiaux. Ce concept a connu une véritable ascension après la seconde guerre mondiale sous l'influence des démocraties libérales et de l'idéologie des droits de l'homme pour détruire la nation au profit de l'individu roi devenu follement ultra libéral libertaire. La preuve, l'Union européenne, laboratoire du mondialisme, l'a placé au cœur de son logiciel pour coiffer son impérialisme.                                                                                               
Par une épreuve de force devenant de plus en plus nécessaire pour un retour à la souveraineté, il faut donc se libérer de cette Etat de droit qui est devenu la première entrave qui nous empêche de nous défendre, surtout qu'il y a eu un vide juridique dans lequel se trouvait la France lors l'instauration de l'Etat d'urgence dit sanitaire qui n'a rien de constitutionnel et qui a plongé la population dans un état de sidération totale. Etat de sidération créé par l'establishment en vue d'accélérer la désintégration de la France et d'accélérer l'intégration européenne, laboratoire des élites apatrides pour établir un gouvernement mondial qui plongera les populations occidentales dans l'esclavage.
« Guerre totale contre Dieu. Comment répondons-nous ? Par l’alliance (voire l'amour) avec Dieu. Toute la dynamique de la vie internationale des dernières décennies porte la marque frappante de Satan… La guerre totale menée actuellement contre l’humanité n’est pas le fait de « psychopathes », comme tentent de nous en convaincre certains dissidents du camp altermondialiste. Ces cercles occultes ne sont pas autonomes. Ils ont fait leur choix, ils ont choisi leur maître (Satan, Lucifer). C’est maintenant à notre tour de le faire. Le processus radicalement dirigé contre l’homme – le mondialisme – ne peut être compris dans toute sa profondeur et sa complexité que d’un point de vue religieux. L’assaut final des forces lucifériennes contre l’humanité a pris une ampleur sans précédent maintenant pour deux raisons principales. La première. Le bannissement de Dieu de l’esprit collectif des masses a triomphé. Deuxième. Les acquis de la techno-science, induits par les forces infernales de certains « scientifiques » diabolisés, permettent l’exercice d’un contrôle total sur les masses mondiales par un très petit groupe de personnes. L’action subversive du serpent biblique contre l’homme ne s’est pas arrêtée un instant depuis la tentation d’Eve au Paradis jusqu’à aujourd’hui. En Occident, cela s’est manifesté à travers la Réforme, la Renaissance, le Siècle des Lumières, la Révolution française. Ainsi l’effondrement de la Modernité a tracé une ligne de dégradation continue de l’humanité. Scientisme, Technolâtrie, Progressisme, Transformisme, Anthropocentrisme ne sont que quelques noms de cette maladie spirituelle mortelle. Et si l’on croyait que l’homme, la nature et la société pouvaient être refaçonnés à l’infini, nous sommes aujourd’hui arrivés au stade terminal de la diabolisation du monde. Elle se manifeste par la désagrégation définitive de l’harmonie et de l’équilibre dans le monde. L’agression contre l’humanité, lancée avec une force dévastatrice, prend des formes telles que la liquidation de la famille, l’anéantissement de la maternité, le meurtre rituel des bébés à naître, le féminisme, la théorie du genre, la légalisation de la sodomie, la pédocriminalité, la sexualisation des enfants. L’enchaînement des procédés de déshumanisation du monde et d’assassinats des masses anesthésiées par la télévision, Internet et la culture de masse inclut nécessairement le mythe du vaccinisme et le mythe du climatisme. Les messagers du monde infernal, regroupés dans des organisations de type occulte ou visible, prêchent la fin de l’homme normal par la fusion du biologique et du technologique dans le corps humain. L’homme augmenté, imprégné de nanoparticules et de puces, est la « nouvelle normalité » vers laquelle les satanistes nous poussent. Gestion de la perception, modélisation du comportement, contrôle de l’esprit, modification de la mémoire, numérisation complète de la société et de l’homme – c’est déjà la réalité cauchemardesque dans laquelle nous sommes poussés. L’accélération vertigineuse des rythmes d’atteinte de la phase terminale de l’humanité a acquis deux noms complémentaires, présentés comme des réalisations supérieures destinées à fonder une ère de béatitude généralisée : Technocratie et Transhumanisme. La rapidité avec laquelle le programme diabolique des mondialistes est mis en œuvre est si rapide, et les conséquences de ces actions si désastreuses, que l’établissement du Nouvel Ordre Mondial devient une réalité quotidienne. L’impasse dans