Y) Suite 25 (1)
Les politiques actuelles dans de nombreuses régions du monde donnent la priorité au changement climatique pour réaliser une nouvelle donne verte. Pendant ce temps, ces politiques contribueront à ce que des enfants meurent de malnutrition sévère en raison de systèmes alimentaires défaillants, avec des pénuries de nourriture et d’eau, du stress, de l’anxiété, de la peur et une exposition à des produits chimiques dangereux. Accroître la pression négative sur les agriculteurs et le système alimentaire revient à provoquer une catastrophe. Le système immunitaire de nombreuses personnes, notamment des enfants, a perdu sa résilience et s’est trop affaibli, avec des risques élevés d’intoxication, d’infections, de maladies non transmissibles et infectieuses, de décès et d’infertilité. Les agriculteurs néerlandais, dont beaucoup seront confrontés à une crise du coût de la vie après 2030, ont tiré un trait. Ils sont soutenus par un nombre croissant d’agriculteurs et de citoyens du monde entier. À la suite des nouvelles limites d’azote qui obligent les agriculteurs à réduire radicalement leurs émissions d’azote jusqu’à 70 % au cours des huit prochaines années, des dizaines de milliers d’agriculteurs néerlandais se sont soulevés pour protester contre le gouvernement. Les agriculteurs seront contraints d’utiliser moins d’engrais et même de réduire le nombre de leurs animaux, dans certains cas jusqu’à 95 %. Pour les petites exploitations familiales, il sera impossible d’atteindre ces objectifs. Nombre d’entre elles seront contraintes de fermer leurs portes, y compris des personnes dont la famille est agricultrice depuis huit générations. Le Sri Lanka, un pays dont le leader politique a introduit une politique de zéro émission d’azote et de CO2, est aujourd’hui confronté à des problèmes économiques, à une faim sévère et à des difficultés d’accès à la nourriture suite à une décision politique interdisant aux agriculteurs d’utiliser des engrais et des pesticides. Pourtant, les politiciens responsables des émissions d’azote et du changement climatique dans d’autres pays poursuivent la même politique verte. En outre, les experts préviennent que la chaleur, les inondations, la sécheresse, les incendies de forêt et d’autres catastrophes ont causé des ravages économiques, et que le pire est à venir. Les pénuries d’eau et de nourriture ont fait la une des médias. En plus de cela, les experts australiens annoncent un risque d’épidémie d’une maladie virale chez le bétail. L’économie australienne pourrait en pâtir à hauteur de 80 milliards de dollars australiens et les problèmes de chaîne d’approvisionnement seraient encore plus réels. D’innombrables entreprises et producteurs font faillite. Le tribut émotionnel qu’ils doivent payer pour euthanasier leurs troupeaux en bonne santé est immense et difficilement supportable. Cela pousse de plus en plus d’agriculteurs à mettre fin à leur vie. Ce ne sont pas les agriculteurs qui sont les plus gros pollueurs de l’environnement, mais les industries qui fabriquent les produits nécessaires à une révolution technocratique vers l’énergie verte, l’extraction de données et l’intelligence artificielle. Or l'énergie verte pourrait être un leurre pour revaloriser le pétrole au profit des oligarchies puisque sa demande risque de devenir prochainement encore plus massive qu'avant. Il est intéressant de lire à ce sujet l'article « Un changement d'époque » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-changement-d-epoque-62564.htm Plus les plans du FEM de Davos sont mis en œuvre par les politiciens, plus les inégalités se creusent et plus les conflits se multiplient dans le monde, surtout depuis que la pandémie Covid a été mise en place. « Le phénomène COVID ne peut être compris sans comprendre l’effondrement financier sans précédent qui menace l’ensemble du système financier mondial. L’histoire de la pandémie du COVID-19 n’a pas de sens si on la considère sous l’angle de la santé, de la sécurité et de la science. En revanche, si on la considère sous l’angle de l’argent, du pouvoir, du contrôle et du transfert de richesse, tout est parfaitement logique. Les confinements, les muselières obligatoires, la distanciation antisociale et la pléthore de mesures complémentaires n’ont rien fait pour protéger ou améliorer la santé publique – ils n’ont jamais été conçus pour le faire. Les nombreuses obligations nées au début du scénario Covid-19 ont toutes été conçues pour briser délibérément l’économie mondiale et écraser les petites entreprises, ainsi que pour briser l’esprit et la volonté des gens, détruire le tissu social, afin de “reconstruire une société meilleure” conforme aux visions dystopiques des psychopathes qui mènent cette guerre des classes. Le résultat souhaité est une utopie de milliardaires, dans laquelle ils posséderont et contrôleront la planète sous la forme d’un fief techno-féodal où l’humanité sera marquée numériquement est régulée comme du bétail dans une technocratie super-surveillée. Ce que cette crise fabriquée camoufle commodément, c’est que nous sommes au milieu d’un effondrement économique total planifié – un effondrement qui était inévitable. L’activation de la fraude COVID est devenu nécessaire lorsque les marchés mondiaux ont été confrontés à une crise aiguë de la dette à l’automne 2019, crise qui est apparue sur des marchés auparavant essentiellement liquides : les marchés des pensions, les marchés monétaires et les marchés des changes. Les gouvernements occidentaux se sont précipités pour sauver ce système en décomposition, endiguer ce glissement de terrain cataclysmique, renflouer les investisseurs à grande échelle et installer de manière proactive une infrastructure de sécurité afin de contrôler l’inévitable désordre social résultant de cet effondrement. Cette opération serait suivie d’une réinitialisation financière mondiale, après une période d’hyperinflation, détruisant à la fois la valeur de la dette et les créances papier correspondantes. Le système financier était déjà à un stade avancé de déclin à l’automne 2019, comme l’illustre la prise de contrôle du marché Repo par la Fed en septembre pour court-circuiter la Repocalypse. Cet effondrement a commencé pour de bon en 2008/09 et les tentatives des quinze dernières années pour sauver ce système économique corrompu n’ont fait que retarder l’inévitable. À l’automne 2019, la crise a recommencé à s’étendre rapidement. Une baisse spectaculaire de la production industrielle a caractérisé la crise bancaire d’août 2019 – la crise dite du Repo – lorsque les banques ont commencé à refuser les titres de la dette souveraine américaine comme garantie pour les prêts au jour le jour, obligeant la Réserve fédérale à intervenir et à imprimer de l’argent pour couvrir cette pénurie massive. Le marché Repo est le marché sur lequel les banques empruntent de l’argent chaque jour afin de disposer d’un certain pourcentage d’actifs liquides à la fin de chaque journée pour pouvoir répondre à certaines exigences fiduciaires. Vers la mi-septembre, la Fed a commencé à injecter 10 à 20 milliards de dollars par jour sur le marché des pensions pour maintenir les taux d’intérêt à un bas niveau, afin que les banques puissent emprunter l’argent nécessaire pour rester en activité. Cependant, ce n’était toujours pas suffisant. Début mars, la Fed injectait 100 milliards de dollars sur le marché Repo afin d’endiguer cette crise majeure. Tout le monde à Wall Street était chargé d’une énorme dette et retenait les liquidités américaines afin d’assurer le service de cette dette, refusant de financer les achats de devises étrangères, puis de devises américaines, alors que le marché Repo se bloquait à un taux d’intérêt de 10 % sur les prêts Repo au jour le jour. Les obligations du Trésor américain et même les billets de banque américains étaient rejetés comme garantie pour les opérations de pension. En mars 2020, la crise de liquidité s’est propagée des marchés des courtiers primaires (les banques TBTF et les fonds spéculatifs ont été renfloués en septembre) vers toutes les autres actions, matières premières, obligations, obligations adossées à des prêts, titres adossés à des prêts hypothécaires, fonds communs de placement, fonds négociés en bourse, ainsi que divers systèmes de Ponzi tels que les produits dérivés structurés, négociés sur des plateformes propriétaires représentant jusqu’à plusieurs milliers de milliards de dollars. Lorsque les bons du Trésor américain sont devenus illiquides en raison de la croissance exponentielle de la dette publique – mais surtout privée – en dollars, alors même que la FED absorbait les liquidités des marchés financiers, l’enfer s’est déchaîné. Le château de cartes qui s’écroulait depuis six mois n’a pas pu être arrêté, si bien que l’hystérie du COVID a été fabriquée pour couvrir ce qui représente 10 à 15 000 milliards de dollars de renflouement de la FED en espèces et en actions via les opérations permanentes d’open market (POMO) – une façon élégante de dire que la FED achète des bons du Trésor, injecte de l’argent sur les marchés financiers et donne des garanties de valeur des garanties utilisées dans les produits dérivés structurés. Le tour final, actuellement en cours, consiste pour les banques centrales (Fed) à racheter toutes les dettes toxiques et sans valeur des fonds spéculatifs et des banques, y compris les 1,5 quadruple milliards de produits dérivés, puis à transférer la dette au Trésor public en tant que dette souveraine. Ils imprimeront ensuite de l’argent à l’infini, ce qui est déjà en cours, pour assurer le service de cette dette fictive afin de faire couler le dollar via l’hyperinflation, puis saisiront les États-Unis et tous les autres détenteurs de dettes en dollars sans valeur. C’est ça le tour : une hyperinflation mondiale pour vaporiser les actifs des masses et des États afin de remettre les actifs publics aux investisseurs privés. Cela permet à la classe dirigeante d’éponger les biens (petites entreprises en faillite, maisons saisies, etc.) afin de s’approprier sans limite tout ce qui existe dans le monde. L’arrivée de l'urgence” Covid-19 a fourni la justification et l’opportunité de geler l’effondrement bancaire américain par des injections massives de liquidités. Quelque 8 à 10 trillions de dollars ont été versés aux banques américaines jusqu’en mars 2020, avec un stimulus économique supplémentaire de 5 trillions de dollars promis par la Fed. L’opération Covid fut donc le cheval de Troie pour inaugurer le nouvel ordre mondial. En effet alors que la nécessité immédiate était de stopper l’hémorragie du système financier mondial, de nombreux autres objectifs étaient et sont servis par cette opération à multiples facettes. Rien de tout cela n’est accidentel. Tout cela est caché au grand jour, planifié et exécuté, comme en témoignent de multiples exercices de simulation tels que “Event 201” et de nombreux documents tels que “l’Agenda 2030 pour le développement durable”. L’opération Covid elle-même couvre de nombreux objectifs : Préemption et le camouflage des raisons de l’implosion économique susmentionnée ; Accélération du plus grand transfert de richesse vers le haut de l’histoire humaine ; Justification et ancrage de l’État de biosécurité, y compris la surveillance par l’IA dans de multiples secteurs de la société ; Renforcement et