Recherche

Menu principal

PDF Imprimer Envoyer

Z) Fin (6)



Le leader de la Résistance Hassan Nasrallah a déclaré que les institutions internationales ne pouvaient pas faire avancer le sort de la nation, puisqu'elles sont « soumises à la volonté de l'administration américaine. » Il a aussi dit : « Leur dernière farce a été la décision de condamner le Yémen pour avoir ciblé des navires israéliens pour défendre Gaza afin de légitimer l'agression américano-britannique contre Ansarallah, ignorant les millions de citoyens palestiniens, y compris les martyrs, les blessés, les détenus, les affamés, les assoiffés et les déplacés. »
D'ailleurs selon Abdul-Malik al-Houthi le chef houti d'AnsarAllah qui a prononcé un discours à l'occasion du neuvième anniversaire de la guerre menée par l'Arabie saoudite contre le Yémen : « La guerre au Yémen faisait (déjà) partie d’une stratégie géopolitique plus large poursuivie par les États-Unis, la Grande-Bretagne et Israël pour remodeler la région au profit du régime sioniste. »
« Auparavant, ils ont tenu tête avec succès à l’Arabie saoudite et à l’Occident dans une guerre d’extermination qui a duré de 2015 à 2022 et qui a entraîné l’une des pires famines au monde. Aujourd’hui, ils combattent pratiquement tout l’Occident à la fois – et avec succès. Biden a repris la guerre contre Ansar-Allah, lancée par Donald Trump, et a de nouveau imposé des sanctions aux Yéménites affamés du nord du pays. En janvier de cette année, Biden a déclaré le groupe « terroriste mondial spécialement désigné ».
En sachant que les palestiniens étant écrasés comme les peuples occidentaux et du monde par le pouvoir de l'oligarchie occidentalo-israélienne, cela permet au final d'être optimiste pour le futur puisque tendant en plus à une possible alliance de ces peuples Ce type d'accusation servant le narratif occidental est bassement classique. En effet par ailleurs pour pouvoir supporter le génocide des Palestiniens de Gaza, on dit qu’il faut éradiquer le Hamas, pour pouvoir supporter l’élimination des dirigeants du Hezbollah, on dit que c’est une organisation terroriste (alors qu'ils n'ont jamais connu d'attentat contre les civils), et pour pouvoir bombarder le Donbass avant la guerre en Ukraine, on dit que c'est des méchants pro-russes.leurs libération. Les Houthis sont ainsi devenus, quasiment du jour au lendemain, l’un des groupes de résistance les plus célèbres de la civilisation islamique, ce qui leur permet également de gagner un capital supplémentaire dans la guerre civile yéménite : La lutte contre Israël étant extrêmement populaire dans l’espace musulman, ils ont vu affluer 16.000 nouvelles recrues depuis décembre 2023. Ils pourraient les utiliser pour conquérir la côte sud et l’est du pays, riche en matières premières, où se trouvent d’importants gisements de pétrole et de gaz encore contrôlés par un gouvernement pro-occidental.  Dans leur propagande, les guerriers yéménites parlent de conquérir les territoires zaïdites d’Arabie saoudite ou même de prendre les villes saintes de l’islam, La Mecque et Médine. S’il s’agit pour l’instant d’un vœu pieux, n’oublions pas que la prise de contrôle de l’État yéménite était également impossible pour le groupe il y a encore dix ans. Le phénomène Ansar-Allah continuera donc de nous préoccuper à l’avenir. En effet, alors que le Hezbollah, bien plus connu, tente d’exercer un pouvoir sur l’État libanais, Ansar-Allah tente de contrôler l’État yéménite. » (Alexander Markovics)
Côté Daech, sa relation avec Israël continue d'être au beau fixe. Ce pseudo champion autoproclamé de la défense des intérêts des musulmans et de l'islam dans le monde n’a jamais ni menacé ni attaqué Israël. Ils n'ont même pas été émus par le génocide en cours à Gaza. En revanche l’organisation djihadiste a été en guerre avec tous les ennemis de l’État hébreu, que ce soit le Hezbollah, l’Iran, les États irakien et syrien. On le voit, la convergence des intérêts géopolitique est forte entre Daech et l’axe américano-israélien.
D'ailleurs éhonteusement dans le but de parvenir au grand Israël, le Mossad dit préférer Daech à l'Iran et Netanyahou prétend défendre la région contre les islamistes.
« Pendant des siècles, la civilisation occidentale a été fortement tributaire de la guerre, du génocide, du vol, du colonialisme et de l’impérialisme, qu’elle a justifiés par des récits fondés sur la religion, le racisme et la suprématie ethnique – autant d’éléments que nous voyons aujourd’hui se manifester dans l’incinération de la bande de Gaza. Ce que nous voyons à Gaza est une bien meilleure représentation de ce qu’est réellement la civilisation occidentale que tout le charabia sur la liberté et la démocratie que nous avons appris à l’école. Une bien meilleure représentation de la civilisation occidentale que tout l’art et la littérature dont nous nous sommes fièrement félicités au fil des siècles. Une bien meilleure représentation de la civilisation occidentale que l’amour et la compassion dont nous aimons prétendre que nos valeurs judéo-chrétiennes tournent autour. Il est tellement surréaliste de voir les droites occidentales déblatérer sur la sauvagerie et la barbarie de la culture musulmane dans le cadre de la résurrection zombie de 2023 de l’islamophobie de l’ère Bush, alors même que la civilisation occidentale amasse une montagne de dix mille cadavres d’enfants. Nous sommes distraits par des divertissements insipides et des guerres culturelles artificielles afin que nous ne réfléchissions pas trop à ce qu’est cette civilisation et à ceux qu’elle tue, mutile, affame et exploite. Là où un empire géant s’étendant sur toute la planète et alimenté par le militarisme, l’impérialisme, le capitalisme et l’autoritarisme dévore la chair humaine avec un appétit insatiable, tandis que nous nous félicitons d’être bien meilleurs que des nations comme l’Iran ou la Chine. Ce sont les valeurs occidentales. C’est la civilisation occidentale. Demandez à quelqu’un de vous dire quelles sont ses valeurs et il vous donnera un tas de mots agréables à entendre sur la famille, l’amour, l’attention ou autre chose. Observez leurs actions pour voir quelles sont leurs valeurs réelles et vous obtiendrez souvent une histoire très différente. C’est nous. C’est la civilisation occidentale. Nous disons que nous valorisons la liberté, la justice, la vérité, la paix et la liberté d’expression, mais nos actes donnent une image très différente. Les vraies valeurs occidentales, le produit réel à l’intérieur de la boîte sous l’étiquette attrayante, sont celles que vous voyez mises en œuvre à Gaza aujourd’hui. » (Extraits de l'article « Caitlin Johnstone : « Israël veut sauver la civilisation occidentale sur une montagne de cadavres d’enfants à Gaza » » à l'adresse https://lemediaen442.fr/caitlin-johnstone-israel-sauve-la-civilisation-occidentale-sur-une-montagne-de-cadavres-denfants-a-gaza/)
Ce qui se déroule à Gaza n'a donc rien de neuf pour le monde qui a vu le colonialisme, la dépossession de terres et le génocide plus d’une fois. Il en a été ainsi pour les indiens d'Amérique, pour les noirs, pour les aborigènes d’Australie et pour plus d'une nation. Les méthodes ont quasi toujours été les mêmes: déposséder par une voie ou une autre un groupe de population de ses biens pour mieux s’emparer de ses richesses. Il s'agit d'un système généralisé dans lequel des puissances s'entre-aident et créent des lois qui ne leur profitent qu'à elles, pour maintenir leur survie, au détriment des autres. Ainsi sans la proclamation prochaine d'un Etat Palestinien, les institutions internationales et donc la domination anglo-saxonne sur le monde va probablement s'effondrer (mais également l'occident s'il continue de ne pas respecter le droit international), dont par la révolte de très nombreuses nations.
Surtout « Que cela plaise ou pas, le 35e veto américain (en faveur d'Israël contre les palestiniens) apparaît donc aux yeux de l’écrasante majorité des pays du monde comme un soutien monstrueux de Washington à un gouvernement israélien d’extrême-droite, menant une politique de nettoyage ethnique et coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, tels que définis par le Tribunal de Nuremberg en 1946. L’ambassadeur russe adjoint à l’ONU Dmitri Polyanskii a bien résumé le sentiment général d’indignation en disant que : « Nos collègues américains ont devant nos yeux condamné à mort des milliers voire des dizaines de milliers de civils palestiniens et israéliens supplémentaires. » Il faut être profondément fanatique, et intellectuellement borné, pour ne pas comprendre quelles seront les conséquences inéluctables d’une telle politique israélienne et d’un tel soutien inconditionnel des États-Unis à cette politique. Ils engendreront une haine absolue, et sans cesse croissante. Non seulement de la part des Palestiniens, du monde arabe et du monde musulman, mais aussi, et de plus en plus, de tout le « Sud Global » qui se reconnaît dans les BRICS et qui rejette l’Occident en général et les États-Unis en particulier. À supposer que le Hamas soit totalement décimé par Tsahal, et que tous ses chefs soient exterminés, il renaîtra donc inéluctablement de ses cendres. Du reste, l’Iran menace désormais d’intervenir ouvertement, au risque d’embraser la scène régionale, et peut-être mondiale. La réalité, c’est que la politique de fuite en avant du Likoud et des suprémacistes juifs, soutenue par l’État profond américain, conduit à une impasse tragique. Le temps, la démographie, l’évolution de la répartition des pouvoirs économiques et des puissances militaires dans le monde, tout joue contre cette politique déraisonnable. » (François Asselineau)
« (Dont suite à l'attaque israélienne contre le consulat iranien à Damas qui est un crime de guerre selon le droit international,) L'Ayatollah Khamenei a affirmé que ces les USA, l'Angleterre et Israël ont véritablement exposé la « nature perverse » de la civilisation occidentale au monde entier. « Nous, ainsi que d'autres personnalités qui remettent en cause la civilisation occidentale, nous avions déjà souligné à plusieurs reprises que les attributs de cette civilisation étaient hostiles aux qualités et aux valeurs morales et humanistes », a souligné le Leader de la Révolution islamique, ajoutant que leur soutien manifeste au génocide à Gaza, depuis le 7 octobre de l’année dernière, a mis à nu cette réalité. Condamnant aussi le massacre sanglant de plus de 33 000 personnes à Gaza, l'Ayatollah Khamenei a souligné que le régime d'apartheid occupant la Palestine s'est livré au meurtre de bébés sur les genoux de leur mère ainsi que de patients dans les hôpitaux et pour la simple raison que ce régime ne faisait pas le poids face aux combattants de la Résistance palestinienne. Connu pour son courage et sa sagesse hors pair, l’Ayatollah Khamenei est sans aucun doute le seul dirigeant mondial à contester sans réserve la fausse façade de la civilisation occidentale et son respect tant vanté des « valeurs démocratiques » et des « droits de l’homme », comme le prétendent largement les conglomérats de presse financés par l’État dans les pays occidentaux. Or Biden continue à soutenir Israël inconditionnellement : « Comme je l’ai dit au Premier ministre Netanyahu, notre engagement en faveur de la sécurité d’Israël contre ces menaces de l’Iran et de ses mandataires est ferme et inébranlable. Permettez-moi de le répéter, inébranlable. ... Nous allons faire tout notre possible pour protéger la sécurité d’Israël. » Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, un sioniste déclaré engagé envers le régime d’apartheid occupant la Palestine, a fait écho au vœu de Biden lors d’un appel téléphonique avec le ministre de la Guerre du régime israélien, Yoav Gallant, selon un communiqué du Département d’État. Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, lors d'une audition au Congrès mardi, a fait une déclaration étonnante qui a déclenché une vague de colères sur les réseaux sociaux. Il a déclaré que le régime israélien n'avait pas commis de génocide à Gaza, au mépris de toutes les preuves disponibles. « Nous n’avons aucune preuve de génocide », a proclamé Austin lors d’une audition au Sénat américain, suscitant l’indignation des défenseurs des droits locaux et des organisations musulmanes. Il a en outre réitéré que Washington restait déterminé à défendre le régime israélien, confirmant ainsi la complicité américaine dans le génocide de Gaza. Les derniers développements surviennent dans un contexte de protestations croissantes dans le monde entier, condamnant le soutien au génocide à Gaza par les États-Unis, des activistes et des observateurs faisant écho à la description de Washington comme le « Grand Satan » par le défunt fondateur de la Révolution islamique, l’Imam Khomeini. L'Ayatollah Khomeini a inventé l'étiquette de « Grand Satan » pour décrire le gouvernement américain en 1979, à une époque où l'Amérique était largement considérée comme la première « superpuissance » mondiale, citant l’ingérence massive et répétée des États-Unis et ses invasions militaires dans des pays du monde entier, y compris l’installation d’un dictateur brutal et impopulaire en Iran pour protéger les intérêts de Washington. » (France Press TV)
« La Russie, la Chine et plusieurs pays dans la région ont fermement condamné la frappe israélienne sur la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas, mettant en garde contre ses conséquences pour la région de l'Asie occidentale. « Nous sommes profondément choqués et indignés par l'attaque israélienne contre la section consulaire de l’ambassade de la République islamique d'Iran à Damas, qui a fait des victimes et détruit le bâtiment », a déclaré l'ambassade de Russie à Téhéran dans un communiqué. Le communiqué souligne que l'attaque constitue « une violation flagrante » de tous les fondements du droit international, y compris de la Convention de Vienne qui garantit la sécurité des lieux diplomatiques et consulaires, avertissant qu'elle pourrait alimenter les tensions dans la région. Et de poursuivre que de telles « actions agressives de la part d'Israël sont absolument inacceptables et doivent cesser ». « Nous exhortons les dirigeants israéliens à abandonner la pratique d'actions militaires provocatrices sur le territoire de la Syrie et d'autres pays voisins », ajoute le communiqué. La Chine a également condamné l'attaque du lundi. « La sécurité des institutions diplomatiques ne peut être violée et la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Syrie doivent être respectées, » a noté le porte-parole chinois du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin. De même, le Pakistan a « fermement condamné » la frappe israélienne, la qualifiant d’ « acte irresponsable », et d’une « escalade majeure dans une région déjà instable ». « Cette attaque constitue une violation inacceptable de la souveraineté de la Syrie, compromettant sa stabilité et sa sécurité. C’est une violation du droit international et de la Charte des Nations unies. Les attaques contre des diplomates ou des installations diplomatiques sont également illégales en vertu de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961 », a noté ce mardi le ministère pakistanais des Affaires étrangères dans un communiqué.  Islamabad a également exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à empêcher Israël de « poursuivre son aventurisme dans la région et ses actes illégaux à savoir, attaquer ses voisins et prendre pour cible les installations diplomatiques étrangères ». » (French Press TV)
Dans le droit international, la frappe contre le consulat iranien en Syrie est considérée comme une frappe contre le territoire iranien, ce qui est extrêmement grave, surtout qu'il y a eu la mort de personnes importantes. D'autant plus que cela fait suite à l'impossibilité de l'ONU de pouvoir mettre des casques bleus à Gaza pour imposer un cessez-le-feu suite à une de ses résolutions. C'est pourquoi cela apparaît comme encore plus grave, car si les USA et Israël sont au-dessus du droit international  dans une forme de pax Judaïcia, c'est que le monde entre dans la loi de la jungle alors que les armes atomiques sont apparues. Surtout que peu de nations réagissent à part légitimement l'Iran qui est le premier pays musulman à avoir frappés Israël depuis 45 ans.