laquelle este arrivée l’humanité face à ces dangers mortels est due à l’aveuglement spirituel induit par les milieux maçonniques d’abord en Europe occidentale, et aujourd’hui dans le monde entier contaminé par la maladie mortelle de l’occidentalisation. La matrice dans laquelle nous sommes plongés depuis des centaines d’années n’a été rien de plus que la phase de préparation de l’assaut final contre l’humanité, qui se déroule avec une force volcanique. On pourrait appeler ce piège intellectuel « matérialisme » ou « libéralisme » et on ne se tromperait pas. Mais le nom correct pour l’état du monde aujourd’hui est le rejet de Dieu. Le diable savait comment travailler discrètement pour renverser la vision religieuse du monde. Aujourd’hui, l’homme considère son manque de foi comme une question de choix personnel. Il n’assume pas le rôle déshonorant d’un objet de manipulation par des forces extérieures à son propre esprit, de nature spirituelle. Nos exercices intellectuels puérils sur la restauration de l’État de droit, de la souveraineté populaire, de la démocratie, des droits de l’homme, etc. c’est une occasion d’amusement spécial pour le diable. Il a su nous échapper des regards, nous faire croire à notre propre autonomie. Restant captif du paradigme matérialiste qui induit l’autosuffisance humaine, sans référence à Dieu comme créateur du monde et à Satan comme son destructeur, notre lutte pour la survie est vouée à l’échec. Nous ne pouvons pas nous sauver de la catastrophe terminale qui roule sur nous à une vitesse croissante soit par la culture, soit par la science, soit par les méthodes de lutte politique offertes par l’État libéral.  La chance de survie du monde dans les conditions de cette agression d’une immense puissance destructrice ne réside pas seulement dans l’effort de réinformation, dans le courage civique et dans le démasquage des plans de l’élite mondialiste. La force dévastatrice de cette agression ne réside pas seulement dans la concentration des ressources économiques, politiques, technologiques et militaires qui leur permettent d’avoir une domination totale sur le monde. Elle a un pacte avec le diable. Autrement dit, nos forces sont inégales. Ils se sont alliés à l’esprit des ténèbres, et nous restons seuls, c’est-à-dire une proie sûre pour eux. Par conséquent, pour avoir une chance de survie, puis de victoire, nous avons également besoin d’une alliance qui nous rendra plus forts face aux ennemis de l’humanité. Et cela ne peut être qu’avec Dieu. Seul le créateur du monde et de l’homme est plus puissant que sa créature, le premier révolutionnaire qui est Lucifer. Notre Dieu, notre sauveur, le Dieu tout-puissant nous attend. Il nous regarde avec pitié comme des orphelins sans défense devant une meute de loups. La guerre totale menée actuellement contre l’humanité n’est pas le fait de « psychopathes », comme tentent de nous en convaincre certains dissidents du camp altermondialiste. Ces cercles occultes ne sont pas autonomes. Ils ont fait leur choix, ils ont choisi leur maître. C’est maintenant à notre tour de le faire. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard. S’il n’est pas trop tard. » (extraits de l'article « Guerre totale contre Dieu. Comment répondons-nous ? – Iurie Rosca » à l'adresse https://strategika.fr/2023/06/07/guerre-totale-contre-dieu-comment-repondons-nous-iurie-rosca/)

« La France est persécutée sur le plan économique, ethnique et culturel par le mondialisme de la désindustrialisation, de l’immigrationnisme et de la sous-culture américaine… (C'est lors de la libération que la sous-culture américaine comme le coca-cola, le hot-dog, le rock n-roll, et le chewing-gum s'est propagée en France, car cela correspondait donc aux symboles de liberté.) Cette idéologie anti-française promue et imposée depuis 40 ans par nos propres élites ; élites inversées, illégitimes et parasitaires qui, comme les racailles d’en bas aujourd’hui en action dans nos rues, sont aussi passées au pillage de notre économie productive, notamment par l’affaire Alstom... (Macron qui y a participé et a été inventé par Attali après être passé chez Rothschild est d'ailleurs un pion de Davos et de BlackRock, les leaders de la privatisation du monde. En sachant qu'il a plus été porté par Joel Benenson qui est un sondeur et consultant américain connu pour son rôle de stratège pour les campagnes présidentielles de Barack Obama, mais qui selon Morad El-Hattab est en réalité aussi un agent de la CIA, ce qui devrait normalement envoyer Macron en prison pour haute trahison dont d'ailleurs suite à sa vente d'Alstom.) Les manipulations vont du gang Traoré au président de la République – stipendiés d’ailleurs par la même puissance bancaire – en passant par une gauche qui a choisi depuis les années gauchisme ses héros chez les délinquants – de la racaille ethnique aux black blocs petits bourgeois bien blancs – pour tenter de faire oublier son abandon des travailleurs… Cette merde néo-libérale et communautaire ne vient fondamentalement ni du Maghreb, ni d’Afrique, ni de l’islam – religion d’ordre et de morale qui conduit au respect de l’autorité ailleurs – mais de cette Amérique du Grand Capital et de la segmentation raciale, sexuelle, générationnelle, qui donne aujourd’hui le délire woke, cancel et LGBT. Cette idéologie totalitaire, pseudo-progressiste et anti-traditionnelle, imposée par le mondialisme qui détruit peu à peu la France, son économie, sa culture et son vivre-ensemble depuis Mai 68… L’heure est au CNR, à un nouveau Comité national de la Résistance de tous les patriotes qui doivent impérativement mettre de côté leurs egos, leurs stratégies de boutique et leurs différences de détails, pour s’engager sur une plateforme commune, dans un combat commun pour sauver la France, comme du temps où l’union sacrée s’imposait pour chasser l’occupant et les collabos !  C'est un travail préalable et nécessaire à une Libération qui devra s’allier aussi, comme par le passé, aux puissances extérieures qui mènent ce même combat contre le mondialisme et pour la Civilisation, notamment (comme la Russie) en Ukraine… Voilà ma conclusion, la seule valable tant l’heure est grave : union sacrée de tous les patriotes pour défendre notre France, celle de la communauté majoritaire opprimée ; sauver la France martyrisée au bord de l’implosion sous la tenaille mortifère des racailles d’en bas et des racailles d’en haut, tous parfaitement identifiés. Courage, union et action ! » (extraits de l'appel national Alain Soral, président d’Égalité & Réconciliation, le 1er juillet 2023)                                   
Le Conseil national de la Résistance réuni pour la première fois le 27 mai 1943 au 48, rue du Four dans le VIe arrondissement de Paris, était composé de représentants des mouvements de Résistance (Libération-nord et sud, Combat, Franc-Tireur, OCM, Front national, Ceux de la Libération et Ceux de la Résistance) des partis politiques (PCF, SFIO, Parti radical-socialiste, Parti démocrate populaire, Fédération républicaine, Alliance démocratique) et des confédérations syndicales (CGT et CFTC).
Les lieux de vie principaux des ultra riches apatrides sont les grandes nations occidentales, et c'est aussi beaucoup pour ça qu'elles ont été principalement touchées par la dictature sanitaire. Or quand la France sera libérée de la tyrannie mondialiste, nos enfants étudieront et comprendront donc utilement à l’école la monstrueuse occupation des années 2020 avec ses dizaines de milliers de morts, le désastre de la dictature sanitaire sur l’économie, la fracturation programmée du pays, l’apartheid entre vaccinés prisonniers et non-vaccinés dans le maquis, la répression des Gilets jaunes, des antipass et des antivax, le contrôle mental et social via les algorithmes, la corruption absolue du clan gouvernemental, la mainmise du Big Pharma sur la santé publique, l’influence du Big Tech sur l’information et les mentalités, de nombreux traîtres à la nation, les va-t-en guerre en Ukraine.  
« En coopérant et en interagissant avec les pays musulmans, nous ne manquerons pas de contrecarrer les plans des sionistes visant à rompre l’unité entre les musulmans et à répandre le terrorisme et l’insécurité dans la région », a précisé le président iranien. » (French Press TV) La Turquie, l'Iran, la Syrie et l'Irak voire tous les pays musulmans vont même très probablement devoir s'unir pour empêcher ce grand Kurdistan facilitant voire permettant l’avènement du grand Israël, de même donc que l'Arabie saoudite et les monarchies pétrolières, car les grands troubles causés par cet éventuel création d'un Kurdistan sur 4 pays les toucheront aussi, surtout que la fragmentation de l'Arabie fait aussi partie du plan américano-sioniste de remodelage du Moyen-Orient, et que cette rébellion kurde sur 4 pays serait comparable à un conflit entre les États-Unis et l’Iran voulu par les globalistes car pouvant se métastaser et donc se propager comme un cancer. Par conséquent il est très dangereux d’aborder les problèmes très complexes du Moyen-Orient et autour d'Israël si chaque protagoniste déclare se battre pour sa survie. Ainsi honorablement, il faut sérieusement chercher d'autres moyens que la guerre pour satisfaire tout le monde, afin de vraiment comprendre chacun et n’oublier personne, comme tend à le faire l'axe russo-chinois.  
