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Z) Fin (5)


Or pendant des décennies, les USA ont réussi à maintenir leur hégémon par la perversion, la manipulation, la corruption, l'oppression, la violence ou la guerre :
« Au Chili, Kissinger a travaillé en coulisses pour déstabiliser et saper le gouvernement de Salvador Allende, considéré comme une menace pour l’hégémonie américaine en Amérique du Sud à une époque où tous les autres pays d’Amérique latine avaient des dictatures militaires installées par les États-Unis. Moins de trois ans après le début du règne d’Allende, en pleine inflation galopante et de grèves massives orchestrées par la CIA, un coup d’État organisé par les États-Unis et dirigé par le général Augusto Pinochet n’a eu pour conséquence que la chute du gouvernement démocratiquement élu. Un rapport du gouvernement chilien a révélé plus tard que plus de 40 000 personnes avaient été tuées, torturées ou emprisonnées sous le régime meurtrier de Pinochet, à la demande de l’administration américaine de l’époque et de Kissinger. En Argentine, Kissinger a soutenu militairement le général Jorge Rafael Videla, chef de la junte, après avoir renversé le gouvernement démocratiquement élu de la présidente Isabel Perón en mars 1976, selon des documents déclassifiés. Ces actions ont conduit à la sale guerre entre 1976 et 1983, au cours de laquelle la junte militaire argentine a tué entre 10 000 et 30 000 personnes. Beaucoup d’entre eux ont été victimes de disparitions forcées. Kissinger a également été impliqué au Bangladesh, anciennement connu sous le nom de Pakistan oriental, où lui et Nixon ont soutenu le génocide de la population par le Pakistan occidental. Après sa mort jeudi, le ministre des Affaires étrangères du Bangladesh, AK Abdul Momen, a déclaré que Kissinger avait soutenu le régime militaire pakistanais pendant la guerre de 1971 et qu'il n'avait pas présenté d'excuses au peuple bangladais pour ses actes. Kissinger est également responsable de la consolidation de la dictature vassale américaine en Iran dans les années 1970, ce qui a eu des conséquences indésirables à long terme pour Washington. L'opportunisme politique de Kissinger est particulièrement évident dans l'exemple des relations avec l'Iran que la diplomatie américaine sous sa direction considérait [l’Iran], selon les mots du Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Ali Khamenei, comme une « vache à lait ». Dans les années 1970, accompagnant le président américain Nixon, il s’est rendu à Téhéran et a lancé des accords militaires massifs sur l’exportation d’armes d’une valeur de plusieurs milliards de dollars vers l’Iran. À ses yeux, la meilleure solution pour l’Iran était une dictature militaire rigide qui dépenserait massivement en armes américaines et autres produits coûteux, tout en jouant le rôle d’un mandataire américain contre les pays de la région qui refusaient de se tourner vers Washington. Cette attitude est en partie le résultat de la défaite de la guerre du Vietnam. C’est pourquoi les autorités américaines n’aimaient pas l’idée de répéter le même scénario en Asie de l’Ouest, avec d’énormes pertes américaines. En 1975, alors qu’il occupait le poste de secrétaire d’État et conseiller à la sécurité nationale, Kissinger fut l’homme clé de la signature d’un accord de 15 milliards de dollars, dont 6,4 milliards de dollars pour l’achat de huit réacteurs nucléaires américains. Le régime du Shah envisageait alors de construire au total vingt centrales nucléaires avec importation d'uranium enrichi, ce pour quoi Washington et ses alliés se sont montrés très enthousiastes, y voyant une opportunité lucrative pour leurs entreprises. Ces traités se sont effondrés quatre ans plus tard en raison du mécontentement populaire massif à l’égard de la dictature soutenue par l’Occident et de la victoire de la Révolution islamique, dont Kissinger redoutait naturellement la perspective. Il était l'un des plus ardents partisans de l'octroi de l'asile au Shah déchu, arguant que c'était «l'obligation morale » des Etats-Unis. A propos de l'agression du régime baasiste irakien contre l'Iran, il a déclaré : « Il est dommage que les deux régimes ne puissent pas être vaincus. » (Puis répondant à la souffrance de son peuple suite aux attaques chimiques de Saddam Hussein, l’ayatollah Rouhollah Khomeini déclara par une fatwa les armes de destruction massives en général comme contraires à sa vision de l’islam. Depuis cette date, l’Iran a cessé ses recherches militaires nucléaires ; biologiques et chimiques. Surtout qu'avec tous ses missiles, l'Iran n'a pas besoin d'armes nucléaires pour raser les grandes villes d'Israël ou détruire ses réacteurs nucléaires civils ainsi synonymes de bombes sales en réponse à une éventuelle attaque nucléaire de sa part. Par cette volonté du nucléaire civil uniquement, l’Iran a ainsi toujours recherché la paix et projeté d’aider le Tiers-monde à se développer en échappant au contrôle occidental des hydrocarbures.) Trois décennies plus tard, lorsque l’Iran a annoncé la poursuite du développement d’un programme nucléaire civil, cette fois avec sa propre technologie et sans contrat de plusieurs milliards de dollars avec des entreprises américaines et occidentales, Kissinger a renversé la situation. Dans un article publié dans The Washington Post en 2005, Kissinger écrit que « pour un producteur majeur de pétrole comme l'Iran, l'énergie nucléaire constitue un gaspillage de ressources ».​ Ce changement radical a confirmé une fois de plus que les Américains ont un problème essentiel avec les prouesses technologiques et les progrès des pays indépendants, car ils croient que seuls les États-Unis ont droit au monopole des technologies avancées. Dans les années 2000, Kissinger est devenu un partisan de l’interventionnisme américain en Asie de l’Ouest et rencontrait régulièrement le président américain de l’époque, George W. Bush, et le vice-président Dick Cheney, pour leur donner des conseils sur la désastreuse invasion de l’Irak. L’effondrement des ambitions impériales américaines en Irak et dans d’autres pays de la région a culminé avec l’intensification de sa rhétorique anti-iranienne. En 2014, alors que l'Irak et la Syrie étaient sous l'emprise du terrorisme takfiriste [Daech], il déclare que « l'Iran est un problème plus grave que Daech », arguant que la chute de Daech ouvrirait la porte à ce qu'il a appelé les « desseins impériaux » de Téhéran. En plus d’apporter un soutien sans équivoque au terrorisme anti-iranien, il s’est également fermement opposé à l’accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et les [six] puissances mondiales, conclu sous la présidence de Barack Obama. Il a maintenu la même position après que le successeur mégalomane d'Obama, Donald Trump, a abandonné l'accord, affirmant que toute tentative visant à retourner à l'accord était « extrêmement dangereuse ».​ (Aux yeux de tous et surtout des Iraniens, leur pays est l’ennemi indéfectible des États-Unis. Il déchire donc sans préavis, le 8 mai 2018, l’accord sur le nucléaire. Washington et Téhéran jouent cette comédie comme ils l’ont fait avec Reagan et Rafsandjani : officiellement, ils se détestent, en privé, ils font des affaires. Les Iraniens, qui continuent à se serrer la ceinture, découvrent alors avec stupéfaction sur les réseaux sociaux l’incroyable niveau de vie de leurs dirigeants et de leurs familles. Les deux groupes iraniens qui s’opposent depuis un demi-siècle en Iran, les hommes d’affaires internationaux et les combattants anti-impérialistes, se cristallisent alors autour du président Hassan Rohani et du général Qassem Soleimani. Ce dernier promeut une alternative : l’« Axe de la Résistance ». Au nom du Corps des Gardiens de la Révolution, il arme et forme les groupes chiites étrangers, non pas pour les fédérer, mais pour leur donner les moyens de leur indépendance. D’Ansar Allah (Yémen) au Hezbollah (Liban), chacun sera responsable de lui-même, se coordonnera avec les autres, mais refusera les ordres de Téhéran. Les hommes formés par Soleimani remportent des victoires contre Daesh, contre certains de leurs gouvernements et contre les Occidentaux. Lui-même devient l’homme le plus populaire au Moyen-Orient. Officiellement, il ne fait pas de politique, mais ses discours enflamment les populations arabes et perses. S’il se présentait aux élections, il serait sûrement élu président. Le 3 janvier 2020, il est assassiné sur l’aéroport de Bagdad par un tir de missiles guidés états-uniens. L’opération est revendiquée par le président Donald Trump, mais sur place, on s’accorde à dire qu’elle a été imaginée à Tel-Aviv. Le président iranien, Ebrahim Raissi peut être élu sans difficulté.)  » (France Press TV)
Kissinger est donc un exemple de ce qu’entraîne la division, l'impiété et le manque de prédication dans une nation musulmane ou chrétienne.
Bien que sa chute soit annoncée depuis 1945, les États-Unis sont objectivement une puissance exceptionnelle qui tient grâce à sa capacité d’innovation technique et son hégémonie économique mondiale. Sa force provient en partie de ces ambivalences : État-continent et maître de la thalassocratie anglo-saxonne ; nation superstitieuse faisant preuve d’un grand pragmatisme ; première puissance militaire et maître du soft-power ; île qui a le « don » d’ubiquité. Cette puissance lui a servi, depuis les trois derniers siècles, à promouvoir ces mythes et représentations qui donnent à ceette nation ou plutôt à ses élites perverses le sentiment qu’elles sont une « exception » en croisade.

