c) La relation horizontale : les relations sociales
Le lien social est en amont et donc supérieurement noble par rapport à l'individu et raisonnablement par rapport à ses intérêts par preuves que chaque individu provient d'un couple parental et que l'humanité a d'abord été tirée ensemble des reins d'Adam pour effectuer la pacte pré-existentiel reconnaissant la seigneurie de Dieu. Surtout que pour l'ennoblissement personnel qui est la meilleure valeur, c'est à travers le lien social que se comprend et s'acquière les qualités morales divines ainsi que certains autres attributs divins. Les règles sociales peuvent toutes être classées dans l'occupation prophétique d'adoration de service. Ainsi sur terre, il faut bien comprendre qu'après Dieu, et avec Dieu, il y a surtout de l'humain, car il est logique que pour connaître et acquérir ces qualités morales, la vie terrestre devait être imparfaite afin que les gens soient éprouvés et aient besoin les uns des autres. Et pour se sevrer du matérialisme, le soutien à l'humain et la pratique religieuse sont d'ailleurs essentiels. Les nobles règles sociales sont claires et évidentes, car la base de ces relations sociales ne peut sagement être que le respect, le partage, l'honnêteté, la justice, les droits, les devoirs, la miséricorde, le service, l'amour, la fraternité, la générosité, le professionnalisme, le conseil du bien, l'interdiction du mal, le soutien aux faibles et l'aide aux miséreux. Il faut donc avoir le sens du devoir jusque dans la défense des faibles et avoir le sens de notre droit bien qu'il soit parfois très sage d'être raisonnablement altruiste. Un des meilleurs niveaux des relations sociales est aussi d'oublier le bien qu'on a fait aux gens pour ne pas vouloir de compensation de leur part mais seulement de la satisfaction divine, de tendre à les combler par du bien donc au nom de Dieu, et d'oublier le mal qu'on nous a fait en le pardonnant pour espérer ouvrir toujours plus le cœur des personnes à l'origine de ce mal dont donc par du bien effectué pour eux. Or quand il s'agit de personnes supérieures hiérarchiquement, il faut généralement demander la justice. En revanche il faut se rappeler du bien que les gens nous ont donné pour valoriser le bien et ces gens, et se rappeler du mal qu'on a fait pour demander pardon et garder notre humilité, tout en sachant se pardonner pour préserver notre volonté et notre force de progresser toujours plus dans le bien. Dans ce sens, les prières profondes à Dieu pour les proches, soi-même ou les autres sont souvent efficaces, surtout quand cela concerne tout problème à venir possiblement. Dans cet excellent cheminement, ni les coups ni les indignes critiques ne doivent nous atteindre. En sachant que les coups font mal, mais que les mauvaises, irréfléchies, injustes, rabaissantes ou blessantes paroles peuvent faire encore plus mal. Il faut noter que participer en tant que donateur ou bénévole à la construction ou à la vie d'œuvres d'utilité publique tels les hôpitaux, les écoles et les orphelinats est évidemment grandement conseillé pour parfaire l'ennoblissement de chacun et obtenir une source de bonnes actions constantes même après la mort. Surtout que si toute l'humanité donnait au moins une heure par semaine dans une association caritative ou pour des réparations ou constructions au niveau communal, une belle paix noble, joyeuse et mondiale basée sur la compassion, le service et donc la piété serait certainement proche. En effet il ne faut absolument pas sous estimer le pouvoir des moyens et rapports humains : Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quand le fils d’Adam meurt son œuvre s’arrête sauf dans trois choses : -Une aumône continue (une œuvre d’utilité publique : fontaines ou puits publics, legs pieux, hôpitaux, écoles, orphelinats, établissements pour handicapés etc…) -Une science dont les gens tirent profit -Un enfant vertueux qui prie Allah pour un parent. » (Mouslim) Ibn Omar (SDP) rapporte : « Omar (SDP) obtint une terre à Khaybar et partit dire au Prophète (SBDSL) : « J'ai obtenu une terre, jamais je n'ai obtenu un bien aussi précieux. Que m'ordonnes-tu d'en faire ? » II répondit : « Si tu veux, fais de la terre un legs pieux et donne la récolte en aumône. » Omar en fit alors une aumône de sorte que la terre ne puisse être vendue, ni donnée ni héritée, et que sa récolte soit donnée aux pauvres, aux proches, aux esclaves, pour la voie d'Allah et aux hôtes. Celui qui s'en occupera pourra en manger dans des limites convenables et en nourrir un ami éventuel sans la posséder. » La plupart du temps, le soutien aux faibles est religieusement obligatoire, surtout car comme l'a sublimement précisé Béatrice Bourges : « Lorsqu'une société ne s’occupe plus de ses faibles, elle devient une société barbare (et entre donc dans la colère divine et sa possible destruction pour empêcher la propagation de son mal et de la fin de l'humanité, comme ce fut le cas souvent à travers l'Histoire). » En effet son analyse explique excellemment les versets et les hadiths suivants montrant que l'aide aux faibles est une des qualités essentielles demandées pour notre ennoblissement, et donc une des principales preuves de la foi mise en pratique, et donc une protection contre les châtiments divins, et donc la meilleure raison pour laquelle Dieu maintient Sa Création : (S6v53) « Ainsi éprouvons-Nous (les gens) les uns par les autres pour qu’ils disent : « Est-ce ceux (les plus faibles) qu’Allah a favorisés (dans la guidée et la priorité sociale) parmi nous (les notables) ? » N’est-ce pas Allah qui sait le mieux lesquels sont reconnaissants. » (S4v75) « Et qu'avez vous à ne pas combattre dans le sentier d'Allah, et pour la cause des faibles : hommes, femmes et enfants qui disent : “Seigneur ! Fais-nous sortir de cette cité dont les gens sont injustes, et assigne-nous de Ta part un allié, et assigne-nous de Ta part un secoureur.” » Selon Mosab (SDP), Sad Ibn Abi Waqqas (SDP) rapporte : Sad estimait avoir une prééminence sur certains de ses compagnons. Le Prophète (SBDSL) dit alors : « Dieu ne vous accorde-t-Il pas la victoire et ne vous assure-t-Il pas votre subsistance uniquement par l'égard pour vos faibles d'entre vous ? » Abou Darda (SDP) a dit : J’ai entendu le Messager de Dieu (SBDSL) dire : « Aidez-moi à secourir les faibles (et à éviter donc les sociétés barbares possiblement punissables divinement), car vous ne serez (donc) secourus et pourvus de votre subsistance que par égard aux faibles. » (Abou Dawoud) On rapporte ces propos de Abou Bakr (SDP) : Ô gens ! Vous lisez ce verset : « Ô vous qui avez cru ! Vous ne répondez que de votre propre personne et celui qui s’égare ne vous fait aucun tort si vous avez suivi la bonne voie. » Cependant j’ai entendu le Messager de Dieu (SBDSL) dire : « Les gens, quand ils voient l’injuste commettre son injustice (oppression) sans l’en empêcher, ne sont plus loin de voir Dieu les frapper tous, sans distinction, d’un châtiment provenant de Lui. » (Abou Dawoud, Tirmidhi et An-Nasaî) Houdheyfa (SDP) rapporte que le Prophète (SBDSL) a dit : « Par celui qui tient mon âme dans Sa main, vous commanderez le bien et interdirez le mal ou bien vous ne serez certainement pas loin de voir Dieu envoyer sur vous un châtiment venant de Lui. Vous L’invoquerez alors et Il ne répondra pas à votre appel. » Aicha (SDP) interrogea le Prophète (SBDSL) : « Ô Messager d’Allah ! Serions-nous (quand même) anéantis alors qu’il y a parmi nous des gens vertueux ? » Il dit alors : « Oui, si la perversion est répandue (dans votre région pour empêcher la propagation de son mal). » (Tirmidhi) Ainsi le catholicisme charitable est un christianisme largement meilleur que le protestantisme qui devrait même être interdit, de même que le judaïsme et la wahhabisme. Car le soutien aux faibles synonyme de charité universelle commençant par la famille, puis le voisinage, puis le quartier, puis la ville, puis la région, puis le pays, puis le monde étant donc d'une importance essentielle, le judaïsme, le protestantisme et le wahhabisme son clairement illégitime s'ils rejettent cette piété. En opposition au règne animal, la loi du plus fort physiquement ou donc du plus riche financièrement est donc noblement à rejeter humainement, mais cela a été perverti économiquement par la tyrannie de certaines idéologies comme le calvinisme et le protestantisme. C'est ce qu'ont d'ailleurs rappelé bien-guidés quatre premiers califats, puisque les croyants les plus pieux, sages et bienfaisants y on été désignés comme califes. Encore par rapport au monde animal, l'homme peut choisir entre le digne mutualisme ou l'indigne parasitisme. Or le mieux est évidemment de chercher à unir les gens dans certaines bonnes œuvres sociales. Par conséquent de temps en temps, il faut penser à offrir de notre personne, de notre temps ou de nos biens pour les autres en particulier donc les faibles (handicapés, orphelins, pauvres, personnes âgées, malades), plutôt que de partir trop fréquemment en vacances par exemple, surtout que la vie terrestre est d'abord faite pour les bonnes actions et que c'est le Paradis éternel qui est fait principalement pour les vacances : (S8v3/4) « (Les pieux sont) Ceux qui accomplissent la Salat et qui dépensent (dans le sentier d'Allah) de ce que Nous leur avons attribué. Ceux-là sont en toute vérité les croyants : à eux des degrés (élevés) auprès de leur Seigneur, ainsi qu'un pardon et une dotation généreuse (infinie au Paradis Eternel, pour leur générosité). » Dans ces on peut rappeler la parole d'Henry Ford : « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble (pieusement et en s'ouvrant vraiment aux autres) est la réussite. » Surtout qu'un homme n’est rien quand il est seul. Ses succès, il les doit autant à la communauté dont ses parents et son boulanger, qu’à ses efforts personnels. Un homme qui prétend avoir réussi seul est un menteur ou un crétin, et dans tous les cas, un escroc. Ainsi chaque personne devenue adulte doit avoir conscience de cela afin d'intégrer le monde pour y jouer équitablement un rôle productif améliorant, ou au moins stabilisant. Or la ploutocratie mondiale actuelle favorisera toujours les riches, alors qu'un pieux chef religieux privilégiera logiquement les faibles ou cherchera au moins un juste milieu équitable dans l'intérêt de chacun. Dans ce sens il n'y a que démocratie par tirage au sort qui peut parvenir à un système similaire. « Tout démocratisme n’est (…) qu’un libéralisme déguisé (et donc une ploutocratie synonyme d'impérialisme païen). » (Julius Evola) La démocratie laïciste est un faux prophète déguisé en brebis, sous couvert de la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité, puisque à notre époque, les riches n'enrichissent toujours plus alors que les pauvres s'appauvrissent toujours plus. En effet, on juge un arbre à ses fruits, puisque Jésus a dit dans Mathieu 7 : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ?... Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. » Surtout que la stabilité de l’ordre social et politique dans la durée repose essentiellement sur la réciprocité voire sur les contreparties concédées par les dominants aux dominés, surtout par rapport aux transformations techniques ou économiques dont pourraient se servir les dominants pour oppresser. En effet sans le concept de réciprocité, d'équité ou mieux d’obligation morale n'impliquant pas l’égalité des charges ou des obligations entre (très) riches et pauvres, il devient impossible d’interpréter la société humaine autrement que par le résultat animal de la force perpétuelle et de la supercherie, et donc d'éviter la rupture du pacte social implicite humain, synonyme de contestation du peuple voire de révolution. Ainsi une haute position donne plus de devoirs alors qu'une position faible donne plus de droits, comme le prouve la zakat devant être payée à partir de 3000 euros thésaurisés par an. C'est pour ça que le chaos du monde ne naît pas de l'âme des peuples, des races ou des religions, mais de l'insatiable appétit des puissants, en particulier des très riches thésaurisant toujours plus dans des paradis fiscaux sans donc payer la zakat. Un des buts réussis par le pseudo projet important de l'hyper classe bourgeoise, ultra-libérale et donc cosmopolite est d'avoir amené une grande partie de l'humanité dans le salaria (esclavage) des multinationales, une autre dans la précarité de l'uberisation, et la dernière dans la difficulté du chômage. Or si l'économie était ce qu'en disent certains libéraux naïvement ou mensongèrement idéalistes, elle serait prétendument réglée comme le mouvement des planètes. Les lois du marché seraient aussi inflexibles que les lois de la nature. Tel un chef d’orchestre, le marché harmoniserait les intérêts divergents et distribuerait équitablement les ressources. Et toute intervention publique serait donc nocive, puisque le marché génère spontanément la paix et la concorde. C'est en partie vrai, mais seulement en partie, car la puissante perversité du libéralisme, c’est que cette croyance légitime la loi du plus fort et sacralise l’appropriation du bien commun en particulier par l'usure ou le marché à outrance. En effet le libéralisme était au départ le droit avant le marché, alors que maintenant le marché est passé avant le droit dont au niveau de l'autorisation de la prostitution. C’est pourquoi depuis que ce libéralisme, qui a été récupéré par la droite financière après avoir été portés au départ par les ouvriers de gauche, est l’idéologie spontanée des bourgeois cupides, des oligarchies avides, des mondialistes wokistes.En revanche le drame bénéfique du libéralisme ou plutôt du marché libre, qui a donc pour essence de faire passer les intérêts particuliers avant l'intérêt commun, c’est qu’il est rangé au magasin des accessoires chaque fois qu’une société (un peuple) privilégie le bien-être de tous en particulier par une consommation modeste. Ceci prouvant que par le mode de vie prophétique, nous pouvons sagement démoder tout système politique erroné, et prouvant donc que le peuple pieux peut avoir le pouvoir sans l'avoir et finir logiquement par avoir un dirigeant éclairé. En effet l'esprit du peuple tend plus vers l'honnêteté que la plupart des dirigeants, car il recherche plus la justice sociale. Sans omettre que la propriété d'une demeure par essence sédentaire a généralement diminué la bienveillance. En effet quand quelqu'un est isolé et oublie le sentiment d'éphémérité du court passage sur terre dont souvent par la sécurité ressentie à travers cette acquisition d'une propriété immobilière, cela peut voiler les nobles efforts demandés sur terre et la future demeure au Paradis en dépendant. C'est à dire que dans le sédentarisme, il y a logiquement moins de volonté d'entre-aide que dans le nomadisme par exemple, puisque quand on considère une chose comme acquise on fait souvent moins d'effort pour elle. Or l'indépendance financière et le droit de propriété foncière et commerciale accentuent la liberté et donc la paix sociales pour éviter la tyrannie ploutocratique. C'est pourquoi il n'est pas étonnant que l'accès à cette indépendance financière de même donc qu'à la propriété foncière et commerciale devienne de plus en plus impossible, à travers la perverse monopolisation de l'économie par des multinationales appartenant à des oligarchies corrompues poussant à des lois supranationales oppressantes. Ainsi la propriété foncière permet bien de ne pas être soumis au système ni au patron, puisqu'on sait que nous avons un toit et donc la liberté quoiqu'il arrive, d'où la volonté de Davos de supprimer la propriété foncière pour le peuple, et l'importance de préserver souverainement les terres nationales des grandes entités étrangères prédatrices, et de renforcer la souveraine puissance économique française en soutenant les artisans. Cependant l'attachement à la propriété foncière est déconseillé par le Prophète (SBDSL) pour éviter donc un sédentarisme trop individualiste, un amour trop important du bas-monde, un oubli de son épéhémérité et un détournement de la demeure éternelle du Paradis, ce qui n'empêche donc pas de chercher à être propriétaire d'une entreprise. Il est donc possible d'avoir une demeure en location ou une propriété foncière sans attachement et sans y végéter, tout en ayant une propriété commerciale familiale pour utiliser principalement l'argent dans l'épanouissement familial, les investissements entrepreneuriaux, le développement national et la recherche scientifique raisonnable, mais aussi donc pour empêcher la tyrannie politique soumises à des entités privées ultra-riches. En sachant que payer une location n'est pas un mal surtout si c'est pour éviter d'acheter une propriété par de l'usure même en petite partie : Selon Abdullah Ibn Masud (SDP), le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « Ne vous attachez pas aux propriétés foncières car elles susciteraient en vous le désir de ce monde (avarement et jusqu'à votre mort dont par une possible sortie de la vie sociale et car ne dépensant plus mensuellement pour Dieu en ancrant donc le cœur à la terre au lieu de tendre vers l'au-delà). » (Tirmidhi) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Sois dans ce monde comme si tu étais un étranger ou quelqu’un de passage (puisque devant retourner par les bonnes actions vers notre monde originel qu'est le Paradis). » (Boukhari) Conclusion de l'article « Logements, proposition de loi pour une expropriation camouflée » à l'adresse https://strategika.fr/2023/09/11/logements-proposition-de-loi-pour-une-expropriation-camouflee/ : « Alors que l’application du DPE, qui fait déjà sentir ses effets, va sortir d’ici à 2028 17 % de l’ensemble des logements de l’offre de location, et que la mise en conformité se révèle techniquement délicate et financièrement souvent impossible, les pouvoirs publics veulent aller à marche forcée vers leur objectif d’habitat écologique. Mettre un logement aux normes énergétiques ne consiste pas seulement à isoler l’intérieur des températures extérieures. L’isolation intérieure oblige à refaire toutes les installations électriques et de chauffage central pour les remettre au niveau de la surface intérieure de l’isolant. Le coût de ces travaux est prohibitif, et quelquefois égal à la valeur vénale du logement. Devant la sagesse des propriétaires qui préfèrent ne plus louer plutôt que de se ruiner en travaux inamortissables, cette proposition de loi vise à imposer ces travaux, en faisant financer les surcoûts par l’impôt. Le plus inquiétant est que le propriétaire occupant pourra se retrouver dans certains cas locataire de son propre logement, et du fait de la durée du bail à réhabilitation, ne pourra jamais en redevenir propriétaire, avec une créance difficilement récupérable par ses héritiers. Cette proposition de loi est une nouvelle manifestation d’une volonté maintenant affirmée : on peut tout envisager en finançant avec « l’argent des autres». Et maintenant que l’argent des autres se fait rare, on s’accapare des biens qui ont toujours été considérés comme sûrs et stables. Cette proposition de loi risque fort d’être adoptée, soutenue par la « majorité » présidentielle, et sans aucun doute adoubée par les élus de gauche ravis de s’attaquer à la propriété privée. Souhaitons que la prédiction de Klaus Schwab se révèle exacte : « Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux ». »
