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Communiqué du NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) concernant l'attaque du Hamas le 23 octobre 2023 : « Depuis ce matin, une vaste offensive a été lancée depuis Gaza par le Hamas en territoire « israélien ». Il s’agit d’une offensive sans précédent qui a pris de court la direction militaire israélienne. En plus des roquettes tirées sur plusieurs postes militaires, certaines colonies autour de Gaza ont été acquises aux résistants. Gaza est sous blocus depuis 15 ans et connaît depuis une situation humanitaire dramatique, cela sans compter les humiliations, les morts et les bombardements. Longtemps cantonnés aux actualités autour du cycle provocations - roquettes - bombardements et appels à la « désescalade » des « deux côtés », les Palestiniens étaient dépeints comme passifs, toujours dans la survie. La stratégie israélienne, appelée la « tondeuse à gazon », consiste en réalité à éliminer physiquement et régulièrement des nouvelles générations de militants et d’opposants à l’occupation, dans un cycle de répétition interminable. Cette fois-ci, l’offensive est du côté de la résistance. En effet, avec un gouvernement israélien ouvertement d’extrême droite prêt à toutes les annexions et crimes de guerre, les dernières provocations sur l’esplanade des mosquées, ça ne peut plus durer ! Le Hamas appelle les palestiniens à se soulever dans tous les territoires et à lutter contre l’occupation. Les manifestations pour la démocratie en Israël (qui devaient avoir lieu ce samedi) ont été annulées par leur organisateurs pour soutenir l’armée d’occupation. Il est trop tôt pour connaître l’issue de cette offensive. A cette heure, il est évidemment à craindre que l’armée israélienne se permette les pires exactions et représailles, cela avec la bénédiction de la communauté internationale occidentale. Le NPA ne se joint pas à la litanie des appels à la prétendue « désescalade ». En effet, la guerre contre les Palestiniens dure depuis 75 ans, et la gauche devrait se rappeler de la nécessaire solidarité avec les luttes de résistances contre l’oppression et l’occupation. Le NPA rappelle son soutien aux Palestiniens et aux moyens de luttes qu’ils et elles ont choisi pour résister. Nous lançons un appel à l’organisation rapide de mobilisations de soutien au peuple palestinien. Nous soutenons l’exigence de sanctions internationales contre les crimes de guerre et d’apartheid d’Israël, celles-ci étant encore plus nécessaires aujourd’hui face à la violence et la haine de la classe dirigeante actuelle en Israël. Enfin nous rappelons que c’est bien l’absence de sanctions et plus généralement l’occupation, l’extension de la colonisation et l’apartheid, qui sont responsables de cette situation(, ce qui signifie que tous les soumis à et les défenseurs d'Israël supportent le fascisme). Aujourd’hui comme hier, nous sommes toutes et tous palestiniens. Intifada ! »
« Bertrand Badie est un universitaire français spécialiste des relations internationales, qui a fait l’essentiel de sa carrière (enseignement et recherche) à Sciences Po. Interrogé sur LCI le jour de l’offensive du Hamas, par une journaliste qui fait ici son travail, il dénote grandement face à l’explosion de commentaires sans la moindre nuance et au degré d’analyse proche de zéro. Il est vrai que le propos est le plus souvent non pas d’expliquer et donc de prendre du recul, mais au contraire de nous plonger dans l’émotionnel. Rien de cela ici : « On a pas soigné la souffrance palestinienne depuis des décennies et des décennies, elle rebondit aujourd’hui, elle risque effectivement de connaître un nouveau choc, à travers la manière dont Israël va réagir ; peut-être s’éteindra-t-elle après-demain, mais elle renaîtra tant qu’on aura pas résolu ce problème. Que font ceux qui ont été prompts à condamner, et à juste raison dès lors qu’il s’agit d’actes commis contre les populations civiles, qu’ont-ils fait pour contribuer à la solution du drame palestinien ? Ce drame, encore une fois, il a trois quarts de siècle d’existence. La plupart des Palestiniens n’ont jamais vu ni connu la paix. Quelles ont été les initiatives de l’Union européenne en la matière ? La dernière initiative, c’est 1999, la déclaration de Berlin de l’Union européenne, qui appelait à une solution et qui proposait un certain nombre de pistes. Mais concrètement, où s’est opérée véritablement la pression sur les protagonistes pour arriver à une solution ? On a parié, la communauté internationale tout entière, à Moscou comme à Washington, à Pékin comme à Paris, on a parié sur l’extinction progressive de ce conflit, sous l’effet du désespoir. Ceci ne marche pas. Nous sommes dans un siècle où la conscience sociale l’emporte sur le jeu politique, où le social est proactif et le politique est réactif. De même, il y a eu quand même, depuis janvier 2023, 250 Palestiniens qui ont été tués, qui n’étaient pas tous des terroristes, qui étaient aussi des femmes et des enfants : la communauté internationale a été muette. Journaliste : on paye aussi cette lâcheté ? Mais bien sûr. On paye le fait qu’on arrive pas à concevoir qu’un homme vaut un homme ; qu’un humain vaut un humain. Et que la peine, la douleur d’une famille palestinienne, elle est identique à la peine et à la douleur d’une famille israélienne. Et le sentiment que l’on a dans la région, c’est qu’il y a une inégalité de traitement et une certaine indifférence par rapport aux causes du mal. » » (Extraits de l'article « Offensive du Hamas : Bertrand Badie sauve l’honneur du monde académique » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Offensive-du-Hamas-Bertrand-Badie-sauve-l-honneur-du-monde-academique-73814.html)
Comme à Gazza, ce sont des musulmans et des chrétiens qui sont bombardés par Israël, et à Jérusalem, ce sont des musulmans et des chrétiens qui son humiliés par des israéliens, il ne s'agit pas du monde judéo-chrétien contre les musulmans, mais plutôt du monde islamo-chrétien martyrisé par la judaïsme politique. Il faut noter que la crise à Gazza permet de détourner l'attention de la défaite otanesque en Ukraine, mais aussi d'équilibrer la pression géographiquement par rapport à la Syrie, au Haut-Karabagh et à l'Ukraine.
Mais la guerre en Ukraine de même que la crainte de l'escalade régionale au Moyen-Orient permettent aussi de détourner l'attention de l'annexion israélienne de la Palestine. En sachant que la justification de la colonisation israélienne se fait toujours via la diabolisation d'un ennemi et la guerre nécessaire contre lui.

La mission iranienne auprès des Nations unies affirme dans un communiqué que l'opération Tempête d'Al-Aqsa constitue une « légitime défense » contre des décennies d'occupation israélienne, rejetant les allégations selon lesquelles Téhéran aurait joué un rôle dans l'opération militaire à grande échelle contre le régime de Tel-Aviv : « Il convient que le monde entier reconnaisse le droit inaliénable des Palestiniens à l'autodétermination, ce qui nécessite l'organisation d'un référendum national avec la participation de l'ensemble du peuple palestinien », ajoute le communiqué, avant d’indiquer que cela nécessite la pleine restauration et la protection desdits droits, de façon à assurer l'établissement de la souveraineté palestinienne sur l'ensemble de la Palestine. »
« Le président iranien Ebrahim Raïssi a condamné les accords de normalisation conclus par certains pays arabes avec le régime israélien, soulignant que la libération de Qods occupée est la principale question du monde musulman. Raïssi a fait cette remarque dans un discours prononcé dimanche 1er octobre 2023 à la cérémonie d'ouverture de la 37e Conférence internationale de l'unité islamique dans la capitale iranienne, Téhéran. « Devenir uni ne signifie pas seulement l'unité des religions ou de la géographie, cela signifie plutôt exprimer la cohésion et la solidarité pour sauvegarder les intérêts de l’Oumma islamique », a-t-il déclaré. Le président iranien a décrit l’unité des musulmans dans leur adhésion au Saint Coran et au Prophète Mohammad (PSL) comme le secret de leur victoire à travers l’histoire. Recourir aux étrangers et réaliser leurs souhaits est une mesure « régressive », a-t-il ajouté. « La libération de Qods et de la Palestine est la question la plus importante de l'unité de l’Oumma islamique », a déclaré Raïssi. Il a en outre souligné que les tentatives de normalisation des relations avec le régime sioniste sont considérées comme une « mesure rétrograde » pour tout gouvernement, car c’est ce que veulent les étrangers. « La manière d’affronter l’ennemi ne passe pas par le compromis et la capitulation, mais par la résistance et la résilience », a-t-il souligné. « L’option de la reddition et du compromis n’est en aucun cas sur la table ; la résistance et la résilience contre l’ennemi ont porté leurs fruits et elles forceront l’ennemi à battre en retraite. » Il a qualifié la conférence internationale sur l’unité islamique à Téhéran d’événement « antisioniste et anti-hégémonie », ajoutant que « la stratégie d’unité d’aujourd’hui peut fortifier l’Oumma islamique contre l’ennemi, et la cohésion [fonctionne] contre sa guerre hybride. » Raïssi a également appelé à une consolidation accrue de l’unité de l’Oumma islamique face aux menaces posées par les groupes terroristes takfiristes. « Les crimes horribles des groupes takfiristes perpétrés dans les mosquées et les centres religieux, les explosions au Pakistan, en Afghanistan, les massacres de personnes ainsi que les crimes commis par les États-Unis et les sbires du régime sioniste dans divers pays islamiques, nécessitent la promotion de l'unité au sein de l’Oumma islamique, pour faire face aux takfiristes », a-t-il ajouté. Le président iranien a appelé les érudits et penseurs musulmans à se préparer à assumer un rôle important dans le nouvel ordre mondial en promouvant la cohésion, l’unité et la proximité des religions. « Les musulmans et le monde islamique doivent s'établir dans le nouvel ordre, perturber l'ordre injuste actuel et créer un ordre mondial juste », a-t-il déclaré, soulignant que l’Oumma islamique jouera un rôle clé dans l'ordre mondial émergent. Raïssi a déclaré que les actes sacrilèges tels que la profanation du Saint Coran, les insultes au Prophète, les crimes odieux commis par les groupes terroristes takfiristes, les accords de normalisation avec le régime d’occupation israélien ainsi que les campagnes médiatiques menées par les ennemis sont tous destinés à dissuader l’Oumma islamique d’avancer droit vers ses objectifs. « L’ennemi a l’intention de décevoir l’Oumma islamique quant à l’avenir en propageant l’idée que seul tout ce qu’il veut et souhaite se produira, mais l’Oumma islamique a déjoué tous ces complots », a ajouté le président iranien. Il a aussi précisé que la seule réponse pour la cause palestinienne luttant contre l'oppression israélienne est l’unité inter-musulmane. » (Extraits d'un article de French Press Tv)