enrichissement du cartel des technologies de pointe, par le biais d’applications de suivi, de la prolifération et de la normalisation des médias sociaux et des plateformes de communication en tant qu’intermédiaires” dans tous les domaines de la vie. Evolution de toute la vie sociale vers l’impératif technologique – les repas commandés via DoorDash, les réunions sur Zoom, l’augmentation des dépenses via Visa/MasterCard en commandant des biens en ligne avec Amazon, les films via Netflix, etc. ont tous été imposés à un public mondial crédule et largement soumis pendant la tyrannie Covid ; Création de “la pandémie” comme mécanisme financier. Les pandémies fabriquées sont devenues des opportunités d’investissement gigantesques qui augmentent la richesse des milliardaires et consolident davantage leur pouvoir ; Expansion de l’industrie de la santé publique dans tous les domaines de la vie publique et économique. L’industrie de la santé est désormais directement liée aux marchés mondiaux et aux conglomérats financiers et est devenue l’un des instruments financiers les plus importants pour les investisseurs ; Création d’un système de “gestion de la santé” bio-médical entièrement nouveau et lucratif afin d’introduire et de codifier un modèle médical bio-technique en mettant l’accent sur des “vaccins” ARNm téléchargeables “révolutionnaires” ; Expansion et normalisation de l’utilisation des cartes d’identité numériques, y compris les passeports vaccinaux, en les reliant à une monnaie numérique de la Banque centrale (CBDC) ; Système de revenu de base universel (UBI), permettant de suivre les achats, les interventions médicales, les “choix de vie”, etc. pour nous inciter à adopter les comportements “souhaités” ou nous exclure complètement du système, à leur gré ; Réorganisation, privatisation et réduction des services publics sous le prétexte de les rendre “plus agiles” pour les “urgences publiques” ; Conditionner le public à des “états d’urgence” perpétuels pour le préparer à la mise en œuvre de “l’Agenda 2030 pour le développement durable”. Nous vivons le plus grand crime organisé mondial depuis la Seconde Guerre mondiale. Certains l’ont compris. D’autres sont encore endormis ou traumatisés, alors que le tissu social est réduit en miettes et que le monde qui les entoure est complètement transformé. Les élites financières savent qu’elles ont accumulé d’énormes dettes et déficits impayables. Elles savent que les promesses de retraites et d’avantages sociaux ne pourront pas être payées. Elles savent que le système a atteint son Waterloo et que l’agitation sociale est inévitable. Ils savent qu’ils doivent agir rapidement et de manière globale pour détourner cet effondrement afin de protéger le Léviathan financier dont dépend leur capacité à maintenir leur pouvoir et leur contrôle. En d’autres termes, le Covid-19 n’était pas une urgence médicale généralisée, mais un système de blanchiment d’argent, une opération psychologique de masse et un écran de fumée pour une révision et une restructuration complètes de l’ordre mondial social et économique actuel. » (Extraits de l'excellent article « COVID-19 : Une opération financière mondiale » à l'adresse https://strategika.fr/2023/01/19/covid-19-une-operation-financiere-mondiale/) Le pouvoir, après s’être attaqué au prolétariat par la désindustrialisation et le chômage, s’attaque maintenant à la classe moyenne par une violente inflation et une retraite écourtée. Le bras de fer a commencé : jusqu’où iront les syndicats ? Le blocage national ou la négociation de subventions ? Oseront-ils voter un jour contre Macron et sa clique ? A 64 ans, déjà pas loin d’un tiers des hommes les plus pauvres sont déjà partis dans l’au-delà. Résultat logique, il y a des milliers de Français qui vont mourir au travail, pendant leur période d’activité, et ce ne sera pas des accidents du travail, mais bien une élimination programmée. La bourgeoisie, après les déconvenues de 1936 et 1945, a laissé tomber le prolétariat qui passait son temps à réclamer, grignotant le taux de profit, pour faire alliance avec la classe moyenne, plus sage. Ce sera les Trente Glorieuses. Notre pays a abandonné la production pour les services, les ouvriers sont devenus des fachos et ont été remplacés dans le cœur de la bourgeoisie par les employés du tertiaire, plus serviles, qui n’ont pas soutenu les Gilets jaunes. Aujourd’hui, la bourgeoisie n’a plus besoin de la classe moyenne pour maintenir son taux de profit. Elle s’en débarrasse comme elle s’est débarrassée du prolétariat. La baisse du niveau de vie de 80 % des Français est programmée. Chaos social ? Non, chaos libéral. Or le nihilisme idéologique affirmant que l'humanité a déjà creusé sa tombe se trompe, car de nombreuses données quantifiables montrent que l’humanité dans son ensemble obtient en réalité plus de résultats avec moins de ressources au fil du temps. À presque tous les égards, notre travail d’amélioration de la condition humaine et de gestion de l’environnement s’améliore, et non se dégrade. Malgré l’augmentation de la population au cours des deux derniers siècles, nous tirons une plus grande abondance et prospérité de moins de matières premières. Nous ne tenons pas compte des gains d’efficacité. De plus, s’il y a une chose sur laquelle presque tous les démographes s’accordent, c’est que la croissance de la population humaine atteindra un pic vers le milieu du siècle, puis connaîtra un déclin séculaire. Selon la réalité que l’esprit n'émerge pas de la matière, mais l'inverse, l’IA ne sera jamais réellement atteinte, et il faut donc abandonner l’hypothèse selon laquelle elle surgira, sera plus maligne que nous et décidera ensuite d’éradiquer l’humanité. En fin de compte, les mouvements de ce type échoueront parce qu’ils refusent obstinément de comprendre les motivations et les incitations humaines fondamentales : le désir de vie, de prospérité et de croissance. La plupart de ces aspirations collectivistes vont à l’encontre de la nature humaine et exigent en fin de compte de leurs adeptes qu’ils agissent à l’encontre de leur propre intérêt rationnel, voire qu’ils se détruisent eux-mêmes. « Certains suggèrent qu’il n’y a rien à faire sur le plan économique, si ce n’est se préparer et attendre l’effondrement pour pouvoir reconstruire une fois la poussière retombée. Et puis il y a ceux qui pensent qu’une approche politique est possible. Après que près de la moitié des États américains aient bloqué les obligations et les confinements Covid, je commence à penser que des solutions au niveau des États pourraient être viables. Ensuite, il y a ceux qui veulent construire un système alternatif, une économie parallèle qui rivalise avec l’économie traditionnelle. C’est quelque chose dont je discute depuis longtemps et c’est la raison pour laquelle j’ai lancé Alt-Market il y a 12 ans. C’est la solution idéale car elle est proactive. Au lieu d’attendre que d’autres personnes résolvent la crise pour nous, les gens ordinaires établissent simplement leurs propres systèmes de commerce et de production basés sur les nécessités, se séparant de l’économie mourante de sorte que lorsqu’elle s’effondre, ils ne sont pas affectés. Il s’agit cependant d’une solution à court terme, car une production nationale à grande échelle est finalement nécessaire pour ramener un pays et son économie à une plus grande prospérité. Cultiver des jardins, fabriquer des articles d’échange et créer des marchés de troc locaux n’est qu’un moyen de résister à la tempête ; ce n’est pas une voie à long terme vers la santé financière. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une production locale à grande échelle de produits de première nécessité, ainsi que de la découverte de nos propres ressources nationales. Afin de lutter contre le déclin monétaire, les États-Unis doivent à nouveau produire la majorité de leurs propres biens. Si le problème est que trop d’argent court après trop peu de biens, alors nous pouvons produire nos propres biens ici, chez nous, au lieu de dépendre de pays comme la Chine et de la chaîne d’approvisionnement mondiale instable. Mais qu’en est-il s’il existe une réponse au-delà de la seule production nationale ? Et si nous construisions une économie qui se concentre sur la QUALITÉ ? C’est une notion qui a pu être suggérée par d’autres, mais qui n’est certainement pas promue par un économiste du courant dominant ou un représentant politique. L’économie de la qualité comme moyen de lutter contre l’inflation ? Réfléchissez-y un instant : Que se passerait-il si les producteurs à domicile recevaient des incitations de la part de l’État (comme une réduction d’impôts) pour fabriquer des biens durables et de haute qualité ? Il existe de multiples raisons pour lesquelles ce modèle n’est pas utilisé, toutes fallacieuses. Mais qu’en est-il de la nourriture, qui constitue une part importante du problème de l’inflation ? En fait, le gouvernement fédéral paie les agriculteurs pour qu’ils produisent MOINS de nourriture afin de maintenir les prix élevés sur les marchés des matières premières. Pourquoi ne pas simplement arrêter de le faire ? Ou, encore une fois, les États pourraient offrir des incitations fiscales aux agriculteurs qui produisent dans le but de faire baisser les prix, et les gouvernements des États pourraient proposer d’acheter les aliments excédentaires à long terme comme le blé comme une forme de réserve stratégique. L’Amérique avait l’habitude de faire cela ; pourquoi ne le faisons-nous plus ? Et qu’en est-il du logement trop cher ? C’est simple : interdire les achats de biens immobiliers par des étrangers et ne permettre qu’aux citoyens américains d’acheter des terrains américains. Les citoyens américains ont le droit à la propriété privée en vertu de la constitution. Les investisseurs étrangers et les gouvernements n’ont pas ce droit. Le but de chacune de ces politiques serait de libérer l’offre sans tuer le pouvoir d’achat du dollar et sans écraser délibérément les marchés du crédit et déclencher des pertes d’emplois massives. Ma suggestion est que nous contournions entièrement l’establishment et que nous créions notre propre modèle économique, toujours basé sur la propriété privée mais également adapté à une production de qualité. Et que nous fabriquions tous nos biens localement, dans nos propres États et notre propre pays. Je crois que cela mettrait fin à l’inflation, pas seulement aujourd’hui, mais pour toujours. L’establishment permettra-t-il à un tel système de prospérer ? Ils essaieront certainement de l’empêcher de se produire en utilisant tous les moyens à leur disposition. La décentralisation et l’abondance sont les ennemis de l’autoritarisme. Ce que je veux dire, c’est qu’il y a effectivement une solution. Nous n’avons pas besoin de l’intervention de la Fed. Nous n’avons pas besoin de taux d’intérêt élevés. Nous n’avons pas besoin de stimulus. Nous n’avons pas besoin d’oppression gouvernementale ou d’interventions étrangères. Nous n’avons pas besoin de centralisation globaliste ou d’un Grand Reset. Nous n’avons besoin de rien de tout cela. Ils essaieront de vous convaincre que nous en avons besoin. Quoi qu’il arrive, le public doit être informé qu’il existe une meilleure solution. » (Extraits de l'article « Existe-t-il un moyen d’arrêter l’inflation sans écraser l’économie et tuer le dollar ? » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Existe-t-il-un-moyen-d-arreter-l-inflation-sans-ecraser-l-economie-et-tuer-le-dollar-71067.html) « Les États-Unis sont une oligarchie et non une démocratie. C’est cette oligarchie qui a tout intérêt à mettre le feu aux poudres, là où les gens se battent pour des questions de droits civiques, de race, de prévalence sexuelle et non pour des droits sociaux, pour des droits qui assurent une qualité de vie, une redistribution des revenus et garantissent un pouvoir associé. Les Européens seraient ainsi bien avisés de lâcher les liens transatlantiques, surtout que les Américains sont destinés à subir une contraction continue de leur actuelle puissance mondiale tandis qu’à l’intérieur de leur propre pays, ils paniquent de plus en plus à propos de tout, sauf de l’inégalité sans cesse croissante, une maladie mortelle pour toute société. Une grande partie de la phénoménologie perverse, brièvement décrite ici, a déjà infecté nos sociétés. Du mondialisme-néolibéralisme aux gémissements unidimensionnels sur les droits civils et non sur les droits sociaux qui excite la réaction traditionaliste, toute l’imagerie qui percole des séries télévisées et du cinéma, tout l’Internet et la logique du social qui découle d’un comportementalisme précis, ont déjà contaminé nos sociétés. Cette déchéance graduelle découle d’un milieu psycho-culturel comportementaliste précis inintelligent, de la résurgence en Europe et en Italie de la production et du commerce des armes, de la destruction de la démocratie déjà programmée depuis le début des années 1970, de la démagogie, de l’ignorance agressive, du déclin qualitatif drastique des élites, de l’absence d’une culture de l’information, de la disparition de la fonction intellectuelle, du simplisme, de l’enthousiasme infantile pour la technologie, de la foi irrationnelle dans le rôle de la technologie, des épidémies de solitude sociale et de dépression, de la toxicomanie, de la plastification des corps et de la manipulation des neurones. La crise du centre anglo-saxon du système occidental irradie depuis longtemps l’ensemble de la civilisation, même là où l’anthropologie culturelle, sociale et historique serait tout à fait différente sans cette imprégnation continue. Il conviendrait de commencer à préparer un divorce, une bifurcation des destins, une refondation de l’être occidental qui referme la parenthèse anglo-saxonne. Traverser des périodes complexes avec ces personnes à la barre pourrait être très dangereux. Puisque dans le système économicocratique tout problème est une source de profit possible, voici qu’est prêt le jeu de société simulant la deuxième guerre civile américaine avec Captain America contre Iron Man. C’est également ainsi que sont créées les hypothèses mentales de l’image du monde, en « gamifiant » les conflits sociaux. » (Conclusion de l'article « Les Américains sombrent dans le chaos » à l'adresse https://strategika.fr/2023/06/09/les-americains-sombrent-dans-le-chaos/) L’État américain n’est qu’une coquille pour un conglomérat d’énormes sociétés qui dirigent le pays et tentent de dominer le monde. Pour les multinationales, même les présidents américains ne sont que des figurants qu’on peut faire taire, comme Trump. La réglementation juridique internationale actuelle des activités économiques des sociétés multinationales est formée dans l’intérêt des sociétés elles-mêmes et avec leur participation directe. Son changement en faveur des intérêts nationaux des pays est torpillé. Dans les conditions de changements cardinaux dans le monde, l’objectif des entreprises est de préserver le système d’exploitation mondiale. Il est dirigé par une élite d’hommes d’affaires qui ne s’associent à aucun État. En dessous se trouvent les pays dits développés du monde, ainsi que le « milliard d’or ». Et puis le reste de l’humanité, qualifié avec mépris de « tiers monde ». À cet égard, les Occidentaux cherchent à affaiblir la Russie, à la démembrer, à la détruire ainsi que la langue russe et le monde russe. Ils ont depuis longtemps mis au point la technologie permettant de saper leurs rivaux de l’intérieur et de les diviser en petits États. C’est ainsi qu’ils agissaient auparavant, lorsque, par exemple, Londres, à la suite des résultats de la Première Guerre mondiale, a effondré des empires et a éliminé des dizaines de pays. C’est ainsi qu’ils fonctionnent aujourd’hui. Un excellent exemple est la Yougoslavie : ayant eu une voix indépendante sur la scène internationale, l’État est désormais divisé en six. La forte révolte des agriculteurs aux Pays-Bas est un appel à une transition urgente vers un monde orienté vers les personnes, libre et sain, avec des aliments nutritifs cultivés et récoltés dans le respect des processus naturels. La coopération des gens ordinaires dans le monde entier est en hausse pour empêcher une catastrophe de famine de masse causée par le plan du scientisme et de la technocratie voulant diriger et contrôler le monde par des scientifiques et des élites non élus. La malnutrition est responsable de plus de problèmes de santé que toute autre cause. « La malnutrition n’est pas seulement influencée par la pénurie de nourriture et d’eau, mais aussi par l’exposition à un stress extrême, à l'insécurité, à la peur, à la sécurité de la nourriture, à des facteurs sociaux, aux produits chimiques, aux microplastiques, aux toxines et à la surmédicalisation. Aucun pays au monde ne peut se permettre de négliger cette catastrophe sous toutes ses formes, surtout qu'elle touche principalement les enfants et les femmes en âge de procréer. À l’échelle mondiale, plus de 3 milliards de personnes n’ont pas les moyens de se nourrir sainement. Et cela va à l’encontre de ce que beaucoup de gens pensent être un problème propre aux pays à faible revenu. Comme l’a déclaré Lawrence Haddad, le coprésident du groupe d’experts indépendants du Rapport mondial sur la nutrition, « nous vivons désormais dans un monde où être malnutri est la nouvelle normalité. C’est un monde que nous devons tous revendiquer comme totalement inacceptable ». Alors que la malnutrition est le principal moteur de la maladie avec près de 50 % des décès causés par des maladies non transmissibles liées à la nutrition en 2014, seulement 50 millions de dollars de financement des donateurs ont été accordés pour lutter contre dont par des campagnes de préventions. La malnutrition sous toutes ses formes impose des coûts élevés inacceptables (directs et indirects) aux individus, aux familles et aux nations. L’impact estimé sur l’économie mondiale de la sous-alimentation chronique de 800 millions de personnes pourrait s’élever à 3 500 milliards de dollars par an, comme l’indiquait un rapport mondial sur la nutrition en 2018. Alors que les décès d’enfants, la mortalité prématurée des adultes et les maladies infectieuses et non transmissibles liées à la malnutrition sont évitables avec une nutrition adaptée. Selon diverses études sur les femmes enceintes victimes de famine, les famines ont même des effets transgénérationnels sur les enfants : syndrome métabolique, maladie cardiovasculaire, schizophrénie, insuffisance rénale, hypertension, modifications du système endocrinien et de l’expression génique prénatale dans les systèmes reproducteurs. Des rapports choquants de l’ONU et de l’OMS reconnaissent que la santé des personnes et de l’environnement est en déclin. Le monde recule dans l’élimination de la faim et de la malnutrition. Le véritable danger est que ces chiffres augmentent encore dans les mois à venir. La vérité est que les hubs d’innovation alimentaire, les appartements alimentaires (agriculture verticale), les viandes artificielles et les manipulations génétiques et mentales ne pourront pas s’attaquer à l’état déprimant auquel l’humanité est confrontée. La politique du zéro-covid a mis l’humanité en danger dans son existence. Nous devons agir maintenant pour faire baisser immédiatement les prix des denrées alimentaires et des carburants en soutenant les agriculteurs et les systèmes alimentaires efficaces pour que les aliments nutritifs guérissent les personnes les plus mal nourries (enfants et femmes en âge de procréer) de la population. Espérons un retour du principe d’Hippocrate : Que la nourriture soit ta médecine et la médecine ta nourriture. » (Extraits de l'article « Pas d’agriculteurs, pas de nourriture, pas de vie » à l'adresse https://strategika.fr/2022/08/05/pas-dagriculteurs-pas-de-nourriture-pas-de-vie/) Il y a deux façons de voir la vie : ou bien vous regardez un être humain comme étant fait à l’image de Dieu, cela veut dire que sa vie est sacrée ; et si vous avez une vie sacrée, alors vous avez des droits humains. Or si vous avez des droits humains, ce n’est pas vos affaires ou mes affaires de décider combien de personnes devraient être sur la planète ou qui devraient vivre ou mourir.L’autre vision de la vie, l’autre système, appelons ça le système eugéniste de Darwin ou/et de Davos, mais en réalité ça remonte à très loin. C’est le système qui dit que les ultra riches et sionistes sont son sommet dominant la vie. Ce qui inévitablement amène à trois catégories de personnes : l’Übermensch, le Mensch et l’Untermensch. Si vous appliquez ça il y a 80 ans, les Übermensch étaient les nazis qui se disaient descendants des dieux aryens ; ils estimaient que c’était leur prérogative, leur droit, de décider qui vit ou mort. Les Mensch étaient les anglo-saxons, c'est à dire les Européens qui pouvaient vivre mais en tant qu'esclaves. Et les Untermenschen, c'est à dire les Juifs, les Slaves, les handicapés, les gitans, les prisonniers politiques, ceux-là devaient devenir de la poussière. Cela ressemble à de gentilles fadaises, mais cela a tué 60 millions de personnes. Et c’est exactement la même chose qui se passe en ce moment, sauf que ce n’est pas antisémite. En effet aujourd’hui, c’est complètement différent : il y a un groupe de personnes qui ont le sentiment d’avoir évolué à un niveau de conscience le plus élevé, et qui dans leur nouvelle intelligence, et leur nouvelle perspicacité, leur permet de déterminer des choses similaires. Or ils n'ont pas évolué, ce sont aussi de diaboliques païens. Ils sont devenus les mamzers dans la Torah (des adorateurs de Moloch). Il n’y a pas de différence. Nous sommes dans une troisième guerre mondiale contre la malfaisance à un niveau certainement jamais vu dans l’histoire de l’humanité, puisque le ploutocratique mondialisme américano-sioniste sacrifie même des enfants par des vaccins dangereux pour eux alors qu'ils ne sont pas touchés par le covid. De même la prétendue démocratie entourée de pays islamistes que serait Israël n'est en réalité qu'une théocratie racialiste favorisant seulement les élites prétendues juives. Surtout que l'apartheid israélien étatique contre les palestiniens est plus dur que le fut l'apartheid sud africain étatique contre les noirs. En effet l’État d’apartheid israélien est plus sadique, cruel, génocidaire, vicieux, fasciste et inhumain. Pourquoi y a-t-il eu des sanctions contre l’apartheid de l’Afrique du Sud tandis qu’aujourd’hui les gouvernements européens prennent au contraire des mesures pour criminaliser les mouvements non violents de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS) qui luttent pour la liberté, la justice et l’égalité des droits du peuple palestinien