Le livre intitulé "le jardin des vertueux (ryad salihin en arabe)" permet de connaître une grande partie des comportements dignes que l'on doit (dans une forme d'obligation) ou peut (dans une forme de mérite) avoir au niveau social. Il peut être acheté dans une librairie musulmane et sur internet, ou être étudié gratuitement dans le site : http://islammedia.free.fr/ La série télévisée « Omar Ibn Al-Kattab » présente sur internet ainsi que les livres sur la vie des Prophètes ou sur la vie des compagnons du Prophète (SBDSL) comme « La vie des compagnons (comprenant aussi des passages de la vie du Prophète) » en 3 tommes de A. Benhalima dont une grande partie est présente dans les sous-chapitres e, f, g et h du chapitre V de ce site peuvent également être étudiés pour profiter et s’imprégner des grandes valeurs de piété, de moralité, de caractère, d'intégrité, de noblesse et d'intelligence des divers Prophètes et de nombreux compagnons du Prophète (SBDSL). La représentation physique de ces derniers dans la série télé étant controversée par crainte de déviance vers l’idolâtrie, il semble tout de même qu'à notre époque médiatique et où les musulmans différencient clairement le polythéisme impur du monothéisme pur, c'est surtout la personnalité des personnages, l'excellence de leurs exemples, leurs rôles religieux et historiques, et leurs places au Paradis qui doivent être privilégiés malgré l'apparence des comédiens. Surtout que pour les enfants, en comparaison à de pervers dessins animés traumatisants comme le petit poucet racontant l'histoire mensongère de parents abandonnant les enfants et d'ogres les mangeant, ces histoires sur les Prophètes et leurs compagnons, rappelant véridiquement leur défense des valeurs familiales, sociales, religieuses et donc divines, ne peuvent être qu'une meilleure car très pieuse construction personnelle renforçant noblement. Les médias sont un outil, et comme le couteau ou le corps humain, ils peuvent être dignement utiles ou indignement nocifs en fonction de la manière et du but dont on les utilise. Il semble important de rappeler que l'amour des proches ou des autres en Dieu est la plus grande des valeurs sociales, car elle se vit à travers les sublimes attributs d'Absolu, de Suprême, de Dignité par excellence, d’Éternité et de Transcendance du Créateur. Or « L’amour commence lorsqu’on préfère l’autre à soi-même (tout en préservant notre droit minimal sauf en cas d'altruisme raisonnable ou à moins de le donner par sacrifice pieux telle notre mort pour l'éviter à celle de la personne qu'on aime ou respecte), lorsqu’on accepte sa différence et son imprescriptible liberté. Accepter que l’autre soit habité par d’autres présences que la nôtre, n’avoir pas la prétention de répondre à tous ses besoins, à toutes ses attentes, ce n’est pas se résigner à l’infidélité à notre égard, c’est vouloir, comme la plus haute preuve d’amour, que l’autre soit d’abord fidèle à lui-même (dans l'espoir de son meilleur ennoblissement, et que cela participe à nous construire). » (Roger Garaudy) De plus en nous soumettant humblement, légitimement et constamment à l'irréprochable noblesse divine, cela nous apporte un sentiment très serein tendant à un raisonnable comportement permanent, et nous préparant donc à pouvoir mourir de détente dans la bienveillance. C'est pourquoi il faut essayer de vivre chaque moment en rapport avec Dieu. C'est à dire pour prendre un exemple, en pensant à joyeusement remercier pour son geste amical et notre agréable surprise un enfant ou un proche nous ayant offert un cadeau, tout en lui rappelant la satisfaction divine pour cet instant d'amour partagé. En effet, il faut souvent pieusement encourager les enfants ou complimenter les gens en Dieu pour les habituer à propager l'indispensable bien au nom de Dieu. Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quand quelqu'un te fait une faveur, dis : « Qu'Allah te récompense par le bien », car tu auras certainement excellé en louant cette personne ainsi. » Invocation : « Ô Seigneur accorde moi dans ton infinie miséricorde, d'aimer et d'être aimé au moins par Toi, et de réconforter et d'être réconforté au moins par Toi. » Il faut donc aimer le vivre-ensemble en Dieu aussi simplement et naturellement que lors d'une manifestation humanitaire, d'un match sportif à domicile, d'un spectacle comique ou d'un concert musicale. Surtout que comme c'est grâce à Dieu que tout bien est possible, nous devons aussi voir Dieu derrière les croyants vertueux et souvent derrière les autres, en particulier chez ceux ayant un honorable comportement ou besoin d'aide : Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu Puissant et Majestueux dira le Jour de la Résurrection : « Ô fils d'Adam, J'étais malade et tu ne M'as pas rendu visite. » L'homme répondra : « Seigneur, comment aurais-je pu Te rendre visite alors que Tu es le Maître des mondes ? » Dieu dira : « Ne savais-tu pas que Mon serviteur untel était malade ? Pourtant tu ne lui as pas rendu visite. Si tu l'avais fait, tu M'aurais trouvé auprès de lui. » Dieu dira ensuite « Ô fils d'Adam, Je t'ai demandé de Me nourrir et tu ne l'as pas fait. » L'homme répondra : « Seigneur, comment aurais-je pu Te nourrir alors que Tu es le Maître des mondes ? » Dieu dira : « Untel t'avait demandé de le nourrir, et tu ne l'as pas fait. Si tu l'avais nourri, tu aurais trouvé la récompense de ton action auprès de Moi. » Puis Dieu continuera : « Ô fils d'Adam, Je t'ai demandé à boire et tu ne M'as pas abreuvé. » L'homme dira : « Seigneur, comment aurais-je pu Te donner à boire alors que Tu es le Maître des mondes ? » Alors Dieu conclura : « Untel t'a demandé à boire et tu as refusé de l'abreuver. Si tu l'avais abreuvé, tu aurais trouvé la récompense de ton action auprès de Moi. » (Mouslim) Commentaire : Une des raisons essentielles de la vie principalement remplie d'amour profond et généreux de Jésus, surnommé l'esprit de Dieu en islam, était de faire aimer Dieu, pour qu'ensuite les êtres humains ait la possibilité de noblement Lui rendre hommage et même de sublimement Le représenter par la bienveillance et la bienfaisance envers tout être humain. De plus quelle que soit notre fatigue psychologique chaque jour que Dieu fait, il faut essayer de toujours se dépasser pour préserver notre attention, notre douceur, notre courtoisie, notre amour, notre bienveillance et notre bienfaisance dans les relations familiales et sociales demandant par essence le respect. Or si parfois nous n'y parvenons pas comme tout être humain est imparfait de nature et affaibli lorsqu'il est fatigué, alors nous devrions facilement nous accorder mutuellement notre pardon en particulier avec nos proches. En effet le mauvais passé doit vraiment souvent être laissé derrière soi à part sa bonne éducation, afin d'avancer plus facilement dans le bien. Dans ce sens, une forme de félicité est de ne pas rester dans l'empathie pour le mal être des gens mais plutôt sur la volonté profonde qu'ils aillent mieux et dans les actions ciblées pour y parvenir. En effet la pieuse réflexion profonde puis la noble intention longue afin de solutionner un problème participent à améliorer le destin et donc l'état d'âme. De même une autre forme de félicité est d'avoir le cœur ouvert dans un intense ressenti de juste milieu envers toute chose et dans une grande bienfaisance pour tous et soi même, sans la timidité qui est une prison du cœur au niveau social, mais avec la pudeur, ce qui devrait être facilité par le souvenir que lors de notre enfance nous n'aurions pu vivre sans les autres en particulier les proches et les commerçants. En effet en restant fermé, on finit par créer ses propres barrières. Il faut donc oser les dépasser pour rencontrer, connaître et comprendre l'autre, en particulier pour améliorer notre bienfaisance sociale et notre prédication. Par ailleurs, il est évidemment légitime de satisfaire nos nobles intérêts, désirs et plaisirs sans nuire à autrui. Mais après avoir répondu à nos besoins et ceux de notre famille, le plus noble est que nos intérêts, nos désirs et nos plaisirs deviennent la satisfaction des autres dans leurs besoins vitaux, matériels et familiaux, et dans leur réconfort face aux épreuves par notre transmission de l'enseignement moral religieux. Ceci bien évidemment avec l'espoir principal qu'ils soient guidés par Allah à l'islam et au Paradis, comme à l'époque du Prophète Jésus (paix sur lui) et de ses apôtres ou du Prophète Mouhamed (SBDSL) et de ses compagnons. C'est à dire tendre plus vers l'être que l'avoir. Surtout qu'espérer principalement pour les autres qu'ils aillent au Paradis ainsi que nous-même est la plus grande preuve de respect à leur égard et de volonté que leur vie et donc la société ne soient pas en perdition à cause de l'indignité. Dans ce sens, il est très éclairant et utile de souvent dire dont pour le présent, tout temps ou les pieux : - « La yahidina, Ô Dieu guide nous (tout humain) » par la sagesse jusqu'à la noblesse harmonieuse sur terre avant celle naturelle du Paradis - « La yarhamna, Ô Dieu fais nous miséricorde » - « La yaredna, Ô Dieu sois satisfait de nous » - « Ya Rab, Ô Seigneur » face à des situations agréables ou difficiles vécues par soi-même ou par autrui, dans un sentiment de demander profondément tout ce qu'il y a de mieux en particulier l'amour amical divin à notre égard et pour autrui, tellement nous aimons Dieu pour la noblesse sublime de tous Ses attributs, tellement nous espérons que nos louanges et glorifications soient considérées comme les meilleures pour Sa satisfaction, nous-mêmes, nos proches, l'humanité, la réussite noble généralisée et toute créature, tellement la position, la moralité, le caractère, la puissance et la réalité de Dieu sont louables et parfois insaisissables puisque sa transcendance inestimable dont au niveau de l'étourdissement de l'amour est supérieure à l'illimité et au suprême aussi présents dans Son identité, tellement nous dépendons en permanence de Sa force contre laquelle nous ne pouvons rien et que pourtant nous aimons grandement, tellement nous sommes honoré, reconnaissant et heureux de connaître Dieu suite à Sa création de notre personne, et tellement nous espérons qu'Il nous utilise de la meilleure manière et fasse de nous ses voisins les plus proches au Paradis. D'autant plus que vouloir immensément recevoir l'amour de Dieu et Son Paradis éternel pour soi-même et autrui apparaît logiquement comme une source d'acquisition rapide de toutes les qualités spirituelles, et donc de la valeur suprême qu'est l'ennoblissement personnel maximal. Surtout que penser principalement à la guidée des gens au Paradis correspond à ce qui permet de se pardonner le plus et donc d'avancer sans hésitation de plus en plus sagement. D'ailleurs cela se traduit souvent par une pudeur discrète, un digne comportement, une ambiance apaisée, des situations purifiées, des problèmes solutionnés, et donc de la joie de vivre, synonymes d'entrée au Paradis. Car quand nous voulons profondément dans notre cœur que les gens entrent au Paradis, ils se rendent compte plus ou moins inconsciemment avec leur cœur de notre grande bienveillance à leur égard en s'ouvrant généralement à l'amitié, puisque les cœurs sont comme des rois ayant des discussions secrètes. Et tout cette noblesse sublime présente dans la vie créée par Dieu mériterait donc que nous nous évanouissions de respect, d'admiration, d'amour et de grandeur par elle. Et même si sur terre dont pour une éducation importante, il faut être prêt à perdre un amour au cours de notre destinée divine en le tenant faiblement du bout des doigts, il faut en attendant tendre à rester aussi amoureux qu'au début et donc à serrer cette amour à pleine main serrer, en particulier dans une relation conjugale, et espérer la préserver éternellement. Dans ce sens, il faut pieusement parvenir à être dans une profonde paix jusqu'à la fitra, c'est à dire dans un doux détachement jusqu'au très sensible centre du cœur quelles que soient les situations. Parmi la plus grande noblesse humaine se trouve l'écoute sérieuse, bienveillante et bienfaisante. Alors lorsque autrui ressent cela à notre égard quand nous sommes dans la difficulté, il est important d'accepter sa bienveillance ou sa bienfaisance : Moujahid (SDP) raconte : J'accompagnais Ibn Omar (SBDSL) en voyage. Quand je voulais monter, il tenait mon étrier. Quand je montais, il arrangeait mes habits. Une fois, il est venu (m'aider) et je n'ai pas apprécié son geste. Il dit : « Moujahid ! Tu as un caractère difficile. » C'est pourquoi il faut essayer de toujours ressentir ce que le conjoint ou autrui ressent pour l'aider au mieux, pour ne pas l'attrister, le décevoir ou le contrarier encore plus, ou pour lui faire des recommandations si possible discrètes voire encore mieux indirectes. Et de plus en général, il faut tendre à ne rien refuser ni rien demander : (S2v155) « Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim, et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants (et aux généreux dans la piété) qui disent : “Certes nous sommes à Allah et c’est à Lui que nous retournerons.” Ceux là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde, et ceux-là sont les biens guidés. » Salim (SDP) rapporte ces propos de son père Abdullah ibn Omar qui les tient de son père Omar : Le Prophète (SBDSL) me donna ma part du butin et je lui dis : « Donne-la à celui qui en a plus besoin que moi. » Le Prophète (SBDSL) reprit alors : « Prends-la ! Quand tu reçois de l'argent que tu n'as ni demandé ni convoité, prends-le et garde-le pour toi. Si tu veux, dépense-le ou bien fais-en aumône. Mais ce que tu ne reçois pas de cette manière, ne le convoite pas. » Salim (SDP) a dit : « Abdullah (mon père) ne demandait rien à quiconque, et il ne refusait pas non plus les dons qu'on lui faisait. » (Boukhari et Mouslim) Or il faut donc penser à accepter l'aide des autres surtout quand nous les avons déjà aidés pour que eux aussi se sentent bien par leurs bonnes actions, sinon nous pourrions être considérés comme égoïste concernant l'agréable bienfaisance, d'autant plus si elle est pieuse : (S7v199) « Accepte ce qu'on t'offre de raisonnable (comme bonnes actions), commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants. » Il faut noter qu'il est demandé de commencer par aider les proches pour les habituer à aider autrui, car leur proximité leur donne la priorité et la propagation de cette bienfaisance sociale en est facilitée : Le Prophète (SBDSL) a dit : « Entre un dinar que tu as dépensé au service de Dieu, un dinar que tu as utilisé pour affranchir un esclave, un dinar dont tu as fait aumône à un pauvre, et un dinar que tu as dépensé pour ta famille, c’est celui que tu as dépensé pour ta famille qui te rapporte le plus grand salaire. » (Mouslim) Dans ce sens indiquant de s'occuper en priorité des proches, il est important de gérer toutes ces relations de la meilleure des manières, c'est à dire sans en délaisser certaines pour d'autres, et en allant jusqu'à chercher ceux ayant besoin d'aide et ayant honte ou trop de pudeur de l'avouer ou de la demander : (S2v273/274) « (Les pieux qui hériteront du Paradis pensent aussi à dépenser pour les) Aux nécessiteux qui se sont confinés dans le sentier d'Allah, ne pouvant parcourir le monde, et que l'ignorant croit riches parce qu'ils ont honte de mendier. Tu les reconnaîtras à leur aspects : ils n'importunent personne en mendiant. Et tout ce que vous dépensez de vos biens, Allah le sait parfaitement. Ceux qui de nuit et de jour, en secret et ouvertement, dépensent leurs biens (dans les bonnes œuvres) ont leur salaire auprès de leur Seigneur. Ils n'ont rien à craindre et ils ne seront point affligés (au Jour du Jugement Dernier). » Il existe trois niveaux de conscience : ceux qui n’ont conscience que d’eux-mêmes (qui sont de plus en plus nombreux), ceux qui ont conscience en plus de leurs proches (famille, amis, collègues), et ceux qui ont conscience en plus de l’humanité, des animaux et de l'environnement. Ça peut donner les égoïstes, les tribaux et les universalistes, comme çà peut donner les individualistes, les claniques et les humanistes. Or la solidarité fondamentale correspondant principalement à celle familiale et locale (du voisinage au communal, voire jusqu'au départemental et régional) réapparaît précieusement de plus en plus comme le prouvent les grands parents revenant chercher les petits enfants à l'école. Surtout car ce localisme devient une seule solution importante face aux incohérences structurelles très nocives du mondialisme ayant même entraîné nécessairement les deux parents à travailler pour faire survivre la famille atomique. D'autant plus que ce sera probablement en grande partie le système de l'Eden terrestre complété dont à travers la technologie blockchain. Or il est aussi important que ce localisme soit facilité raisonnablement par les objets connectés et l'intelligence artificielle. Çà devient urgent car les différentes grandes crises du mondialisme prouvent qu'il faut produire tout ce qu'on peut proche chez soi : eau, nourriture, électricité, éducation, médicament, vêtements. A ce sujet, il est intéressant de lire le livre blanc du ZYRRI à l'adresse http://zyrri.io/zyrri.pdf. Ainsi l'homme peut voire doit évidemment consacrer sa vie à quelque chose de plus grand que lui-même : famille, proches, voisins, quartier, ville, nation, humanité ou/et propagation de la religion pour Dieu. De même la famille peut se consacrer aux proches, aux voisins, au quartier, à la ville, à la nation, à l'humanité ou/et à propagation de la religion pour Dieu. De même la nation peut se consacrer à l'humanité ou/et à la propagation de la religion pour Dieu comme à l'époque des califats authentiques. Dans certaines conditions et en fonction de certains rôles, la sagesse peut parfois être particulière, comme un gouverneur peut faire des choix particuliers en désaccord avec la religion pour obtenir unes stabilité nationale ou un couple marié peut se mentir pour apaiser la famille. Et avec une discrète intelligence pieusement illuminée correspondant à un des sommets de la sagesse, nous pouvons donc nous habituer à être au dessus du négatif que pensent les autres, puis le transformer pudiquement par une noblesse délicate souvent purificatrice de situation à travers une subtilité indirecte ou un bel état d'âme. Dans ce sens, il faut remarquer que la grande majorité de l'humanité partage diverses manières et différents dosages de politesse, de bon sens, d'intérêt et de degré moral (dont de pudeur et de sensibilité), cherchant généralement une réelle bienveillance, que nous devons tendre à comprendre ou à conseiller en ressentant la personnalité et le destin des autres, et en étant pas malveillant ni jaloux. En effet généralement chacun essaye de faire de son mieux face aux épreuves de la vie : « Se mettre à la place des autres est souvent de bon conseil » (Julien Denormandie) Surtout que la transcription culturelle de la vertu varie parfois voire souvent en fonction des régions, ethnie ou idéologies. Or la plupart des bonnes manières sont universelles. Surtout que seuls les humains disposent d'un code sur terre leur rappelant à tous d'être respectueux de l'autre et leur permettant donc de vivre en harmonie, et que les bonnes manières nous permettent également de vivre aimablement les uns avec les autres, dont particulièrement en nous pardonnant nos erreurs. En somme les bonnes manières nous permettent d'entendre l’écho de ce qu'il y a de meilleur en nous, et ce qui est magnifique, c'est que ce patrimoine merveilleux est à la portée de chacun d'entre nous sans distinction sociale, raciale, nationale, religieuse ou linguistique. Or pour régler les problèmes sociaux et de racailles, l'éducation est clairement la solution principale, dont par ce site. Ainsi il faut respecter les choix d'autrui s'il pense qu'il est pour l'instant dans son meilleur chemin, surtout que ça peut être le cas par rapport à son évolution progressive, mais en lui rappelant donc qu'il y a un seul meilleur chemin vers lequel tout le monde doit tendre : celui du mode de vie prophétique. En effet, chacun n'est le résultat que de ses connaissances. Dans ce sens il est de tradition prophétique de ne pas tout le temps regarder dans les yeux un interlocuteur et de penser à avoir une intonation douce et un langage correct. Et les temps de silence doivent être considérées comme un