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V) Suite 22


« Pendant la guerre froide, les peuples appartenant à la zone dominée par les communistes n’avaient pas d’autre modèle auquel aspirer que le modèle occidental. Par conséquent, avec l’effondrement du communisme, le monde de notre espace possédait déjà une prédisposition psychologique pour accepter le modèle occidental. L’intérêt national, lui-même, mais aussi l’intérêt personnel, se confondait à l’homologation de tous les secteurs sociaux à la « norme occidentale ». L’adaptation des institutions politiques, de l’économie, du système éducatif, de la culture et de l’échelle de valeurs elle-même au standard occidental représentait une obsession généralisée dont parfois jusqu'à l'adhésion à l'OTAN ou à l'UE. Les quelques intellectuels qui ont compris la nature impérialiste et antichristique des centres de pouvoir occidentaux évitent d’affronter ouvertement le système par peur d’être ostracisés, discrédités et marginalisés. Dans le contexte de l’agression des centres de pouvoir basés en Occident contre le monde entier en imposant l’Agenda 21, le covidisme comme prétexte au meurtre par injection de milliards de personnes, les plans démoniaques pour annuler la propriété privée, l’élimination de l’argent liquide (ou même la grande limitation de son retrait), l’établissement d’un revenu minimum universel, l’encodage forcé, la numérisation totalitaire, la surveillance et le contrôle, l’instauration d’une technocratie mondiale comme forme ultime de dictature, l’imposition de l’agenda transhumaniste et le LGBT, il n’y a plus de place pour des manœuvres tactiques et plus de temps pour de longues réflexions. Il est impératif de rejeter catégoriquement, totalement, radicalement toute forme de domination exercée par l’Occident collectif envers les peuples du monde entier. Pour resouverainiser la Roumanie, la législation doit être basée exclusivement sur la christianisme orthodoxe, il faut sortir de l'OTAN, de l'UE, de l'OMC et de l'OMS, et les subventions étrangères ou lobbyistes aux médias et aux ONG doivent être interdites. » (Extraits de l'article « Opposition de velours, vision procustienne et paralysie volitive – Iurie Rosca » à l'adresse https://strategika.fr/2022/03/29/opposition-de-velours-vision-procustienne-et-paralysie-volitive-iurie-rosca/)
La position économique de premier plan de l’Amérique est en fait une incroyable faiblesse ; l’hégémonie du dollar n’est pas une force, mais un talon d’Achille. Si le dollar devait perdre son statut de réserve, l’ensemble de l’économie américaine et une partie de l’économie mondiale imploseraient, ne laissant derrière eux que ceux qui se sont préparés et ont planifié à l’avance. Quatre nations se sont activement positionnées en vue du crash du dollar : la Chine, la Russie, l’Inde et le Brésil (cinq si l’on compte l’implication limitée d’une partie de l’Afrique du Sud). Ces pays sont également connus sous le nom de BRICS. L'origine des BRICS était principalement due à leurs comportements commerciaux étranges. Plus précisément, leurs accords bilatéraux qui éliminaient le dollar comme monnaie de réserve, et le fait qu’ils stockaient des tonnes et des tonnes d’or. C’était comme s’ils disposaient d’une sorte d’information privilégiée sur l’imminence d’un conflit économique ou d’une catastrophe, et qu’ils se préparaient à se découpler du dollar et de la chaîne d’approvisionnement mondiale. En plus d'une grande puissance économique et par leur nouveau système monétaire basé sur un panier de monnaie et la valeur moyenne des matières premières alimentaires et énergétiques mais d'abord sur les minerais utiles en particulier rares, les BRICS+ peuvent même devenir un meilleur FMI grâce à leur banque de développement (d'investissement, et donc non d'esclavagisation par l'usure ni de maintien dans la pauvreté synonyme aussi d'exploitation),
un nouveau G7 surtout que les BRICS+ sont devenus la majorité globale et une alternative au G7 principalement occidental devenu minoritaire ou plutôt une Union européenne de l'Est seulement économique et non politique (voire aussi un organe consultatif international tel le G20 à travers l'organisation de coopération de Shanghai OCS mais plus par des investissements que par de l'usure), et plus tard une autre ONU (dont à travers de nouveaux casques bleus) plus régionale avec la Russie, la Chine et l'Iran et bientôt mondialement plus élargie avec des pays comme l’Indonésie, l'Argentine, le Venezuela et l'Algérie voulant y adhérer et sachant que la voix de chaque nation y aura le même poids, un autre Forum économique de Davos avec le forum économique de l'EST ou de Saint-Pétersbourg, et une autre OTAN internationale (mais bienfaisante) dont avec l'OTSC, l'Iran, l'Argentine et le Venezuela. Surtout que le réseau des BRICS apparaît de plus en plus comme la clé de l'équilibre mondial dans le futur, et que l'OCS, dont les membres sont la Chine, la Russie, l'Inde, le Pakistan et quatre ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, a été créée en 2001 en tant qu'outil de coopération politique, économique et sécuritaire concurrent des organisations occidentales. Et l'association BRICS/OCS pourrait même devenir un super bloc. Au sommet de la CICA (Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie), Poutine a même appelé tranquillement à renverser le système financier. Surtout que le rouble s’est apprécié d’environ un tiers, que les pays des BRICS réfléchissent sur la constitution d’un fonds monétaire qui leur est propre, et que le gel des avoirs de la Banque centrale de Russie a eu pour conséquence d’inquiéter les autres membres du FMI qui songent sérieusement à le quitter pour ne pas tomber sous le coup des mêmes mesures (effet boomerang toujours et encore). D'ailleurs l'ancienne président du Brésil Dilma Rousseff a souligné la distinction de la NDB vis-à-vis de la Banque mondiale et du FMI. Contrairement à ces institutions, la NDB n’impose pas de conditions politiques préalables à ses prêts. Elle met en avant le respect des politiques propres à chaque pays, mais demandera probablement de suivre un livre blanc d'étapes (feuille de route) à suivre dans les projets économiques et infrastructurels pour débloquer progressivement tous les fonds.
Toutes ces institutions défient donc noblement les organisations supranationales anglo-américaines judéo-protestantes type ONU, UE, FMI, OTAN.
Mais l'ensemble des ces institutions doivent donner la priorité à la lutte contre la corruption en particulier pour protéger les enfants. Surtout que l'amour de la défense des enfants ne peut qu'unir noblement et pacifiquement les adultes, une nation voire donc le monde.
Surtout que
« L’équilibre du pouvoir mondial pourrait bientôt connaître un tournant historique. En effet, les nations BRICS sont en passe de prendre le contrôle des plus grandes institutions financières internationales. Cette transition signifierait une fin possible de la domination occidentale sur ces institutions clés, ce qui marque un profond changement dans le paysage financier mondial. Dans une récente interview avec TASS, Roman Marshavin, directeur exécutif de la Banque Mondiale pour la Russie a fait une déclaration plus ou moins inattendue. Ce dernier a notamment déclaré que les pays BRICS contrôleront bientôt la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI). Actuellement, ces institutions sont largement dominées par les nations occidentales, une situation qui pourrait changer en raison de l’ascension des économies émergentes. Marshavin a précisé que « les décisions sont prises par ceux qui possèdent une participation majoritaire », ce qui suggère un déplacement imminent du pouvoir vers les pays BRICS. Les BRICS, regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, représentent une coalition de grandes économies émergentes. Récemment, le groupe s’est élargi pour inclure l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, augmentant ainsi son poids géopolitique et économique. Cette expansion illustre l’influence croissante des BRICS sur la scène internationale. Marshavin a souligné l’importance de la participation active et de la coopération avec les nations amies pour accélérer ce changement. Il a encouragé à « travailler patiemment pour rapprocher ce moment et ne pas céder aux provocations de ceux qui s’accrochent au système mondial dépassé ». Cette déclaration met en lumière l’approche stratégique des BRICS pour remodeler l’ordre financier mondial. Les changements macroéconomiques et démographiques jouent un rôle clé dans cette transition. Les économies des pays BRICS continuent de croître à un rythme soutenu, ce qui pourrait redistribuer les cartes en termes de pouvoir économique mondial. Marshavin a également mentionné que « la voix de la Russie est importante ici ». Il met ainsi l’accent sur le rôle central que Moscou et les autres membres des BRICS pourraient jouer dans l’établissement d’un nouvel ordre mondial. En résumé, l’avenir des institutions financières internationales pourrait être radicalement transformé par l’ascension des BRICS. Cette transition, soutenue par des changements économiques et démographiques, pourrait modifier l’équilibre des pouvoirs actuel. Les implications de ce changement sont vastes. Celles-ci peuvent notamment affecter les politiques économiques mondiales et les relations géopolitiques. Alors que le monde observe cette évolution, les BRICS continuent de se positionner pour jouer un rôle central dans le futur paysage financier international. » (Luc José A)