« L'Iran a répondu avec force (mais mesure dont en avertissant à l'avance) à l'agression israélienne contre son ambassade à Damas en menant une opération militaire historique. (Ce qui montre que la démocratie prétendument rationnelle d'Israël est en réalité extrémiste dont par son génocide à Gaza, alors que l'autoritarisme prétendument irrationnel d'Iran est en réalité mesuré.) Cette riposte a pris Israël au dépourvu et a placé l'Iran dans le livre d'histoire. Dans la nuit du 13 au 14 avril, l’Iran a lancé une offensive d’envergure sur le sol israélien qui a durée au moins cinq heures, démontrant ainsi sa capacité à déployer des drones de haute technologie Shahed et des missiles Kheibar capables de parcourir plus de 1 300 km. Cette démonstration de force a pris l’État hébreu au dépourvu et semé la panique parmi la population.  Cette attaque survient en réponse à une agression israélienne contre la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, considérée comme une violation du territoire souverain iranien. Selon l’article 51 de la Charte des Nations Unies, cette riposte iranienne est légitime et conforme au droit international. Selon le journal chinois « Global Times », en réponse à l’échec des organisations internationales, en particulier du Conseil de sécurité de l’ONU, à condamner les attaques israéliennes contre les installations diplomatiques iraniennes, l’Iran a riposté en utilisant des renseignements stratégiques, des missiles et des drones pour détruire avec succès des cibles militaires majeures en Israël. Le leader et chef spirituel iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a écrit sur X (anciennement Twitter) que « le régime pervers a été puni. » Selon le haut fonctionnaire et homme politique américain proche des néo-conservateur, John Bolton, à propos des frappes iraniennes : « C’est un échec massif de la dissuasion israélienne et américaine » Et gros coup dur pour l’entité sioniste, selon CNN, le Président des États-Unis, Joe Biden a informé le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu par téléphone que les États-Unis ne participeraient pas aux opérations offensives contre l’Iran. Le président américain, Joe Biden, avait déclaré au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, que son pays s’opposait à toute réponse israélienne à la frappe de représailles iranienne », a confié à Axios un haut responsable de la Maison Blanche. » (Le média en 4-4-2)
Il faut noter que la superficie de l'Iran est 80 fois supérieure à Israël et que sa population est dix fois moins importante (et aussi même moins importante que la région parisienne), et donc qu'en cas de guerre la destruction d'Israël sera beaucoup plus rapide, surtout si l'on compare Israël au monde musulman, et donc même si Israël utilise des bombes atomiques, d'autant plus que Dieu peut les empêcher d'exploser, et que tous les missiles hypersoniques utilisés dans les frappes de représailles de l'Iran contre les positions d'attaques d'Israël sur le consulat iranien ont atteint leurs cibles après avoir échappé aux systèmes de défense aérienne du régime, ce qui est un gros revers très inquiétant pour Israël.
En effet l’attaque a traversé toutes les défenses et atteint les cibles assignées. (La précision avec laquelle cela a été fait ne sera pas connue avant un certain temps.) Ce fut une opération techniquement impressionnante et extrêmement réussie. Israël s’abstiendra probablement de riposter. Ne serait-ce que parce qu’il ne dispose d’aucune défense efficace contre une frappe similaire et certainement pas de suffisamment de quoi que ce soit pour se défendre contre une série de telles frappes. Demandez-vous simplement ce qui se passerait :
• si l’Iran frappait sans avertissement ?
• si les alliés israéliens n’étaient pas préparés ou peu disposés à contrer une frappe ?
• si l’Iran frappait des cibles de plus grande valeur industrielles et/ou non militaires dont les centrales nucléaires ?
Une telle attaque pourrait être catastrophique pour Israël. La sécurité de sa population juive est la raison d’être de l’État sioniste. C’est l’argument avancé par Israël pour encourager l’immigration.  Israël n’est plus en sécurité. Elle ne peut plus faire ce qu’elle veut sans avoir à en craindre les conséquences. Il faudra un certain temps pour que ce fait s’imprègne dans l’esprit des sionistes.  Mais ça viendra.
Or cette réponse de l’Iran a aussi montré que les pays de la région qui aiderait Israël à attaquer l’Iran seront également attaqués, dont les installations pétrolières se trouvant dans le golfe, ce qui confrontera le monde à une catastrophe économique, et conduira le système monétaire basé sur le pétro-dollar à s'effondrer. Par conséquent Israël est cerné et devrait déposer les armes voire rendre toute la Palestine, ou au moins se suffire de la Palestine et de Jérusalem pendant un temps qui sera court, sinon c'est la troisième guerre mondiale, à moins que le conflit se limite entre l'Iran (et ses alliés pour l'instant modestes) et Israël, en particulier au niveau des attaques, ce qui serait tout de même un gros risque de troisième guerre mondiale. Et depuis la très pieuse et modérée attaque inédite de l'Iran contre Israël en réponse à l'attaque israélienne de l'ambassade iranienne en Syrie montrant que l'Iran et les vrais musulmans ont plus confiance en Dieu, Son omnipotence et Son excellent jugement que les sionistes du monde entier, les médias mainstream occidentaux l'ont sérieusement bien compris. Surtout que l'Iran a invoqué l'article 51 de la charte des nations unies, a prévenu du lancement proche de son attaque en représailles dont les USA , n'a ciblé que des sites militaires israéliens dans le cadre d'une opération "limitée", et n'a pas causé de mort, alors que c'est une réponse à la mort de 11 dignitaires dans leur consulat en Syrie, qu'Israël est une nation sans frontière et donc illégitime du point de vue du droit international, qu'Israël commet un génocide contre les palestiniens, et que l'attaque contre une mission diplomatique est normalement un casus belli au regard du droit international et même du droit de la guerre depuis l'antiquité. D'autant plus que Dans ce sens, Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, a estimé que la RII n'avait pas d'autre choix que de punir le régime sioniste selon le droit de la légitime défense, dont car tout Etat aurait du répondre à l'attaque de son consulat par voie militaire ou en demandant une grand compensation financière. Or cette attaque a permis également de distinguer les nations du Moyen-Orient ayant défendu Israël comme la Jordanie, l'Arabie Saoudite et les Emirats-arabes-unis en  participant à intercepter des drones et missiles iraniens. D'ailleurs Dubaï a dès le lendemain subit de massives pluies destructrices... Mais comme Israël est devenu très dangereusement binaire dans sa stratégie, il faut espérer qu'il ne recherche plus le grand Israël, mais seulement celui établi sur la Palestine et Jérusalem. En attendant pour embraser la région, le risque dont il faut se méfier pour le contrer est évidemment le recours à leur spécialité : l’attentat sous faux drapeau...
Dans ce sens suite ensuite à l'assassinat de Ismaël Haniyeh sur le sol iranien par un missile israélien et possiblement à cause de sa localisation liée à son utilisation de l'application de téléphone WahtsApp, le président américain Joe Biden et ses homologues de France, d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni avaient appelé lundi soir 12/08/24 Téhéran à « renoncer à ses menaces d’attaque militaire contre Israël ». « Une telle demande manque de logique politique et est totalement contraire aux principes et aux règles du droit international (de la guerre) », a légitimement réagi mardi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani. « La République islamique est déterminée à défendre sa souveraineté » et « elle ne demande pas l’autorisation de quiconque pour utiliser ses droits légitimes », a ajouté M. Kanani.
Face à ces mises en garde et à des déclarations les anciens premiers ministres israéliens Ehud Barak et Ehud Olmert dénonçant aussi le messianisme du gouvernement Netanyahou, il apparaît essentiel de prendre en compte le messianisme sioniste dans l’analyse de la politique israélienne. Comme le souligne Youssef Hindi, cette idéologie influence profondément les décisions du pouvoir israélien et peut conduire à des situations dangereuses pour la stabilité régionale et mondiale. Il est donc crucial de repenser notre approche géopolitique pour mieux comprendre et anticiper les actions d’Israël, en particulier pour éviter la troisième guerre mondiale.
Le journaliste David Sheen, né à Toronto (Canada) et qui s’installa en 1999 en Israël, a pu suivre de l’intérieur l’évolution de la politique en Israël, l’idéologie sous-jacente, et l’influence grandissante des disciples de Meir Kahane, rabbin et homme politique israélo-américain. C'est à dire qu'on sait que ce qu’il se passe actuellement à Gaza trouve plus sa justification, aux yeux des Israéliens soutenant leur gouvernement génocidaire, dans l’idéologie extrémiste transformant Israël en Kahanistan que dans le 7 Octobre, événement d’ampleur, mais simple prétexte déclencheur pour passer à une vitesse supérieure dans une voie sur laquelle le pays est engagé de longue date.