souffrant actuellement de l'apartheid israélien ? D'autant plus qu'auparavant les manifestations publiques contre l’apartheid sud africain faisaient partie de la vie universitaire et le boycott était respecté et promotionné. Désormais, il est tyranniquement interdit de boycotter Israël sous un ridicule prétexte de lutte contre l'antisémitisme, alors que le boycott contre la Russie est encouragée médiatiquement. Il y a trois explications à cette énigme. Premièrement, les lobbies pro-israéliens de nombreux pays européens sont aussi efficaces que leurs homologues américains tout en étant moins voyants. Deuxièmement, il y a la culpabilité de l’Holocauste. La politique de certains pays, comme les Pays-Bas, à l’égard d’Israël, est toujours influencée par la culpabilité de ne pas avoir fait davantage pour sauver les juifs pendant la Seconde guerre mondiale. Troisièmement en rapport à ces deux première explications, et c’est le plus important, il y a la peur d’être traité d’antisémite. Mis en avant et manipulé par Israël et les lobbies israéliens ainsi que les mondialistes, le concept d’antisémitisme a oppressivement été élargi pour recouvrir non seulement la haine des juifs mais aussi la critique de l’apartheid israélien, des juifs mondialistes et du messianisme juif. Or au sein du mondialisme selon Pierre Hillard, un affrontement idéologique aurait lieu entre l'organisation de coopération de Shanghai cherchant progressivement un mondialisme multipolaire voulu par des messianistes juifs modérés (russes) basé sur une équité des intérêts de chacun, et le monde anglo-saxon cherchant hâtivement un mondialisme unilatéral voulu par des messianistes juifs extrémistes (américains) basé sur la maîtrise de toute chose laissant des miettes aux autres et devenant logiquement le plus grand risque de troisième guerre mondiale. C'est à dire que ces deux tendances finissent tout de même par une hégémonique domination mondiale des juifs, mais qui avec l'actuel axe russo-chinois sera rapidement perdue en faveur de l'hégémonie du monothéisme authentique dont à travers le retour de Jésus. Surtout qu'avec la fascination pour le pire se répandant au sein des peuples via la télévision, il ne serait pas étonnant que le fin des temps et donc l’avènement de l'Eden terrestre complété soient liées aux premières décennies ou au premier siècle de l'arme télévisuelle formatant les esprits, surtout vu l'actuel contexte impie, dangereux et auto-destructeur se répandant d'occident et d'Israël, mais aussi vu les bonnes armes culturelles que sont internet et le traitement de texte informatique permettant de trouver, pratiquer et répandre de grandes vérités nobles importantes voire inconnues. « Profitant de l’effondrement de l’Union soviétique et de l’effacement russe de la scène internationale durant la décennie 1990, les États-Unis ont tiré profit de cet avantage et de ce vide géopolitique pour multiplier les guerres directes et par proxy et les révolutions colorées pour mettre en place des régimes soumis en Afrique, en Europe, au Proche-Orient, en Amérique du Sud, en Asie. Ils ont imposé le dollar comme monnaie de référence internationale et leurs institutions supranationales par lesquelles ils ont appauvris, endettés nombre de pays du monde menacés par l’appareil militaire américain qui pratique la politique moderne de la canonnière. Cette agitation militaire, cette hubris n’a pas fait perdre le sens des réalités aux stratèges américains qui gardaient à l’esprit que cette domination mondiale avait pour première condition l’empêchement de l’émergence ou la réémergence de puissances rivales. Or la crise du covid marque la fin à venir de l’hégémonie des États-Unis. Leur économie est en dépôt de bilan, devenue fictive et réfugiée, pour l’essentiel, dans des places offshore échappant à toute réglementation bancaire internationale. La tête de pont du capitalisme est affaiblie par une dette totale qui se situait à hauteur de plus de 92 000 milliards de dollars au mois d’août 2022 ! Plus le capital des entreprises transnationales se concentre, plus leurs centres de décisions politiques et financiers accompagnent ce mouvement, possiblement selon le plan du Reste du WEF. Les États libéraux ne sont plus que les serviteurs endettés des intérêts financiers de ces grands propriétaires privés de l’économie et de la finance. La question qui est posée aujourd’hui aux cercles impérialistes des milieux politiques de Washington est celle de leur fin de règne sur le monde qu’ils rêvaient soumis à leur diktat. Le problème est qu’ils ne peuvent accepter que leur politique et leur loi soient remises en cause et ils sont prêts à tout pour s’accrocher à leur prétention hégémonique, quitte à déclencher un nouveau conflit de haute intensité. Leurs guerres sous toutes formes possibles (culturelle, diplomatique, économique, financière, militaire, médiatique) contre l’Europe aux fins de la diviser et de la séparer de son cœur, la Fédération de Russie, pour éviter qu’elle se retrouve en une grande puissance, le soutien à des organisations extrémistes en Ukraine et en Allemagne, l’accaparement par la guerre et la subversion de richesses des peuples comme en Irak, en Yougoslavie, en Libye ou en Ukraine, témoignent de leur agressivité. Celle-ci ne peut conduire qu’à une aggravation de la situation dans laquelle ils ont déjà plongé le monde. En ce sens, nous sommes entrés dans une nouvelle période qui est celle de la fin du monde unipolaire. Le danger est le suivant : nous avons d’un côté la Russie et la Chine qui souhaitaient un partage du monde à « l’amiable », une sorte de second Yalta sans trop d’effusion de sang, et de l’autre côté, les États-Unis qui ne veulent plus partager, qui sont devenus fous, et qui risquent de nous entrainer dans une guerre totale. La guerre qui est menée actuellement par l’Amérique contre la Russie ne se fait pas dans un cadre limité. L’objectif est de détruire complètement l’État russe. C’est une guerre d’anéantissement, une guerre totale que la Russie tente d’éviter ; d’où sa grande timidité militaire. Les autorités russes affichent leur crainte du déclenchement d’un conflit direct entre puissances nucléaires. La Russie joue sa survie, tandis que l’Amérique met en jeu son hégémonie mondiale. Vladimir Poutine l’a déjà dit clairement : si la Russie est menacée dans son existence, par un missile nucléaire, elle ripostera, et il n’y aura plus grand-chose à se partager dans ce monde. L’histoire de longue durée nous apprend une chose, aucun empire n’est éternel. Cela a été la grande naïveté, ou plutôt le fanatisme messianique de l’Amérique que de croire qu’elle était le dernier empire. Le monde multipolaire est la coexistence de plusieurs empires ou puissances, plusieurs grandes civilisations et centres économiques qui agrègent d’autres nations. Carl Schmitt avait très tôt prévenu que l’établissement d’un État mondial était une impossibilité. « Le caractère spécifique du politique entraîne un pluralisme des États. Toute unité politique implique l’existence éventuelle d’un ennemi et donc la coexistence d’une autre unité politique. Aussi, tant que l’État en tant que tel subsistera sur cette terre, il en existera plusieurs et il ne saurait y avoir d’État universel englobant toute l’humanité et la terre entière. Le monde politique n’est pas un universum, mais, si l’on peut dire, un pluriversum. Telle est la réalité implacable à laquelle se confrontent les États-Unis. Le seul espoir pour 2023 est que de plus en plus de personnes, y compris les membres des élites économiques, se rendent compte que ce gouvernement et la fausse opposition ruinent le pays, qu’ils n’ont aucun concept positif, mais qu’ils sont sur le point de détruire ce qui a été construit pendant des générations en termes de prospérité et de paix. » (Extraits de divers articles) En attendant suite à la sortie des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien et à leur isolationnisme participant à renforcer les unions continentales, le scénario mondialiste amène la France et l'Allemagne à s'unir pour définitivement créer le bloc Européen, comme il pousse à l'union politique ou/et commerciale des Amériques, de l'Afrique, de l'Eurasie et du Moyen Orient, si nécessaire après avoir réduit par des guerres certains pays en nations plus petites comme ce qui s'est passé pour la Yougoslavie. Surtout que cette tendance est confirmée à travers l'affrontement économique envers le monde déclenché par l'empire de Etats-Unis s'affaiblissant et à travers le risque d'une nouvelle future grande crise économique apparaissant cycliquement environ tous les 7 ans depuis trois décennies et qui sera probablement inédite dans son ampleur. En effet ces grands blocs précédant le gouvernement mondial et pouvant défavoriser les peuples aux profit de certaines oligarchies corrompues sont recherchés pour l'hégémonie financière, mondialiste et sioniste. Or pour l'instant l'empire Israélo-américain continuera de déstabiliser le Moyen-Orient par des mercenaires ou des islamistes manipulés pour maîtriser ses importantes ressources énergétiques et aquifères devenues vitales à leur projet de domination économique mondiale. Ils pourraient même souhaiter une guerre entre sunnite et chiites pour affaiblir financièrement les deux camps afin de les contrôler ou/et les exploiter encore plus facilement. Ceci est à l'image du système cupide oligarchique qui ne veut surtout pas de l'amitié entre catholiques (chrétiens) et musulmans dont en France, car elle est la clé de la préservation de la justice économique, de la paix sociale, de la religion, de la civilisation et du sauvetage de diverses nations. Surtout que par l'assassinat du faux calife Al Baghdadi et peu de temps après du Général Soleimani (qui a souvent défendu toute population musulmane et chrétienne contre l'ennemi impérialiste oppresseur comme l'alliance américano-sioniste ou barbare comme Daech et les frères musulmans), Trump isolationniste et comprenant l'état faible de l'empire américain semble avoir voulu arrêté cet affrontement entre sunnites et chiites, ce que l'administration Biden mondialiste cherche à annuler, puisque la guerre au Yémen est peu dénoncé par l'occident. C'est pourquoi Hassan Nasrallah secrétaire général du Hezbollah au Liban, que l'occident évite en s'adressant seulement aux parlementaires du Hezbollah (politique et donc pas militaire), pourrait être la prochaine cible à éliminer, car il parle avec toutes les confessions de son pays et empêche l'exploitation du Liban par l'occident à travers son lien à l'Iran et sa résistance au mondialisme et à Israël. De plus Israël a étonnamment annoncé avoir frappé un site de drones iraniens au Yémen, encore sous le pseudo prétexte d'y avoir tué comme d'habitude « des conseillers militaires du CGRI et du Hezbollah ». Tout ceci confirme la thèse de Pierre Hillard sur une entente plus ou moins importantes des mondialistes des grandes puissances principalement occidentales concernant l'accomplissement du nouvel ordre mondial oligarchique lié aux messianistes juifs globalistes ou par le grand Israël allié au Kurdistan probablement mis de côté pour ce projet depuis des décennies. Surtout que les mondialistes contrôlant la grande majorité du système bancaire, dont l'oppression pourrait s'accentuer avec la crise du coronavirus, l'inflation, la crise énergétique et la