« L'Ayatollah Khamenei a abordé la question à l'occasion de la Semaine de l'unité islamique 2023, appelant les dirigeants et les hommes politiques des pays islamiques ainsi que les experts et les élites du monde islamique à réfléchir à la question suivante : qui est l'ennemi de l'unité des pays islamiques et à qui L'unité des musulmans nuit-elle en empêchant plus précisément leur ingérence et leur pillage de nos ressources ? Le Leader a appelé les pays islamiques d’Asie de l’Ouest et d’Afrique du Nord à s’unir pour empêcher le vol, la coercition et l’ingérence américains : « L'Amérique frappe politiquement et économiquement les pays de la région, vole le pétrole syrien, protège et maintient dans ses camps, le cruel, le barbare et le sanguinaire Daech afin qu'elle puisse ramener le groupe sur le terrain chaque fois que cela est nécessaire et afin qu’elle s'immisce dans les affaires des pays de la région. Cependant, si tout le monde est uni et si l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Liban, l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Jordanie et les pays du golfe Persique adoptent une politique unique sur les questions fondamentales et générales, les puissances tyranniques ne pourront pas et n’oseront pas s’immiscer dans leurs affaires intérieures et dans leur politique étrangère. » L'Ayatollah Khamenei a aussi affirmé : « Comme nous l'avons dit à plusieurs reprises, nous n'encourageons personne à la guerre et à l'action militaire et, nous évitons nous-même de recourir à la guerre. C'est pourquoi l'invitation à serrer les rangs et à s'unir vise à empêcher le bellicisme de l'Amérique car, c’est bien elle qui déclenche des guerres et même toutes les guerres. » Plus loin dans ses propos, le Leader de la Révolution islamique a réprimandé les pays cherchant à normaliser leurs relations avec Israël, déclarant que « le régime sioniste est périssable ». De plus il a dit : « La position définitive de la République islamique est que les gouvernements qui font le pari de la normalisation avec le régime sioniste qu’ils prennent pour modèle pour eux-mêmes perdront au final et cette perte les attend (pour sûr). Ils font une erreur et, comme le disent les Européens, ils misent sur le mauvais cheval. L’Ayatollah Khamenei a en plus précisé que la situation politique actuelle en Israël n’est pas de nature à encourager un quelconque rapprochement avec ce régime et que les pays candidats à la normalisation « ne devraient pas commettre cette erreur ». Il a par ailleurs dit : « Aujourd’hui, le mouvement palestinien est plus en forme que jamais, depuis ces 70 voire 80 dernières années et la jeunesse palestinienne et le mouvement anti-usurpation, anti-oppression et antisioniste sont plus joyeux, plus vivants et plus prêts que jamais, comme vous vous même le constater. Et si Dieu le veut, ce mouvement portera ses fruits, et comme le regretté imam (Khomeini) a décrit le régime usurpateur comme un cancer, si Dieu le veut, ce cancer sera éradiqué par le peuple palestinien et par les forces de résistance de toute la région. » Enfin l'Ayatollah Khamenei a rappelé aussi qu'Israël avait toujours été malveillant envers les pays musulmans : « Le régime sioniste est plein de haine et de colère, non seulement envers nous, mais aussi envers les autres pays. Ce n’est pas comme si le régime sioniste était satisfait des pays lointains. Les Sionistes détestent également l’Égypte, l’Irak et la Syrie ; Pourquoi ? Parce que leur objectif était du Nil à l’Euphrate et parce que cela ne s’est pas produit. Ces pays (musulmans et non voisins du régime) ne l’ont pas autorisé pour différentes raisons. » (Extraits d'un article de French Press Tv)
Lors d'un appel téléphonique avec le ministre omanais des Affaires étrangères, Sayyid Badr Albusaidi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a appelé les pays musulmans à se mobiliser en faveur du peuple palestinien dans sa lutte contre le régime israélien : « Dans les circonstances actuelles, le peuple (palestinien) de la bande de Gaza occupée et de Cisjordanie a plus que jamais besoin du soutien des pays musulmans. » Il a ajouté que l'Iran et Oman ont toujours soutenu le peuple palestinien face à l'ennemi israélien.
« Le président russe Vladimir Poutine a rappelé, lors des négociations avec le Premier ministre irakien Mohammed al-Sudani. de la nécessité de résoudre la question de la création d’un État palestinien souverain. Il a souligné que les actions de Washington, qui tentait de monopoliser la colonisation au Moyen-Orient, ne prenaient pas en compte les « intérêts fondamentaux du peuple palestinien ». « Je veux parler avant tout de la nécessité de mettre en œuvre les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU sur la création d’un État palestinien souverain et indépendant », a expliqué le président russe. Il est important de noter que la déclaration de Vladimir Poutine va dans le sens d’une solution diplomatique pour le conflit israélo-palestinien. La création d’un État palestinien souverain est depuis longtemps un point de discussion crucial pour la paix au Moyen-Orient. Cette position russe suggère que la prise en compte des droits et des intérêts des Palestiniens est essentielle pour parvenir à une résolution durable du conflit. Rappelons que le président russe avait rencontré Abbas le 24 juin dernier, au cours d’une conversation téléphonique à l’initiative du président de l’État de Palestine. Lors de cette rencontre, la Russie avait réitéré sa position de principe en faveur d’une solution juste et durable au conflit palestino-israélien, fondée sur le cadre juridique international existant. Le président Poutine avait insisté sur « le soutien indéfectible de la Russie au peuple palestinien dans la réalisation de ses aspirations à la liberté et à l’indépendance, avec l’établissement d’un État indépendant ayant Jérusalem-Est comme capitale. Cette réaffirmation témoigne de l’engagement continu de la Russie envers la paix au Moyen-Orient et la réalisation de l’objectif fondamental d’un État palestinien souverain, une aspiration partagée par de nombreuses parties prenantes de la région. » (Le média en 4-4-2 )
L’opération à grande échelle lancée par les groupes de résistance palestiniens contre Israël suscite de nombreuses réactions à travers le monde. L’Afrique réagit aux récents événements mettant en lumière les diverses positions prises par les pays du continent. La majorité des États africains sont historiquement des partisans du peuple palestinien. Des pays comme la Tunisie, l’Algérie, le Sénégal ou encore l’Afrique du Sud affirment leur soutien inconditionnel aux Palestiniens.
Lors d'un appel téléphonique avec le ministre omanais des Affaires étrangères, Sayyid Badr Albusaidi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a appelé les pays musulmans à se mobiliser en faveur du peuple palestinien dans sa lutte contre le régime israélien : « Dans les circonstances actuelles, le peuple (palestinien) de la bande de Gaza occupée et de Cisjordanie a plus que jamais besoin du soutien des pays musulmans. » Il a ajouté que l'Iran et Oman ont toujours soutenu le peuple palestinien face à l'ennemi israélien. De plus il a logiquement et donc pieusement dit : « La Tempête d’Al-Aqsa est une réaction naturelle et légitime aux mesures criminelles et extrémistes d’Israël. »
« Le conflit a débuté en réaction à une offensive militaire du groupe palestinien Hamas dans les territoires israéliens. Le Hamas a lancé l’opération Al-Aqsa Flood en réponse à la prise de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est occupée et à la violence croissante des colons israéliens contre les Palestiniens. En réaction, les forces israéliennes ont lancé une campagne militaire soutenue contre Gaza, déclenchant une spirale de violence qui a touché les civils des deux côtés. Les pertes civiles et les dégâts causés par les frappes aériennes (atténuant le sens de bombardements) mettent en évidence l’urgence de mettre fin à ce conflit. Et pour ajouter à l’atrocité, Israël interdit l’accès à la nourriture, à l’eau et aux fournitures essentielles pour les familles de Gaza. Cette escalade sanglante soulève des questions sur la nécessité d’une médiation internationale pour parvenir à un cessez-le-feu et mettre fin à la souffrance des civils. La communauté internationale est maintenant confrontée à un choix crucial : rester silencieuse face aux pertes civiles continues ou s’engager de manière significative pour mettre fin à ce conflit dévastateur. Le respect des droits de l’homme et de la vie humaine doit toujours prévaloir, quelle que soit la situation. » (Le Média en 4-4-2)
Or comme les USA et l’Egypte discutent du passage des civils de Gazza (2=500 000 déjà déplacés, presque un dixième de la population), ça peut donc effectivement vite devenir une épuration ethnique de Gazza et la récupération de tout ce territoire... Surtout que si comme annoncé par Netahyahou, Israël annexe la bande de gaza, beaucoup de palestiniens la fuiront. Et si c’est le cas, çà montrera qu’il est possible de payer et laisser passer des mercenaires sous faux drapeau pour annexer aussi la Cisjordanie, le Liban, voire d'autres territoires...
Le leader du mouvement yéménite Ansarallah a exprimé sa surprise quant à l’issue du sommet qui était censé représenter tous les musulmans, mais qui n’a abouti qu’à une simple déclaration accompagnée d’une revendication verbale sur ce qui se passe en Palestine. « Est-ce là la capacité des 57 pays islamiques, représentants de plus d’un milliard de musulmans, à se contenter d’une déclaration qui ne porte qu’un appel verbal ? », s’est-il demandé. « Face à la tragédie majeure dont souffre le peuple palestinien depuis plus de 70 ans, plus d’un milliard de musulmans ont adopté une position limitée et faible », a-t-il déploré. « Les régimes arabes perdent leur sérieux et n’ont pas la volonté d’agir sérieusement envers Gaza », a-t-il ajouté.
Il est important de voir à ce sujet l'entretien « C’est parti mon qui-QUI ?! #17 – Comprendre le conflit israélo-palestinien (car le système cherche à gommer l'Histoire pour en inventer une autre) » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/C-est-parti-mon-qui-QUI-17-Comprendre-le-conflit-israelo-palestinien-73819.html
Il faut d'ailleurs rappeler que la Palestine n'est aucunement la terre originelle des juifs mais la terre promise à condition qu'ils ne dégénèrent pas. Surtout que Dieu les expulsa deux fois en encadrant le destin géopolitique, et il y eut au cours de l'Histoire en Palestine, une domination perse, puis grecque, puis romaine, puis byzantine, et enfin musulmane pendant des siècles.
La vertu de certains grands moments historiques est de permettre de faire le tri entre les personnes que l’on suit habituellement, soit sur les réseaux sociaux soit dans divers médias, voire parmi les simples personnes de son entourage. Les Gilets jaunes avaient déjà pas mal écrémé, le covid avait ensuite permis un véritable nettoyage des soumis et des conformistes, l’Ukraine achevant ce travail de sélection. Mais Gaza est encore plus efficace en ce qu’il demande, en particulier de la part des français en particuliers d'extrême droite, de faire la distinction entre immigration sur le sol national d’une part et, d’autre part, les Arabes – et musulmans – de Palestine, de même que la distinction entre l’inoffensif juif du quotidien et les très dangereuses élites sataniques du judaïsme politique et sioniste dont car n'hésitant pas à génocider Gaza, à s'associer avec les néo-nazis en Ukraine et Daech en Syrie, ou à se servir sournoisement de la mort de leur propre peuple comme lors de la Shoah, du covid et de la guerre contre le Hamas. D'ailleurs selon les médias israéliens, l'armée israélienne a imposé de nouvelles restrictions sur la publication concernant les statistiques sur ses blessés au sein des hôpitaux, comme elle doit cachée au moins deux tiers de ses morts. D'ailleurs selon les médias israéliens, l'armée israélienne a imposé de nouvelles restrictions sur la publication concernant les statistiques sur ses blessés au sein des hôpitaux, comme elle doit cachée au moins deux tiers de ses morts : les jeunes soldats israéliens, poussés par le démentiel Netanyahou, lui-même entraîné par d'exaltés rabbins gravement égarés, se font tirer comme des lapins dans les ruines de Gaza-City.