« Donc l'attaque iranienne contre Israël, c’est aussi un peu la fin de ce que certains experts appellent le proxy business, c’est-à-dire la fin des attaques indirectes, via le Hamas, via le Hezbollah, via les milices irakiennes, via les houthis, via tous les membres de ce que l’Iran appelle l’Axe de la Résistance. ... L’Iran a interrompu un engrenage qui devenait de moins en moins contrôlable, car Israël avait la main sur les provocations directes, en Syrie, au Liban, et risquait d’entraîner la région dans le chaos. Donc l'Iran a (sagement) repris la main pour éviter l’extension du conflit en mettant Israël sous pression forte et sous contrainte. Ça, ça marche si Israël comprend le danger, comprend l’aléa sécuritaire pour lui et finalement accepte ce jeu dissuasif avec l’Iran, ce renouvellement de la dissuasion de la relation israélo-iranienne. ... Mais évidemment, Israël, contraint dans ses manœuvres (et surtout intentions) régionales pourrait choisir de jouer son va-tout (en particulier s'il cherche plus que le petit Israël sur toute la Palestine), notamment au Liban, ce qui pourrait déclencher une nouvelle déstabilisation de ce pays, et en poursuivant ses opérations contre le Hamas à Gaza, dont la population civile demeure quand même la principale victime à ce jour. ... Il y a un gigantesque Axe de la Résistance, qui a dépassé le Moyen-Orient, qui se voit aussi dans les positions prises par les uns et les autres sur le conflit en Ukraine et ce grand Axe de la Résistance, la Russie l’incarne en Europe, et l’Iran désormais l’incarne, de manière assez claire, au Moyen-Orient comme puissance majeure de cette « récalcitrance ». Donc l’Iran a aussi eu un succès diplomatique et presque stratégique dans cette riposte parce qu’il se montre en puissance capable de dire stop, comme la Russie le fait vis-à-vis de l’OTAN, vis-à-vis de l’Occident en Europe et sur le théâtre ukrainien. » (Caroline Galactéros)
« L’ambassadeur de Chine auprès de l’ONU, Jun Zhang, a fustigé les États-Unis pour avoir déclenché une « nouvelle tourmente » en Asie de l’Ouest après leurs récentes frappes illégales dans une région déjà instable. Jun Zhang a fait ces remarques lundi lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur les menaces pour la paix et la sécurité internationales, deux jours après que l’armée américaine a mené des attaques aériennes contre (les forces de résistance anti-impérialistes et anti-sionistes) l’Irak et la Syrie. Près de 40 personnes ont été tuées dans les raids aériens menés en réponse à une attaque de drone contre une base occupée par les États-Unis à la frontière entre la Jordanie et la Syrie. L’ambassadeur chinois a déclaré que les frappes aériennes lancées par les États-Unis « constituent une grave violation de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de la Syrie et de l’Irak ». « Les États-Unis prétendent qu’ils ne cherchent pas à provoquer des conflits au Moyen-Orient ou ailleurs, mais en réalité, ils font exactement le contraire », a-t-il ajouté. « Les actions militaires américaines provoquent sans aucun doute de nouveaux troubles dans cette région et intensifient encore les tensions », a-t-il déclaré. Zhang a également averti que la région est « au bord d’un péril extrême » et que les actions américaines « exacerberont le cercle vicieux de la violence du tac au tac au Moyen-Orient ». Il a en outre souligné que la raison fondamentale de la situation actuelle réside dans l’incapacité à mettre en œuvre un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dans un contexte de génocide commis par Tel-Aviv. « L’histoire a montré que le recours aux moyens militaires n’apporterait aucune solution aux problèmes qui secouent le Moyen-Orient », a-t-il affirmé. L’envoyé chinois a appelé tous les pays concernés à cesser d’agir par intérêt personnel, et a déclaré : « Nous nous trouvons à un carrefour critique ». » (Article French Press TV)
On peut donc dire que la résistance palestinienne, exprimée dans un langage oummatique, perturbe les opérations ethno-nationalistes et colonialistes, non seulement dans les territoires occupés mais à l’échelle mondiale. La lutte du peuple palestinien signifie donc une lutte pour la « réhumanisation ». Seule cette résurgence oummatique, fondée sur une langue islamique, peut impliquer une amélioration des conditions de vie des musulmans, tant ceux résidant dans les pays musulmans que ceux vivant à l’extérieur. La Palestine est un symbole puissant qui pointe vers cette résurgence et donc vers l'union des musulmans et donc des pays musulmans.
Or Gaza devient même une bataille décisive entre ceux qui croient en la tolérance, à la paix humaine, à la coexistence civilisationnelle, et les néo-nazis appuyés par les forces coloniales qui piétinent toutes les valeurs pour leurs intérêts et leur mentalité sanguinaire. Pour stopper cela, le mouvement Hamas a présenté une conception globale qui commence par l’arrêt de l’agression criminelle, l’ouverture des points de passage, en passant par l’échange des prisonniers, et l’ouverture d’un processus politique pour l’instauration d’un État palestinien indépendant, ayant pour capitale Qods avec le droit à l’autodétermination. Or très perversement selon Netanyahou et une partie du système, la création d'un état palestinien serait une victoire du Hamas et des terroristes du monde entier.
D'ailleurs en juillet 2024, le parlement israélien (Knesset) a finalement voté une résolution s'opposant à la création d'un état palestinien, dont à l'ouest du Jourdain et donc en Cisjordanie, ce qui correspond au petit Israël qu'il faut espérer pour éviter une troisième guerre mondiale. En sachant que la logique des sionistes révisionnistes au pouvoir est clairement d'expulser la totalité des arabes de Palestine. D'ailleurs par la menace de tirer sur les centrales nucléaires israéliennes dont en cas de tirs nucléaires d'Israël sur des pays arabes ou en cas de guerre mondiale probablement nucléaire commençant contre l'Iran ou la Syrie, le petit Israël synonyme de fins des temps la plus douce paraît de plus en plus logique en sachant qu'en envoyant une bombe sur Gaza il y aurait des retombées radioactives tuant autant d'israéliens.
« La Cisjordanie qui compte 3 millions de Palestiniens vivant au milieu d’un maillage de postes de contrôle, de barrages routiers et de colonies illégales, est occupée par Israël depuis des décennies. Nul n’ignore que Bezalel Smotrich, colon extrémiste et ministre influent du gouvernement Netanyahou, orchestre l’annexion de facto de la Cisjordanie. Cela permettra l’expansion des avant-postes paramilitaires et des colonies de peuplement exclusivement juives, que même les alliés des États-Unis considèrent comme illégales au regard du droit international. » (Mike Ludwig)
« En mai 2024, l’État palestinien a été reconnu comme membre à part entière de l’ONU. Laissons le soin à Slimane Zeghidour, toujours mesuré et avisé, de décrire le processus en cours de reconnaissance d’un État palestinien par l’ONU, avec toutes les conséquences sur le conflit actuel, et sur l’occupation israélienne : « Les territoires palestiniens ne seront plus des territoires en situation juridique indéterminée ou à négocier, mais il deviendra un État membre occupé par un autre pays. Donc Israël ne sera pas l’occupant de territoires au statut indéfini, mais l’occupant d’un pays de l’ONU souverain. » C’est donc un vote plus que symbolique qui vient d’avoir lieu, et qui montre que l’entité israélienne est dans une impasse, évoluant sur un chemin de crête de plus en plus dangereux. En réaction l’ambassadeur israélien a a fait son show en déchirant la charte de l’ONU, et donc en mettant son pays définitivement au ban des nations. Naturellement, le vote de l’ONU n’arrêtera pas le massacre en cours, appuyé par les États-Unis, qui ont perdu tout sens moral depuis longtemps. Ce grand pays suivra Israël au ban des nations, ce n’est qu’une question de temps. En face, les BRICS, ou le Sud dit global, s’organise et rêve d’un monde meilleur... que le monde occidental. Nous vivons un grand retournement de l’ordre international. Les journalistes occidentaux ont beau évacuer cette construction d’un autre monde, ou d’un contre-monde avec moins de guerres et de mensonges, le fait est que l’Occident s’enfonce dans la misère morale et matérielle. » (Rédac ER)
Or l'établissement d'une nation palestinienne permettant de créer son armée sera très probablement toujours refusé par les sionistes, ce qui peut entraîner une annexion totale de la Palestine par Israël voire donc une extension du conflit. Les monarchies pétrolières n'appartenant pas à l'axe de la Résistance Iran, Syrie, Irak, Liban et Hamas, doivent au minimum soutenir la cause palestinienne en coupant leur exportation de pétrole vers Israël et en arrêtant même toute relation économique avec cette nation, afin de montrer leur piété dans leur aide aux Palestiniens. Dans ce sens l'Égypte doit au moins ouvrir sérieusement l'aide humanitaire à sa frontière avec Gaza et la Turquie doit arrêter de soutenir des djihadistes extrémistes contre la Syrie puisque cette dernière supporte le Hamas. Sinon les gouvernements de ces pays pourront être considérés comme des américano-sionistes, et leurs populations pourraient les renverser. Ce qui pourrait une forme de chaos au Proche-Orient pendant un temps à travers progressivement deux camps musulmans distincts puis un seul, dont aussi car les populations musulmanes d'Europe sont souvent plus structurées que celle du monde arabe en particulier du Maghreb, car ces derniers peuvent être à travers des stéréotypes en même temps pro-palestiniens, anti-Hezbollah pour son chiisme, pro-frères musulmans, anti-russes pour la guerre en Tchétchénie, vaccinés à l'ARN et anti-chinois pour la cause ouïghours, alors que les musulmans d’Europe sont souvent judicieusement par exemple en même temps pro-palestiniens, sunnites, pro-Hezbollah pour sa lutte contre Israël, anti-vaccins ARN et pro-BRICS. Pour être guider au mieux, il faut donc combiner la lecture religieuse, intelligente, et eschatologique à une lecture géopolitique, historique et cohérente. Et même si des nations musulmanes peuvent risquer d'épuiser leurs armements et munitions militaires américains en entrant en guerre contre les provocations américano-israélienne, elles peuvent s'adresser aux russes et aux chinois pour en obtenir d'autres, surtout que leurs populations sont prêtes à se battre pour la cause palestinienne dont car défendant depuis des décennies les territoires musulmans à Jérusalem.