guerre en Ukraine, veulent obtenir un gouvernement mondial, ou le grand Israël au Proche-Orient puisque principal carrefour commercial du monde à travers lequel de nouvelles grandes routes de la soie très enrichissantes sont possibles, ce qui pourrait être une interprétation de la montagne d'or liée à l'Euphrate que révélera la fin des temps. D'ailleurs il est très étonnant que la Syrie soit régulièrement frappée par des missiles israéliens sans que les médias du système ne dénoncent ces attaques ni que l'armée Syrienne ne puisse répondre militairement par crainte de troisième guerre mondiale. Par conséquent il est très dangereux d’aborder les problèmes très complexes du Moyen-Orient et autour d'Israël si chaque protagoniste déclare se battre pour sa survie. Ainsi honorablement, il faut sérieusement chercher d'autres moyens que la guerre pour satisfaire tout le monde, afin de vraiment comprendre chacun et n’oublier personne, comme tend à le faire l'axe russo-chinois. Cependant en contrôlant la finance mondiale, la politique de mondialisation, le véto américain à l'ONU et avec le risque du troisième guerre mondiale nucléaire, les sionistes peuvent mettre la pression sur tous, sans donc laisser le choix à quiconque comme le prouve le fréquent unilatéralisme américain laïciste, matérialiste et progressiste. Dans ce sens, ils incarnent une partie du peuple de Gog et Magog servant quand même Dieu éphémèrement malgré qu'il soit maudit, puisque éprouvant l'humanité pendant une période amèrement matérialiste pour le pousser à un retour vers une grande spiritualité. En effet cette massive oppression impie doit amener une grande partie de l'humanité à vouloir retrouver solidairement le Jardin d'Eden pour le compléter avec la religion complète amenant le cœur et l'esprit purs noblement complétés, comme le sous-entend le retour de l'excellent saint esprit de Jésus qui s’épanouira totalement en devenant musulman et récupérera les clés d'une grande partie du système économique mondialiste pour le parfaire : (S7v183) « Et Je leur accorderai un délai, car Mon stratagème est solide ! » Surtout que par une intention de tendre vers la sainteté spirituelle, l'humanité aura mérité de ne plus vivre cette oppression mondiale impie et de revivre la suprême bénédiction terrestre originelle du jardin d'Eden mais désormais possiblement à un niveau impérial voire jusqu'au niveau planétaire. Or Jésus n'étant pas revenu alors que la télévision internationale et l'internet mondial sont apparus, son noble retour victorieux pourrait être d'autant plus glorieux car probablement donc visible mondialement. Dans ce sens, il faut savoir que les évolutions faites en dollars/PPA (parité pouvoir d’achat) sur une courte période de 6 mois en 2022 sont toutes en défaveur des occidentaux et en faveur de leurs challengers eurasiatiques (y compris en faveur de la Russie). En clair, même le FMI est obligé de constater que les équilibres mondiaux sont en cours de bascule et que ce mouvement de bascule s’accélère. On peut débattre de tout sauf des chiffres. Si l’OTAN a vu 2 pays (Suède et Finlande) poser leur candidature pour rejoindre l’OTAN, pas moins de quinze pays ont exprimé leur intérêt pour rejoindre l’OCS. En clair, les pays membres de l’OCS vont creuser l’écart en PIB/PPA par rapport aux pays de l’OTAN sous le double effet d’un différentiel de croissance qui leur est favorable et des nombreuses demandes d’adhésion. La guerre en Ukraine qui affecte durement les économies occidentales et plus particulièrement européennes, et qui semble au contraire favoriser les économies des pays des BRICS et de l'OCS en particulier celle de la Russie, précipite donc la recomposition des grands équilibres économiques mondiaux au profit des BRICS et de l’OCS. La disparition de l’Union Soviétique laissait les États-Unis seuls maître du jeu, ouvrant la voie à un monde monopolaire sous l’hégémonie de ces derniers. Le trio États-Unis, OTAN et dollar leur a d'ailleurs permis cette domination quasiment sans partage. Comme le disait de Gaulle : « La situation de monopole est la meilleure, surtout pour celui qui le détient... » Mais Les décennies suivantes furent marquées par une politique étrangère américaine de plus en plus belliqueuse et de moins en moins diplomatique. Et dans la même période, le reste du monde ne restait pas figé. En 1970, la population occidentale représentait 25% de la population mondiale pour un PIB de 90% du total. Aujourd’hui, les chiffres sont tombés à 12% (Japon compris) et 40% pour le PIB. Cette évolution de la démographie et de l’activité économique est incontournable et influence la géopolitique mondiale. On ne peut, avec de tels chiffres, imposer un monde monopolaire qui serait dirigé par un pays (USA) dont la population ne représente que 4% de la population totale. De plus, peut-on encore parler d’un bloc occidental alors qu’on assiste à une main-mise des États-Unis sur l’Union Européenne via l’OTAN, ramenant les membres de cette dernière à l’état de vassaux ? Aujourd’hui, le dollar qui jouissait d’un quasi-monopole pour les échanges internationaux, n’est plus utilisé que pour 50% d’entre eux. Et cela n’est pas sans conséquence pour l’économie américaine. La FED, pour tenter d’enrayer l’inflation, augmente ses taux, ce qui affaiblit l’euro car la BCE, compte-tenu de l’endettement des pays de la zone euro, ne peut pas suivre ces augmentations. Les prix à l’importation de la zone euro augmentent considérablement, ce qui génère plus d’inflation et de perte du pouvoir d’achat. Pourtant, on continue comme si de rien n’était. Le temps travaille donc pour la Russie et l'OCS et contre l’Occident, alors que dans les années 1990 des efforts déployés par les États-Unis et l’OTAN ont tenté d’émietter la Russie. Ils y seraient probablement parvenus si Vladimir Poutine n’était pas arrivé au pouvoir en 2000. La puissance économique des pays BRICS et OCS progressant plus vite que celle des pays occidentaux, les budgets de défense suivront et l’écart se creusera désormais au profit de ces pays. Tout peut aller très vite d’autant qu’un élargissement de ces deux grandes organisations est à l’ordre du jour et qu’un effondrement économique de l’occident global n’est pas à exclure. Cette guerre OTAN-Russie ne peut, en aucun cas être gagnée par l’OTAN. Elle n’est d'ailleurs pas prête à la faire autrement qu’en paroles ou en communiqués. Après trente années de désinvestissement, l’OTAN n’a ni les personnels, ni les matériels, ni les munitions, ni les réserves, ni la disponibilité technique opérationnelle, ni l’entraînement, ni le soutien suffisant des populations, ni la résilience économique et sociale, pour entreprendre et gagner une guerre de haute intensité contre la Russie et ses très puissants soutiens. La Russie peut donc prendre son temps car le temps va jouer en sa faveur en précipitant l’occident global dans des difficultés économiques et sociales et dans de fortes divisions, voire dans un effondrement des gouvernances en place et des révolutions. Ainsi les gilets jaunes, l’alternance politique en Suède et en Italie, la chute de deux premiers ministres britanniques, sont des signes de crise et de déclin qui va frapper l’occident tout entier. Dans ce processus de « syrianisation » de l'Europe, les bases militaires américaines pourraient devenir des centres idéaux pour régimenter et/ou « former » des escouades d'émigrés d'Europe de l'Est, dont la seule opportunité d'emploi, en dehors du commerce de la drogue et du trafic d'organes, sera de devenir des mercenaires impériaux, combattant tout centre de désobéissance civile émergeant dans une UE appauvrie. Il va sans dire que cette nouvelle armée modèle sera faussement sanctionnée par l'eurocratie de Bruxelles qui n'est que le bras de relations publiques de l'OTAN. Une UE désindustrialisée et empêtrée dans plusieurs couches d'intra-guerre toxiques, où l'OTAN jouera donc son rôle éprouvé de Robocop, est le scénario Mad Max parfait juxtaposé à ce qui serait, du moins dans les rêveries des straussiens/néo-conservateurs américains, un îlot de prospérité : l'économie américaine, destination idéale pour les capitaux mondiaux, y compris donc les capitaux européens. Surtout que l'Empire va « perdre » son projet favori, l'Ukraine. En effet selon la doctrine juridique constitutionnelle classique, un Etat n’est pas qu’un territoire et une population, mais exige l’existence d’un système juridique en général efficace et une autonomie dans la prise de décision politique. Ces deux éléments permettent la souveraineté de l’Etat, qui est une condition essentielle à l’existence d’un territoire peuplé et organisé en qualité d’Etat, ce qui n'est plus le cas pour l'Ukraine. De plus le régime de Kiev ne peut plus remplir de manière indépendante ses obligations sociales envers ses citoyens, ni payer les salaires et les pensions. Le système financier du pays est détruit, et il doit en plus remboursé 100 milliards de dollars de dette, alors que les taux d’intérêt sur les prêts augmentent de jour en jour. Ainsi l’Ukraine a déjà perdu, en particulier sa capacité d’exister en tant qu’État, et devrait par conséquent être partagée. Mais les USA n'accepteront jamais de perdre le « jardin » européen à travers une alliance Paris-Berlin-Moscou, d'où les sanctions communes de l'Occident contre la Russie. Suite aux référendums d’adhésion à la Russie dans les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk ainsi que dans les régions de Kherson et Zaporijia, une cérémonie de signature d’accords organisée à Moscou a eu lieu et le président russe s’y est exprimé. Voici la transcription du discours révolutionnaire du président Poutine : « La dictature des élites occidentales, c’est la religion inversée, c'est le satanisme pur et simple » : « Chers citoyens de Russie, citoyens des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, habitants des régions de Zaporijia et de Kherson, députés de la Douma d’État et sénateurs de la Fédération de Russie ! Vous le savez, des référendums ont eu lieu dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, dans les régions de Zaporijia et de Kherson. Leurs résultats ont été résumés, les résultats sont connus. Les gens ont fait leur choix, un choix clair. Aujourd’hui, nous signons des accords sur l’admission de la République populaire de Donetsk, de la République populaire de Lougansk, de la région de Zaporijia et de la région de Kherson en Russie. Je suis sûr que l’Assemblée fédérale soutiendra les lois constitutionnelles sur l’adoption et la formation en Russie de quatre nouvelles régions, quatre nouvelles entités de la Fédération de Russie, car c’est la volonté de millions de personnes. Et cela, bien sûr, est leur droit, leur droit inaliénable, qui est inscrit dans le premier article de la charte des Nations unies, qui stipule clairement le principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples. Je le répète : c’est un droit inaliénable du peuple, il repose sur l’unité historique, au nom de laquelle les générations de nos ancêtres ont gagné, ceux qui, depuis les origines de l’ancienne Russie pendant des siècles, ont créé et défendu la Russie. Ici, à Novorossia, Rumyantsev, Suvorov et Ouchakov se sont battus, Catherine II et Potemkine ont fondé de nouvelles villes. Ici, nos grands-pères et arrière-grands-pères sont morts pendant la Grande Guerre