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C) La morale correspond à la science des mots (suite 4)

          Ainsi la religion (accompagnée de la piété) étant un trésor qui apporte des qualités, développe l'intelligence, exhorte au bien commun, protège des dangers de certaines tentations et résout les problèmes, elle doit devenir notre pensée, notre vie et notre responsabilité à transmettre aux autres par des bonnes paroles et des bonnes actions.
D'ailleurs le quatrième Calife Ali Ibn Abi Talib (SDP), connu pour sa grande science religieuse, a dit : « la piété (qui est un sentiment profond de relation avec Dieu dont visant Sa satisfaction religieusement) se définit par : la crainte du Tout Puissant, la conformité à la révélation, le contentement du peu, et la préparation pour la mort (et donc le Jour du Jugement puis la rencontre du Seigneur, par de régulières œuvres religieuses, la recherche des qualités morales et de nombreuses bonnes actions sociales, synonymes de proximité et d'intimité avec Dieu). »
Et le juriste Ibn Ashir dans ses vers du « matn » dans le chapitre de la spiritualité nous dit : « Le résultat (ou la définition) de la crainte révérencielle (comme le reste de la piété) est le fait d'éviter (les interdits religieux) et de suivre (les obligations et conseils religieux). Il s'agit de la conformité extérieure et intérieure à la loi divine (comme le bon comportement et le bon caractère). »
La piété c'est donc avant tout vivre et agir noblement pour honorer la noblesse divine, par exemple à travers notre bienfaisance ou nos grandissements et obéissances aux injonctions religieuses obligatoires et surérogatoires, surtout quand nous gardons souvent secrètes des œuvres pour Dieu dont par crainte de ne pas recevoir la satisfaction divine tellement on aime Dieu. La piété se voit donc beaucoup dans la méditation, le recueillement, la dévotion et la préparation au sacrifice envers Dieu, même si dans certains cas s'il s'agit de faire des compromis avec des incroyants. Ainsi la piété, c'est respecter (suivre) la volonté (la loi) de Dieu, alors que le péché, c'est ne pas respecter (suivre) la volonté (la loi) de Dieu.
La piété, c'est aussi tendre à représenter Dieu au mieux et donc se rapprocher de Lui dans toute circonstance en pratiquant la religion, demandant d'abord à Lui (la guidée, le travail, la guérison, le mariage, etc), ayant un digne caractère, suivant la bonne moralité et effectuant les bonnes actions, et en étant donc conforme ou proche de ce qu'Il attend de nous tout en vivant un profond ressenti de Sa présence, comme le montre les passages coraniques suivants. C'est à dire tendre à toujours représenter Dieu spirituellement par la justice quand c'est nécessaire et la miséricorde (dans certains cas par excellence) dès que c'est possible, et en recherchant constamment les meilleurs choix moralement et les meilleurs qualités pour chaque situation (dont la plupart du temps l'honnêteté, la douceur, la courtoisie, l'élégance dont verbale et l'humilité). La piété est également synonyme de volonté d'excellence en tendant vers un suivi constant du licite et des exhortations coraniques évoquant la noblesse obligatoire et non obligatoire, et en évitant les interdictions, c'est à dire en cherchant à se rapprocher au mieux du mode de vie prophétique. La piété, c'est encore vouloir, tendre à, puis enfin entretenir la relation d'amour amical avec Dieu dans la gratitude lors du bonheur et la patience lors d'une difficulté, et dans la louange lors d'une bonne action et le regret repentant après une mauvaise action. La piété, c'est en plus justifier et donc grandir puis transmettre les injonctions d'Allah :
(ExtS49v13) « Le plus noble d’entre vous auprès d’Allah, est le plus pieux (dont dans la philosophie et l'adaptation religieuse). Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur »
(S2v177) « La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux anges, au Livre et aux Prophètes, de donner de son bien, quelqu'amour qu'on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l'aide et pour délier les jougs ; d'accomplir la Salat et d'acquitter la Zakat. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu'ils se sont engagés, ceux qui sont endurants (religieusement) dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux ! »
(S22v32) « Voilà (ce qui est prescrit). Et quiconque exalte les injonctions d’Allah, s’inspire en effet de la piété des cœurs. »
Abou Nouaym rapporte : Abou Darda (SDP) a dit : « L'homme ne sera pas pieux jusqu'à être savant (connaisseur de la religion en général), et son niveau de science ne sera complet voire réel (l'ennoblira au maximum) que quand il la pratiquera. »
La piété, c'est encore souvent penser à Dieu dont en Le glorifiant, Le louant, ressentant Sa guidée et devenant noblement clairvoyant, comme à travers les invocations religieuses du quotidien pour nos occupations.
La piété correspond donc principalement au rapprochement vers Dieu par la pratique cultuelle (en particulier les prosternations, le jeûne et la zakat) et à la représentation de Dieu par les qualités morales au niveau social (dont bonnes actions et tradition prophétique). Par conséquent la piété, c'est établir une profonde et grande relation amicale avec Dieu à travers le respect, l'affection, la crainte révérencielle et l'ensemble des attributs divins, et à travers des pensées fréquentes vers Lui source de la meilleure bienveillance dans ou face à toute situation heureuse ou triste, juste ou injuste, digne ou indigne, facile ou difficile, agréable ou pénible, tout en cherchant à y voir l'éducation morale possible pour soi et chaque être humain présent... La piété, c'est donc aussi comprendre, représenter et transmettre les attributs divins :
(ExtS6v151-153) « Dis : “Venez, je vais réciter ce que votre Seigneur vous a interdit : ne Lui associez rien (en pratiquant les cinq piliers), et soyez bienfaisants envers vos père et mère. Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté. Nous vous nourrissons tout comme eux. N'approchez pas des turpitudes ouvertement ou en cachette. Ne tuez qu'en toute justice la vie qu'Allah a fait sacrée. Voilà ce qu'(Allah) vous a recommandé de faire, peut-être comprendrez-vous. Et jusqu'à ce qu'il ait atteint sa majorité, ne vous approchez des biens de l'orphelin que de la plus belle manière. Et donnez la juste mesure et le bon poids en toute justice. Nous n'imposons à une âme que selon sa capacité (et son contexte). Et quand vous parlez, soyez équitables même s'il s'agit d'un proche parent. Et remplissez votre engagement envers Allah. Voilà ce qu'Il vous enjoint, peut-être vous rappellerez-vous.” Et voilà Mon chemin (divin) dans toute sa rectitude, suivez-le donc, et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. Voilà ce qu'Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété. »
Abou Dhar (SDP) raconte dans un long récit : J'ai dit : « Ô Messager d'Allah ! Conseille-moi. -Sois pieux envers Allah, car c'est l'essentiel de tout. -Ô Messager d'Allah ! Rajoute-moi. -Lis le Coran, car c'est pour toi une lumière (pour te guider noblement et donc joyeusement) sur terre et un placement dans le ciel (par les récompenses paradisiaques). »
Les fruits de la piété sont donc nombreux, en voici les principaux :
-Le pardon des péchés par un repentir fréquent, le désintérêt des mauvaises actions, l'orientation fréquente vers les bonnes œuvres cultuelles et sociales, l'acquisition des qualités morales, l'augmentation des mérites, et donc une religiosité importante
-La considération de Dieu et Sa protection
-L'acceptation des œuvres
-Le rapprochement vers toutes les honorables habitudes prophétiques quotidiennes
-La grande volonté de bien pour autrui
-Le fait d'être sauvé du châtiment et de recevoir le Paradis
-Le bonheur dans ce monde et dans l'autre
-La résolution des problèmes et des soucis
-La facilité en toute chose
-La subsistance inattendue
-L'orientation vers la science
-Le rapprochement vers la dignité permanente
-Une relation d'amour et d'amitié avec Allah et donc une satisfaction partagée avec Lui.
Enfin, la piété c'est aussi avoir le cœur détendu quoiqu'il arrive par la croyance au destin divin concernant les épreuves auxquelles nous devons répondre avec notre libre arbitre. C'est pourquoi elle amène en plus à faire de la noblesse authentique notre cause principale à pratiquer, défendre et promouvoir. Or la piété peut aussi être du regret envers Dieu d'avoir fait une erreur ou un péché, une imploration exclusive à Dieu lors d'une difficulté dans le destin même si cette dernière provient d'un humain, et même de faire un choix moins noble qu'un autre par rapport à la connaissance de chacun, au niveau spirituel personnel ou au contexte, ce qui pourrait d'ailleurs correspondre finalement au choix le plus noble dans un sens. Ainsi la piété doit aussi préférer le triomphe d'un pays ayant des valeurs monothéistes face à un pays impie.
En résumé la piété c'est se conformer aux règles coraniques (particulièrement en se souciant des obligations religieuses), suivre le mode de vie, le caractère et la moralité prophétiques, pratiquer de nombreuses bonnes actions familiales et sociales, et transmettre l'islam dont pour se rapprocher de Dieu tout en L'aimant quelles que soient les situations. Mais la piété c'est avant tout la relation à Dieu par l'obéissance religieuse et le bon comportement en  particulier social dont les bonnes manières, d'autant plus si c'est plus par respect, amour et dignité que par crainte envers Lui.