Or « La chute du régime laïc de Bachar al-Assad favorise l’expansion de l’islamisme que promeut le richissime Qatar, gorgé de ressources gazières. La chute de Assad, allié de la Russie et de l’Iran, constitue un grave revers pour Moscou, qui possède 2 bases militaires très importantes en Syrie depuis 2017 (et théoriquement jusqu’en 2066) : la base aérienne de Khmeimim à Lattaquié et la base navale du port de Tartous. En outre, l’installation à Damas d’un pouvoir islamiste pro-occidental permet à Washington de poursuivre son pillage des ressources en hydrocarbures au nord-est de la Syrie.  La chute de Assad présente des avantages multiples et considérables pour Tel Aviv : elle fait perdre à l’Iran un allié décisif au Proche-Orient pour mener des actions hostiles à Israël, prive le Hezbollah d’une base arrière essentielle, affaiblit l’État syrien, peut-être jusqu’à son démantèlement, et permet de prendre des gages territoriaux. C’est déjà le cas puisque Tsahal vient de prendre la ville de Al Quneitra, sur les hauteurs du Golan, pour agrandir sa zone tampon.  Bien qu’ayant de bonnes relations avec Poutine, Erdogan poursuit ses rêves de grandeur ottomane et son refus absolu de laisser se créer un Kurdistan. Il veut établir une «ceinture de sécurité d’Ouest en Est» le long de la frontière sur environ 30km de profondeur en Syrie. Un éventuel partage de l’État syrien, avec Israël et un État fantoche de Washington, lui conviendrait très bien. Bachar Al-Assad a chuté car ses 3 principaux soutiens ont dû le lâcher, étant tous trois trop occupés ailleurs : le Hezbollah au Liban, la Russie en Ukraine et l’Iran en interne. Les stratèges du Deep State des États-Unis et d’Israël ont profité au mieux de cette formidable concomitance. Le futur proche montrera si la Russie n’a pas négocié le lâchage de Assad en Syrie contre le lâchage de Zelensky en Ukraine par Trump. » (Média en 4-4-2 résumant une déclaration d'Asselineau)
« Le départ d'Assad ne signifie pas pour autant un retour à la stabilité en Syrie, ni une levée ou un assouplissement des sanctions. Les nouveaux dirigeants ne forment pas une entité cohérente, mais plutôt une coalition de groupes armés aux idéologies, aux affiliations et aux objectifs politiques variés. La nouvelle coalition au pouvoir à Damas devra probablement faire face à des défis importants, notamment pour obtenir une légitimité internationale, à l’instar du gouvernement taliban de facto à Kaboul. Il est également fort probable que ces groupes armés finissent par se retourner les uns contre les autres, car leurs objectifs sont fondamentalement différents. Chaque faction cherchera probablement à obtenir une plus grande part du pouvoir.  Le régime israélien, qui se nourrit de l’insécurité et du chaos dans la région, devrait continuer à aggraver la situation. Des rapports récents suggèrent qu’Israël a tenté d’étendre son invasion des territoires syriens au-delà du plateau du Golan déjà occupé, profitant des troubles actuels. S’il est évident que ces groupes armés ont bénéficié du soutien du régime sioniste, ce soutien ne continuera pas maintenant qu’ils ont renversé le gouvernement démocratiquement élu de Syrie(, et les USA ne vont probablement pas lâcher leurs positions sur les puits de pétrole à l'Est. Des questions supplémentaires se posent : quid de la relation entre l’Irak et la nouvelle Syrie ? L’Iran peut-il empêcher les combattants djihadistes d’essaimer en Irak ? De quel côté vont basculer les Kurdes ?) Les jours et les semaines à venir seront cruciaux et détermineront la direction que prendra la région. Cependant, une chose est sûre, l'Axe de la Résistance reste intact et en position de force. » (Seyyed Ali Riza, écrivain basé à Sydney spécialisé dans les affaires de l'Asie de l’Ouest)
« La situation en Syrie est en réalité très tragique. Initialement, ce pays était le Plan B des globalistes à la Maison Blanche. Les globalistes voulaient contrôler la situation et prolonger le processus d'escalade des conflits en attisant les tensions en Géorgie, en Moldavie, en Arménie, en Roumanie, en Syrie et au Moyen-Orient, partout où la Russie a des intérêts stratégiques. L'objectif était d'affaiblir la position de la Russie dans ces régions stratégiques, une après l'autre. La victoire de Trump et la perspective d’une nouvelle administration à Washington ont accéléré tous les plans visant à saper la Russie. Pour piéger Trump et le mettre en échec, ceux qui sont au pouvoir à Washington ont intensifié leurs efforts pour diminuer l’importance régionale de la Russie. Si la Russie apparaît trop faible et trop instable pour assurer ses propres intérêts régionaux et ceux de ses alliés, cela pourrait envoyer un mauvais message à Trump, le poussant à traiter la Russie comme une puissance régionale secondaire. Je crois que c’est le plan derrière toute la situation en Syrie. La Syrie était le maillon faible de la chaîne. Cette fois, les globalistes et Israël ont misé toutes leurs cartes, tout leur levier, tout leur potentiel en Syrie pour frapper simultanément contre Assad. Peut-être que l’armée syrienne corrompue avait des accords secrets avec l’Ouest. Peut-être aussi certains membres de la famille d’Assad. L’objectif était de chasser la Russie de Syrie, de renverser Assad, d’expulser les Iraniens et de soutenir Israël avec une Syrie affaiblie, tout en altérant l’image de la Russie aux yeux de Trump. La Syrie était le maillon faible de la chaîne. Cette fois, les globalistes et Israël ont misé toutes leurs cartes, tout leur levier, tout leur potentiel en Syrie pour frapper simultanément contre Assad. Peut-être que l’armée syrienne corrompue avait des accords secrets avec l’Ouest (vu la victoire en une semaine). Peut-être aussi certains membres de la famille d’Assad. L’objectif était de chasser la Russie de Syrie, de renverser Assad, d’expulser les Iraniens et de soutenir Israël avec une Syrie affaiblie, tout en altérant l’image de la Russie aux yeux de Trump. La Russie et la Chine sont intervenues en Syrie, la Russie militairement et la Chine plus économiquement, pour sauver le régime laïc d’Assad, prévenir le génocide et éviter l’annihilation des minorités ethniques et religieuses en Syrie. Nous avons réussi cela pendant plus de 10 ans. Et finalement, la coordination entre les puissances hostiles orchestrée par les globalistes a prévalu. Je dirais que c’est une énorme perte. Ce n’est pas une perte existentielle, par exemple, comme l’Ukraine l’est pour nous, nous nous battrons en Ukraine jusqu’à notre dernier souffle. La Syrie n’est pas de cette priorité, mais néanmoins, elle était très importante pour un monde multipolaire et pour notre position stratégique au Moyen-Orient. Je ne vois pas d’issue pour le Moyen-Orient à court terme. La situation va s’aggraver jusqu’à atteindre un point critique. Maintenant, le monde est en turbulence, dans un chaos sanglant, et pas seulement au Moyen-Orient. Nous devons montrer la voie en établissant des relations alternatives entre les pays, les nations, les groupes ethniques, les religions, différentes de la manière dont l’Occident l’a fait. L’Occident ne peut pas diriger l’humanité. Il peut créer des conflits, déclencher des guerres et détruire, mais il ne peut pas construire. Ils ne peuvent rien construire du tout(, à la différence des BRICS et des pays musulmans unis). » (Alexandre Douguine)

« Un commentateur syrien de longue date et de premier plan, Bassem, donne une explication rapide à vol d'oiseau… : 1) La Russie s’est laissée distraire par la guerre en Ukraine et a détourné ses ressources vers ce pays. 2) Le Hamas s'est lancé de manière idiote dans une mission suicide en octobre 2023 et a entraîné indirectement le Hezbollah dans le conflit, l'épuisant ainsi. 3) Israël a affaibli l’Iran en Syrie ces dernières années. 4) Assad n'a rien fait pour améliorer la vie des habitants. L'électricité n'est disponible que quelques heures par jour, le carburant est insuffisant pour les besoins quotidiens, la corruption a fait de la vie des hommes d'affaires syriens un enfer (douanes, etc.), pour n'en citer que quelques-uns. 5) Pendant ce temps, l'opposition se reconstruisait, changeait son message, s'entraînait, et même les services secrets ukrainiens arrivaient pour les soutenir avec des renseignements et des drones. Il faut ajouter que les sanctions américaines et européennes ont dévasté l’économie et les infrastructures syriennes, ce qui a sans aucun doute eu un impact négatif sur l’état de préparation et le moral de l’armée syrienne. L’armée américaine occupe depuis des années les champs de pétrole et de gaz de l’est de la Syrie. L’objectif de Washington est en partie de priver Damas de ses ressources énergétiques, affaiblissant ainsi encore davantage l’État syrien. » (Tyler Durden)
Il apparaît que le grand Israël peut désormais avoir lieu sans troisième guerre mondiale si Israël continue de se servir de proxies comme les djihadistes et maintenant les kurdes.
« (La stratégie sioniste a consisté par les sanctions économiques à corrompre tout le monde par en-dessous des décennies durant tout en laissant le pouvoir nominal à Assad. Une fois la société complètement gangrenée par les mafias il ne restait plus qu’à remplacer le sommet.) Bachar el-Assad s’est très bien rendu compte de cette situation, il a très bien vu que la situation était un peu désespérée, si vous voulez, et je pense que c’est la raison pour laquelle il a commencé à négocier avec les « rebelles » pour qu’il n’y ait pas de combats. Il a constaté que la guerre de 2011 à 2017, à peu près, avait coûté de très nombreuses vies de citoyens syriens, qu’elle avait amené des destructions qui n’ont pas pu être réparées depuis, et par conséquent l’idée de Bachar el-Assad était probablement de dire « on ne va pas refaire une guerre, […] on épargne des vies et on change de régime ». Il n’a pas été lâché par les Russes. Bachar el-Assad n’a pas voulu avoir une nouvelle guerre syrienne qui aurait fait d’énormes victimes. Et de nouveau, il faut sortir de la logique occidentale de garder le pouvoir, etc. C’était pas quelqu’un qui était attaché au pouvoir ; c’est quelqu’un qui était attaché, je pense, à ce que son peuple vive bien. Comme je l’ai dit, la soi-disant révolution que nous avons eu dans les années précédentes, était le fait des Occidentaux, et d’Israël (dans les Occidentaux, je mets Israël, parce qu’Israël n’est pas un pays du Moyen-Orient, c’est un pays en fait occidental). La logique humaine, pas la logique politique ni peut-être la logique stratégique, a fait dire à Bachar el-Assad « ça sert à rien de faire souffrir davantage le peuple ». C’est pour ça qu’il n’a pas demandé même l’aide des Iraniens ou l’aide des Irakiens. Les Russes, c’est un peu différent. Les Russes, dans un premier temps, ont voulu aider Bachar el-Assad, mais apparemment, et c’est d’ailleurs ce que dit le communiqué du ministrère des Affaires étrangères russe, les Russes n’ont pas été impliqués dans la négociation menée par le gouvernement syrien et les rebelles ou la Turquie – il n’y a pas de clarté à ce stade entre qui et qui a eu lieu cette négociation. Les Russes, dans un premier temps, ont voulu réagir parce qu’ils pensaient que l’armée syrienne réagirait, mais ça n’a pas été le cas, et les Russes ont appliqué une logique assez simple, d’ailleurs ; c’est la même logique qu’on a eu en Arménie, lorsque les Arméniens ont cédé le Nagorny Karabakh à l’Azerbaïdjan. Les Russes ont dit « si vous-mêmes vous ne voulez pas défendre cette terre, c’est pas nous qui allons la défendre à votre place ». » (Jacques Baud)
« Pour la Russie, la situation syrienne est un revers majeur. Si Moscou conserve sa précieuse base de Tartus, ce bastion symbolique ne suffit pas à compenser la perte de crédibilité de la Russie en tant que protecteur et garant politique de ses alliés. Cette fragilité perçue pourrait inciter des partenaires-clés, comme l’Arabie saoudite, à réévaluer leur confiance envers la Russie, compromettant ainsi son influence au Moyen-Orient. (Mais il s'agit d'une situation particulière, puisque étant en rapport avec l'oppression israélienne et ne représentant pas le Sud Global.) En même temps, la CIA démontre une capacité impressionnante à orchestrer des coups d’État simultanés dans plusieurs régions du monde, notamment au Bangladesh, au Pakistan, en Roumanie, en Syrie et en Géorgie. Cette stratégie, menée avec une précision spectaculaire, reflète une puissance oppressive d’intervention toujours intacte, renforce le dollar affaibli, et pose de sérieuses questions sur l’équilibre des forces dans le monde. » (Média en 4-4-2 résumant une vidéo d'Idriss Aberkane)
Le chef de l’opposition israélienne, Yaïr Lapid, en a profité pour déclarer qu’eu égard aux évolutions syriennes il est plus important que jamais de former une alliance régionale forte avec l’Arabie saoudite et les pays signataires des accords d’Abraham pour faire face ensemble à l’instabilité régionale en particulier contre le croissant chiite, afin ensuite de finalement déstabiliser ces nations musulmanes signataires. Or les frappes israéliennes sur l'arsenal syrien affaiblissent la Syrie contre Israël, mais aussi contre la Turquie, les kurdes et l'Iran, tout en favorisant la fragmentation de la Syrie.
La Syrie a montré qu'actuellement une guerre par proxy plus des sanctions économiques par l'Occident contre une nation moyenne prend dix ans, c'est à dire jusqu'au découragement et la  division dont d'une partie de l'armée, d'où l'importance que tous les citoyens soient prêts au martyr et à servir noblement dans n'importe quel secteur professionnel pour triompher, ce qui est l'essence même du djihad prôner par le Coran. C'est pourquoi même si l'ennoblissement maximal par l'intention est très probablement validé pour l'au-delà en particulier par l'invocation à la fin de ce site, il est nécessaire de le pratiquer progressivement de mieux en mieux dont à travers ce site est la persévérance dans le bien, la recherche du meilleur chemin et donc la plus grande proximité de Dieu, car sinon les bons humains n'auront pas assez de lumière intérieure pour effacer et donc détruire collectivement les forces obscures.