fruit de l'amitié ou de l'amour en Dieu, car telle la présence d'un enfant, la relation en Dieu et donc le rappel de Dieu apaisent ou/et purifient les situations. Cela dans le but d'arriver rapidement à partager dans la tolérance des plaisirs simples de paix ou de solidarité avec le plus grand nombre, surtout que ces sentiments sont amplifiés lorsqu'ils sont massivement partagés. D'ailleurs comme aussi on apprécie plus de rire à plusieurs, de supporter une équipe de sport à domicile avec tout un stade, ou de fêter le nouvel an avec toute une nation, et en réalisant bien les caractéristiques du Paradis, l'importance d'y être le plus grand nombre devient essentielle. En effet le plaisir partagé est évidemment plus grand en grand nombre, d'autant plus quand c'est un grand plaisir. Et le groupe est donc aussi un renforcement au niveau humanitaire, au niveau politique, et au niveau religieux comme le prouvent le cinq prières obligatoires quotidiennes à faire en groupe à la mosquée quand c'est possible. Par conséquent ce n'est pas l'islamisation bien comprise mais le spectacle marchand, l'américanisation dont via les smartphones et le manque d'éducation qui amènent les jeunes, en particulier de quartier, à l'individualisme, au matérialisme, à la virilité mal comprise, à la violence (sans code, sans honneur, sans dignité) et au désordre voire au nihilisme dont pour obtenir une valeur personnelle et devenir un homme. De même les films gauchiste et US sur la rébellion des jeunes contre tout et même la police poussent à une société violente. Or il faut noter qu'il y a une surmédiatisation de cette violence, alors qu'à la fin du moyen âge, les homicides étaient 20 fois plus nombreux qu'aujourd'hui, ce qui est un avantage du modernisme. Cependant le niveau de violence d'une société se base plus sur les incivilités au quotidien qui pourrissent la vie, ce qui est plus le cas actuellement de la société moderne en France dont à cause de personnes de plus en plus jeunes. Et c'est étonnamment en contradiction avec le sens originel de l'urbanité, surtout qu'auparavant on aidait les mamans à monter leurs courses, et le pain et le lait étaient livrés devant les portes sans surveillance, mais plus dans les campagnes et les petites villes. D'autre part il ne faut pas hésiter à copier le bien des gens même au niveau de leurs expressions orales ou physiques, en particulier dans leur courtoisie, leur élégance, leur humour, leur l'amitié, leur amour, etc... Dans ce sens, considérer la valeur d'autrui comme royale est importante, car le protocole de meilleur accueil comme la ponctualité et le confort esthétique que nous devons d'ailleurs rechercher raisonnablement, fait partie de la politesse des rois à laquelle nous invite Dieu, par preuve qu'Il va en accueillir certains sur Son Trône suite à Sa proposition de Le rejoindre spirituellement dessus, à travers l'ennoblissement personnel maximal synonyme d'une pratique religieuse, d'un caractère et d'une moralité tendant à la dignité constante. Dans ce chapitre, certaines paroles sages du Prophète (SBDSL) ou de Dieu (Glorifié soit-Il) semblent évidentes de nos jours, mais à l'époque de la révélation elles étaient nécessaires pour leur mise en pratique, comme aujourd'hui par leur répétition. Et par une attention profonde, on peut découvrir divers enseignements cachés dans la plupart de ces enseignements sacrés. De plus afin d'apaiser diverses situations pour l'agrément d'Allah, il est sage de patienter quand on se fait insulter, mais aussi de penser à prévenir la personne nous injuriant des risques de retombées négatives lors du Jugement Dernier. C'est à dire faire comprendre que nous voulons plus de bien aux injustes qu'ils en veulent pour eux-mêmes. C'est pourquoi il faut éviter de trop rire ou de rire en se moquant d'autrui, car la calme sagesse sérieuse de la grandeur du cœur, du respect envers l'autre, de l'amour sincère et de la patience dans l’humiliation diminue tôt ou tard si les rires sont trop fréquents et les moqueries trop régulières, alors que les larmes de la sensibilité la préserve et la développe, surtout que le sérieux doux est un des aspects principaux de l'amour et de la noblesse ressentis profondément. Ainsi nous devons plutôt souvent penser sereinement au salut de notre âme et de celles des autres. (ExtHadith) Anas (SDP) a dit : (Un jour) Le Messager de Dieu (SBDSL) nous a tenu un sermon auquel je n'avais jamais rien entendu de semblable. Il (SBDSL) nous dit : « Si vous saviez ce que je sais, vous ririez certainement peu et vous pleureriez (par sensibilité de ressentir l'immense noblesse divine et d'avoir vu le Paradis et l'Enfer) certainement beaucoup (et les compagnons présents pleurèrent, mais il est précisé dans un autre enseignement que Dieu dit au Prophète de les laisser tranquilles dans la joie de leur fraternité, ce qui semble sous-entend que c'est finalement ce type de noblesse (fraternité) le plus important). » Dans une autre version : « On rapporta au Messager de Dieu que ses compagnons riaient (probablement beaucoup) dans leurs réunions. Il leur fit ce sermon : « On m'a présenté le Paradis et l'Enfer, et je n'ai jamais rien vu jusqu'à ce jour de plus beau ni de plus affreux. Si vous saviez ce que je sais, vous ririez certainement peu et vous pleureriez certainement beaucoup (par sa grande sensibilité liée au niveau immense de noblesse, d'amour, de beauté et de joie se trouvant sur terre et au Paradis, et à son niveau important de crainte, d'espoir et de compassion acquis suite à sa vision horrible de l'Enfer). » Ce fut pour les compagnons du Messager de Dieu (SBDSL) la journée la plus pénible de leur vie. Ils se couvrirent le visage et se mirent à pleurer en faisant entendre un nasillement. » En revanche au Paradis, ses hôtes arriveront certainement à rire de presque tout, comme à notre époque de médias et de spectacles souvent comiques, et comme le permet l'imperfection humaine au niveau de légères fautes de langages par exemple. En effet même si la noblesse morale est très importante, on pourra la vivre moins sérieusement au Paradis, sauf pour ce qui sera le plus plaisant ou le plus digne, car cela sera très intense. Ainsi même ici bas, nous pouvons alléger la gravité de la vie sans oublier sa profonde noblesse : Le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu (Glorifié soit-Il) rit à la vue de deux hommes dont l’un tue l’autre et qui entrent pourtant tous deux au Paradis : l’un d’eux combat sur le chemin de Dieu et y est tué, puis Dieu agrée le repentir du meurtrier qui embrasse alors l’islam et connaît à son tour le martyr pour la cause de Dieu. » (URA) D’après Abou Said (SDP), les femmes ont dit au Prophète (SBDSL) : « Consacrez-nous un jour. » Alors il leur fit un discours et dit : « Toute femme qui perd trois de ses enfants les aura comme barrière contre l’Enfer. » Une femme dit : « Et celle qui perd deux enfants ? » Le Prophète (SBDSL) dit : « Et celle qui perd deux enfants aussi. » (Boukhari et Mouslim) Par rapport aux relations sociales, il est coutume de dire en considérant les deux yeux de l'être humain, qu'un œil doit être réservé pour regarder les qualités des autres, et que l'autre doit être réservé pour regarder nos propres défauts, surtout que les autres peuvent être plus nobles que nous ou avoir une plus grande proximité auprès de Dieu : (Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7:1-4) « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.… Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien ?… » D'après Abou Houreyra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Le croyant est le miroir du croyant (car il doit d'abord regarder ses propres défauts et ils se corrigent souvent mutuellement), et le croyant est le frère du croyant. Il protège ce que son frère risque de perdre et le préserve en son absence. » (Abou Dawoud) C'est pourquoi il est sage de rappeler que vouloir profondément le Paradis pour tout le monde purifie apaise, ennoblit et donc facilite généralement toutes les situations, tout en nous apportant une douce félicité et une rapide acquisition de toutes les qualités morales. Ainsi il est important de garder un aspect de l'esprit laïque français, d’origine chrétienne et adamique, ne voyant pas le mal vestimentaire impudique de certaines femmes ou certains hommes, afin de ne pas les rabaisser dans notre cœur et de toujours espérer leur guidée. Dans ce sens, il faut rejeter toute pulsion sexuelle hors mariage, et donc détourner le désir ou le regard en particulier face à de l'impudeur. Surtout que dans ce contexte, le deuxième regard est contre nous et ne récupère pas la lumineuse noblesse du cœur perdue lors du premier. Cependant un célibataire cherchant à se marier peut évidemment regarder une femme de temps en temps en apprenant à la connaître, et le mieux est que la discussion ait lieu à la demeure de ses parents dans une pièce ouverte. Ainsi comme Adam ne voyait pas l'aspect mauvais de certaines choses avant sa consommation du fruit interdit, nous pouvons par compassion ne pas voir le mal donc de certaines personnes impudiques, mais aussi de celles consommant du porc, de l'alcool ou de la drogue, comme c'est souvent le cas de nos jours chez les personnes laïques ou chrétiennes, afin de ne pas les juger négativement, car c'est Dieu qui juge, et de vouloir uniquement leur guidée, si possible en les prêchant. Il s'agit d'un sage ressenti que les nouveaux musulmans anciennement laïques ou chrétiens n'oublient pas généralement. Il faut donc parvenir à aimer les égarés pour ce qu'ils sont malgré ce qu'ils font, car ce qu'ils font, c'est eux qui le font, et ce qu'ils sont, c'est Dieu qui les a créé. Ainsi on doit chercher à toucher au très fin et ainsi intense centre profond du cœur la corde (voire le filament) très sensible et très honnête des autres, afin de les amener aux nobles vérités composant la foi, développant la piété et propageant la dignité. Enfin les bonnes relations sociales dont le romantisme sont évidemment plus belles, naturelles, sincères et imblâmable en Dieu. Pour continuer ce chapitre, laissons respectueusement place à de nombreux nobles enseignements religieux et bienveillants au niveau social :
1) Morale
Individuelle
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Les croyants qui ont la foi la plus accomplie sont ceux d’entre eux qui jouissent de la meilleure moralité et du plus doux caractère. Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui traitent le mieux leurs femmes. » (Tirmidhi)
Le jour de son sermon d'adieu, le Prophète (SBDSL) a dit : « Votre sang, vos biens et votre réputation (honneur) vous sont sacrés comme est sacré ce jour-ci, dans votre cité-ci, en votre mois-ci. Vous rencontrerez votre Seigneur qui vous demandera compte de vos œuvres. Attention ! Ne redevenez pas impies à ma mort en vous déchirant les uns les autres. Que ceux qui sont présents transmettent mes propos à ceux qui sont absents. Il se peut que celui à qui on les fera parvenir comprenne mieux que celui qui l'a entendu directement de ma bouche. » Puis il nous questionna par deux fois : « Ai-je bien transmis ? » Nous répondîmes : « Oui. » Le Prophète (SBDSL) conclut alors : « Seigneur ! Sois en Témoin ! » (URA)
Selon Tamîn Ibn Aws ad-Darî (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « La religion c’est le bon conseil et la loyauté. » Nous demandâmes : « Vis-à-vis de qui ? » Il dit : « Vis-à-vis de Dieu, de Son Livre, de Son Messager, des chefs et de l'ensemble de la communauté musulmane. »
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Quiconque désire être écarté du feu et entrer au Paradis se doit de croire en Dieu et au jour du jugement lorsque la mort le surprendra et doit traiter autrui comme il aime à être traité. » (Ahmad, Tirmidhi, Ibn Maja)
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Allah m’a commandé de vous enjoindre la modestie afin que personne ne se prétende supérieur aux autres ni ne les traite injustement. » (Mouslim)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Soyez modestes jusqu’à ce que nul ne se vante de sa supériorité sur son prochain et que nul n’agresse son prochain. » (Mouslim)
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Celui qui ne remercie pas les gens ne remercie pas Allah. » (Tirmidhi)
Selon Ousama Ibn Zayd, le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui à qui l’on aura rendu service et qui dira à cette personne « Djâzaka Allahu khayran, qu'Allah te récompense en bien » l'aura pleinement (suffisamment) remerciée (ou récompensé, bien qu'un cadeau ne soit pas interdit). » Autre sens possible : « Celui qui aura rendu service et à qui l'on dira « Djâzaka Allahu khayran, qu'Allah te récompense en bien », aura été suffisamment remercié (ou récompensé, bien qu'un cadeau ne soit pas interdit). » (Tirmidhi)
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Allah est généreux et aime la générosité, comme il aime l’attitude noble et répugne les vils comportements. » (Tabarani)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quatre marques, celui qui les réunit toutes est un parfait hypocrite. Celui qui en détient une seule est marquée par l’hypocrisie jusqu’à ce qu’il s’en débarrasse. Quand on lui confie un dépôt, il le trahit. Quand il parle, il ment. Quand il signe un pacte, il ne le respecte pas. Quand il est en litige, il transgresse les règles de la justice et de la morale. » (URA)
(S31v16-19) « (Le Prophète ou sage allié de Dieu) Loqman (paix sur lui) dit à son fils : « Ô mon enfant, fût-ce le poids d’un grain de moutarde, au fond d’un rocher, dans les cieux ou dans la terre, Allah le fera venir. Allah est Infiniment Doux et Parfaitement Connaisseur. Ô mon enfant, accomplis la salât, commande le convenable, interdis la blâmable, et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance, car Allah n’aime pas le présomptueux plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix, car la plus détestée des voix, c’est bien la voix des ânes. »
(S41v34/35) « La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur, et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. Mais (ce privilège) n’est donné qu’à ceux qui endurent et il n’est donné qu’au possesseur d’une grâce infinie. »
Selon Aïcha (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) n'a jamais rien frappé de sa main, ni une femme, ni un serviteur, sauf quand il combattait au service de Dieu. Jamais il ne s’est vengé d’un tort qu’on lui avait fait sauf s’il s’agissait de la transgression d’une limite sacrée de Dieu le Très-Haut. Il se vengeait dans ce cas pour Dieu. (Mouslim)
(S58v22) « Tu n'en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s'opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leur pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L'agréent. Ceux-là sont le parti d'Allah. Le parti d'Allah est celui de ceux qui réussissent. »
(S16v125-128) « Par la sagesse et la bonne exhortation, appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon, car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de son sentier et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés. Et si vous punissez, infligez (à l’agresseur) une punition égale au tort qu’il vous a fait. Et si vous endurez…cela est certes meilleur pour les endurants (signifiant que le talion est autorisé mais le pardon est recommandé). Endure ! Ton endurance (ne viendra) qu’avec (l’aide) d’Allah. Ne t’afflige pas pour eux. Et ne sois pas angoissé à cause de leurs complots. Certes, Allah est avec ceux qui (L’) ont craint avec piété et ceux qui sont bienfaisants. »
(S3v130) « Ô les croyants ! Ne pratiquez pas l'usure en multipliant démesurément votre capital. Et craignez Allah afin que vous réussissez ! »
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Crains pieusement Allah quel que soit l’endroit où tu te trouves (seul ou avec les gens). Fais suivre la mauvaise action par la bonne et voilà qu’elle l’efface. Sois affable et courtois avec les gens. »
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Le croyant n'est jamais piqué deux fois à partir du même trou. » (URA) Commentaire : C'est-à-dire qu'on ne le trompe pas deux fois dont dans une affaire importante. Car si un individu (voire une nation) nous ment gravement une première fois, on ne lui fera vraisemblablement plus confiance, s'il ment une deuxième fois gravement après qu'on ait pesé ses excuses, on se sera trompé et on ne lui fera plus du tout confiance, et s'il nous ment une troisième fois gravement, on est alors un idiot. Cependant il faut être souvent indulgent avec les proches puisque quand Allah révéla l'innocence d'Aïcha concernant la fausse accusation d'adultère à son encontre, son père Abou Bakr déclara : « Par Allah ! Je ne dépenserai plus rien pour Mistah (une des trois personnes ayant menti hypothétiquement à ce sujet) après ce qu'il a dit sur Aïcha ! », car Abou Bakr avait l'habitude d'aider Mistah financièrement pour son lien de parenté et sa pauvreté. Allah Elevé révéla alors : (S24v22) « Et que les détenteurs de richesse et d'aisance parmi vous, ne jurent pas de ne plus faire de dons aux proches, aux pauvres et à ceux qui émigrent (ou ont émigré) dans le sentier d'Allah. Qu'ils pardonnent et absolvent. N'aimez-vous pas qu'Allah vous pardonne ? Et Allah est pardonneur et miséricordieux ! » Abou Bakr dit : « Oui, par Allah ! Je veux qu'Allah me pardonne » et il rétablit les dépenses qu'il donnait a Mistah en disant : « Par Allah ! Je ne l'en priverai jamais. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Ne vous effrayez pas (dont en s'amusant). »
Abou Said Al Khoudri (SBDSL) rapporte : Un homme demanda : « Ô Prophète de Dieu ! Quel est le meilleur des hommes ? » Le Prophète (SBDSL) répondit : « Un croyant qui lutte avec son âme et ses biens au service de Dieu. » L'homme demanda : « Et ensuite ? » Le Prophète (SBDSL) dit : « Ensuite vient un homme qui se retire dans le col d'une montagne pour adorer son Seigneur. » Commentaire : Cependant en islam, l'importance de la vie en société afin de participer à la vie en communauté est prioritaire, dont pour être au service ou dans la prêche des gens en espérant leur guidée.
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le croyant qui fréquente les gens et qui fait preuve de patience face à leurs dommages (dans l'espoir qu'ils soient guidés) est meilleur que le croyant qui ne fréquente pas les gens et qui ne fait pas preuve de patience face à leurs dommages. » (Ahmad, Tirmidhi et d'autres)
Selon Abou Said Al Khoudri (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « (A certaines périodes) Peu s'en faudra pour que le meilleur des biens du musulman ne soit un troupeau d'ovins qu'il mène paître au sommet des montagnes ou dans les hautes prairies, fuyant ainsi les troubles afin de préserver sa religion. » (Boukhari)
Selon Abou Houreyra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « (Dans certains cas) Une des meilleures façons de vivre pour un homme est de tenir les rênes de son cheval cavalant au service de Dieu : chaque fois qu'il entend un cri de guerre (ou une œuvre au nom d'Allah dont la prédication et l'action sociale), il s'élance à la recherche du combat ou de la mort là où il pense les trouver. Ou encore, c'est le fait d'emmener paître un troupeau au sommet d'une montagne ou au fond d'une vallée, d'y accomplir la prière, de s'acquitter de la Zakat et d'adorer son Seigneur jusqu'à ce que la mort le saisisse, ne côtoyant les gens que pour accomplir le bien. » (Mouslim)
En islam il est de coutume de dire que par rapport à l'offense à notre encontre provenant d'un individu (mais pas d'une offense provenant d'un ennemi ou d'ennemis au peuple), il y a une différence entre les trois derniers grands Messagers : -Moïse rendait justement le même tort, -Jésus pardonnait honorablement, -Et Mouhamed pardonnait et offrait miséricordieusement un cadeau en espérant que ce soit une cause de guidée.