Par ailleurs dans le sens prouvant encore la véracité de l'islam et pour revaloriser la volonté d'appartenir aux meilleures êtres de la Création, il faut savoir que les compagnons du Messager (SBDSL) sont considérés parmi les meilleures créatures, alors qu'à l'époque préislamique d'idolâtrie certains avaient été parmi les pires, puisqu'une de leurs ignobles traditions barbares liée au rabaissement des femmes, suite à l'histoire d'une fille d'un chef de tribu ayant déshonoré son père en préférant rester avec le chef d'une tribu adverse qui l'avait obtenue comme épouse lors d'une première guerre et malgré la revanche victorieuse de son clan natal, pouvaient les pousser par une abjecte honte orgueilleuse à enterrer vivante leur propre fille quelques temps après leur naissance. D'ailleurs pour d'honteuses autres illégitimes raisons sociales de pouvoir et de finances, cela était déjà arrivé à l'époque romaine polythéiste (c'est l'empereur romain chrétien Théodose 1er qui mis fin à cette pratique en 380, mais l’infanticide revient avec 200 mille avortements par an en France) et c'est encore malheureusement le cas en Chine ou en Inde chez certains non-musulmans :
(S29v67/68) « Ne voient-ils pas que vraiment Nous avons fait un sanctuaire sûr (à la Mecque), alors que tout autour d'eux on enlève les gens ? Croiront-ils donc au faux et nieront-ils les bienfaits d'Allah ? Et quel pire injuste que celui qui invente un mensonge contre Allah, ou qui dément la Vérité quand elle lui parvient ? »
(S81v1-8) : « Quand le soleil sera obscurci, et que les étoiles deviendront ternes, et les montagnes mises en marche, et les chamelles à terme, négligées, et les bêtes farouches, rassemblées, et les mers allumées, et les âmes accouplées et qu'on demandera (le Jour du Jugement Dernier) à la fillette enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée »
(S17v31) « Et ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté, (car) c'est Nous qui attribuons leur subsistance tout comme à vous. Les tuer, c'est vraiment, un énorme pêché. »
(S6v140) « Ils sont certes perdants, ceux qui ont, par sottise et ignorance tué leurs enfants, »
(S3v164) « Allah a très certainement fait une faveur aux croyants (d'Arabie) lorsqu'Il a envoyé chez eux un Messager de parmi eux-mêmes, qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien (étant donné) qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident. »

Jaafar Ibn Abou Talib (SDP) dit au roi Négus pour assurer la protection de son groupe venu dans son royaume : « (Avant l'islam) Nous étions dans l'ignorance. Nous adorions les statues, nous mangions les bêtes mortes, nous commettions les abominations (dont certaines sont évoquées dans le Coran comme enterrer un nourrisson fille ou l'obtention des femmes par le fils après la mort du père), nous rompions les liens de parenté, nous nous comportions mal avec nos voisins et le fort opprimait le faible. »
Anas Ibn Melik (SDP) rapporte : Le Messager d'Allah (SBDSL) arriva et trouva ses compagnons en train de discuter. Ils dirent : « Nous évoquions l'égarement et la barbarie où nous étions par rapport à l'état (noble) auquel Allah Puissant et Glorieux nous a guidés. » Cela lui plut et il dit : « Vous avez bien fait (de vous rappeler). Soyez ainsi (rappelez vous) et faites ainsi (rappelez le vous). »
Or ceux qui copieront les compagnons du Prophète (SBDSL) vers la fin des temps auront encore plus de récompenses qu'eux à cause du contexte mondial d'oubli du divin (dont par une multitude de divertissements apparue avec la technologie moderne) d'autant plus sans leader pieux aussi charismatique et sage que le Prophète Mouhamed (SBDSL), même s'ils n'auront pas autant d'honneur que ces premiers musulmans, à l'image des Prophètes par rapport aux autres adeptes de la religion, puisque ces prédécesseurs sacrifièrent tout ce qu'ils avaient pour bâtir les fondations principales de l'islam, propager la religion et se défendre contre les persécutions de la population idolâtre du début du septième siècle après Jésus-Christ à La Mecque :
Omar (SDP) rapporte : Un jour, le Messager d'Allah (SBDSL) nous demanda de faire l'aumône (pour aider les faibles, propager la religion, libérer des esclaves, soutenir les musulmans et gagner des cœurs à l'islam). Je possédais alors de l'argent et je me dis : « C'est aujourd'hui ou jamais que je vais dépasser Abou Bakr (SDP). » J'ai ramené la moitié de mon argent et le Messager d'Allah questionna : « Qu'as-tu laissé à ta fa mille ? » Je répondis : « Je leur ai laissé combien ? Autant que ce que j'ai ramené (la moitié). » Puis Abou Bakr ramena tout ce qu'il possédait et le Prophète questionna : «Abou Bakr, qu'as-tu laissé à ta famille ? » Il répondit : « Je leur ai laissé Allah et son Messager. » Je me dis alors que jamais je ne le précéderai dans quoi que ce soit.
Anas (SDP) rapporte : Tandis que Aïcha (SDP) était dans sa maison, elle entendit un bruit dans Médine. Elle demanda : « Quel est ce bruit ? » On répondit : « Une caravane à Abderrahmane Ibn Aawf venant du Chem et portant toutes les sortes de marchandises. » La caravane comptait sept cents chameaux et Médine fut ébranlée par ce bruit. Aïcha dit : « J'ai entendu le Messager d'Allah (SBDSL) dire : J'ai vu Abderahmane Ibn Aawf entrer au Paradis en rampant. » Abderrahmane Ibn Aawf apprit cela et dit : « J'y entrerai debout si je peux », et il donna les chameaux avec leurs équipements et leurs chargements pour la cause d'Allah.

Ibn Chiheb rapporte : Othmane Ibn Madhôoun (SDP) entra un jour à la mosquée en portant un manteau qui s'était déchiré et qu'il avait recousu avec un morceau de fourrure. Le Messager d'Allah (SBDSL) eut pitié de lui et les compagnons eurent pitié pour le Prophète tellement il était affligé. Puis il dit : « Comment serez-vous le jour où vous porterez un ensemble le matin et un autre l'après-midi, où un plat sera place devant vous et un autre sera levé, et vous couvrirez vos maisons comme est couverte la Kaaba ? » Ils répondirent : « Nous voudrions bien cela, ô Messager d'Allah ! Nous aurons la facilité et la bonne vie. » Il déclara : « Cela arrivera certainement, et aujourd'hui vous êtes meilleurs que ces gens-là (car vous dépenser plus pour Allah). »
Aammar Ibn Aamr rapporte : Le Prophète (SBDSL) demanda à des compagnons : « Dites-moi quelles sont les créatures qui auront la plus grande valeur auprès d'Allah le jour de la résurrection. - Les anges, dirent-ils, - Ils le méritent pour leur proximité (par leur nature et position) de leur Seigneur, mais ce sont des autres. - Les Prophètes. - Ils le méritent (par l'élection divine et leur piété) car la révélation descend sur eux, mais ce sont des autres. - Alors dis-nous, ô Messager d'Allah. - Des hommes qui viendront après vous et qui auront foi en moi sans m'avoir vu. Ils trouveront des écritures délaissées et y croiront (en faisant le choix de les pratiquer). Ceux-là sont les créatures qui ont la plus grande valeur auprès d'Allah le Jour de la Résurrection. »
Mouaadh Ibn Jebel (SDP) rapporte : Le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « Vous ne cesserez d'ordonner le bien et d'interdire le mal, mais quand apparaitra en vous l'amour de cette vie basse, vous n'ordonnerez plus le bien, vous n'interdirez plus le mal et vous ne combattrez plus dans la voie d'Allah. Ceux qui parleront ce jour-là au nom du Livre (Coran) et de la sounna (tradition prophétique seront comme les premiers prédécesseurs des mouhajirins et des ançars. »
Abou Nouaaym rapporte : Abdallah Ibn Aamr Ibn Alaay (SDP) a dit : « Un bien que je fais aujourd'hui m'est préférable à son double fait du temps du Messager d'Allah (SBDSL) car, quand nous étions avec le Messager d'Allah, notre souci était l'au-delà et nous ne nous préoccupions pas de ce bas monde, alors qu'aujourd'hui, ce bas monde nous a entraînés. »
Ainsi il y a peu y avoir plus de récompenses pour ceux suivant totalement un Prophète que le Prophète en reçoit lui-même surtout qu'il vient d'abord pour son peuple, même s'ils auront toujours moins d'honneur (valeur) que lui par sa position, sa mission, son caractère et sa moralité, comme le prouve le musulman qui entrera en premier au Paradis puisqu'à ce moment là il guidera vers l'avant la bride de la chamelle sur laquelle sera logiquement élevé le Prophète (SBDSL) car il est la meilleure créature. A notre époque où peu de choses nous incitent à agir pour Dieu, où la prédication n'est plus la seule priorité comme à l'époque des apôtres du Prophète Jésus (paix sur lui) et des compagnons du Prophète (SBDSL), et comme la religion inspire souvent l'équilibre, la plupart du temps c'est plutôt le juste milieu dans le sacrifice et la prédication qui est la meilleure voie pour obtenir la satisfaction divine et le plus haut degré du Paradis :
Abou Hourayra (SDP) rapporte cette parole de l'envoyé de Dieu (SBDSL) : « Vous êtes dans une époque où celui qui aura négligé le dixième de ce qu’il lui a été ordonné périra. Mais viendra un temps où celui qui aura fait le dixième de ce qu'il lui a été ordonné sera sauvé (et celui qui pratiquera complètement la religion aura donc plus de valeur). » (Tirmidhi)
Alweqidi (SDP) rapporte : Après la mort du Prophète (SBDSL) Khalid Ibn Walid (SDP) a dit à Jerja, un des grands généraux Byzantin : « Actuellement, la valeur des nouveaux convertis est meilleur que la nôtre, car nous, nous avons accepté l'islam de force et nous avons suivi notre Prophète alors qu'il était vivant parmi nous, recevait les nouvelles du ciel, nous informait par le Livre et nous montrait les miracles. Quiconque a vu ce que nous avons vu et entendu est obligé de croire et de suivre. Vous en revanche n'avez pas vu ni entendu les miracles et les preuves comme nous. Donc celui parmi vous qui entre dans cette religion avec une intention vraie et sincère est meilleur que nous. » Alors Jerja se convertit à l'islam et mourut martyr quelques minutes plus tard lors de la bataille..