Ainsi la grande guerre (boucherie possiblement non mondiale) prophétisée par Jésus et Mouhamed pour ouvrir la porte au retour de Jésus pourrait apparaître lorsque l'hégémonie américano-sioniste sera trop oppressante et appauvrissante économiquement pour les populations, et sera donc rejetée massivement puis effondrée relativement. En effet de nombreux peuples du Moyen-Orient et du monde se soulèveront pour leur survie, comme le prouve la montée du populisme dans de nombreux pays basé sur le refus de l'inégalité éoncomico-sociale, de la domination bancaire et de l'immigration de masse risquant par le métissage un grand remplacement, synonyme dans un sens de génocide des blancs similaire à celui des indiens d'Amérique du Nord, voulu pourtant par les élites occidentales. D'ailleurs le grand remplacement était auparavant nié, alors que désormais il est de plus en plus considéré qu'on ne peut plus revenir en arrière. Or à notre époque très multiculturelle en France ne pouvant donc apparemment pas revenir en arrière selon très probablement aussi la volonté divine, il faut rappeler que la Rome antique multiculturelle était pacifiée, et que le christianisme et l'islam dépassent les ethnies et les nations, mais que la laïcité les a imité perversement dans ce sens. Cependant il faut relever que les droits civiques laïques ont précieusement participé au changement bénéfique de certaines mentalités repliées, en habituant les hommes au mélange ethnique effaçant le racisme et diversifiant les mariages qui ont souvent été injustement trop conservateurs. En effet en étant donc impieusement trop fermé d'esprit même entre coreligionnaires par rapport à la différence physique, sociale, financière ou d'origine, de nombreuses familles ont reproduit l'orgueil impie qu'Iblis fait de feu eut vis à vis d'Adam fait de terre. Ainsi le métissage représentant un mariage éloigné de la consanguinité, renforçant la descendance au niveau immunitaire et donnant souvent naissance à des enfants beaux appartient à l'islam le plus sagement ouvert. Ce qui prouve que le rapprochement au sein de l'islam entre différences est vraiment bon voire préférable. Or il est légitime de chercher le meilleur parti pour le mariage d'un de ses enfants, mais la piété profonde et douce du futur conjoint demeure le meilleur choix. C'est à dire que cet orgueil s'écarte illégitimement de la principale valeur regardée par Dieu : celle religieuse et morale, dont l'humilité, la tolérance, la fraternité, le respect, la bienfaisance et l'amour font partie. D'ailleurs les croisements entre diverses ethnies monothéistes peuvent donner beaucoup de dignité dans le couple et les familles se respectant mutuellement. C'est pourquoi pour la meilleure réussite pratique dans ce cas, il est important que le couple marié et leurs enfants connaissent la langue et l'histoire de chaque conjoint, dont de son pays d'origine quand il y a de grandes attaches.
Or la montée des populismes semble freiner ce métissage de l'humanité en orientant le monde vers une coopération globale des nations plutôt que vers un mondialisme financier sans frontière, surtout si les peuples arrivent à reprendre leur souveraineté en ramenant donc leur pays dans une économie patriote une bonne entente géopolitique avec le reste de la planète.
De plus pour éviter leur frustration colérique et des problèmes sociaux, il faut apporter plus de respect aux migrants manipulés en les accueillant bien par exemple dans des centre régionaux de socialisation (sous peine de créer le danger d'une population frustrée), en les répartissant mieux en Europe pour empêcher la montée du racisme et les tensions menant à la guerre civile en particulier dans ses pays du Sud portes d'entrées principales de l'immigration, en les rapatriant vers leur pays d'origine dans le respect de la dignité humaine, ou pourquoi pas en recevant les vrais pieux très honorablement chez soi comme du temps des ansars à Médine qui accueillirent les premiers musulmans persécutés à la Mecque, ce qui fut la cause de la guidée en masse de la population vers la foi par cet œuvre hautement noble, et impérativement en oubliant pas comme depuis longtemps de s'occuper aussi prioritairement des nationaux sans logis.    