patriotique. Nous nous souviendrons toujours des héros du « printemps russe », de ceux qui n’ont pas accepté le coup d’État néonazi en Ukraine en 2014, tous ceux qui sont morts pour le droit de parler leur langue natale, de préserver leur culture, leurs traditions, leur religion, leur droit à la vie. Ce sont les guerriers du Donbass, les martyrs de « Odessa Khatyn », les victimes d’attentats terroristes inhumains organisés par le régime de Kiev. Ce sont des volontaires et des miliciens, ce sont des civils, des enfants, des femmes, des personnes âgées, des Russes, des Ukrainiens, des personnes de diverses nationalités. C’est le vrai chef du peuple de Donetsk Alexander Zakharchenko, ce sont les commandants militaires Arsen Pavlov et Vladimir Zhoga, Olga Kochura et Alexei Mozgovoy, c’est le procureur de la République de Lougansk Sergey Gorenko. C’est le parachutiste Nurmagomed Gadzhimagomedov et tous nos soldats et officiers qui sont morts de la mort des braves pendant l’opération militaire spéciale. Ce sont des héros. (Applaudissements.) Des héros de la Grande Russie. Et je vous demande d’honorer leur mémoire par une minute de silence. Derrière le choix de millions d’habitants des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, dans les régions de Zaporijia et de Kherson se trouve notre destin commun et une histoire millénaire. Les gens ont transmis ce lien spirituel à leurs enfants et petits-enfants. Malgré toutes les épreuves, ils ont porté à travers les années leur amour pour la Russie. Et personne ne peut détruire ce sentiment en nous. C’est pourquoi les générations plus âgées et les jeunes nés après la tragédie de l’effondrement de l’Union soviétique, ont voté pour notre unité, pour notre avenir commun. En 1991, à Belovezhskaya Pushcha, sans demander la volonté des citoyens ordinaires, les représentants des élites du parti d’alors ont décidé de disloquer l’URSS, et les gens se sont soudainement retrouvés coupés de leur patrie. Cela a déchiré, démembré notre communauté populaire, et cela s’est transformé en une catastrophe nationale. Comme après la révolution, les frontières des républiques fédérées ont été arbitrairement tracées. Les derniers dirigeants de l’Union soviétique, contrairement au vote de la majorité, ont ruiné notre grand pays, mettant le peuple devant le fait accompli. J’admets qu’ils n’ont pas bien compris ce qu’ils faisaient et quelles conséquences finales cela entraînerait inévitablement. Mais cela n’a plus d’importance. Il n’y a plus d’Union soviétique, nous ne pouvons revenir en arrière. La Russie d’aujourd’hui n’en a plus besoin, nous ne nous battons pas pour cela. Mais il n’y a rien de plus fort que la détermination de millions de personnes qui, par leur culture, leur foi, leurs traditions, leur langue, se considèrent comme faisant partie de la Russie, dont les ancêtres ont vécu dans un même État pendant des siècles. Il n’y a rien de plus fort que la détermination de ce peuple à retourner dans sa vraie patrie historique. Pendant huit longues années, les habitants du Donbass ont été soumis au génocide, aux bombardements et au blocus. À Kherson et à Zaporijia, on a essayé de leur inculquer criminellement la haine de la Russie, de tout ce qui est russe. Maintenant, pendant les référendums, le régime de Kiev a menacé de mort les enseignants, les femmes qui travaillaient dans les commissions électorales, a intimidé par la répression des millions de personnes venues exprimer leur volonté. Mais les habitants du Donbass, de Zaporijia et de Kherson n’ont pas été découragés d’avoir leur mot à dire. Je voudrais que les autorités de Kiev et leurs vrais maîtres occidentaux m’entendent, afin que tout le monde s’en souvienne : les habitants de Lougansk et de Donetsk, de Kherson et de Zaporijia deviennent nos citoyens pour toujours. (Applaudissements.) Nous appelons le régime de Kiev à cesser immédiatement le feu, toutes les hostilités, la guerre qu’il a déclenchée en 2014, et à revenir à la table des négociations. Nous y sommes prêts, cela a été dit plus d’une fois. Mais nous n’évoquerons pas le choix des habitants de Donetsk, Lougansk, Zaporijia et Kherson, il a été fait, la Russie ne le trahira pas. Et les autorités de Kiev actuelles doivent respecter ce libre-arbitre du peuple. C’est le seul chemin vers la paix. Nous protégerons notre terre avec toutes les forces et tous les moyens à notre disposition et ferons tout pour assurer la sécurité de notre peuple. C’est la grande mission de libération de notre peuple. Nous allons certainement reconstruire les villes et villages détruits, les logements, les écoles, les hôpitaux, les théâtres et les musées, restaurer et développer les entreprises industrielles, les usines, les infrastructures, la sécurité sociale, les retraites, les systèmes de santé et d’éducation. Bien entendu, nous travaillerons à l’amélioration du niveau de sécurité. Ensemble, nous veillerons à ce que les citoyens des nouvelles régions ressentent le soutien de tout le peuple de la Russie, de tout le pays, de toutes les républiques et régions de notre vaste patrie. Chers amis, collègues ! Aujourd’hui, je veux m’adresser aux soldats et aux officiers qui participent à l’opération militaire spéciale, aux soldats du Donbass et de la Novorossie, à ceux qui, après le décret de mobilisation partielle, rejoignent les rangs des forces armées, pour accomplir leur devoir patriotique, à ceux qui, à l’appel de leur cœur, se présentent aux bureaux d’inscription et d’enrôlement militaires. Je voudrais me tourner vers leurs parents, épouses et enfants, pour leur dire pour quoi notre peuple se bat, quel est l’ennemi, qui jette le monde dans de nouvelles guerres et crimes, tirant leurs profits de cette tragédie sanglante. Nos compatriotes, nos frères et sœurs d’Ukraine (la partie native de notre peuple uni) ont vu de leurs propres yeux ce que les cercles dirigeants du soi-disant Occident préparent pour toute l’humanité. Ici, en fait, ils ont jeté leur masque, ont montré leur véritable nature. Après l’effondrement de l’Union soviétique, l’Occident a décidé que le monde, nous tous, devions à jamais subir ses diktats. Puis, en 1991, l’Occident s’attendait à ce que la Russie ne se remette pas de tels chocs et s’effondre d’elle-même. Et cela est presque arrivé : nous nous souvenons des terribles années 90, avec la faim, le froid et sans espoir. Mais la Russie a résisté, s’est relancée renforcée, a repris sa place légitime dans le monde. En même temps, l’Occident a cherché et continue de chercher à nous frapper, à affaiblir et détruire la Russie, et ce dont ils ont toujours rêvé, à diviser notre État, à dresser les peuples les uns contre les autres, à les condamner à la pauvreté et l’extinction. Ils sont simplement hantés par le fait qu’il existe un si grand et immense pays dans le monde tel que le nôtre, avec son territoire, ses richesses naturelles, ses ressources, avec un peuple qui ne sait pas vivre selon les ordres de l’étranger et ne le fera jamais. L’Occident est prêt à tout pour maintenir un système néocolonial qui lui permet de parasiter, en fait, de piller le monde grâce à la puissance du dollar et des diktats technologiques, de percevoir un véritable tribut de l’humanité, pour extraire la principale source de prospérité non méritée, la rente de l’hégémonie. Le maintien de cette rente est leur motivation clé, authentique et totalement intéressée. C’est pourquoi la désouverainisation totale est dans leur intérêt. D’où leur agression envers les États indépendants, envers les valeurs traditionnelles et les cultures d’origine, les tentatives de saper les processus internationaux et d’intégration échappant à leur contrôle, les nouvelles devises mondiales et les centres de développement technologique. Il est essentiel pour eux que tous les pays abandonnent leur souveraineté au profit des États-Unis. Les élites dirigeantes de certains États acceptent volontairement de le faire, pour devenir vassales ; d’autres sont corrompues, intimidées. Et si cela ne fonctionne pas, ils détruisent des États entiers, laissant derrière eux des catastrophes humanitaires, des ruines, des millions de destins humains détruits et mutilés, des enclaves terroristes, des zones d’effondrement social, des protectorats, des colonies et des semi-colonies. Peu importe, pourvu qu’ils en tirent profit. Je tiens à le souligner une fois de plus : c’est précisément dans la cupidité, dans l’intention de préserver son pouvoir illimité, que résident les véritables raisons de la guerre hybride que « l’Occident collectif » mène contre la Russie. Ils ne nous souhaitent pas la liberté, mais ils veulent nous voir comme une colonie. Ils ne veulent pas une coopération équitable, mais nous piller. Ils ne veulent pas nous voir comme une société libre, mais comme une foule d’esclaves sans âme. Pour eux, notre pensée et notre philosophie représentent une menace directe, c’est pourquoi ils portent atteinte à nos philosophes. Notre culture et notre art sont un danger pour eux, c’est pourquoi ils essaient de les interdire. Notre développement et notre prospérité sont également une menace pour eux : la concurrence s’intensifie. Ils n’ont pas du tout besoin de la Russie, c’est nous qui en avons besoin. Je voudrais vous rappeler que des prétentions à la domination mondiale dans le passé ont été brisées plus d’une fois par le courage et la détermination de notre peuple. La Russie restera toujours la Russie. Nous continuerons à défendre à la fois nos valeurs et notre Patrie. L’Occident compte sur l’impunité pour s’en tirer. Les accords dans le domaine de la sécurité stratégique partent à la poubelle ; les accords conclus au plus haut niveau politique sont déclarés caducs ; les promesses fermes de ne pas étendre l’Otan à l’Est, auxquelles nos anciens dirigeants ont cru, se sont transformées en mensonge ; les traités sur la défense antimissile et les missiles à portée intermédiaire et courte ont été unilatéralement rompus sous de faux prétextes. Tout ce que nous entendons de toutes parts, c’est que l’Occident défend l’ordre fondé sur des règles. D’où viennent-elles ? Qui a vu ces règles ? Qui les a acceptées ? Écoutez, ce n’est qu’une véritable aberration, une pure tromperie, des normes doubles ou déjà triples ! C’est vraiment conçu pour des imbéciles. La Russie est une grande puissance millénaire, un pays-civilisation, et ne vivra pas selon de telles règles fausses. C’est le soi-disant Occident qui a piétiné le principe de l’inviolabilité des frontières, et maintenant il décide à sa guise qui a le droit à l’autodétermination et qui n’en est pas digne. Pourquoi ils décident ainsi, et qui leur a donné ce droit, ce n’est pas clair. Ils se le sont accordé eux-mêmes. C’est pourquoi le choix des habitants de Crimée, de Sébastopol, de Donetsk, de Lougansk, de Zaporijia et de Kherson provoque la haine en eux. L’Occident n’a aucun droit moral de donner son avis, même de parler de la liberté de la démocratie. Il ne l’a jamais eu ! Les élites occidentales ne nient pas seulement la souveraineté nationale et le droit international. Leur hégémonie a un caractère prononcé de totalitarisme, de despotisme et d’apartheid. Ils divisent effrontément le monde en leurs vassaux, entre pays soi-disant civilisés et tous les autres, qui, selon le plan des racistes occidentaux d’aujourd’hui, devraient s’ajouter à la liste des