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Z) Fin (5)


« Il apparaît désormais que près de la moitié des Israéliens tués étaient des combattants ; que les forces israéliennes étaient responsables de certaines de leurs propres morts civiles ; et que Tel-Aviv a diffusé de fausses histoires sur les « atrocités du Hamas » pour justifier son attaque aérienne dévastatrice contre les civils palestiniens (et les infrastructures cherchant une épuration ethnique) à Gaza. Au lieu du massacre généralisé de civils revendiqué par Israël, des chiffres incomplets publiés par le journal hébreu Haaretz montrent que près de la moitié des Israéliens tués ce jour-là étaient en fait des combattants – des soldats ou des policiers. Jusqu’à présent, aucun décès d’enfant de moins de trois ans n’a été enregistré, ce qui remet en question le récit israélien selon lequel les bébés étaient la cible des combattants de la résistance palestinienne. Jusqu’à présent, aucun décès d’enfant de moins de trois ans n’a été enregistré, ce qui remet en question le récit israélien selon lequel les bébés étaient la cible des combattants de la résistance palestinienne. Sur les 683 victimes signalées jusqu’à présent, sept étaient âgées de 4 à 7 ans et neuf de 10 à 17 ans. Les 667 victimes restantes semblent être des adultes.
Le nombre et la proportion de civils et d’enfants palestiniens parmi les personnes tuées par les bombardements israéliens au cours des deux semaines – plus de 5.791 tués, dont 2.360 enfants et 1.292 femmes, et plus de 18.000 blessés – sont bien plus élevés que n’importe lequel de ces chiffres israéliens issus des événements du 7 octobre.
De nouvelles preuves indiquent désormais qu’il existe une forte probabilité, notamment en raison de l’ampleur des dégâts infrastructurels, que les forces militaires israéliennes aient délibérément tué des captifs, tiré sur des cibles incorrectes ou confondu des Israéliens avec des Palestiniens lors de leurs échanges de tirs. De plus des rapports émergent selon lesquels les autorités israéliennes ont intensifié les mauvais traitements, la torture et même le meurtre de prisonniers palestiniens sous leur garde - une violation des Conventions de Genève -, (alors que) le Hamas les auraient suivi à la lettre. Alors qu’elle était remise aux intermédiaires de la Croix-Rouge, la vieille captive israélienne a même été filmée en train de se retourner pour serrer la main de son ravisseur du Hamas lors de ses derniers adieux. L’émission en direct de Lifshitz, dans laquelle elle a parlé de son calvaire de deux semaines, a encore plus « humanisé » ses ravisseurs du Hamas en racontant sa vie quotidienne avec les combattants et donc en prouvant que le Hamas n'a rien à voir avec Daech : « Ils étaient très amicaux avec nous. Ils ont pris soin de nous. On nous a donné des médicaments et avons été soignés. L’un des hommes qui nous accompagnait a été grièvement blessé dans un accident de moto. Leurs ambulanciers (du Hamas) ont soigné ses blessures, lui ont donné des médicaments et des antibiotiques. Les gens étaient sympathiques. Ils ont gardé l’endroit très propre. Ils étaient très inquiets pour nous. » (Extraits de l'article « Massacres du Hamas : que s’est-il réellement passé le 7 octobre ? » à l'adresse https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/massacres-du-hamas-que-s-est-il-251187)
« Dans ce sens, on peut comparer le Hamas, Israël et les takfiristes pour montrer que ce sont Israël et les islamistes égarés, wahhabites et takfiristes qui ont des points en commun. C'est à dire que le Hamas ne vient pas d'Al-Qaïda comme Daech, qu'Al-Qaida a été crée d'un point de vue opérationnel par les anglo-saxons dans les années 80 contre les soviétiques alors que la Hamas à la différence d'Israël n'est pas soutenu par les anglo-saxons, qu'Al-Qaida et Daech sont pour beaucoup des gens qui viennent de l'étranger comme les juifs en Palestine, alors que le Hamas défend sa terre, qu'Al-Qaida et Daech n'ont pas combattu Israël mais plutôt principalement la Syrie qui est le dernier pays arabe honorablement en guerre contre Israël, et que Daech est l'ennemi de l'Iran supportant l'axe de la résistance dont la Syrie, alors que le Hamas est allié avec lui, et qu'Israël tue même des femmes et les enfants par le bombardements comme Daech par les massacres, alors que le Hamas n'aurait finalement tué aucun enfant. Ainsi on peut dire que Tsahal protège Israël de l'intérieur et Daech proche Israël à l'extérieur telle une légion étrangère. Donc tout rapproche Israël et les islamistes de la région, sauf la religion. » (Passages résumés d'une interview d'Aïssa de l'Axe de la Résistance)
Pourtant « L’accélération du conflit entre Israël et Gaza s’accompagne d’un retournement du paradigme nazi : bien que les hauts responsables israéliens traitent les autres peuples d’animaux ou de sous-hommes, qu’il s’agisse des Palestiniens ou des Bouriates (en Russie), bien qu’ils considèrent normal de les écraser physiquement, ils continuent à utiliser la victimisation nazie, payée très cher par les aïeux de leurs familles (mais non par eux-mêmes) pour justifier leurs crimes. Et quand on leur rappelle, à l’ONU, qu’ils ne sont pas au-dessus du droit international, l’enfant-roi se révolte : comment ça, il n’y aurait plus d’impunité totale, nous n’aurions plus le monopole de l’humanité ? Il semblerait que la communauté internationale, en faisant d’Israël une victime éternelle et intouchable sous peine d’antisémitisme, ait enfanté d’un monstre. (Or les palestiniens ne se battent pas par antisémitisme mais se défendent contre la colonisation même si elle portée par le sionisme juif, ce qui est le cas de toute personne et nation réellement antisioniste.) Qui est entré en guerre (depuis 75 ans) et se croit au-dessus de tout... et de tous. Ces derniers temps, Israël a changé de rhétorique et semble s’enfoncer dans les méandres de la justification de ses crimes par le recours à la déshumanisation de l’Autre et de tous les autres êtres humains. En effet l’État colonial d’Israël parle des Palestiniens comme d’une masse déshumanisée: il n’y a pas de mères, de pères, d’enfants, d’enseignants, de médecins, d’avocats, de cuisiniers, de poètes, de chauffeurs de taxi ou de commerçants. Les Palestiniens, dans le lexique israélien, constituent une contagion unique qui doit être éradiquée. Regardez cette vidéo d’écoliers israéliens chantant «Nous allons anéantir tout le monde» à Gaza. Les Jeunesses hitlériennes chantaient des chansons comme celle-ci sur les juifs.
« L’éditorialiste Gideon Levy définit la société israélienne : Un « peuple élu bourreau » qui se présente comme victime tout en déshumanisant les autres. L'éditorialiste Gideon Levy du quotidien de gauche Haaretz expose de manière percutante les trois principes fondamentaux qui, selon lui, guident la société israélienne contemporaine. Cette vision offre un éclairage sur les mécanismes psychologiques qui alimentent la perception collective en Israël. Premièrement, Levy souligne le concept profondément enraciné du « peuple élu » parmi les Israéliens. Cette conviction, selon lui, confère le droit de faire ce que bon leur semble. C’est un principe qui semble fournir une légitimation morale à certaines actions controversées. Deuxièmement, l’éditorialiste met en lumière la tendance historiquement unique de l’occupant israélien à se présenter comme la victime. Cette perception victimisante, affirme-t-il, permet à la société israélienne de vivre en paix en se positionnant comme la seule victime, ignorant ainsi les perspectives palestiniennes. Enfin, Levy pointe du doigt la déshumanisation systémique des Palestiniens, le troisième ensemble de valeurs qu’il considère comme le plus dangereux. Selon lui, cette déshumanisation permet aux Israéliens de maintenir un sentiment de paix intérieure, en niant effectivement la pleine humanité des Palestiniens et en écartant ainsi les questions fondamentales des droits de l’homme. » (Article du Media en 4-4-2)
Ainsi, il n’est pas condamnable d’effacer de la surface de la Terre Gaza, puisque ce ne sont pas des Humains, qui y habitent. Mais, je cite, des « animaux humanoïdes » (voir notre article ici). Dixit le ministre israélien de la Défense : « J’ai ordonné un blocus complet de Gaza. Il n’y aura pas d’électricité. Pas de nourriture. Pas de carburant. Pas d’eau. Tout est fermé. Nous luttons contre les animaux humanoïdes et agirons en conséquence. » Aucune réaction internationale. Aucune critique.