« La Croisade est l’aboutissement logique de la réforme grégorienne (face à l'emprise des seigneurs et des rois sur l'Eglise, à ses principes se relâchant et à son clergé se comportant parfois comme des laïcs, qui poussa le Pape Grégoire VII à renforcer le pouvoir de l'Eglise dont en affirmant son indépendance, et en interdisant aux laïcs de nommer des membres du clergé afin d'éviter que les rois et les empereurs nomment des proches à des postes d’évêques très convoités, à former des prêtres souvent incultes, à rétablir la discipline, dont en obligeants les prêtres à rester célibataires, et en leur interdisant la vente des indulgences (pratique consistant à accorder le pardon des péchés en échange d'argent, à rappeler le vœu de pauvreté aux moines). En
s’imposant comme le souverain des rois, qui deviennent ses vassaux, le pape se donne le droit de leur ordonner de faire la guerre sous son commandement suprême. Ainsi l’autorité pontificale, après avoir réprimé les guerres privées en Occident au Xe siècle par le mouvement de la Paix de Dieu, fut l’inspiratrice d’une guerre totale de deux siècles en Orient. « La Paix de Dieu a trouvé son prolongement dans la croisade […], écrit Sylvain Gouguenheim, où la seule guerre autorisée est paradoxalement celle qui se déroule dans l’espace sacré par excellence, la Terre sainte. » Il fut laissé au charismatique Urbain II de mener le projet à terme. Au regard du premier objectif, ce fut une réussite. Le Concile de Clermont, au cour duquel Urbain décréta à la fois l’excommunication du roi Philippe Ier (pour adultère) et la mobilisation générale pour la croisade, fut un coup d’État magistral et le véritable début de la suzeraineté papale sur les rois européens : Urbain, en effet, démontra qu’il pouvait se rendre en territoire de France, déclarer le roi indigne de régner, et mobiliser une armée nationale sous son nez. En ce qui concerne le deuxième objectif du pape, établir la suprématie papale sur l’Église grecque, les croisades furent un échec total. Elles ont rendu le schisme permanent et irréversible. Les tensions s’accumulèrent dès le début de la Première Croisade, qui n’était pas le genre d’aide qu’Alexis Comnène attendait. Comme le dit Steven Runciman : « Aucun pouvoir n’accueille les alliés avec déplaisir, mais lorsque ces alliés prennent la forme de grandes armées dont il n’a pas le contrôle, qui envahissent le territoire et qui s’attendent à être nourries, logées et pourvues de toutes les commodités souhaitables, le pouvoir en question se demande alors si l’alliance en valait la peine. » Cette méfiance s’est avérée justifiée lorsque le Normand Bohémond de Tarente, l’un des chefs de la Première Croisade, s’empara d’Antioche et refusa de la rendre à l’Empereur, puis tenta de mobiliser une croisade contre Constantinople elle-même, avec le soutien du pape. La Seconde Croisade, qui n’avait même pas le prétexte d’aider l’Empire byzantin, a aggravé les relations entre les Latins et les Grecs. Les croisés accusèrent l’empereur Manuel Ier Comnène des pires trahisons, mais Steven Runciman remet les pendules à l’heure : « Le comportement des croisés en campagne, sur son territoire, n’avait rien qui pût augmenter le plaisir de l’empereur à les voir : ils pillaient les villages, attaquaient les forces de l’ordre, ignoraient superbement ses indications sur les routes à suivre, et plusieurs de ses chefs parlaient avec insolence d’attaquer Constantinople ; ils se comportaient comme en pays conquis. Vue selon cette perspective, la conduite de l’empereur paraît extraordinairement douce et généreuse. » Le point de rupture fut, bien entendu, la Quatrième Croisade détournée contre Constantinople, qui fut pillée et saccagée pendant trois jours avant qu’y soit installé un empereur franc et un patriarche vénitien, tous deux fidèles à Rome. Innocent III espérait que cette heureuse tournure des événements accélérerait la soumission de la Grèce à la « Mère Église ». Mais, comme l’explique Steven Runciman, son espoir ne s’est jamais réalisé : « La haine avait été semée entre les chrétientés orientale et occidentale. Les espérances naïves du pape Innocent III et les vantardises complaisantes des croisés qui considéraient avoir comblé le schisme et uni l’Église ne furent jamais satisfaites. Leur barbarie laissait au contraire un souvenir qui ne passerait jamais. Les princes de la chrétienté d’Europe orientale recommanderaient peut-être plus tard la réunion avec Rome dans le souci sincère d’opposer un front commun aux Turcs. Cependant leurs peuples ne les suivraient pas. Ils ne pouvaient pas oublier la Quatrième Croisade. Peut-être était-il inévitable que l’Église de Rome et les grandes Églises orientales s’éloignent ; mais l’entreprise croisée avait aigri leurs relations et désormais, quels que soient les efforts de certains princes, le schisme resterait complet, irrémédiable, définitif, dans le cœur des chrétiens d’Orient. » Les Byzantins avaient développé une coexistence relativement pacifique avec le califat fatimide. Les chrétiens pratiquaient librement à Jérusalem et les musulmans avaient leur mosquée juste à l’extérieur des murs de Constantinople (elle fut incendiée par les Francs lors de la Quatrième Croisade). Les envahisseurs seldjoukides venus de l’Est étaient les ennemis communs des Fatimides et des Byzantins. Mais pour les croisés peu sophistiqués, tous les musulmans étaient pareils. Les Francs perturbèrent l’alliance de Constantinople avec le califat fatimide, et après l’effondrement de ce dernier, ils continuèrent à nuire à la diplomatie byzantine, qui consistait à jouer les princes musulmans les uns contre les autres. Par exemple, la décision des croisés d’attaquer Damas pendant la Deuxième Croisade était « de la folie pure », selon Runciman, car, « de tous les États musulmans, le royaume de Damas était bien le seul à vouloir rester l’ami des Francs ». De surcroît, les croisés firent une pitoyable retraite de Damas après seulement quatre jours de siège. Ce fut une terrible humiliation qui stimula la fédération du monde musulman, auparavant fragmenté en deux califats rivaux (Bagdad et Le Caire) et un certain nombre d’émirats et de cités-États indépendants. Comme le note Norman Housley, chaque nouvelle vague de croisés renforçait la politique d’ « hostilité normative » du pape contre les musulmans, ce qui à son tour radicalisait la haine islamique envers l’Occident et ravivait l’esprit du jihad. C’est facile à comprendre pour nous aujourd’hui, parce que l’histoire s’est répétée lorsque les croisés américains sont allés répandre la « Démocratie » en Irak et en Syrie sous forme de bombes. George W. Bush a qualifié sa guerre de « croisade » tandis qu’Hollywood intensifiait sa propagande contre les méchants Arabes. Pendant ce temps, Saddam Hussein se présentait comme le nouveau Saladin. Dans The Latin Kingdom of Jerusalem : European Colonialism in the Middle Ages, Joshua Prawer présente les croisades comme marquant le début de l’expansion colonialiste européenne. Les institutions et l’économie des États latins se comprennent mieux à la lumière de leur statut colonial, affirme-t-il. « Bien que la colonisation ne soit pas un phénomène nouveau dans l’histoire européenne, ce n’est que depuis les croisades qu’il existe une continuité et une filiation entre les mouvements coloniaux. Depuis lors, le colonialisme est resté un facteur majeur de l’histoire européenne et non européenne. En ce sens, il est justifié de considérer le royaume croisé comme la première société coloniale européenne. » Il est difficile de contester cela. La continuité entre croisade et colonialisme est d’autant plus évidente qu’à la suite de la Première Croisade, de nouvelles croisades ont été lancées vers les régions baltes, et elles correspondent, mieux encore que les croisades au Levant, aux définitions modernes de la colonisation. La filiation entre croisade et colonisation apparaît également lorsque l’on étudie le contexte de la colonisation des Amériques. Dans Columbus and the Quest for Jerusalem, Carol Delaney révèle : « La quête de Jérusalem était la grande passion de Colomb ; c’est la vision qui l’a soutenu à travers toutes les épreuves et tribulations qu’il a endurées. […] Il avait consacré sa vie à la libération de Jérusalem ; sur son lit de mort, réalisant qu’il ne verrait jamais son projet se réaliser, il ratifia son testament qui laissait de l’argent pour soutenir la Croisade qu’il espérait voir reprise par ses successeurs. » Il est vrai que Colomb était également obsédé par l’or. Il espérait atteindre le Cipango (Japon) de Marco Polo, si riche en or qu’on en faisait les toits et les meubles. Mais l’or signifiait pour lui Jérusalem. Il écrivit dans son journal, le 26 décembre 1492, qu’il voulait trouver de l’or « en telle quantité que les souverains […] entreprendront d’aller conquérir le Saint-Sépulcre ». Dans une lettre écrite au roi Ferdinand et à la reine Isabelle juste avant son retour de son premier voyage, Colomb affirma que « dans sept ans, je serai en mesure de payer à Vos Altesses cinq mille cavaliers et cinquante mille fantassins pour la guerre et la conquête de Jérusalem, pour lesquelles ce voyage a été entrepris. » Dix ans plus tard, il revenait toujours sur le même thème. Dans une lettre écrite de la Jamaïque lors de son quatrième voyage, il écrit aux souverains : « L’or est un métal excellent entre tous les autres […] et celui qui le possède accomplit tout ce qu’il veut dans le monde, et l’utilise finalement pour envoyer des âmes au Paradis. » Il n’est guère à démontrer que les conquistadors qui entreprirent de soumettre les peuples d’Amérique latine se considéraient comme des croisés, d’autant que l’Espagne et le Portugal baignaient dans une idéologie formée par cinq siècles de Reconquista. Pourquoi, alors, les pays d’Amérique latine n’ont-ils pas hérité de l’esprit de croisade — et, par conséquent, ne comptent pas comme faisant partie de « l’Occident ». La raison est simple : ces pays n’ont jamais échappé à leur condition de colonies. Sur ce sujet, je ne peux que recommander l’essai classique d’Eduardo Galeano, Les Veines ouvertes de l’Amérique latine, initialement publié en 1971, dans lequel est également expliqué comment les Habsbourg ont gaspillé les tonnes d’or extraites pour eux par les indigènes d’Amérique pour financer non pas la conquête de Jérusalem, mais les guerres de religion en Europe. En revanche, les États-Unis d’Amérique ont hérité de l’esprit de Croisade européen.Au XIXe siècle, après avoir réalisé leur « Destinée manifeste » en s’étendant jusqu’au Pacifique, les États-Unis sont devenus un empire croisé. Le président Woodrow Wilson a déclaré en 1912 : « Nous sommes choisis — et choisis de manière manifeste — pour montrer aux nations du monde comment elles doivent marcher sur le chemin de la liberté. » Dwight Eisenhower a intitulé ses mémoires Croisade en Europe. Mais comment les États-Unis ont-ils hérité du gène de la Croisade si, contrairement aux pays d’Amérique latine, ils avaient peu de racines catholiques directes ? Pour expliquer ce paradoxe, je propose un détour par la France. La Croisade était une spécialité française. Les croisés ont toujours été connus en Orient sous le nom de Francs, et le français était la langue principale du Levant latin. La Première Croisade était « les actes de Dieu à travers les Francs » (Gesta Dei per Francos), comme Guibert de Nogent a intitulé sa chronique. La Deuxième Croisade fut la croisade du roi Louis VII. Selon Christopher Tyerman, « cette aventure internationale a conféré à Louis et à sa dynastie la réalité d’une domination nationale ». Les deux croisades du pieux Louis IX furent également importantes dans la construction de la France. « En 1300, les croisades étaient presque considérées comme une prérogative nationale, une entreprise dans laquelle le roi de France détenait la majorité des actions. » La Croisade a donc eu un impact particulier sur l’identité nationale française. Ceci, bien entendu, est le résultat de l’alliance unique entre la papauté et la monarchie française, résumée dans la formule selon laquelle la France est « la fille aînée de l’Église ». Cette formule est moderne (employée pour la première fois par le dominicain Henri-Dominique Lacordaire dans son discours à Notre-Dame de Paris le 14 février 1841, mais