C'est pourquoi l'abolition du califat unifiant le monde arabo-musulman est aussi grave que l'abolition de la papauté pour le monde catholique, dont puisque cette abolition a ensuite logiquement fait apparaître le nationalisme arabe laïque et l'islam politique au début aussi lié à la laïcité dont via les frères musulmans, car la nature a horreur du vide, tout en permettant par cette division aux sionistes puis aux israéliens de manœuvrer beaucoup plus facilement le Moyen Orient. Or le socialisme progressiste occidental au niveau de l'éducation, de la science, de l'industrie et du développement a pendant un temps souvent bien servi des nations arabes comme l'union soviétique. C'est d'ailleurs le développement éducatif, et donc scientifique et donc industriel qui a élevé l'occident dont au niveau technologique et militaire, par rapport au monde arabe ayant de nos jours dans certains pays 30 % analphabétisme. Mais cela a fini par la soumission des nations arabes à l'occident jusqu'à se faire manipuler dont via le détournement de légitimes colères populaires appauvries vers les révolutions de couleur et via le détournement destructeur des frères musulmans servant tous deux l'américano-sionisme, qui cherchait et cherche toujours en sa faveur et pour celle du Grand Israël à modifier des gouvernements ou à émietter des nations du Maghreb jusqu'au Pakistan comme cela s'est fait suite à l'effondrement de l'union soviétique. Le projet US pour le Middle East en est la preuve, même si parfois c'est plus des plans d’apprenti-sorcier, puisque par exemple le Maroc et l'Algérie ne peuvent normalement pas se diviser entre arabes et berbères tellement il y a d'intrications familiales. Ainsi même s'il y a une culture arabe, il n'y a pas de civilisation arabe mais une civilisation islamique, ce qui prouve l'importance de l'union des pays musulmans en particulier donc pour le monde arabe nationaliste au cours des dernières décennies voire du dernier siècle, ayant été souvent dans le chaos dont en Algérie, Egypte, Irak, Libye, Syrie. Toute civilisation s'est développée en se basant sur une religion et les laïcistes occidentaux doivent ainsi comprendre que sans religion, on tend vers le nihilisme.
« Il apparaît désormais que près de la moitié des Israéliens tués étaient des combattants ; que les forces israéliennes étaient responsables de certaines de leurs propres morts civiles ; et que Tel-Aviv a diffusé de fausses histoires sur les « atrocités du Hamas » pour justifier son attaque aérienne dévastatrice contre les civils palestiniens (et les infrastructures cherchant une épuration ethnique) à Gaza. Au lieu du massacre généralisé de civils revendiqué par Israël, des chiffres incomplets publiés par le journal hébreu Haaretz montrent que près de la moitié des Israéliens tués ce jour-là étaient en fait des combattants – des soldats ou des policiers. Jusqu’à présent, aucun décès d’enfant de moins de trois ans n’a été enregistré, ce qui remet en question le récit israélien selon lequel les bébés étaient la cible des combattants de la résistance palestinienne. Jusqu’à présent, aucun décès d’enfant de moins de trois ans n’a été enregistré, ce qui remet en question le récit israélien selon lequel les bébés étaient la cible des combattants de la résistance palestinienne. Sur les 683 victimes signalées jusqu’à présent, sept étaient âgées de 4 à 7 ans et neuf de 10 à 17 ans. Les 667 victimes restantes semblent être des adultes.
Le nombre et la proportion de civils et d’enfants palestiniens parmi les personnes tuées par les bombardements israéliens au cours des deux semaines – plus de 5.791 tués, dont 2.360 enfants et 1.292 femmes, et plus de 18.000 blessés – sont bien plus élevés que n’importe lequel de ces chiffres israéliens issus des événements du 7 octobre.
De nouvelles preuves indiquent désormais qu’il existe une forte probabilité, notamment en raison de l’ampleur des dégâts infrastructurels, que les forces militaires israéliennes aient délibérément tué des captifs, tiré sur des cibles incorrectes ou confondu des Israéliens avec des Palestiniens lors de leurs échanges de tirs. De plus des rapports émergent selon lesquels les autorités israéliennes ont intensifié les mauvais traitements, la torture et même le meurtre de prisonniers palestiniens sous leur garde - une violation des Conventions de Genève -, (alors que) le Hamas les auraient suivi à la lettre. Alors qu’elle était remise aux intermédiaires de la Croix-Rouge, la vieille captive israélienne a même été filmée en train de se retourner pour serrer la main de son ravisseur du Hamas lors de ses derniers adieux. L’émission en direct de Lifshitz, dans laquelle elle a parlé de son calvaire de deux semaines, a encore plus « humanisé » ses ravisseurs du Hamas en racontant sa vie quotidienne avec les combattants et donc en prouvan
t que le Hamas n'a rien à voir avec Daech : « Ils étaient très amicaux avec nous. Ils ont pris soin de nous. On nous a donné des médicaments et avons été soignés. L’un des hommes qui nous accompagnait a été grièvement blessé dans un accident de moto. Leurs ambulanciers (du Hamas) ont soigné ses blessures, lui ont donné des médicaments et des antibiotiques. Les gens étaient sympathiques. Ils ont gardé l’endroit très propre. Ils étaient très inquiets pour nous. » (Extraits de l'article « Massacres du Hamas : que s’est-il réellement passé le 7 octobre ? » à l'adresse https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/massacres-du-hamas-que-s-est-il-251187)
« Dans ce sens, on peut comparer le Hamas, Israël et les takfiristes pour montrer que ce sont Israël et les islamistes égarés, wahhabites et takfiristes qui ont des points en commun. C'est à dire que le Hamas ne vient pas d'Al-Qaïda comme Daech, qu'Al-Qaida a été crée d'un point de vue opérationnel par les anglo-saxons dans les années 80 contre les soviétiques alors que la Hamas à la différence d'Israël n'est pas soutenu par les anglo-saxons, qu'Al-Qaida et Daech sont pour beaucoup des gens qui viennent de l'étranger comme les juifs en Palestine, alors que le Hamas défend sa terre, qu'Al-Qaida et Daech n'ont pas combattu Israël mais plutôt principalement la Syrie qui est le dernier pays arabe honorablement en guerre contre Israël, et que Daech est l'ennemi de l'Iran supportant l'axe de la résistance dont la Syrie, alors que le Hamas est allié avec lui, et qu'Israël tue même des femmes et les enfants par le bombardements comme Daech par les massacres, alors que le Hamas n'aurait finalement tué aucun enfant. Ainsi on peut dire que Tsahal protège Israël de l'intérieur et Daech proche Israël à l'extérieur telle une légion étrangère. Donc tout rapproche Israël et les islamistes de la région, sauf la religion. (Or la violence des islamistes, indéniable, est en réalité très asymétrique avec celle de cette machine à tuer des civils qu’est devenue l'armée israélienne copiant de plus en plus celle de son protecteur et fournisseur d'armes US.) » (Passages résumés d'une interview d'Aïssa de l'Axe de la Résistance)
Le président cubain Miguel Díaz-Canel a vivement condamné les actions d’Israël dans la bande de Gaza, les qualifiant de « génocide » perpétré par un « État terroriste » (car pratiquant un terrorisme d’État, surtout que le terrorisme correspond à tuer le maximum de civils pour influer sur leur gouvernement). Dans une déclaration sur le réseau social X, il a déclaré que cette situation constituait une « humiliation pour toute l’humanité ». Cuba, affirmant son engagement en faveur de la défense de la Palestine, continue de dénoncer l’impunité des actions israéliennes. Il a aussi dit : « Le génocide commis par l’État terroriste d’Israël à Gaza est une humiliation pour toute l’Humanité. Combien de temps se maintiendra l’impunité d’Israël, combien de temps lui laissera-t-on la liberté de tuer ? Cuba — qui ne sera jamais parmi les indifférents — élève encore et encore la voix en faveur de la Palestine. »
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que le génocide israélien, l’utilisation d’armes interdites et la poursuite du blocus de la bande de Gaza sont la preuve que le régime devance le groupe terroriste takfiriste Daech en matière de crime. « Le génocide et l'infanticide, l'utilisation d'armes prohibées, le blocage de l'acheminement d'eau, de nourriture et de médicaments à Gaza, et la brutalité envers les prisonniers et les citoyens innocents montrent que le régime d'apartheid et d'occupation israélien est bien en avance sur Daech dans la commission des crimes », a déclaré M. Amir-Abdollahian dans un poste sur son compte X, vendredi 8 décembre 2023. Il a mis en garde contre l'effondrement structurel des organisations internationales, menaçant la paix et la sécurité mondiales, au cas où Israël continuerait d'ignorer les avertissements de l'ONU.
Pourtant « L’accélération du conflit entre Israël et Gaza s’accompagne d’un retournement du paradigme nazi : bien que les hauts responsables israéliens traitent les autres peuples d’animaux ou de sous-hommes, qu’il s’agisse des Palestiniens ou des Bouriates (en Russie), bien qu’ils considèrent normal de les écraser physiquement, ils continuent à utiliser la victimisation nazie, payée très cher par les aïeux de leurs familles (mais non par eux-mêmes) pour justifier leurs crimes. Et quand on leur rappelle, à l’ONU, qu’ils ne sont pas au-dessus du droit international, l’enfant-roi se révolte : comment ça, il n’y aurait plus d’impunité totale, nous n’aurions plus le monopole de l’humanité ? Il semblerait que la communauté internationale, en faisant d’Israël une victime éternelle et intouchable sous peine d’antisémitisme, ait enfanté d’un monstre. (Or les palestiniens ne se battent pas par antisémitisme mais se défendent contre la colonisation même si elle portée par le sionisme juif, ce qui est le cas de toute personne et nation réellement antisioniste.) Qui est entré en guerre (depuis 75 ans) et se croit au-dessus de tout... et de tous. Ces derniers temps, Israël a changé de rhétorique et semble s’enfoncer dans les méandres de la justification de ses crimes par le recours à la déshumanisation de l’Autre et de tous les autres êtres humains. En effet l’État colonial d’Israël parle des Palestiniens comme d’une masse déshumanisée: il n’y a pas de mères, de pères, d’enfants, d’enseignants, de médecins, d’avocats, de cuisiniers, de poètes, de chauffeurs de taxi ou de commerçants. Par conséquent il est impératif de reconnaître la valeur de chaque vie humaine, quelle que soit sa nationalité, et de condamner fermement toute tentative de relativiser la souffrance des civils, qu’ils soient victimes du terrorisme ou de la guerre. Les médias maintsream occidentaux collectivisent la mort palestinienne et personnalise la mort juive. Les sous-hommes meurent en masse, les surhommes meurent – mais très difficilement, – par définition, un par un. Le pouvoir de Tel-Aviv a recensé 219 morts et 1 600 blessés lors des 100 jours de guerre contre le Hamas, bilan très sous-estimé pour une raison : l’obligation d’invincibilité. Une invincibilité battue en brèche par les stats des hôpitaux israéliens eux-mêmes. Les Palestiniens, dans le lexique israélien, constituent une contagion unique qui doit être éradiquée. Regardez cette vidéo d’écoliers israéliens chantant «Nous allons anéantir tout le monde» à Gaza. Les Jeunesses hitlériennes chantaient des chansons comme celle-ci sur les juifs.
« L’éditorialiste Gideon Levy définit la société israélienne : Un « peuple élu bourreau » qui se présente comme victime tout en déshumanisant les autres. L'éditorialiste Gideon Levy du quotidien de gauche Haaretz expose de manière percutante les trois principes fondamentaux qui, selon lui, guident la société israélienne contemporaine. Cette vision offre un éclairage sur les mécanismes psychologiques qui alimentent la perception collective en Israël. Premièrement, Levy souligne le concept profondément enraciné du « peuple élu » parmi les Israéliens. Cette conviction, selon lui, confère le droit de faire ce que bon leur semble. C’est un principe qui semble fournir une légitimation morale à certaines actions controversées. Deuxièmement, l’éditorialiste met en lumière la tendance historiquement unique de l’occupant israélien à se présenter comme la victime. Cette perception victimisante, affirme-t-il, permet à la société israélienne de vivre en paix en se positionnant comme la seule victime, ignorant ainsi les perspectives palestiniennes. Enfin, Levy pointe du doigt la déshumanisation systémique des Palestiniens, le troisième ensemble de valeurs qu’il considère comme le plus dangereux. Selon lui, cette déshumanisation permet aux Israéliens de maintenir un sentiment de paix intérieure, en niant effectivement la pleine humanité des Palestiniens et en écartant ainsi les questions fondamentales des droits de l’homme. (D'ailleurs l'éducation israélienne n'explique pas pourquoi est apparu le nazisme et donc fait des juifs les éternelles victimes innocentes.) » (Article du Media en 4-4-2)
Ainsi, il n’est pas condamnable d’effacer de la surface de la Terre Gaza, puisque ce ne sont pas des Humains, qui y habitent. Mais, je cite, des « animaux humanoïdes » (voir notre article ici). Dixit le ministre israélien de la Défense : « J’ai ordonné un blocus complet de Gaza. Il n’y aura pas d’électricité. Pas de nourriture. Pas de carburant. Pas d’eau. Tout est fermé. Nous luttons contre les animaux humanoïdes et agirons en conséquence. » Aucune réaction internationale. Aucune critique.
Lors de cette guerre à Gaza, des allégations choquantes ont même refait surface concernant le vol d'organes sur les corps de Palestiniens tués par Israël(, voire vivants puis tués). Selon des médecins sur place, cette pratique abjecte ne serait pas nouvelle et aurait même été confirmée par des Israéliens eux-mêmes.