« (La citation précédente provenant) du ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, le 9 octobre dernier, aurait dû faire trembler les chancelleries du « monde libre » – qui nous rebat les oreilles avec le nazisme et le fascisme – si son droit-de-l’hommisme était sérieux. Les pays occidentaux auraient obtenu un mandat de l’ONU pour intervenir et arrêter Israël qui se lance pour la énième fois dans le massacre de la population civile de Gaza. Preuve, là encore de l’inanité des Nations unies et de la nécessité d’un monde équilibré par des puissances pouvant tenir tête à l’hégémon étasunien et à ses esclaves européens. L’unanimisme pro-israélien de « l’Occident collectif » est révélateur d’une dérive et d’une crise profonde. En effet, le soutien inconditionnel apporté par les dirigeants occidentaux à un État ouvertement raciste, colonial, qui pratique l’épuration ethnique, questionne. Il ne peut pas s’expliquer exclusivement par la puissance du lobby pro-israélien aux États-Unis et en Europe. Je propose ici une lecture historique de longue durée, combinée à l’anthropologie et à la théologie. Il faut, à mon sens, remonter à l’époque de la réforme protestante, pour saisir les origines de la révolution inégalitaire dans le monde occidental. Un inégalitarisme sous trois dimensions : théologique, sociale et raciale. Avec Martin Luther (1483-1546) s’opère une véritable rupture théologico-anthropologique dans l’Europe de la Renaissance. En effet, le luthérianisme abandonne la théologie des actes au profit de la théologie de la grâce qui est le versant religieux de l’inégalitarisme anthropologique qui a gagné les régions de l’Allemagne où le luthérianisme s’est répandu et implanté. Si le Saint-Empire romain germanique a perduré plus de huit siècles (962-1806), c’est parce que la structure familiale inégalitaire n’était pas encore établie dans l’espace germanique. Ainsi logiquement, l’affaiblissement du Saint-Empire romain germanique et son déclin commencent avec la révolution religieuse luthérienne, inégalitaire ; laquelle se caractérise par le rejet de l’Église catholique – une forme de séparatisme d’avec l’institution romaine qui représente l’universel, l’égalité, que l’Allemand a en horreur – et l’encouragement, par Martin Luther, du massacre des paysans en révolte, et des guerres opposant catholiques et protestants qui vont miner l’Europe chrétienne. Le protestantisme accentuera l’inégalitarisme germanique qui était entravé par le catholicisme, religion considérant les hommes comme égaux. On peut en déduire que Luther, qui distinguait les deux royaumes et reniait la Loi à la façon de saint Paul, utilisait cette même Loi, celle de l’Ancien Testament et son inégalitarisme fondamental, contre le message égalitaire des Évangiles, contre le message de Jésus face aux marchands du Temple notamment. Cette position de Luther, contre les petits (dont contre une révolution paysanne égalitaire) et du côté des puissants, valut au luthérianisme un renforcement de l’appui des princes et des bourgeois ; et ce aux dépens de son image populaire. La Réforme est profondément bourgeoise. Les oligarchies des villes mettent à profit le phénomène religieux pour confisquer à l’ancien clergé ses privilèges. Jean Calvin (1509-1564) accentuera très fortement l’inégalitarisme protestant, en faisant un retour plus radical que Luther à la Bible hébraïque. La prédestination calviniste finit par assumer un profil collectif, voire familial. Calvin reprend à la lettre la Torah, selon laquelle « Yahvé poursuit les crimes des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération » (Exode 20:5). En conséquence, le calvinisme postérieur proposera l’élection familiale. (Puis on passe logiquement) De la grâce à la race, écrit Bernard Cottret, « la prédestination a pu alimenter ultérieurement le discours eugéniste ou raciste – sans que Calvin soit en aucune façon responsable de cette dérive. Mais il est difficile de passer totalement sous silence l’utilisation détournée qui a pu être faite de la prédestination pour asseoir la suprématie de l’homme blanc protestant, en particulier dans le monde anglophone. Ou encore en Afrique du Sud dans l’élaboration de l’apartheid ». La structure familiale inégalitaire, qui engendre des systèmes politiques et des idéologies racistes et ethnocentrées, englobe un certain nombre de peuples, y compris les juifs, qui ont été désignés comme ennemis prioritaires par l’Allemagne nazie. « Il est assez pathétique de constater, écrit Emmanuel Todd, que les systèmes familiaux allemand et juif sont semblables dans leurs traits essentiels. Ces deux peuples sont remarquables par leur particularisme idéologique, qu’il soit politique ou religieux. » Le bibliste Jean Soler (1933-2019), qui a longtemps travaillé en Israël (il a été conseiller culturel et scientifique à l’ambassade de France en Israël de 1968 à 1973, et de 1989 à 1993) défend la thèse choquante d’une paternité idéologique juive du nazisme : « Hitler n’a jamais nié que Dieu ait fait des Juifs, dans l’Antiquité, son "peuple élu". Sa thèse est que les Juifs ont failli à leur mission en condamnant à mort Jésus [...] Mais Dieu a choisi un autre peuple, celui des Allemands (des Germains, fine fleur des Aryens) pour être désormais son nouveau "peuple élu". Avec Hitler pour "guide". Comme l’avait été Moïse. » Cette idéologie de l’inégalitarisme théologique, racial et social est inscrite dans la Bible hébraïque et y apparaît de façon récurrente. N’(y)oublions pas la dimension génocidaire que l’on retrouvera dans la politique israélienne et dans celle des anglo-saxons calivinistes en Amérique du Nord. La carte géographique des structures familiales inégalitaires correspond parfaitement à celle de l’implantation des religions et des idéologies inégalitaires : judaïsme, luthérianisme, calvinisme, nazisme, auxquels correspondent la sphère germanique, l’anglosphère et Israël. Il y a donc une correspondance entre anthropologie inégalitaire, religions/idéologies inégalitaires et systèmes politiques inégalitaire. La sécularisation des XVIe et XVIIe siècles, l’élimination progressive de l’Église catholique du champ politique, puis l’effondrement du catholicisme, égalitaire et universel, a ouvert la voie à la domination du monde anglo-américain et judéo-protestant, y compris dans ses formes laïcisées (jusqu'en France). Ce n’est d’ailleurs pas le fruit du hasard si Washington a choisi l’Allemagne post-protestante, de tempérament inégalitaire, comme gouverneur de l’Europe, au détriment de la France qui a longtemps joué le rôle de puissance d’équilibre entre l’Occident et l’Orient, et entre les États-Unis et la Russie. L’héritage résiduel du gaullisme, qui s’inscrivait dans la tradition millénaire (depuis Charlemagne) d’une politique extérieure à la fois réaliste et équilibrée, a disparu avec Jacques Chirac. « Une fois mis un terme à l’affaire algérienne, nous avions repris avec les peuples arabes d’Orient la même politique d’amitié et de coopération qu’avait été durant des siècles celle de la France dans cette partie du monde. Et dont la raison et le sentiment font qu’elle doit être aujourd’hui une des bases fondamentales de notre action extérieure. » (Le général de Gaulle, conférence de presse du 27 novembre 1967) L’intégration au grand-espace étasunien de l’Europe en général et de la France en particulier, avec le néoconservateur Sarkozy, a eu pour conséquence, non seulement l’alignement géopolitique sur l’axe israélo-américain, mais également l’imposition, par le haut, des valeurs judéo-protestantes. Le culte de l’argent, du self made man, l’exhibition des richesses, le mépris des petites gens… L’effondrement accéléré du catholicisme à partir du concile Vatican II (1962-1965), a eu pour conséquence de libérer les tendances inégalitaires de la France ; tendances qui étaient contenues par la religion catholique. Les conséquences socio-économiques ne se sont pas fait attendre. Dès les années 1980 – le tournant de la rigueur de 1983 – la voie est ouverte en France au néo-libéralisme anglo-américain judéo-protestant. L’économie mixte, la tradition colbertiste, qui faisait la spécificité de la France (liberté d’entreprise combinée à un État fort qui empêche les dérives), sont minées. Les inégalités se sont exacerbées, accompagnées d’un nivellement socio-économiques général vers le bas. Ce phénomène a également produit une fracture socio-éducative, une stratification de la société dont les 20 % du haut regarde avec mépris le reste de la société. L’acmé du phénomène est la séquence macronienne durant laquelle le mépris a pris la forme de la violence physique contre les Gilets jaunes et les insultes envers les « inutiles », les « gens qui ne sont rien », sortant de la bouche de Macron et de la haute bourgeoisie qui le porte. Cette crise socio-culturelle est caractéristique de tout l’Occident dirigé par une oligarchie qui se vit comme la race des seigneurs en guerre contre leurs peuples. Et ce n’est plus un non-dit. Il n’est pas accidentel que Yuval Noah Harari, le conseiller de Klaus Schwab (président du Forum économique mondial) qui divise le monde en deux catégories, « les dieux » et les « inutiles », soit un Israélien. L’État juif traite les Palestiniens comme des sous-hommes, le régime de Kiev traitait les Russes du Donbass comme des sous-hommes, et les dirigeants occidentaux traitent leurs propres peuples comme des sous-hommes. Et tout cela avec l’aval des « élites » occidentales. La crise interne à l’Occident se répercute dans les relations internationales. Le système de ségrégation sociale et civique (on l’a vu avec le covidisme) a pour pendant le ségrégationnisme géopolitique pratiqué depuis l’Antiquité par les puissances inégalitaires, qu’elles soient thalassocratiques (Athènes, la Grande-Bretagne, les États-Unis) ou terrestres (comme l’Allemagne), à l’inverse des empires terrestres égalitaires et intégrateurs (l’Empire romain païen et chrétien, la Russie, les empires musulmans, la Chine). Cette dérive de l’Europe vers un inégalitarisme intérieur et extérieur est la conséquences historique de la victoire, en Occident, du triple inégalitarisme – théologique, social et racial – du judéo-protestantisme et de ses avatars. » (Extraits de l'article « Gaza, Israël et la dérive de l’Occident » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Gaza-Israel-et-la-derive-de-l-Occident-74188.html)
Or avec les bombardements massifs et aveugles, on est passé à Gaza d’une prison à ciel ouvert à un charnier à ciel ouvert composé aussi de chrétiens palestiniens. C'est pourquoi la position chrétienne en particulier en France doit être pour le Hamas, surtout que beaucoup d'israéliens sont irrespectueux envers les chrétiens de Palestine en particulier à Jérusalem et qu'Israël est allié à l’Azerbaïdjan. Et donc la position chrétienne doit être pro Iran, pro Syrie, et pro Hezbollah. D'autant plus que les hautes valeurs françaises ne peuvent restés neutres et doivent donc recherchées la justice. Par conséquent l'expression « ni kippa ni keffieh » de pseudos nationalistes est mauvaise, surtout que la France respectent toutes les religions. Aujourd’hui, les journalistes sont à la croisée des chemins : Israël est allé trop loin dans son expansion dévastatrice, écrasant les droits humains, montrant son vrai visage, celui de la haine biblique. Devant cet état de faits, qui sont indubitables, des journalistes mainstream commencent à douter. Certains rétropédalent, d’autres deviennent plus prudents dans leur défense inconditionnelle de la politique israélienne. C’est le moment de vérité, là où il faut choisir entre la résistance et la collaboration, l’avenir et le néant, la gloire et la dégradation nationale.