l’idée est ancienne. Le pape Grégoire IX écrivit à Louis IX en 1239 : « Comme autrefois Dieu préféra la tribu de Juda à celles des autres fils de Jacob et comme Il la gratifia de bénédictions spéciales, ainsi Il choisit la France, de préférence à toutes les autres nations de la terre, pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif, la France est le Royaume de Dieu même, et les ennemis de la France sont les ennemis du Christ. De même qu’autrefois la tribu de Juda reçut d’en-haut une bénédiction toute spéciale parmi les autres fils du patriarche Jacob ; de même le Royaume de France est au-dessus de tous les autres peuples, couronné par Dieu lui-même de prérogatives extraordinaires. La tribu de Juda était la figure anticipée du Royaume de France. » Où l’on voit, en passant, que cette alliance de la papauté avec la royauté française passe par l’Ancien Testament. Le Marquis de la Franquerie l’a redit dans La Mission divine de la France (955) : « Dieu avait jeté Son dévolu sur notre pays et choisi notre peuple pour succéder au peuple juif et remplir, pendant l’ère chrétienne, la mission divine qui avait été assignée à ce dernier sous l’Ancien Testament. » Cette mission providentielle unique du royaume de France a été transférée à la République française après 1789. Bien qu’ils aient répudié les institutions monarchiques et catholiques, les révolutionnaires ont conservé, sous des vêtements neufs, la mission messianique attachée à l’identité française. Sur quoi d’autre auraient-ils pu construire leur nouvelle nation ? La France est désormais choisie pour éclairer le monde avec la nouvelle Trinité : Liberté, Égalité, Fraternité. Dans un discours qu’il fait imprimer en avril 1791, Robespierre remercie « l’éternelle Providence » qui a appelé les Français, « seuls depuis l’origine du monde, à rétablir sur la terre l’empire de la Justice et de la Liberté ». Camille Pascal, auteur de Ainsi, Dieu a choisi la France, l’a bien expliqué : « La République s’est enracinée, et a pu s’installer en France, parce qu’elle s’est glissée dans le discours messianique qui avait été construit par l’Église catholique pendant des siècles. » Des expressions comme « Vocation universelle de la France » ou « France, terre des droits de l’homme » sont la traduction laïque de la mission divine de la France. Bien que les États-Unis aient été fondés avant la Révolution française, ils l’ont été sur les idées des Lumières françaises, comme le montre clairement la Déclaration d’indépendance de 1776. De ce point de vue, la France, plutôt que l’Angleterre, est la marraine des États-Unis, qui ont assumé la mission d’apporter la Démocratie, etc. au monde. La mythologie puritaine n’occupe que le deuxième rang parmi les ingrédients de l’identité américaine en tant que puissance mondiale. La Croisade coulait certes aussi dans le sang des puritains, mais en trouvant leur « nouvelle Jérusalem » dans le Massachusetts, ils se sont libérés de l’attrait de l’ancienne. Je crois que l’esprit de croisade est venu aux États-Unis par les Lumières française, héritières du catholicisme, plutôt que par le protestantisme. Je sais que cela se discute, et que certains préféreront rattacher la fondation des États-Unis à la franc-maçonnerie plutôt qu’aux Lumières française. Je n’offre donc ici qu’une hypothèse spéculative. Je ne prétends pas ici avoir isolé le facteur unique qui a propulsé les États-Unis dans des croisades contre le monde depuis la Première Guerre mondiale. Mais j’espère avoir montré que leur irrépressible pulsion de croisade résulte en partie d’une histoire très particulière qui a débuté au XIe siècle en Europe. À défaut, j’espère au moins avoir soutenu de manière convaincante que la compréhension de l’essence et de l’impact des croisades médiévales nous aide, nous, Occidentaux, à savoir qui nous sommes (et surtout qui sont les perverses élites occidentales). » (Extraits de l'article de Laurent Guyénot « La croisade est terminée » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/La-croisade-est-terminee-73645.html) nnn« Depuis 1970, le néoconservatisme est une mouvance composée pour l’essentiel de journalistes, de politiques et de conseillers. Originaires du camp des démocrates, les « néocons » se rallièrent aux républicains lors de l’élection de Ronald Reagan. En revanche, il faut bien distinguer les néocons des conservateurs, car si les premiers sont partisans d’une politique étrangère interventionniste, les seconds penchent plutôt pour l’isolationnisme. Tout part d’un constat : le système international est à l’état de nature anarchique (Hobbes). C’est pour cela que les États-Unis, dont la mission historique est d’exporter la démocratie, doivent instaurer un ordre planétaire d’inspiration libérale. Les néoconservateurs sont partisans de l’usage de la force et considèrent avec dédain la morale qu’ils dénoncent comme une « superstructure » menteuse. L’idée d’un « devoir d’ingérence »est au fondement de l’impérialisme américain qui, dès 1945, s’incarna sur le concept de « state building ». De l’Europe d’après-guerre jusqu’à l’intervention en Afghanistan, c’est sur la ruine des anciennes nations que l’Amérique misait pour mettre sur pied un « nouvel ordre mondial ». Après la chute de l’Union soviétique, un document du Pentagone (le « rapport Wolfowitz ») annonçait que Washington devait désormais « convaincre d’éventuels rivaux qu’ils n’ont pas besoin d’aspirer à jouer un plus grand rôle, régional ou global ». Depuis, plus rien n’arrêta les États-Unis qui enchaîneront, au mépris des États européens et de leurs adversaires (Russie, Chine, Iran), la guerre du Kosovo (1999), l’Irak (2003), le conflit Géorgien (2008) et l’élargissement de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). » (Extraits de l'article « Russie-Ukraine : comment les néoconservateurs font la loi dans les médias français » à l'adresse https://strategika.fr/2023/08/07/russie-ukraine-comment-les-neoconservateurs-font-la-loi-dans-les-medias-francais/)
« La paupérisation de la France se porte à merveille, la classe moyenne est mise à mort, tout est mis en œuvre pour affaiblir la société et tourner la page de l’histoire d’un pays. La classe moyenne, colonne vertébrale de la France, n’a plus ni le temps ni la force de se poser des questions : elle doit tenter de survivre. Les associations tirent l’alarme, les chiffres de l’inflation s’envolent, les gens restreignent leur nourriture et leur chauffage. Nous devenons un pays à l’abandon. Ne pensez pas que cela soit un hasard ou une erreur, c’est le fruit des politiques néolibérales anti-nationales menées depuis des années en toute connaissance de cause afin de permettre l’avènement de la globalisation. Et cela concerne tous les pays développés d’Europe. Des données socio-économiques particulièrement inquiétantes viennent d’être publiées. Tout d’abord en ce qui concerne l’inflation : en un an, elle ne cesse d’augmenter, que ce soit avec l’alimentaire ou l’énergie. L’inflation s’accompagne ainsi d’une paupérisation de la population, qui dépasse largement le seul cas français.Le problème n’est pas que les riches soient riches, mais qu’il y ait de plus en plus de pauvres et que la base de la société, qui est constituée par la classe moyenne, est la première touchée. Il serait naïf de penser qu’il s’agit d’une erreur politique. Non, il s’agit justement d’une politique. La classe moyenne est celle qui est réputée la plus conservatrice. Elle est attachée à son bien, à sa ville, à son mode de vie. Elle fait des enfants, elle a une famille, l’image parfaite de la petite bourgeoisie de sous-préfecture, celle qui a survécu à toutes les révolutions. Elle est désormais anachronique. La politique fiscale est orientée contre la petite possession immobilière, la nouvelle famille acceptée est homosexuelle, la religion chrétienne est presque une accointance à l’extrémisme. La nouvelle norme sociale – pas d’enfants, exister juste pour soi, pour son plaisir. Même le plaisir de voyager, comme on l’a vu peut-être très limité et que le fanatisme écolo envisage une limitation du nombre de voyage par personnes dans le temps. Désormais, la classe moyenne n’a plus le temps de se poser des questions, elle doit survivre. Elle peut être exaspérée par l’immigration de masse qui a envahie les pavillons de banlieue, par les cultes divers et variés devant déstructurer le tissu social et tuer le « vivre ensemble », elle est au bord du gouffre : les impôts toujours plus forts, les prix qui ne cessent d’augmenter, les PMI PME qui péréclitent à la pelle, aucune perspective réelle pour leurs enfants – quand ils peuvent sortir intellectuellement vivants de l’école, des fins de mois de plus en plus proches, des vacances de plus en plus courtes. Quand la société est ainsi placée en état de choc, elle est manipulable – mais explosive. L’on voit donc une radicalisation de la politique sécuritaire – devant faire tenir un régime autoritaire soft. Tous les acquis de l’après-guerre ont été détricotés volontairement avec les politiques néolibérales, il ne reste rien du service public à la française, ni de l’hôpital, ni de l’école, ni de l’Université, ni des administrations civiles. Mais les Français et leurs voisins ont d’autres priorités, sans oublier l’immigration de masse, qui permet de remplir le pays par des gens … qui en général se moquent éperdument de ce pays, dont ils partagent à peine la langue et certainement pas la culture. Sans classe moyenne, c’est le nerf même du pays qui est enlevé. Désormais, elle est mise en état de survie, pour ne pas déranger. » (Extraits de l'article « Billet du jour : Mise à mort volontaire de la classe moyenne en France ou comment faire disparaître un pays à petit feu » à l'adresse https://strategika.fr/2023/09/12/billet-du-jour-mise-a-mort-volontaire-de-la-classe-moyenne-en-france-ou-comment-faire-disparaitre-un-pays-a-petit-feu/)
« 2 millions de foyers ne peuvent plus payer leur loyer. Ils ne sont pas riches, ils sont locataires, et le macronisme, en 6 ans, les a essorés : explosion des prix de l’essence (les 2 euros dépassés), explosion en cours des prix de l’électricité, hausse de 30 à 50 % des prix de l’alimentation, stagnation, voire recul, des salaires en euros constants, dureté de Pôle emploi, resserrement des indemnisations chômage, recul de l’âge de la retraite, tabassage des Gilets jaunes, on peut dire que la classe laborieuse et la classe moyenne inférieure sont dans le viseur de l’oligarchie, ou de la Banque, qui commande tout. Et on ne parle pas de l’étouffoir (le masque), de la piqûre forcée, des assignations à résidence de tout un peuple. Le tableau est noir, et ça ne va pas s’arranger tout seul, car les oligarques aux commandes sont devenus fous. Ils veulent tout : notre ruine, la guerre, la mort. Et nos enfants. Il y a 70 ans, la Banque avait encore besoin des prolétaires pour maintenir son taux de profit. Mais ces derniers ont trop demandé (un CDI, une protection sociale, une retraite, des soins, des sorties, une épargne, et quoi encore ?) : alors la Banque a choisi la classe moyenne, et l’a enrichie pendant les Trente Glorieuses. Aujourd’hui, elle n’a plus besoin d’elle, alors elle la fout à la poubelle, mais la classe moyenne ne comprend pas : on a participé à l’enrichissement de ce pays, et on nous jette ? Ben oui, relis Marx. La Banque n’a plus besoin des travailleurs de catégories 4 et 5 pour maintenir son taux de profit (en particulier avec la numérisation et l'automatisation de l'économie) : l’argent travaille tout seul, sans usines, sans employés, et tant pis pour les masses. Va falloir pandémiser tout ce trop-plein... Bill Gates reconnaît que le combo masque-vaccin a servi à tester la résistance de la population vis-à-vis de ses dirigeants et de la politique de santé. On est d’accord avec lui. » (Extraits de l'article ER à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Start-up-nation-2-millions-de-foyers-ne-peuvent-plus-payer-leur-loyer-73550.html)
Il est indéniable qu’il existe une cabale des élites au pouvoir, qu’elles sont fortement organisées autour de l’idéologie globaliste et qu’elles veulent un contrôle centralisé total de la société. C’est un fait immuable, étayé par des preuves infinies. Le débat est clos. La réponse Covid y a mis fin. La liste des crimes contre les libertés civiles est longue.