barbares et des sauvages. Les fausses étiquettes (« pays voyou », « régime autoritaire ») sont déjà prêtes, elles stigmatisent des peuples et des États entiers, et il n’y a là rien de nouveau : les élites occidentales restent telles qu’elles étaient : colonialistes. Elles discriminent, divisent les peuples en première et secondes catégories. Nous n’avons jamais accepté et n’accepterons jamais un tel nationalisme politique et un tel racisme. Et qu’est-ce que la russophobie, sinon du racisme, qui se répand actuellement dans le monde entier ? Qu’est-ce, sinon du racisme et une pseudo conviction péremptoire de l’Occident que sa civilisation et sa culture néolibérale sont un modèle incontestable pour le monde entier ? « Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous. » Cela sonne étrangement. Même la repentance pour leurs propres crimes historiques est déplacée par les élites occidentales vers tout le monde, exigeant à la fois des citoyens de leurs pays et d’autres peuples de s’excuser de ce avec quoi ils n’ont rien à voir du tout, dont par exemple les conquêtes de la période de la colonisation. Il convient de rappeler à l’Occident qu’il a commencé sa politique coloniale au Moyen Âge, puis par la traite mondiale des esclaves, le génocide des tribus indiennes en Amérique, le pillage de l’Inde, de l’Afrique, les guerres de l’Angleterre et de la France contre la Chine, à la suite de quoi elle a été contrainte de céder Hong-Kong et ses ports par lesquels l’opium est entré pour l'affaiblir et la dominer. D'ailleurs l'invention du Kosovo devenu une plaque tournante de l'héroïne en Europe en est encore un signe. Ce qu’ils ont fait, c’est imposer la drogue à des nations entières, exterminer délibérément des groupes ethniques entiers pour la terre et les ressources, organiser une véritable chasse à l’homme comme des animaux. Ceci est contraire à la nature même de l’homme, dont font partie la vérité, la liberté et la justice. Et nous, nous sommes fiers qu’au 20e siècle, notre pays ait dirigé le mouvement anticolonial, qui a ouvert des possibilités à de nombreux peuples du monde de se développer afin de réduire la pauvreté et les inégalités, de vaincre la faim et la maladie. Je souligne que l’une des raisons de la russophobie séculaire, de la haine non dissimulée de ces élites occidentales envers la Russie est précisément que nous ne nous sommes pas laissé piller pendant la période des conquêtes coloniales, nous avons forcé les Européens à commercer pour un bénéfice mutuel. Cela a été réalisé par la création d’un État centralisé fort en Russie, qui s’est développé et s’est renforcé en s’appuyant sur les grandes valeurs morales de l’orthodoxie, de l’islam, du judaïsme et du bouddhisme, sur la culture russe et la parole russe ouverte à tous. On sait que des plans d’interventions en Russie ont été élaborés à plusieurs reprises. Ils ont essayé d’utiliser le temps des troubles au début du 17e siècle et la période de bouleversements après 1917. Ils ont échoué. L’Occident a néanmoins réussi à s’emparer des richesses de la Russie à la fin du 20e siècle, lorsque l’État a été détruit. Ils nous qualifiaient d’amis et partenaires, mais, en fait, ils nous ont traités comme une colonie ; des milliards de dollars ont été détournés du pays dans le cadre de divers stratagèmes. Nous nous souvenons tous de tout, nous n’avons rien oublié. Et ces jours-ci, les habitants de Donetsk et de Louhansk, de Kherson et de Zaporijia se sont prononcés en faveur de la restauration de notre unité historique. Merci ! Les pays occidentaux répètent depuis des siècles qu’ils apportent la liberté et la démocratie aux autres peuples. Tout est exactement le contraire : au lieu de la démocratie, c’est l’exploitation ; au lieu de la liberté, l’esclavage et la violence. L’ordre mondial unipolaire est intrinsèquement antidémocratique et non libre, il est trompeur et totalement hypocrite. Les États-Unis sont le seul pays au monde à avoir utilisé deux fois l’arme nucléaire, en plus sur des civils, en détruisant les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. Soit dit en passant, ils ont créé un précédent. Permettez-moi également de vous rappeler que les États-Unis, avec les Britanniques, ont réduit en ruine Dresde, Hambourg, Cologne et de nombreuses autres villes allemandes sans aucune nécessité militaire pendant la Seconde Guerre mondiale. Et cela a été fait de façon ostentatoire, sans aucune, je le répète, nécessité militaire. Il n’y avait qu’un seul but, tout comme dans le cas des bombardements nucléaires au Japon : intimider à la fois notre pays et le monde entier. Les États-Unis ont laissé une trace terrible dans la mémoire des peuples de Corée et du Vietnam avec des bombardements barbares en « tapis », l’utilisation du napalm et des armes chimiques. Jusqu’à présent, ils occupent de fait l’Allemagne, le Japon, la République de Corée et d’autres pays, tout en les qualifiant cyniquement d’alliés égaux. Écoutez, je me demande de quel genre d’alliance il s’agit. Le monde entier sait que les dirigeants de ces pays sont surveillés. Chez les dirigeants de ces États sont installés des appareils d’écoute non seulement dans les bureaux, mais aussi dans les locaux résidentiels. C’est vraiment regrettable. C’est une honte à la fois pour ceux qui font cela et pour ceux qui, comme des esclaves, acceptent silencieusement et docilement cette grossièreté. Ils appellent Solidarité euro-atlantique les ordres et les menaces à l’adresse de leurs vassaux. Ils appellent le développement des armes biologiques, les expériences sur des êtres humains, y compris en Ukraine, de la recherche médicale noble. Ce sont leur politique destructrice, leurs guerres et leurs vols qui ont provoqué les actuels flux massifs migratoires. Des millions de personnes souffrent de privations, d’abus, des milliers meurent en essayant de rejoindre l’Europe. Maintenant, ils exportent du pain d’Ukraine. Où va-t-il sous prétexte « d'assurer la sécurité alimentaire des pays les plus pauvres du monde » ? Où va-t-il ? Tout va dans ces mêmes pays européens. Seulement 5 % sont allés aux pays les plus pauvres. Encore une fois, il s’agit d’une escroquerie et d'une véritable tromperie. L’élite américaine, en fait, utilise la tragédie de ces populations pour affaiblir leurs concurrents et détruire les États-nations. Cela s’applique aussi à l’Europe et à l’identité de la France, de l’Italie, de l’Espagne et d’autres pays avec une histoire séculaire. Washington exige de plus en plus de sanctions contre la Russie, et la plupart des politiciens européens s’y plient docilement. Ils comprennent clairement que les États-Unis, poussant l’Union européenne à renoncer complètement à l’énergie et aux ressources russes, conduisent pratiquement à la désindustrialisation de l’Europe, à la prise de contrôle complète du marché européen. Ces élites européennes comprennent tout, mais préfèrent servir les intérêts des autres. Ce n’est plus de la servilité, mais une trahison directe de leurs peuples. Mais que Dieu bénisse ces peuples, c’est leur affaire. Les sanctions ne suffisent pas aux Anglo-Saxons: ils sont passés au sabotage (incroyable mais vrai) après avoir organisé des explosions sur les gazoducs internationaux du Nord Stream, qui longent le fond de la mer Baltique, et ils ont donc en fait commencé à détruire les infrastructures énergétiques de l’Europe. C’est clair pour tout le monde que ceux qui en profitent, sont les responsables. Le diktat américain est basé sur la force brutale. Parfois, il est magnifiquement emballé, parfois il est sans emballage, mais l’essence reste la même. D’où le déploiement et l’entretien de centaines de bases militaires dans les quatre coins du monde, l’expansion de l’Otan, les tentatives de mettre en place de nouvelles alliances militaires telles qu’Aukus (Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni) et autres. Un travail actif est également en cours pour créer un lien militaro-politique entre Washington, Séoul et Tokyo. Tous les pays qui possèdent ou aspirent à une véritable souveraineté stratégique et qui sont capables de contester l’hégémonie occidentale, sont automatiquement déclarés ennemis. C’est sur ces principes que sont construites les doctrines militaires des États-Unis et de l’Otan, n’exigeant rien de moins qu’une domination totale. Les élites occidentales présentent leurs plans néocoloniaux avec la même hypocrisie, avec la même faux-semblant de paix ; elles parlent d’une sorte d’endiguement, et un mot aussi évasif migre d’une stratégie à l’autre, alors que cela signifie une seule chose : saper tous les centres de développement souverains. On a déjà entendu parler du confinement de la Russie, de la Chine, de l’Iran. Je crois que d’autres pays d’Asie, d’Amérique latine, d’Afrique, du Moyen-Orient, ainsi que les partenaires et alliés actuels des États-Unis, sont les suivants (quand ils n'ont pas déjà connu cela). Nous savons tout ce qu’ils n’aiment pas, ils imposent également des sanctions à leurs alliés ; d’abord contre une banque, puis contre une autre ; tantôt contre une entreprise, tantôt contre une autre. C’est la même pratique, et elle va se développer. Ils ciblent tout le monde, y compris nos voisins les plus proches, les pays de la CEI (Communauté des États indépendants). Dans le même temps, l’Occident prend depuis très longtemps ses rêves pour la réalité. Ainsi, en lançant une guerre éclair de sanctions contre la Russie, ils ont cru qu’une fois de plus ils pourraient dresser le monde entier selon leurs ordres. Mais, en fin de compte, une perspective aussi réjouissante est loin d’attirer tout le monde, sauf des masochistes politiques complets et des admirateurs d’autres formes non traditionnelles de relations internationales. La plupart des États refusent de s’incliner et choisissent une voie raisonnable de coopération avec la Russie. L’Occident ne s’attendait manifestement pas à une telle résistance de leur part. Il s’est habitué à agir selon son schéma, à tout prendre avec impudence, chantage, corruption, intimidation, et à se convaincre que ces méthodes fonctionneront pour toujours, comme dans le passé. Une telle outrecuidance est le produit direct non seulement du concept notoire de sa propre exception (même si cela reste bien sût tout simplement surprenant) mais aussi d’une véritable famine d’information en Occident. Ils ont noyé la vérité dans un océan de mythes, d’illusions et de falsifications, utilisant une propagande extrêmement agressive, mentant effrontément, comme Goebbels. Plus le mensonge est gros, plus vite on y croit. C’est ainsi qu’ils agissent, selon ce principe. Mais les gens ne peuvent pas être nourris avec des dollars et des euros imprimés. Impossible de se nourrir avec ces bouts de papier, et impossible de chauffer un foyer avec la capitalisation virtuelle et gonflée des réseaux sociaux occidentaux. Tout ce dont je parle est important, mais ce qui vient d’être dit est particulièrement important : vous ne pouvez nourrir personne avec du papier-monnaie, vous avez besoin de nourriture, et vous ne réchaufferez personne non plus avec ces capitalisations gonflées, des hydrocarbures sont nécessaires. Par conséquent, les politiciens de toute l'Europe doivent convaincre leurs concitoyens de manger moins, de se laver moins souvent et de s’habiller plus chaudement à la maison. Et ceux qui commencent