Surtout qu'ailleurs toujours sur cette même ligne, ce sont les Bouriates, peuple oriental de Russie, qui ne sont que des sous-hommes psychopathes, des animaux, comme l'a dit cite Arkady Milman, ancien ambassadeur d’Israël en Russie : « des animaux avec des instincts psychopathes complètement malsains de destruction de tout ce qui les entoure. »
Or avec les bombardements massifs, on est passé à Gaza d’une prison à ciel ouvert à un charnier à ciel ouvert. Plus tard, toujours sur cette même ligne, ce sont les Bouriates, peuple oriental de Russie, qui ne sont que des sous-hommes psychopathes, des animaux, je cite Arkady Milman, ancien ambassadeur d’Israël en Russie : « des animaux avec des instincts psychopathes complètement malsains de destruction de tout ce qui les entoure. »
L’on voit ici un dérapage linguistique, qui est significatif d’une chute morale. La rhétorique nazie des sous-hommes est devenue une norme linguistique et politique(, alors que ce sont les américano-sionistes qui se servent des nazis en Ukraine et des terroristes de Daech). Tout est permis. La fuite en avant est terrible. Et le dernier scandale à l’ONU en est une illustration inquiétante. Le Secrétaire général de l’ONU a simplement rappelé certaines vérités : les Palestiniens ont attaqué, car cela fait des années qu’ils sont agressés par Israël ; le droit à la défense ne justifie pas les atrocités et les crimes de guerre commis actuellement par l’armée israélienne contre les habitants de Gaza ; personne n’est au-dessus du droit international. La réaction d’Israël ne s’est pas faite attendre ; ces propos sont inacceptables et déconnectés de la réalité, le Secrétaire général de l’ONU doit démissionner. Rien de moins. De quelle réalité, s’agit-il ? De la réalité construite patiemment depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. De l’acceptation des violations systématiques du droit international par Israël dans ses guerres de conquête, puis d’occupation des territoires. De la réalité d’un Etat, qui est au-dessus du droit international, parce que ses aïeux ont souffert d’un génocide. L’impunité totale ne produit qu’une amoralité. Et nous le voyons aujourd’hui. Nous avons fait grandir un monstre, qui ne comprend pas qu’il doit respecter le droit international, qu’en-dehors des Juifs il y a aussi des Humains et qu’ils ont le droit à la vie – parce que, justement, ils sont humains. L’enfant-roi refuse de devenir adulte, il ne peut être qu’un tyran domestique. Mais avec une armée puissante, il est capable de faire beaucoup de dégâts. Et l’histoire ne l’en absoudra pas. Avoir été victime d’un génocide ne donne pas le droit d’en commettre un. » (Extraits de l'article à l'adresse « Israël et la normalisation de la rhétorique nazie : n’aurait-on pas enfanté d’un monstre ? » à l'adresse https://strategika.fr/2023/10/29/israel-et-la-normalisation-de-la-rhetorique-nazie-naurait-on-pas-enfante-dun-monstre/)
Le représentant de la Russie auprès des Nations unies, Vasily Nebenzya, a accusé les pays occidentaux de « torpiller » les efforts visant à parvenir à un règlement pacifique de la situation en Palestine et a condamné les efforts des États arabes visant à normaliser leurs relations avec Israël avant que le conflit israélo-palestinien ne soit réglé. Le représentant russe a en outre déclaré que les critiques à l’égard des propos du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans lesquels il a déclaré que le massacre du Hamas du 7 octobre « ne s’est pas produit en vase clos », étaient « imméritées ».
Dans ce sens il a déclaré : « Nos collègues occidentaux font de leur mieux pour décrire tout cela comme si l’escalade actuelle était sortie de nulle part. Nous ne pouvons ignorer le fait que l’actuelle flambée de violence s’est produite dans le contexte de la violation systématique par Israël des résolutions du Conseil de sécurité et des Nations unies. Parmi eux, l’expansion illégale des colonies. Toute tentative d’ignorer ce contexte est une manipulation que nous ne pouvons soutenir. Pendant des années, les États-Unis ont bloqué toute tentative du Conseil de sécurité, tout appel à la modération, arguant qu’il est plus efficace d’aborder ces questions au niveau de la diplomatie régionale. Eh bien, il est désormais clair que cela a échoué. » Il a aussi précisé que pour la Russie, Israël, « puissance occupante », ne peut faire valoir la « légitime défense ».
Sans surprise, mais il est important de le rappeler, le traitement médiatique des victimes palestiniennes, sous-humanisées, est loin de valoir celui des victimes israéliennes, sur-humanisées. D'ailleurs on ne parle plus de guerre israélo-palestinienne mais de guerre Israël-Hamas pour faciliter les bombardements massifs sur les civils par la diabolisation. Le monde occidental en grande partie déchristianisé et ne croyant plus en rien devrait même maintenant croire selon Netanyahou et certains médias qu'il y a un peuple élu israélien se prétendant le peuple de lumière afin de légitimer ses bombardements sur un peuple des ténèbres, ce qui prouve leur soumission au faux messie (antéchrist et même antichrist progressiste, wokiste, Lgbtiste, ploutocratique, sioniste) puisque c'est l'inverse. L'inégalité de traitement se fait à travers l'humanisation des israéliens en parlant de tués concernant les juifs, en condamnant les crimes palestiniens, en invitant que les juifs sionistes sur les plateaux TV, en accusant pas de terrorisme l'armée israélienne et en montrant des photos d'israéliens, et à travers la déshumanisation des palestiniens en parlant de morts concernant les palestiniens, en ne condamnant pas les crimes israéliens, en n’invitant pas les juifs antisionistes sur les plateaux TV, en accusant de terrorisme le soutien à la cause palestinienne et en omettant de montrer des photos de palestiniens. D'ailleurs les otages libérés par le Hamas ont des visages, des prénoms, une histoire, une importance, alors que les Palestiniens écrasés sous les bombes sont une masse, un collectif sans visage, sans prénom, sans passé, sans importance. Les médias, ça sert à changer une souris en dinosaure et un dinosaure en souris. C’est un entonnoir qui fonctionne de deux façons, en agrandissant ou diminuant. L’humanisme, on est d’accord, mais alors des deux côtés, s’il ne laisse personne sur le bord de la route. Sinon ce n’est pas de l’humanisme, mais de l’humanisme partial, c’est-à-dire du racisme déguisé. Un groupe de journalistes de la BBC a même accusé la chaîne de télévision d’accorder plus d’attention aux personnes tuées parmi les Israéliens qu’aux victimes Palestiniens de la bande de Gaza, a indiqué Al Jazeera. À la BBC, les termes « carnage » et « barbarie » peuvent être utilisés uniquement dans les reportages qui parlent des actions du Hamas, ont déclaré les journalistes. La chaîne britannique met souvent en avant les difficultés et les pertes des familles israéliennes, en omettant celles des familles palestiniennes, indique ladite lettre, sauf quelques rares exceptions expliquent les signataires de la lettre qui ont indiqué que la réponse d’Israël était disproportionnée par rapport à l’attaque du Hamas. De plus ce sujet devient ainsi tabou et divise la société, ce qui est contre-productif à la paix que les gouvernements prétendent pourtant vouloir obtenir. Il faut donc arrêter ce double standard, cette manipulation de notre empathie, cette condamnation sélective et ce droit sélectif à la parole.