Anas (SDP) rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu (SBDSL) : « Il y aura à la fin des temps des lettrés véreux. Que celui qui vivra à cette époque demande la protection de Dieu contre Satan le lapidé car ils sont ce qu'il y a de plus puant ! Puis apparaîtront des couvre-chefs (probable référence à l'apparition des casquettes). Nul en ce temps-là n'aura plus compte de l'adultère. Celui qui continuera à pratiquer fermement sa religion à cette époque sera comparable à celui qui tient un tison à pleine mains (par difficulté ou/et par la sensibilité de sa foi jusqu'à la fitra présente au très fin et ainsi intense centre profond du cœur), et sa récompense sera celle de cinquante hommes. Ceux qui étaient présents demandèrent : « Cinquante d'entre eux ou bien d'entre nous ? » « D'entre vous. » répondit le Prophète (SBDSL). » (Hakim et Tirmidhi)
Commentaire : Comme il sera mieux précisé plus tard, la fitra est le souvenir émotionnel du pacte pré-existentiel de l'humanité ayant reconnu la seigneurie irréprochable de Dieu et elle correspond à une sensible lumière de foi, de noblesse et de sérénité dans le très fin et ainsi intense centre profond du cœur. La pratique de la prière doit donc tendre à ressentir la fitra à chacune de ses offices pour percevoir la bienveillante et agréable foi inégalable plusieurs fois par jours : c'est à dire en pensant à Dieu avec l'esprit fort tout en ressentant très intensément Dieu avec ce très fin centre du cœur.
Ibn Abbas (SDP) rapporte ces paroles du Prophète (SBDSL) : « Celui qui maintient ma tradition pendant que ma communauté se corrompt aura la récompense de cents martyrs. » (Al Bayhaqi)
Ibn Omar (SDP) rapporte : le Prophète (SBDSL) était assis avec Abou Bakr Asciddiq (SDP, premier calife de l'islam) qui portait un manteau qu'il avait attaché sur sa poitrine avec des épines. C'est alors que l'Archange Gabriel (paix sur lui) descendit, lui passa le salut et le questionna :
« Ô Messager d'Allah, pourquoi vois-je Abou Bakr portant un manteau qu'il a attaché sur sa poitrine avec des épines ? -Ô Gabriel, il a dépensé tout son argent pour moi avant la victoire (de la Mecque), répondit le Prophète (SBDSL).
-Alors passe lui le salut d'Allah et dis-lui : ton Seigneur te demande : « es-tu satisfait de Moi ou fâché dans ta pauvreté ? »
-Ô Abou Bakr, dit le Prophète (SBDSL) en se retournant vers Abou Bakr. Voici Gabriel qui te passe le salut d'Allah et Allah te demande : « es-tu satisfait de Moi ou fâché dans ta pauvreté ? »
-Me fâcherai-je devant mon Seigneur ? Je suis satisfait de mon Seigneur, je suis satisfait de mon Seigneur » répondit Abou Bakr en pleurant.
Dans une autre version : le Prophète (SBDSL) ajouta : « Alors Allah t'informe qu'Il est satisfait de toi comme tu es satisfait de Lui. » Abou Bakr pleura et Gabriel déclara : « Par celui qui t'a envoyé par la vérité, Mouhamed ! Les anges porteurs du Trône divin se sont vêtus de manteaux ayant la même apparence que celui de ton ami. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Rapprochez-vous petit à petit de la perfection, allez à la mosquée matin et soir en plus de ce que vous faites comme actes de dévotion (prières, lecture de Coran) dans les dernières heures de la nuit. La modération ! La modération ! Car c’est seulement avec la modération que vous arriverez à bon port. » (Boukhari)
(ExtS2v143) « C’est ainsi que Nous avons fait de vous la communauté du juste milieu »
          Et comme par la sublime justice divine, la pratique religieuse en particulier les œuvres cultuelles surérogatoires se déroule généralement plus en dehors de la vie professionnelle, celui qui se rapprochera le plus du caractère, de la moralité, du comportement et du mode de vie prophétiques, qu’il soit un homme ou une femme, un chef politique ou un citoyen, un PDG ou un employé, un ingénieur ou un ouvrier, un rang social élevé ou bas, sera évidemment le meilleur noblement, et donc le plus bienfaisant, et donc le plus digne, et donc le plus grand en valeur, et donc le plus haut dans le Paradis, et donc le plus près de son ciel incarné par le Trône divin, et donc le plus proche auprès de l'intimité divine amicale aimante. En effet quels que soient le rang ou la fonction d'un être humain, le but est de tendre à toujours noblement représenter Dieu au mieux dans toute situation. Ainsi il n’existe clairement pas de supériorité au niveau tribal, racial, ethnique, professionnel et même intellectuel, mais il en existe bien une au niveau moral dont à travers la piété authentique tendant à sincèrement voire divinement suivre et transmettre aux mieux les véritables règles religieuses monothéistes, et c'est pour ça que l'impôt social dans le califat islamique est plus élevé pour les musulmans que pour les non musulmans :
(S4v125) « Qui est meilleur en religion que celui qui soumet à Allah son être, tout en se conformant à la Loi (coranique) révélée et suivant (donc) la religion d’Abraham, homme de droiture ? Et Allah avait pris Abraham pour ami privilégié (intime). »
(S3v31) « Dis : Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »
A ce propos il faut comprendre que par la sereine pratique quotidienne doucement progressive, sagement conseillée en religion, celle-ci est plus facile à apprendre que le reste des sciences, puisque certains compagnons du Prophète (SBDSL) illettrés ou au bas rang social réussirent à devenir des représentants d'Allah et de Son Messager, jusqu'à parfois devenir gouverneur d'une région du Califat, en particulier suite à leur transmission du message divin à travers le monde. C'est pour çà que tout musulman doit se considérer comme un leader au niveau de la prédication :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Rapprochez-vous petit à petit de la perfection ; allez à la mosquée matin et soir en plus de ce que vous faites comme actes de dévotion (prières, lectures de Coran) dans les dernières heures de la nuit. La modération ! La modération ! Car c’est seulement avec la modération que vous arriverez à bon port (pieuse constance puis Paradis). » (Boukhari)
Aïcha (SDP) rapporte que le Prophète (SBDSL) entra chez elle alors qu’elle était avec une autre femme. Il dit : « Qui est donc celle-ci ? » Elle dit : « Une telle qui vient me parler du grand nombre de ses prières. » Il dit : « Ne vous surchargez point ainsi car on ne vous a imposé que ce que vous pouvez supporter. Par Dieu, Dieu ne se lasse pas de vous récompenser jusqu'à ce que vous vous lassiez de faire des œuvres de bien. » Aïcha conclut alors : « Les pratiques religieuses les plus agréables aux yeux du Prophète étaient celles accomplies avec régularité (même si elles étaient moins nombreuses). »
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète a (SBDSL) dit : « La religion est aisance et facilité. Jamais quelqu'un ne cherchera à rivaliser de force avec la religion sans que la religion ne l’écrase. Suivez plutôt la voie sage du juste milieu, rapprochez-vous en douceur de la perfection et soyez optimistes. Aidez-vous en cela par vos allées et venues à la mosquée le matin, le soir et aux dernières heures de la nuit. »
          Or l'ultime but est de mourir lors d’un moment soumis à Dieu puisqu'il est évident de juger une œuvre sur sa conclusion, surtout que généralement par rapport à notre niveau moral comme nous vivons nous mourons, comme nous mourons nous serons logiquement ressuscités, et donc comme nous aurons semé du bien ou du mal nous récolterons du bien (plaisirs) ou du mal (châtiments) le Jour de la Rétribution :
(S3v102) « Ô les croyants ! Craignez Allah comme Il doit d’être craint. Et ne mourrez qu’en pleine soumission (avec une foi sincère, en dehors d'un mal, ou pendant une œuvre pieuse). »
Mouâawiya Ibn Qorra rapporte : Abou Bakr Asçiddiq disait dans ses invocations : « Ô Allah ! Fais que la meilleure partie de ma vie soit la dernière, que mes meilleures œuvres soient les finales et que mon meilleur jour soit le jour où Je Te rencontrerai. »
          Cependant l'être humain fait souvent de nombreux efforts pour des choses qui sont incertaines puisque pouvant les perdre ou ne pas les obtenir, tels que le salaire, la femme ou la retraite, alors que généralement il se prépare peu pour la certitude de la mort par son manque de pratique religieuse et de bonnes actions.