à poser de simples questions justes, comme « pourquoi en est-il ainsi ? », sont immédiatement déclarés ennemis, extrémistes et radicaux. Ils accusent la Russie, en disant qu'elle est la source de tous vos ennuis. Ils mentent à nouveau. Qu’est-ce que je veux souligner ? Il y a tout lieu de croire que les élites occidentales ne vont pas chercher des solutions constructives à la crise alimentaire et énergétique mondiale, qui a surgi par leur faute, précisément par leur faute, à la suite de nombreuses années de leur politique, bien avant notre opération militaire spéciale en Ukraine, dans le Donbass. Alors que parmi les solutions sont d' obtenir la paix en Ukraine, de retrouver le prix bon marché du gaz russe, de ne plus payer l’énergie (dont pétrole, hydrocarbures) importée en dollar, d'arrêter les subvention à l'union européenne (ce qui réglerait déjà le problème des retraites) et de s'orienter vers l'autosuffisance. Or comme ces élites ultra riches n’entendent pas résoudre les problèmes d’injustice et d’inégalité, on peut craindre qu’ils soient prêts à utiliser d’autres recettes oppressives qui leur sont familières. Et, ici, il convient de rappeler que l’Occident est sorti des contradictions du début du 20e siècle par la Première Guerre mondiale. Les profits de la Seconde Guerre mondiale ont permis aux États-Unis de surmonter enfin les conséquences de la Grande Dépression, de devenir la plus grande économie du monde, et d’imposer à la planète la puissance du dollar comme monnaie de réserve mondiale. Et la crise tardive des années 80 du siècle dernier, l’Occident l’a largement surmontée en s’appropriant l’héritage et les ressources de l’Union soviétique qui s’effondrait. C’est un fait. Maintenant, pour s’extirper d’un autre enchevêtrement de contradictions, il leur faut démanteler la Russie, et à tout prix les autres États qui choisissent la voie souveraine de développement, afin d'être en mesure de piller davantage la richesse d’autres nations et de colmater à ce prix leurs brèches. Si cela ne se produit pas, je ne peux pas exclure qu’ils vont tenter de provoquer l’effondrement de tout le système sur lequel tout le blâme peut être reporté, ou Dieu nous en préserve, décider d’utiliser la formule de croissance économique par la guerre. La Russie comprend sa responsabilité envers la communauté mondiale et fera tout pour ramener ces têtes brûlées à la raison. Il est clair que le modèle néocolonial actuel est finalement voué à l’échec. Mais je répète que ses vrais propriétaires s’accrocheront à lui jusqu’au bout. Ils n’ont tout simplement rien à offrir au monde, si ce n’est la préservation du même système de vols et de racket. En fait, ils se moquent du droit naturel de milliards de personnes, de la majeure partie de l’humanité, à la liberté et à la justice, à déterminer par eux-mêmes leur propre avenir. Maintenant, ils sont passés à un déni radical des normes morales, de la religion et de la famille. Répondons à quelques questions très simples. J’aimerais revenir sur ce que j’ai déjà dit, je veux m’adresser à tous les citoyens du pays et pas seulement aux collègues qui sont dans la salle : voulons-nous avoir, ici, dans notre pays, en Russie, au lieu de maman et papa, un « parent numéro un », « numéro deux », « numéro trois » (ils sont complètement fous là-bas) ? Voulons-nous vraiment, dans nos écoles dès la primaire, que des perversions, qui conduisent à la dégradation et à l’extinction, soient imposées aux enfants ? Qu’on leur fasse croire qu’il existerait d’autres genres que les femmes et les hommes, qu’on leur propose une opération de changement de sexe ? Voulons-nous vraiment cela pour notre pays et nos enfants ? Pour nous, tout cela est inacceptable, nous avons un avenir différent, notre propre avenir. Je le répète, la dictature des élites occidentales est dirigée contre toutes les sociétés, y compris les peuples des pays occidentaux eux-mêmes. C’est un défi pour tout le monde. Un tel déni complet de l’homme, le renversement de la foi et des valeurs traditionnelles, la suppression de la liberté acquiert les traits d’une « religion inversée », un satanisme pur et simple. Dans le Sermon sur la montagne, Jésus-Christ, dénonçant les faux prophètes, dit : « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » Et ces fruits empoisonnés sont déjà évidents pour les gens ; pas seulement dans notre pays, dans tous les pays, y compris pour de nombreuses personnes en Occident. Le monde est entré dans une période de transformations révolutionnaires, elles sont de nature fondamentale. De nouveaux pôles de développement se forment, ils représentent la majorité de la communauté mondiale et sont prêts non seulement à déclarer leurs intérêts, mais aussi à les protéger. Ils voient la multipolarité comme une opportunité de renforcer leur souveraineté, d’acquérir une véritable liberté et une perspective historique, et d'avoir droit à une autonomie indépendante et créative, au développement original et à un processus harmonieux. Les relations internationales que Beijing et Moscou promeuvent sont fondées sur le respect mutuel et non plus sur l’affrontement. À la division et aux guerres occidentales, ils opposent les échanges, le commerce et la collaboration comme prouvent l'intéressante réconciliation de l'Iran et l'Arabie saoudite de même que le retour des États arabes à Damas et la possible réconciliation de la Syrie et la Turquie. Surtout que comme lors de la guerre Iran/Irak, les occidentaux veulent la destruction de tous ces pays. Le rapprochement entre Téhéran, Riyad et Abu Dhabi se fait sous l’égide de la Chine, dans la continuité d’une politique qui vise à assurer la sécurité de son fameux « collier de perles », tout en continuant d’affirmer son influence diplomatique grandissante au Moyen-Orient, et en sachant que cette région renferme plus de la moitié des réserves pétrolières de la planète. Or ce rapprochement provient d'abord de la confiance en Poutine qui sauvé les présidents El Assad de la guerre et Erdogan d'un coup d'Etat, car Poutine allié à la Chine est ainsi devenu crédible pour le président Mohammed Ben Salmane et les chefs de nombreux pays en particulier africains. Cette réconciliation « réduit les Accords d’Abraham à néant » et aura comme conséquence la remise sur la table du plan de paix saoudien de 2002, « la terre contre la paix ». L’autre pays que prend à contre-pied le rapprochement irano-saoudien, c’est le Maroc. Contrairement à l’Algérie qui a adopté une position de neutralité, le pays maghrébin a clairement choisi son camp ces dernières années en normalisant avec Israël en 2020, deux ans après avoir rompu ses relations avec l’Iran. Car dans sa stratégie pour imposer sa colonisation du Sahara occidental, le Maroc a joué sur les tensions des pays du Golfe, Israël et les Occidentaux d’un côté, et l’Iran de l’autre. Mais la clairvoyance commence à revenir au Maroc. Partout dans le monde, y compris en Europe et aux États-Unis, nous avons de nombreuses personnes partageant les mêmes idées, et nous ressentons, nous voyons leur soutien. Un mouvement de libération anticolonial contre l’hégémonie unipolaire se développe déjà au sein des pays et des sociétés les plus diverses. Sa conscience ne fera que grandir. C’est cette force qui déterminera la future réalité géopolitique. Chers amis ! Aujourd’hui, nous nous battons pour une voie juste et libre, d’abord pour nous-mêmes, pour la Russie, pour que le diktat et le despotisme restent à jamais dans le passé. Je suis convaincu que les pays et les peuples comprennent qu’une politique fondée sur l’exception de quiconque, sur la suppression des autres cultures et peuples, est intrinsèquement criminelle, que nous devons tourner cette page honteuse. L’effondrement de l’hégémonie occidentale qui a commencé est irréversible. Et je le répète encore : ce ne sera plus comme avant. Le champ de bataille auquel le destin et l’histoire nous ont appelés est le champ de bataille de notre peuple, de la grande Russie historique. Pour la grande Russie historique, pour les générations futures, pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Nous devons les protéger de l’esclavage, des expériences monstrueuses qui visent à paralyser leurs esprits et leurs âmes. Aujourd’hui, nous nous battons pour qu’il ne vienne à l’esprit de personne que la Russie, notre peuple, notre langue, notre culture puissent être effacés de l’histoire. Aujourd’hui, nous avons besoin de consolider toute la société, et cette cohésion ne peut être fondée que sur la souveraineté, la liberté, la création et la justice. Nos valeurs sont l’humanité, la miséricorde et la compassion. Et je veux terminer mon discours par les mots du vrai patriote Ivan Alexandrovitch Ilyin : « Et si je considère la Russie comme ma patrie, cela signifie que j’aime, contemple et pense en russe, chante et parle en russe ; que je crois en la force du peuple russe et accepte son destin historique avec mon instinct et ma volonté. Son esprit est mon esprit ; son destin est mon destin ; sa souffrance est ma douleur ; son ascension est ma joie... » Derrière ces mots se cache un grand choix spirituel qui, pendant plus de mille ans d’État russe, a été suivi par de nombreuses générations de nos ancêtres. Aujourd’hui, nous faisons ce choix, les citoyens des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, les habitants des régions de Zaporozjie et de Kherson ont fait ce choix. Ils ont fait le choix d’être avec leur peuple, d’être avec la Patrie, de vivre son destin, de gagner avec elle. Derrière nous c’est la vérité, derrière nous c’est la Russie ! » Le président Vladimir Poutine de la Fédération de Russie a en plus précisé lors de la signature des traités d’adhésion à la Russie des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et des régions de Zaporozhye et de Kherson : « Je tiens à souligner à nouveau que leur insatiabilité et leur détermination à préserver leur domination sans entrave sont les véritables causes de la guerre hybride que l’Occident collectif mène contre la Russie. Ils ne veulent pas que nous soyons libres ; ils veulent que nous soyons une colonie. Ils ne veulent pas d’une coopération égale ; ils veulent piller. Ils ne veulent pas nous voir comme une société libre, mais comme une masse d’esclaves sans âme. Je voudrais vous rappeler que par le passé, les ambitions de domination mondiale se sont à plusieurs reprises brisées contre le courage et la résilience de notre peuple. La Russie sera toujours la Russie. Nous continuerons à défendre nos valeurs et notre patrie. … Nous n’avons jamais accepté et n’accepterons jamais un tel nationalisme politique et un tel racisme. Si ce n’est du racisme, qu’est-ce que la russophobie qui se répand dans le monde ? Qu’est-ce que, si ce n’est du racisme, la conviction dogmatique de l’Occident que sa civilisation et sa culture néolibérale sont un modèle indiscutable à suivre pour le monde entier ? … Aujourd’hui, nous nous battons pour qu’il ne vienne à l’idée de personne que la Russie, notre peuple, notre langue ou notre culture puissent être effacés de l’histoire. Aujourd’hui, nous avons besoin d’une société unie, et cette unification ne peut être fondée que sur la souveraineté, la liberté, la création et la justice. Nos valeurs sont l’humanité, la miséricorde et la compassion. »
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