La femme :
(S40v39/40) « Et celui qui avait cru dit : Ô mon peuple, cette vie n'est que jouissance temporaire, alors que l'au-delà est vraiment la demeure de la stabilité. Quiconque fait une mauvaise action ne sera rétribué que par son pareil, et quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis pour y recevoir leur subsistance sans compter. »
De manière révolutionnaire pour son époque, le coran a accordé aux femmes le droit à l'héritage, à la propriété et l'éducation. Il a aussi instaurer la justice dans le mariage par le consentement mutuel, l'équité et le droit de demander le divorce. D'ailleurs le statut accordée aux mères selon le hadith affirmant que le Paradis est sous leurs pieds montre que l'islam élève très grandement la valeur de la femme mariée avec des enfants. Or il apparaît que la femme détient une nature plus imparfaite que celle de l'homme car : -elle a un corps considéré comme impur pendant le cycle des menstrues utile à la noble procréation, d'abord car comme pour les hommes il est interdit de pratiquer certaines œuvres religieuses pendant un saignement. C'est à dire que certaines œuvres cultuelles lui sont interdites pendant cette période : accomplir la prière qu'elle soit obligatoire ou surérogatoire, jeûner, entrer dans une mosquée, toucher le Livre Saint ni le lire, pratiquer le taouaf qui sont les 7 tours rituels autour de la kaaba, avoir des rapports conjugaux, et divorcer. Cependant elle peut quand même être en adoration permanente par les diverses invocations quotidiennes, le service, la lecture de hadiths et la glorification de Dieu. Or son âme demeure pure pendant cette période, surtout quand elle y œuvre donc pieusement et même si elle y est plus impulsive. Ce qui prouve que cette épreuve est noble et qu'elle est la meilleure pour éprouver la sagesse patiente et douce du mari, comme le sous-entend le troisième hadith suivant. -elle a une nature plus intense par sa finesse, sa beauté, son attirance et sa faiblesse physique supérieures à l'homme, et elle est donc plus émotionnelle et donc plus impulsive que l'homme, en particulier dans la relation conjugale ou entre femmes. Ainsi tant qu'une femme n'obtient pas une grande piété, cette force physique plus faible que l'homme la pousse donc souvent logiquement à mentir ou manipuler plus ou moins consciemment, car c'est une question de survie et donc de sécurité. Or lorsque ses émotions sont maîtrisées pieusement, la femme peut ainsi percevoir plus intensément la foi, la noblesse et donc le bonheur, même si elles s'inquiètent plus que les hommes par sa force physique plus faible, surtout que la foi amène à ne craindre aucune créature. D'autant plus que les femmes sont souvent plus émerveillées que les hommes par la Création divine dont par rapport aux enfants. D'ailleurs la femme est précieusement plus enfantinement vivante que l'homme, donc plus souplement dans l'humain que strictement dans le divin par rapport à l'homme. Cependant toute imperfection mentale naturelle humaine peut s'améliorer en augmentant les prosternations et donc les prières ainsi qu'à travers une respectueuse vie de couple affective. Or la volonté de la femme est souvent en conformité avec celle de Dieu comme l'évoque le proverbe « Dieu veut ce que femme veut ». Cependant l'homme doit y répondre dans la limite du raisonnable, et en sachant que la femme est généralement heureuse simplement dont par des recommandations la rassurant, des actions l'aidant, des sorties l'apaisant ou des belles paroles dont affectives et religieuses la touchant. La volonté féminine représente souvent celle divine principalement à cause de sa force physique inférieure à celle de l'homme, et surtout à cause de l'immense valeur de Sa nature destinée à très honorablement se fatiguer le temps de porter puis mettre au monde ses enfants dans une complémentarité avec son mari devant ainsi la protéger, à gérer l'organisation de la maison, à respecter les choix de son mari, à obtenir les qualités plus masculines d'assurance, de sérénité et de force appartenant à la foi, à supporter les douleurs gênantes des menstrues noblement nécessaires à la reproduction humaine, et à donc gérer une stérilité passagère mensuellement devenant définitive à la ménopause. Tout cela ne pouvant donc que la rendre plus inquiète et donc plus impulsive que l'homme, dont à travers des changements d'émotions, de susceptibilité et de pessimisme tant qu'elle n'a pas acquis une profonde piété. A ce propos, il est évidemment conseillé à l'homme d'avoir encore plus de patience, de service et de recommandations envers sa femme pendant ses périodes de douleurs naturelles que sont les menstrues et les grossesses. Surtout qu'elles incarnent donc aussi une faiblesse physique et donc une nécessite d'être protégée par la force physique masculine. Or dans ce genre de cas, le meilleur comportement pour un mari demeure de rester dans un silence actif (attentif) prolongé, car tout autre réaction, parole ou conseil peut être retourné contre l'homme à ce moment là, puis il faut rassurer sincèrement ou/et proposer des solutions. « Concernant l'émission de télé-réalité "The Island with Bear Grylls" qui met à l'épreuve les capacités de survie de ses participants en les abandonnant sur des îles inhabitées et hostiles, Brandon Smith à dit : « Tout en ayant subi leurs propres revers, les groupes masculins font nettement mieux dans tous les cas, non seulement en raison de leur force supérieure, mais aussi de leur capacité organisationnelle supérieure (un trait masculin diabolique). Dans la version américaine Survivor de cette expérience, où les groupes étaient proches les uns des autres, les femmes dépendaient inévitablement des hommes pour obtenir de l’aide. » Il suffit de voir les scènes masculines de traques et de découpages de crocos et d’iguanes et puis dans un second temps les scènes d’attendrissements féminines pour des petits cochons sauvages pour se faire une idée. L’objectivité me force à reconnaître qu’elles finissent tout de même par tuer un cochon. Tant pis pour la vegan ! La question de l’attendrissement n’existe guère chez les hommes quand il s’agit de survire : ils réfléchissent au plus fonctionnel, donc, à ce qui est mangeable ou non. En outre, ils essayent de ne rater aucune occasion. D’un côté on construit un campement fonctionnel, on fait du feu et on se protège des tempêtes, de l’autre on se sépare et on fait trois fois le tour de l’île inutilement sans rien becter. Brandon Smith ajoute : La réalité est que lorsque la pression se fait trop forte, la société ne peut pas fonctionner sans des traits psychologiques résolument masculins. C’est pourquoi les sociétés matriarcales (ou féminisées) s’effondrent généralement ou sont fortement dysfonctionnelles et régressives. C’est en effet ce que j’ai essayé de prouver, entre autres, dans mon recueil de citations : le féminisme hystérique (pléonasme) cherche à mettre les hommes et les femmes en concurrence alors que leurs rôles naturels sont différents et complémentaires. L’origine c’est le couple, l’homme a besoin de la femme et la femme a besoin de l’homme. Il faut à la fois du masculin et à la fois du féminin, c’est un équilibre. Le rôle de la femme est de faire des enfants et de les élever, le rôle de l’homme est de subvenir à leurs besoins. » (Média en 4-4-2) Dans ce sens, il est important de bien distinguer la différence entre femme, féminité, féminisme et la femmelité, et le lien entre le biologico-oranique (nature corporelle), le psychologico-affectif (buts naturels de chacun) et l' économico-social (contexte de la nature corporelle et du but naturel de chacun) nous composant et nous éprouvant vers la pieuse harmonie fonctionnelle ou des oppositions internes impies car dysfonctionnelles (femme voulant devenir homme, ou homme voulant devenir femme pour prétendument mieux réussir dans la vie). Il faut noter que le ressenti supérieur des émotions par les femmes leur permet d'être par rapport aux hommes plus vivantes, plus souvent dans l'intensité de la bienveillance, plus dans les utiles soucis multiples pour les enfants, et plus rapide généralement à dépasser une rancune. C'est pour ça que Dieu sous entend dans le Coran qu'Il les préfère aux hommes. Or la nature de la femme pouvant donc l'amener à avoir des mauvais jours ou de mauvaises humeurs en particulier dans la fréquente intimité de la demeure du couple marié, c'est bien dans cette relation gérée sagement et considérée comme la moitié de la religion en islam, que se trouve logiquement de nombreuses qualités à confirmer, divers mérites à acquérir, de multiples morales à comprendre et donc le meilleur niveau spirituel à obtenir par un homme. En effet c'est à travers cette nature féminine parfois déséquilibrante conjugalement, et devant donc être équilibrée grâce à la sagesse de l'homme recherchant en plus par nature cet équilibre puisque Eve provient de la côte d'Adam, que se trouve de nombreuses qualités spirituelles à confirmer ou obtenir par l'homme. Surtout qu'en apaisant noblement sa femme, il se complète entièrement, puisqu'elle lui transmet en retour sa fine, élégante et intense noblesse complétée, puisque elle est rassurée, apaisée, renforcée et donc satisfaite. Et tout ce processus est d'autant plus réel et même logiquement amplifié, quand ils partagent un grand amour. Au sujet des principaux aspects la nature des femmes faisant partie magnifiquement de la Création divine, l'intéressante et belle émission « Le Café des Antigones, épisode 8 : J’aime être une femme » peut être écoutée à l'adresse suivante https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-Cafe-des-Antigones-episode-8-57914.html
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Lorsque le serviteur se marie, alors il a complété la moitié de la religion. Qu'il craigne donc Allah dans la moitié restante (lui-même). » (Tabarani)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Faites de bonnes recommandations en faveur des femmes, car la femme a été créée à partir d'une côte et la partie la plus tordue (imparfaite) de la côte est sa partie supérieure (comme sa tête, sa personnalité). Si tu cherches à la redresser (critiques négatives dures), tu la brises, et si tu la laisses comme elle est, elle ne cesse d'être tordue (trop imparfaite). Aussi faites de bonnes recommandations (conseils positifs doux) en faveur des femmes. » (URA) Dans une autre version : « La femme est à l'image d'une côte : si tu la redresses, tu la brises, et si tu veux y puiser quelque bien-être, tu ne le pourras qu'en l'acceptant telle qu'elle est. » (Boukhari et Mouslim) Commentaire : Vu la nature légèrement courbée de la femme, la relation avec elle ne peut qu'orienter pieusement l'homme vers la subtilité.
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Le croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur caractère. Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes. » (Tirmidhi)
De plus, il faut noter que la nature de l'homme dans la relation intime avec sa femme est plus extérieure par son désir supérieur à la femme, alors que la nature de la femme dans la relation intime avec son mari est plus intérieure et donc aussi plus émotionnelle par son plaisir supérieur à l'homme, par preuves que l'orgasme féminin dure trois fois plus longtemps que celui masculin, et que l'organe du plaisir féminin est corporellement intérieur alors que celui de l'homme est corporellement extérieur. Or l'amour physique apportent principalement au couple marié une forme de maturité (apparemment encore plus nécessaire à la réalisation d'un homme), une expression de l'intimité, un apaisement profond, un lien solide du couple, une perception intense des qualités, un fort ressenti de vie et un possible enfant. Par conséquent l'islam a fermement condamné et interdit l'excision. En effet, le Prophète (SBDSL) a dit ainsi à une femme de Médine : « N'enlève pas (le clitoris). Cela sera source de plaisir pour la femme et apprécié par le mari. » (Abou Dawoud) Le mari désire donc donner du plaisir à sa femme et la femme recevoir du plaisir par le désir de son mari, comme il veut lui donner ses cellules reproductrices et elle les recevoir. De ce fait, il apparaît encore que la femme est plus intérieure que l'homme, confirmant qu'elle est plus émotionnelle. Encore une fois cette émotivité féminine supérieure à l'homme et liée en partie à sa faiblesse est très utile, car elle lui apporte une forte volonté et une importante inquiétude dans son instinct maternel, puisque recherchant intensément la sécurité familiale. Ainsi cette particularité féminine est même essentielle pour la survie de l'humanité, surtout que l'émotion est la plus forte cause d'action, voire la seule, ou au minimum la décisive. C'est à dire que comme la femme est plus impulsive dont par son anxiété pour sa sécurité liée à sa nature physique plus faible que l'homme, c'est à dire en étant plus conditionnée à se protéger par l'instinct de survie, son anxiété est très utile pour la sécurité des enfants et de la famille. En effet, cette anxiété plus ou moins inconsciente lui permet de recevoir la clairvoyance de penser à tout voire à trop, dont en la faisant devenir indécise, et donc en devant laisser l'homme (son mari) choisir par sa nature plus sereine. Or la sérénité incarnée par la nature de l'homme, pouvant devenir trop serein sans la femme en tendant vers l'insouciance, l'aide à s'apaiser puisque c'est logiquement à cette sérénité masculine de choisir pour le couple. Il s'agit d'une complémentarité cherchant par la concertation bénie demandée en religion, l'optimisation de la vie du couple et de la famille par le déséquilibre des idées multiples de la femme et l'équilibre du choix unique de l'homme. Ainsi le proverbe précédent « Dieu veut ce que femme veut » est encore justifié, car l'homme doit généralement répondre aux remarques ou demandes raisonnables de sa femme, puisqu'elle discerne donc plus d'œuvres importantes ou utiles. Mais le pouvoir d’agir dépend aussi beaucoup du vocabulaire et des connaissances dont nous disposons, ainsi que de la manière plus ou moins opportune (bonne) dont nous savons les faire fructifier. Et si une femme s'est beaucoup rapprochée du caractère, de la moralité et du mode de vie prophétiques, elle a donc une valeur supérieure à un homme ayant atteint le même niveau, car son imperfection étant supérieure, son ennoblissement maximal vers la tradition prophétique complète est plus grand. Par conséquent, il est bien logique que Dieu préfère les femmes vertueuses aux hommes vertueux, même s'Il a donné légitimement plus d'autorité aux hommes à cause de leur force supérieure plus responsable au niveau sécuritaire et de leur rôle moins impulsif et donc plus rationnel : Le Prophète (SBDSL) a dit :« La vie d'ici-bas est un bienfait (pour obtenir la dignité). Et le meilleur de ses bienfaits est la femme vertueuse (pieuse). » (Mouslim) Commentaire : Par conséquent le hadith précédent n'est pas seulement adressé aux hommes. Surtout que lorsque une femme maîtrise pieusement ses émotions, son ressenti supérieur à l'homme perçoit donc plus intensément la foi, la noblesse et ainsi le bonheur. Ainsi la femme pieuse est le meilleur type de créature (après les Prophètes), surtout que la femme représente le plus la miséricorde (comme le prouve la préférence des nourrissons d'aller vers leur mère) et donc celle divine. Et ainsi par cette valeur suprême de la femme vertueuse et pieuse, la polygamie au Paradis ne touchera clairement pas jalousement les femmes. Mais la femme est aussi supérieure à l'homme au niveau de l'importance de son exemplarité comme l'évoque le hadith suivant : Le Prophète (SBDSL) a dit : « La débauche de la femme libertine est égale à la débauche de mille libertins (possiblement sur une année), et la piété de la femme pieuse vaut l’adoration de soixante-dix véridiques (ou pieux, au niveau de la croyance car étant plus émotionnelle, sa foi est logiquement plus intense, au niveau moral car son imperfection est supérieure à l'homme et donc au niveau social car sa propagation du bien est plus importante que l'homme). » Commentaire : En effet par son attirance physique et donc son influence sur la psychologie masculine, la femme joue un noble rôle moral essentiel au sein de la société, qui devient très négatif si elle s'arrête à la relation corporelle, surtout qu'à la différence de l'homme, elle peut presque constamment pratiqué la fornication si elle est prostituée. Dans une société de plus en plus impudique éteignant la lumineuse noblesse du cœur, l’effondrement de la moralité et de la dignité chez la femme se résume dans la disparition de la chasteté ou l'accroissement de la sexualité illégale qui sont un des principaux éléments destructeurs de la société et de la civilisation, en particulier à travers la prostitution, la pornographie et les clubs échangistes. D'ailleurs les avortements et des influenceuses impudiques sont toujours plus nombreux. L'impie femme moderne libérée et féministe devient donc une meurtrière, une prostituée ou une star déifiée, ce qui va inévitablement produire avec le temps de plus en plus de femmes obsolètes, alcooliques, dépressives, aigries, droguées et seules, très seules. En effet les femmes attirant par nature le désir des hommes, elles doivent faire attention à ce que leur satisfaction n'aillent pas jusqu'à vouloir devenir des déesses adulées pour leur beauté, car la satisfaction authentique ne se trouve que dans la piété. Surtout que c'est une chose que Dieu mériterait mais qu'Il n'a pas mis en avant pour être adoré, puisque Il a irréprochablement préféré que l'être humain parvienne à L'adorer d'abord pour Son excellente noblesse spirituelle après avoir méditer sur Sa Création et Sa révélation. C'est pourquoi les femmes doivent impérativement aimer pour Dieu sinon elles connaîtront rarement l'amour authentique et éternel envers leur mari. Alors que les hommes doivent se forcer à avoir plus d'attention et d'écoute pour leurs femmes dont à travers leur équilibre plus naturel qu'elles, et donc à ne pas devenir des dieux insouciants par leur auto-satisfaction. Surtout que c'est chose que Dieu ne fait pas non plus, car Il est toujours bienveillamment attentif à Ses créatures. A ce sujet de nouvelles études scientifiques viennent confirmer le fait que les hommes et les femmes ont bien des personnalités différentes, et qu’il serait possible d’identifier un cerveau masculin ou féminin grâce à des tests. Or les résultats de ces recherches sont particulièrement intéressants en ce que ces différences se manifestent plus fortement dans des sociétés égalitaires et individualistes... Un étrange paradoxe qui ne plaira pas à la cause féministe. En effet, plus le pouvoir en place s’acharnerait à gommer les particularités inhérentes aux deux sexes, plus le comportement des individus correspondrait aux « stéréotypes de genre » tant décriés. Il est intéressant de voir à ce sujet la vidéo « LES "STÉRÉOTYPES DE GENRE" SCIENTIFIQUEMENT PROUVÉS ! » à l'adresse https://www.youtube.com/watch?v=3XUngvsAfFE&feature=emb_title Surtout que le patriarcat, dont selon l'expression chrétienne « au nom du père » désignant Dieu sur laquelle la France s'est construite, est la loi à visage humain, naturel. D'autant plus que beaucoup de féministes adoptent très étonnamment une apparence masculine comme si leur lutte n'était plus de seulement de défendre les droits des femmes mais de remplacer les hommes à travers une forme de génocide. En sachant que le Coran a donné le droit de propriété et de commerce pour les femmes même après mariage, environ mille ans avant le 17e siècle en France. Or heureusement grâce à la foi et à la pratique religieuse, la vie maritale apporte un niveau de sérénité et de clairvoyance similaires pour l'homme et la femme, montrant clairement l'importance de la complémentarité dans la relation homme/femme. Ainsi les femmes qui ont une peur des hommes peuvent la dominer en croyant au destin divin et donc en devenant pieuses, comme les hommes pieux ne craignent plus le destin car ils savent qu'il est entre la mains de Dieu et que les hommes et femmes ont le droit de changer leur situation quand ils sont en danger. Par ailleurs comme les femmes sont plus impulsives que les hommes, on peut dire en ce sens que les femmes sont moins calculatrices dans certaines situations. En effet en cas de désaccord, les hommes sont généralement moins francs entre eux car souvent ils ne parviennent pas à se dire certaines vérités sans monter dans la dureté, alors que les femmes malgré les tensions fréquentes entre elles et le fait qu'elles parlent souvent les unes sur les autres, quand elles doivent se dire certaines choses, elles sont plus franches, plus honnêtes et plus mesurées. C'est une vérité biologico-historique de l’hypocrisie notoire des hommes et de la franchise stupéfiante des femmes. La preuve est que la politique et plus encore la diplomatie, lieux de l’hypocrisie par excellence, sont remplis d’hommes. Peu de femmes s’y risquent comme demandé d'ailleurs par le Prophète (SBDSL) concernant la responsabilité politique ne convenant pas aux femmes... D'ailleurs seulement 10 % des femmes s'intéressent à la politique. Il faut noter que de nos jours beaucoup d'hommes instables parfois par l'alcool ou par un féminisme à outrance peuvent devenir plus impulsifs qu'une femme par la violence voire le suicide. Surtout que le féminisme victimaire, dictatorial, exaspérant, désespérant et méprisant va souvent jusqu'à de la haine voire une volonté de génocide des hommes non censurée ni condamnée, voire promotionnée par les médias de masses. Il s'agit de féministes extrémistes et donc terroristes, alors que l'humanité vient du couple et pas de la guerre des sexes. Par conséquent les hommes ne peuvent aimer ces femmes et de plus en plus de femmes sont influencées plus ou moins consciemment par ces féministes très égarées, et cette ambiance crée des tensions au sein de couples qui avaient pourtant tout pour être stables. Or il faut reconnaître que la violence de l'homme envers la femme, latente ou explosive, est apparue souvent tout au long de l'histoire. Mais les femmes ont donc appris à manipuler les hommes. Cela ne suffit parfois pas et un homme en colère se met à battre sa femme. Rien à dire, c’est mal. Cependant il ne faut surtout pas oublier la violence morale que les femmes, par manque de piété encourageante, font subir aux hommes, qui ne savent pas réagir à ce genre d’agression. Très insidieux et très réel, cela explique donc en partie la dépression, l’alcoolisme et la violence de certains hommes qui ne comprennent pas pourquoi leur compagne les méprise. Pas assez riche, pas assez beau, pas assez fort, pas assez intelligent, pas assez viril, la litanie des reproches quotidiens entretenue par la société actuelle mène les hommes fragiles à la lente dépréciation d’eux-mêmes, à l'alcool, à la