Ainsi dans l'espoir de réussir cette ultime action, il faut savoir que la vie du Prophète (SBDSL) incarnant les ordres coraniques et permettant d’être constamment en adoration puisqu'il suffit de rendre hommage à Dieu au début de chaque occupation, il est fort probable que le croyant sera béni au moment de sa mort prédestinée par Dieu en suivant cette piété (dont possiblement grâce aux ablutions), en pratiquant une œuvre cultuelle ou sociale, en ayant une foi sincère ou en répondant dignement à sa dernière épreuve. En effet s'il tend à être toujours pieux et confiant en Son Seigneur, sa vie et son dernier acte se feront vraisemblablement dans le Bien et méritera la récompense du plus haut niveau de Paradis similairement au martyr puisque étant mort sur le chemin de Dieu :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Chacun de vous demeure quarante jours dans le ventre de sa mère comme une goutte de liquide, puis un caillot de sang pendant une durée égale, puis un morceaux de chair pendant une période équivalente. Ensuite Allah envoie l’ange chargé de lui insuffler l’esprit et d’inscrire sa fortune, la durée de sa vie, ses œuvres et sa destinée heureuse ou malheureuse (et dont la mort peut être parfois écrite tôt pour préserver le scénario du destin de l'humanité encadré par Dieu). Par Celui qui n’a pas d’associé ! Il arrive que l’un de vous fasse l’œuvre des élus du Paradis au point de n’en être séparé que d’une coudée. C’est alors qu’intervient le destin. Il agit donc comme les réprouvés et entre en Enfer (probable référence aux hypocrites car le destin peut également être une décision divine amenant une ultime épreuve insurmontable pour l'hypocrite). En revanche il arrive que l’un de vous fasse l’œuvre des réprouvés de l’Enfer au point de n’en être séparé que d’une coudée. C’est alors qu’intervient le destin (épreuve de dernière chance pouvant y être lié). Il fait l’œuvre des élus et entre au Paradis. »
(S10v109) « Et suis ce qui t'est révélé, et sois constant jusqu'à ce qu'Allah rende Son jugement car Il est le meilleur des juges. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Toute ma communauté entre au Paradis sauf celui qui s’y refuse. » On lui demanda : « Et qui s’y refuse, ô Messager d'Allah ? » Il répondit : « Celui qui m’a obéi entre au Paradis et celui qui m’a désobéi s’y est refusé. » (Boukhari)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui qui meurt en ayant pour dernière parole « il n'existe pas de divinité à part Allah (Dieu) » (qui est la meilleure parole d'exaltation d'Allah et une forme d'adoration) entrera au Paradis. »
          Dans ce sens, il faut savoir que l'âme de l'homme est divisée en deux parties dépendant de différentes subsistances :
- « rouh » signifiant : âme qui est orientée vers le spirituel (Dieu) et qui préfère donc de nature la piété, la modération, la pureté et la vertu. Cette partie contient la raison, le libre arbitre, les bons sentiments (dont l'humilité, le partage, la générosité, l'altruisme raisonnable), la fitra, la volonté de pratiques pieuses, l'apaisement du cœur et donc la voie principale de la dignité. Ainsi elle doit réellement apaiser sa faim de noblesse spirituelle dans le cadre légal religieux pour préserver sa force bienfaisante, c'est à dire en se nourrissant avec la noblesse spirituelle du rappel de Dieu, des qualités morales, des œuvres cultuelles, du mode de vie prophétique, des bonnes relations humaines, des sages comportements et de l'apprentissage de dignes sciences utiles. Cette partie peut aussi être définie comme l'esprit, l'inspiration du ciel et le souffle vital.
- « nefs » signifiant : âme qui est orientée vers le corps (matérialisme) et qui préfère donc de nature l'ego, l'excès, l’impureté et le vice. Cette partie contient l'injustice, l'insouciance, les mauvais sentiments (dont le mépris, l'avarice, la cupidité, l'avidité), la rébellion (trahison), l'impiété, le négatif et donc l'indignité. Or sa nature peut être réorientée et donc ennoblie par la partie précédente, afin d'empêcher que l'homme devienne définitivement égaré. En effet comme le corps est le vêtement, la monture et l'outil de perception des besoins physiques terrestres pour l'âme nefs, et cette âme nefs est le vêtement, la monture et l'outil de perception des besoins physiques terrestres pour l'esprit rouh, le corps, et donc l'âme et donc l'esprit sentent les instincts liés à ces nécessités physiques, mais l'esprit peut leur permettre d'adorer aussi Dieu en préservant leur noblesse dans le cadre légal religieux. C'est à dire que pour purifier son âme nefs, l'homme doit donc imiter la tradition prophétique car elle permet de demeurer constamment dans ce cadre légal religieux tout en restant dans la limite de ses besoins. Surtout que comme les habitudes prophétiques répondant à ces besoins sont des répétitions quotidiennes, cela devient une pieuse automatisation rendant le corps (et donc le cœur, l'âme et l'esprit) conscient de sa foi, de sa piété, de sa droiture et de son ennoblissement, comme le prouve la récente découverte de la mémoire des muscles dans nos habitudes. Il s'agit d'une précieuse voie supplémentaire, puisque conduisant à la dignité excellente, car à travers le maintien permanent dans le licite et l'équilibre. D'autant plus que cela empêche les maladies du cœur telles l'avarice, la cupidité, la gourmandise, l'orgueil, le mépris, etc. Il faut noter que les besoins physiques humains correspondent soit à une obtention comme pour l'oxygène et la boisson, soit à une évacuation comme pour le dioxyde de carbone et l'urine.
          La sagesse divine a donc voulu que la dévotion et les désirs soient des composantes de la nature humaine, c'est parce qu'en y répondant pieusement aux désirs sur terre au sein du cadre légal religieux et dans la limite de ses besoins, l'homme atteint la noblesse suprême qu'est le juste milieu envers toute bonne chose, synonyme du bonheur. D'ailleurs la fitra au centre du cœur incarne le ressenti suprême de la piété, et cette dernière correspond en grande partie au plaisir pur, fin et intense du juste milieu par rapport à tout bien. La fitra étant la reconnaissance intense des 99 attributs divins dont par son hypersensibilité correspond à l'essence de l'existence (noble pour l'homme). Par ce juste milieu pouvant parfois miséricordieusement se concentrer plus longtemps dans un domaine comme l'aide aux faibles, l'être humain progresse ainsi dans les hauts degrés de piété jusqu'à atteindre le rang des sincères, des justes, des vertueux et des saints.
L'être humain comprend la sagesse d'un cadre légal quand il s'agit de protéger son sang (son corps, sa famille), ses biens et son honneur, alors il devrait facilement reconnaître que cette sagesse puisse concernée tous ses besoins et occupations, ainsi que sa relation avec Allah et les autres. Par conséquent le cadre légal que nous suivons correspond à ce en quoi nous croyons, et suivre constamment le décent cadre légal coranique permanent correspond donc à la foi la plus forte, l'adoration la plus sincère, la dignité la plus haute, et l'amour d'Allah le plus grand, tous logiquement source d'augmentation de la piété apportant la sagesse et donc la réussite. Surtout qu'éviter le mal et la turpitude pour Dieu augmente la foi et la pureté, et donc la noblesse du cœur :
(S9v31) « Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ, fils de Marie, comme seigneurs en dehors d’Allah, alors qu’on ne leur a commandé que d’adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu’ils (Lui) associent. »
Commentaire de ce verset par un hadith : Lorsque ce verset a été révélé, Adiy Ibn Hâtim a dit au Messager d’Allah (SBDSL) : « Mais ils ne les adorent pas. » Alors le Prophète (SBDSL) lui a répondu : « Ô que si ! Ne leur interdisent-ils pas ce qui est licite et ne leur rendent-ils pas licite ce qui est illicite et (malgré cela) ils les suivent. C’est là leur adoration envers eux. »
(S22v30) « Voilà (ce qui doit être observé comme les règles religieuses) et quiconque prend en haute considération les limites sacrées d'Allah cela lui sera meilleur auprès de Son Seigneur. Le bétail, sauf ce qu'on vous a cité, vous a été rendu licite. Abstenez-vous de la souillure des idoles et abstenez-vous des paroles mensongères. »
(S2v168/169) « Ô gens ! De ce qui existe sur la terre, mangez le licite et le pur, (et donc) ne suivez point les pas du Diable car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré. Il ne vous commande que le mal et la turpitude et de dire contre Allah ce que vous ne savez pas. »
(S29v45) « Récite ce qui t’est révélé du Livre et accomplis la Salât. En vérité la Salât préserve de la turpitude et du blâmable. Le rappel d’Allah est certes ce qu’il y a de plus grand. Et Allah sait ce que vous faites. »
(S22v37) « Ni leurs chairs ni leurs sangs (des offrandes) n'atteindront Allah, mais ce qui L'atteint de votre part c'est la piété. Ainsi vous les a-t-Il assujettis (les animaux) afin que vous proclamiez la grandeur d'Allah, pour vous avoir mis sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle aux bienfaisants. »
(S39v33-35) « Tandis que celui qui vient avec la vérité et celui qui la confirme, ceux-là sont les pieux. Ils auront tout ce qu'ils désireront auprès de leur Seigneur : voilà la récompense des bienfaisants, afin qu'Allah leur efface les pires de leurs actions et les récompense selon ce qu'ils auront fait de meilleur. »
La vie terrestre doit donc servir à découvrir puis suivre les règles islamiques, puisque amenant à utiliser avec une sagesse optimale tous les biens (dont certains sont déjà des trésors du Paradis à venir en particulier les cinq sens et les proches) que Dieu nous a attribué pour obtenir un ennoblissement maximal similaire au Seigneur, synonyme de la dignité suprême et donc de la meilleure valeur : corps, esprit, famille, argent, biens, temps. Surtout que si l'homme est la meilleure des créatures quand il est pieux, c'est avant tout car il peut dépenser pour Dieu plus que ses obligations religieuses :
(ExtS2v30) « Je vais établir sur la terre un vicaire (khalifat, calife, représentant, dépositaire) »
Il s'agit donc de découvrir les règles de la religion menant à utiliser avec une sagesse optimale tous les biens (étant déjà des trésors du Paradis à venir telles des pierres précieuses en particulier les cinq sens et les proches) que Dieu nous a attribué pour obtenir un ennoblissement maximal similaire au Seigneur : corps, esprit, famille, argent, biens, temps. Surtout que si  l'homme est la meilleure des créatures quand il est pieux, c'est avant tout car il peut dépenser pour Dieu plus que ses obligations religieuses :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Les pieds d’un homme ne franchiront pas le seuil du Paradis ou de l’Enfer avant qu’on ne l’interroge sur son corps en quoi il l’a usé, sur sa vie (son œuvre) à quoi il l’a consacrée, sur ses biens (et son argent) d’où il les a acquis et où il les a dépensés, et sur sa science qu'en a-t-il fait ? » (Tirmidhi)
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Rapprochez-vous de la perfection (ensemble de la tradition prophétique), rectifiez continuellement votre conduite »

(S2v2/3) « C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux qui croient à l'invisible et accomplissent la Salat et dépensent (dans l'obéissance à la religion d'Allah), de ce que Nous leur avons attribué »
(S49v15) « Les vrais croyants sont seulement ceux qui croient en Allah et en Son Messager, qui par la suite ne doutent point, et qui luttent avec leurs biens et leurs personnes dans le chemin d'Allah. Ceux-là sont les véridiques. »
(ExtS39v17/18) « Annonce la bonne nouvelle à Mes serviteurs qui prêtent l'oreille à la Parole (Coran), puis suivent ce qu'elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu'Allah a guidés et ce sont eux les doués d'intelligence ! »