« (La citation précédente provenant) du ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, le 9 octobre dernier, aurait dû faire trembler les chancelleries du « monde libre » – qui nous rebat les oreilles avec le nazisme et le fascisme – si son droit-de-l’hommisme était sérieux. Les pays occidentaux auraient obtenu un mandat de l’ONU pour intervenir et arrêter Israël qui se lance pour la énième fois dans le massacre de la population civile de Gaza. Preuve, là encore de l’inanité des Nations unies et de la nécessité d’un monde équilibré par des puissances pouvant tenir tête à l’hégémon étasunien et à ses esclaves européens. L’unanimisme pro-israélien de « l’Occident collectif » est révélateur d’une dérive et d’une crise profonde. En effet, le soutien inconditionnel apporté par les dirigeants occidentaux à un État ouvertement raciste, colonial, qui pratique l’épuration ethnique, questionne. Il ne peut pas s’expliquer exclusivement par la puissance du lobby pro-israélien aux États-Unis et en Europe. Je propose ici une lecture historique de longue durée, combinée à l’anthropologie et à la théologie. Il faut, à mon sens, remonter à l’époque de la réforme protestante, pour saisir les origines de la révolution inégalitaire dans le monde occidental. Un inégalitarisme sous trois dimensions : théologique, sociale et raciale. Avec Martin Luther (1483-1546) s’opère une véritable rupture théologico-anthropologique dans l’Europe de la Renaissance. En effet, le luthérianisme abandonne la théologie des actes au profit de la théologie de la grâce qui est le versant religieux de l’inégalitarisme anthropologique qui a gagné les régions de l’Allemagne où le luthérianisme s’est répandu et implanté. Si le Saint-Empire romain germanique a perduré plus de huit siècles (962-1806), c’est parce que la structure familiale inégalitaire n’était pas encore établie dans l’espace germanique. Ainsi logiquement, l’affaiblissement du Saint-Empire romain germanique et son déclin commencent avec la révolution religieuse luthérienne, inégalitaire ; laquelle se caractérise par le rejet de l’Église catholique – une forme de séparatisme d’avec l’institution romaine qui représente l’universel, l’égalité, que l’Allemand a en horreur – et l’encouragement, par Martin Luther, du massacre des paysans en révolte, et des guerres opposant catholiques et protestants qui vont miner l’Europe chrétienne. Le protestantisme accentuera l’inégalitarisme germanique qui était entravé par le catholicisme, religion considérant les hommes comme égaux. On peut en déduire que Luther, qui distinguait les deux royaumes et reniait la Loi à la façon de saint Paul, utilisait cette même Loi, celle de l’Ancien Testament et son inégalitarisme fondamental, contre le message égalitaire des Évangiles, contre le message de Jésus face aux marchands du Temple notamment. Cette position de Luther, contre les petits (dont contre une révolution paysanne égalitaire) et du côté des puissants, valut au luthérianisme un renforcement de l’appui des princes et des bourgeois ; et ce aux dépens de son image populaire. La Réforme est profondément bourgeoise. Les oligarchies des villes mettent à profit le phénomène religieux pour confisquer à l’ancien clergé ses privilèges. Jean Calvin (1509-1564) accentuera très fortement l’inégalitarisme protestant, en faisant un retour plus radical que Luther à la Bible hébraïque. La prédestination calviniste finit par assumer un profil collectif, voire familial. Calvin reprend à la lettre la Torah, selon laquelle « Yahvé poursuit les crimes des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération » (Exode 20:5). En conséquence, le calvinisme postérieur proposera l’élection familiale. (Puis on passe logiquement) De la grâce à la race, écrit Bernard Cottret, « la prédestination a pu alimenter ultérieurement le discours eugéniste ou raciste – sans que Calvin soit en aucune façon responsable de cette dérive. Mais il est difficile de passer totalement sous silence l’utilisation détournée qui a pu être faite de la prédestination pour asseoir la suprématie de l’homme blanc protestant, en particulier dans le monde anglophone. Ou encore en Afrique du Sud dans l’élaboration de l’apartheid ». La structure familiale inégalitaire, qui engendre des systèmes politiques et des idéologies racistes et ethnocentrées, englobe un certain nombre de peuples, y compris les juifs, qui ont été désignés comme ennemis prioritaires par l’Allemagne nazie. « Il est assez pathétique de constater, écrit Emmanuel Todd, que les systèmes familiaux allemand et juif sont semblables dans leurs traits essentiels. Ces deux peuples sont remarquables par leur particularisme idéologique, qu’il soit politique ou religieux. » Le bibliste Jean Soler (1933-2019), qui a longtemps travaillé en Israël (il a été conseiller culturel et scientifique à l’ambassade de France en Israël de 1968 à 1973, et de 1989 à 1993) défend la thèse choquante d’une paternité idéologique juive du nazisme : « Hitler n’a jamais nié que Dieu ait fait des Juifs, dans l’Antiquité, son "peuple élu". Sa thèse est que les Juifs ont failli à leur mission en condamnant à mort Jésus [...] Mais Dieu a choisi un autre peuple, celui des Allemands (des Germains, fine fleur des Aryens) pour être désormais son nouveau "peuple élu". Avec Hitler pour "guide". Comme l’avait été Moïse. » Cette idéologie de l’inégalitarisme théologique, racial et social est inscrite dans la Bible hébraïque et y apparaît de façon récurrente. N’(y)oublions pas la dimension génocidaire que l’on retrouvera dans la politique israélienne et dans celle des anglo-saxons calivinistes en Amérique du Nord. La carte géographique des structures familiales inégalitaires correspond parfaitement à celle de l’implantation des religions et des idéologies inégalitaires : judaïsme, luthérianisme, calvinisme, nazisme, auxquels correspondent la sphère germanique, l’anglosphère et Israël. Il y a donc une correspondance entre anthropologie inégalitaire, religions/idéologies inégalitaires et systèmes politiques inégalitaire. La sécularisation des XVIe et XVIIe siècles, l’élimination progressive de l’Église catholique du champ politique, puis l’effondrement du catholicisme, égalitaire et universel, a ouvert la voie à la domination du monde anglo-américain et judéo-protestant, y compris dans ses formes laïcisées (jusqu'en France). Ce n’est d’ailleurs pas le fruit du hasard si Washington a choisi l’Allemagne post-protestante, de tempérament inégalitaire, comme gouverneur de l’Europe, au détriment de la France qui a longtemps joué le rôle de puissance d’équilibre entre l’Occident et l’Orient, et entre les États-Unis et la Russie. L’héritage résiduel du gaullisme, qui s’inscrivait dans la tradition millénaire (depuis Charlemagne) d’une politique extérieure à la fois réaliste et équilibrée, a disparu avec Jacques Chirac. « Une fois mis un terme à l’affaire algérienne, nous avions repris avec les peuples arabes d’Orient la même politique d’amitié et de coopération qu’avait été durant des siècles celle de la France dans cette partie du monde. Et dont la raison et le sentiment font qu’elle doit être aujourd’hui une des bases fondamentales de notre action extérieure. » (Le général de Gaulle, conférence de presse du 27 novembre 1967) L’intégration au grand-espace étasunien de l’Europe en général et de la France en particulier, avec le néoconservateur Sarkozy, a eu pour conséquence, non seulement l’alignement géopolitique sur l’axe israélo-américain, mais également l’imposition, par le haut, des valeurs judéo-protestantes. Le culte de l’argent, du self made man, l’exhibition des richesses, le mépris des petites gens… (Il faut noter que c'est à partir de 2008 que le régime de Sarkozy a purgé l’appareil français de tous ses éléments jugés « pro-palestiniens ». C’est durant cette présidence que la France va prendre le relais des politiques néo-conservatrices et renoncer à sa souveraineté pour devenir pleinement un vassal des États-Unis. Mais le 11 Septembre avait déjà fait beaucoup de mal aux musulmans des sociétés occidentales. Il s’agissait de fracturer la communauté nationale en deux camps, chrétiens (prosionistes) et musulmans (antisionistes), si possible irréconciliables. Et si réconciliation il y avait, un autre attentat venait tout redéchirer. N'est pas pas ce qu’on a vécu ?) L’effondrement accéléré du catholicisme à partir du concile Vatican II (1962-1965), a eu pour conséquence de libérer les tendances inégalitaires de la France ; tendances qui étaient contenues par la religion catholique. Les conséquences socio-économiques ne se sont pas fait attendre. Dès les années 1980 – le tournant de la rigueur de 1983 – la voie est ouverte en France au néo-libéralisme anglo-américain judéo-protestant. L’économie mixte, la tradition colbertiste, qui faisait la spécificité de la France (liberté d’entreprise combinée à un État fort qui empêche les dérives), sont minées. Les inégalités se sont exacerbées, accompagnées d’un nivellement socio-économiques général vers le bas. Ce phénomène a également produit une fracture socio-éducative, une stratification de la société dont les 20 % du haut regarde avec mépris le reste de la société. L’acmé du phénomène est la séquence macronienne durant laquelle le mépris a pris la forme de la violence physique contre les Gilets jaunes et les insultes envers les « inutiles », les « gens qui ne sont rien », sortant de la bouche de Macron et de la haute bourgeoisie qui le porte. Cette crise socio-culturelle est caractéristique de tout l’Occident dirigé par une oligarchie qui se vit comme la race des seigneurs en guerre contre leurs peuples. Et ce n’est plus un non-dit. Il n’est pas accidentel que Yuval Noah Harari, le conseiller de Klaus Schwab (président du Forum économique mondial) qui divise le monde en deux catégories, « les dieux » et les « inutiles », soit un Israélien. L’État juif traite les Palestiniens comme des sous-hommes, le régime de Kiev traitait les Russes du Donbass comme des sous-hommes, et les dirigeants occidentaux traitent leurs propres peuples comme des sous-hommes. Et tout cela avec l’aval des « élites » occidentales. La crise interne à l’Occident se répercute dans les relations internationales. Le système de ségrégation sociale et civique (on l’a vu avec le covidisme) a pour pendant le ségrégationnisme géopolitique pratiqué depuis l’Antiquité par les puissances inégalitaires, qu’elles soient thalassocratiques (Athènes, la Grande-Bretagne, les États-Unis) ou terrestres (comme l’Allemagne), à l’inverse des empires terrestres égalitaires et intégrateurs (l’Empire romain païen et chrétien, la Russie, les empires musulmans, la Chine). Cette dérive de l’Europe vers un inégalitarisme intérieur et extérieur est la conséquences historique de la victoire, en Occident, du triple inégalitarisme – théologique, social et racial – du judéo-protestantisme et de ses avatars. » (Extraits de l'article « Gaza, Israël et la dérive de l’Occident » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Gaza-Israel-et-la-derive-de-l-Occident-74188.html)
Or avec les bombardements massifs et aveugles, on est passé à Gaza d’une prison à ciel ouvert à un charnier à ciel ouvert composé aussi de chrétiens palestiniens. C'est pourquoi la position chrétienne en particulier en France doit être pour le Hamas, surtout que beaucoup d'israéliens sont irrespectueux envers les chrétiens de Palestine en particulier à Jérusalem et qu'Israël est allié à l’Azerbaïdjan. Et donc la position chrétienne doit être pro Iran, pro Syrie, et pro Hezbollah. D'autant plus que les hautes valeurs françaises ne peuvent restés neutres et doivent donc recherchées la justice. Par conséquent l'expression « ni kippa ni keffieh » de pseudos nationalistes est mauvaise, surtout que la France respectent toutes les religions. Aujourd’hui, les journalistes sont à la croisée des chemins : Israël est allé trop loin dans son expansion dévastatrice, écrasant les droits humains, montrant son vrai visage, celui de la haine biblique. Devant cet état de faits, qui sont indubitables, des journalistes mainstream commencent à douter. Certains rétropédalent, d’autres deviennent plus prudents dans leur défense inconditionnelle de la politique israélienne. C’est le moment de vérité, là où il faut choisir entre la résistance et la collaboration, l’avenir et le néant, la gloire et la dégradation nationale.