« S’il y a une élection en 2024 et que Trump réintègre la Maison Blanche, rappelez-vous qu’aucun président ne nous sauvera de ce combat, nous devons nous sauver nous-mêmes. L’objectif des globalistes sera de passer rapidement à d’autres événements de crise, qu’ils soient réels ou fabriqués, pour mettre la population au pas. C’est le cas aujourd’hui avec l’hystérie du changement climatique… L’agenda Covid et l’agenda du changement climatique sont très similaires en ce sens qu’ils reposent sur une erreur fondamentale. Le mensonge consiste à dire que ces événements sont en fait dictés par le comportement humain, et que ce comportement doit donc être contrôlé au nom du « plus grand bien ». L’idée va cependant plus loin, dans le domaine du collectivisme, car les globalistes et les gauchistes affirment que chaque action individuelle affecte la vie du reste de la population au sein d’une grande ruche qui ne s’ennuie pas. Par conséquent, l’État doit micro-gérer la vie de chaque personne afin d’éviter une sorte de réaction en chaîne qui conduirait à une catastrophe pour la précieuse colonie d’insectes. C’est ce que l’on a prétendu lors de la farce Covid, et c’est également ce que l’on prétend pour le changement climatique et les restrictions en matière de carbone. Ils ont inventé une nouvelle excuse pour éliminer les libertés individuelles. Pour la crise Covid, c’était l’air que nous respirons tous qui était censé détruire la santé publique, et pour le changement climatique, c’est à nouveau l’air que nous respirons qui est censé détruire le monde... » (Brandon Smith)
« ONU : « Le système de contrôle mondial proposé peut être résumé comme suit :
-Gouvernance exécutive : L’ONU a évolué vers un gouvernement mondial doté d’un parlement mondial et d’une armée permanente qui, avec l’appui d’un conseil scientifique, établit des lois, des objectifs et des lignes directrices et les applique de manière exécutive.
-Gouvernance anticipative : Gouvernance anticipative grâce à la collecte de données sur les citoyens du monde afin d’étudier les réactions et le respect des règles, ainsi que de prédire les événements futurs et de fournir ainsi une base pour la prise de décision continue.
-Gouvernance multipartite : Gouvernance en réseau avec des partenariats public-privé pour mettre en œuvre les décisions à tous les niveaux de la société. »
Le travail de longue haleine des multimilliardaires sur plusieurs décennies pour développer ce qu’ils appellent le « développement durable » a finalement conduit à ce qui commence à se révéler être les deux événements les plus décisifs de l’histoire de l’Humanité : l’adoption de l’Agenda 2030 lors du sommet de l’ONU en septembre 2015 ; et la signature l’Accord de Paris (lors de la réunion de l’ONU sur le climat à Paris en décembre 2015) qui signifiait l’objectif de maintenir le réchauffement climatique « en dessous de deux degrés, mais de préférence en dessous de 1,5 degré ». Il ne reste plus que le Sommet de l’ONU pour l’avenir en septembre 2024, avec comme arme le Règlement Sanitaire International actualisé de l’OMS, pour que la technocratie totalitaire numérique mondiale devienne un fait. Cependant, il nous reste une petite fenêtre de temps pour contrer cet agenda en faisant connaître ses plans ouvertement déclarés et en cessant de coopérer avec toutes ses petites parties et étapes. C’est donc pour essayer d’influencer une petite portion de ces 16 parties par million (ppm) de dioxyde de carbone dans l’atmosphère (auxquelles les activités collectives de l’homme contribueraient) que le monde entier et tout ce qu’il contient doit être numérisé, surveillé, contrôlé — et peut être fermé arbitrairement et complètement par les intendants planétaires choisis. Cela soulève également quelques questions : Quelle quantité d’énergie faudra-t-il pour faire fonctionner ce cerveau du monde numérique qui est prétendument nécessaire pour créer « notre avenir durable » ? Est-il même possible de réduire considérablement les émissions de dioxyde de carbone sans nous assigner à résidence de manière permanente, sans revenir à la technologie de l’âge de pierre ou sans tuer la majeure partie de la population de la Terre ? Quelle différence cela fera-t-il pour l’atmosphère et la température de la Terre ? » (Dr Jacob Nordangard)
« Commençons par poser la question : qu’est-ce que l’Agenda 2030 ? Il s’agit d’un document contenant 17 objectifs de développement durable (ODD) que l’ONU a approuvé en 2015 et dans lequel elle propose aux États membres un horizon d’action, avec une période de 15 ans pour l’atteindre. Il s’agit, disons, de l’ONU agissant comme une sorte de gouvernement mondial, ou de proto-gouvernement mondial. Tous les pays ne l’ont pas signé, mais l’Espagne a bien entendu été l’un des premiers pays à le faire. Qui serait contre l’éradication de la faim dans le monde ? Qui s’opposerait à la fourniture d’eau potable et d’un système d’assainissement à l’ensemble de la population mondiale ? Qui serait contre la construction de systèmes de santé de qualité partout, ou contre une éducation de qualité ? Alors, où est le piège ? D’abord, dans les petits caractères. Chacun de ces principes génériques est ensuite décomposé en sous-objectifs, en buts, et là apparaît un parti pris idéologique clairement gauchiste. Les moyens proposés par les Nations unies pour atteindre ces objectifs que nous partageons en principe tous sont discutables. Et deuxièmement, dans le fait que les Nations unies proposent les mêmes objectifs à tous les pays du monde, ignorant les disparités abyssales de développement matériel et moral entre les différents pays. L’objectif 5.6 parle de la nécessité de promouvoir la santé sexuelle et reproductive, les droits sexuels et reproductifs... Quiconque connaît le jargon et la pratique des Nations unies sait que cet euphémisme inclut non seulement les contraceptifs mais aussi l’avortement. Et cela a été confirmé en 2018 par le Rapporteur spécial sur le droit au développement dans des déclarations dans lesquelles il a déclaré que les lois qui restreignent ou criminalisent l’avortement constituent une menace pour la santé sexuelle et reproductive des femmes, entraînent des décès lors d’avortements clandestins, etc. On peut donc dire que l’Agenda 2030 est favorable à l’avortement. Si, lorsque nous examinons les petits caractères, nous constatons que l’Agenda 2030 n’a pas cette bonté apparente, pourquoi l’acceptons-nous au niveau national ou européen ? Je suppose que c’est une question de posture morale. Apparaître devant le public comme quelqu’un qui s’identifie à ce projet de progrès parrainé par l’ONU, qui semble conserver une aura morale positive… Personne n’ose s’en distancier de peur d’être identifié comme ultra, ou de se faire dire qu’il est faveur de la faim dans le monde, ou de l’analphabétisme… Bien sûr, personne n’ose se charger d’expliquer où se trouvent les pièges. On peut dire que là où il est dit «éducation de qualité», il y a endoctrinement, que là où il est dit «frontières ouvertes», il y a invasion migratoire, que là où il est dit «égalité des sexes», il y a destruction de la famille... » (Extraits de l'article « Professeur Contreras : Le piège de l’Agenda 2030 est dans les petits caractères » à l'adresse https://strategika.fr/2023/09/23/professeur-contreras-le-piege-de-lagenda-2030-est-dans-les-petits-caracteres/)
« La structure de pouvoir actuelle de l’Occident, fondée sur l’idéologie, exige catégoriquement que certains types de personnes occupent des postes d’influence et que d’autres soient mis à l’écart. Cela s’applique à tous les niveaux de l’échelle sociale, des enseignants de la maternelle aux professeurs d’université, en passant par les cadres d’entreprise, et jusqu’aux dirigeants de la société elle-même. La société occidentale moderne est, du point de vue de la gouvernance, idéologiquement motivée et idéologiquement contrôlée. Elle est poussée dans une direction idéologique très clairement définie, sous la houlette de l’Union européenne et de l’actuelle administration américaine. Cette idéologie n’est pas le sujet de cet article, mais elle est visible partout par toute personne rationnelle et indépendante. Pour les curieux non informés, un bon point de départ est le site web de l’organe de décision de l’UE, le Forum économique mondial. Afin d’atteindre ces objectifs idéologiques pour l’Occident, deux choses doivent se produire : a) les bonnes personnes doivent être mises au pouvoir à tous les niveaux de la société et b) tout élément perturbateur doit être éliminé ou supprimé. Étant donné que tous les objectifs idéologiques ont tendance à être plus ou moins en conflit avec la réalité, il n’y a pas de groupe plus perturbateur pour eux que celui qui opère de manière objective et indépendante. Les personnes de ce type ne peuvent tout simplement pas être autorisées à occuper des postes de pouvoir et, si elles doivent l’être, elles doivent se taire et/ou être forcées à suivre la ligne de conduite. Parmi les postes (principaux à contrôler) on peut citer les cadres d’entreprise, toutes sortes de planificateurs et d’administrateurs, les développeurs de produits, les inventeurs, les consultants et analystes de haut niveau, les chefs et planificateurs militaires, les diplomates, les juges, les dirigeants politiques, les scientifiques et théoriciens de haut niveau, pour n’en citer que quelques-uns. De fausses disciplines ont même été inventées de toutes pièces dans le but de former des idéologues purs sans qu’il soit nécessaire de faire preuve de compétence, d’intelligence ou d’un quelconque lien avec la réalité. On trouve ces disciplines dans les listes des «diplômes universitaires les plus inutiles» sur Internet, mais c’est un malentendu. Ces diplômes ne sont pas du tout inutiles : ils élèvent les idéologiquement purs dans la société en leur accordant une «certification» universitaire. Cette certification justifie qu’on leur confie des postes importants dans la société. La société occidentale, en général, a abandonné la rationalité et l’a remplacée par le subjectivisme (officiellement désigné sous le nom de “post-modernisme”). L’objectif n’est pas seulement de former et de faire progresser les idéologues purs, mais d’utiliser le subjectivisme comme outil d’oppression contre le groupe et la partie rationnelle de la population en dehors de ce groupe. La meilleure façon de supprimer une personne rationnelle est de la soumettre à une existence d’irrationalité totale et constante. Il s’agit essentiellement d’un détournement cognitif à l’échelle de la civilisation, dirigé contre le groupe rationnel dangereux. Pendant que le groupe rationnel dangereux est supprimé et subverti, les «leaders de demain» idéologiquement purs sont endoctrinés plutôt qu’éduqués, reçoivent des certifications universitaires plutôt que de vrais diplômes, et enfin se voient offrir une quantité inépuisable de faux emplois bien rémunérés dans les secteurs privé et public. Ce groupe idéologiquement pur et bien rémunéré devient alors la base du pouvoir du nouveau système idéologique. La principale chose à comprendre est que les sociétés et les économies occidentales ont été placées sur une base idéologique. La productivité, la compétitivité, la technologie et la science ne sont tout simplement plus des priorités en Occident. Expliquer les conséquences de ce processus pour l’Occident nécessiterait de nombreux articles, voire un livre de plusieurs centaines de pages. Citons tout de même quelques exemples. La crise inversée des compétences – L’objectif de tout ce projet a été de placer les personnes idéologiquement pures à tous les postes de pouvoir et à tous les niveaux de la société. Le processus est aujourd’hui presque achevé, la plupart des postes de pouvoir étant occupés par des personnes idéologiquement pures. Certaines de ces personnes ont un QI