(ExtS49v13) « Le plus noble (« meilleur », dans certains cas comme celui-là « noble » peut être lié à « akram » en arabe, logiquement lié au mot « générosité » qui est « ikram » en arabe, dans le sens que la noblesse commencerait avec la générosité et donc le partage, plutôt que par la justice, et toutes ces qualités pourraient plutôt être voire aussi provenir de la miséricorde comme il sera revu) d’entre vous auprès d’Allah, est le plus pieux (puisque cette dépense personnelle pour Allah est uniquement possible pendant notre passage sur terre). Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur »

Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quelqu’un de vos prédécesseurs passa devant le Jugement Suprême. On ne lui trouva aucune bonne action si ce n’est que quand il était en affaires avec les gens, il était clément et ordonnait à ses coursiers chargés d’encaisser les dettes de laisser un répit aux débiteurs dans la gêne. Allah Honoré et Glorifié dit alors : « Nous sommes plus digne d’être généreux que cet homme. Fermez les yeux sur ses péchés. » (Mouslim)
A ce propos il faut savoir qu'au Paradis, Allah va donner quotidiennement à Ses hôtes des cascades et montagnes de cadeaux pendant toute l’éternité, et que le seul moyen de Lui offrir quelque chose c'est ici-bas par la reconnaissance, en dépensant donc dans Son chemin religieux, digne et social de ce qu'Il nous a attribué dans cette courte vie terrestre, c'est à dire de notre temps, de notre personne et de nos biens (dont de notre argent) :
Anas (SDP) rapporte que le Prophète (SBDSL) a dit :  La générosité pour Allah (est importante) ! La générosité pour Allah (est importante) ! »
C'est à dire qu'il s'agit de reconnaître que les bienfaits divins terrestre tels nos cinq sens et la subsistance mais surtout les interminables bienfaits divins au Paradis sont comparables à une montagne de cadeaux offerts quotidiennement par un inconnu, et que par conséquent au bout d'un moment la volonté de connaître cette personne pour lui offrir au moins au moins une bonne chose apparaîtra. Or le seul moyen d'offrir une bonne chose à Dieu se trouve donc dans cette courte vie terrestre à travers la pratique d'au moins un bien pour Dieu. Et dans ce sens, le meilleur moyen est de suivre le comportement prophétique afin de dépenser notre temps, nos biens et notre personne de la meilleure des manières pour le Créateur en particulier dans la bienfaisance sociale. Surtout que le Créateur créant tout en permanence et le meilleur chemin étant la noblesse excellente, il est légitime de Lui rendre hommage avant d'agir, d'autant plus que le partage de la bienfaisance a été Sa sage intention première pour Son irréprochable Création. En effet c'est uniquement par Sa puissance permanente que l'Univers se maintien et que la pratique de la noblesse nous est possible. Or comme ressentir positivement Dieu est déjà une immense valeur, dépenser noblement pour Lui est évidemment une valeur encore plus grande.
L'importance morale essentielle de cette digne reconnaissance à travers une bonne œuvre pour Dieu le Créateur nous élevant à une excellence similaire à Lui apparaît clairement lorsqu'un parent ayant offert un paquet de bonbons à son enfant lui en demande au moins un afin de l'amener au même niveau de dignité et l'habituer à la bienfaisance, pour ensuite le féliciter au nom de Dieu d'avoir partagé comme son donateur en lui offrant d'autres paquets cachés dans sa poche (tel le Paradis) pour encore plus valoriser la valeur suprême qu'est la dignité partagée. Or il faut rappeler que par Sa miséricorde par excellence, Allah nous demande au minimum comme reconnaissance de ne simplement pas Lui associer injustement des idoles ni de fausses divinités, à l'image de parents refusant que leurs enfants appellent leurs voisins papa et maman. C'est pourquoi le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « La meilleure façon d’évoquer Allah (car c'est probablement la noble qu'Il préfère) est de dire : Il n'y a pas de divinité à part Allah. » (Tirmidhi)
Ainsi un des principaux aspects du bon comportement est aussi de dépenser intelligemment pour Dieu, c'est à dire selon notre nature modeste, comme Dieu dépensera pour les gens du Paradis au maximum selon Sa nature, c'est à dire éternellement et infiniment. D'ailleurs pour sa mission, le Prophète (SBDSL) représentait supérieurement ces deux particularités divines selon les hadiths suivants, et nous devons aussi avoir l'espoir que les gens soient guidés à l'islam, même si c'est pour nous c'est donc souvent plus par nos pieuses dépenses modestes :
Anas (SDP) rapporte : « Le Prophète (SBDSL) n'a jamais refusé de donner quoi que ce soit au nom de l'islam. Un jour, un homme vint à lui et le Prophète (SBDSL) lui donna un troupeau d'ovins s'étendant dans toute une vallée. L'homme retourna parmi les siens et s'exclama : « Devenez musulmans, car Mouhamed fait don à la manière de celui qui ne craint pas la pauvreté. » Et même s'il arrivait qu'un homme devienne musulman pour acquérir les biens de ce monde, l'islam ne tardait pas à lui devenir plus cher que ce monde et ce qu'il contient. »
Jabir (SDP) rapporte : « Jamais le Prophète (SBDSL) ne refusait les demandes, quelles qu'elles soient. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Si je possédais l'équivalent de (la montagne) Uhud en or, il me déplairait d'en conserver quoi que ce soit plus de trois jours, à moins que ce ne soit pour rembourser une dette (car étant une des choses possiblement impardonnable au Jour du Jugement puisque appartenant au droit social. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « O fils d'Adam ! Dépense (pour les autres) et on (providence, destin) dépensera pour toi. » (Boukhari et Mouslim)
Nouman Ibn Bashir (SDP) rapporte : Omar Ibn Al Khattab (SDP) évoqua un jour ce que les gens avaient reçu des biens de ce monde puis il dit : « J'ai vu le Prophète (SBDSL) se plier toute une journée à cause de douleurs liées à la faim, ne trouvant pas de quoi se remplir le ventre, pas même quelques dattes de piètre qualité. » (Mouslim)
Aïcha (SDP) rapporte : « Le Messager de Dieu (SBDSL) est mort sans laisser chez moi de quoi nourrir une bouche, si ce n'est un peu d'orge laissée sur mon étagère. J'en ai mangé pendant un temps qui finit par me paraître bien long. Mais lorsque je la pesai, il n'en resta plus. » (Boukhari et Mouslim)
Amr Ibn Al Harith (SDP), frère de Jouwayriya, la mère des Croyants (SDP), a dit : « A sa mort, le Prophète (SBDSL) n'a rien laissé : ni dinar ou dirham, ni esclave, homme ou femme. Les seules choses qu'il laissa furent sa mule blanche qui lui servait de monture, ses armes et un morceau de terre qu'il laissa en aumône aux voyageurs. » (Boukhari)
Or à notre époque par rapport au Prophète (SBDSL) et ses compagnons, la meilleure manière est donc de pieusement dépenser dans un juste milieu notre temps, notre personne et nos biens, pour nos proches, l'humanité, la religion et la cause divine. En revanche, c'est uniquement avec une intention pour Dieu qu'il faut utiliser notre dépense maximale qu'est celle de notre mort. Ceci étant facilité par une pratique cultuelle régulière :
Selon Tamîn Ibn Aws ad-Darî (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « La religion c’est le bon conseil et la loyauté. » Nous demandâmes : « Vis-à-vis de qui ? » Il dit : « Vis-à-vis de Dieu, de Son Livre, de Son Messager, des chefs et de l'ensemble de la communauté musulmane. »
(S57v7) « Croyez en Allah et en Son Messager, et dépensez de ce dont Il vous a donné la lieutenance (temps, personne, bien, planète terre). Ceux d'entre vous qui croient et dépensent (pour la cause d'Allah) auront une grande récompense. »
(S30v12) « Nous avons effectivement donné à Luqman la sagesse (dont en s'adressant à son fils ci-après) : “Sois reconnaissant à Allah, car quiconque est reconnaissant, n'est reconnaissant que pour soi-même, quant à celui qui est ingrat..., en vérité, Allah se dispense de tout, et Il est digne de louange.” »
(ExtS14v7/8) « Et lorsque votre Seigneur proclama : “Si vous êtes reconnaissants, très certainement J'augmenterai (Mes bienfaits) pour vous.” Et Moïse dit : “Si vous êtes ingrats, vous ainsi que tous ceux qui sont sur terre, (sachez) qu'Allah Se suffit à Lui-même et qu'Il est digne de louange.” »
(S23v55/56) « Pensent-ils (les infidèles) que ce que Nous leur accordons en biens et en enfants, (soit une avance) que Nous Nous empressons de leur faire sur les biens (de la vie future) ? Au contraire (sans reconnaissance de leur part, ce qu'ils devraient avoir au Paradis leur est échangé avec cela), ils n'en sont pas conscients. »
(S35v29/30) « Ceux qui récitent le Livre d’Allah, accomplissent la Salât, et dépensent, en secret et en public de ce que Nous leur avons attribué, espèrent ainsi faire un commerce qui ne périra jamais. Afin (qu’Allah) les récompense pleinement et leur ajoute de Sa grâce. Il est Pardonneur et Reconnaissant. »
(S68v45-47) « Ou bien est-ce que tu leur demandes (aux incroyants) un salaire (alors que les cinq piliers religieux ou une simple bonne action pour Dieu pourraient suffire pour être rétribué par le Paradis), les accablant ainsi d'une lourde dette ? »

Le Prophète (SBDSL) a dit : « Il y a quarante bonnes actions dont la plus haute est le fait de prêter à son prochain une chèvre pour le faire profiter de son lait. Tout être qui fait l’une de ces bonnes actions dans l’espoir de la récompense de Dieu et confiant dans ce que Dieu lui en a promis, Dieu l’introduit à cause d’elle au Paradis. »
Cependant il faut noter que même à travers le juste milieu, il est possible de parvenir à un niveau maximal de dépenses pieuses représentant le saint esprit de Jésus (paix sur lui) comme il sera mieux expliqué plus tard. En effet il suffit simplement d'imiter le mode de vie du Prophète Mouhamed (SBDSL) dans ses caractéristiques remarquables, c'est à dire en suivant les quatre parties de sa personnalité : son comportement quotidien, son caractère et sa moralité (dont bon, doux, élégant, courtois et généreux comportement social fréquent), son apparence physique (et hygiénique), et son souci de la guidée pour tous ; et en restant constamment dans ses cinq activités d'adoration : les œuvres cultuelles, l'enseignement ou l'acquisition de sages sciences religieuses ou utiles, la prédication, le service ou la concertation ; tout en cherchant pour et dans la noblesse à travers la complémentarité du caractère fort (force avant tout liée au masculin) et du caractère fin (finesse avant tout liée au féminin) à être juste tout le temps (en particulier par le caractère fort, dont ne plus faire de péchés consciemment et entretenir une régularité progressive dans la pratique et la science religieuses) et miséricordieux (en particulier par le caractère fin, c'est à dire subtile, généreux et doux, dont dans lors de la pratique religieuse et des relations familiales et sociales, douceur qui peut être aussi ressenti comme de l'intensité) dès que c'est possible, et en cherchant à rendre hommage à Dieu au début de chaque occupation prophétique dont quotidienne, et à se repentir à la fin de chacune de ces occupations :
(S33v21) « En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle (à suivre, puisque synonyme d'ennoblissement maximal), pour quiconque espère en Allah et au jour dernier et invoque Allah fréquemment. »
(S68v4) « Et tu (Prophète Mouhamed) es certes, d'une moralité éminente. »
(S33v5) « Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément. Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. »
(ExtS39v17/18) « Annonce la bonne nouvelle à Mes serviteurs qui prêtent l'oreille à la Parole, puis suivent ce qu'elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu'Allah a guidés et ce sont eux les doués d'intelligence ! »

Aïcha (SDP) a dit : « Le caractère du Prophète était le Coran (qui est logiquement toujours juste et miséricordieux dès que c'est possible puisque ce livre sacré provient de Dieu). » (Mouslim))
Plus de précisions sont apportées dans le chapitre V expliquant les nobles buts de l'homme.