Surtout qu'ailleurs toujours sur cette même ligne, ce sont les Bouriates, peuple oriental de Russie, qui ne sont que des sous-hommes psychopathes, des animaux, comme l'a dit cite Arkady Milman, ancien ambassadeur d’Israël en Russie : « des animaux avec des instincts psychopathes complètement malsains de destruction de tout ce qui les entoure. »
L’on voit ici un dérapage linguistique, qui est significatif d’une chute morale. La rhétorique nazie des sous-hommes est devenue une norme linguistique et politique(, alors que ce sont les américano-sionistes qui se servent des nazis en Ukraine et des terroristes de Daech). Tout est permis. La fuite en avant est terrible. Et le dernier scandale à l’ONU en est une illustration inquiétante. Le Secrétaire général de l’ONU a simplement rappelé certaines vérités : les Palestiniens ont attaqué, car cela fait des années qu’ils sont agressés par Israël ; le droit à la défense ne justifie pas les atrocités et les crimes de guerre commis actuellement par l’armée israélienne contre les habitants de Gaza ; personne n’est au-dessus du droit international. La réaction d’Israël ne s’est pas faite attendre ; ces propos sont inacceptables et déconnectés de la réalité, le Secrétaire général de l’ONU doit démissionner. Rien de moins. De quelle réalité, s’agit-il ? De la réalité construite patiemment depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. De l’acceptation des violations systématiques du droit international par Israël dans ses guerres de conquête, puis d’occupation des territoires. De la réalité d’un Etat, qui est au-dessus du droit international, parce que ses aïeux ont souffert d’un génocide. L’impunité totale ne produit qu’une amoralité. Et nous le voyons aujourd’hui. Nous avons fait grandir un monstre, qui ne comprend pas qu’il doit respecter le droit international, qu’en-dehors des Juifs il y a aussi des Humains et qu’ils ont le droit à la vie – parce que, justement, ils sont humains. L’enfant-roi refuse de devenir adulte, il ne peut être qu’un tyran domestique. Mais avec une armée puissante, il est capable de faire beaucoup de dégâts. Et l’histoire ne l’en absoudra pas. Avoir été victime d’un génocide ne donne pas le droit d’en commettre un. » (Extraits de l'article à l'adresse « Israël et la normalisation de la rhétorique nazie : n’aurait-on pas enfanté d’un monstre ? » à l'adresse https://strategika.fr/2023/10/29/israel-et-la-normalisation-de-la-rhetorique-nazie-naurait-on-pas-enfante-dun-monstre/)
Le représentant de la Russie auprès des Nations unies, Vasily Nebenzya, a accusé les pays occidentaux de « torpiller » les efforts visant à parvenir à un règlement pacifique de la situation en Palestine et a condamné les efforts des États arabes visant à normaliser leurs relations avec Israël avant que le conflit israélo-palestinien ne soit réglé. Le représentant russe a en outre déclaré que les critiques à l’égard des propos du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans lesquels il a déclaré que le massacre du Hamas du 7 octobre « ne s’est pas produit en vase clos », étaient « imméritées ».
Dans ce sens il a déclaré : « Nos collègues occidentaux font de leur mieux pour décrire tout cela comme si l’escalade actuelle était sortie de nulle part. Nous ne pouvons ignorer le fait que l’actuelle flambée de violence s’est produite dans le contexte de la violation systématique par Israël des résolutions du Conseil de sécurité et des Nations unies. Parmi eux, l’expansion illégale des colonies. Toute tentative d’ignorer ce contexte est une manipulation que nous ne pouvons soutenir. Pendant des années, les États-Unis ont bloqué toute tentative du Conseil de sécurité, tout appel à la modération, arguant qu’il est plus efficace d’aborder ces questions au niveau de la diplomatie régionale. Eh bien, il est désormais clair que cela a échoué. » Il a aussi précisé que pour la Russie, Israël, « puissance occupante », ne peut faire valoir la « légitime défense ».
Sans surprise, mais il est important de le rappeler, le traitement médiatique des victimes palestiniennes, sous-humanisées, est loin de valoir celui des victimes israéliennes, sur-humanisées. D'ailleurs on ne parle plus de guerre israélo-palestinienne mais de guerre Israël-Hamas pour faciliter les bombardements massifs sur les civils par la diabolisation. En France, patrie des droits de l’homme plus sûrement israélien que palestinien, on se tait, dans les grands médias. On invite quand même quelques députés LFI pour faire bonne figure, histoire de dire – après coup – « on a eu le courage de parler de ce génocide », mais la plupart des médias mainstream respectent l’idéologie d’extrême droite de Tel-Aviv et sa fureur génocidaire, tout en dénonçant l’extrême droite française qui ne tue personne.
(Or avec l'entrée de LFI dans le Nouveau Front Populaire, la question palestinienne est de plus en plus évitée. Désormais ceux qui soutiennent Netanyahou et son génocide ont droit de cité dans les médias ; et ceux qui dénoncent le génocide sont attaqués ou invisibilisés. Les médias mainstream disparaîtront avec leur idéologie mortifère. Ils devront s’expliquer pour avoir donné la parole à les Philippe Val, des Korsia et des Ventura.) Autrement dit, l’extrême droite française, quoi qu’elle fasse, reste bourreau, et l’extrême droite israélienne, quoi qu’elle fasse, reste victime, alors que la Chine, nation défendant depuis l'antiquité l'humanisme, l'harmonie, l'ordre et la prospérité, puis le communisme, considère que rien ne justifie ce massacre immoral causé par Israël, de même que ses annexions répétées, à tel point que la Chine ne commerce plus avec Israël, ce qui correspond à 80 % en moins de containers pour les ports israéliens. Le monde occidental en grande partie déchristianisé et ne croyant plus en rien devrait même maintenant croire selon Netanyahou et certains médias qu'il y a un peuple élu israélien se prétendant le peuple de lumière afin de légitimer ses bombardements sur un peuple des ténèbres, dont dans le sens de la Civilisation (israélienne et occidentale) contre la barbarie d'autant plus honteusement, ce qui prouve leur soumission au faux messie (antéchrist et même antichrist progressiste, wokiste, Lgbtiste, ploutocratique, sioniste) puisque c'est l'inverse. L'inégalité de traitement se fait à travers l'humanisation des israéliens en parlant de tués concernant les juifs, en condamnant les crimes palestiniens, en invitant que les juifs sionistes sur les plateaux TV, en accusant pas de terrorisme l'armée israélienne et en montrant des photos d'israéliens, et à travers la déshumanisation des palestiniens en parlant de morts concernant les palestiniens, en ne condamnant pas les crimes israéliens, en n’invitant pas les juifs antisionistes sur les plateaux TV, en accusant de terrorisme le soutien à la cause palestinienne et en omettant de montrer des photos de palestiniens. D'ailleurs les otages libérés par le Hamas ont des visages, des prénoms, une histoire, une importance, alors que les Palestiniens écrasés sous les bombes sont une masse, un collectif sans visage, sans prénom, sans passé, sans importance. Les médias, ça sert à changer une souris en dinosaure et un dinosaure en souris. C’est un entonnoir qui fonctionne de deux façons, en agrandissant ou diminuant. L’humanisme, on est d’accord, mais alors des deux côtés, s’il ne laisse personne sur le bord de la route. Sinon ce n’est pas de l’humanisme, mais de l’humanisme partial, c’est-à-dire du racisme déguisé. Un groupe de journalistes de la BBC a même accusé la chaîne de télévision d’accorder plus d’attention aux personnes tuées parmi les Israéliens qu’aux victimes Palestiniens de la bande de Gaza, a indiqué Al Jazeera. À la BBC, les termes « carnage » et « barbarie » peuvent être utilisés uniquement dans les reportages qui parlent des actions du Hamas, ont déclaré les journalistes. La chaîne britannique met souvent en avant les difficultés et les pertes des familles israéliennes, en omettant celles des familles palestiniennes, indique ladite lettre, sauf quelques rares exceptions expliquent les signataires de la lettre qui ont très logiquement indiqué que la réponse d’Israël était disproportionnée par rapport à l’attaque du Hamas. En effet la riposte d'Israël est très loin d'être proportionnée, et cela montre un projet plus vaste. De plus ce sujet devient ainsi tabou et divise la société, ce qui est contre-productif à la paix que les gouvernements prétendent pourtant vouloir obtenir. (A tel point qu'en France, l'oppression sioniste se fait de plus en plus grotesquement mais très tyranniquement sous l'excuse que plus Netanyahou est violent et génocidaire, plus il ne faut pas le dénoncer sous menace de condamnation judiciaire « d'incitation à la haine (voire au crime envers les juifs) » pour le pseudo prétexte d'éviter l’antisémitisme, la division, la violence et le terrorisme, même quand il s'agit des comprendre tensions pour les résoudre égalitairement, pacifiquement et démocratiquement, au point de faire de la prison ferme pourtant donc pour avoir utilisé les valeurs défendues par le système.) Il faut donc arrêter ce double standard, cette manipulation de notre empathie, cette condamnation sélective et ce droit sélectif à la parole. Sinon le stade suprême et ultime de la lutte contre l'antisémitisme correspond à l'honteuse validation du génocide à Gaza, ce qui peut aussi être liée à l'islamophobie par ailleurs. C'est pourquoi les dirigeants occidentaux supportant plus ou moins le massacre à Gaza sont e très indignes laquais du sionisme internationale, comme de nombreuses personnes pensant plus à sauver la faune et la flore dans le monde que les gazaouis.
Or par rapport à toutes les perversités liées au gouvernement Netanyahu, Jacques Attali a dit : « Benjamin Netanyahu est l'un des pires ennemis de la survie de l'Etat d'Israël(, mais aussi de la diaspora suite à la détestation des bombardements meurtriers sur les palestiniens et donc au bas raccourci de beaucoup vers le détestation des juifs pouvant pousser ces derniers à émigrer en Israël en particulier les plus pauvres, même si Tsahal parle beaucoup de guerre de civilisation entre le monde judéo-chrétien et le monde musulman ou plutôt islamiste via les médias occidentaux, dont possiblement pour déclencher la guerre jusqu'au Grand Israël). » En ne cautionnant pas la politique israélienne actuelle, Jacques Attali reste en phase avec sa doctrine universaliste wokiste du type « Black Lives Matter » et avec l’idéologie progressiste promue par les démocrates américains. Rappelons au passage que LVMH a sponsorisé Assa Traoré, tout en apportant son soutien financier à la cause LGBT… Ça ratisse large chez eux ! Si Attali se repose sur la ligne mondialiste et apatride de Georges Soros, il est foncièrement opposé au sionisme dur, nationaliste et suprémaciste du Likoud. Attali rêve, de façon messianique, d’une Jérusalem « capitale du gouvernement mondial » revendiqué, mais dans une logique mondialiste de suppression des frontières, de lissage universalisant et de nomadisme béat (supra-nomades et infra-nomades).
Le 20 juin 2020, Assa Traore, matrone d’un gang de banlieue marketée comme une « Angela Davies » à la « française » a reçu aux États-Unis le prix BET Global Good, remis par la chaîne communautariste noire américaine BET (pour Black Entertainment Television). Cette chaîne, propriété de la Paramount (encore Hollywood), offre également un prix LGBT. Nous voici encore au croisement de l’industrie du divertissement, du mondialisme et du communautarisme made in USA. Soutenue par SOS Racisme, Louboutin et Rothschild, cette fausse héroïne populaire, mais véritable racaille et chef de bande à Beaumont-sur-Oise, qui fait la Une de Time Magazine comme « Guardian of the Year » est également autorisée à s’exprimer dans l’enceinte de l’ONU au nom de la justice raciale. Les Wikileaks (encore eux) révèlent que l’ambassadeur US Charles Rivkin entend travailler « avec les musées français et les enseignants pour réformer le programme d’histoire enseigné dans les écoles françaises, pour qu’ils prennent en compte le rôle et les perspectives des minorités » ! Il développera un important réseau de détection des «leaders de demain», issus de la diversité, qui seront invités à visiter dirigeants et responsables associatifs aux États-Unis. Il invitera de grands noms d’Hollywood (l’acteur noir Samuel L. Jackson, l’actrice réalisatrice lesbienne Jodie Foster et le producteur « lithuano-américain » Robert Zemeckis) à s’adresser à des jeunes « défavorisés » en France. La rhétorique communautariste qui est une vague promesse de bonheur individuel divise la France et d'autres nations, alors qu'un empire unit les communautés.
Antoine Plaquevent : « […] il est stratégiquement stupide pour des conservateurs ou des identitaires de se mettre à la remorque du discours israélien en France. C’est monter dans un bateau qui coule et passer pour des racistes suprémacistes, là où nous défendons notre identité et notre souveraineté et le droit des peuples à rester eux-mêmes. Ni globalisme, ni suprémacisme, mais : identité, souveraineté, puissance. Nous n’avons pas à rester prisonniers de la dialectique interne au judaïsme politique polarisé entre racisme et mondialisme, mais à suivre notre propre orientation française, chrétienne, romaine (et hellénique philosophiquement).