« Or depuis le 7 octobre chaque groupe de résistance affilié à l’axe de la Résistance actuellement impliquée dans l’opération contre le régime israélien se prépare à un changement du statu quo qui a traditionnellement propulsé les intérêts américains dans la région, leur donnant le dessus sur les autres intérêts. Ce changement vise à garantir que la sécurité de la région appartient à sa population et qu’elle se libère de l’hégémonie américaine. Ce statu quo a contraint la région à choisir entre accepter l’hégémonie totale des États-Unis (qui se traduit à travers la guerre, l'embargo ou l'oppression financière et monétaire par la destruction puis le vol de nations sans que les USA soient touchés sur le sol) ou faire face à la famine politico- économique (Irak, Syrie, Liban, Yémen). Voir la fin de l’influence américaine est donc dans l’intérêt national de chaque groupe de résistance affilié à l’axe de la Résistance, d’une manière ou d’une autre une sécurité complète dans la région est improbable avec la présence de l’entité illégitime à ses frontières. Les efforts de l'armée yéménite sont réputés être très sophistiqués et précis, évitant tous les navires non occidentaux. Les principales compagnies maritimes ont dû suspendre leurs opérations dans la mer Rouge, étant contraintes d’emprunter de nouvelles routes plus longues, et les États-Unis se sont efforcés de faire pression sur l’Arabie saoudite pour qu’elle évite un accord de paix avec le Yémen tant que le problème persiste. Pendant ce temps, le commerce non occidental à travers la mer Rouge est florissant, car les pétroliers non occidentaux transiteraient apparemment à un rythme plus élevé que la moyenne. En quelques semaines seulement, le Yémen a posé une nouvelle équation aux conséquences mondiales (dont par sa pauvreté résistant quand même exemplairement face à l'hégémon américano-sioniste de papier), et a poussé les États-Unis d’une position de domination à celle de défense, devant réagir et succomber aux exigences de la Résistance, tout en résistant aux changements de pouvoir dans la région. (Les Houthis, invoquant l’obligation légale des autres d’intervenir contre les auteurs d’actes génocidaires, ont réagi à la crise de Gaza selon ce qu’ils pensent être juste en vertu du droit international.) Les paroles et les actions d’Ansarallah du Yémen ont clairement montré que considérer les opérations de la Résistance simplement comme une lutte contre Israël revient à minimiser l'importance de l’Opération de Tempête d'Al-Aqsa et à ne pas saisir pleinement la réalité de l'entité sioniste, à savoir que sa survie dépend entièrement du soutien occidental. Une attaque contre l’entité sioniste doit donc être considérée comme une attaque plus large contre ses maîtres américains. Le Yémen l’a souligné non seulement en arrêtant les pétroliers liés à Israël, mais aussi en profitant de l’occasion pour remettre activement en question la légitimité de la présence américaine dans la région. Les États-Unis savaient bien avant que la Résistance palestinienne dirigée par le Hamas ne lance la Tempête d'Al-Aqsa que leurs tentatives visant à déstabiliser les membres clés de l’axe de la Résistance afin de conserver leur monopole sur la région avaient finalement échoué à cause de multiples changements dans la région qui ont réussi à accélérer l’émergence d’un nouveau monde multipolaire. Cela inclut l’échec de la guerre de propagande/culture contre l’Iran, l’échec de la déstabilisation de la Syrie, le déploiement des BRICS, les nouvelles alliances stratégiques comme celles entre Chine/Iran/Arabie saoudite et Chine/Syrie, et la création potentielle d’un nouveau corridor économique rival qui faciliterait l’abandon du monopole traditionnel américain sur ce domaine au profit de la Russie et de la Chine. L’entité sioniste est passée du statut de base militaire solide et fiable pour les États-Unis à celui de force de réserve régionale que l’Occident peut utiliser lorsqu’il cherche à attiser les tensions dans la région. Pourtant, à mesure que ces changements continuent de s’éloigner de la faveur occidentale, le rôle fonctionnel de l’entité sioniste perd de son importance. Malgré les tentatives visant à présenter l’axe de la Résistance comme inféodé à l’Iran, les différentes approches de chaque membre ont porté leurs fruits dans cette lutte contre l’occupation et la domination. Ce que les analystes occidentaux ont eu du mal à comprendre, c’est que malgré leurs méthodes différentes, les groupes de l'axe de la résistance se sont tous finalement alignés et motivés par un seul objectif qui est de mettre fin à la présence et à l’influence américaines dans la région. Les opérations actuelles de la Résistance contre l’entité sioniste, qui en sont une manifestation clé, sont simplement une continuation inévitable de ce processus. Le 7 octobre était une étape nécessaire pour en finir avec la présence américaine dans la région. Le déclin et la chute de l’entité sioniste ont contraint les États-Unis à reconsidérer cette présence, tant dans sa nature que dans son étendue, et jouent donc un rôle essentiel dans le changement du visage de la région, d’un visage étouffant sous la pression de l’hégémonie américaine, à celui qui est désaméricanisé, autosuffisant et libre. » (Extraits de l'article « « Asie de l’Ouest désaméricanisée » : comment les événements du 7 octobre ont façonné le nouveau visage de la région » de FrechPressTV)
« D’un seul coup, Ansarullah du Yémen a mis en échec l’Occident et son ordre fondé sur des règles. Oui, un pion peut imposer un mat sismique. C’est ce qui se passe actuellement sur le plan géopolitique. Les effets en cascade d’un seul coup sur l’échiquier – le blocus stupéfiant et soigneusement ciblé de la mer Rouge par Ansarullah du Yémen – vont bien au-delà du transport maritime mondial, des chaînes d’approvisionnement et de la guerre des corridors économiques. Sans parler de la réduction de la projection de force de l’US Navy, tant louée, qui n’a plus lieu d’être. Le mouvement de résistance du Yémen, Ansarullah, a clairement fait savoir que tout navire affilié à Israël ou destiné à Israël serait intercepté. Alors que l’Occident s’en émeut et s’imagine être une cible, le reste du monde comprend parfaitement que tous les autres navires sont libres de passer. Seul l’hégémon est perturbé par ce défi à son «ordre fondé sur des règles». Il s’indigne que des navires occidentaux livrant de l’énergie ou des marchandises à Israël, qui viole la loi, puissent être entravés, et que la chaîne d’approvisionnement ait été interrompue et plongée dans une crise profonde. Or la cible principale visée est l’économie israélienne, qui est déjà fortement exsangue. Ce blocus est d'ailleurs très performant, dont car coûteux et douloureux pour Israël. Une seule action yéménite s’avère plus efficace qu’un torrent de sanctions impériales. C’est la possibilité alléchante que cette action unique se transforme en un changement de paradigme – sans retour – qui ajoute à l’apoplexie de l’Hégémon. D’autant plus que l’humiliation impériale est profondément ancrée dans le changement de paradigme. (Surtout que la puissance anglo-américaine repose depuis plus de deux siècles sur la marine, et que le Yémen faible économiquement réussit à fermer la Méditerranée à l’océan Indien pour porter atteinte aux intérêts occidentaux. L’implication du Yémen n’est pas quelque chose qui peut être arrêté – ils ne sont pas comme le Japon en 1853 lorsque quelques canonnières arrivent et les transforment pour toujours en singes occidentaux. Après tout, ils ont déjà résisté aux bombes américaines – larguées par Al Saoud – depuis plus d’une décennie. Dans ce sens et après l'inédite guerre économique occidentale très dure espérant disloquer la Russie par de très grandes et nombreuses sanctions, alors que les sanctions économiques sont clairement illégitime selon l'ONU et donc le droit international) Le président russe Vladimir Poutine, sur le ton de la confidence, envoie désormais un message sans équivoque : Oubliez le canal de Suez. La voie à suivre est la route maritime du Nord – que les Chinois, dans le cadre du partenariat stratégique Russie-Chine, appellent la route de la soie arctique. Pour les Européens médusés, les Russes ont détaillé trois options : Premièrement, naviguer 15 000 milles autour du cap de Bonne-Espérance,
(alors que le covid a déjà fait beaucoup augmenter les coûts de transport maritime commercial, ce qui correspond donc à une légitime gosse contre-sanction contre les USA, l'Occident et Israël, qui sont largement devant, les premiers pratiquants de grosses sanctions économiques dans le monde, quoique si les USA n'interviennent pas plus contre AnsarAllah, ce n'est pas seulement pour éviter d'entrer en guerre directe contre eux, c'est aussi car grâce à cette perturbation et cette augmentation du coût du trafic maritime, ils vendent actuellement plus de pétrole à l'UE). Deuxièmement, utiliser la route maritime du Nord, moins chère et plus rapide. Troisièmement, envoyer la cargaison par les chemins de fer russes. (D'ailleurs pour encore plus lutter contre la guerre économique de l'Occident, l'Afrique du sud pourrait même bloquer cette route sous un prétexte des manœuvres militaires conjointes avec la Russie, et grâce à un accord avec la Russie, la Chine pourrait donc passer par la route maritime du Nord afin de livrer l'Europe. Et les nouvelles routes chinoises de la soie terrestres trouvent d'autant plus leur bon sens.) Rosatom, qui supervise la route maritime du Nord, a souligné que les navires sans certification glace peuvent désormais naviguer pendant l’été et l’automne, et qu’il sera bientôt possible de naviguer toute l’année avec l’aide d’une flotte de brise-glaces nucléaires. Tout cela est la conséquence directe de la seule action du Yémen. Quelle sera la prochaine étape ? L’entrée du Yémen dans les BRICS+ lors du sommet de Kazan fin 2024, sous la présidence russe ? La nouvelle architecture sera encadrée au Moyen-Orient. L’armada menée par les États-Unis pour l’Opération Protection du Génocide, qui s’est effondrée avant même d’avoir vu le jour, a peut-être été mise sur pied pour «avertir l’Iran», en plus de faire peur à Ansarullah. Tout comme les Houthis, Téhéran n’est guère intimidé car, comme le dit succinctement Alastair Crooke, analyste au Moyen-Orient : «Sykes-Picot est mort». Il s’agit d’un changement radical sur l’échiquier. Cela signifie que ce sont les puissances du Moyen-Orient, et non la marine américaine, qui vont désormais définir la nouvelle architecture régionale. Il en découle un corollaire ineffable : ces onze forces opérationnelles de porte-avions américains sont, à toutes fins utiles, sans valeur. Au Moyen-Orient, tout le monde sait que les missiles d’Ansarullah sont capables de frapper les champs pétroliers saoudiens et émiratis et de les mettre hors service. Il n’est donc pas étonnant que Riyad et Abou Dhabi n’acceptent jamais de faire partie d’une force maritime dirigée par les États-Unis pour défier la résistance yéménite. Sur le front de l’énergie, Moscou et Téhéran n’ont même pas besoin de penser – du moins pas encore – à utiliser l’option «nucléaire» ou à couper potentiellement