A ce sujet, il faut savoir que le mouvement musulman apolitique « Oumma tabligh » (Communauté de prédication), dont le centre national français se situe à la mosquée Omar Ibn Al Khattab du 11ème arrondissement de Paris, propose d'intéressantes retraites spirituelles qui permettent d'habituer le cœur à ce digne rythme de vie prophétique apportant une réelle grande foi, le goût de l'adoration, une profondeur savoureuse, une joyeuse sérénité, une élégante sagesse, une égalité d'humeur et un équilibre harmonieux dont avec les autres. Pour valoriser cette école de sortie religieuse, il faut savoir qu'elle peut changer un homme en week-end, puisque un père de famille qui fut très dur pendant une décennie avec sa femme et ses enfants rentra en pleurant, en s'excusant et en offrant des cadeaux par regret et amour pieux, à tel point que lorsqu'il mourut quelques jours plus tard, sa famille le pleura de tristesse lors de ses obsèques alors qu'auparavant ils espéraient qu'il parte loin d'eux. D'ailleurs même des personnes âgées vivant modérément dans l'islam depuis leur enfance témoignent que par ces retraites spirituelles qui sont en même temps des sorties religieuses, ils ont logiquement découvert la profondeur réelle de l'islam avec le cœur.
En effet le cœur se nourrissant d'ambiance et étant le centre de décision, pour changer les mauvaises habitudes, il paraît incontournable de devoir sortir dans ce chemin d'Allah pour parvenir plus facilement à ces nobles habitudes prophétiques. Surtout que quelle que soit la spécificité caractérielle acquise par un être humain au cours de sa vie, lorsqu'il sort dans ce chemin suivant la tradition du Prophète (SBDSL), il parvient généralement à un haut niveau de sagesse commun à tous ceux ayant connu cette expérience, et cela malgré la complexité intéressante des différentes personnalités humaines. C'est à dire que l'on tend désormais à devenir toujours juste (dont en tendant à être constamment honnête, loyal, courtois, distingué et élégant) en particulier quand c'est nécessaire et miséricordieux (généreux et doux) dès que c'est possible, à l'image de l'irréprochable caractère prophétique reflétant celui divin. Surtout que même concernant Dieu, le Prophète Mouhamed (SBDSL) et l'islam, il existe plusieurs étapes pour faire entrer une valeur maximale dans notre vie : recherche, découverte, reconnaissance, précision, grandissement, niveau de priorité, pratique, promotion, transmission, gestion pour propager toutes ces étapes.
L'organisation quotidienne de ces sorties est donc une sorte d'école religieuse qui permet d'apprendre la pratique d'adoration, de s'éduquer socialement par une vie partagée pendant plusieurs jours fraternellement avec des inconnus grâce à la pratique commune de bonnes œuvres, et de rallumer la spiritualité humaine généralement très assombrie par le lourd matérialisme de la société moderne affaiblissant les âmes et donc obscurcissant l'importance de la spiritualité. Or cette faiblesse d'être souvent attiré fortement par divers biens matériels peut devenir une force en orientant ce ressenti vers toujours plus de connaissances et pratiques religieuses. C'est à dire qu'en extrayant une personne de ses mauvaises habitudes vers ce milieu, cela allège et renforce son âme par l'agréable fraîcheur lumineuse de la vie pieuse, puisque les participants restent dans l'ambiance pure de la mosquée, de nobles occupations de rappel du divin, l'écoute de bienveillantes règles religieuses, la lecture sur la brillante vie exemplaire des Prophètes, l'évocation des qualités morales, et la prévention contre la malfaisance dont dans les quartiers difficiles par la prédication incitant à l'apaisement et à la bienfaisance. En effet c'est évidemment en parlant du bien et en étant dedans que le bien vient dans notre cœur, notre humeur, notre vie et notre environnement. C'est à dire que par ces pieuses et donc nobles ambiances de bien prolongées en particulier lors des premières, l'homme purifie son cœur et finit par ressentir la fitra présente dans son centre, à travers une réelle, sereine, profonde et presque miraculeuse félicité, représentant le doux premier degré, de l'intense premier degré, des progressifs degrés infinis de la félicité au Paradis éternel :
(S8v24) « Ô vous qui croyez ! Répondez à Allah et au Messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie et bonne) vie (celle du cœur), et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son cœur (plus précisément sa fitra), et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés. »
(S17v46) « Nous avons mis des voiles sur leurs cœurs (des infidèles) »
(S76v29/30) « Ceci est un rappel. Que celui qui veut prenne donc le chemin vers son Seigneur ! Cependant, vous ne saurez vouloir, à moins qu’Allah veuille (car il n'y a de force et de puissance que par Lui). Et Allah est Omniscient et Sage. »

Et ce mouvement religieux aidant à l'augmentation personnelle de piété et de prédication, au niveau local et mondial par des concertations, des cercles d'enseignements religieux, des visites, des discours et des voyages, n'est donc évidemment pas une mauvaise innovation mais plutôt une importante très bonne organisation de travail basée sur le mode de vie prophétique améliorant la société pacifiquement. En particulier à notre époque dangereusement médiatique puisque pouvant augmenter fortement l'insouciance et amener à la désinvolture dont par la très étonnante apparition (en particulier car au détriment de l'industrie musicale et cinématographique précédemment très lucratives) de l'interminable streaming gratuit en particulier au niveau des séries TV, de la chanson et des rediffusions sportives sur des plateformes de vidéos prenant souvent presque tout le temps libre, ce mouvement est d'autant plus important car ses rappels de la noblesse authentique moralement vitale rééquilibrent par et vers la sérénité de nombreuses personnes psychologiquement. Surtout qu'en se servant intelligemment des diverses pratiques religieuses pour propager pacifiquement et par conséquent dignement le message assagissant de l'islam, et pour faciliter aux participants l'accession à la très honorable, très apaisante et donc très joyeuse tradition prophétique permanente amenant au Paradis, la noblesse de cette organisation devient incontestable :
Jarir Ibn Abdullah (SDP) rapporte que le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Celui qui institue en islam une bonne coutume reçoit sa récompense ainsi que celles de tous ceux qui agissent selon elle après lui sans que cela ne diminue en rien leur propre salaire. De même, celui qui institue en islam une mauvaise coutume en supporte le péché ainsi que ceux de tous ceux qui agissent après lui selon cette coutume sans rien diminuer de leurs propres péchés. »
(S4v95/96) « Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux - sauf ceux qui ont quelques infirmités - et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier d'Allah (pour propager la religion). Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d'excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense (Paradis), et Allah (y) a mis les combattants au-dessus des non combattants en leur accordant une rétribution immense (supérieure), des grades de supériorité de Sa part ainsi qu'un pardon et une miséricorde. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »
D'autant plus que comme dans le cadre de l'obtention du permis de conduire, il est évident que l'intelligence et la théorie sont insuffisantes pour réussir l'examen de la conduite car il faut évidemment avoir acquis de l'expérience par la pratique, au niveau religieux, le même apprentissage de la pratique est nécessaire pour ressentir clairement l'aspect agréable de l'émouvante piété, renforcer les qualités morales, se rapprocher définitivement du rythme parfait des habitudes prophétiques quotidiennes, et s'accrocher fermement à l'excellente mission de prédication. D'ailleurs les qualités et la piété sont aussi souvent apprises, éprouvées et donc acquises à travers des situations sociales.