Dans ce sens les pays des BRICS ont compris que la création d’une monnaie unique était devenue une nécessité aujourd’hui en raison des sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne. Lavrov a noté que « les récents événements internationaux ont fait tomber le masque » de l’Occident, qui a tenté d’imposer ses propres valeurs aux autres pays sous le couvert de valeurs universelles et de remplacer le dialogue égalitaire par des «coalitions étroites» qui s’arrogent le droit de parler au nom du monde entier. Les BRICS, a souligné Lavrov, impliquent un type de partenariat totalement opposé, c’est-à-dire tout sauf une structure en bloc et, au contraire, un format fondamentalement ouvert, qui implique de travailler uniquement dans les domaines qui présentent un intérêt mutuel pour tous les participants, grands et petits. Des rapports suggèrent qu’une trentaine de pays ont demandé à devenir membres des BRICS.
Ainsi le multipolaire correspond à des institutions internationales alternatives par exemple à l'ONU, au FMI et à la banque mondiale ou à la réformation des ces derniers. D'ailleurs au fil des années et bien au-delà de la focalisation initiale sur les « trois forces » qui sont selon le code chinois le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme religieux, tout a fini par être discuté à la table de l’OCS : diplomatie, défense nationale, sécurité, économie, commerce, culture, éducation, transports, technologie, agriculture.
D'ailleurs le FMI et les autres organes internationaux de type occidental qui sont des mécanismes de soft power servent normalement à pousser des nations dans le rang des dogmes globalismes, mais avec la résistance de la Russie au niveau de son économie, de sa sortie du Swift, de son renforcement de l'alternative des BRICS et de sa diversification des échanges commerciaux, ces organes risquent de disparaître et cherchent possiblement à de plus être sous influence occidentale, ce qui pourrait expliquer la visite de retour du FMI à Moscou en septembrale 2024, à moins que cela soit un test cherchant à y influencer les élites globalistes russes pour qu'elles servent officiellement et ouvertement de cheval de Troie afin de réintroduire le FMI en Russie, car c'est une des armes principales occidentales pour effondrer un pays économiquement puis donc le contrôler politiquement.
Dans ce sens, les BRICS sont donc une coopération basée sur le respect du droit international, l'anticolonialisme, la fin du dollar oppressif et le renforcement du multilatéralisme pour plus de sécurité, et sont donc un système égalitaire à la différence de l'hégémon américano-sioniste inégalitaire. Dans ce sens les BRICS ont déclaré à Johanesbourg : « Les BRICS et l'Afrique organise un partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif. »
« En 2024, la plupart des campagnes électorales en Occident – élections européennes et élections présidentielles américaines – se dérouleront dans une atmosphère de confrontation dure entre les mondialistes, d’une part, et les partisans du réalisme en politique étrangère et des valeurs traditionnelles dans la sphère sociale, d’autre part. La qualité la plus importante de ces structures, qui les distingue fondamentalement des blocs occidentaux, est leur non-orientation contre les pays tiers et leur focalisation sur la création d’un ordre mondial juste basé sur le respect inconditionnel de la souveraineté et le respect du droit international. Une association aussi représentative que les BRICS, dont six nouveaux États deviendront membres à part entière au cours de l’année à venir, dispose d’un puissant potentiel pour construire une architecture équitable et véritablement démocratique des relations internationales. Dans le cadre de la campagne pour discréditer ce forum, les médias occidentaux le présentent souvent comme une alternative au G7 promu par Moscou et Pékin. Or, le G7, ce sont les États-Unis et les six satellites qui les servent, et l’ordre qui règne au sein de ce bloc n’est pas très différent d’une prison, où seul le dirigeant principal a le droit de vote, tandis que le les autres sont obligés d’exécuter docilement sa volonté. De leur côté, les BRICS, surtout dans leur composition élargie, sont une alliance de puissances égales – ou plutôt d’États civilisationnels, pour reprendre les termes du président Vladimir Poutine – qui cherchent à trouver ensemble un moyen de parvenir à une solution commune aux problèmes. Il ne fait aucun doute que les États-Unis et leurs alliés continueront à prendre des mesures pour exercer une pression directe et indirecte sur notre pays, ainsi que sur tous ceux qui n’acceptent pas de « déposer leur âme » et de « prêter allégeance » aux valeurs néolibérales. Les dirigeants et les peuples de la grande majorité des États de la planète reconnaissent depuis longtemps le caractère hypocrite de l’Occident et ne croient plus à ses belles et fausses promesses : le réveil mondial est irréversible. » (Extraits de l'article « 2024 : L’année du réveil géopolitique » de Sergey Yevgenyevich Naryshkin à l'adresse https://strategika.fr/2023/12/22/2024-lannee-du-reveil-geopolitique/)
Or les BRICS préféreraient réformer ces organisations plutôt que d'en créer des nouvelles, ce qui prouve qu'ils ne souhaitent pas renverser la table ni proposer des institutions alternatives, ni donc recréer un nouvel axe relativement unipolaire mais plutôt multipolaire.