Or par rapport à toutes les perversités liées au gouvernement Netanyahu, Jacques Attali a dit : « Benjamin Netanyahu est l'un des pires ennemis de la survie de l'Etat d'Israël(, mais aussi de la diaspora suite à la détestation des bombardements meurtriers sur les palestiniens et donc au bas raccourci de beaucoup vers le détestation des juifs pouvant pousser ces derniers à émigrer en Israël en particulier les plus pauvres, même si Tsahal parle beaucoup de guerre de civilisation entre le monde judéo-chrétien et le monde musulman ou plutôt islamiste via les médias occidentaux, dont possiblement pour déclencher la guerre jusqu'au Grand Israël). » En ne cautionnant pas la politique israélienne actuelle, Jacques Attali reste en phase avec sa doctrine universaliste wokiste du type « Black Lives Matter » et avec l’idéologie progressiste promue par les démocrates américains. Rappelons au passage que LVMH a sponsorisé Assa Traoré, tout en apportant son soutien financier à la cause LGBT… Ça ratisse large chez eux ! Si Attali se repose sur la ligne mondialiste et apatride de Georges Soros, il est foncièrement opposé au sionisme dur, nationaliste et suprémaciste du Likoud. Attali rêve, de façon messianique, d’une Jérusalem « capitale du gouvernement mondial » revendiqué, mais dans une logique mondialiste de suppression des frontières, de lissage universalisant et de nomadisme béat (supra-nomades et infra-nomades).
Antoine Plaquevent : « […] il est stratégiquement stupide pour des conservateurs ou des identitaires de se mettre à la remorque du discours israélien en France. C’est monter dans un bateau qui coule et passer pour des racistes suprémacistes, là où nous défendons notre identité et notre souveraineté et le droit des peuples à rester eux-mêmes. Ni globalisme, ni suprémacisme, mais : identité, souveraineté, puissance. Nous n’avons pas à rester prisonniers de la dialectique interne au judaïsme politique polarisé entre racisme et mondialisme, mais à suivre notre propre orientation française, chrétienne, romaine (et hellénique philosophiquement).
Or « (Même si) L’immigration est passée au second plan, elle se normalise davantage, parce qu’elle devient implacablement submersive. (Pourtant) La nouvelle problématique, érigée en spectacle politico-médiatique, devient depuis lors l’islam radical. À une nouvelle ère, une nouvelle sémantique. Médiatiquement effrayés par une certaine faction de la droite et le discours islamo-centré laissant perpétuellement planer le spectre de l’islamisation radicale forcée de notre société, nous sommes en droit de penser que nos dirigeants sont devenus schizophrènes lorsque nous les regardons se conformer, avec zèle, aux directives européennes qui, sous de fallacieux arguments comme le repeuplement de nos campagnes désertées, les obligent à accueillir avec une absolue bienveillance des flux migratoires erratiques et incontrôlés… Ces mêmes responsables politiques s’apitoient ensuite sur les méfaits d’un terrorisme islamiste qui n’est que l’exhalaison de la géopolitique de déstabilisation du Moyen-Orient, impulsée, au début des années 90, par les Américains sous les Bush, Brzeziński et consorts. Terrorisme qu’ils ont parfois eux-mêmes soutenu par le financement de pays à domination wahhabite, tels que le Qatar ou l’Arabie saoudite, ou provoqué, comme le cas de la Libye, devenue aujourd’hui une passoire névralgique du trafic de migrants ! Ce double langage de nos « élites » relève incontestablement d’un cynisme effronté ! Emmanuel Macron a pris le monde par surprise en lançant un appel à un possible projet de coalition internationale (inspirée de la coalition contre l’État islamique) pour détruire le Hamas. Il semblerait que cette déclaration n’ait pas fait l’objet de consultations préalables auprès de ses alliés. L’idée pourrait sembler séduisante pour les Américains, mais la pente est glissante. Le risque d’embrasement est élevé. Il peut provoquer une déstabilisation des BRICS utile à l’hégémon américain et à Israël, mais peut aussi engendrer une extension du conflit ou, a contrario, un enlisement du type Ukraine, qui leur serait potentiellement défavorable. La situation est compliquée, car si l’actualité israélienne est favorable aux Américains pour dissimuler le fiasco ukrainien et faire oublier l’entreprise de propagande grotesque conduite par l’industrie médiatique des pays membres de l’OTAN, le conflit ukrainien a démontré l’incapacité logistique de ces mêmes États membres à soutenir un effort de guerre de haute intensité qui impliquerait plusieurs grandes nations. Avec, comme le soulignait au printemps le Council on Foreign Relations (CFR), peu de temps avant le sommet de l’OTAN à Vilnius, un manque à gagner à moyen long terme pour l’image et la cotation en Bourse du complexe militaro-industriel américain. Par conséquent, il me paraît évident que les États-Unis n’ont pas immédiatement intérêt à ce que le conflit s’embrase à l’international, tout comme ils n’ont actuellement aucun intérêt qu’un dirigeant comme Netanyahou, qui joue constamment avec des allumettes au-dessus d’un baril de poudre, ne reste au pouvoir. Il n’est donc pas improbable que, dans un futur proche, une fois les tensions redescendues, l’éviction d’un Netanyahou impopulaire, talonné par un litige avec la justice, provienne de l’intérieur (mouvement social, ou financement d’une opposition). Gaza mis à part, les États-Unis n’ont aucune raison de ne pas continuer à opposer leur veto régulier au Conseil de sécurité de l’ONU sur les résolutions condamnant la colonisation israélienne en territoire palestinien, la colonisation étant pourtant admise comme contraire au droit international (on comptabilise au total trente utilisations du veto pour bloquer des résolutions concernant Israël). L’utilisation récurrente de ce veto par les Américains est à l’une des principales causes de la pérennisation du conflit, de même qu’elle participe au soutien de la politique d’expansion et de renforcement d’Israël indispensable à la déstabilisation du Moyen-Orient ; l’Iran restant une menace conséquente pour les Américains, surtout pour leur allié israélien, en cas d’embrasement régional, voire international. Avec un peu de recul, je m’avancerais à dire que le peuple israélien est victime d’une entreprise mondialiste, dont les intérêts politiques et financiers le dépassent pleinement et ne desservent qu’une caste de puissants apatrides(, mais cela déplace aussi géographiquement la pression occidentale en Syrie et en Ukraine). Il en a été de même pendant la période Covid-19, période durant laquelle la population israélienne a été vaccinée à outrance. » (Extraits de l'article « François Dubois : Point de situation sur le conflit Israélo-Palestinien » à l'adresse https://lemediaen442.fr/francois-dubois-point-de-situation-sur-le-conflit-israelo-palestinien/)
« Dans le brouillard de la guerre, les parties au conflit ont des points de vue différents sur ce qui s’est passé pendant le raid initial et ses conséquences. Il n’est pas contesté que les groupes armés palestiniens ont infligé des pertes importantes à l’armée israélienne, mais il y aura de nombreux débats sur tout le reste dans les semaines et les mois à venir. Une enquête internationale indépendante et impartiale est nécessaire de toute urgence, une enquête qui ait accès aux informations de toutes les parties impliquées dans le conflit. Ni les Israéliens ni les Américains n’accepteront cette proposition, ce qui suggère que Tel-Aviv et Washington ont beaucoup à cacher. Pendant ce temps, les civils palestiniens à Gaza subissent de grosses aveugles et continues avec les armes lourdes les plus sophistiquées qui existent, et vivent sous la menace persistante de la mort ou d’un déplacement forcé et potentiellement irréversible. (D'ailleurs selon l'ancien officier général Yakovleff, il est impossible à Israël d'avoir préparé stratégiquement 11000 bombardements en moins d'un mois. Ce qui correspond au niveau de destruction de la bombe atomique sur Hiroshima et à un an de guerre en Ukraine.) Ce blitz aérien israélien n’a été rendu possible que par le flot d’histoires non fondées sur les « atrocités du Hamas » que les médias occidentaux ont commencé à diffuser à partir du 7 octobre. » (Extraits de l'article « Que s’est-il réellement passé le 7 octobre ? » à l'adresse https://strategika.fr/2023/10/26/que-sest-il-reellement-passe-le-7-octobre/)
Il est important de savoir que cela n'a pas été seulement une opération djihadiste des Frères musulmans, mais une attaque de l’ensemble des Palestiniens de Gaza. C'est à dire que l’attaque d’Israël le 7 octobre 2023 (opération « Déluge d’Al-Aqsa ») n’a pas été perpétrée par le seul Hamas. Son déclenchement a été décidé par une chambre d’opération unitaire de l’ensemble de la résistance palestinienne. Seul le Fatah de Cisjordanie, qui se tient à l’écart des groupes précités et dont le président, Mahmoud Abbas, est gravement malade, n’y a pas participé.
Selon le Hamas, leur attaque étant une question de survie existentielle de la Palestine dont dans le sens de l'eschatologie islamique, et selon le gouvernement Netanyahu, leur réponse étant une question de survie existentielle d'Israël dont dans le sens de l'eschatologie sioniste, cela amplifie fortement les tensions et rend très compliqué le règlement de la situation dans cette région et même dans le monde vu les implications. Le messianisme, le millénarisme et le sionisme religieux sont donc désormais des sujets désormais incontournables.