De plus cette organisation religieuse ayant des sorties de différentes périodes possibles et allant de mosquée en mosquée tous les trois jours, il est enrichissant de changer d'endroit pour sentir un lieu nouveau où on évoque Allah, d'entendre un imam différent réciter le Coran, d'écouter un autre muezzin faire l'appel à la prière et de voir des visages fraternels inconnus venus prier, car évidemment cela raffermit, augmente et tranquillise la foi du cœur.
Dans ce sens il ne faut pas oublier que sacrifier une partie de sa vie dans l'effort pour la religion doit devenir aussi naturel qu'un responsable d’une association humanitaire mondiale sacrifiant souvent légitimement sa vie de couple ou de famille pour sa cause, puisque le prédicateur sauve les gens de l'Enfer comme un responsable d’association humanitaire sauve la vie de milliers d'enfants et d'adultes. Surtout que comme en agriculture selon Cheick Driss, on doit parfois couper certaines branches pures d'un arbre pour vitaliser les autres plus propices à la poussées de fruits, il faut aussi parfois couper du temps dans les relations pures d'avec nos proches pour faciliter les fruits de guidée de la prédication ou de sauvetage humanitaire d'associations.
C'est pour ça qu'il faut apprécier que ces groupes en retraite spirituelle visitent nos mosquées et fassent sagement voire courageusement des nobles discours de rappel du divin et de la prédication dans nos quartiers, puisque ce sont des visages différents et des voix nouvelles qui participent logiquement à consolider la conviction religieuse et la bienfaisance calme dans le voisinage.
Pour renforcer ce mouvement, les membres de cet effort doivent évidemment tous se considérer en tant que leaders s'organisant pour représenter Allah et son Prophète (SBDSL) et pas en suiveurs, surtout puisque l'alternance de responsables momentanés peut être nécessaire pour éviter la division et qu'il n'existe pas de clergé en islam.
Il faut aussi préciser que lors de ces sorties, une des autres règles pour éviter cette division et faciliter l'amour, est de ne pas parler de polémiques, ni des mauvaises habitudes de certains musulmans ou non musulmans, ni de politique, ni des quatre écoles religieuses reconnues (toutes valables selon certains points de vue puisque choisissant une certaine forme de pratique par rapport aux interdictions prophétiques pouvant contredire une autre tradition prophétique, comme il existe une interdiction de prier entre la troisième et la quatrième prière obligatoires pouvant contredire la tradition de prier une prière surérogatoire de salutation lorsqu'on rentre dans une mosquée car considérée comme une Maison d'Allah). Ainsi lors d'un discours ou d'une discussions, il est demandé de rester dans les six qualités principales expliquées à la fin du dernier chapitre de ce site, comme la communauté islamique (ainsi que l'humanité) devrait le faire pour obtenir l'union et donc la bénédiction divine : l'attestation de foi, la prière avec concentration et dévotion, la science et l'évocation du divin, la générosité, la sincérité pieuse dans l'intention avant une action, et la prédication.
Dans ce sens, il est très important de rappeler que ce mouvement religieux « Oumma tabligh » ne veut pas le pouvoir politique en le laissant aux élites pour éviter tout affrontement social et ainsi changer la société en douceur. Il s'agit d'une idée que devraient accepter le peuple et les élites puisque certainement validée par Dieu, et qui aurait dû donc même être mise en avant par la communauté musulmane après les 4 premiers Califes bien guidés annoncés par le Prophète Mouhamed (SBDSL). C'est d'ailleurs prouvé par l'actuel éclatement du monde musulman dans des guerres internes recherchant le pouvoir, bien que l'utilité des califats monarchiques et des dictatures militaires également prophétisés par le Prophète Mouhamed (SBDSL) étaient ensuite nécessaires pour préserver un ordre social évitant le chaos à cause de cette méconnaissance de la prédication apolitique prioritaire par rapport au pouvoir. En effet, en particulier face à une époque de mondialisme, la dictature est moins grave que l’anarchie qui est moins grave que la guerre civile et le terrorisme. C'est à dire que la démocratie laïque finit par devenir une ploutocratie perverse déconsidérant le peuple et donc les faibles tout en reniant Dieu et donc le salut de l'âme. Face à cela la démocratie religieuse ou le despotisme éclairé religieux devient une nécessité. Or grâce à la caméra s'étant répandue via les smartphone, le pouvoir de la baïonnette (par la force, les tueries de masses voire le génocide) tend à disparaître en particulier dans les pays développés, ce qui équilibre le combat entre le peuple et la tyrannie.
Pour ne pas entrer en tyrannie et pacifiquement manifester légitimement quand il le faut, le peuple doit donc absolument jauger quand des niveaux sécuritaires liberticides sont exceptionnels, deviennent des restrictions temporaires, ou demeurent une permanente généralisation autoritaire, car dans les démocraties occidentales, le respect des libertés est normalement la règle, et les restrictions, l’exception. En effet il devrait être évident pour tout citoyen d’une nation occidentale en état d'urgence que des « état d’urgence » sans fin ou fréquents peuvent facilement se transformer en une véritable dictature, surtout que l'État d'exception suspend la loi voire la constitution. C'est à dire que suite à diverses crises qui se suivent comme le covid, la guerre, la monnaie et le climat devenant une crise permanente, cet état d'urgence permanent peut transformer des lois exceptionnelles liberticides ou oppressives de l'état d'urgence en lois pérennisées. Lorsque on permet aux politiciens de violer nos droits en temps de crise, ils créeront des crises pour violer nos droits. Quand on connaît l'Histoire et la ploutocratie actuelle, il n’y a aucune raison pour que cela n’arrive pas aussi à d’autres nations autrefois libres. Et cela signifie, plus que jamais, qu’il est temps de penser à un plan B.
Sans doute, connaissez-vous l’histoire de la grenouille qui, dans son bocal, se laisse cuire sans réagir. Si l’on réchauffe son eau peu à peu, insensiblement, elle se laisse mollement anesthésier (comme le peuple) par la chaleur (des mesures de plus en plus liberticides) et, venu le moment crucial, n’a plus l’énergie nécessaire pour sauter et sauver sa peau.
C'est à dire que le prétendu progrès sans fin correspond à une folle révolution permanente par une politique de petits pas faisant perversement changer calmement les mentalités pour les contrôler et les lois pour les rendre indignes, ce qui finira par tout déshumaniser, alors que l'Eden Terrestre complété sera synonyme d'excellente stabilité forte car liée à la perfection des lois monothéistes et que même faire parvenir un homme à la perfection morale par une puce dans le cerveau plutôt qu'y tendre par la connaissance et le choix est impie :
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Par Celui qui détient mon âme dans Sa Main, si vous ne péchiez pas, Dieu vous emporterait pour faire venir des gens qui pécheraient et demanderaient ensuite à Dieu le Très-Haut de les absoudre et Dieu les absoudrait. » (Mouslim)
L'obéissance répandue au système corrompu provient de la disparition progressive de tout élément de souveraineté (état, justice, idéologie, économie, scolarité) dont au profit de la franc-maçonnerie mondialiste et désormais aux mains de l'Union Européenne.
Surtout que le système actuel sait créer un problème tel que le covid pour le résoudre avec plus de restrictions et mesures liberticides. D'autant plus qu'un contrôle social important, qui est ce que veut le plus le système, pourrait se développer par la pseudo excuse de devoir surveiller les cas contacts de cas contacts à travers des QR code déjà demandé depuis le 6 juin 2021 à l'entrée de divers établissements comme les restaurants, salles de sport et bars, voire à travers des bracelets de surveillance pour toute la population afin de prétendument simplifier le traçage de l'épidémie. Or le QR code pourrait être utile et non liberticide dans d'autres circonstances comme il sera expliqué plus tard.
Pourtant toutes les mesures liberticides entravant le développement des enfants comme l'interdiction du sport et les masques sur la respiration pendant l'école sont déjà synonyme d'une catastrophe civilisationnelle. Le Dr James Meehan a signalé en août 2020 qu’il observait une augmentation de la pneumonie bactérienne, des infections fongiques et des éruptions cutanées du visage, liée aux masques. Les masques sont également connus pour contenir des microfibres de plastique, qui endommagent les poumons lorsqu’elles sont inhalées et peuvent être potentiellement cancérigènes. Les enfants portant des masques encouragent la respiration buccale, ce qui entraîne des déformations du visage. Partout dans le monde, des personnes se sont évanouies à cause d’un empoisonnement au CO2 alors qu’elles portaient leurs masques, et certains enfants en Chine ont même subi un arrêt cardiaque soudain.
« Chez des gens malades, le port du masque peut amener une hypoxie discrète qui mènera, à des niveaux d’oxygène dangereusement faibles sans toutefois que l’augmentation de dioxyde de carbone n’alerte l’organisme comme elle le ferait normalement. Dans pareil cas, le port du masque peut conduire à la mort, d’autant que le malade ne s’alertera pas de sa difficulté à respirer, pensant que c’est le masque qu’il porte qui en est la cause momentanée. En l’espèce, il ne fait qu’aggraver la (toute) maladie. Obliger les gens à porter un masque est donc criminel. » (Claude Janvier)
Or si le système ne laisse pas d’échappatoire au peuple (dont aussi par rapport à l'inflation, la crise en Ukraine et la guerre énergétique), il sera acculé et forcé de se battre avec l’énergie du désespoir, ce qui le rend plus déterminé et plus fort. Le masque est le principal outil permettant de maintenir la tyrannie sanitaire car c'est le signe principal qui fait exister la pandémie illusoire et qui montre que le peuple déshumanisé est soumis au pouvoir. Lire à ce sujet l'article « Coronavirus. L’obscène. » à l'adresse https://www.mondialisation.ca/coronavirus-lobscene/5662611
Ainsi sagement, cette organisation religieuse « oumma tabligh » cherche seulement, comme l'a fait le Messager d'Allah (SBDSL) au début de la révélation pour parfaire la société et aurait donc dû le faire toute la communauté musulmane après les 4 premiers Califes bien guidés, à changer en douceur les mentalités par une calme et pacifique prédication sagement dosée en fonction du contexte régional et du niveau de foi de chacun, vers la haute valeur de la piété prophétique synonyme d'une grande relation avec Allah, d'une pratique religieuse intelligente et d'une bienfaisance sociale élevée.