au moins 25%, voire plus, de l’approvisionnement mondial en pétrole. Comme le décrit succinctement un analyste du golfe Persique, «cela ferait irrémédiablement imploser le système financier international». Si les néo-conservateurs straussiens du Beltway sont vraiment déstabilisés par le changement de paradigme et agissent en désespoir de cause pour «donner une leçon» à l’Iran, un blocus combiné Ormuz-Bab al-Mandeb pourrait faire grimper en flèche le prix du pétrole à au moins 500 dollars le baril, ce qui déclencherait l’implosion du marché des produits dérivés, d’une valeur de 618 000 milliards de dollars, et ferait s’effondrer l’ensemble du système bancaire international. Mao Zedong avait raison : les États-Unis sont peut-être un tigre de papier. Mais Poutine est bien plus prudent, froid et calculateur. Avec le président russe, tout est question de réponse asymétrique, au moment précis où personne ne s’y attend. Cela nous amène à la principale hypothèse de travail susceptible d’expliquer le jeu d’ombres masquant le seul mouvement d’Ansarullah sur l’échiquier. Lorsque le journaliste d’investigation Sy (Seymour) Hersh, lauréat du prix Pulitzer, a démontré comment l’équipe Biden avait fait sauter les pipelines Nord Stream, la Russie n’a pas réagi à ce qui était, en fait, un acte de terrorisme contre Gazprom, contre l’Allemagne, contre l’UE et contre un certain nombre d’entreprises européennes. Pourtant, le Yémen (ou plutôt la partie houthi AnsarAllah ayant pieusement fait de grands sacrifices pendant dix ans et étant donc largement plus responsable de cette grande résistance intelligente que Poutine), avec un simple blocus, met le transport maritime mondial sens dessus dessous. D'ailleurs le port israélien d'Eilat a déclaré faillite suite aux opérations des Forces armées yéménites. Qu’est-ce qui est le plus vulnérable ? Les réseaux physiques de l’approvisionnement énergétique mondial (Pipelineistan) ou la thalassocratie, c’est-à-dire les États qui tirent leur puissance de leur suprématie navale ? La Russie privilégie le Pipelineistan : voir, par exemple, les Nord Streams et Force de Sibérie 1 et 2. Mais les États-Unis, l’hégémon, se sont toujours appuyés sur leur puissance thalassocratique, héritière de «Britannia règne sur les mers». Eh bien, ce n’est plus le cas. Et, étonnamment, pour y parvenir, il n’a même pas fallu recourir à l’option «nucléaire», le blocus du détroit d’Ormuz. Bien sûr, nous n’aurons pas de preuve irréfutable. Mais il est fascinant de penser que l’action unique du Yémen a pu être coordonnée au plus haut niveau entre trois membres des BRICS – la Russie, la Chine et l’Iran, le nouvel «axe du mal» des néoconservateurs – et deux autres membres des BRICS+, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, deux puissances énergétiques. En d’autres termes, «si vous le faites, nous vous soutiendrons». Rien de tout cela, bien sûr, n’enlève à la pureté yéménite : leur défense de la Palestine est un devoir sacré. L’impérialisme occidental, puis le turbo-capitalisme, ont toujours été obsédés par l’idée de s’emparer du Yémen, un processus qu’Isa Blumi, dans son splendide livre «Destroying Yemen», décrit comme «dépouillant nécessairement les Yéménites de leur rôle historique de moteur économique, culturel, spirituel et politique d’une grande partie du monde de l’océan Indien». Mais le Yémen est invincible et, comme le dit un proverbe local, «mortel» (Yemen Fataakah). Faisant partie de l’axe de la résistance, Ansarullah du Yémen est désormais un acteur clé dans un drame complexe à l’échelle de l’Eurasie qui redéfinit la connectivité du Heartland ; et aux côtés de l’Initiative Ceinture et Route (BRI) de la Chine, du Corridor international de transport nord-sud (INSTC) dirigé par l’Inde, l’Iran et la Russie, et de la nouvelle Route maritime du Nord de la Russie, comprend également le contrôle des points d’étranglement stratégiques autour des mers méditerranéennes et de la péninsule arabique. Il s’agit là d’un tout autre paradigme de connectivité commerciale, qui réduit en miettes le contrôle colonial et néocolonial occidental de l’Afro-Eurasie. Oui, les BRICS+ soutiennent le Yémen qui, d’un seul geste, a placé la pax americana devant la mère de toutes les embûches géopolitiques. » (Extraits de l'article de Pepe Escobar « Comment le Yémen a tout changé »)
Fin de l'article « Du 11 septembre au 7 octobre : la fausse «Guerre contre le Terrorisme» s’effondre » de  Pepe Escobar :
« Le tour de force stratégique de Soleimani, qui a consisté à mettre en place et à coordonner l’Axe de la résistance contre Israël et les États-Unis, a nécessité des années de préparation. En Irak, par exemple, les UMP ont été propulsées au premier rang de la résistance parce que l’armée irakienne – entraînée et contrôlée par les États-Unis – ne pouvait tout simplement pas combattre ISIS.  Les UMP ont été créées après une fatwa du grand ayatollah Sistani en juin 2014 – lorsque ISIS a commencé son saccage irakien – en implorant «tous les citoyens irakiens» de «défendre le pays, son peuple, l’honneur de ses citoyens et ses sites sacrés». Plusieurs UMP ont été soutenues par la Force Qods de Soleimani – qui, ironiquement, pour le reste de la décennie, serait invariablement qualifiée par Washington de maître «terroriste». Parallèlement, le gouvernement irakien a accueilli un centre de renseignement anti-ISIS à Bagdad, dirigé par la Russie. Le mérite de la défaite d’ISIS en Irak revenait principalement à l’UMP, complétée par son aide à Damas via l’intégration d’unités de l’UMP dans l’armée arabe syrienne. Voilà ce qu’était une véritable guerre contre le terrorisme, et non cette construction américaine mal nommée «Guerre contre le Terrorisme». Mieux encore, la réponse de l’Asie occidentale à la terreur était et reste non sectaire. Téhéran soutient la Syrie laïque et pluraliste et la Palestine sunnite ; le Liban se caractérise par une alliance entre le Hezbollah et les chrétiens ; les UMP d’Irak se caractérisent par une alliance entre les sunnites, les chiites et les chrétiens. Diviser pour régner ne s’applique tout simplement pas à une stratégie de lutte contre le terrorisme d’origine intérieure. Ce qui s’est passé le 7 octobre 2023 a propulsé l’éthique des forces de résistance régionales à un tout autre niveau.  D’un seul coup, il a détruit le mythe de l’invincibilité militaire israélienne et sa primauté tant vantée en matière de surveillance et de renseignement. Alors même que l’horrible génocide de Gaza se poursuit sans relâche (avec peut-être jusqu’à 200 000 morts civils, selon The Lancet), l’économie israélienne est en train d’être éviscérée.  Le blocus stratégique du Bab al-Mandeb et de la mer Rouge imposé par le Yémen à tout navire lié ou destiné à Israël est un coup de maître en termes d’efficacité et de simplicité. Non seulement il a déjà mis en faillite le port stratégique israélien d’Eilat, mais en prime, il a offert une humiliation spectaculaire à l’hégémon thalassocratique, les Yéménites ayant de facto vaincu l’US Navy. En moins d’un an, les stratégies concertées de l’Axe de la Résistance ont enterré six pieds sous terre la fausse guerre contre le terrorisme et son cortège de milliards de dollars. Autant Israël a profité des événements après le 11 septembre, autant les actions de Tel-Aviv après le 7 octobre ont rapidement accéléré son démantèlement. Aujourd’hui, alors que la Majorité mondiale condamne massivement le génocide israélien à Gaza, l’État d’occupation fait figure de paria, entachant ses alliés et révélant chaque jour l’hypocrisie de l’Hégémon.  Pour l’Hégémon, la situation est encore plus alarmante. Rappelons l’avertissement lancé en 1997 par le Dr Zbigniew Brzezinski, «Grand échiquier» : «Il est impératif qu’aucun challenger eurasien n’émerge capable de dominer l’Eurasie et donc de défier également les États-Unis». En fin de compte, tout le bruit et la fureur combinés du 11 septembre, de la Guerre contre le Terrorisme, de la Longue Guerre, de l’Opération Ceci et Cela pendant deux décennies, se sont métastasés en exactement ce que «Zbig» craignait. Ce n’est pas seulement un simple «challenger» qui a émergé, mais un véritable partenariat stratégique entre la Russie et la Chine qui donne un nouveau ton à l’Eurasie.  Soudain, Washington a oublié le terrorisme. Ce sont elles les véritables «ennemis», désormais considérées comme les deux premières «menaces stratégiques» des États-Unis. Il ne s’agit pas d’Al-Qaïda et de ses nombreuses incarnations, une invention fragile de la CIA, réhabilitée et aseptisée au cours de la décennie précédente sous la forme de ces mythiques «rebelles modérés» en Syrie. Ce qui est encore plus étrange, c’est que la Guerre contre le Terrorisme, conceptuellement absurde, forgée par les néoconservateurs immédiatement après le 11 septembre, se transforme maintenant en une guerre du (mes italiques) terrorisme, incarnant la tentative désespérée de la CIA et du MI6 de «faire face à l’agression russe» en Ukraine. Et cela ne peut que se métastaser dans le marais de la sinophobie, car ces mêmes agences de renseignement occidentales considèrent la montée en puissance de la Chine comme «le plus grand défi géopolitique et de renseignement» du XXIe siècle. La Guerre contre le Terrorisme a été démystifiée ; elle est maintenant morte. »

De plus la capacité des Houthis à échapper aux coûteuses défenses aériennes a surpris les USA. Ils s’inquiètent déjà des coûts élevés que leur causent les Houthis. Un missile à 2 millions de dollars contre un drone à 2/3 000 dollars ? Même s’ils interceptent tous les missiles et drones, ils seront perdants ! Exemple : 100 projectiles, coûtant 2/300 mille dollars, à détruire par 100 missiles coûtant 200 millions de dollars ? Sans compter la gestion des navires de guerre, avec les risques d’en perdre ! « Cela devient rapidement un problème, car le plus grand bénéfice, même si nous abattons leurs missiles et drones, est en leur faveur », a déclaré Mick Mulroy, ancien responsable et officier de la CIA.
La présence US au Moyen-Orient a toujours été dans le but de contrôler le pétrole et d'encercler l'extrême Orient, puisqu'il ne resterait ainsi principalement que l'Asie de l'Est à dominer par l'Occident. En effet le reste du monde est sous domination US via dont via son dollar, son système bancaire international Swift, ses très nombreuses bases militaires et son système économico-politique.
C'est à dire que dans la partie d’échec qui se jouait entre Moscou et Washington à l’époque de la bipolarité de la guerre froide, le Moyen-Orient était la périphérie d’une géopolitique qui avait son centre de gravité en Europe, théâtre principal de l’affrontement Est-Ouest, tandis qu’aujourd’hui il est devenu le pivot du Grand Jeu mondial.
D'ailleurs le conflit israélo-palestinien demeure toujours l’épicentre d’antagonismes irrésolus :
-l’antagonisme séculaire Orient/Occident, enraciné dans des intérêts et des perceptions multiples,
-l’opposition géopolitique et culturelle Nord/Sud ou dominants /dominés, colonisateurs /colonisés,
-et enfin l’hostilité millénaire de trois mondes, juif, chrétien, musulman et désormais judéo-chrétien occidental, oligarchique, mondialiste et sioniste.