Or « (Même si) L’immigration est passée au second plan, elle se normalise davantage, parce qu’elle devient implacablement submersive. (Pourtant) La nouvelle problématique, érigée en spectacle politico-médiatique, devient depuis lors l’islam radical. À une nouvelle ère, une nouvelle sémantique. Médiatiquement effrayés par une certaine faction de la droite et le discours islamo-centré laissant perpétuellement planer le spectre de l’islamisation radicale forcée de notre société, nous sommes en droit de penser que nos dirigeants sont devenus schizophrènes lorsque nous les regardons se conformer, avec zèle, aux directives européennes qui, sous de fallacieux arguments comme le repeuplement de nos campagnes désertées, les obligent à accueillir avec une absolue bienveillance des flux migratoires erratiques et incontrôlés… Ces mêmes responsables politiques s’apitoient ensuite sur les méfaits d’un terrorisme islamiste qui n’est que l’exhalaison de la géopolitique de déstabilisation du Moyen-Orient, impulsée, au début des années 90, par les Américains sous les Bush, Brzeziński et consorts. Terrorisme qu’ils ont parfois eux-mêmes soutenu par le financement de pays à domination wahhabite, tels que le Qatar ou l’Arabie saoudite, ou provoqué, comme le cas de la Libye, devenue aujourd’hui une passoire névralgique du trafic de migrants ! Ce double langage de nos « élites » relève incontestablement d’un cynisme effronté ! Emmanuel Macron a pris le monde par surprise en lançant un appel à un possible projet de coalition internationale (inspirée de la coalition contre l’État islamique) pour détruire le Hamas. Il semblerait que cette déclaration n’ait pas fait l’objet de consultations préalables auprès de ses alliés. L’idée pourrait sembler séduisante pour les Américains, mais la pente est glissante. Le risque d’embrasement est élevé. Il peut provoquer une déstabilisation des BRICS utile à l’hégémon américain et à Israël, mais peut aussi engendrer une extension du conflit ou, a contrario, un enlisement du type Ukraine, qui leur serait potentiellement défavorable. La situation est compliquée, car si l’actualité israélienne est favorable aux Américains pour dissimuler le fiasco ukrainien et faire oublier l’entreprise de propagande grotesque conduite par l’industrie médiatique des pays membres de l’OTAN, le conflit ukrainien a démontré l’incapacité logistique de ces mêmes États membres à soutenir un effort de guerre de haute intensité qui impliquerait plusieurs grandes nations. Avec, comme le soulignait au printemps le Council on Foreign Relations (CFR), peu de temps avant le sommet de l’OTAN à Vilnius, un manque à gagner à moyen long terme pour l’image et la cotation en Bourse du complexe militaro-industriel américain. Par conséquent, il me paraît évident que les États-Unis n’ont pas immédiatement intérêt à ce que le conflit s’embrase à l’international, tout comme ils n’ont actuellement aucun intérêt qu’un dirigeant comme Netanyahou, qui joue constamment avec des allumettes au-dessus d’un baril de poudre, ne reste au pouvoir. Il n’est donc pas improbable que, dans un futur proche, une fois les tensions redescendues, l’éviction d’un Netanyahou impopulaire, talonné par un litige avec la justice, provienne de l’intérieur (mouvement social, ou financement d’une opposition). Gaza mis à part, les États-Unis n’ont aucune raison de ne pas continuer à opposer leur veto régulier au Conseil de sécurité de l’ONU sur les résolutions condamnant la colonisation israélienne en territoire palestinien, la colonisation étant pourtant admise comme contraire au droit international (on comptabilise au total trente utilisations du veto pour bloquer des résolutions concernant Israël). L’utilisation récurrente de ce veto par les Américains est à l’une des principales causes de la pérennisation du conflit, de même qu’elle participe au soutien de la politique d’expansion et de renforcement d’Israël indispensable à la déstabilisation du Moyen-Orient ; l’Iran restant une menace conséquente pour les Américains, surtout pour leur allié israélien, en cas d’embrasement régional, voire international. Avec un peu de recul, je m’avancerais à dire que le peuple israélien est victime d’une entreprise mondialiste, dont les intérêts politiques et financiers le dépassent pleinement et ne desservent qu’une caste de puissants apatrides(, mais cela déplace aussi géographiquement la pression occidentale en Syrie et en Ukraine). Il en a été de même pendant la période Covid-19, période durant laquelle la population israélienne a été vaccinée à outrance. » (Extraits de l'article « François Dubois : Point de situation sur le conflit Israélo-Palestinien » à l'adresse https://lemediaen442.fr/francois-dubois-point-de-situation-sur-le-conflit-israelo-palestinien/)
« Dans le brouillard de la guerre, les parties au conflit ont des points de vue différents sur ce qui s’est passé pendant le raid initial et ses conséquences. Il n’est pas contesté que les groupes armés palestiniens ont infligé des pertes importantes à l’armée israélienne, mais il y aura de nombreux débats sur tout le reste dans les semaines et les mois à venir. Une enquête internationale indépendante et impartiale est nécessaire de toute urgence, une enquête qui ait accès aux informations de toutes les parties impliquées dans le conflit. Ni les Israéliens ni les Américains n’accepteront cette proposition, ce qui suggère que Tel-Aviv et Washington ont beaucoup à cacher. Pendant ce temps, les civils palestiniens à Gaza subissent de grosses aveugles et continues avec les armes lourdes les plus sophistiquées qui existent, et vivent sous la menace persistante de la mort ou d’un déplacement forcé et potentiellement irréversible. (D'ailleurs selon l'ancien officier général Yakovleff, il est impossible à Israël d'avoir préparé stratégiquement 11000 bombardements en moins d'un mois(, à moins que cela soit déjà laissé à une IA afin d'enlever beaucoup l'action humaine ou/et pour faciliter des massacres). Ce qui correspond au niveau de destruction de la bombe atomique sur Hiroshima et à un an de guerre en Ukraine.) Ce blitz aérien israélien n’a été rendu possible que par le flot d’histoires non fondées sur les « atrocités du Hamas » que les médias occidentaux ont commencé à diffuser à partir du 7 octobre. » (Extraits de l'article « Que s’est-il réellement passé le 7 octobre ? » à l'adresse https://strategika.fr/2023/10/26/que-sest-il-reellement-passe-le-7-octobre/)
Il est important de savoir que cela n'a pas été seulement une opération djihadiste des Frères musulmans, mais une attaque de l’ensemble des Palestiniens de Gaza. C'est à dire que l’attaque d’Israël le 7 octobre 2023 (opération « Déluge d’Al-Aqsa ») n’a pas été perpétrée par le seul Hamas. Son déclenchement a été décidé par une chambre d’opération unitaire de l’ensemble de la résistance palestinienne. Seul le Fatah de Cisjordanie, qui se tient à l’écart des groupes précités et dont le président, Mahmoud Abbas, est gravement malade, n’y a pas participé.
Selon le Hamas, leur attaque étant une question de survie existentielle de la Palestine dont dans le sens de l'eschatologie islamique, et selon le gouvernement Netanyahu, leur réponse étant une question de survie existentielle d'Israël dont dans le sens de l'eschatologie sioniste, cela amplifie fortement les tensions et rend très compliqué le règlement de la situation dans cette région et même dans le monde vu les implications. Le messianisme, le millénarisme et le sionisme religieux sont donc désormais des sujets désormais incontournables.
Rien de neuf en ce qui concerne les méthodes et projets israéliens, comme le prouvent aussi l'Europe et le monde arabe menacés très concrètement de disparition par le messianisme sioniste organisant l'annihilation physique des populations : transsexualité, mariage homosexuel, euthanasie, avortement, métissage d’un côté, massacres de l'autre. Ce qui n'est pas étonnant car c’est ainsi que s'annonce dans les textes sacrés du judaïsme le triomphe d Israël, cet état qui n'aurait jamais dû voir le jour. Le plan sioniste suit son cours ! Le coucou sioniste occupe "presque " totalement le nid palestinien ! Depuis 75 ans qu’il écrase les œufs et les jette hors du nid, encore quelques massacres, enrobés de quelques cris d’orffrais de la "communauté internationale" et l’Histoire de ce pays ne sera plus qu’un souvenir , que cette même communauté internationale effacera tres vite de sa triste mémoire ! Les États-Unis et Israël sont les deux seuls pays créés sur l’élimination physique quasi totale des peuples othoctones, d’autres avaient essayé ailleurs, mais eux seuls en réussit ou sont en passe de le faire ! Depuis 75 ans après la proclamation de l’État d’Israël, ses frontières dans la région restent étrangement ou plutôt perversement indéfinies... Seul pays au monde dans ce cas. Comment voulez-vous qu’un pays qui n’a pas de frontières, connaisse ses limites ?
Surtout que la légitimation de la guerre totale (voire de l’épuration ethnique ou le génocide) contre les palestiniens se fait de plus en plus :
-en rappelant la légitimité de celle faite à l'Allemagne nazis. Jacques Kupfer, ancien président du Betar et du Likoud de France, ancien dirigeant de l’Organisation sioniste mondiale et membre du conseil d’administration de l’Agence juive, co-président du Likoud mondial, a même été jusqu'à dire le 15 juillet 2014 : « Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. À juste titre. Lorsque les Etats-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon, ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique. À juste titre. Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza. Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémissements. »
Il est injustifiable que les partisans de la guerre totale contre le Hamas invoquent Dresde, Hiroshima et d’autres atrocités pour justifier leur démarche de bombardements totale, négligeant le fait que ni l’Allemagne ni le Japon n’avaient personne pour pleurer sur eux après la guerre, alors que les Palestiniens ont 1,8 milliard de musulmans pour pleurer sur eux aujourd’hui. Il est évident qu’Israël ne peut pas poursuivre jusqu’au bout son objectif de destruction du Hamas sans provoquer des morts à une échelle biblique. Il n’y a aucune raison pour que les États-Unis adhèrent à ces objectifs. Le choix de Biden est de soit se montrer ferme avec les Israéliens soit d’accepter ce qu’il craint d’être une gigantesque catastrophe. Surtout que donner carte blanche aux bombardements massifs au nom d’un « combat contre le djihad », c’est très gravement dire que les femmes et les enfants sont tous des terroristes.

La spoliation territoriale et l’épuration ethnico-religieuse de la Palestine n’est pas un accident du sionisme, c’est son essence même, comme l'a prouvé l’État Israël depuis le début de sa création et même avant. L'entité sioniste a même tenté par tous les moyens de faire du mythe colonial de la « Terra Nullius (une terre qui peut être colonisée et occupée parce qu'elle est « vide ») » une réalité en Palestine par les israéliens, mais toutes ces tentatives ont échoué. Le concept juridique de « Terra Nullius » a été invoqué par les colonisateurs britanniques lors de l'occupation de l'Australie. Pourtant, la revendication palestinienne du territoire du fleuve Jourdain à la mer en plus promis par les britanniques durant et après la première guerre mondiale est d'autant plus légitime, car il s'agit de leurs terres ancestrales.
Divers politiciens proposent même que les pays arabes proches voire les pays européens accueillent les millions de gazaouis voire palestiniens, alors que vu la situation géographique de la Palestine, ce serait plutôt évidemment aux USA d'accueillir les millions de juifs israéliens. Des membres du gouvernement Netanyahou veulent en plus expulser toute la population arabe de Palestine.
Yoav Gallant, ministre israélien des Affaires militaires, a encore dit dans ce sens le 9 octobre 2023: « Israël doit accroître la pression humanitaire sur la bande de Gaza afin qu'à terme des centaines de milliers de Gazaouis affamés et assoiffés franchissent le terminal de Rafah (pour avoir accès à l'aide humanitaire mondiale dans le Sinaï). »
D'ailleurs la déclaration du secrétaire d’État américain Antony Blinken lors de sa tournée au Moyen-Orient en Janvier 2024, selon lesquelles des membres du Hamas se cachaient parmi les civils dans la bande de Gaza, vont clairement dans ce sens.
Il est important de lire à ce sujet l'article « L’épuration ethnique en Terre sainte, de la Bible hébraïque à nos jours » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-epuration-ethnique-en-Terre-sainte-de-la-Bible-hebraique-a-nos-jours-73848.html