A notre époque l'islam guerrier ou politique doit donc être grandement écarté, surtout qu'objectivement étant donné l'existence d'armes nucléaires et les diverses divisions existant au sein de la communauté musulmane, il n'y a pas d'autres alternatives que l'islam pacifique pour que le monde se rapproche de l'ultime état religieux bien guidé de la Création et donc du retour de Jésus :
Mouhammed Ibn Maslema (SDP) raconte : Le Messager d'Allah (SBDSL) m'a donné un sabre et m'a dit (comme à d'autres compagnons) : « Mouhamed Ibn Maslema ! Combats avec ce sabre dans la voie d'Allah, et quand tu verras deux groupes de musulmans s'entre-tuer, frappe ton sabre sur un rocher jusqu'à ce qu'il se casse, puis retiens ta langue et ta main jusqu'à ce que te vienne une mort qui sera ta fin (prédestinée) ou une main égarée (synonyme d'assassinat) à qui tu diras en tombant à genoux : Prends le péché de mon assassinat en plus de tes propres péchés. » Quand le calife Othmane (SDP) fut tué et qu'il arriva aux musulmans ce qu'il arriva, il partit à un rocher dans son jardin et le frappa de son sabre jusqu'à ce qu'il le cassa.
Dans notre période probablement proche de la fin des temps, il est clair que Dieu n'a pas donner la puissance des armes aux musulmans mais plutôt le commerce comme au début de l'islam, puisque les premiers musulmans étaient principalement des commerçants et les plus grandes ressources de pétrole se trouvent dans des pays musulmans. Ainsi ce n'est donc bien pas par la force que Dieu préfère la victoire de l'islam, mais par les valeurs morales, le commerce intègre et la prédication pacifique, car c'est ce qui est le plus beau logiquement, gagner sans meurtre ni violence ni sang. C'est d'ailleurs cette stratégie qu'ont utilisé Martin Luther King (Voir film « Selma » d'Ava Duvernay), Jésus (paix sur lui) et le Prophète (SBDSL) qui a finalement conquis La Mecque pacifiquement en y rentrant la tête baissée assis sur son cheval par humilité devant Dieu lors de son entrée dans la ville avec des milliers de musulmans. On peut comparer cette humilité du Prophète (SBDSL) lors de sa conquête de la Mecque avec celle de Jésus (dont son saint esprit suivant un parfait déterminisme divin est donc une des meilleures représentation de l'esprit divin) quand il est entré à Jérusalem sur un ânon pour se manifester publiquement comme le messie que les juifs et l'humanité attendaient, ou quand il lavait parfois les pieds de ses disciples malgré son rang supérieur, puis quand il pardonna les dures persécutions de ses ennemis pour la douceur et l'union de la pieuse paix sociale. C'est d'ailleurs ce qui fit également le Prophète (SBDSL) lorsqu'il entra victorieux dans la Mecque, en prouvant encore une fois l'authenticité du hadith précisant qu'il est le plus légitime des Prophètes à pouvoir se réclamer (de la sainteté) du Prophète Jésus (paix sur lui) :
(S48v24) « C'est Lui qui, dans la vallée de la Mecque, a écarté leurs mains de vous, de même qu'Il a écarté vos mains d'eux, après vous avoir fait triompher (donc pacifiquement) sur eux. Et Allah voit parfaitement ce que vous oeuvrez. »
Bible (Proverbes 16, 6/7) « Par la bonté et la fidélité on expie l'iniquité, Et par la crainte de l'Eternel on se détourne du mal. Quand l'Eternel approuve les voies d'un homme, Il dispose favorablement à son égard même ses ennemis. »
(Ext hadith) Abou Hourayra (SDP) rapporte ces propos de l'Envoyé de Dieu (SBDSL) : « Nul n'est plus en droit de se réclamer de Jésus fils de Marie que moi-même, car entre lui et moi il n'y a aucun Prophète. »
(S48v27) « Allah a été véridique en la vision par laquelle Il annonça à Son Messager en toute vérité : vous entrerez dans la Mosquée Sacrée si Allah veut, en toute sécurité, ayant rasé vos têtes ou coupé vos cheveux, sans aucune crainte. Il savait donc ce que vous ne saviez pas. Il a placé en deçà de cela (la trêve de Houdaybiya) une victoire proche. C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de vérité (l'islam) pour la faire triompher sur toute autre religion. Allah suffit comme témoin. »
(S61v9) « C’est Lui qui a envoyé Son Messager avec la guidée et la religion de vérité, pour la placer au-dessus de toute autre religion, en dépit de l’aversion des associateurs. »
Une autre preuve est que le Mahdi, futur chef du monde musulman qui montrera le retour de Jésus et s'associera à lui (ce qui prouve l'importance de l'alliance islamo-chrétienne à notre époque puisque ayant de nombreuses valeurs pieuses communes dont pour sauver la civilisation du destructeur extrémisme progressiste en redonnant goût aux vitales limites religieuses), va finir par conquérir pacifiquement de nombreuses villes du monde par la simple proclamation répétée « Allah est Grand » et probablement par un amour partagé avec une grande partie des musulmans et du reste l'humanité qui aura subi des épreuves de la fin des temps.
Cette volonté divine de finir par triompher pacifiquement dont pour éviter la guerre dans La Mecque jusqu'à sa prise pacifique par les musulmans est confirmé par l'arrêt de la chamelle du Prophète (SBDSL) ayant amené le pacte de paix d'Houdéybia et par la destruction par des oiseaux ayant lancé des pierres sur l'armée et l'éléphant d'Abraha qui voulaient marché sur la Mecque.
Cependant depuis plusieurs décennies par rapport au pouvoir et à la richesse, les musulmans sont fortement éprouvés par de la corruption et des ventes d'armes occidentales provoquant souvent leur grave division ; l'arrêt de leur prédication douce, pacifique et essentielle propageant le bien ; la perte de leurs richesses naturelles ; et par conséquent la fin de la bénédiction divine. En effet, la cohésion tel un mur béni permet de prendre l'avantage dans différents domaines dont le spirituel, l'économique, le politique et le militaire avant l'appui victorieux divin définitif :
(S61v4) « Allah aime ceux qui combattent dans Son chemin (pour Ses voies du bien) en rang serré pareils à un édifice renforcé. »
(S8v46) « Et obéissez à Allah et à Son Messager, et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants. »
(S3v160) « Si Allah vous donne Son secours, nul ne peut vous vaincre. S’Il vous abandonne, qui donc après Lui vous donnera secours ? C’est à Allah que les croyants doivent faire confiance. »

Ainsi pour obtenir l'ultime Califat bien guidé, devant authentiquement détenir le contrôle de la Mecque et Médine et avoir été obtenu pacifiquement par l'union des musulmans comme à l'époque du Prophète (SBDSL), il est évident que la guerre n'est pas autorisée (sauf dans certains cas de défense géopolitique comme c'est le cas pour la Syrie, la Russie et d'autres), en particulier donc sans union des musulmans, et parce que comme les apôtres, le Prophète (SBDSL) et ses compagnons ayant suivi Jésus (paix sur lui), seuls des cœurs prioritairement pacifiques avec un amour inconditionnel pour Dieu et l'humanité, mais aussi compassionnel pour l'humanité dans l'espoir de sa guidée vers Dieu, la piété, la vertu et le Paradis, sont valables dans ce projet divin. Il faut noter que pour défendre l'amour, la foi et la piété authentiques, les apôtres (peu nombreux) de Jésus furent pacifiques dans leur contexte, et les compagnons (très nombreux) du Prophète Mouhamed (SBDSL) devinrent des guerriers dans leur contexte, ce qui nous invite à privilégier la paix sauf si on est contraint à la guerre dont pour défendre une communauté, une ville, voire pays.
Paroles d'un sage : « Serein dans l’action et dans les situations compliquées, le guerrier pacifique se caractérise par son sang-froid et son esprit clair. Il sait que l’agitation et l’énervement ne servent à rien et surtout pas à trouver des solutions. Ce guerrier est calme et efficace. Il ne se laisse pas déborder, il ne réagit pas ; il agit. »
En effet, la religion guidant d'abord à l'élévation morale de chacun avant d'être un but politique, il faut en priorité changer pacifiquement les mauvaises habitudes de la population par la motivation vers la noblesse complète du cœur assagissant la société, et apportant donc des habitudes collectives favorisant l'apparition ou la réapparition des lois monothéistes prouvant que le pouvoir appartient d'abord au peuple comme il a déjà été vu, surtout que permettant ensuite logiquement la prise de pouvoir par des hommes honorables. Or quand on voit avec quelle légèreté et quelle brutalité le covidisme (l’idéologie mondialiste sanitaire) a mis à genoux les économies de nombreux pays en 2020-2021, le Système et le peuple ont montré qu'ils sont capables de renoncer à d’importantes marges pour imposer une ligne politique. Autrement dit, le politique a primé sur l’économique. L’idéologie a fait plier le profit. Ce qui prouve que le peuple et les entreprises sont prêts à supporter la souveraineté des lois chrétiennes ou musulmanes.