violence voire au suicide. « Le décompte des féminicides (en France) ne tient évidemment pas compte des masculinicides par dépression, alcoolisme, cancer ou suicide direct, suite à un divorce ou une séparation, sinon à des reproches quotidiens, ce meurtre mental à petit feu. Le désir de divorce est bien sûr appuyé par les médias mainstream en général (« le couple est une entrave à la liberté », « jouissez sans entraves ») et la presse féminine en particulier, c’est pourquoi 80 % des divorces sont provoqués et demandés par les femmes. Ensuite, ces mêmes femmes pleurnichent parce qu’elles sont seules (elles ne refont pas couple facilement, puisque le couple est responsable de leur envie de divorcer) et que leur niveau de vie a singulièrement baissé. Ce qui les gêne n’est pas d’ordre moral, mais bien matériel : la perte du pouvoir d’achat... du mari. Comme si c’étaient les maris ou les ex-maris qui appauvrissaient les femmes, ces dernières décidant majoritairement de quitter leur mari, espoir d’une vie (sentimentale) meilleure aidant, sans oublier la pension alimentaire ! Si la cause du divorce est mise sur le compte de l’homme, forcément mauvais, maintenant le déclassement des femmes enfin libérées de l’emprise ou de la violence de l’homme est aussi imputé à l’homme ! Le mensonge féministe fait mal aux femmes : le féminisme leur a vendu la liberté, les femmes ont hérité du déclassement. D’où l’avidité de nombreuses divorçantes envers leur ex pendant les procédures, sous prétexte de se faire rembourser un sacrifice de carrière. Excuse bidon, mais acceptée par la majorité des juges, qui sont pour la plupart des femmes. Chaque procès en divorce devrait être traité par un couple de juges homme-femme, sinon on peut parler de délit d’initiées ou de préférence communautaire. Conclusion : s’ils ne sont pas lessivés par leur ex, les divorcés se retrouvent en meilleure posture économique que les divorcées. Cela prouve qu’ils gagnent plus – mais pas énormément plus, aujourd’hui, car les couples sont socio-économiquement apparentés –, mais que les femmes pèsent aussi plus dans les dépenses. Et qu’on n’aille pas dire que les femmes se tuent à payer les courses ou les fringues des enfants, parce que dans le bilan familial, c’est généralement l’homme qui prend en charge les gros postes (loyer, voiture, énergie). L’homme, s’il gagne plus, paye aussi plus : c’est lui qui augmente le niveau de vie de la femme. En le quittant, elle perd ce bonus. Évidemment, on ne généralise pas la situation où la femme se croit lésée alors qu’elle ne l’est pas (on ne parle pas ici des mecs qui quittent – pour une plus jeune – leur épouse fatiguée qui a beaucoup fait pour leur carrière), mais elle est si courante qu’elle est devenue un cliché. Que beaucoup de divorcées assument sans complexe : elles préfèrent le fric (de leur ex) à leur ex. » (Rédaction ER) Il est aussi intéressant de voir à ce sujet la vidéo « 25 QUESTIONS QUI AGACENT LES FÉMINISTES » à l'adresse suivante https://www.youtube.com/watch?v=IEpL93PlB-o Ainsi à notre époque d'inversion des valeurs, un rôle de la nature féminine, devant normalement amener l'homme à la profondeur de la douceur et de l'amour éternel, devient difficilement mais plus noblement le rôle de l'homme envers la femme, car un aspect principal de la nature masculine est la force. De même de nos jours avec le chômage de masse et le travail généralisé des femmes, il apparaît que le désir et la forme de la femme qui travaille sont inférieurs à celui de la femme qui s’occupe de la maison, et le désir et la forme de l'homme qui s'occupe à la maison sont supérieurs à celui de l'homme qui travaille, ce qui rend difficile la vie intime du couple. Il s'agit donc aux hommes maîtriser leur violence physique et aux femmes de maîtriser leur violence psychologique. Il faut noter que malgré l’agressivité violente qui peut apparaître au sein d'un couple, s’il n’y avait pas les femmes, en quelques jours il n’y aurait plus un survivant sur Terre. Dieu a construit le monde en 6 jours, l’Homme sans Femme pourrait le détruire en 2 jours. On ne sait pas réellement ce que serait un monde sans femme... mais un monde sans homme, on en a déjà un petit aperçu à notre époque de féminisation à outrance de la société dans une forme de matriarcat futile et hystérique de plus en plus établi. Or la finesse, la délicatesse, l'élégance, la sensibilité et l'intensité appartiennent à la nature vertueuse des femmes vers laquelle doivent tendre les hommes pour s'ennoblir complètement... A notre wokiste époque mondialiste, beaucoup de femmes se rendent heureusement compte, en bossant dur et en étant mal payées comme les hommes du peuple, que le système néo-libéral est plus méchant que les hommes, et que les féministes se sont donc trompées de cible. Les féministes préfèrent devenir l'esclave d'un patron plutôt que de renforcer l'union à leur mari et à leurs enfants en restant plus à la maison et donc en travaillant moins. Un mi-temps peut suffire, ce qui ferait d'ailleurs baisser le chômage et donc augmenter le salaire minimum.
(S24v31) « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît, qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines, et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. »
(S33v59) « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »
(S60v12) « Ô Prophète ! Quand les croyantes viennent te prêter serment d'allégeance, (et jurent) qu'elles n'associeront rien à Allah, qu'elles ne voleront pas, qu'elles ne se livreront pas à l'adultère, qu'elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu'elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains ni avec leurs pieds, et qu'elles ne désobéiront pas en ce qui est convenable, alors reçois leur serment d'allégeance, et implore d'Allah le pardon pour elles. Allah est certes, Pardonneur et Très Miséricordieux. »
(S4v34) « Les hommes ont autorité (en couple et en politique) sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci (force, moins impulsifs), et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens (l'homme devant subvenir à sa famille). Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. »
(S66v5) « S'Il (le Prophète Mouhamed) vous répudie, il se peut que son Seigneur lui donne en échange des épouses meilleurs que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges. »
(S66v10-12) « Allah a cité en parabole pour ceux qui ont mécru la femme de Noé et la femme de Lot. Elles étaient sous l'autorité de deux vertueux de Nos serviteurs. Toutes deux les trahirent et ils ne furent d'aucune aide pour (ces deux femmes) vis-à-vis d'Allah. Et il (leur) fut dit : “Entrez au Feu toutes les deux, avec ceux qui y entrent”, et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme (pieuse) de Pharaon, quand elle dit : “Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre, et sauve-moi des gens injustes.” De même Marie, la fille (pieuse) d'Imran qui avait préservé sa virginité, Nous y insufflâmes alors de Notre Esprit. Elle avait déclaré véridiques les paroles de son Seigneur ainsi que Ses Livres. Elle fut parmi les dévoués. »
D’après Abou Houreyra (SDP) : Quelqu’un a dit au Prophète (SBDSL) : Quelle est la meilleure épouse ? Le Prophète (SBDSL) a dit : « Celle qui réjouit son mari lorsqu’il la regarde (1), qui lui obéit lorsqu’il ordonne (2) et qui ne s’écarte pas de lui dans ce qu’il déteste concernant sa personne (3) et son argent (4) ». (Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°3231 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Nasai, Hadith Sahih) (1) C’est à dire qu’elle le réjouit par sa beauté extérieure ou par ses bons comportements et le fait qu’elle soit toujours dans l’obéissance d’Allah. (2) C’est à dire dans ce qui n’est pas une désobéissance à Allah. (3) C’est à dire qu’elle ne permet à personne de faire la fornication avec elle. (4) C’est à dire qu’elle ne dépense raisonnablement son argent que dans les choses permises. (Ces commentaires sont tirés de Charh Sounan Nasai de Cheikh Al Etiopi vol 27 p 113)
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Doucement Aïcha ! Fais preuve de douceur, évite toute violence, et ne tiens pas de propos déplacés. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Ibn Omar (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Ô femmes ! Faites l'aumône et demandez beaucoup à Dieu de vous absoudre car je vous ai vues (en rêve ou lors de son ascension nocturne dans les cieux) formant la majorité des habitants de l'Enfer. » L'une des assistantes lui dit : « Pourquoi formons-nous la majorité des habitants de l'Enfer ? » Il dit : « Vous maudissez trop souvent et vous ne reconnaissez pas les bienfaits de votre mari. Je n'ai jamais vu vaincre les gens sensés (hommes rationnels et équilibrés) autant que ne le font des êtres comme vous, déficientes quant à la raison (dans ce sens les souffrances menstruelles pourraient donc servir à redonner de la clairvoyance à l'imperfection féminine plus développée que celle de l'homme dont au niveau de la crainte, de l'insouciance et du matérialisme) et à la religion. » Elle dit : « Que veut dire déficientes quand à la raison et à la religion ? » Il dit : « Pour ce qui est de la raison, Dieu a (dans le Coran) donné au témoignage de deux femmes la valeur de celui d'un seul homme (car les femmes plus émotionnelles et donc plus impulsives sont parfois hystériques dont en faisant des affirmations non raisonnée comme l'explique le verset coranique en commentaire), et pour ce qui est de la religion, vous restez un nombre de jours (pendant les menstrues) sans faire la prière (car une des raisons est probablement que leur plaisir intime étant plus intérieur et donc plus physique que l'homme elles ont besoin de se détacher de cet acte physique et donc matérialiste pendant quelques jours pour retrouver plus de spiritualité même si elles ne prient pas puisque l'homme ne doit pas avoir de relations sexuelles avec son épouses pendant cette période). » (Mouslim) Commentaire : (S43v18) « Quoi ! Cet être (la fille, la femme) élevé au milieu des parures et qui, dans la dispute, est incapable de se défendre par une argumentation claire et convaincante (c'est à dire en s'embrouillant puisque étant plus impulsives elle peuvent parler sans peser leurs mots et donc ne pas avoir d'argumentaire claire voire juste ensuite, ce qui est une remarque signifiant seulement que particulièrement dans cette situation, Dieu invite les hommes à la meilleure noblesse de caractère, c'est à dire à la miséricorde envers les femmes dont en évitant de crier et en leur faisant de douces recommandations) ? »
Selon Imran Ibn Al Housayn (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « J'ai vu le Paradis et j'ai constaté que la plupart de ses habitants étaient des pauvres (probablement car ayant moins de biens à juger et par leur délaissement du monde matérialiste et leur compréhension de la noble valeur sociale du partage), et j'ai vu l'Enfer et j'ai constaté que la plupart de ses habitants étaient des femmes (probablement à cause de leur nature plus imparfaite que les hommes et pour les exhorter). » (Boukhari et Mouslim)
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Il n'y a eu que quatre femmes accomplies (totalement religieuses, pieusement soumises à leur mari, considérablement bienveillantes et pleinement confiantes en Dieu) : Assiya (épouse du maudit Pharaon mais qui a cru au message de Moïse), la vierge Marie (mère de Jésus), Khadija (première épouse de Mouhamed) et Fatima (fille de Mouhamed). » Commentaire : Ce hadith explique que ces femmes ont totalement reconnu la réalité de leur nature et de leur position dans la société selon Dieu, et tendu à toujours agir au mieux par rapport à cela. C'est à dire qu'elles ont accepté et cherché à suivre toute la religion. Il faut noter que selon le Coran, Marie, mère de Jésus (paix sur lui), est la meilleure femme terrestre en piété et action, mais que selon un hadith du Prophète (SBDSL), sa fille Fatima est la représentante (reine) des femmes du Paradis par sa position de fille très pieuse de la meilleure créature Mouhamed (SBDSL) qui lui est le représentant (roi) des hommes au Paradis.
Communauté
Une communauté correspond à un engagement, des priorités, une croyance et donc des valeurs similaires de gens déterminés. Or la vie en collectivité doit d'abord correspondre à l’observation de règles de vie fondées sur le respect d’autrui, l’ordre et la discipline. A l'époque des premiers califats à La Mecque, les marchés restaient par confiance ouverts sans personne lors des prières obligatoires en groupes, comme il y a quelques décennies le lait était déposé devant certaines maisons en France ou des achats pouvaient être effectués en Suisse dans un magasin sans caissier en laissant l'argent en vue suite au prélèvement du produit. L'un des principaux indicateurs du niveau de développement et de bien-être d'une société est sans aucun doute son niveau de qualité, de beauté, et d'art dont à travers l'architecture et le mobilier. Les hautes valeurs se manifestent donc dans la vie des croyants lorsque la propreté l'une des plus importantes vertus de la morale islamique, est combinée à l'esthétisme même peu riche, l'éthique, la religion, et la gentillesse qui est un langage si grand qu'un sourd peut l'entendre et un aveugle le voir. Et pour éviter de trop incarner la froideur de la mort, les personnes âgées peuvent se teindre les cheveux et la barbe s'ils évitent la teinte noire. Il faut noter que la société d'hyper consommation actuelle ne doit pas distraire l'homme indéfiniment de la voix tenace de sa conscience, car malgré sa dépendance à la nourriture ce n'est pas cela qui satisfait l'âme, puisque quand il naît son corps est déjà formé alors que son esprit est sans savoir et a donc en réalité plus soif de connaissance que de lait. En effet c'est plutôt la recherche de culture, de religion et de solidarité qui est prioritaire puisque permettant de comprendre la réalité, notre personne et l'utilité de nombreux biens modernes. Surtout que les grandes civilisations s'effondrent quand la soif insatiable de stimulation individualiste et matérialiste des sens et des émotions se détourne de l'intelligence, de la recherche scientifique et de la spiritualité. D'autant plus que ceci entraîne l'oubli des nobles racines ayant construit ces civilisations et aggrave donc la situation. En effet un arbre sans racine meurt. Or le néolibéralisme répandu actuellement s'oppose à toutes les cultures, toutes les fiertés nationales, toutes les racines historiques, au monothéisme. Et les civilisations s'effondrent donc encore plus vite, en particulier car l'économie et les médias ne servent plus à élever moralement la population et les valeurs collectives. Ainsi il ne faut pas mélanger le service aux proches, au voisin, aux faibles et à l’étranger de passage, avec la servitude au mondialisme avide, oppresseur, ploutocratique, néolibéral, libertaire, et ultra immigrationniste. Le plan pour retrouver une société noble pourrait être basé sur : -l’annulation de la loi 73 et de l’usure -la baisse forte du prix des services bancaires -la renationalisation de tous les services régaliens -un ministère devant beaucoup mieux contrôler les prix comme dans la santé, le logement et la communication par rapport au salaire minimum -un revenu universel uniquement pour la retraite au montant d'un minimum une fois et demi le salaire minimum ou pour les sans emploi de deux tiers le salaire minimum -hausse du salaire minimum devant ensuite s'indexer sur l'augmentation du prix de la vie -pour les jeunes après la scolarité, un contrat à durée déterminée (unique et obligatoire à tous les citoyens) de 5 ans dans la fonction publique (et fin des « emplois à vie » dans la fonction publique), et ensuite si possible un contrat à durée indéterminée dans le privé -pour ceux qui abandonnent le cursus scolaire normal, l’apprentissage obligatoire -une CAF sous forme d'entraide nationale gérée au niveau local voire du quartier, afin de mieux connaître les ayants droits et leurs besoins, comme le fit à son époque la subsidiarité de l’Église catholique associée à l’État. Il faut noter qu'avant la révolution de 1789 en France puis bien plus tard la sécurité sociale, c'est l’Église associée à l’État qui s'occupait gratuitement des malades, des handicapés et des vieillards via des hôpitaux, mais il était évidemment pieux de leur donner quelques biens ou argents en échange quand c'était possible. L'accès aux universités supérieures n'était en plus pas lié à la richesse de l'enfant mais à son niveau de connaissance via les écoles catholiques de l’Église. -une sécurité sociale (médicale) plus prioritaire au niveau du budget et mieux gérée pour éviter les fausses cartes vitales -fin des impôts pour les entreprises et les particuliers à part la zakat, c'est à dire 2,5 % sur l'argent thésaurisé au dessus de 3 000 euros, ceci invitant à réinvestir (pour des biens personnels ou dans des projets communs) et donc à faire tourner l'économie, et permettant de financer les services régaliens de l'Etat dont l'aide sociale pour les handicapés, les orphelins et les pauvres -des droits de douanes si nécessaire importants pour protéger la production locale -la séparation entre banques de dépôt et banques d'investissement car ces dernières doivent être traitées comme des entités privées qu'on ne renfloue donc pas publiquement en cas de faillite pour que seules les plus efficaces ayant le modèle financier le plus saint perdurent -ainsi il est possible de créer des banques de prêts sans usure sous forme d'un fond commun au niveau communal ou départementale pour soutenir par exemple des jeunes se lançant dans la vie professionnelle et indépendante -la préservation privée des assurances en les invitant à s'unir progressivement en plus gros groupes afin de faire baisser leur prix -un retour politique aux traditionnelles valeurs familiales, sociales, naturelles voire authentiquement monothéistes. Concernant le droit de propriété, voici un article de Wikipédia : « La propriété publique : Dans l'islam, la propriété publique fait référence aux ressources naturelles sur lesquelles tous les hommes ont un droit égal : forêts, prés, champs, terres non cultivables, eau, mines, ressources halieutiques, etc. Ces ressources sont considérées comme une propriété commune de l'oumma. Cette propriété est placée sous la tutelle et le contrôle de l'État, et tout citoyen peut en jouir, pour autant que cela ne lèse pas le droit des autres citoyens sur cette propriété. Certains types de propriété publique ne peuvent être privatisés sous la loi islamique. La sentence de Mahomet selon laquelle "les hommes sont associés dans trois domaines : l'eau, le feu et les pâturages", a conduit des érudits à considérer que la privatisation de l'eau, de l'énergie et des terres agricoles ne pouvait être autorisée. D'autres types de propriétés publiques, comme les mines d'or, ont pu être privatisées avec l'accord de Mahomet, en échange de taxes à l'État islamique. Les propriétaires de l'ancienne propriété publique qui a été privatisée doivent payer la zakat et aussi, selon le système des érudits chiites, le khums. En règle générale, la privatisation et la nationalisation de la propriété publique font l'objet d'un débat au sein de la doctrine. Ainsi, la propriété publique peut finalement devenir une propriété de l'État ou une propriété privée. La propriété de l'État : La propriété d'État inclut certaines ressources naturelles de même que d'autre propriétés qui ne peuvent être immédiatement privatisées. La propriété dans un État islamique peut être mobile ou immobile, peut être acquise par conquête ou par des moyens pacifiques. Peuvent être considérées comme des propriétés de l'État, les propriétés non réclamées et les propriétés inoccupées ou sans héritiers, y compris les terres non cultivées (mawaf). Pendant la vie de Mahomet, un cinquième de l'équipement capturé à l'ennemi sur le champ de bataille était considéré comme la propriété de l'État. Pendant son règne, Omar (sur la recommandation d'Ali) considéra les terres conquises comme la propriété de l'État plutôt que comme une propriété privée, au contraire de la coutume de l'époque. La raison de cette politique était que la privatisation de cette propriété concentrerait les ressources entre les mains d'un petit nombre, et cela empêcherait que cette propriété puisse être utilisée pour le bien commun de l'oumma. La propriété était occupée par des cultivateurs, mais les taxes collectées allaient dans les caisses de l'État. Mahomet disait : "Les terres anciennes et les terres en jachère sont pour Allah et pour son Messager (propriété de l'État), ensuite elles sont pour vous." Les juristes en tirent la conclusion qu'à la fin, la propriété privée prend le dessus sur la propriété de l'État. La propriété privée : Il y a un consensus parmi les juristes islamiques et les sociologues pour dire que l'islam reconnaît et encourage le droit individuel à la propriété privée. Le Coran aborde régulièrement les problèmes de la taxation, de l'héritage, de l'interdiction du vol, de la légalité de la propriété, recommande les actes de charité, et bien d'autres choses encore concernant la propriété privée. L'islam garantit également la protection de la propriété privée par des peines sévères contre les voleurs. Mahomet dit que celui qui meurt en défendant sa propriété est comme un martyr. Les économistes islamiques ont classifié l'acquisition de la propriété prouvée en trois catégories : involontaire, contractuelle ou non contractuelle. Une acquisition involontaire signifie que l'individu a bénéficié d'un héritage, d'un legs ou d'un cadeau. Une acquisition non contractuelle est une acquisition du type de la collecte ou de l'exploitation de ressources naturelles qui n'ont pas auparavant été propriétés privées. Une acquisition contractuelle inclut des activités telles que le commerce, l'achat, la location, l'embauche, etc. Un élément de la tradition relative à Mahomet est partagé à la fois par les juristes chiites et sunnites : dans le cas où le droit à la propriété privée lèse d'autres individus, l'Islam résout le conflit par une réduction du droit à la propriété privée. Les juristes malékites et hanbalites avancent que si la propriété privée met en danger l'intérêt public, l'État peut limiter en quantité la propriété privée d'un individu. Ce point est toutefois débattu dans les autres écoles de droit islamique. »
Ibn Abou Meryem rapporte : Omar Ibn Alkhattab passa près de Mouaadh Ibn Jebel (SDP) et dit : « En quoi réside la réussite de cette communauté ? -Trois choses, dit-il, et là est le salut : la sincérité (foi véritable), et c'est la nature originelle du cœur selon un verset ; la prière, et c'est la pratique (cultuelle de base) ; l'obéissance (au licité du Coran), et c'est la protection (personnelle et sociale). -Tu as dit vrai », dit Omar.