Rien de neuf en ce qui concerne les méthodes et projets israéliens, comme le prouvent aussi l'Europe et le monde arabe menacés très concrètement de disparition par le messianisme sioniste organisant l'annihilation physique des populations : transsexualité, mariage homosexuel, euthanasie, avortement, métissage d’un côté, massacres de l'autre. Ce qui n'est pas étonnant car c’est ainsi que s'annonce dans les textes sacrés du judaïsme le triomphe d Israël, cet état qui n'aurait jamais dû voir le jour. Le plan sioniste suit son cours ! Le coucou sioniste occupe "presque " totalement le nid palestinien ! Depuis 75 ans qu’il écrase les œufs et les jette hors du nid, encore quelques massacres, enrobés de quelques cris d’orffrais de la "communauté internationale" et l’Histoire de ce pays ne sera plus qu’un souvenir , que cette même communauté internationale effacera tres vite de sa triste mémoire ! Les États-Unis et Israël sont les deux seuls pays créés sur l’élimination physique quasi totale des peuples othoctones, d’autres avaient essayé ailleurs, mais eux seuls en réussit ou sont en passe de le faire ! Depuis 75 ans après la proclamation de l’État d’Israël, ses frontières dans la région restent étrangement ou plutôt perversement indéfinies... Seul pays au monde dans ce cas. Comment voulez-vous qu’un pays qui n’a pas de frontières, connaisse ses limites ?
Surtout que la légitimation de la guerre totale (voire de l’épuration ethnique ou le génocide) contre les palestiniens se fait de plus en plus :
-en rappelant la légitimité de celle faite à l'Allemagne nazis. Jacques Kupfer, ancien président du Betar et du Likoud de France, ancien dirigeant de l’Organisation sioniste mondiale et membre du conseil d’administration de l’Agence juive, co-président du Likoud mondial, a même été jusqu'à dire le 15 juillet 2014 : « Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. À juste titre. Lorsque les Etats-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon, ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique. À juste titre. Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza. Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémissements. »
Il est injustifiable que les partisans de la guerre totale contre le Hamas invoquent Dresde, Hiroshima et d’autres atrocités pour justifier leur démarche de bombardements totale, négligeant le fait que ni l’Allemagne ni le Japon n’avaient personne pour pleurer sur eux après la guerre, alors que les Palestiniens ont 1,8 milliard de musulmans pour pleurer sur eux aujourd’hui. Il est évident qu’Israël ne peut pas poursuivre jusqu’au bout son objectif de destruction du Hamas sans provoquer des morts à une échelle biblique. Il n’y a aucune raison pour que les États-Unis adhèrent à ces objectifs. Le choix de Biden est de soit se montrer ferme avec les Israéliens soit d’accepter ce qu’il craint d’être une gigantesque catastrophe. Surtout que donner carte blanche aux bombardements massifs au nom d’un « combat contre le djihad », c’est dire que très dangereusement que les femmes et les enfants sont tous des terroristes.
La spoliation territoriale et l’épuration ethnico-religieuse de la Palestine n’est pas un accident du sionisme, c’est son essence même, comme l'a prouvé l’État Israël depuis le début de sa création et même avant.
Yoav Gallant, ministre israélien des Affaires militaires, a encore dit dans ce sens le 9 octobre 2023: « Israël doit accroître la pression humanitaire sur la bande de Gaza afin qu'à terme des centaines de milliers de Gazaouis affamés et assoiffés franchissent le terminal de Rafah (pour avoir accès à l'aide humanitaire mondiale dans le Sinaï). »
Il est important de lire à ce sujet l'article « L’épuration ethnique en Terre sainte, de la Bible hébraïque à nos jours » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-epuration-ethnique-en-Terre-sainte-de-la-Bible-hebraique-a-nos-jours-73848.html
-en omettant de rappeler le moment fondateur de la violence, qui n’est autre que l’établissement du brutal et suprémaciste régime colonial sioniste en 1948 qui se répète quotidiennement sous diverses formes et manifestations. Sans prendre en compte ce moment fondateur et sa répétition presque quotidienne, il est impossible de comprendre la violence infligée aux Palestiniens par le régime occupant et illégitime ainsi que la légitime défense des Palestiniens quelles que soient ses formes. L’omission de ce moment fondateur permet ainsi de qualifier l’opération du Hamas de violence injustifiée totalement irrationnelle et donc barbare, alors que c'est une réponse à la barbarie du terrorisme d'Etat israélien après avoir patienté des décennies.
-en évitant l’absence d’analyse raciale de la situation. Depuis sa création, l’entité sioniste a établi une division ontologique entre Israéliens et Palestiniens, aboutissant à une dichotomie entre ceux considérés comme humains et ceux considérés comme non-humains. On peut donc affirmer qu’il n’est pas possible d’analyser la Palestine et la réponse palestinienne sans prendre en compte la structure raciale et coloniale sioniste.
-en refusant le blâme de la victime. De ce point de vue, on attend donc de la victime qu'elle soit « parfaite » pour recueillir le soutien de l'opinion des pseudos élites occidentales. Dès que leur victime décide d’agir et cesse d’être passive ou endormie, les critiques et les condamnations se multiplient. Leur victime parfaite est celle qui n'a pas la capacité réelle d'agir pour modifier le statu quo politique et, en tout cas, doit être considérée comme « respectable » selon leurs volontés politiques. On peut donc affirmer que le système occidental cherche à manipuler l'opinion publique en montrant que la victime palestinienne n'est pas parfaite, car elle n'est pas dans un perpétuel état de passivité absolue. Cette perspective est antipolitique car elle nie la possibilité de changer le statut de la victime et la confine dans un état d'oppression permanente sans possibilité de le modifier. De manière très perverse, cela tend même à ce que la « victime parfaite » se transforme en « oppresseur » dès qu’elle acquiert de l’action, comme cela a été évident dans le cas palestinien. En d’autres termes, un soutien peut être proposé aux victimes à condition qu’elles ne remettent pas en question les fondements occidentaux. Mais ce principe ne s’applique même pas à la situation en Palestine, puisqu'elle est rabaissée depuis des décennies. Il est important de souligner que se concentrer sur les prétendues « imperfections » des victimes palestiniennes équivaut à une complicité dans la domination coloniale sioniste.
-en délégitimant la résistance armée contre le régime colonial sioniste.
-en omettant que la stratégie de collaboration de l’Autorité palestinienne, en particulier sous son président actuel Mahmoud Abbas, n’a pas réussi à mettre un terme à l’expansion sioniste illégale.
Or le message véhiculé par le déploiement américain de deux porte-avions est que l’entité sioniste ne peut pas affronter le Hamas et les autres membres de l’axe de la Résistance, en particulier le mouvement de résistance libanais Hezbollah, sans l’aide des États-Unis et d’autres alliés occidentaux. C'est à dire qu'on peut affirmer que ce qui s’est produit à Gaza et en Palestine occupée est, d’un point de vue politique, une révolte anticoloniale exprimée en termes islamiques et révolutionnaires, que les points précédents cherchent à cacher cette réalité.