Mais il faut évidemment aider prioritairement les étrangers chez eux et donc ne pas les abandonner jusqu'à être contraint de les recevoir chez nous en particulier lorsque notre nation est affaiblie. Surtout que concentrer trop d’immigrés dans une terre de subventions comme dans l'ancien bassin minier de Roubaix et Tourcoing, c’est créer des problèmes sociaux et politiques insurmontables. Or ça revient à faire monter conjointement LFI et le RN, ce qui place le bloc bourgeois du centre, celui de Macron, dans un étau puissant. Au bout d’un moment, l’ingénierie sociale néolib montre ses limites. Le trimaran politique français, formé d’un bloc bourgeois flanqué des deux populismes, et surtout séparant les deux populismes (rendus irréconciliables par le pouvoir des loges), n’a rien fait avancer pour un peuple qui souffre du néolibéralisme depuis 40 ans. Ce trimaran permet de scinder la colère, de la maintenir dans les marges et de marginaliser la majorité de la population, c’est-à-dire les classes populaire et moyenne. Ce système ne peut pas tenir avec de telles tensions, sauf si la répression augmente encore d’un cran. C’est pourquoi les hommes forts du bloc bourgeois depuis 20 ans sont les ministres de l’Intérieur (Sarko, Valls, Cazeneuve, Nunez derrière le piètre Castaner, Darmanin), qui prennent leurs ordres directement du pouvoir profond. Concrètement, Macron embauche 10 000 Forces de l'ordre pour les années à venir, alors qu’il a lourdé 15 000 infirmières. Plutôt que de lutter contre la pauvreté, qui est son effet secondaire, le bloc bourgeois lutte contre les pauvres.  Ainsi l'affrontement de tous contre tous au sein des peuples, détournant de celui contre les élites mondialistes corrompues tout en préservant leurs pervers privilèges, sera difficile encore plus difficile à contrer si le laïcisme wokiste continue d’effacer la religion et donc de dégrader le niveau moral des peuples. Or si l'oppression financière mondialiste aspirant tout l'argent sans compassion ni partage par l'usure et par les multinationales de plus en plus synonymes de monopole totalitaire ne s'arrête pas, cette situation dégradant toujours plus les conditions de vie des peuples, et donc leur survie, les amènera à une persévérante lutte des classes très probablement victorieuse contre l'hyper classe apatride.                      
Surtout que ce combat avant tout spirituel devient vraiment urgent pour la liberté et la dignité des peuples, s'il est réel que selon certains de leurs textes sacrés corrompus, les sionistes mondialistes comptent déshonorablement avoir chacun 2800 esclaves non-juifs lors de l'hégémonie d'Israël, alors que les juifs ont pourtant connu la difficile servitude de l'indigne esclavage des pharaons pendant 400 ans. D'ailleurs si les travailleurs palestiniens peuvent allés en Israël, c'est parce qu'ils sont considérés comme des esclaves, comme le prouvent les arabes israéliens qui ont statut de classe sociale inférieure.

Ce 11 mai 2025, le président américain Donald Trump a annoncé, via son réseau Truth Social, la signature imminente d’un décret visant à réduire drastiquement les prix des médicaments sur ordonnance aux États-Unis, de 30 à 80 %, avec une application « presque immédiate ». Cette mesure, qualifiée par Trump de « la plus significative » de l’histoire du pays, obligerait les compagnies pharmaceutiques à aligner les prix aux États-Unis sur ceux pratiqués dans le pays où ils sont les moins chers au monde, suivant une politique dite de « nation la plus favorisée ». Selon Trump, cela compenserait l’écart actuel où les Américains paient parfois 5 à 10 fois plus cher que dans d’autres pays, tout en prévoyant une hausse des prix à l’international pour rétablir « l’équité » pour les États-Unis.

C'est principalement aux peuples occidentaux développés de changer le monde, car les autres ont peu de de temps car peu d'argent pour s'en charger spirituellement et donc matériellement, à moins que toute corruption disparaisse, l'éducation émouvante répétée du meilleur de l'islam au moins trois heures par semaines à l’école à tout âge à partir de la primaire soit effectuée pour la clairvoyance joyeuse du cœur, et que des logements sociaux bien répartis et peu chers apparaissent dont par l'utilisation des divers travailleurs du pays et la fin du favoritisme pour les multinationales étrangères. Ce qui est entièrement possible pour les peuples de moins de 20 millions d'habitants, voire progressivement pour les autres avec du fond international conditionné.