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Le musulman est le frère du musulman. Il ne le trahit pas, ne lui ment pas, et ne se refuse jamais à le secourir. Tout musulman (et tout être humain en période de paix) est sacré pour tout autre musulman : son honneur, ses biens et son sang (son corps). La piété est ici (et il fit signe trois fois à sa poitrine). Il suffit à quelqu’un pour être mauvais de mépriser son frère musulman. » (Tirmidhi)
(S17v53) « Et dis à Mes serviteurs d'exprimer les meilleures paroles, car le Diable sème la discorde parmi eux. Le Diable est certes pour l'homme un ennemi déclaré. »
(S3v104) « Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable, car ce seront eux qui réussiront. »
Sad Ibn Abi Waqqàs (SDP) a dit : Nous étions six en compagnie du Prophète (SBDSL) lorsque les polythéistes lui demandèrent : « Chasse donc ces deux-là afin qu'ils ne s'avisent pas de se présenter à nous. » Il y avait avec moi Ibn Masoud, un homme de la tribu de Hudhayl, Bilal et deux autres que je ne nommerai pas. Il vint alors à l'esprit de l'Envoyé de Dieu ce que Dieu voulait lui inspirer : il se mit à réfléchir et c'est alors que Dieu lui révéla : (S6v52) « Et ne repousse pas ceux qui, matin et soir, implorent leur Seigneur, dans le seul espoir de contempler Sa Face. » (Mouslim)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « Comme signe de bonne appartenance de quelqu’un à l’islam, c’est son abstention de tout ce qui ne le regarde pas. » (Tirmidhi)
Selon Iyad Ibn Himar (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu m'a inspiré de vous commander la modestie afin qu'aucun d'entre vous ne se glorifie ni ne commette d'injustice envers l'autre. » (Mouslim)
D'après Hakim Ibn Hizâm (SDP), Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Le vendeur et l'acheteur restent libres (de conclure la vente ou de l'annuler) jusqu'à ce qu'ils se séparent. S'ils ont été sincères et s'ils n'ont rien caché des défauts de leurs marchandises, Dieu bénit leur vente. Mais s'ils ont caché des défauts et s'ils ont menti, la bénédiction leur sera ôtée. » (Boukhari et Mouslim)
Kab Ibn Yad (SDP) rapporte : J'ai entendu dire le Messager de Dieu (SBDSL) : « A chaque nation une tentation et la tentation de la mienne sera l'argent. » (Tirmidhi)
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Maudit soit le corrupteur et le corrompu. » (Abou Dawoud et Tirmidhi)
Selon Abou Musa al-Ashari (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Lorsqu'ils n'ont plus de provisions au cours d'une bataille ou que la nourriture pour leurs familles à Médine vient à manquer, les Ashaarites rassemblent dans un même vêtement tout ce qu'ils ont comme aliments puis font un partage équitable à l'aide d'un même récipient (servant de mesure). Ils font partie de moi et je suis un des leurs. » (Boukhari et Mouslim)
Mouhad ibn Jabbal (SDP) rapporte qu'une fois, l'Envoyé de Dieu (SBDSL) prolongea la prière (d'une manière inhabituelle) puis leur dit : « J'ai accompli une prière mû à la fois par la crainte et l'espérance au cours de laquelle j'ai demandé trois choses à Dieu en faveur de ma communauté. Il m'en a accordé deux, mais Il m'a refusé la troisième. Je lui ai demandé de ne pas la soumettre à un ennemi qui ne soit pas des leurs, et Il me l'a accordé. Puis je Lui ai demandé de ne pas la faire périr noyée (ou par une catastrophe naturelle), et Il me l'a accordé. Enfin, je Lui ai demandé de ne pas les soumettre à des dissensions internes, mais Il me l'a refusé (car Il ordonne dans une logique noblesse, la nécessaire dignité exemplaire de l'union solidaire des musulmans dans Ses épreuves). » (Ibn Maja)
Selon Jabir (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « (Suite à la venue du Prophète Mouhamed et de son message principal qui est qu'il n'y pas de divinité à part Allah, et de sa tradition religieuse entretenant beaucoup cette parole) Satan a renoncé à voir ceux qui accomplissent la salat (prière de l'islam) dans la Péninsule arabique l'adorer (adorer les idoles), mais il ne désespère pas de semer la discorde parmi eux (arabes musulmans). » (Mouslim)
Abu Hamid al-Ghazali (mort en 1111) a rapporté : Quand Jésus naquit, les démons vinrent voir Satan et lui dirent : « Les idoles ont aujourd’hui courbé la tête. » Satan dit : « Quelque chose s’est produit dans votre monde. » Satan vola alors tout autour du monde mais ne trouva rien. Finalement, il trouva l’Enfant Jésus entouré d’anges. Il retourna vers les démons et dit : « Un prophète est né hier. Aucune femme n’a jamais conçu ni donné naissance sans que je sois présent, sauf cette fois-ci. Par conséquent, après cette nuit, abandonnez tout espoir d’adoration des idoles. Dorénavant, séduit les hommes en exploitant leur précipitation et leur superficialité. »
Thawban (SDP) rapporte ces propos du Prophète (SBDSL) : « Dieu a déployé la terre devant moi, et j'ai vu l'Orient et l'Occident. La communauté (musulmane) occupera à la surface de la Terre une étendue semblable à ce qui a été déployé devant moi, et recevra deux trésors, le blanc et le rouge (l'argent et l'or, richesse de l'Arabie). J'ai demandé à mon Seigneur de ne pas faire périr ma communauté par une année de disette, ni de les soumettre à un ennemi qui ne soit pas des leurs et qui n'épargnerait pas le plus grand nombre d'entre eux. Mon Seigneur a accédé à ma demande : « Ô Mouhamed, J'ai arrêté une décision et Mes décisions ne peuvent être abolies. Ta communauté ne périra pas par une année de disette, ni ne sera soumise à un ennemi qui ne soit pas des siens et qui la détruirait en masse. Même si tous ceux (ennemis) qui se trouvaient sur son territoire ou sur les territoires environnants s'unissaient contre elle (ils ne pourraient la détruire) tant qu'ils ne s'entretueront pas eux-mêmes ou qu'ils ne se captureront pas entre eux. » » (Mouslim, Tirmidhi et Abou Dawoud) La version d'Abou Dawoud comporte ce rajout : « Je crains seulement pour ma communauté des guides aveugles, et que si le sabre est levé contre elle, il ne s'abaissera plus jusqu'au jour du Jugement Dernier. L'Heure n'aura pas lieu tant que des tribus de ma communauté n'ont pas rejoint les associateurs, et que d'autres n'auront pas adoré les idoles. Il y aura dans ma communauté trente imposteurs, chacun prétendra être Prophète, or c'est moi qui suis le sceau de la prophétie et il n'y aura pas de prophètes après moi. »
Abou Oumama Sudayy ibn Ajlan (SBDSL) a dit : J’ai entendu le Messager de Dieu (SBDSL) dire dans son sermon du pèlerinage d’adieu : « Craignez pieusement Dieu, faites vos cinq prières quotidiennes, observez le jeûne de votre mois (Ramadan), acquittez l’aumône légale de vos biens et obéissez à vos chefs et vous serez alors dans le Paradis de votre Seigneur. » (Tirmidhi)
Irbâd Ibn Sâriya (SDP) a dit : Le Messager de Dieu (SBDSL) nous a fait un sermon éloquent qui remplit nos cœurs de crainte et fit couler nos larmes. Nous lui dîmes : « Ô Messager de Dieu ! On dirait que c’est le sermon de quelqu’un qui fait ses adieux. Aussi fais-nous quelques recommandations ! » Il dit : « Je vous recommande la crainte pieuse de Dieu ainsi que l’obéissance totale même si c'est un esclave éthiopien qui s’est imposé à vous comme chef. Celui d’entre vous qui vivra verra de grandes discordes. Accrochez-vous alors à ma tradition et à celle des califes orthodoxes et bien guidés. Saisissez-la fortement avec vos dents. Méfiez-vous des innovations car chaque innovation est une cause d’égarement. » (Abou Dawoud)
Ali (SDP) a dit en tant que Calife : « Votre droit sur moi est de vous conseiller tant que je suis avec vous, de vous donner votre butin, de vous enseigner afin que vous ne soyez pas ignorants et de vous éduquer afin que vous appreniez. Mon droit sur vous est de tenir votre serment (bayaa), de m'aider en mon absence et ma présence, de répondre à mon appel et d'obéir à mes ordres. Si Allah vous veut le bien, laissez ce que je déteste et accomplissez ce que je veux. Ainsi, vous obtiendrez ce que vous recherchez et vous atteindrez ce que vous désirez. »
Ali (SDP) a dit en tant que Calife concernant des musulmans traîtres s'égarant en divisant la communauté : « Par Allah ! Si je savais que la ruse et la complaisance m'étaient permises dans ma religion, je les aurais utilisées et ma tâche aurait été plus facile. Mais Allah n'a pas accepté que les porteurs du Coran se taisent et feignent l'approbation alors qu'Allah est désobéi et qu'ils ont les moyens de répliquer et de combattre jusqu'à faire triompher l'ordre d'Allah. »
Oubada Ibn as-Samit (SDP) a dit : « Nous avons fait acte d’allégeance au Messager de Dieu (SBDSL) nous engageant à écouter et à obéir dans l’aisance comme dans la gêne, dans ce qu’on aime et dans ce qu’on n’aime pas, même si nous voyons régner quelque favoritisme à notre détriment ; à ne point lutter pour le pouvoir à moins de voir une mécréance évidente à propos de laquelle nous tenons un argument de Dieu ; et à proclamer la vérité là où que nous soyons sans craindre en Dieu le reproche de quiconque. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abou Musa (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Rendez visite aux malades, nourrissez l'affamé et libérez les prisonniers (de guerre par des rançons). »
Selon Abou Houreyra, le Prophète (SBDSL) a dit : « Un homme passa devant la branche d’un arbre qui barrait la route aux passants. Il se dit : « Par Dieu, je vais enlever cette branche pour qu’elle ne nuise plus aux musulmans ». Il fut introduit pour cela au Paradis. » (Mouslim)
Selon Abou Said Al Khoudri (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Le meilleur combat (au service de Dieu) est une parole de justice et de vérité prononcée en présence d'un tyran (pas seulement politique mais ayant une forme de pouvoir comme un patron, un policier ou un parent). » (Abou Dawoud et Tirmidhi)
Selon Jabir (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Prenez garde à l'injustice, car elle sera source de ténèbres le Jour du Jugement Dernier. Prenez garde à l'avarice (matérielle et affective), car elle a causé la perte des communautés qui vous ont précédés en les a poussant à verser leur propre sang (entre compatriotes, dont massacres des tueurs de masse à l'arme à feu aux Etats-unis et attentats terroristes) et à rendre licite ce qui leur était interdit. » (Mouslim)
(S24v22) « Et que les détenteurs de richesse et d'aisance parmi vous ne jurent pas de ne plus faire des dons aux proches, aux pauvres, et à ceux qui émigrent dans le sentier d'Allah. Qu'ils pardonnent et absolvent. N'aimez-vous pas qu'Allah vous pardonne ? Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux ! »
(ExtS3v103) « Et cramponnez-vous tous ensemble au “Habl” (câble vertical moral) d'Allah et ne soyez pas divisés, et rappelez-vous le bienfait d'Allah sur vous : lorsque vous étiez ennemis, c'est Lui qui réconcilia vos cœurs. Puis par Son bienfait, vous êtes devenus frères. Et alors que vous étiez au bord d'un abîme de Feu (guerre, Enfer), c'est Lui qui vous en a sauvés. Ainsi, Allah vous montre Ses signes afin que vous soyez bien guidés. »
(S23v53/54) « Mais ils se sont divisés en sectes, chaque secte exultant de ce qu'elle détenait. Laisse-les dans leur égarement pour un certain temps. »
(S49v9) « Et si deux groupes de croyants se combattent, faites la conciliation entre eux. (Ensuite) Si l'un d'eux se rebelle contre l'autre, combattez le groupe qui se rebelle jusqu'à ce qu'il se conforme à l'ordre d'Allah. Puis s'il s'y conforme, réconciliez-les avec justice et soyez équitables, car Allah aime les équitables. »
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Par Celui qui tient mon âme dans Sa Main, vous n'entrerez au Paradis que lorsque croirez et vous ne croirez vraiment que lorsque vous vous aimerez. Voulez-vous que je vous indique une chose qu'en la faisant vous vous aimerez ? Saluez-vous les uns les autres. » (Mouslim)
D'après Oqba Ibn Amir (SDP) : J'ai rencontré le Prophète (SBDSL) alors j'ai pris sa main et j'ai dit : « Ô Messager d'Allah ! Informe moi des actes méritoires. » Le Prophète (SBDSL) me dit : « Ô Oqba ! Lie les liens avec celui qui les a coupé avec toi, donne à celui qui t'a privé, pardonne à celui qui a été injuste envers toi, et certes celui qui veut que sa vie soit prolongée et que sa subsistance soit augmentée qu'il lie ses liens de parenté. » (Ahmad)
Bible (Evangile de Jésus Christ selon saint Luc, 6:20-38) : « Alors Jésus, levant les yeux sur ses disciples, dit : Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous ! Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés ! Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie ! Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu'on vous chassera, vous outragera, et qu'on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l'homme ! Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel, car c'est ainsi que leurs pères traitaient les Prophètes. Mais, malheur à vous, riches, car vous avez votre consolation ! Malheur à vous qui êtes rassasiés, car vous aurez faim ! Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes ! Malheur, lorsque tous les hommes diront du bien de vous, car c'est ainsi qu'agissaient leurs pères à l'égard des faux prophètes ! Mais je vous dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis (par la compréhension qu'ils ne réussissent pas la scolaire épreuve divine qu'est la vie et le monothéisme authentique dont d'éviter par le pardon la vengeance de même donc que l'engrenage de la violence, sauf par rapport à Iblis et l'Etat d'Israël interdit par Dieu ce qui n'inclut pas tout juif, et on peut dont être antisioniste mais pas anti-juif), faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre. Si quelqu'un prend ton manteau, ne l'empêche pas de prendre encore ta tunique. Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s'en empare. Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi agissent de même. Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille. Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez point, et vous ne serez point jugés; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés; absolvez, et vous serez absous. Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein (au Paradis) une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis (ou vous aurez servis). »
Bible (Romain 12) « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement,et celui qui exhorte à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière. Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité. Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. »
Bible (Evangile de Jésus-Christ selon saint Mathieu, 5:43-48) « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits (dans votre comportement), comme votre Père céleste est parfait. »
Abdullah Ibn Ammar (SDP) a rapporté : Un homme demanda au Messager de Dieu (SBDSL) quel était le meilleur islam. Il dit : « Tu donnes à manger et tu salues qui tu connais et qui tu ne connais pas. » (URA)
Ammar (SDP) a dit : « Il y a trois œuvres, quiconque les accomplit toutes, aura possédé la véritable foi (complète) : être équitable envers soi-même, saluer les gens, et dépenser même si l'on est pauvre. »
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « La nourriture d’une seul personne suffit à deux, celle de deux suffit à quatre, et celle de quatre suffit à huit. » (Mouslim)
Abou Darda (SDP) a dit : J’ai entendu le Messager de Dieu (SBDSL) dire : « Aidez-moi à secourir les faibles, car vous ne serez secourus et pourvus de votre subsistance que par égard aux faibles. » (Abou Dawoud)
Selon Sahl Ibn Sad (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Moi et celui qui entretient l'orphelin sommes au Paradis comme ces deux doigts (et il groupa son index et son majeur). » (Boukhari)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui qui entretient par son travail la veuve et l'orphelin est comme le combattant au service de Dieu. » Je crois même qu'il a ajouté : «...(et) comme celui qui passe toute ses nuit à prier et comme celui qui jeûne tous les jours de l'année. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Khouwaylid Al Khouzài (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Seigneur Dieu ! Je punis sévèrement celui qui transgresse le droit de l'orphelin et de la femme. » (An-Nasaî)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Le pire des repas est le repas de noce auquel on invite les riches et délaisse les pauvres. »
Selon Anas (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui qui a entretenu deux filles jusqu'à leur puberté, nous sommes, moi et lui, quand il viendra au jour de la résurrection, comme ces deux doigts (l'index et le majeur). » (Mouslim)
(ExtHadith) Selon Ibn Masoud (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Evitez d'élever la voix et de vous disputer comme cela a lieu dans les marchés. » (Mouslim)
Selon Abou Mousa (SDP), le Messager de Dieu (SDBSL) a dit : « C'est glorifier Dieu le Très-Haut que d'honorer le musulman aux cheveux blancs (âgé), celui qui mémorise le Coran ne se montrant ni excessif ni négligeant, et le gouverneur (ou responsable) juste. » (Abou Dawoud)
Selon Amr Ibn Shouayb (SDP), selon son père, selon son grand-père, le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Ne fait pas partie de notre communauté celui qui ne se montre pas clément avec nos enfants et qui ne reconnaît pas la dignité des plus âgés que nous. » (Tirmidhi)
Sahl Ibn Sad (SDP) rapporte : « On apporta au Prophète (SBDSL) une boisson dont il se désaltéra. Il avait à sa droite un jeune homme et à sa gauche des personnes âgées. Il dit au jeune homme : « Me permets-tu de faire boire d'abord ceux-là (par opposition à la tradition religieuse demandant de servir par la droite en prouvant que le bon comportement peut parfois être les bonnes manières traduisant la qualité de respect et pas qu'une rigueur religieuse, sauf si le droit religieux de Dieu est prioritairement demandé par autrui comme suit) ? » Le jeune homme répondit : « Par Dieu non Prophète de Dieu ! Je ne céderai à personne ce qui me revient (de droit) de toi. » Le Prophète (SBDSL) lui mit alors le récipient dans sa main. » (Boukhari et Mouslim) Commentaire : Par conséquent si ce cas de figure apparaît avec des non musulmans, la transmission prioritaire vers la personne âgée peut être effectuée sans demande préalable à la personne jeune, mais l'explication religieuse demeure possible si elle est acceptée. Ce qui prouve qu'avec une bonne et pieuse intention morale, les bonnes manières peuvent être parfois choisies à la place de la tradition prophétique, et que trouver, comprendre, vouloir et tendre vers l'ennoblissement maximal demeure l'essentiel suprême quel que soit notre niveau religieux. Ce hadith montre aussi qu'en plus de la supériorité sur les liens de parenté, le rang de Prophète est aussi supérieur à celui des personnes âgées.