« Prétendre que la branche armée de plusieurs dizaines de milliers de combattants d’un mouvement de libération – le Hamas – légitimé par le vote de plus d’un million d’électeurs – les Palestiniens de Gaza – est un mouvement terroriste est un mensonge et une stupidité politique. Dès lors, accuser ce mouvement d’actes de terrorisme, quand il ne peut s’agir que de crimes de guerre, est tout aussi stupide et mensonger. Comme il est tout aussi stupide et mensonger d’accuser ceux qui soutiennent cette lutte de libération légitime en vertu du droit international d’apologie du terrorisme. Ou alors faut-il qualifier aussi toute la politique israélienne et ceux qui la soutiennent depuis 1948 d’apologie du terrorisme ? » (Alain Soral)
« Ce jour (attaque du Hamas du 7 octobre 2023) résume mille ans d’attaques par les monstres occidentaux sur l’Orient. Ce jour, les sionistes ne l’oublieront jamais, il est marqué par la résistance pour sauver son existence, il est pour tous les arabes et pour tous les peuples libres du monde. Je le documente pour l’Histoire, comme une photo instantanée et comme le reflet de notre époque. C’est l’image de l’Occident qui trompe, qui ment. Un Occident agressif qui ne voit que d’un seul œil. Occident qui aime le théâtre et le cinéma et qui tue les Palestiniens comme s’il jouait dans une pièce de théâtre ou dans un film. Cet Occident se réveille le samedi 7 octobre 2023, effrayé, terrifié, ne croit pas et ne veut pas croire en ce qu’il voit. Il a vu sa proie lui échapper des mains, une proie qu’il a rendue exsangue par mille ans de conflits en vue de le soumettre, le voler et l’anéantir. Oui, les Palestiniens se sont libérés de son joug en ce grand jour. Le jour du tsunami d’Al-Aqsa, ils se sont libérés de leur bourreau, ils l’ont désarçonné et obligé à aboyer d’urgence à travers les médias occidentaux pour déclarer la guerre. Je vis en Europe depuis quarante ans, et durant cette période j’ai suivi attentivement les guerres contre l’Afghanistan, la Libye, l’Irak et la Syrie. J’ai observé le travail du monstre sioniste occidental qui apparaissait à travers les médias, pour téléguider tous ces féroces conflits armés ; mais la guerre contre le peuple palestinien atteint un tel sommet que l’on peut la qualifier de génocide. Les meilleurs « spécialistes et experts » de toutes les guerres militaires, médiatiques et psychologiques sont sur les écrans de télévision jour et nuit ; le mal sort de leur bouche et de leurs yeux, ils déversent leur colère contre la résistance palestinienne qui s’est rebellée contre eux et a brisé leur arrogance. Je n’ai jamais vu de ma vie un tel monstre et son immense capacité à mentir et à tromper. Et surtout ils ont su inventé comment la résistance a décapité les enfants en Palestine comme s’ils en avaient été témoins ! Tout est légitime pour eux pourvu qu’ils reprennent leur emprise sur les richesses du peuple palestinien et sur celles de tous les pays arabes. Sans doute Emmanuel Macron, imposé par l’état profond à la tête de la France, est celui qui dirige ce Satan, il coordonne son travail avec les leaders du mal dans le monde : les USA et leurs alliés : les autres puissances siono-occidentales. Ils se coordonnent entre eux, tout comme ils l’ont fait en 1095 quand ils ont commencé leurs guerres de croisade contre l’Orient (la Croix innocente n’étant qu’un prétexte), pour commettre le pire crime de l’histoire en massacrant et embrochant des enfants en dévorant leur corps à Antioch et Maarat Al-Noman. Tant de crimes enregistrés dans le livre de l’Histoire en Égypte, en Algérie, en Syrie et en Irak, vivent toujours dans leur mémoire. Ces crimes représentent pour eux comme un véritable réservoir d’expériences que leur facilitent l’occupation et le pillage du peuple d’Orient sans aucune barrière morale, alors qu’ils répètent jour et nuit : « Liberté …. Égalité …. Fraternité ». Ô Héros de Palestine, je m’incline devant vous et ceux qui sont avec vous parce que vous avez ramené votre Nation sur la scène de l’Histoire. » (Extraits de l'article « Des mots pour l’histoire – Adnan Azzam » à l'adresse https://lemediaen442.fr/des-mots-pour-lhistoire-adnan-azzam/)
« (La réalité de la guerre Hamas-Israël provient de crimes qui entraînent des crimes – des crimes qui ont précédé des crimes. L’acharnement à faire dire «terrorisme» ne satisfait que des besoins passionnels – et aucune exigence intellectuelle. En réalité, «terrorisme» et «crimes de guerre» sont deux catégories qui ne cessent de passer l’une dans l’autre, et ne dessinent aucune antinomie stable. Hiroshima est, à la lettre, conforme à la définition ONU du terrorisme : tuer des civils qui ne sont pas directement parties à des hostilités pour intimider une population ou contraindre un gouvernement à accomplir un certain acte. A-t-on entendu parler de terrorisme pour la bombe d’Hiroshima ? Mais pour ceux qui, dans la situation présente, en ont fait un point d’abjuration, «terrorisme» a une irremplaçable vertu : donner une violence pour dépourvue de sens. Et de causes. Violence pure, venue de nulle part, qui n’appelle rigoureusement aucune autre action que l’extirpation, éventuellement dans la forme relevée de la croisade : le choc des civilisations, l’axe du Bien, à laquelle il n’y a aucune question à poser. Surtout donc : ne pas comprendre. Ce qui demande un effort d’ailleurs, car l’évidence est massive et, avoir les yeux ouverts suffit – pour comprendre. Un peuple entier est martyrisé par une occupation, ça fait bientôt 80 ans que ça dure. On les enferme, on les parque à les rendre fous, on les affame, on les tue, et il n’est plus une voix officielle pour en dire un mot. 200 morts depuis dix mois : pas un mot – entendre : qui se comparerait, même de loin, aux mots donnés aux Israéliens. Des témoignages vidéos à profusion des crimes israéliens encore frais : pas un mot. Des marches palestiniennes pacifiques à la frontière, 2018, 200 morts : pas un mot. Des snipers font des cartons sur les rotules, 42 en une après-midi, pas mal : mais pas un mot – si : «l’armée la plus morale du monde». D’anciens militaires de l’armée la plus morale du monde expriment le dégoût, l’inhumanité de ce qu’on leur a fait faire aux Palestiniens : pas un mot. À chacune des abominations du Hamas ce week-end, on en opposerait tant et plus commises par les militaires ou les colons – à peine quelques rides à la surface de l’eau. Les tragédies israéliennes sont incarnées en témoignages poignants, les tragédies palestiniennes sont agglomérées en statistiques. En parlant de statistique : on voudrait connaître la proportion des hommes du Hamas passés à l’attaque ce week-end qui ont tenu dans leurs mains les cadavres de leurs proches, des corps de bébés désarticulés, pour qui la vie n’a plus aucun sens – sinon la vengeance. Non pas «terrorisme» : le métal en fusion de la vengeance coulé dans la lutte armée. L’éternel moteur de la guerre. Et de ses atrocités. En tout cas voilà le sentiment d’injustice qui soude le groupe. Une vie qui ne vaut pas une autre vie : il n’y a pas de plus haute injustice. Il faut être épais pour ne pas parvenir à se représenter ça – à la limite, même pas par humaine compréhension : par simple prévoyance stratégique. Qu’un martyre collectif soit ainsi renvoyé à l’inexistence, que les vies arabes se voient dénier toute valeur, et que ceci puisse rester indéfiniment sans suite, c’était une illusion de colonisateur. Maintenant le fait le plus frappant : tout l’Occident officiel communie dans cette illusion. En France, à un degré étonnant. Le bloc bourgeois français est plus israélien que les Israéliens : il refuse qu’on dise «apartheid» alors que des officiels israéliens le disent, il refuse de dire «État raciste» alors qu’une partie de la gauche israélienne le dit, et qu’elle dit même parfois bien davantage, il refuse de dire la responsabilité écrasante du gouvernement israélien alors qu’Haaretz le dit, il refuse de dire la politique continûment mortifère des gouvernements israéliens alors qu’une kyrielle d’officiers supérieurs israéliens le disent, il refuse de dire «crimes de guerre» pour le Hamas alors que l’ONU et le droit international le disent. Gideon Levy : «Israël ne peut pas emprisonner deux millions de Palestiniens sans en payer le prix cruel».
(« L’opinion publique israélienne craint (que sa population se divise et que) la guerre ne soit perdue sur deux ou plusieurs fronts, en ne parvenant pas à libérer ou à faire relâcher les prisonniers (une soixantaine d’entre eux ont déjà été tués lors de raids israéliens) et en ne démantelant pas les capacités du mouvement Hamas et du Résistance palestinienne. Pire encore, un grand nombre de soldats seront tués, peut-être par centaines. Contrairement au non-plan israélien, suite au coup militaire douloureux lancé contre Israël le matin du 7 octobre, le plan du Hamas et de la résistance semble clair : Israël devra arrêter la guerre, procéder à un échange global de prisonniers et lever le siège de Gaza. La résistance mène une guerre d’usure contre l’armée israélienne, lui infligeant des pertes quotidiennes toujours croissantes, et semble préparée à une longue guerre visant à éroder les éléments de la puissance israélienne. Le temps ne joue pas en faveur d’Israël, qui perdra davantage d’argent, d’hommes et de légitimité, sa crise interne s’aggravant et les pressions et les doutes qui l’entourent augmentant, avec la possibilité d’une explosion de la situation au niveau régional. Au contraire, le temps joue en faveur de la résistance palestinienne, qui estime que toutes ces pressions militaires et politiques internes et externes finiront par amener Israël à céder et à accepter ses conditions. Dans ce cas, la guerre se terminerait non seulement par la défaite de Netanyahu, mais aussi par la défaite du gouvernement d’extrême droite et de son programme raciste. La société israélienne rejette de plus en plus la politique de ce gouvernement à tous les niveaux, et la guerre a prouvé qu’elle ne peut pas imposer la reddition au peuple palestinien malgré les drames causés par les crimes israéliens à Gaza, dont les répercussions ont rendu la communauté internationale méfiante et encline à rejeter les récits israéliens. (C'est pourquoi) Netanyahu a utilisé la référence à Amalek (ancien ennemi prétendument barbare) à plusieurs reprises pour motiver l’armée israélienne dans sa guerre contre Gaza. Netanyahu accumule les pertes sur tous les fronts, essayant d’effacer le « Samedi noir », ignorant que son leadership ne jouit pas d’une acceptation populaire, et faisant semblant de ne pas remarquer l’armée israélienne brisée, l’économie érodée, la réputation internationale fragilisée, le front intérieur désintégré et l’importance militaire quotidienne des pertes, outre la condamnation de ses crimes par les Nations unies. » (Site « plumenclume))