élevé, mais elles ne sont ni objectives ni indépendantes. L’idéologie à laquelle elles doivent souscrire est tout simplement incompatible avec ces qualités. Cette situation a de graves conséquences. Rappelez-vous que les postes de pouvoir et d’influence sont plus susceptibles d’exiger une compétence générale que les autres postes (par opposition à une expertise spécifique). Plus le pouvoir est grand, plus le poste exige une connaissance générale. Les personnes qui occupent ces postes sont aujourd’hui sélectionnées en fonction de leur ferveur idéologique et de leur fiabilité – donc plus on monte dans la hiérarchie, plus les personnes qui occupent ces postes sont idéologiquement enthousiastes. Cela signifie que les personnes les moins objectives et les moins indépendantes occupent les postes qui requièrent le plus d’objectivité et d’indépendance d’esprit. Par conséquent, en Occident, l’incompétence devient de plus en plus fréquente au fur et à mesure que l’on monte en grade. Alors que les Russes semblent procéder à des purges des incompétents et des corrompus au sein des structures de l’État, y compris l’armée. La méritocratie semble être à l’ordre du jour, un concept radical de nos jours. Les Russes considèrent très probablement que ces efforts sont essentiels à la pérennité de leur État et de leur nation – et ils ont raison. Le conflit actuel entre l’Occident et la Russie – et de plus en plus entre l’Occident et le reste du monde – devient un conflit entre les incompétents et les irrationnels et les compétents et les rationnels. En plaçant ses sociétés sur une base idéologique, l’élite occidentale s’est mise au pied du mur. Elle ne peut pas être compétitive, elle ne peut pas développer ses économies ou ses sociétés, et elle ne peut pas revenir en arrière. Pour résoudre les problèmes de l’Occident, il faudra un renouveau économique, où une économie réelle remplacera l’actuelle fausse économie de services financiarisée. Par conséquent, cela ne se fera pas tant que la classe dirigeante occidentale actuelle sera au pouvoir. Les sociétés occidentales ne survivront pas à une relance économique dans leur configuration idéologique actuelle. Le conflit est donc la seule option qui reste à la classe dirigeante pour s’accrocher au pouvoir. » (Extraits de l'article « Pourquoi l’Occident est-il si faible (et la Russie si forte) ? Le rôle du capital humain et de l’éducation occidentale » à l'adresse https://www.google.com/search?client=firefox-b-e&q=Pourquoi+l%E2%80%99Occident+est-il+si+faible+%28et+la+Russie+si+forte%29+%3F+Le+r%C3%B4le+du+capital+humain+et+de+l%E2%80%99%C3%A9ducation+occidentale+)
Voici l'article « L’hégémonie américaine – Du libéralisme au nihilisme » de Youssef Hindi étant à l'adresse https://strategika.fr/2023/09/18/lhegemonie-americaine-du-liberalisme-au-nihilisme/ et ayant 18 références en bas de page :
« Alors que le regard des Occidentaux est rivé sur l’ennemi russe désigné par l’oligarchie de l’Ouest, les peuples européens ne voient pas le danger mortel que représentent les États-Unis qui sont en train de dépecer l’Europe. Phase finale d’une guerre économique menée par l’hêgemôn d’Outre-Atlantique contre le Vieux Continent. Pourquoi et comment « l’hyper-puissance » étasunienne en est arrivée à s’attaquer à ses propres vassaux européens qu’elle a intégrés à son grand espace ? Est-ce le propre des empires finissant que de piller et d’écraser leurs vassaux, ou bien ce comportement traduit-il une forme spécifique de puissance de géopolitique ? L’Amérique n’est pas un empire :
Tout État exerçant son pouvoir, son commandement, son imperium sur un territoire, peut être qualifié de tellurocratie. Et ce pouvoir terrestre est par nature limité, par des frontières naturelles ou artificielles. Si tout État est terrestre, son espace de domination peut également être maritime. Il faut donc distinguer entre deux types de puissances géopolitiques : l’empire, dont le système de domination est terrestre, et qui s’étend sur terre, et la thalassocratie, la puissance maritime. L’étymologie du mot empire, imperium, signifie en latin « commandement ». Un commandement qui s’exerce sur un territoire. Le territoire de l’empire s’étend en intégrant d’autres peuples, États ou royaumes, à son système de domination. L’empire, tel que nous l’entendons, est une puissance terrestre, suffisamment « égalitaire » pour assimiler les peuples conquis à une entité politique unique, centralisée ou du moins fédérale. L’archétype de l’empire est Rome. Le mot grec hêgemôn, renvoie quant à lui à une nation, une puissance, qui exerce un commandement, une domination souveraine sur d’autres nations et peuples sans pour autant les assimiler. L’hêgemôn maintient une distinction nette entre le peuple dominant et les peuples dominés. Si l’hêgemôn est le plus souvent exercé par la thalassocratie, il est aussi propre à certaines tellurocraties, inégalitaires, qui ne peuvent, pour cette raison même, parvenir à l’échelle et au statut d’empire durablement. L’archétype de l’hêgemôn est Athènes. Les deux types de puissances géopolitiques, impériale et hégémonique, de Rome et d’Athènes, se fondent sur des valeurs anthropologiques différentes ; d’un côté, en Grèce, des cités endogames, qui répugnent à se mélanger entre elles, et avec les non-Grecs, et de l’autre, Rome, un système égalitaire intégrateur des autres populations de la péninsule italienne et des peuples conquis au-delà. L’expansion impériale était rendue impossible par la culture et l’anthropologie athéniennes, contrairement à la cité de Rome, égalitaire et autoritaire, à l’image du père romain qui avait tous les droits sur ses enfants, qui s’est étendue par les armes, mais aussi et surtout par l’assimilation graduelle des peuples italiens, puis méditerranéens. La romanité, universaliste, embrassa presque tous les peuples conquis. Une puissance politique qui se fonde sur la filiation, le principe généalogique, la distinction entre les hommes, est condamnée à la division, à la réduction autour de son noyau ethnique, à moins qu’elle ne parvienne à soumettre les populations conquises et leur fasse admettre durablement le statut de paria et d’esclave. Un tel système tellurocratique ne saurait se maintenir en tant qu’empire des siècles durant. Un minimum d’intégration des populations conquises est nécessaire. C’est d’ailleurs ce que l’on constate en se penchant sur l’histoire grecque. L’hellénisme, qui avait connu une période de prospérité et d’épanouissement entre le VIIe siècle et le Ve siècle avant Jésus-Christ, entra en décadence au IVe siècle av. J.-C., notamment en raison de l’incapacité des cités à s’unifier. D’ailleurs, la phase d’épanouissement n’empêcha pas les guerres incessantes entre Grecs et entre Grecs et étrangers colonisés. Une des causes du déclin de l’hellénisme en Italie fut les luttes entre cités grecques. Toutes ces divisions étaient les conséquences d’une cause première : le différentialisme grec. L’obsession de la différence, même si elle n’existe pas, est le ferment de la division qui rend impossible l’établissement d’un authentique et durable empire. Les États-Unis ont été fondés sur une base ethnique, exclusiviste, exceptionnaliste et génocidaire. Les Anglais qui ont débarqué en Amérique n’ont pas cherché à intégrer les autochtones comme l’auraient fait les Romains. Ils les ont exterminés et ont parqué la poignée restante dans des réserves. Les relations internationales des États-Unis sont dans le même esprit, ils mènent une géopolitique ségrégationniste depuis qu’ils sont sortis de l’isolationnisme pour renouer avec l’héritage thalassocratique anglais. L’on ne peut donc pas qualifier les États-Unis d’empire. Ils sont un hêgemôn au sens athénien. L’hégémonisme étasunien est aggravé par l’exceptionnalisme religieux vétérotestamentaire des élites américaines qui se considèrent comme un peuple choisi, une nation Messie.
Les États-Unis : un hêgemôn vétérotestamentaire contre l’Europe :
Il faut distinguer l’Europe continentale et le monde thalassocratique anglo-américain qui l’a conquise. L’on assimile aujourd’hui l’Occident et l’Europe car les États-Unis ont intégré à leur grand espace l’Europe latine et germanique. Ce que l’on appelle aujourd’hui « l’Occident » est une construction idéologique et politique. La soumission de l’Europe à Washington s’est concrétisée par la création de structures supranationales, à savoir l’Union européenne et son pendant militaire, l’OTAN, le bras armé des États-Unis. L’Occident est l’autre nom de l’intégration de l’espace européen au système de domination idéologico-politique anglo-américain judéo-protestant. La réforme religieuse et l’adoption du calvinisme par l’Angleterre au 16e siècle ont accompagné une expansion économique et géopolitique de nature messianique qui a fini par détruire les barrières politico-juridiques de l’Europe fondées par Rome et son prolongement catholique. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce sont les États-Unis qui ont pris le relais de la Grande-Bretagne en tant que puissance dominante mondiale imposant son « ordre » tyrannique, l’expansion d’un désordre économique, politique, social, sociétale, et du chaos. L’hégémonisme anglo-américain est le produit du messianisme vétérotestamentaire ; fusion du messianisme juif et du calvinisme. Ce qui explique notamment le puissant soutient britannique et américain à la fondation du Foyer national juif, à la création de l’État d’Israël et à la politique menée par l’État hébreu. Le projet sioniste étant une des branches du messianisme juif qui cherche à réaliser les promesses bibliques chères à Olivier Cromwell (1599-1658) et aux évangéliques américains qui prétendent les accomplir aujourd’hui. Dans les années 1530, l’Angleterre amorce une réforme religieuse qui suit de près la réforme luthérienne : fermeture des monastères, confiscation des biens de l’Église et rupture avec Rome. C’est Thomas Cromwell (oncle d’un ancêtre d’Olivier Cromwell), ministre principal du roi Henri VIII, qui mène cette politique. En 1534, la séparation entre l’Angleterre et l’Église catholique est consommée. L’Angleterre largue les amarres durant une réforme religieuse qui la mène à adopter le calvinisme. Thomas Cromwell déclare alors que « ce royaume d’Angleterre est un empire ». Dans la seconde moitié du XVIe siècle, sous le règne d’Elisabeth Ire (de 1558 à 1603), l’influence du judaïsme grandit en Angleterre en même temps que s’impose le puritanisme, courant du calvinisme qui visait à « purifier » l’Angleterre du catholicisme. La fusion entre le messianisme juif et l’hêgemôn protestant maritime naissant s’opère et constituera la matrice des États-Unis. Le judaïsme jouera un rôle majeur dans l’Angleterre moderne et dans son orientation politico-religieuse. «On croyait autrefois qu’entre l’expulsion des Juifs sous Édouard Ier (1290) et le retour (plus ou moins officiel) à la liberté d’immigration sous Cromwell (1654-1656) il n’y avait pas de Juifs en Angleterre. Cette manière de voir n’est plus partagée aujourd’hui par aucun de ceux qui sont au courant de l’histoire des Juifs d’Angleterre. De tout temps il y a eu des Juifs dans ce pays, mais ils sont devenus très nombreux au cours du XVIe siècle. [La reine] Élisabeth elle-même avait une certaine préférence pour les études hébraïques et pour un entourage juif. Elle avait pour médecin Rodrigo Lopez, le Juif qui a fourni à Shakespeare le modèle de son Shylock.» Les rapports entre le protestantisme et le judaïsme, tout particulièrement le calvinisme, était particulièrement serrés. Il y avait chez les calvinistes anglais un «engouement pour la langue hébraïque et les études judaïques ; on sait plus particulièrement que, dans l’Angleterre du XVIIe siècle, les Puritains entouraient les Juifs d’un culte presque fanatique… Un prédicateur puritain, Nathanaël Holmes (Homesius) déclarait que son désir le plus ardent était de se conformer à la lettre de certains versets des Prophètes et de servir Israël à genoux. La vie publique et les sermons d’Église présentaient un cachet israélite. Il ne manquait plus, pour qu’on se crût tout à fait transplanté en Palestine, que les orateurs parlementaires se missent à parler hébreu. Les ‘‘Levellers’’ (‘‘Nivelleurs’’), qui se qualifiaient eux-mêmes de ‘‘Juifs’’, exigeaient la promulgation d’une loi faisant de la Torah un code anglais ; les officiers de Cromwell lui proposèrent de composer son Conseil d’État de soixante-dix membres, à l’exemple du Synhedrim [Sanhédrin] juifs ; parmi les membres du Parlement de 1653 se trouve le général Thomas Harrison, un anabaptiste, qui, d’accord avec son parti préconisait l’introduction de la loi mosaïque en Angleterre ; en 1649, il a été proposé au Parlement de remplacer le jour férié du dimanche par le samedi; les bannières des Puritains victorieux portaient l’inscription : ‘‘The Lion of Judah.’’ Mais il est également établi que le clergé et les laïcs chrétiens de cette époque lisaient non seulement l’Ancien Testament, mais aussi la littérature rabbinique. Il est donc tout à fait naturel d’admettre que les doctrines puritaines proviennent directement des doctrines juives. » L’influence se fit sentir aussi dans le domaine économique. Une osmose s’opéra entre le calvinisme et l’hêgemôn commerçant anglais. « Calvin et les calvinistes abordèrent l’économie comme des hommes d’affaire ». Ils adressèrent leur enseignement principalement à la bourgeoisie commerçante et industrielle. Le capital, le crédit, la banque et le grand commerce étaient reconnus presque comme des articles de foi. Le calvinisme est en grande part un mouvement urbain, et « fut transporté de pays en pays par des commerçants et des ouvriers émigrants… » Le calvinisme a son quartier général à Genève, et plus tard, ses adeptes les plus influents dans les grands centres d’affaire, comme Amsterdam et Londres. « Ses chefs adressèrent leur enseignement, non pas exclusivement, mais principalement aux classes engagées dans le commerce et l’industrie, qui formaient les éléments les plus modernes et progressistes de la vie du siècle. Ce faisant, ils commencèrent, de toute évidence, par reconnaître franchement la nécessité du capital, du crédit et de la banque, du grand commerce et de la finance et des autres données pratiques du monde des affaires. Ainsi rompent-ils avec la tradition qui, tenant pour répréhensible tout souci des intérêts économiques ‘‘au-delà de ce qui est nécessaire pour la subsistance’’, avait stigmatisé l’intermédiaire comme un parasite, et l’usurier comme un voleur. Le calvinisme était une doctrine religieuse bourgeoise, taillée pour le commerçant et le banquier. Calvin enseigna à cette bourgeoisie « à se sentir comme un peuple élu, la rendit consciente de sa grande destinée à accomplir selon le dessein de la Providence, et résolues à l’accomplir. » La prédestination était un équivalent de l’élection divine du judaïsme. Elle prit une forme socio-économique et hégémonique en fusionnant avec l’anthropologie anglaise (famille nucléaire, inégalitaire, avec une mobilité spatiale des individus très importante) au moment de la transformation de l’île en hêgemôn maritime. Evidemment, toute cette structure politico-religieuse a un lien direct avec la politique internationale menée depuis des siècles par les Anglais et les Américains. Car, il y a une « complicité géopolitique entre le calvinisme institué et le sursaut des énergies maritimes de l’Europe. Même les fronts religieux et les slogans théologiques de cette époque portent en eux l’antagonisme des forces élémentaires qui ont provoqué ce glissement de l’existence historique du continent à la mer. » Cette révolution, ce passage de la terre à la mer, cette transformation en hêgemôn mondial, se font à partir du XVIe siècle, le siècle de la réforme protestante et de l’adoption, par l’Angleterre, du calvinisme. « Le fait que la mer soit une tend à rendre hégémonique la maîtrise des mers, de même que le commerce maritime tend au monopole. », écrivait le géographe allemand Friedrich Ratzel à la fin du XIXe siècle. C’est en substance ce que disait l’écrivain, officier et explorateur anglais Walter Raleigh (1552-1618) qui a vécu l’époque de la transformation de l’Angleterre en hêgemôn des mers : « Qui domine la mer domine le commerce mondial ; qui domine le commerce mondial possède tous les trésors du monde – et le monde tout court. » La mer, sans frontière, est un monde de l’indistinction. C’est un espace liquide, mobile, instable, tantôt calme, tantôt agitée. Il est en cela diamétralement opposé au monde de la terre, au continent européen, celui de la frontière naturelle ou artificielle, de la limite, de la distinction, de la stabilité, de l’ordre et donc du droit. Les puissances judéo-protestantes, l’Angleterre et les États-Unis, sont les vecteurs de la globalisation économique, de la consommation individualiste et jouisseuse, de la société de l’indistinction, sans frontière ni attache, du capitalisme libéral financier sauvage, étendu par le système de libre-échange. Tout ce qu’ils ont imposé au monde. De tout cela, le judéo-protestantisme a été le moteur, sans oublier l’anthropologie et la culture anglaises qui étaient le terreau favorable à l’implantation du calvinisme et au passage vers la mer. L’État qui tente de freiner l’expansion de cet hêgemôn liquide qui envahit chaque millimètre de la société, est considéré comme un ennemi, un frein à l’unification du monde, à l’instauration d’un nouvel Eden terrestre. Ce que nous percevons comme une tyrannie unipolaire est, du point de vue judéo-protestant anglo-américain, la marche vers la paix universelle, le millenium que tente d’instaurer les États-Unis, pour le « bien » de l’humanité.
De l’hégémonie libérale au nihilisme :
C’est à la fin du XIXe siècle que les États-Unis commencent à rompre avec leur traditionnel isolationnisme, et renouent avec l’héritage britannique, l’héritage de l’hêgemôn mondial océanique. L’Amérique fait alors retour à son arkhè, sa nature anglaise. « L’Europe centrale par exemple commit une grave erreur de n’avoir pas compris le passage des États-Unis, entre 1892 et 1898, de la situation d’un État continental largement autarcique à celle d’une puissance industrielle et commerciale océanique et agressive, comme le fit par exemple l’Angleterre, qui grâce au géopoliticien Lord Bryce conclut à temps, au prix de grands sacrifices, sa paix culturo-politique avec le grand État qui était sa fille et trouva ainsi son aide dans la guerre mondiale. », écrit Karl Haushofer (1869-1946). L’Europe sera, à partir du début du XXe siècle, face à une puissance colossale, une océanocratie que l’on peut également qualifier d’hêgemôn offshore, hors-sol. Cet hêgemôn est hors sol, car les zones qu’il domine ne sont pas dans le prolongement terrestre de son propre État. Il s’impose par voie maritime. L’Angleterre, comme les États-Unis, sont séparés par la mer des pays qu’ils dominent, et c’est par la mer qu’ils les attaquent et les menacent. Sur le plan économique, l’hêgemôn étasunien s’est imposé au monde en découplant, dans l’espace, l’État et l’économie. Ce processus correspondait à la mentalité et à la culture juridique anglaise qui ne connaissait pas le dualisme entre droit privé et droit public propre aux États continentaux. Ainsi, le droit international du libre commerce et de la libre économie se combina au XIXe siècle et brisa l’entrave continentale. C’est-à-dire que l’Angleterre « pouvait entrer immédiatement en contact direct avec la composante privée, libre d’État, que comportait tout État européen. » L’Angleterre ouvrit ainsi la voie économico-juridique aux États-Unis. En découplant l’État et l’espace économique, les Britanniques, et les États-Unis à leur suite, cherchaient à établir une hégémonie universelle, par définition sans frontière. Mais pour diriger ce monde aux délimitations abolies, il faut un centre de décision politique, donc un État. Par conséquent, les États-Unis vont chercher à affaiblir tous les États du monde, à commencer par ceux d’Europe, tout en étendant leur armée qui dépend, elle, d’un État, d’un centre de décision, à Washington. Et cette orientation était perceptible dans la politique des États-Unis à l’époque du président Woodrow Wilson (1913-1921). Ce dernier, qui était le maître de la Société des Nations (précurseur de l’ONU), s’était assuré une influence sur l’Europe et l’impossibilité pour celle-ci d’intervenir – via la Société des Nations – dans les affaires de l’Amérique, au nom de la Doctrine Monroe. Les États-Unis étaient absents de la Société des Nations, mais 18 États d’Amérique, sous domination étasunienne, y étaient présents. Cette méthode stratégique demeurera celle des États-Unis jusqu’à nos jours avec une accentuation à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec la création des institutions internationales et globalistes (le GATT devenu l’OMC, le FMI, la Banque mondiale, l’OMS). Cette absence apparente des États-Unis, qui utilisent des organisations supra-nationales, est d’une grande utilité en ce qu’elle rend invisible, aux yeux des peuples « colonisés », la domination de l’hêgemôn. La gouvernance mondiale anglo-américaine a ainsi pour corolaire et moyen l’établissement à l’échelle planétaire des règles de libre-échange et l’abolition de l’État souverain qui constitue une entrave à cette domination. Les accords de Bretton Woods de 1944, qui devaient répondre à la crise de 1929 et aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale, en refondant le système financier et monétaire international, ont donné naissance à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international. Ce qui sortit de ces accords était conforme à la volonté des États-Unis, à savoir, faire du dollar l’instrument des échanges internationaux et imposer la libéralisation des mouvements de capitaux. Les règles du commerce international furent traitées durant la conférence de la Havane la même année. Les Américains, partisans du libre-échange, avaient refusé de signer l’accord visant à réglementer le commerce sur des bases nationales et protectionnistes. L’Organisation mondiale du commerce, qui succéda au GATT (fondé en 1947) en 1995, se chargera de répondre aux désirs des États-Unis en favorisant le système de libre-échange généralisé. En 1982, un rapport du Trésor américain mettait en lumière la domination qu’exerçait les États-Unis sur la Banque mondiale : « Les États-Unis ont largement participé à l’architecture et à la définition de la mission de la Banque mondiale selon les principes occidentaux de libre-marché… Nous sommes aussi responsables de l’apparition d’une organisation fonctionnant au scrutin proportionnel, supervisée par un conseil d’administration, gérée par un management de haut niveau dominé par des Américains et par du personnel administratif très qualifié. En tant que membre fondateur et principal actionnaire de la Banque mondiale, les États-Unis ont droit à l’unique siège permanent au conseil d’administration de la Banque. » Comme l’a souligné le politologue philippin Walden Bello, « la Banque mondiale a été un instrument important de la politique globale américaine, car elle a réussi, avec les banques de développement multilatéral, à remplir la tâche difficile d’exiger des emprunteurs de satisfaire des critères de performance standard, une tâche que les États-Unis et les autres prêteurs répugneraient à imposer dans un cadre bilatéral. » Et l’ancien sous-secrétaire au Trésor étatsunien, Peter McPherson, l’a admis : « Nous n’avons pas obtenu beaucoup de succès par nous-mêmes, en essayant de mettre en place une politique de réformes aux Philippines. C’est une question neutre, en quelque sorte. Mais la Banque mondiale, elle, a remarquablement réussi à négocier d’importants changements politiques, que nous soutenons vigoureusement. » La financiarisation de l’économie a été imposée en Occident par les tenants judéo-américains de la Haute Finance. « Lors des opérations de renflouement financier du Mexique en 1994-1995 et des pays d’Asie du Sud-Est en 1997, le directeur exécutif du FMI, Michel Camdessus, était largement considéré comme un pion du secrétaire au Trésor Robert Rubin et de son proche assistant Lawrence Summers, poussant le New York Times à parler du Fonds comme d’un ‘‘proxy des Etats-Unis’’. » Robert Rubin (qui a poussé à l’adoption du Gramm-Leach-Bliley Financial Service Modernization Act de 1999, liant de nouveau les banques d’affaires et de dépôt) vient de la banque judéo-américaine Goldman Sachs et il a été, de 2007 à 2017, co-président émérite du très influent think tank CFR (Council on Foreign Relations). Le libre-échangisme et la financiarisation ont fini par miner l’industrie et l’économie même des États-Unis qui sont depuis lors en déclin. L’hyper-puissance étasunienne coïncidait avec une puissance économique fondée sur une puissance industrielle qui étaient, de loin, la première au monde. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, l’économie des États-Unis représente 33% du PNB (produit national brut) mondial. Mais à partir des années 1970 le déclin économique des États-Unis s’amorce. Les forces globalistes qui logent aux États-Unis et qui utilisent son appareil militaire pour soumettre et unifier le monde, sont porteurs d’un modèle économique fictif et d’un projet sociétal nihiliste qui détruit l’Amérique, censée incarnée et proposer au monde ce modèle de société que la majorité des pays du monde rejette. Au lieu de l’unification de la planète par un marché universel et une société unique LGBTiste, de grands espaces politico-économiques rivaux sont apparus. C’est-à-dire, non pas des États fédéraux comme l’imaginait Maurice Hauriou (1856-1929), mais la mise en place, par des États souverains, d’accords économiques et commerciaux, avec des systèmes de transactions éliminant le dollar et rejetant les valeurs progressistes de l’Occident décadent. Le néolibéralisme économique et le progressisme sociétal consument les sociétés occidentales déchristianisées. À ce stade, nous ne pouvons plus parler d’idéologies structurantes mais de politiques économiques, sociales et sociétales nihilistes. Le nihilisme a également atteint le domaine du droit. Ce qui se traduit, notamment, par un état d’exception permanent, lequel a été répandu à l’échelle occidental par les États-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Cet état d’exception a permis l’émergence d’un totalitarisme à l’échelle occidental et une série de guerres atlantistes à l’échelle de « l’Île Monde » (qui est l'Eurasie, associée parfois à l'Afrique, car Selon Brzezinski, celui qui contient l'Eurasie domine le monde d'où donc la pression contre la Russie et la Chine). Mais cette guerre n’est pas exclusivement militaire, ce n’est pas qu’une guerre civile mondiale, c’est un pan-polemos. Une guerre interétatique, intra-étatique, socio-économique, biologique, religieuse, existentielle. C’est une guerre contre la vie, une guerre contre la création, une guerre contre la Loi naturelle que mène l’oligarchie occidentale. Mais le paradoxe de ce globalisme nihiliste et totalitaire, c’est qu’il a toujours besoin, en Occident, d’appareils d’État pour tenir en rang et réprimer les populations. Des États européens totalitaires mais faibles. En effet, ce qui reste de l’État, dépouillé de ses prérogatives régaliennes par l’Union européenne et l’OTAN, c’est la police, le ministère de l’Intérieur, la capacité de répression, non pas des délinquants, mais de la classe moyenne élargie, ennemie principale du pouvoir oligarchique. C’est ainsi que l’État est devenu l’agent du désordre. La seule solution est la restauration de l’État et la récupération de sa souveraineté politique. Malheureusement, le pouvoir oligarchique qui occupe la tête et les organes de l’État a fermé toutes les issues pacifiques. Il a choisi celle de la violence, de la guerre contre toutes les catégories productives de la société. « Les conséquences de la partialité en faveur des grands sont celles-ci : l’impunité produit l’insolence, l’insolence produit la haine, et la haine est la source d’efforts pour abattre toute grandeur oppressive et insolente, même si cela doit entraîner la ruine de la République. » (Thomas Hobbes, Le Léviathan) Une ruine qui nécessitera la constitution d’un pouvoir de refondation du droit et de l’État. »
Malheureusement encore pas assez de gens ont pris conscience de l’extrême dangerosité économique de cette politique internationale occidentale qui pourrait opposer par les armes économiques voire militaires, les grands pays de ce monde sans forcément de troisième guerre mondiale surtout si les nations non occidentales s'unissent, puis l'imparfaite république démocratique des pays laïques et donc de l'empire américano-sioniste mondialiste cachant son essence messianiquement religieuse, face à la parfaite dictature divine des pays islamiques et chrétiens au cours de l'Armageddon (Malhama en arabe signifiant grande mêlée, grande guerre, grande tuerie, grande boucherie pour la richesse ou le pouvoir comme au Proche-Orient et en Ukraine). En effet comme l'a évoqué Cheikh Imran Hosein qui a manifesté une grande intelligence en essayant de forger une alliance entre les musulmans et les chrétiens orthodoxes, la légitimité d'une alliance islamo-chrétienne est évidente car le prophète Mouhamed (SBDSL) a reconnu Jésus comme le Messie (paix sur lui), alors qu'une alliance judéo-chrétienne, en plus laïque, est illégitime car les juifs ne le reconnaissent pas. Dans ce sens il existe de nombreuses similitudes entre la croyance des chrétiens et celle des musulmans concernant Jésus : fils de Marie, né miraculeusement, souffle et verbe de Dieu, nombreux miracles effectués, Messie, monté vivant à ciel, devant redescendre à la fin des temps pour faire triompher la cause divine, et quelques peu de différences car les musulmans ne disent pas que Jésus est le fils de Dieu, qu'il a été crucifié, qu'il a été ressuscité, alors que la croyance dans le judaïsme concernant Jésus n'a rien de similaire avec tout cela à part la crucifixion :
Bible (Evangile de Jésus Christ selon saint Jean, 15:26) « Il (le Paraclet, l'ultime Prophète qu'est Mouhamed) rendra lui-même témoignage de moi. »
Le Pape Saint Pie X a dit contre le sionisme : « Les juifs n’ont pas reconnu notre Seigneur, c’est pourquoi nous ne pouvons pas reconnaître le peuple juif. »
D'ailleurs il n'existe pas de judéo-christianisme en Israël, mais du judaïsme contre le christianisme et l'islam. Surtout car cette union des chrétiens et des musulmans fait aussi peur au pouvoir mondialiste américano-sioniste que l’union des populistes de droite et de gauche fait peur au pouvoir profond en France, d'autant plus qu'en détruisant le socle religieux du peuple français, l’oligarchie a détruit le mental de la nation unie jusqu'à aujourd'hui.
Or l’impressionnant mot « Armageddon », appelé donc aussi en islam la grande mêlée (grande guerre) ou actuellement peut être troisième guerre mondiale, pourrait finir en guerre nucléaire (possiblement limitée aux grandes nations). En effet deux de ces bombes ont déjà été utilisées lors de la deuxième guerre mondiale, ce qui signifie que cette dernière n'était donc pas la dernière ni la plus grande puisque le retour de Jésus n'a toujours pas eu lieu. Surtout qu'une remise à zéro matérielle ou financière, et donc spirituelle, pourrait être nécessaire pour certains égarés du consumérisme, du capitalisme et du wokisme. Mais le sens impressionnant du mot « Armageddon » pourrait aussi tout simplement suite à une ultime grande guerre correspondre à la grande victoire définitive des voies du bien de Dieu depuis le début de la Création.
Cette grande dernière guerre pourrait donc avoir des interprétations différentes comme celle des plus de 120 pays ayant été liés à la guerre en Syrie dans une forme de grande mêlée, qui s'étend aussi au Yémen, en Libye, en Ukraine, à Taïwan et ailleurs principalement entre l'occident américano-europo-wahabo-sioniste et l'orient russo-irano-chinois, avec au milieu la Turquie.
Or cet Armageddon pourrait aussi correspondre à plusieurs moyennes guerres longues dont dans le combat donc entre l'Eurasisme conservateur et la thalassocratie anglo-saxonne ultra-libérale-libertaire. Mais l’Armageddon pourrait correspondre principalement à la très glorieuse dernière bataille de la fin des temps après le retour de Jésus, dans la plaine de Megiddo, qui pourrait être en rapport avec une super guerre régionale auparavant entre nations pro-Israël et celles pro-multipolarité, ou entre Occident politique et Eurasie (Non Occident) politique.
D'ailleurs cette troisième guerre mondiale pourrait déjà avoir commencée, mais sous la forme d'une guerre fragmentée ou hybride, car l'existence de l'arme atomique et de la prolifération nucléaire rend impossible une guerre réelle telle qu'on l'a connue au 20e siècle. Cependant cette guerre hybride étant hors limite, elle est quand même très dangereuse au niveau mondial, et la guerre limitée de la Russie en Ukraine et de l'axe de la résistance face à Israël sont donc donc d'excellentes réponses.
Une des interprétations de cette grande guerre pourrait aussi correspondre plus à une lutte sociale et idéologique entre les peuples et les élites perverses sans troisième guerre mondiale, en particulier si le multimédia doit être préservé pour qu'il soit utile comme outil vers les sages sciences et le bon divertissement uniquement et comme moyen de communication pour Jésus en tant que Calife ou Roi. C'est à dire que la troisième guerre mondiale serait donc principalement spirituelle, culturelle, dont entre tradition et laïcisme, et donc entre monothéisme authentique et wokisme. Ainsi il s'agirait actuellement de la mère des batailles devenant eschatologique entre le réveil des peuples ou la gouvernance mondiale des élites ayant déclaré clairement la guerre à l'humanité dont par Macron et l'attaque à travers le covid et la crise énergétique. En effet le gouvernement mondial ne peut s’accomplir que sur le contrôle par la technologie voire sur la ruine des nations et de nombreux morts, dont donc possiblement à travers l'inflation, la crise énergétique, la guerre en Ukraine, le covid, le pass sanitaire, la guerre en Palestine, une énorme crise financière, les vaccins ARN ayant possiblement des effets encore plus mortels déclenchés par la 5 G, l'oppression technologique. La guerre mondiale eschatologique est lancée, et ce n’est pas pays contre pays, mais hyperclasse mondialiste contre les peuples.
Or l'humanité étant destinée à partager un comportement agréable et souvent du bien-être, pourquoi n'arriverait-elle pas à trouver un équilibre entre technologie et environnement ? Surtout que le Prophète (SBDSL) choisissait toujours la facilité quand elle était noblement possible.
D'autant plus qu'on arrête pas le technique qui est d'ailleurs un outil à utiliser en bien ou en mal, et qu'il faut donc l'équilibrer avec l'humain malgré la mondialisation ayant accéléré sa diffusion en créant du chômage de masse et des recherches immorales. Ainsi il faut tirer la post-modernité vers l'ascendance et donc la supériorité, dont jusqu'à ce que les élites repassent dans le système normal qui est celui ancien de l'élévation des vertus et le rabaissement des vices, qui est d'ailleurs celui transmis par toutes les religions et spiritualités primordiales, mais dévoyé depuis 1789 par le cycle du veau d'or laïque que nous devons évidemment fermer, et qui lui dure depuis 3500 ans chez certains juifs très égarés.