C'est principalement aux peuples occidentaux développés de changer le monde, car les autres ont peu de de temps car peu d'argent pour s'en charger spirituellement et donc matériellement, à moins que toute corruption disparaisse, l'éducation émouvante répétée du meilleur de l'islam au moins trois heures par semaines à l’école à tout âge à partir de la primaire soit effectuée pour la clairvoyance joyeuse du cœur, que de grandes salles d'études climatisées soient créées et que des logements sociaux bien répartis et peu chers apparaissent dont par l'utilisation des divers travailleurs du pays et la fin du favoritisme pour les multinationales étrangères. Ce qui est entièrement possible pour les peuples de moins de 20 millions d'habitants, voire progressivement pour les autres avec du fond international conditionné.

C'est principalement aux peuples occidentaux développés de changer le monde, car les autres ont peu de de temps car peu d'argent pour s'en charger spirituellement et donc matériellement, à moins que toute corruption disparaisse, l'éducation émouvante répétée du meilleur de l'islam au moins trois heures par semaines à l’école à tout âge à partir de la primaire soit effectuée pour la clairvoyance joyeuse du cœur, qu'aussi la répétition de l'élémentaire de tout (corps, Terre, système solaire, atomes, etc) soit effectuée, que de grandes salles d'études climatisées soient créées, et que des logements sociaux bien répartis et peu chers apparaissent dont par l'utilisation des divers travailleurs du pays et la fin du favoritisme pour les multinationales étrangères. Ce qui est entièrement possible pour les peuples de moins de 20 millions d'habitants, voire progressivement pour les autres avec du fond international conditionné.  Donald Trump frappe fort lors de sa tournée au Moyen-Orient 2025, décrochant plus de 4 000 milliards de dollars en contrats et investissements, et propulsant l’économie américaine vers un nouveau sommet industriel.

Commentaire d'un internaute : « Pourquoi les américains ont-ils Trump, et les russes Poutine ? Parce qu’ils sont chrétiens. Pourquoi les français ont-ils Macron et Atal ? Parce qu’ils sont athées. Comme le dit M. Bourbon, un chef ne se décrète pas, il se sécrète. Ou comme le dit Joseph de Maistre, un peuple a toujours, sans exception, le gouvernement qu’il mérite. (Ce qui va dans le sens du coran précisant qu'un peuple doit d'abord changer avant d'avoir un meilleur chef politique.) »

Pour arrêter l'oppression du dollar, il est important de changer cette monnaie de réserve mondiale progressivement, afin d'éviter tout choc brutal et donc dangereux, surtout que pouvant entraîner une possible guerre mondiale.

« La formule de « révolution conservatrice » (Konservative Revolution), née dans les milieux allemands après la Première Guerre mondiale, visait à désigner une action destinée à éliminer une situation de désordre pour retrouver un état de normalité. Aujourd’hui cependant, compte tenu du niveau atteint par la soi‑disant « civilisation occidentale », il doit être clair qu’en Europe il reste bien peu de choses qui méritent d’être conservées. Quant au concept de révolution, s’il doit être entendu au sens étymologique du terme, il devient inévitable de penser à un « retour » (revolutio) aux principes fondamentaux que la modernité a niés. Mais alors, pour avoir du sens, le « traditionalisme » ne pourra être conçu comme le respect de formes et d’institutions résiduelles héritées du passé, mais comme l’aspiration à un nouveau commencement. Par conséquent, plutôt qu’une « révolution conservatrice », il faudrait théoriser une « révolution traditionnelle » inspirée par un « traditionalisme révolutionnaire ». La post‑modernité n’est pas le dépassement du monde moderne, mais sa phase suprême, dans laquelle le nihilisme s’accomplit par la subversion de la nature et la technologisation de l’homme, lequel est certes dépassé, mais vers le bas, en direction de l’infra‑humain. Pour résister à cet « ordre » artificiel et inversé, il faut d’abord agir sur sa propre conscience, afin d’être capable de repousser toute tromperie, toute séduction, toute tentation de reddition ou de neutralité, et se comporter en conséquence. Que la phase culminante de la modernité puisse favoriser la résurgence de la tradition peut paraître paradoxal, mais au fond c’est une perspective obligée, car de l’esprit traditionnel peut provenir la force nécessaire pour refuser la soumission à un monde irréel. » (Claudio Mutti)