Daniel Levy, ancien diplomate israélien à une journaliste de la BBC qui lui dit que les Israéliens sur le point d’annihiler Gaza «se défendent» : «Vous pouvez vraiment dire une chose pareille sans ciller ? Ce genre de mensonges ?» Le bloc bourgeois : «Israël ne fait que se défendre». Il dit «Terreur» quand les Russes coupent toute ressource à l’Ukraine, il ne dit rien quand Israël coupe toute ressource à Gaza. Le bloc bourgeois vit un flash d’identification que rien ne peut désarmer. Crise après crise, la dynamique pré-fasciste ne cesse de prendre consistance et de s’approfondir. Le terme en a été donné par Meyer Habib député français d’extrême-droite israélienne : «Le RN est entré dans le camp républicain». Les moments de vérité recèlent toujours quelque avantage : nous savons désormais en quoi consiste le camp républicain. C’est le camp qui interdit le dissensus, qui interdit l’expression publique, qui interdit les manifestations, qui impose l’unanimité ou le silence, et qui fait menacer par ses nervis policiers tous ceux et toutes celles qui seraient tentés de continuer à faire de la politique autour de la question israélo-palestinienne. C’est le camp qui fait faire des signalements par des institutions universitaires à l’encontre de communiqués de syndicats étudiants, qui envisage tranquillement de poursuivre des organisations comme le NPA ou Révolution permanente, qui doit sans doute déjà penser secrètement à des dissolutions. C’est bien davantage qu’un spasme en fait. Par définition, un spasme finit par relaxer. Ici, ça cristallise : une phase précipite. Et pas n’importe laquelle : catalyse totalitaire. «Totalitaire» est la catégorie qui s’impose pour toute entreprise politique de production d’une unanimité sous contrainte. L’intimidation, le forçage à l’alignement, la désignation à la vindicte, la déformation systématique, la réduction au monstrueux de toute opinion divergente en sont les opérations de premier rang. Viennent ensuite l’interdiction et la pénalisation. Témoigner du soutien au peuple palestinien est devenu un délit. Arborer un drapeau palestinien est passible de 135€ d’amende – on cherche en vain une base légale présentable. «Free Palestine» est un graffiti antisémite – dixit CNews, devenu arbitre des élégances en cette matière, signes de temps renversés où d’actuelles collusions avec des antisémites distribuent les accusations d’antisémitisme, et d’anciennes collusions avec le nazisme celles de nazisme. Sous l’approbation silencieuse du reste du champ politique et médiatique. Dans les couloirs de toute la galaxie Bolloré, on ne doit plus en finir de se tenir les côtes de rire, pendant qu’à LREM, à France Inter et sur tous les C Trucmuche de France 5, on prend la chose au tout premier degré. Le camp républicain, c’est le camp qui suspend la politique, les libertés et les droits fondamentaux, le camp soudé dans le racisme anti-Arabe et dans le mépris des vies non-blanches. Le monde arabe, et pas seulement lui, observe tout cela, et tout cela se grave dans la mémoire de ses peuples. Quand la némésis reviendra, car elle reviendra, les dirigeants occidentaux, interloqués et bras ballants, de nouveau ne comprendront rien. » (Extraits de l'article « Catalyse totalitaire » à l'adresse https://strategika.fr/2023/10/22/catalyse-totalitaire/)
« Il est consternant que la majorité de braves gens ne s’occupe, bien trop souvent, que de leur pré-carré au mépris de ce qui se passe aux quatre coins de la planète. Pourtant, on ne peut pas comprendre la politique intérieure de la France si on ne s’intéresse pas à la politique internationale. Faire face à la destruction est difficile pour tout un chacun. Le point de bascule apparaît quand, à force de bourrage de crâne et de propagande médiatique de guerre, le citoyen lambda se met à haïr son voisin et se déclare prêt à guerroyer. Le passé récent est là pour nous le rappeler. En 1914, les Français sont partis la fleur au fusil pour aller bouffer du « Boche ou du pur contre l’impur ». La grande boucherie qui s’en est suivi en a fait déchanter plus d’un. Les minorités au pouvoir dans beaucoup de pays obéissent à une oligarchie financière mondiale apatride qui se frotte les mains. Encore plus de guerre, c’est encore plus d’armes vendues, et encore plus de bénéfices engrangés. Comme écrivait Paul Valéry : « La guerre, c’est (souvent) le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas. »… « Toutes les guerres depuis des siècles ont été des guerres de luxe, c’est-à-dire des guerres dont l’idée génératrice était purement imaginaire, formée par quelques-uns et non par un besoin réel de la majorité, – et dont les bénéfices n’ont été qu’à une minorité – ; ces quelques-uns n’étant pas tous du peuple vainqueur »… « Les guerres modernes, sont des luttes de minorités effectuées par leurs majorités qui n’en ont ni les raisons ni les avantages. Les idées ou sentiments des uns, la vie des autres. »… « Je vais vous expliquer ce que c’est que la guerre. Deux « nations » – deux mythes -, etc. Mais en réalité des millions de gens qui s’ignorent entre eux dans chacune, au même ou presque même degré qu’ils s’ignorent sans l’une et l’autre quantité mêlées. Mêlez ces gens, – alors à un signal (par qui, pour quoi donné, et pourquoi obéi ?) – et tous ces gens-là entrent en transe d’obéissance et n’en est qu’un sur 100 000, dans l’un et l’autre camp, qui ne soit pas dans son fond bouleversé, accablé, ruiné, ahuri, etc. » « Par qui, pour quoi donné, et pourquoi obéi ? » Nous avons la réponse à cette question que se posait Paul Valéry. La majorité au pouvoir dans beaucoup de pays ne dénoncera jamais les véritables commanditaires des guerres, car elle obéit aveuglément à des maîtres fous. Dénoncer les crimes de guerre est nécessaire, peu importe le camp. Mais au-delà de cela, il est temps de réaliser que bien trop souvent, ceux qui nous gouvernent ne nous veut pas du bien. » (Extraits de l'article « Dormez en paix braves gens, un génocide est en cours ! » à l'adresse https://strategika.fr/2023/10/21/dormez-en-paix-braves-gens-un-genocide-est-en-cours/)
« Le représentant permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies Vassili Nebenzia a clairement indiqué qu’Israël, en tant que puissance occupante, n’a pas «le droit à l’autodéfense», ce qui a été confirmé par une décision consultative de la Cour internationale de justice des Nations unies datant de 2004. Tout en soulignant que Moscou reconnaît le droit d’Israël à assurer sa sécurité, Nebenzia a insisté sur le fait que ce droit «ne pourrait être pleinement garanti que dans le cas d’une résolution équitable du problème palestinien basée sur les résolutions reconnues du Conseil de sécurité de l’ONU». Les faits montrent qu’Israël ne respecte aucune résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Palestine. Lavrov a réitéré les priorités de Moscou déjà soulignées par Poutine et Nebenzia : un cessez-le-feu urgent, des couloirs humanitaires et un retour à la table des négociations pour «un État palestinien indépendant, tel qu’envisagé par le Conseil de sécurité de l’ONU dans les frontières de 1967, qui coexisterait dans la paix et la sécurité avec Israël». Lavrov a souligné une fois de plus que plusieurs tactiques de diversion américano-israéliennes sont employées «dans le but de retarder (voire d’enterrer) la décision du Conseil de sécurité de l’ONU de créer un État palestinien». Cela implique, selon le ministre des Affaires étrangères russe, de condamner les Palestiniens «à une existence éternelle sans droits. Cela ne garantira ni la paix ni la sécurité dans la région et ne fera qu’aggraver le conflit. Et vous ne serez pas en mesure de l’approfondir. Les prochains «raisins de la colère» seront semés et pousseront rapidement». L’analyse de Lavrov, autant que celle de Poutine, converge avec celle de Khamenei et de Nasrallah : «Il ne s’agit pas de Gaza, mais du conflit israélo-palestinien. L’État de Palestine fait partie intégrante de cette solution». La Russie sème les graines pour exercer le rôle de médiateur de confiance pour toutes les parties en Israël/Palestine – un rôle totalement inadapté pour l’hégémon, surtout après l’approbation tacite de l’actuel nettoyage ethnique israélien de Gaza. Tout est là, clairement formulé par Lavrov : «Il sera fondamentalement important pour nous de connaître l’opinion unanime du monde arabe». Ce message vise spécifiquement les régimes sunnites vassalisés par Washington. Ensuite, lorsqu’ils se seront ressaisis, «nous soutiendrons la solution arabe à cette question très difficile». La solution la moins mauvaise à ce jour est l’Initiative de Paix arabe de 2002, à laquelle ont souscrit tous les pays, des terres d’islam à la Russie, l’Iran et la Chine : un État palestinien indépendant, ramené aux frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Le problème est de savoir comment convaincre le sionisme incontrôlable de faire marche arrière. Les faits impératifs sur le terrain devraient notamment consister à couper le cordon ombilical militarisé/sécurisé Washington-Tel Aviv – et à expulser du spectre géopolitique la matrice sioniste chrétienne néoconservatrice des États-Unis, qui se trouve être profondément enracinée dans les silos de l’État profond. Ces deux impératifs sont impossibles à réaliser – à court, moyen et même long terme. » (Extraits de l'article « Le pivot public de la Russie vers la Palestine » à l'adresse https://strategika.fr/2023/11/11/le-pivot-public-de-la-russie-vers-la-palestine/)