« A Kazan en 2024, les pays BRICS ont acté le nouveau rapport de force pour demander une réforme des institutions internationales existantes. Ils demandent une réforme du FMI, de l’ONU au lieu de créer de nouvelles institutions. Il s’agit là d’une offre de paix, d’une transition négociée vers le monde d’après. Seulement, les dirigeants occidentaux sont-ils capables de comprendre la demande ? Les pays BRICS sont prêts à renforcer leurs initiatives pour vivre ensemble et dupliquer les institutions internationales, mais ils réalisent le prix à payer en termes d’intégration et semblent ne pas y tenir. C’est cohérent avec leur individualisme et leur volonté d’être traités en égaux et il s’agit d’une occasion de négocier un règlement global sur l’ordre du monde dans l’intérêt de tous. Les BRICS y sont près, mais nos dirigeants y sont-ils seulement ouverts ? Il est probable que non et que nous gâcherons une fois de plus cette occasion de limiter les dégâts. Alors, effectivement, les BRICS seront contraints de renforcer leur intégration et de créer un ordre international compétiteur du nôtre, ce qui finira en deux alliances mondiales avec les risques de confrontations liés à de telles configurations. » (Média en 4-4-2)

En sachant que si l'ONU n'évolue pas au mieux, il pourrait y avoir une refonte institutionnelle des relations internationales via des discussion entre les BRICS et l'Occident trumpien, en espérant que cela se fasse sans guerre auparavant. Or avec les forces actuelles dans le monde, il paraît juste utile d'une amélioration de l'ONU, dont avec quelques sièges permanents en plus ayant le droit de véto comme le monde musulman, le monde africain non musulman et l'Amérique du Sud, voire l'Inde et le Japon.

Or le sommet des BRICS à Kazan a réuni des pays représentant près de 5 milliards d'habitants, un événement d'une importance géopolitique incontestable. Alors que certains médias occidentaux ont minimisé l'impact de ce sommet, la réalité est tout autre. La présence du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, a marqué un tournant significatif, isolant davantage les États-Unis sur la scène internationale.
Ce qui montre donc clairement qu'à ce sommet des BRICS à Kazan en octobre 2024, un nouvel ordre mondial, digne de ce nom, est en train de naître aussi vite que l’Occident se détruit lui-même avec ses sanctions, son oppression, ses destructions de l'Irak, de la Libye et de la Syrie et ses guerres ukrainiennes et israéliennes, surtout qu'aucune administration américaine de ce siècle ne s’est comportée à l’étranger en instaurant la confiance.