Ainsi par rapport à tout cela et particulièrement avec la Pakistan en partie américain, l'Iran ressemble à l'Ukraine dont au niveau de sa forme et de son enfoncement dans le Proche-Orient et le Moyen-Orient voire l'Extrême-Orient, comme l'Ukraine s'enfonce dans l'Eurpe et la Russie (l'Asie). L’élargissement du conflit Hamas-Israël pourrait donc être la mèche du « grand embrasement » Orient-Occident. C'est pourquoi avec les bombardements US et UK sur le Yémen, la guerre Israël-Hamas semble s'orienter de plus en plus vers une guerre occident-axe de la résistance (Hezbollah, Yémen, Irak, Syrie, Iran).
« Heureusement, et l’on ne tarda pas à s’en apercevoir, la coalition anti-syrienne vassalisée par Washington n’était qu’un tigre de papier. Car de nombreuses nations ont rejeté ce nouvel avatar du néocolonialisme occidental repeint aux couleurs de la démocratie et des droits de l’homme. À tout bien tout honneur, la première à le faire fut la nation iranienne. Solidarité iranienne et intervention russe ont été les deux piliers auxquels l’État syrien a pu s’adosser pour faire face à la déferlante du mercenariat takfiriste. La contribution chinoise à la défense de la souveraineté syrienne, jusqu’à présent, s’est montrée beaucoup plus discrète, mais elle a fait preuve d’une grande constance. Plus profondes qu’on ne le pense, les relations entre Pékin et Damas ne datent pas d’hier, dont en 2010 la Chine devient le premier fournisseur de la Syrie, avec 7 % du total. Pays en développement dont le potentiel est considérable, carrefour stratégique des itinéraires pétroliers et gaziers, la Syrie a naturellement vocation à coopérer avec cette grande puissance asiatique au pacifisme assumé, qui n’a jamais transigé avec les principes dont elle se réclame. Les responsables chinois n’ont eu de cesse de le rappeler. La Chine soutient résolument la Syrie dans la sauvegarde de sa souveraineté nationale et de son intégrité territoriale, dans l’amélioration des conditions de vie de sa population, dans ses efforts pour rejeter les sanctions unilatérales et atténuer les difficultés humanitaires. La Chine s’oppose fermement à toute tentative d’imposer un changement de régime en Syrie, et elle soutient résolument ce pays dans sa lutte contre toutes les forces terroristes. Bref, la Chine n’est pas l’Occident. Du côté chinois, respect scrupuleux de la souveraineté des États et de la loi internationale ; refus de toute ingérence et insistance sur la nécessité d’une solution syrienne à la crise syrienne ; souci primordial pour le sort des populations civiles et urgence de la reconstruction ; engagement au côté de l’État syrien dans la lutte contre l’extrémisme. Du côté occidental, mépris absolu pour la loi internationale et ingérence systématique dans les affaires intérieures syriennes ; indifférence au sort des populations prises en otage par des sanctions économiques criminelles ; hypocrisie de la lutte contre le terrorisme et connivence avec les organisations extrémistes. S’imaginant qu’ils allaient provoquer sa chute à la faveur des soi-disant « printemps arabes », les dirigeants occidentaux ont feint d’ignorer la légitimité dont jouissait le gouvernement syrien. Ils pensaient que l’armée régulière se déliterait sous l’effet de désertions en masse qui n’eurent jamais lieu. Aveuglés par leur lecture orientaliste de la société syrienne, ils la croyaient dominée par la minorité alaouite. Ils faisaient mine de croire à la légende d’un peuple héroïque dressé contre un despote aux abois, alors que la légitimité du président Assad se trouvait confortée, au contraire, par sa détermination à lutter contre les ennemis de la Syrie. Tandis que la myopie volontaire du regard occidental sur la Syrie pulvérisait tous les records, les Chinois comprenaient la véritable nature des rapports de forces. En Occident, l’imagination propagandiste réduisait au silence le simple bon sens. En Chine, le bon sens disait à ses dirigeants qu’un État qui résiste avec succès à une tentative de déstabilisation d’une telle ampleur n’est pas près de s’écrouler. Les Russes ont fait le même raisonnement, et ils sont intervenus militairement pour aider leur allié arabe. »
« La relation privilégiée de la France avec la Chine, héritée elle aussi du général de Gaulle, peut être pérennisée et renforcée en soutenant cette initiative diplomatique chinoise d’élargissement du CS à certains membres des BRICS+. Le temps des déclarations d’admiration pour la culture chinoise, tout comme la nécessaire mais triviale coopération culturelle, doivent faire place à une authentique collaboration diplomatique au sein des instances internationales. La France peut et doit soutenir, contre l’avis du Royaume-Uni et des États-Unis s’il le faut, les initiatives chinoises quand elles sont bonnes pour la France. C’est le cas de cette proposition chinoise de réforme du CS de l’ONU. Le général de Gaulle a, dès 1958, bataillé contre l’avis de l’hégémon anglo-américain qui tentait de le dissuader d’établir des relations diplomatiques avec la Chine, ce qu’il fit tout de même en 1964. Il persévéra dans ce qu’il savait être une décision bonne pour la France, inscrite dans le sens de l’Histoire. Soixante ans plus tard, les Chinois ne l’ont toujours pas oublié, et la France continue de tirer des bénéfices de cette décision courageuse et visionnaire. La France a aujourd’hui une nouvelle chance de contribuer au sens de l’Histoire et de revendiquer à nouveau son statut historique de neutralité diplomatique, en travaillant main dans la main avec la Chine à réformer l’ONU pour en faire l’institution réellement multilatérale qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. Ce faisant, la France retrouvera son prestige diplomatique et confirmera sa place de premier plan sur l’échiquier des nouvelles relations internationales. » (Laurent Michelon, entrepreneur en Chine, où il travaille depuis plus de 20 ans entre Hong Kong et Pékin)
Or « Si les États-Unis parviennent à détruire l’ONU (possiblement en tendant à arrêter le droit de veto dont en manipulant les pays du Sud), ils tenteront d’utiliser les structures de consolidation de l’Occident (OTAN, AUKUS, UE) pour établir une domination mondiale totale. Nous devons nous préparer à ce scénario. Que faire ? La réponse est évidente : prendre de l’avance en renforçant nos propres structures de gouvernance mondiale. Les BRICS jouent un rôle clé dans ce processus. Aujourd’hui déjà, le bloc contribue à aplanir les contradictions entre la Chine et l’Inde, l’Iran et l’Arabie saoudite, l’Égypte et l’Éthiopie. L’OCS joue un rôle similaire dans les relations entre l’Inde et le Pakistan. L’expansion des BRICS et de l’OCS permet de parler du noyau potentiel d’une nouvelle configuration mondiale, dont les membres pourront harmoniser leurs intérêts et seront protégés des tentatives de l’Occident collectif d’établir une dictature planétaire. Outre les BRICS et l’OCS, les associations régionales du Sud mondial – l’ANASE, le MERCOSUR, l’Union africaine, le Conseil de coopération du Golfe, la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique – devraient constituer les structures de soutien de la nouvelle architecture mondiale. Il serait souhaitable que la Russie présente – peut-être dès le sommet des BRICS à Kazan – des propositions de mécanismes de coordination souple entre toutes ces structures. Il s’agirait d’un véritable remplacement des institutions de l’ONU qui sont en train de perdre leur sens originel. Face à la menace de la dictature occidentale, la Russie, la Chine, les pays du Sud, c’est-à-dire la majorité absolue de l’humanité, doivent reprendre en main l’agenda mondial en temps utile et prendre les rênes de l’ordre international le plus tôt possible. » (Extraits de l'article « Complot américain à l’ONU: il est temps pour la Russie et la Chine de jouer la carte de la sécurité » à l'adresse https://strategika.fr/2023/10/07/complot-americain-a-lonu-il-est-temps-pour-la-russie-et-la-chine-de-jouer-la-carte-de-la-securite/)
« En conclusion, je suis désolé pour l’Allemagne et pour les atlantistes inconditionnels. Si le FMI, créé et dirigé par les occidentaux me dit que la Russie en croissance est en voie de dépasser l’Allemagne en récession, en PIB/PPA, et si la Banque mondiale, elle aussi créée et dirigée par les occidentaux, me dit que le dépassement a déjà eu lieu à la fin de l’année 2022, je suis bien obligé de les croire. D’ailleurs, Poutine et les médias russes ne s’en seraient pas vanté, s’ils n’avaient pas de solides raisons pour le faire. Chacun devrait commencer à comprendre que les opérations militaires entre l’occident otanien et la Russie en Ukraine ne sont que la partie émergée de l’iceberg d’un bras de fer planétaire entre le camp de l’hégémon US et celui de la multipolarité conduite par la Russie et ses amis BRICS et OCS. C’est la résilience économique et financière qui désignera le vainqueur et la dédollarisation progressive de l’économie mondiale constituera l’élément déterminant sur le résultat de ce bras de fer. Si le joueur d’échec Poutine avait voulu affaiblir économiquement et durablement l’occident en Ukraine, il ne s’y serait pas pris pas autrement qu’en prenant son temps dans la conduite de l’opération spéciale et en misant sur l’insondable bêtise et les erreurs d’appréciation de ses adversaires otaniens. Le temps joue aujourd’hui en faveur de la Russie tant sur le plan militaire, en permettant l’attrition à moindre frais de l’adversaire otano-kiévien, que sur les plans économique et financier en laissant l’occident otanien se tirer des balles dans le pied tous les mois par des sanctions «boomerang». » (Dominique Delawarde)