« Lorsque l’on chasse un peuple (palestinien) de sa terre et que l’on s’y installe (en tant qu’État d'Israël), on s’expose à la violence. Je dirai que cela fait partie du contrat. Faire passer cette attaque pour un pogrom permet de rappeler aux Occidentaux « les heures les plus sombres de l’histoire » et de justifier ainsi le massacre de masse en cours et l’épuration ethnique que projette Israël depuis longtemps contre les Palestiniens. Les témoins de la création du foyer national juif devenu l’État d’Israël n’ont pas su voir, dont à cause de son socialisme et de l'inculture religieuse répandue, son essence religieuse et sa dimension pourtant évidemment eschatologique. Et depuis une dizaine d’années, les gouvernements successifs sont ouvertement religieux, orthodoxes et messianistes. L’objectif affiché est la destruction de la mosquée al-Aqsa, la construction du Troisième Temple et l’extension des frontières d’Israël du Nil à l’Euphrate. C’était le projet de départ, et ce avant même la création du foyer national juif. Théodore Herzl, qui était athée, a écrit en 1904 que les frontières du futur État d’Israël s’étendront « du fleuve d’Égypte à l’Euphrate ». Le Rabbi Fischmann, membre de l’Agence juive pour la Palestine, a déclaré dans son témoignage au Comité spécial d’investigation de l’ONU du 9 juillet 1947 : « La Terre promise s’étend du fleuve d’Égypte à l’Euphrate. Elle inclut une partie de la Syrie et du Liban. » Entre 1967 (la guerre de Six Jours) et 2012, environ 35 % de la population chrétienne palestinienne a (en plus) émigré, en raison de la détérioration économique et sociale, l’occupation israélienne, avec les points de contrôle militaire et le mur de séparation, ce qui fait en tout une expulsion de plus de 800 000 palestiniens. L’attaque du Hamas est un moyen de sabotage de la normalisation israélo-saoudienne (et plus largement des accords d’Abraham) et l’officialisation du nouveau rapport de force proche-oriental face à un Israël affaibli, isolé militairement et diplomatiquement. C’est donc le meilleur moment pour l’Iran et ses alliés de régler leurs comptes avec Tel-Aviv. Ce basculement du rapport de force proche-oriental est la miniaturisation d’un nouveau rapport de force mondial. Le fait que la Russie ait osé affronter militairement, industriellement et économiquement les forces de l’OTAN a été l’officialisation du monde multipolaire. La planète entière est témoin de cet affrontement direct contre l’ex-puissance unipolaire et hégémonique. Il est désormais possible d’affronter l’Occident anglo-américain, d’y survivre et possiblement de gagner. Ce basculement mondial a entraîné le basculement proche-oriental en cours. La fausse surenchère de victimisation concernant des bébés prétendument décapités ressemble à de la propagande de guerre qui nous rappelle les couveuses du Koweït, la maternité de Kharkov et le massacre de Boutcha, et bien d’autres médiamensonges, pour reprendre le néologisme de Michel Collon. L’embrasement régional, et même mondial, est dans l’intérêt d’Israël, dont la stratégie consiste, depuis de nombreuses décennies, à se débarrasser des États autour de lui qui empêchent son expansion territoriale. Je l’ai dit, la mission des groupes terroristes au Proche-Orient consistait à terminer le travail de destruction des États qu’ont commencé les Américains. Mais la Syrie et le Hezbollah sont toujours là, et l’Iran est plus puissant que jamais, et ils empêchent le Grand Israël. Par conséquent, l’État hébreu provoque le chaos pour contraindre les États-Unis à se réinvestir militairement dans la région pour le débarrasser du Hezbollah, de la Syrie et de l’Iran. » (Youssef Hindi)
Marine Tondelier, la secrétaire nationale d'EELV a vivement regrettée la décision du ministre de l'Intérieur interdisant les manifestations en faveur de la Palestine. Elle souligne que cette mesure semble confondre le soutien au peuple palestinien avec un soutien politique au Hamas. C'est comparable aux lois liberticides des USA après les attentats du 11 Septembre 2001. D'ailleurs la France est critiquée mondialement pour avoir criminalisé le soutien public à la Palestine. Après des militants ont défié l’interdiction à Paris, cela a même donné lieu à des scènes choquantes d’arrestations massives. Encore une fois comme lors du Covid suite aux gilets jaunes, s'il n'y a pas de réunion populaire, il n'y a pas de Révolution. Dans les médias mainstream, il se propage de plus en plus de légitimer la destruction d'immeubles à Gazza même s'ils contiennent des innocents ou des otages comme bouliers humains, car il existerait un impératif supérieur à détruire le Hamas. Or ces destructions massives peuvent plutôt préparer la future reconstruction des quartiers pour qu'ils soient facilement surveillables par Israël, voire rendre invivable Gaza et donc inévitable le départ des gazaouis. Ceux de l’extrême droite comme Zemmour et Rieu qui sont contre le grand remplacement des français en France, doivent aussi être contre le grand remplacement des palestiniens en Palestine, mais ce n'est très étrangement pas le cas, ce qui prouve leur soumission au sionisme et donc à Israël.
Ainsi il ne faut pas s'étonner que certains voire beaucoup affirment (comme Dieu, le Prophète Mouhamed et Jésus le Messie) que la fin de l'Etat d'Israël est essentielle pour éviter que l'immense gravité de son mal continue de se propager sur terre. Surtout que les massacres sur Gazza ne donnent pas une haute image des Israéliens ni de leur pseudo degré de civilisation supérieur aux Arabes. Pire, ces images alimentent l’antisémitisme, dont à cause de la barbarie de Tsahal. C'est comparable aux représailles illégales des USA après les attentats du 11 Septembre 2001, puisqu'en dehors des cadres du droit international et humanitaire pour leurs intérêts. En effet quelque chose d’analogue est en train de se passer aujourd’hui en Israël, dont pour s’emparer des territoires palestiniens et possiblement pour amorcer une réaction en chaîne de guerres dans un Moyen-Orient où les États-Unis, Israël et les puissances européennes perdent du terrain, dont à cause de la propagation de la multipolarité et de la dédollarisation massive au niveau mondial. Or cette guerre Hamas-Israël rééquilibre la pression par rapport à l'axe otano-occidental suite à sa déstabilisation de l'Irak, de la Syrie, de l'Ukraine et du Haut-Karabagh.
Bible (Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu, 24:26) « Jésus a dit : Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent (pour l'union des musulmans et la propagation de l'excellente noblesse divine). Mais ce ne sera pas encore la fin(, ce qui prouve que ces temps de la fin dont jusqu'au retour de Jésus qui établira l'Eden terrestre complété correspondent à une période plus ou moins longue avant la fin du monde). »
Surtout que lors de la guerre du Kippour qui opposa, du 6 au 24 octobre 1973, Israël à une alliance menée par l'Égypte, la Syrie et la plupart des états arabes, la guerre cessa seulement grâce à un cessez-le-feu imposé par le Conseil de Sécurité de l'ONU sur les pressions des États-Unis et de l'Union soviétique, et qu'il n’y a pas d’URSS. Personne, même s’il le voulait, ne peut dire aux Juifs et aux Arabes de se taire.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que les partisans d'Israël, y compris les États-Unis, sont complices de tous ses crimes contre le peuple palestinien. Mais une grande partie des musulmans a aussi une responsabilité aussi car ils ne pratiquent plus la prédication. Le Royaume appelle également la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à soutenir un processus de paix crédible visant à établir deux États pour garantir la sécurité et la paix dans la région. De manière similaire, l’État du Qatar s’est déclaré gravement préoccupé par l’évolution de la situation dans la bande de Gaza. Le ministère des Affaires étrangères qatari appelle toutes les parties à faire preuve de retenue et à mettre fin à l’escalade. Cependant, le Qatar tient Israël comme seul responsable de l’escalade actuelle. Le Qatar estime que les incursions répétées d’Israël dans la mosquée Al-Aqsa, sous la protection de la police israélienne, ont inévitablement contribué à cette situation tendue. Le ministère qatari souligne la nécessité urgente d’obliger Israël à respecter le droit international, les résolutions de l’ONU et les droits historiques des Palestiniens. L’impact de la tempête d’Al-Aqsa sur la normalisation des relations entre les pays arabes et Israël pourrait être significatif. Eviter aux peuples et aux gouvernements musulmans de s'égarer et de se diviser à cause d'Israël correspond d'ailleurs à une des raisons principales de la cause palestinienne. Le ministre des Affaires étrangères a déclaré : « De l’aveu de certains responsables occidentaux, la Tempête d’Al-Aqsa a prouvé que la Palestine est vivante et que la question palestinienne ne se terminera pas avec la normalisation des relations de certains pays avec le régime sioniste (avant leur probable reconnaissance de Jérusalem comme capitale juive). » La tempête d’Al-Aqsa fait référence aux affrontements violents qui ont eu lieu à Qods-Est, en particulier autour de l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa, l’un des sites les plus saints de l’islam. Ces affrontements ont suscité une vive indignation dans le monde arabe et ont entraîné une escalade des tensions entre Israël et les Palestiniens. Dans ce contexte, il est possible que la normalisation des relations entre les pays arabes et Israël deviennent pieusement impossibles. Certains pays arabes qui avaient précédemment établi des relations diplomatiques avec Israël, comme les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, pourraient même être confrontés à des pressions internes pour reconsidérer ces accords. En effet les gouvernements arabes pourraient être contraints de prendre position en faveur des Palestiniens pour apaiser leur opinion publique. D’autre part, certains pays arabes qui n’ont pas encore normalisé leurs relations avec Israël, comme l’Arabie saoudite et le Qatar, pourraient s’interroger sur la poursuite des négociations dans ce contexte tendu. Ils pourraient juger nécessaire de soutenir les Palestiniens et de condamner les actions d’Israël puis annuler la normalisation.