En sachant que l’accord final adopté lors du Sommet de de l'ONU en septembre 2024 pour l’avenir se fait l’écho de la multipolarité au niveau mondial : « Nous renouvelons notre engagement en faveur du multilatéralisme et de la coopération internationale. »
Selon Poutine : « La Russie considère la formation de nouvelles plates-formes financières internationales comme inévitable, y compris pour les paiements internationaux. Ces plateformes devraient se situer en dehors des juridictions nationales, être sécurisées, dépolitisées, automatisées, et ne dépendre d’aucun centre de contrôle unique. Cela éliminerait la possibilité d’abus de la nouvelle infrastructure financière mondiale et permettrait un traitement efficace, rentable et sûr des transactions internationales sans le dollar et les autres monnaies dites de réserve. Alors qu’en utilisant le dollar comme une arme, les Etats-Unis et l’Occident en général ont discrédité l’institution des réserves financières internationales. En effet, ils les ont d’abord dévaluées par l’inflation du dollar et de la zone euro, puis, d’un coup de patte, ils ont fait main basse sur nos réserves internationales. Le passage aux monnaies nationales va activement gagner du terrain inévitablement : cela dépend bien sûr de l’état des émetteurs de ces monnaies et de l’état de leurs économies, mais elles vont se renforcer, et ces transactions vont certainement devenir progressivement dominantes. C’est la logique de la politique économique et financière souveraine dans un monde multipolaire. »
« Une meilleure monnaie artificielle via une banque centrale qui ressemblerait superficiellement aux Droits de Tirage spéciaux (DTS) créés par le Fonds monétaire international (FMI) va probablement être crée par l'OCS. En effet, elle sera plus protectionniste, sans austérité et liée à une doctrine économique favorisant l’autosuffisance alimentaire et les produits de première nécessité, et encourageant la formation de capital agricole et industriel tangible, et non la financiarisation. L’objectif serait de développer les économies des membres de la banque, avec une planification à long terme ou des modèles commerciaux puisque semblant les plus appropriés pour leurs économies afin d’éviter le type de relations de dépendance et de prises de contrôle par privatisation qui ont caractérisé la politique du FMI et de la Banque mondiale. Ces objectifs de développement entraînent une réforme foncière, une restructuration industrielle et financière, une réforme fiscale, ainsi que des réformes bancaires et de crédit au niveau national. Ce qui paraît logique car la démocratie ne peut pas inclure principalement seulement le peuple, car beaucoup de gens sont incultes et donc manipulables. Il est probable que l’or soit également un élément des réserves monétaires internationales de ces pays, simplement parce que l’or est une marchandise que des centaines d’années de pratique mondiale ont déjà reconnue comme acceptable et politiquement neutre. Mais l’or serait un moyen de régler les balances de paiement, et non de définir la monnaie nationale. Ces soldes s’étendraient bien sûr au commerce et aux investissements avec les pays occidentaux qui ne font pas partie de cette banque. L’or serait un moyen acceptable de régler les soldes de la dette occidentale envers la nouvelle banque centrée sur l’Eurasie. Il s’agirait d’un moyen de paiement que les pays occidentaux ne pourraient pas simplement répudier ; pour autant que l’or soit conservé entre les mains des membres de la nouvelle banque, et non plus à New York ou à Londres comme c’est la dangereuse pratique depuis 1945.
Il est clair que le monde est en train de se scinder en deux types d’économies très différentes, et que les diplomates US et leurs satellites européens sont prêts à déchirer l’ordre économique existant dans l’espoir que la création d’une crise perturbatrice leur permettra de sortir vainqueurs pour préserver l'hégémonie américano-sioniste tyrannique et mondialiste. Il est également clair que la soumission au FMI et à ses plans d’austérité est un suicide économique, et que suivre la Banque mondiale et sa doctrine néolibérale de dépendance internationale est autodestructeur. Le résultat a été de créer un plafond impayable de dettes libellées en dollars US. Ces dettes ne peuvent être payées sans emprunter du crédit au FMI et sans accepter les conditions de la reddition économique aux privatiseurs et aux spéculateurs des États-Unis. La seule alternative à l’austérité économique qu’ils s’imposent est de se retirer du piège du dollar dans lequel se trouve l’économie de « libre marché » parrainée par les États-Unis. Surtout qu'il s'agit d'un marché libre de toute protection