« L’effondrement de l’URSS a enhardi les dirigeants des États-Unis et d’autres pays occidentaux, qui pensaient pouvoir détruire la Russie en la divisant. Les conseillers occidentaux ont afflué en Russie dans les années 1990, cherchant à créer le chaos dans le pays, «encourageant le séparatisme, imposant la dette et les obligations internationales». L’Occident a misé sur la stimulation du chaos et l’imposition d’un contrôle externe sur le pays. L’Occident a utilisé des leviers de pression supplémentaires sous la forme d’une avancée agressive de l’OTAN vers l’Est, d’un soutien à l’extrémisme et aux groupes religieux extrémistes, inspirant «une vague de dénigrement de l’Église orthodoxe russe et de l’Islam traditionnel», et propageant divers vices. Les réformes radicales imposées par l’Occident ont entraîné une baisse du niveau de vie dans le pays, une augmentation du chômage, la destruction de l’industrie, de l’agriculture, des transports et du système financier, ainsi que l’arrêt de la fonction essentielle du complexe industriel. Depuis que Vladimir Poutine a pris ses fonctions de président en 2000, ses principaux efforts ont porté sur la stabilisation de la vie intérieure du pays, la suppression des activités des gangs et de leurs commanditaires et le rétablissement de l’ordre constitutionnel. La base de l’État ayant toujours reposé sur trois piliers : l’unité du peuple, la foi et une forte verticalité du pouvoir. La politique du président a permis l’introduction de mécanismes systémiques efficaces de lutte contre la criminalité, grâce auxquels le nombre d’actes criminels a diminué de plus d’un tiers par rapport à 2000. Dès le début des années 2000, Poutine a vu la solution à de nombreux problèmes internationaux dans la construction d’un ordre mondial multipolaire. L’Occident tente de réécrire l’histoire, mais en Russie, elle est traitée avec soin et ne peut être oubliée. La fonction d’éducation a été rendue aux organisations éducatives russes, qui constituent l’une des pierres angulaires de la construction de l’avenir du pays. Les générations futures doivent connaître la vérité et se souvenir que c’est la Russie qui a vaincu le fascisme au prix de près de 30 millions de vies humaines, sans quoi les ennemis profiteront de l’absence de remords des Russes et continueront à détruire les monuments aux héros et à se moquer de leurs tombes. Les amendements à la constitution de 2020 ont rétabli la suprématie du droit national, consacré les normes relatives à l’indestructibilité des frontières et à l’irrévocabilité des territoires du pays. Le soutien de la majorité de la population aux propositions du président lors du référendum de 2020 a jeté les bases du développement futur de la Russie, de sa stabilité, de sa sécurité et d’une vie décente pour ses citoyens. » (Extraits du discours de Nikolaï Patrouchev le secrétaire du Conseil de sécurité russe, l’occasion de la Journée de l’unité nationale, dans lequel il a évoqué l’importance historique de la préservation de la souveraineté de notre pays dans le cadre de la longue confrontation avec l’Occident)
« L’Ukraine, comme l’a souligné (le journaliste US) Tucker lui-même, n’est pas d’un intérêt vital pour les États-Unis. Elle faisait partie d’un plan brillant visant à démembrer, engloutir et dévorer la Russie, mais puisque ce plan est maintenant en lambeaux, pourquoi ne pas simplement l’oublier et retourner à la planche à dessin ? Or Mearsheimer propose de geler le conflit à perpétuité le long de la ligne de front actuelle, comme c’est le cas entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. La partie russe de l’ancienne Ukraine resterait russe et la partie ukrainienne deviendrait un protectorat américain, rejoindrait l’OTAN et accueillerait des bases militaires américaines – si l’on poursuit l’analogie avec la Corée. Ce plan est quelque peu admirable : il mettrait fin à l’effusion de sang ; il donnerait aux Russes ce que Mearsheimer pense qu’ils veulent ; et il plairait beaucoup au complexe militaro-industriel-congressionnel américain en lui donnant un autre terrain de jeu permanent à l’étranger (où multiplier des armes). Le problème de ce scénario est que ce n’est pas ce que veulent les Russes. Pourquoi accepter un cessez-le-feu quand on est sur le point de gagner ? Et pourquoi accepter une présence militaire américaine à vos frontières si votre objectif déclaré est de vous assurer que l’Ukraine est démilitarisée, dénazifiée et neutralisée ? Le plan de Mearsheimer peut sembler bon en théorie, mais ses mérites pratiques sont nuls. Surtout que les États-Unis ont toutes les raisons de réduire leurs pertes en Ukraine. En effet les Ukrainiens – ceux qui sont au pouvoir – ont pu manipuler les États-Unis pour qu’ils leur donnent des quantités ridicules d’argent et d’armes, qu’ils ont principalement utilisées pour s’enrichir tout en lançant des recrues sur les lignes de défense russes, en achetant des manoirs en Suisse et à Miami, en entassant des milliards sur des comptes offshore et ainsi de suite, parce qu’ils avaient la mainmise sur Joe Biden (Affaire Biden) et son organisation criminelle. Mais maintenant que les preuves de la criminalité de Joe Biden sont déjà disponibles et qu’elles sont progressivement rendues publiques, leur capacité à le faire chanter a disparu et il est temps de leur couper l’herbe sous le pied (surtout qu'avec le temps, la troisième guerre mondiale ne semble plus intéresser l'humanité comme on passe à un autre sujet dans les médias mainstream ou via le zapping avec la télécommande). » (Dimitry Orlov)
Une autre interprétation eschatologique en remarquant que ce dernier le mot « eschatologique » comprend le mot « logique » est que le bloc occidental anglo-saxon est déjà dans une guerre froide économique et même militaire contre la Russie et la Chine pouvant aggraver fortement les prochaines crises financières mondiales et prouver que l'empire américano-sioniste s'effondre.
D'ailleurs les médias tentent de faire passer la Russie pour une dictature et la Chine pour un endroit où il ne fait plus bon faire des affaires et pour une économie en cours d’effondrement. L’autre récit officiel est celui de la « menace chinoise » ou de la « menace russe ». Le récit officiel qui émane de Washington depuis plusieurs années, et qui doit être repris en chœur par tous les médias occidentaux, veut que la Chine (ou la Russie) constitue une menace existentielle, un rival systémique pour l’Occident.
Comme il a été vu et pour évoquer une autre interprétation supplémentaire concernant le sens de l'Armageddon, selon une analyse en rapport avec un hadith expliquant que la plus grande guerre est de se battre contre les mauvais penchants de son âme bestiale, cette grande guerre de la fin des temps pourrait opposer longuement les peuples s'aidant du message du Mahdi contre leurs âmes bestiales fortement développées par notre époque consumériste, en plus de contre leurs élites égarées ou corrompues. Surtout que s'il avait dû y avoir une troisième guerre mondiale nucléaire dans le plan divin, il n'y a aucune raison qu'elle ne soit pas déjà arrivée vu le contexte mondial actuel ayant déjà connu la réapparition de l'Etat d'Israël et la grande crise financière de 2008. Or avec la guerre en Syrie, en Ukraine et en Israël, nous sommes désormais à une époque où les lieux frappés par la première ou les deux premières frappes nucléaires éventuelles donneront beaucoup d'indications sur la suite du destin mondial, même si elles sont interceptées. D'autant plus que la blockchain et la cryptomonnaie infalsifiables et transparentes vont probablement purifier le monde économiquement et donc aussi en partie spirituellement, surtout si les enseignements du Mahdi se répandent jusqu'à établir l'Eden terrestre complété après avoir effacé l'hyper matérialisme par l'hyper spiritualité. Ainsi l'Armageddon ne correspondrait pas à une troisième guerre mondiale, mais plutôt au triomphe spirituel de nombreux humains voulu par Dieu contre l'oppression financière et la perversion dont wokiste, à travers leur retour définitif aux valeurs du monothéisme conclu par le christianisme et l'islam, qui magnifiquement rendra légitimement au Seigneur Son pouvoir suprême bienfaisant sur la société, puisque par sa base qu'est le peuple.
Jean de la Fontaine : « A trop vouloir gagner, on (les mondialistes oligarchiques, les américano-sionistes) finit par tout perdre. »
D'ailleurs l'égrégore conservateur géopolitique proposé par l'axe russo-sino-iranien se développe de plus en plus :
« Les BRICS qui ne se posent en ennemi de personne, contrairement à l’OTAN et au G7 qui n’hésitent pas à désigner nommément leurs adversaires (Russie et Chine) et à sanctionner de nombreux pays qui rechignent à se soumettre à leurs règles, ont initié une expansion progressive et prudente. Sur 24 pays candidats à l’adhésion, seuls 6 ont été choisis pour rejoindre les BRICS dans 4 mois. (l'Iran, l'Argentine, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis). Les autres pays, non encore retenus, ne sont pas oubliés pour autant. Ils feront partie du club des amis des BRICS en attendant d’être, à leur tour, admis dans le cercle encore restreint, des plus fervents soutiens de la multipolarité. Au 1er Janvier 2024, les 11 pays BRICS occuperont 36% des terres émergées de la planète contre 16,1% au G7. Ils compteront 45% de la population mondiale, contre 9,7% au G7. Ils compteront 37,3% du PIB/PaPA de la planète, contre 29,9% aux pays du G7. Lorsqu’on sait que la seule comparaison pertinente des budgets de défense et de la capacité de résilience des États se fait en parité de pouvoir d’achat, il devrait y avoir là, pour les 7 pays les plus endettés du monde (G7), matière à s’interroger. Les 11 pays BRICS détiendront 44,4% des gisements de pétrole contre 2,9% au G7. Et cela sans compter, évidemment, les pays «amis des BRICS» et de la Russie producteurs de pétrole (Iran, Venezuela, Algérie pour ne citer qu’eux). Les 11 pays BRICS contrôleront 38,3% de la production industrielle mondiale contre 30,5% au G7. 48,7% de la production de blé et 54,7% du Riz contre 18,1% et 2,6% au G7. Les 11 pays BRICS produisent 79,2% de l’Aluminium mondial et 30,7% de l’Or contre 1,3% et 12,2% pour le G7. À ceux qui n’ont toujours pas compris que la messe est dite, que l’occident US-UE-G7-OTAN-AUKUS perd chaque jour un peu plus la partie et ne se relèvera pas, que chaque nouvelle expansion des BRICS se fera au détriment des alliances occidentales (G7-OTAN-AUKUS), les quelques chiffres ci-dessus devraient donner un petit éclairage sur la suite inéluctable, à anticiper dès aujourd’hui, sans préjuger, bien sûr, des effets de la dynamique observée depuis 1945 à notre détriment et sans préjuger non plus des conséquences, pour les monnaies et les économies US et européennes, de l’abandon du dollar et de l’euro dans les transactions entre pays BRICS et sans doute au-delà. « On peut débattre de tout, sauf des chiffres ! » Adieu donc à l’hégémonie US-UE-G7-OTAN-AUKUS. Bienvenue à la multipolarité et, pour les pays les plus chanceux et les gouvernances les moins serviles, bienvenue à la souveraineté retrouvée ! Le sommet Russie-Afrique de juillet et le sommet des BRICS d’Août 2023 auront été des victoires beaucoup plus importantes, pour la diplomatie Russe et la multipolarité, qu’une avancée de quelques kilomètres sur le front du Donbass. Ceux qui espèrent encore, envers et contre tout, une victoire du proxy de l’OTAN en Ukraine, devront chercher bientôt la porte de sortie la moins humiliante possible. Perdre la face aux yeux du monde est probablement ce qui pouvait arriver de pire à l’OTAN qui, hélas, n’a pas encore épuisé tout son potentiel de nuisance, tant pour l’Ukraine que pour l’Union européenne. L’OTAN reste dangereuse car elle est dirigée par une brochette de néoconservateurs mondialistes «fous-furieux» qui pourraient, dans une montée aux extrêmes mal contrôlée, préférer un suicide collectif à une défaite humiliante. » (Général Delawarde)