D'ailleurs en montrant qu'il n'y a pas que des épreuves individuelles sur terre, l'épreuve collective du veau d'or faite au peuple de Moïse suite pourtant à de nombreux miracles, doit nous rappeler qu'il s'agit toujours de voir si nous avons suffisamment de foi pour suivre les règles ancestrales de l'Esprit élevant, et donc harmonisant, et donc pérennisant la société sur terre, par plus de vie que de mort, plus de création que de destruction, plus de partage que de cupidité, plus de joie que de haine, plus de douceur que de violence, plus d'amour que d'indifférence, plus plus d'espoir que de désespoir, dont pour pouvoir accueillir le Messie dans une forme ascendant d'ennoblissement maximal. C'est également pour le premier accueil du Messie que les survivants juifs de cette épreuve furent considéré jusque là comme le peuple élu.
Pour parvenir à la meilleure post-modernité, la technologie actuelle permet de contourner la censure des grands médias du système par internet et l'oppression bancaire, monétaire et financière par les cryptomonnaies décentralisées à travers une blockchain. Cependant pour parvenir à ce juste milieu entre l'humanité et la technologie préparant possiblement le retour de Jésus, l'intelligence de la foi et la clairvoyance prudente concernant le bénéfice/risque sont nécessaires. En effet si les progrès de la technique et de l'intelligence artificielle sont mal gérés, ils pourraient provoquer le danger de l'incompétence, du contrôle massif, du transhumanisme et donc de la destruction de l'humanité. D'ailleurs le progrès de la technique, de la technologie et de l'intelligence artificielle faisant de plus en plus tout pour nous, et rendant déjà de plus en plus de gens trop dépendants d'elles, pourraient même avoir de très dangereux bugs de confusion dans les différents protocoles militaires de défense ou d'attaque, surtout avec des bombes atomiques existantes. Antonio Guterres s’est dit favorable à la création d’un conseil spécifique à l’IA, ayant pour objectif d’aider à réguler, gérer l’usage de l’IA militaire et réglementer ses dérives potentielles. Les trois premières puissances militaires (USA, Chine et Russie) ont indiqué, l’une après l’autre, qu’elles se réservaient le droit de développer des systèmes d’armes intégrant de l’IA, tout en précisant que ces systèmes devaient rester sous le contrôle humain.
Un autre sens de cette grande guerre de la fin des temps pourrait correspondre à un combat continu entre chiites et sunnites extrémistes au Proche-Orient, mais le rapprochement de l'Arabie Saoudite et de l'Iran permet d’espérer qu'ils ont compris cette grande arnaque, surtout après la lutte musulmane fratricide dont contre Assad a dilapidé une grande partie de l'énergie de la oumma dans des voies de garages. Quoiqu'il demeure inquiétant qu'en août l'Arabie saoudite ait proposé de reprendre son aide financière à l'Autorité autonome palestinienne, en manque d'argent, dans le but d'obtenir le soutien de Ramallah dans ses efforts de normalisation des relations avec Israël, surtout qu'il y a quelques temps un pseudo savant wahhabite du royaume saoudien a même dit qu'Israël protège les lieux de culte musulmans, et que d'autres pseudos savants wahhabisme pratiquent l'anthropomorphisme concernant Dieu.
(A ce sujet, le jeunesse wahhabite extra Arabie-saoudite pratiquent souvent cet islam pour son aspect blingbling rigoriste même quand elle est à peu de richesses et peu de piété, alors qu'avec un peu de recherche et de recoupage, l'hérésie wahhabite leur apparaîtrait évidente dont donc pour leur américano-sionisme et leur associationnisme, mais aussi pour leur terrorisme. Or cet islam blingbling validant l’excommunication massive de musulmans est par conséquent inégalitaire, illégitime et donc comparable au judaïsme et au calvinisme.)
D'autant plus que la normalisation avec Israël contredit les engagements humanitaires, moraux et internationaux pour le soutien des droits du peuple palestinien. Or comme la géopolitique est compliquée, que la stabilité pour la hajj est importante et qu'une guidée massive doit avoir lieu avant l'apparition du Mahdi, l'Arabie saoudite de Ben Salmane semble tout de même avoir beaucoup changé dont en ayant rendu leurs droits complets aux femmes, arrêté des nombreuses personnes extrémistes, orienté son pays vers la multipolarité au niveau mondial et affirmé que le moyen-orient devait gérer ses affaires lui-même dans une forme d'invitation à l'alliance voire l'union même avec l'Iran Chiite. Par conséquent, il est bon de savoir que tout cela doit rendre très perplexe les wahhabites, les takfiristes et les salafistes djihadistes par leur stupide suivi spirituel inculte et irréfléchi d'hérésies.
Mais « Les accords d’Abraham ne sont valides que sous réserve qu’Israël cesse d’annexer des territoires palestiniens. Or ce n’est pas le cas et ça n’a jamais été le cas, surtout avec la radicalisation actuelle d’Israël qui est donc diamétralement opposée.
(D'ailleurs la population israélienne soutient son armée en scandant le slogan «mort aux Arabes» tandis que les colons, en tenues civiles et armés, participent aux opérations militaires. Ils sont chargés, avec des civils, de détruire l’aide humanitaire internationale destinée aux Gazaouis. Ils sont donc des paramilitaires soutenues par l’armée et éventuellement des prisonniers et non des «otages» ! Selon leur littérature et les déclarations de certains de leurs rabbins égarés, ces attitudes seraient conformes à leurs enseignements religieux.) En clair, les accords d’Abraham sont fragiles et peuvent être dénoncés par les parties arabes lorsqu’elles le décideront. L’appartenance de l’Iran et des EAU à un même groupe dirigé par la Russie et la Chine est davantage un facteur de paix qu’un facteur de guerre. Les causes palestinienne et syrienne restent très populaires dans les rues arabes. Le monde arabe (musulman) semble se réunifier toujours davantage et avoir pris conscience qu’il ne peut compter vraiment que s’il est uni. (Ce sont des vérités que doivent se rappeler Gazza et la Cisjordanie fortement divisés politiquement dont à cause de la trahison du Fatah, car sinon ce manque d'identité commune empêche la demande d'un État palestinien, surtout que les colonies israélienne en Cisjordanie étant très dispersées, cela rend impossible à définir un territoire précis des colonies ou de la Cisjordanie sur une carte, et donc à le rendre suite à une forme d'épuration ethnique comme possiblement l'attaque contre Gaza, ce qui ne serait pas étonnant vu la colonisation israélienne par expropriation de musulmans mais aussi de chrétiens prouvant que le judaïsme sioniste est une religion de la terre et donc du matérialisme car liée au gain de la terre palestinienne, par opposition au monothéisme christique qui est la religion du ciel et donc de la spiritualité car liée au gain du ciel auprès de Dieu. D'ailleurs le général Solemani a été tué par un drone en Iraq, au moment où il allait rencontrer l’ambassadeur d’Arabie saoudite pour discuter d’un plan de paix entre l’Iran et l’Arabie. Et c'est pourquoi la guerre Hamas-Israël amenant les peuples des pays musulmans à refuser toute normalisation avec Israël est une juste retour des choses.) » (D. Delawarde)
Dans ce sens le Royaume d'Arabie Saoudite a non seulement appelé à l’arrêt immédiat de l’escalade entre le Hamas et Israël suite à l'attaque du 7 octobre 2023, mais il a également souligné à plusieurs reprises les dangers inhérents à la poursuite de l’occupation israélienne et aux très graves provocations contre des lieux saints, car les violations ostentatoires de l'esplanade des mosquées très sacrée est comparable à ce que des des islamistes venaient stationner devant le mur des lamentations. L’Arabie saoudite estime que les droits légitimes des Palestiniens sont bafoués par Israël et que cette situation explosive est le résultat de violations continues des droits du peuple palestinien (dont à travers un blocus de 17 ans, l'absence de nation palestinienne, l'indifférence de l'Occident dont seulement par quelques dénonciations et jamais par des sanctions, l'extrême droite israélienne suprémaciste comme les nazis qui a même tué le premier ministre israélien Yitzhak Rabin qui cherchait à donner plus d'autonomie à la Palestine (comme fut tué auparavant le diplomate Frank Bernadotte, un envoyé spécial suédois de l'ONU, venu en Palestine pour refuser la création de l’État d'Israël, et ayant pourtant sauvé 15 000 prisonniers des camps de concentration), l'augmentation de la violence meurtrière des colons contre le peuple palestinien même des femmes et enfants, les crimes contre les prisonniers palestiniens, le très mystérieux manquement du service de renseignement israélien dont militaire lors de l'attaque du 7 octobre alors que Gaza est très surveillé, l'inquiétante interdiction israélienne de journalistes étranger à Gaza, et l'annexion de nombreux territoires palestiniens par violation de résolution de l'ONU, alors que l'attaque du Hamas, qui est une forme de résistance légitime puisque religieuse par rapport à la résistance laïque, a principalement tué en réalité des militaires, des policiers et des colons armés, surtout que des rescapés israéliens et israéliennes ont témoigné que leur armée a tiré dans le tas, ce qui correspond d'ailleurs à une doctrine de Tsahal concernant les possibles prises d'otages. D'ailleurs, Tsahal a admis avoir tué des israélien lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre. Pourtant les intervenants médiatiques donnent souvent un sens beaucoup plus important aux centaines de morts israéliens qui étaient donc principalement des militaires, des policiers et des colons, qu'aux milliers de civils palestiniens considérés comme de simples dommages collatéraux de la guerre. D'autant plus que ce sont divers groupes de combattants ne portant pas de tenues militaires du Hamas et n'étant pas connu des autres groupes de la résistance qui ont pu tuer des civils, quand ce n'est pas des tirs croisés causés par Tsahal. Or il existe aussi une partie du Hamas qui n'appartient plus aux frères musulmans et a fait la paix avec Bachar el Assad, et c'est principalement ceux là que Tsahal vise, comme le prouve l'assassinat de Saleh al-Arouri numéro deux du bureau politique Hamas. Mais même si les combattants palestiniens de la partie du Hamas liée à la résistance avaient une bonne intention lors de l'attaque du 7 octobre 2023, l'origine de cette attaque contre les palestiniens en sacrifiant des juifs est très probablement liée à la partie du Hamas liée aux frères musulmans (voulant plus la recréation du califat sur l'ensemble des pays musulmans que d'un état palestinien), et donc aux services secrets anglais et donc aussi à la coalition de Netanyahou suivant le sionisme révisionniste de Jabotinsky qui fit alliance avec des massacreurs de juifs en Ukraine lors de la deuxième guerre mondiale, ce qui serait donc encore loin d'être la première fois que les élites juives sacrifient leur population, surtout que la défense de Tsahal avait été déplacée par ce gouvernement, et que l'attaque a donc été facilitée. Or ce qui est «subliminal» c’est d’affirmer que le Hamas (de la résistance de Gaza; pas celui des « frères » du Qatar), est une «création» d’Israël pour lui ôter certains de ses soutiens.