Selon Oqba Al Ansari (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Celui qui dirige la salat (l'imam) est celui qui est le plus savant en matière de Coran. S'il s'avère que leurs connaissances sont semblables, l'imamat revient alors à celui qui connaît le mieux la Sunna. Si leurs savoirs dans ce domaine sont similaires, on désigne alors le premier à avoir accompli l'Hégire. S'ils ont effectué l'Hégire en même temps, la présidence revient alors au plus âgé. Nul ne peut présider la salat devant le maître des lieux ni s'asseoir à sa place habituelle sans son autorisation. » (Mouslim) Commentaire : Ce hadith exprime la considération due aux savants, aux personnes âgées et aux bienfaiteurs.
Selon Ibn Omar (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Je me suis vu en rêve me curer les dents avec un siwak. C'est alors que deux hommes (l'un était plus âgé que l'autre) vinrent à moi. Je remis le siwak au plus jeune mais il me fut dit : « Donne-le au plus âgé. » Je le donnai donc au plus âgé. » (Boukhari et Mouslim) Commentaire : Le hadith précédent montre qu'un aspect de la meilleure moralité est de donner priorité aux personnes âgées par rapport aux jeunes.
Ibn Abbas (SDP) a rapporté que l'Envoyé de Dieu (SBDSL) a dit : « Ne vous informerai-je pas des gens du Paradis ? Il s'agit de tout homme humble et faible. S'il faisait serment à Dieu de faire quelque chose, Dieu ne ferait pas mentir son serment (d'où l'importance d'aider ce genre de personne puis de leur demander une invocation d'entrée au Paradis pour nous et nos proches comme le prouve le hadith suivant). Ne vous informerai-je pas des gens de l'Enfer ? Il s'agit de tout homme grossier, avide de richesse, avare et orgueilleux. » (Boukhari)
(ExtHadith) Usayr Ibn Amr (SDP) rapporte qu'Omar Ibn Al Khattab dit (à un yéménite appelé Uways ibn Amir) : J'ai entendu le Prophète (SBDSL) dire : « Uways ibn Amir viendra en compagnie des Yéménites qui prêtent renfort, appartenant à la tribu de Murad qui elle-même fait partie du clan de Qaran. Il fut atteint de la maladie de la lèpre et il en guérit, mis a part une tâche de la taille d'un dirham. Sa mère est toujours en vie et il lui témoigne une grande piété filiale. S'il jurait par Dieu, Dieu l'exaucerait. Si donc tu peux lui demander d'invoquer Dieu pour qu'Il te pardonne, fais-le en lui disant : Demande donc à Dieu de me pardonner. »
Abdullah Ibn Outba Ibn Masoud (SDP) rapporte ces propos d'Omar Ibn Al Khattàb (SBDSL) : « Il y a des gens du temps du Prophète (SBDSL) dont la révélation disait la réalité de leur être. Or, la révélation est désormais achevée, et nous vous jugerons dorénavant d'après ce qui nous est apparent comme faits. Celui donc qui parait bon, nous le considérerons digne de confiance et nous l'approcherons sans juger de son for intérieur, car il appartient à Dieu Seul d'en juger. Quant à celui qui paraît mauvais, nous ne lui ferons pas confiance. » (Boukhari)
(S18v28) « Fais preuve de patience (en restant) avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir désirant Sa face. Et que tes yeux ne se détachent point d’eux en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier. »
(S4v32) « Ne convoitez pas ce qu'Allah a attribué aux uns d'entre vous plus qu'aux autres, aux hommes la part qu'ils ont acquise, et aux femmes la part qu'elles ont acquise. Demandez à Allah de Sa grâce, car Allah est certes Omniscient. »
(S4v2) « Et donnez aux orphelins leurs biens, n'y substituez pas le mauvais au bon, ne mangez pas leurs biens avec les vôtres, (car) c'est vraiment un grand péché. »
(S4v6) « Et éprouvez (la capacité) des orphelins jusqu'à ce qu'ils atteignent (l'aptitude) au mariage, et si vous ressentez en eux une bonne conduite, remettez-leur leurs biens. Ne les utilisez pas (dans votre intérêt) avec gaspillage et dissipation, avant qu'ils ne grandissent. Quiconque est aisé devrait s'abstenir de se payer lui-même de cet héritage qui lui est confié. S'il est pauvre, alors qu'il y puise une quantité convenable (à titre de rémunération de tuteur). S'il est aisé, qu'il s'abstienne d'en prendre lui-même. S'il est pauvre, alors qu'il en utilise raisonnablement. Et lorsque vous leur remettez leurs biens, prenez des témoins à leur encontre. Mais Allah suffit pour observer et compter. »
(S4v10) « Ceux qui mangent (disposent) injustement des biens des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres. Ils brûleront bientôt dans les flammes de l'Enfer. »
(S4v29/30) « Ô les croyants ! Que les uns d'entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. Mais qu'il y ait du négoce (légal) entre vous par consentement mutuel. Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous. Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, Nous le jetterons au Feu. Voilà qui est facile pour Allah. »
(S2v275) « Ceux qui mangent (pratiquent) de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au Jour du Jugement Dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela parce qu'ils disent : “Le commerce est tout à fait comme l'intérêt.” Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt. Celui donc qui cesse, dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acquis auparavant, et son affaire dépend d'Allah. Mais quiconque récidive... alors les voilà les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement. »
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu a maudit celui qui a pratiqué l'usure, celui qui en a profité, celui qui a rédigé le contrat, et celui qui y a témoigné. » Commentaire : En effet l'usure pouvant être considérée comme une usurpation (un vol), ceux qui y participent de près ou de loin sont coupables. Or par exemple quand il s'agit d'une urgence médicale, celui qui a pratiqué l'usure en devant payer les intérêts n'est plus condamnable.
(ExtS55v7-9) « Et Il a établi la balance afin que vous ne transgressiez pas dans la pesée : Donnez (toujours) le poids exact et ne faussez pas la pesée. »
(ExtS2v194) « Le talion s'applique à toutes choses sacrées (donc au niveau des biens, de l'honneur et du sang dont des coups au corps). Donc, quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui à transgression égale (mais le pardon est autorisé voire conseillé, sauf donc s'il faut parfois rendre un mal à certaines personnes pour leur faire comprendre leurs péchés ou acquérir certaines valeurs). » Commentaire : Le talion peut avoir lieu sous forme de dédommagement (financier ou autres) en particulier quand il s'agit d'une injustice faite par un maître à son esclave ou d'un musulman fait à un non musulman. Il faut noter que le talion doit être aussi proposé quand nous cassons un bien de quelqu'un même s'il s'agit d'une petite chose surtout si elle a une valeur sentimentale, comme il faut proposer le talion pour une blessure causée même involontairement (possiblement donc à chaque fois sous forme d'arrangement financier).
(S4v148) « Allah n'aime pas qu'on profère de mauvaises paroles sauf quand on a été injustement provoqué. Et Allah est Audient et Omniscient. »
(S2v178/179) « Ô les croyants ! On vous a prescrit le talion au sujet des tués : homme libre pour homme libre, esclave pour esclave, femme pour femme. Mais celui à qui son frère aura pardonné en quelque façon doit faire face à une requête convenable et doit payer des dommages de bonne grâce. Ceci est un allégement de la part de votre Seigneur et une miséricorde. Donc quiconque après cela transgresse aura un châtiment douloureux. C'est dans le talion que vous aurez la préservation de la vie, ô vous doués d'intelligence, (et) ainsi atteindrez-vous la piété. »
(S2v188) « Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens, et ne vous en servez pas pour corrompre des juges afin de vous permettre de dévorer une partie des biens des gens, injustement et sciemment. »
(S5v45) « Et Nous y avons prescrit (dans la Thora) pour eux (les juifs) vie pour vie, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent. Les blessures tombent sous la loi du talion. Après, quiconque y renonce par charité, cela lui vaudra une expiation. Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des injustes. »
(S4v92/93) « Il n'appartient pas à un croyant de tuer un autre croyant, si ce n'est par erreur. Quiconque tue par erreur un croyant, qu'il affranchisse alors un esclave croyant et remette à sa famille le prix du sang, à moins que celle-ci n'y renonce par charité. Mais si (le tué) appartenait à un peuple ennemi à vous et qu'il soit croyant, qu'on affranchisse alors un esclave croyant. S'il appartenait à un peuple auquel vous êtes liés par un pacte, qu'on verse alors à sa famille le prix du sang et qu'on affranchisse un esclave croyant. Celui qui n'en trouve pas les moyens, qu'il jeûne deux mois d'affilée pour être pardonné par Allah. Allah est Omniscient et Sage. Quiconque tue intentionnellement un croyant, Sa rétribution alors sera l'Enfer pour y demeurer éternellement. Allah l'a frappé de Sa colère, l'a maudit et lui a préparé un énorme châtiment. »
(S24v23-25) « Ceux qui lancent des accusations (infondées) contre des femmes vertueuses, chastes (qui ne pensent même pas à commettre la turpitude) et croyantes, sont maudits ici-bas comme dans l'au-delà, et ils auront un énorme châtiment le jour (du Jugement Denier) où leurs langues, leurs mains et leurs pieds témoigneront contre eux de ce qu'ils faisaient. Ce Jour-là, Allah leur donnera leur pleine et vraie rétribution (aux hommes), et ils sauront que c'est Allah qui est le Vrai de toute évidence. »
(S24v27-29) « Ô vous qui croyez ! N'entrez pas dans des maisons autres que les vôtres avant de demander la permission (d'une façon convenable) et de saluer leurs habitants. Cela est meilleur pour vous. Peut-être vous souvenez-vous. Si vous n'y trouvez personne, alors n'y entrez pas avant que permission vous soit donnée. Et si on vous dit “Retournez”, alors retournez. Cela est plus pur pour vous. Et Allah de ce que vous faites est Omniscient. Nul grief contre vous à entrer dans des maisons inhabitées où se trouve un bien pour vous. Allah sait ce que vous divulguez et ce que vous cachez. »
(S24v58/59) « Ô vous qui avez cru ! Que les esclaves que vous possédez vous demandent permission avant d'entrer (dans votre demeure), ainsi que ceux des vôtres qui n'ont pas encore atteint la puberté, à trois moments : avant la Salat de l'aube, à midi quand vous enlevez (changez) vos vêtements (pour mangez et faire la sieste), ainsi qu'après la Salat de la nuit, trois occasions de vous dévêtir. En dehors de ces moments, nul reproche ni à vous ni à eux d'aller et venir les uns chez les autres. C'est ainsi qu'Allah vous expose clairement Ses versets, et Allah est Omniscient et Sage. Et quand les enfants parmi vous atteignent la puberté, qu'ils demandent permission avant d'entrer comme font leurs aînés. C'est ainsi qu'Allah vous expose clairement Ses versets (lois nobles), et Allah est Omniscient et Sage. »
(S24v60/61) « Et quant aux femmes atteintes par la ménopause qui n'espèrent plus le mariage, nul reproche à elles d'enlever leurs vêtements de (sortie chez elles en présence d'hommes), sans cependant exhiber leurs atours, et si elle cherchent la chasteté c'est mieux pour elles. Allah est Audient et Omniscient. Il n'y a pas d'empêchement à l'aveugle, au boiteux, au malade, ainsi qu'à vous-mêmes de manger dans vos maisons, ou dans celles de vos pères, ou de vos mères, ou de vos frères, ou de vos sœurs, ou de vos oncles paternels, ou de vos tantes paternelles, ou de vos oncles maternels, ou de vos tantes maternelles, ou celles dont vous possédez les clefs, ou de vos amis. Nul empêchement à vous non plus de manger ensemble ou séparément. Quand donc vous entrez dans des maisons, adressez-vous mutuellement des salutations venant d'Allah, bénies et agréables. C'est ainsi qu'Allah vous expose Ses versets, afin que vous compreniez. »
(S26v227) « (Les poètes sont égarés) à part ceux qui croient et font de bonnes œuvres, qui invoquent souvent le nom d'Allah et se défendent contre les torts qu'on leur fait. Les injustes verront bientôt le revirement qu'ils (éprouveront) ! »
(S2v282/283) « Ô les croyants ! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit, et qu'un scribe (impartial) l'écrive, entre vous, en toute justice. Un scribe n'a pas à refuser d'écrire selon ce qu'Allah lui a enseigné. Qu'il écrive donc, et que dicte le débiteur. Qu'il (le scribe) craigne Allah son Seigneur, et se garde d'en rien diminuer. Si le débiteur est gaspilleur ou faible, ou incapable de dicter lui-même, que son représentant dicte alors en toute justice. Faites-en témoigner par deux témoins d'entre vos hommes, et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d'entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l'une d'elles s'égare, l'autre puisse lui rappeler. Et que les témoins ne refusent pas quand ils sont appelés. Ne vous lassez pas d'écrire la dette, ainsi que son terme, qu'elle soit petite ou grande : c'est plus équitable auprès d'Allah, et plus droit pour le témoignage, et plus susceptible d'écarter les doutes. Mais s'il s'agit d'une marchandise présente que vous négociez entre vous, dans ce cas, il n'y a pas de péché à ne pas l'écrire. Mais prenez des témoins lorsque vous faites une transaction entre vous, et qu'on ne fasse aucun tort à aucun scribe ni à aucun témoin. Si vous le faisiez, cela serait une perversité en vous. Et craignez Allah. Alors Allah vous enseigne et Allah est Omniscient. Mais si vous êtes en voyage et ne trouvez pas de scribe, un gage reçu suffit. S'il y a entre vous une confiance réciproque, que celui à qui on a confié quelque chose la restitue, et qu'il craigne Allah son Seigneur. Et ne cachez pas le témoignage : quiconque le cache a certes un cœur pécheur. Allah de ce que vous faites est Omniscient. »
(S2v224/225) « Et n'usez pas du nom d'Allah dans vos serments pour vous dispenser de faire le bien, d'être pieux et de réconcilier les gens. Et Allah est Audient et Omniscient. Ce n'est pas pour les expressions gratuites dans vos serments qu'Allah vous saisit. Il vous saisit pour ce que vos cœurs ont acquis. Et Allah est Pardonneur et Patient. »
Khawla Bint Qays (SDP), l'épouse de Hamza Ibn Abdelmottalib (l'oncle du Prophète) rapporte que le Prophète (SBDSL) a dit : « Chaque fois qu'un créancier part satisfait de chez son emprunteur, les bêtes de la terre et les poissons de la mer prient en sa faveur. Et chaque fois qu'une personne fait attendre son créancier et que ce dernier en est irrité, Allah lui inscrit des péchés chaque jour et chaque nuit (en plus des bonnes actions qu'il perdra le Jour Dernier pour rembourser le tort). »
Zeyd Ibn Aslem (SDP) rapporte qu'Alaabbes a dit : le Prophète (SBDSL) a dit : « Quand Souleymane Ibn Dawoud (paix sur eux), bâtit le Qods (temple de Jérusalem), chaque fois qu'il construisait un mur, le mur était démoli le lendemain matin. Allah lui révéla alors de ne pas construire dans la terre d'une personne (ni l'exproprier) jusqu'à la satisfaire (même s'il s'agit d'agrandir une mosquée). (Et quand il s'agit d'un bien commun nécessaire au peuple qui peut être acheté par une personne dont aussi pour financièrement en profiter raisonnablement, il est possible de discuter le prix de la vente, mais si le dirigeant doit l'acheter, il faut qu'il utilise l'argent du trésor public et récupére les bénéfices s'il y en a pour le trésor public.) »
Moslim Ibn Akyes rapporte : Un homme entra chez Abou Oaubeyda Ibn Aljarrah (SDP) et le trouva en train de pleurer. Il demanda : « Pourquoi pleures-tu, Abou Ooubeyda ? » Il répondit : « Je pleure parce que le Messager d'Allah évoqua un jour les victoires et le butin qu'Allah accordera aux musulmans. » II évoqua même le Chem et dit : Si il t'est destiné de vivre longtemps (et riche), Abou Ooubeyda alors contente-toi de trois serviteurs : un qui te sert, un qui voyage avec toi et un qui sert ta famille et qui leur ramène leurs besoins. Et contente-toi de trois montures : une pour ta famille, une pour ton transport et une pour ton serviteur. » Puis me voici en train de voir ma maison remplie de serviteurs, et mon écurie pleine de chameaux et de chevaux. Comment vais-je rencontrer le Messager d'Allah après ceci, sachant que le Messager d'Allah (SBDSL) nous avait recommandé : « Ceux parmi vous que j'aime le plus et qui sont les plus proches de moi sont ceux qui me retrouveront dans le même état où je les ai quittés (inquiétude noble mais il semble que le Prophète parle du niveau de piété). »
Aïcha (SDP) raconte : Une pauvre femme entra chez moi en m'amenant un cadeau. Je ne voulus pas l'accepter par pitié pour elle. Le Prophète d'Allah (SBDSL) me dit : « Pourquoi ne l'as-tu pas accepté et ne l'as-tu pas compensée ?! Je crois que tu l'as méprisée ; sois donc humble Aïcha, car Allah aime les humbles et déteste les orgueilleux. »