« Il est permis d’éclairer ce constat (du coup d'état oligarchique mondialiste) à l’aide de l’histoire, et même de la fiction cinématographique. Après tout, la saga de la Guerre des Etoiles de Georges Lucas n’est-elle pas une métaphore de la mutation de la république américaine en empire planétaire autoritaire ? Une république galactique corrompue se transforme en empire tyrannique à la faveur d’un coup d’Etat de ses élites dirigeantes appuyées par une Fédération du commerce avide de nouveaux marchés planétaires. L’oligarchie a pris le pouvoir. Les formes de la démocratie – institutions, sénateurs, consuls – sont conservées, mais pas son esprit. Un empereur sans visage – pensez aux gnomes de Davos ânonnant le catéchisme globaliste – dirige l’ensemble d’une main de fer grâce à un militarisme exacerbé et des légions de clones qui exécutent docilement le programme, tandis qu’une poignée de rebelles un peu farfelus assistée de quelques preux chevaliers Jedi (de tout pays, dont des vrais moudjahidines ou moud[Jedi]nes) tentent de restaurer le côté lumineux de la Force. Cinquante ans après le premier film, comment ne pas y voir une allégorie de l’évolution des Etats-Unis ? La république romaine et sa transformation en empire oligarchique et autocratique n’a-t-elle pas suivi le même chemin malgré les tentatives de Cicéron pour s’y opposer ? La religion civique et les forces démocratiques s’effondrant sous la pression des oligarchies enrichies par la conquête incessante de nouveaux marchés en Grèce, Gaule, Asie Mineure et Afrique du Nord, ont dû céder la place à des élites globales sans foi ni loi. Les valeurs traditionnelles, celles de l’austère paysan-soldat latin, se sont effacées au profit de la cupidité, de la prévarication, du clientélisme politique et de luttes fratricides entre populistes plébéiens de type Marius ou César et oligarques sénatoriaux de type Sylla et Lépide. Jusqu’à ce qu’un tyran ambitieux et inspiré restaure durablement l’autorité par la force des armes et une habileté à sauver les apparences en prétendant n’être qu’un modeste primus inter pares. Ici aussi, les formes républicaines, élections sénatoriales et des tribuns de la plèbe, séances du Sénat, consuls et licteurs, ont subsisté. Mais le pouvoir réel s’est concentré dans les mains d’un seul, un empereur soutenu par une fine couche de patriciens qui contrôlaient les finances, le commerce, les grands domaines fonciers et même la perception des impôts tandis que des guerres incessantes étaient menées contre des ennemis extérieurs décrits comme barbares. On pense ici aux figures honnies de Poutine et Xi Jinping. Pour Paul Kennedy, la messe est dite : les Etats-Unis n’ont plus les moyens politiques et économiques de doubler ou tripler leurs dépenses militaires pour satisfaire 50 alliés à la fois et se battre sur trois fronts en même temps, Ukraine, Israël et Taiwan ou Corée si un conflit ouvert devait s’ouvrir dans le Pacifique. A l’avenir, « la couverture de sécurité américaine sera plus étroite, plus petite, limitée à ces endroits bien connus tels que l’OTAN-Europe, le Japon, l’Australie, Israël, la Corée, peut-être Taïwan, et pas grand-chose d’autre », tranche Kennedy. A titre personnel, je rajouterai que l’histoire a connu un tel précédent, celui de l’empire romain d’Orient. Constatant l’incapacité de l’empire romain à se battre sur tous les fronts en même temps, l’empereur Constantin avait pris la décision d’abandonner Rome pour se replier sur Constantinople. La partie occidentale s’est effondrée, au terme d’un processus qui aura tout de même duré un siècle et demi. Mais du coup, il a réussi à prolonger l’existence de la partie orientale pendant plus de mille ans. Une stratégie qui ne manquait pas de vista, on en conviendra. Or la méritocratie protestante WASP a cédé la place à une oligarchie néolibérale, plus bigarrée mais sans attache ni patrie. L’économie, une fois dégonflée de ses bullshit jobs archi bien payés – avocats, communicants, lobbyistes, publicitaires, assureurs, financiers, économistes – produit peu de biens réels et vit à crédit en imprimant des dollars et en important massivement marchandises, services et capital humain au prix d’un endettement qui se calcule en trillions de dollars. Pire que tout : l’Amérique n’a plus de vision, de culture, d’intelligence collective. Elle saute d’une mode à l’autre (aujourd’hui, c’est l’intelligence artificielle), d’une guerre à l’autre, d’une innovation futile à une autre, de l’hystérie antirusse à l’obsession chinoise, en se persuadant que les réseaux sociaux et la traque aux fake news vont la sauver. Marqueur de ce nihilisme ? Le wokisme transgenriste. » (Extraits de l'article « Le suicide de l’Occident et la revanche du Sud-Orient » de Guy Mettan, journaliste indépendant)
« Le G7, ce gros club sélect des plus grandes économies du globe des dernières décennies fut créé par le président français Valéry Giscard d’Estaing en 1975. L’ordre du jour de la première réunion était de discuter des conséquences de la fin de la convertibilité du dollar en or, une décision prise unilatéralement par les Etats-Unis ” en 1971. C’était un aveu de faillite mais on fit semblant de l’ignorer. La solution proposée était de renflouer cette faillite grâce au pétrole qui fut pris en otage. Il l’est encore. Ce qu’on a appelé la première crise pétrolière (octobre 1973) n’eut pour objet que de faire passer le prix du baril de 2,59 dollars à 11,65 dollars (+449%). Ce fut atteint en mars 1974. Pourquoi ce niveau de prix ? Parce qu’il permettait aux Etats-Unis de produire leur pétrole et de dégager des marges permettant de servir leur dette. C’était en fait le tonneau de danaïdes car l’abandon des accords monétaires de 1944 avec le verrou de l’étalon-or sur le dollar avait ouvert la porte à tous les excès. Libérés de toute contrainte, les Etats-Unis allaient désormais vivre au-dessus de leurs moyens. Cela aboutit aujourd’hui au budget faramineux du Pentagone que le pays ne pourrait se permettre s’il ne creusait sa dette un peu plus tous les jours. Voilà l’essentiel de la règle du jeu auquel jouait le premier G7 et qui se joue encore. A l’époque, ce club pesait alors plus de 70% de l’économie mondiale. Y vivaient 513 millions d’habitants. Ce n’était que 14% de la population du globe mais c’était la plus riche. Le tiers-monde n’avait que 30% de l’économie mondiale à se partager pour nourrir 86% de la population du globe. Parmi ces pauvres il y avait alors la Chine, l’Inde, l’Indonésie et même la Russie. Passons rapidement sur les diverses péripéties de la vie de ce club pour arriver à aujourd’hui. A la veille des hostilités en Ukraine, le G7 pesait 38 239 trillions de dollars (PPP). Ce n’est plus qu’un petit 40% de l’économie mondiale. Y vivent 777 millions de gens, c’est-à-dire moins de 10% de la population du globe. Ces chiffres interpellent. Le G7 qui prétend diriger l’économie du monde n’en possède même pas la moitié. Est-ce viable ? Bien entendu non d’autant que les décisions prises par le G7 envers la Russie sur divers fronts (réserves, pétrole, gaz, etc) l’affaiblissent un peu plus tous les jours. Nous vivons donc une partie de poker menteur. La prédiction de Lao T’seu va-t-elle alors se réaliser? Probablement pas, parce que les plus riches joueurs d’aujourd’hui ne sont pas présents dans le G7. La transmission de pouvoir a donc déjà eu lieu. Les plus grandes économies exclues du club G7 pèsent déjà plus lourd que le G7. Appelons cela le néo-G7. En font partie la Chine (nº1) l’Inde (nº3) la Russie (nº6) le Brésil (nº7), l’Indonésie (nº8), la Turquie (nº11) et le Mexique (nº13). Tous ces pays sont contre les sanctions et donc pro-russes dans le nouveau jargon occidental. Ce néo-G7 pèse 46 463 trillions de dollars (PPP) soit 21,5% de plus que le G7. Certains analystes évoquent souvent un autre groupe plus restreint mais qui comporte la première économie africaine. Il s’agit du BRICS, composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. Le groupe pèse 39 707 milliards de dollars (PPP). Il est lui aussi plus gros que le G7. Une page est donc en train de tourner, tant sur le plan institutionnel que sur le plan monétaire et économique sur fond de tambours en Ukraine. On est bel et bien en train d’assister à l’enterrement de l’architecture monétaire et économique issue de la deuxième guerre mondiale. Et cela semble irréversible. Ce qui donne aujourd’hui autant d’assurance à tous ces pays, c’est en fait l’existence d’une alliance tous azimuts entre la Russie et la Chine. qui “se soutiennent fermement sur les questions concernant les intérêts fondamentaux de chacun et la sauvegarde de la dignité de chaque pays”, a déclaré Xi en février 2022. “Par sa proximité et son efficacité, cette relation surpasse même une alliance”. Cela stabilise un territoire économique qui couvre plus de 25 millions de km2, où vivent plus de 1,6 milliard de gens et où se trouvent toutes les matières premières dont ont besoin les économies modernes. Il n’y a rien de comparable ailleurs. Ainsi qui va dire à Ursula Von der Leyden que Lao T’seu avait raison ? Si le bloc Sino-Russe maigrit suite à nos agressions perpétuelles, nous sommes tous morts. » (Extraits de l'article « La fin du G7 » de Serge Berthier)
« Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, depuis les accords de Bretton Woods ; 22 juillet 1944, la FED – La Réserve fédérale des États-Unis – gère la quantité d’or de l’Occident. Comme la masse monétaire se réduit perpétuellement du fait du Gulf Stream, il faut perpétuellement la recréditer, comment ? Les banques font la cavalcade, ce pas de charge des chevaux de l’armée napoléonienne. La cavalcade dans le jargon de la finance c’est l’acte de payer un crédit en prenant un autre crédit, qui sera financé par un autre crédit. C’est-à-dire que la fortune des banques consiste en quantité de… crédits. Les banques ne possèdent que des dettes, et avec ces dettes, impriment des billets qui représentent de la valeur. Ce qui permet d’exporter de la monnaie et de recevoir des marchandises en retour. Cela a donné à l’Occident une énorme puissance financière et lui a permis de fonctionner comme un parasite de l’économie mondiale. Ce mécanisme d’augmentation de la dette arrive à un niveau tel que nous avons essentiellement mis en débit tout ce que nous possédons, y compris nos maisons et nos terres, pour maintenir notre niveau de vie. Nous ne possédons plus rien, maintenant que la dette a été soustraite. La dette est depuis longtemps devenue inutilisable – bien au-delà de notre capacité à payer des intérêts – ce qui explique pourquoi les taux d’intérêt en Occident sont proches de zéro. Toute augmentation rendrait la dette irréparable et nous ferions tous officiellement faillite en un jour. Nous sommes en 15 août 1971, Nixon met fin au régime de Bretton Woods, tout le monde sait cela. Nixon signe l’arrêt de mort de Bretton Woods. La monnaie mondiale peut et doit être fabriquée en abondance, ce qui sape la confiance dans le dollar. Mais le dollar, pour recréer de la confiance, s’appuie sur le mécanisme du pacte du Quincy, soit la rencontre du 14 février 1945 du roi Saoud et de Roosevelt. Le pacte mentionne la protection de l’Arabie Saoudite par la force militaire US en contrepartie de quoi, le royaume Saoud s’engage à vendre son pétrole uniquement en dollars. Ce pacte est fondamental car il contient l’équilibre du monde. En effet, acheter son énergie en dollars est une garantie que le dollar sera toujours demandé, donc toujours valable. Par extension, les US et leur armée ont forcé le monde à tout négocier en dollars, se garantissant le fait que le dollar soit toujours demandé. Les États-Unis s’installent dans la position de débiteurs à l’égard du reste du monde, et laissent les autres pays les financer en accumulant des dollars, concrètement c’est une position de prédateur, ou de parasite. Obama a poussé le bouchon jusqu’à imposer l’extra-territorialité de la loi américaine. C’est-à-dire quiconque utilise le dollar se trouve sous la loi américaine. Loi toute relative sur qui celle-ci s’exerce. Ce sont les fameuses règles du Nouvel Ordre mondial. « Le monde a besoin de règles » chantonnent toutes les marionnettes du pouvoir, ces règles ne sont que les ordres des dominants. Ceci permet aux banques américaines – car la Fed appartient à un petit conglomérat de banques privées – de mettre le monde en coupe réglée. D’asservir le monde, c’est le plan. Toutes les nations refusant de se soumettre sont détruites, alimentant le militaro-indus US. Double bénéfice. Par ailleurs les USA prennent bien soin de diviser, diviser pour mieux régner, tout groupe de nations qui pourrait faire bloc pour résister. Triple bénéfice. Seulement voilà. Voila, tout le monde n’est pas d’accord. Tout le monde n’est pas d’accord pour être asservi et un petit groupe de nations, les BRICS, refusent d’utiliser le dollar comme monnaie de réserve et d’échanges. Ce qui est une façon de refuser de payer le déficit américain, dit autrement, les Américains vivent au-dessus de leurs moyens et font payer au monde leurs déficit. Oui mais voilà, la boite de Pandore est ouverte, car quelques nations refusent de se soumettre, alors, plus aucun pays ne va vouloir se soumettre, notamment tous les pays producteurs de ressources. Tous les pays producteurs de pétrole, de gaz, d’énergie, l’OPEP, Organisation des pays exportateurs de pétrole, refusent de soutenir le déficit US. Le beau Salmane, dirigeant de l’Arabie saoudite rejoint les BRICS, faisant la bascule de la majorité du pouvoir mondial. « Les ressources valent plus que la finance » dit Poutine. Et que va-t-il arriver ? Eh bien l’économie dollar, c’est-à-dire l’économie occidentale s’effondre, comme s’est effondré l’URSS trente ans plus tôt. À moins que l’armée US force les BRICS à se dissoudre. Pour cela le pouvoir américain utilise une pratique vielle comme le monde, l’art de la guerre de Sun Tzu disant : toutes les armées du monde ont une faiblesse, leur général. La CIA, Davos, placent des pions à eux aux commandes des pays vassaux, c’est le cas en Europe, Allemagne, France, etc. Quand le pays ne leur appartient pas, la CIA organise un coup d’État, Chili, révolution de couleur, etc. C’est le cas de l’Ukraine où Barbara Nuland prend le pouvoir en 2014. L’empire US utilisant ce proxy, cherche à détruire la Russie, qui comme nous l’avons vu, provoque l’effondrement de l’exorbitant avantage de la monnaie américaine en vendant son gaz en roubles et non en dollars. Les Américains savent bien qu’il sera impossible de vaincre la Russie, mais espèrent que la guerre déstabilisera le pouvoir russe : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe ». Conclusion : l’Occident est au bord du gouffre, pris dans une dynamique vertigineuse. Soit il déstabilise le Russe, soit il trouve un pays producteur de ressources qui vend en dollars (l’Occident qui s’accapare le gaz de Gaza (si sa réserve est réellement suffisante)), soit il s’effondre. Voici pourquoi la guerre (probablement en plus pour casser dont au Yémen le rapprochement Arabie-Iran et celui de ces deux dernières nations avec les BRICS afin de préserver le prétro-dollar). » (Extraits de l'article « Pourquoi Macron veut-il tellement pousser le monde à la guerre ? » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Pourquoi-Macron-veut-il-tellement-pousser-le-monde-a-la-guerre-74900.html)
« Une grande partie de l’Occident (politique) a désormais deux ennemis : la Russie et la Chine. Il me semble opportun étant donné la mode actuelle d’illustrer comment nous nous les fabriquons en commençant non pas par l’objet de mon livre : “Chine : comment l’Occident se fabrique des ennemis” (édition du Panthéon) mais par son voisin, la Russie. En effet, la période tragique que nous vivons a accéléré la naissance d’une alliance tous azimuts entre ces deux pays face à l’Europe qui a fait sienne la guerre qui se déroule en Ukraine, le régime au pouvoir refusant de déclarer la neutralité de ce pays. L’Europe se lance dans une guerre économique face à un bloc politique et économique comptant 1,6 milliard de gens vivant sur un territoire continu de 25 millions de km2. Les déclarations venant des officiels de Bruxelles, notoirement celle comparant l’économie russe à celle de l’Espagne, montrent que nous n’avons pas réellement pris la mesure de cette nouvelle situation géostratégique. Le prisme déformant de l’occidentalo-centrisme Est-ce surprenant ? Pas vraiment. Les gouvernements européens n’ont jamais su mesurer la puissance de la Russie et de la Chine, individuellement ou collectivement, notamment parce que la presse internationale anglo-saxonne continue de dénier le titre de “première économie mondiale” à la Chine. Le bloc sino-russe est considéré à la même aune. Il y a une raison à cela. Washington dépense une fortune en propagande anti-chinoise depuis des lustres. Pour ceux qui doutent que ce soit vrai, je voudrais attirer un instant leur attention sur ce qui s’est passé avec le “Russiagate” dont la cible était le président Trump. Cette analogie est utile car on sait désormais de façon absolue que ce sont les auteurs et les mêmes acteurs de ce scandale qui concoctent depuis Washington un front antichinois dans le but de faire durer envers et contre tout l’hégémonie que leur pays a créée sur les débris de la seconde guerre mondiale. La Chine est victime du même genre de procédé. Tout comme on vendait un président Trump fictif, on vend au public une Chine fictive. Tout cela sert des objectifs stratégiques. Dans le cas de Trump, le but était de rendre impossible toute détente entre la Russie et les Etats-Unis. Dans le cas de la Chine, c’est la même chose. Dans le fond Trump n’avait pas tort d’évoquer l’existence d’un “deep state”, une accusation que la presse internationale tourna immédiatement en dérision et traita comme une “fake news”. » (Extraits de l'article « La fin du G7 » de Serge Berthier)
« Xi et Poutine sont des joueurs d’échecs et de go doués (alors que les USA sont des joueurs de poker) – et profitent de conseillers stellaires du calibre de Patrouchev et de Wang Yi. Le jeu de go géopolitique de la Chine est un exercice de non-confrontation : tout ce qu’il faut faire, c’est bloquer la capacité de mouvement de l’adversaire. Les échecs et le go, en tandem diplomatique, représentent un jeu où l’on n’interrompt pas l’adversaire lorsqu’il se tire plusieurs fois dans les pattes. (Alors que pour la première fois depuis des lustres, par l’intermédiaire du président Xi Jinping, la Chine a été plus qu’explicite sur le plan géopolitique car un véritable souverain ne peut pas se taire lorsqu’il s’agit de génocide. La position sans équivoque de la Chine sur la Palestine va bien au-delà de la routine géoéconomique de la promotion des corridors de commerce et de transport de la BRI (The Belt and Road Initiative, L’initiative « la Ceinture et la Route », Les nouvelles routes de la soie). Tout cela alors que le président Poutine a défini l’envoi d’aide humanitaire à Gaza comme un «devoir sacré», ce qui, dans le code russe, inclut, de manière cruciale, le spectre militaire.) En prime (dont donc particulièrement à cause de son soutien inconséquent à Israël contre les palestiniens), l’adversaire se met à dos plus de 90% de la population mondiale. Tout cela conduira à l’effondrement de l’économie de l’Hégémon. Il pourra alors être battu par défaut. Alors que la Russie, notamment via les efforts de Lavrov, propose au Sud mondial/Majorité mondiale un projet civilisationnel, axé sur une multipolarité mutuellement respectueuse, la Chine, via Xi Jinping, offre la notion de «communauté avec un avenir partagé» et un ensemble d’initiatives, discutées en long et en large lors du Forum de l’Initiative Ceinture et Route (BRI) à Pékin en octobre, où la Russie, et ce n’est pas un hasard, était l’invitée d’honneur. Les participants restent souverains, contribuent à l’effort commun (ou simplement à des projets spécifiques) et reçoivent des avantages qui les incitent à continuer. » (Chris Hedges, réseau-international)
« On peut dire que Poutine et Xi sont des dirigeants (néo)fascistes, non parce qu’ils seraient féroces, fous ou agressifs, mais parce qu’ils prennent soin de leur peuple et défendent de nobles valeurs : la famille, le travail, et la patrie ... comme de Gaulle... Des valeurs vitales que les démocraties occidentales ont aujourd’hui balourdées à la poubelle, générant violence, désorientation et dépression. Les expériences du passé peuvent donc servir à recréer un fascisme 2.0 qui serait à la fois mi-démocratique mi-autoritaire. Vous allez nous dire, c’est Macron ! Oui, mais Macron est l’homme de la Banque, pas du peuple. Il faut que le dirigeant vienne un peu d’en bas, qu’il ne soit pas seulement choisi par le haut, par les forces occultes. Les élites et leur rapport au peuple, c’est le grand problème d’aujourd’hui : de leur inadéquation découle toutes les souffrances des Français, qui ne sont pas mal dirigés, mais dirigés par le Mal. C’est-à-dire une entité qui ne tient pas compte de leurs souffrances, de leurs aspirations, et qui les traite comme des sous-hommes. Là on est dans le mauvais fascisme, voyez-vous, un fascisme de classe, où la classe remplace la race (dont au niveau du mépris contre le peuple). Les élites, ce sont les dignitaires de ce régime spécial qui étouffe la France. Elles sont politiques, bien sûr, et d’un niveau affligeant, mais elles sont aussi culturelles, le culturel étant le moyen par lequel on entube le peuple deux fois, sous prétexte de le divertir ou de l’éduquer : les élites politiques lui vident les poches, les élites culturelles lui vident la tête ! Et le problème, c’est que les élites culturelles sont de plus en plus uniformes, elles pensent la même chose, disent la même chose, défendent le Système contre les gens, ce qui est suicidaire en période de crise aiguë, c’est-à-dire de coups portés par les élites aux peuple. Les années 2000, celles de l’avènement du Net, cette communication horizontale sans filtre hiérarchique, sont celles des statues people qui tombent. Les faux représentants ne font plus recette. De manière très curieuse, on arrive doucettement à une situation façon années 1920, avec un gros chaos social, des fractures impressionnantes dans le corps français, un rejet des élites, des soulèvements ici et là de catégories de population différentes, et un désir de pouvoir fort face à la piteuse démocratie en place, synonyme de corruption, d’insécurité et de mensonge, bref, ça sent le fascisme à plein nez. Oui, mais lequel ? Fascisme de gauche ou fascisme de droite ? Y a-t-il un fascisme de droite et de gauche en même temps ? Un régime qui prenne le meilleur de la gauche et le meilleur de la droite ? Qui prendrait en compte les besoins sociaux des Français et qui défendrait les valeurs qui soudent le corps social ? On a notre petite idée(, il s'agit de la droite des valeurs associée à la gauche du travail et du social, dont avec quelques RIC basés sur des votes via des blockchains liées au compte fiscal de chaque particulier)... » (Rédaction ER)