Selon Lyad Ibn Himar (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu le Très-Haut m'a ordonné ceci : « Soyez modestes au point qu'aucun d'entre vous n'opprime autrui ni ne fasse preuve d'orgueil à son encontre. » (Mouslim)
Selon Anas (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Ne rompez pas vos relations, ne vous tournez pas le dos, ne nourrissez pas de haine entre vous, ne vous enviez pas les uns les autres, et soyez des serviteurs de Dieu et des frères. Il n'est pas permis à un musulman de fuir son frère (coreligionnaire) plus de trois jours. » (Boukhari et Mouslim)
Asbar Ibn Noubeta rapporte qu'Ali (SDP) a entendu le Messager d'Allah a dire : « Donnez à chacun la valeur qu'il mérite (en particulier ceux d'un haut rang social). »
Ibn Omar (SDP) raconte : Après qu'Omar se soit plein d'une femme dont l'enfant pleura souvent au cours d'une nuit et qu'elle lui dit que c'est parce qu'elle essayait le sevrer (l'obliger à manger plutôt que de l'allaiter) pour toucher l'allocation enfant dont elle avait besoin, il pria le sobh et les musulmans ne purent comprendre sa lecture tellement il pleurait. Quand il salua, il dit : « Malheur à Omar ! Combien a-t-il tué d'enfants de musulmans ? » Puis il ordonna à un héraut de crier : « Attention ! Ne vous pressez pas de sevrer vos enfants ! Nous donnons désormais l'allocation pour chaque nouveau-né musulman. » Il envoya cet ordre dans tous les horizons : « Nous donnons désormais l'allocation à tout nouveau-né musulman. »
Sahl Ibn as-Saidi (SDP) rapporte : Un homme vint trouver le Prophète (SBDSL) et lui dit : « Ô Prophète ! Indique-moi une action qui si je l'accomplis m'accordera l'amour de Dieu et des gens. » Le Prophète (SBDSL) répondit : « Renonce à ce monde et Dieu t'aimera, et renonce à ce que les gens possèdent et ils t'aimeront. » (Ibn Mâja)
Selon Ibn Abbas (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Les premières déficiences des Enfants d'Israël en matière de religion apparurent lorsqu'un homme en rencontrait un autre et lui disait : « Ô toi ! Crains Dieu et délaisse ce que tu commets car cela t'est défendu. » Puis le lendemain, il le rencontrait de nouveau dans le même état et cela ne lui empêchait pas pour autant de rester en sa compagnie afin de manger, boire et s'asseoir avec lui. Alors qu'ils se comportaient ainsi, Dieu installa l'animosité entre eux. » Puis il cita ces versets du Coran : (ExtS5v78-81) « Ont été maudits par la bouche de David et de Jésus fils de Marie ceux des fils d’Israël qui avaient renié, et ce pour leur désobéissance (à Dieu) et leurs agressions répétées (envers les Prophètes). Quand ils faisaient quelque chose d’unanimement réprouvé, ils ne se l’interdisaient pas les uns aux autres. Quelle bien mauvaise chose que ce qu’ils faisaient. Tu vois plusieurs d’entre eux se lier de véritable amitié avec ceux qui avaient renié. Quelle bien mauvaise chose que ce que leur âme leur a fait aimer, car Dieu les as frappés de Son indignation et c’est dans le supplice qu’ils s’éterniseront. S’ils croyaient en Dieu, au Prophète et à ce qui lui a été descendu, ils ne les prendraient point comme véritables amis, mais plusieurs d’entre eux sont des dévergondés. » Puis il dit : « Mais non ! Par Dieu (Celui qui tient mon âme dans Sa main), vous ordonnerez le convenable, réprouverez le blâmable, combattrez l'injuste, ramènerez autrui à la justice et la lui imposerez, sinon Dieu instaurera entre vous la haine puis Il vous maudira comme Il les a maudits. » (Abou Dawoud et Tirmidhi) Cette version est celle d'Abou Dawoud et voici celle de Tirmidhi : Le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Quand les fils d’Israël tombèrent dans les actes de désobéissance, leurs savants le leur déconseillèrent mais en vain. Cela n’empêcha pourtant pas leurs savants d’assister à leurs réunions et de partager leur manger et leur boire. Dieu installa alors la haine entre leurs cœurs et les maudit par la bouche de David et de Jésus fils de Marie, et ce pour leur désobéissance (à Dieu), et leurs agressions répétées (envers le Prophètes). » Le Messager de Dieu (SBDSL) s’assit alors qu’il était appuyé sur son coude et dit : « Oh (Mais) non ! par Celui qui tient mon âme dans Sa main… jusqu’à ce que vous le rameniez par la force au bon droit (vous rameniez autrui à la justice et la lui imposerez). »
D'après Abou Hourayra (SDP), l'Envoyé d'Allah (SBDSL) a dit : « Ceux qui quittent une assemblée où ils n'ont pas mentionné Dieu le Très Haut sont comparables à ceux qui quittent le cadavre décomposé d'un âne (clairement sans aucune valeur voire synonyme d'immense idiotie). Cette assemblée sera pour eux (le Jour de la Résurrection) une source de regrets. » (Abou Dawoud) Commentaire : Ce hadith à l'image très explicite montre comme dans la plupart des enseignements en rapport avec Dieu, la politesse essentielle de noblement se Le rappeler dans diverses situations, dont les particulièrement importantes comme celle évoquée dans celui-ci.
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) demanda à ses compagnons : « Lesquels d'entre vous tenez-vous pour martyrs ? » Ils répondirent : « Ô Envoyé de Dieu, celui qui est tué au service de Dieu est considéré martyr. » Le Prophète (SBDSL) reprit alors : « Les martyrs de ma communauté seraient bien peu nombreux ! » Ils demandèrent : « Qui d'autres (sont des martyrs), ô Prophète de Dieu ? » Le Prophète (SBDSL) conclut : « Quiconque est tué pour la cause de Dieu est martyr, celui qui meurt au service de Dieu est martyr, de même que celui qui meurt de la peste, d'une maladie du ventre ou de la noyade. » (Mouslim)
Selon Abdullah Ibn Amr Ibn al-As (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui qui est tué en défendant ses biens est un martyr. » (Boukhari et Muslim)
Selon Said Ibn Noufayl (SDP), l'un des dix promis au Paradis, le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui qui meurt en défendant ses biens est un martyr, celui qui meurt en défendant sa vie est un martyr, celui qui meurt en défendant sa religion est un martyr, celui qui meurt en défendant sa famille est un martyr. » (Abou Dawoud et Tirmidhi)
Abou Hourayra (SDP) rapporte : Un homme vint trouver le Prophète (SBDSL) et lui demanda : « Ô Prophète de Dieu, que dois-je faire si quelqu'un venait à prendre mon argent ? » Le Prophète (SBDSL) répondit : « Ne le lui donne pas. » L'homme continua : « Et s'il me combat ? » - Alors combats-le ! - Et s'il me tuait ? - Tu serais alors martyr. - Et si moi, je le tuais ? - Il irait en Enfer ! » s'exclama le Prophète. (Mouslim)
Les conditions validant la main coupée pour un vol :
1) L'objet du vol doit être pris en cachette. Autrement la peine d'amputation ne sera pas appliquée. C'est le cas dans l'acte qui consiste à arracher un objet à son propriétaire ou à l'usurper au vu de tout le monde. En effet dans ce cas, la victime peut soit résister, soit lancer un appel au secours.
2) La chose volée doit être un bien respectable, il ne doit pas s'agir d'un bien non respectable, tels les instruments de musique, le vin, la drogue et le porc.
3) La valeur de l'objet doit atteindre le minimum requis. C'est à dire trois dirhams islamiques ou le quart d'un dinar islamique.
4) L'objet volé doit avoir été pris à partir d'un dépôt sûr.
5) Le vol doit être constaté par deux témoins, soit par l'aveu confirmé deux fois de l'accusé.
6) Il faut que la victime du vol réclame son bien sinon la peine ne sera pas appliquée.
7) Le voleur ne doit pas être affamé.
« Le grand public craint plus le voleur d’en bas que le voleur d’en haut, celui qui vole tranquille 200 euros par mois dans le budget des ménages, qui n’apparaît jamais au grand jour, qui est protégé par les forces de l’ordre, qui ne va jamais en prison, parce qu’il trône au sommet de la chaîne alimentaire. La Banque (qui « garde » notre argent), les assurances (qui nous refilent leurs mutuelles racket), et leurs représentants serviles dans l’oligarchie politico-médiatique qui vivent grassement sur la dette par l’usure, sont un million de fois plus voleurs que les misérables Roms. Et personne ne peut leur tirer dessus, comme certains qui défendent leur maigre bien, et qui finissent sur le banc des accusés. Grâce à la publicité qui leur est faite dans les médias mainstream, qu’ils contrôlent, les voleurs d’en haut bénéficient d’une image positive. C’est le principe du combo Hollywood–Pentagone, qui permet de piller et ravager des pays entiers en faisant trouver ça cool par la moitié de la planète. L’autre moitié sait ce qu’il en est... Baisser les salaires en argent constant sur 40 ans, détruire l’épargne populaire par l’inflation, augmenter les impôts cachés (TVA, essence, clopes) tout en faisant croire qu’on diminue les impôts directs (Sarko–Macron) et qu’on veut le bien des gens, c’est de l’arnaque à une échelle invraisemblable, comparativement au Rom qui dérobe la trottinette du bobo. On attend maintenant les reportages sur les cambriolages d’en haut... » (Rédaction ER)
Interdiction de l'usure, de la planche à billets et de toute économie immorale :
L'interdiction usure sert d'abord à protéger les plus faibles et les plus vulnérables économiquement dont afin qu'ils ne tombent pas dans l'esclavage. Ainsi l'islam encourage principalement les investissements productifs et les activités économiques qui créent de la valeur ajoutée pour la société dans son ensemble, et poussent donc les membres de la communauté à coopérer pour le bien commun.
(S2v278/279) « Ô les croyants ! Craignez Allah et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part d'Allah et de Son Messager (cas rare voire unique de déclaration divine de guerre car très nocif et signifiant pas de pardon divin ni de miséricorde du Prophète Mouhamed et vengeance divine pour ceux n'arrêtant pas ce péché et ne se repentant pas). Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés. »
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu a maudit celui qui a pratiqué l'usure, celui qui en a profité, celui qui a rédigé le contrat, et celui qui y a témoigné. » Commentaire : En effet l'usure pouvant être considérée comme une usurpation (un vol), ceux qui y participent de près ou de loin sont coupables. Or par exemple quand il s'agit d'une urgence vitale, celui qui a pratiqué l'usure et doit payer les intérêts n'est plus condamnable. Sinon il vaut mieux choisir de payer un loyer voire la mendicité pour se nourrir tant qu'on ne trouve pas un travail ou de l'argent.
Anas Ibn Melik (SDP) raconte : Le Messager d'Allah (SBDSL) nous fit un discours où il évoqua l'usure et insista sur sa gravité et dit : « Un dirham que l'homme obtient par l'usure est chez Allah un péché plus grave que trente-six adultères (pourtant un des grands péchés) que l'homme commet ! Et la pire usure est d'atteindre l'honneur du musulman. »
Un pays cherchant toujours la croissance plutôt que parfois l'équilibre est une idiotie en particulier s'il est dans un cycle d'endettement. Dans ce sens cherchant l'équilibre et évitant le gaspillage ou la thésaurisation, Abou Bakr le premier calife de l'islam dépensait tout le budget de l’État chaque année avant la fin de l'année. A ce sujet, le bon article « Thibault Isabel : “Proudhon, précurseur de la décroissance ?” » peut être lu à l'adresse suivante https://linactuelle.fr/index.php/2019/12/18/proudhon-localisme-decroissance-thibault-isabel/ Or le prétendu équilibre économique national, occidental voire mondial est désormais recherché par le grand reset en tant que probable faux messie. En effet comme le diable passe parfois par des portes du bien pour égarer des hommes (comme l'ostentation impie dans la pratique religieuse), le système corrompu actuel passe par des portes du bien (protection climatique, écologie, mondialisme, immigration) pour tromper les peuples et terminer sa tyrannie ploutocratique.
Morale sur les dettes :
Selon Abou Qatâda Al Hârit Ibn Ribî (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) se leva parmi eux pour leur faire un discours. Il leur dit que le combat au service de Dieu et la foi en Dieu étaient les meilleures actions de bien. Quelqu’un se leva et dit : « Ô Messager de Dieu ! Penses-tu que si je suis tué au service de Dieu cela m’absoudra de mes péchés ? » Le Messager de Dieu (SBDSL) lui dit : « Oui, si vraiment tu es tué au service de Dieu, te montrant patient au combat dans le seul espoir de la récompense de Dieu, faisant face à l’ennemi et ne lui tournant jamais le dos. » Puis le Messager de Dieu (SBDSL) dit : « Comment as-tu dit ? » Il dit : « Penses-tu que si je suis tué au service de Dieu cela m’absoudra de mes péchés ? » Le Messager de Dieu dit : « Oui, si tu es tué alors que tu es patient au combat dans l’espoir de la récompense de Dieu, faisant face à l’ennemi et ne lui tournant pas le dos, cela t’absoudra de tous tes péchés sauf des dettes non remboursées. Gabriel me l’a révélé. » (Mouslim) Commentaire : La grande importance de ne pas avoir de dette est clairement exprimé ici, dont car un être humain, une famille, une tribu ou une nation endettés peuvent ne plus être maître de leurs choix voire de leurs vies, comme le prouve beaucoup notre époque où de nombreuses nations sont soumises aux intérêts privés de la finance plutôt qu'au service du bien commun de leurs peuples.
Invocations à dire pour s'acquitter de ses dettes :
« Seigneur, suffis-moi par Ton licite contre Ton illicite, et aide-moi par Ta grâce à me dispenser d'autre que Toi. »
« Ô Allah, je me réfugie auprès de Toi contre l'angoisse et la tristesse, la faiblesse et la paresse, l'avarice et la lâcheté, le fardeau des dettes et la prééminence des hommes. »
Invocation à dire à celui qui acquitte ses dettes :
« Qu'Allah te bénisse, ta famille et tes biens. Certainement la récompense de l'emprunt est le louable paiement des dettes. »
Invocation à dire lorsqu'on quitte une assemblée ou une réunion :
« Gloire à Toi Seigneur, que Tes louanges soient célébrées, j'atteste qu'il n'y a de divinité que Toi, j'implore Ton pardon et je reviens repentant vers Toi. »
Ibn Omar (SDP) a dit : On comptait qu'en quittant une assemblée le Messager de Dieu (SBDSL) disait cent fois : « Ô mon Dieu, pardonne- moi et accepte ma repentance, certainement Tu es Le Pardonneur. »
Invocation à dire quand on a peur de quelqu'un :
« Ô Allah, protège-moi contre eux avec ce que Tu veux. »
Ce qu'on doit dire quand on a peur d'affliger quelqu'un ou quelque chose de son œil :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Si vous trouvez quelque chose d'impressionnant en vous-même, ou en votre frère, ou vous êtes impressionnés par un bien quelconque, envoyé donc la bénédiction en disant par exemple : « Ô Allah bénis-le » ou « Telle est la volonté et la grâce d'Allah ! Il n'y a de puissance que par Allah », car le mauvais œil est vrai. »
Annulation autorisée des dettes populaires par l'Etat suite à de l'usure répandue :
(Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 4, 16-21) « Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, entra, selon sa coutume le jour du sabbat, dans la synagogue, et se leva pour faire la lecture. On lui présenta le livre du prophète Isaïe et, déroulant le livre, il trouva le passage où il est écrit : "L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, rendre la liberté aux opprimés, proclamer une année de grâce du Seigneur." (…) Alors il se mit à leur dire : "Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Écriture." » Rappelons-nous que « l’année de grâce du Seigneur (année jubilaire) » à laquelle il appelle, exigeait tout à la fois le repos de la terre, la remise des dettes et la libération des esclaves. En plein Empire romain esclavagiste, qui refuse farouchement le concept de remise des dettes, la déclaration de Jésus ne pouvait être perçue que comme une déclaration de guerre au système en place. Avant d’être arrêté, Jésus fera un geste matériel hautement symbolique : renverser avec force les tables des changeurs de monnaies dans le temple de Jérusalem. Pour les grands prêtres juifs et les autorités romaines, c’en était trop. Il est intéressant de lire à ce sujet l'article « La remise jubilaire des dettes : une pratique ancestrale ! » à l'adresse https://solidariteetprogres.fr/documents-de-fond-7/economie/remise-jubilaire-dettes-pratique-ancestrale.html , et d'écouter l'exposé payant de Youssef Hnidi « Comprendre l’histoire du prêt à intérêt : de son invention, à Sumer, à sa codification biblique et talmudique » à l'adresse https://kontrekulture.com/produit/comprendre-lhistoire-du-pret-a-interet-de-son-invention-a-sumer-a-sa-codification-biblique-et-talmudique/
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