gouvernementale et de toute capacité gouvernementale à réparer les dommages environnementaux causés par les compagnies pétrolières et minières US et à empêcher la dépendance industrielle et alimentaire liée à elles et d'autres compagnies américaines. La rupture sera difficile, et la diplomatie US fera tout ce qu’elle peut pour perturber la création d’un ordre économique plus résilient. Mais la politique US a créé un état mondial de dépendance dans lequel il n’y a littéralement aucune autre alternative que de rompre. » (Extraits de l'article « Michael Hudson : Une feuille de route pour échapper à l’étranglement de l’Occident » à l'adresse https://strategika.fr/2022/10/10/michael-hudson-une-feuille-de-route-pour-echapper-a-letranglement-de-loccident/)
« L'Organisation de coopération de Shanghai associée aux BRICS offre donc heureusement une alternative réelle aux structures orientées vers l'occident. Surtout que les États-unis sont de plus en plus isolés sur la scène internationale en raison de leurs politiques hégémoniques et ségrégationnistes d’inspiration sioniste, car leurs politiques sont absurdes puisque dans le but ultime d’assujettir tous les peuples de la planète comme ils ont d'abord écrasé les Amérindiens (en sachant que la division des amérindiens jusque dans leurs guerres internes a participé à leur défaite contre les anglo-saxons comme le monde musulman désuni et donc sans bénédiction divine est impuissant face à la conquête de la Palestine et de Jérusalem par Israël soutenu par les anglo-saxon) puis les Noirs. (Or à notre époque noblement déracialisée aux USA, lorsque ces noirs américains ne sont pas dans des gangs, les musulmans peuvent s'inspirer de leur fraternité (même si ces dernier musulmans sont de toute couleur), de leur humilité (évidente par la grande oppression subie pour leur couleur dans le passé lors de leur mise en esclavage de masse), et de leur volonté de justice (sans oublier la miséricorde et l'ouverture dont en oubliant pas de se pardonner à soi-même d'y avoir été soumis en grand nombre dont par des trahisons entre eux en Afrique même si c'est sans pardon envers les anciens esclavagistes, et en sachant que l'esclavage de masse est arrivé à d'autres peuples dont les juifs en Egypte, et que la peu ancienne grande discrimination envers les noirs dont aux USA, de même que l'Occident de plus en plus multiculturel et anti-raciste suite à ses colonies, à sa gauche politique et à son accueil de millions de migrants, par propager la laïcité (qui demeure une fraternité insuffisante même si elle est joliment humaine car ayant un sens impie) la tolérance généralisée voire le respect généralisé entre humains dans le monde en particulier donc aux USA, mais aussi en Afrique du sud qui d'ailleurs a en plus sollicité la cour internationale de justice contre Israël. Or beaucoup de Noirs, aujourd’hui encore, sont conduits par le système à coller aux stéréotypes du Noir « authentique » pour prouver leur identité noire, alors que par exemple le rap gangsta est promue ne particulier télévisuellement et médiatiquement par les élites blanches US. « Le gangster rap n’a jamais fait partie de la culture noire. Il a été créé par les fédéraux, qui ont proposé des contrats à des homosexuels noirs en prison et les ont ensuite transformés en célébrités artificielles. L’objectif était de créer de fausses idoles pour détruire les valeurs noires américaines. Je ne changerai jamais d’avis là-dessus. (Or l'arrestation du noir américain Puff Daddy pour mise en esclavage sexuel dont d'enfants de 9 ans montre beaucoup plus que quelle que soit la couleur de peau, la perversité humaine est fréquente en particulier dans une position de pouvoir, en sachant que l'antiracisme à outrance est de la perversité.) » (Candace Owens, Militante noire catholique conservatrice US) Ainsi à notre époque la priorité des blancs et des noirs est de défendre ensemble les valeurs traditionnelles (fondamentales) dont aussi face au Lgbtisme, mais aussi la justice sociale car Blancs et les Noirs meurent ensemble sans distinction de couleur de peau dans les urgences à cause du mondialisme oligarchique. » (Candace Owens, Militante noire conservatrice US) Ainsi à notre époque la priorité des blancs et des noirs est de défendre ensemble les valeurs traditionnelles dont aussi face au Lgbtisme. En sachant que le Brésil est bon exemple du vivre ensemble réussi entre humains aux couleurs de peaux différentes dont en partie par le métissage, qu'il n'y a que la fraternité en Dieu et en Jésus le Messie qui est du véritable antiracisme, et qu'il n'y a d'ailleurs de fraternité que par le Messie et de grandeur que par la piété, et pas à travers la couleur de peau.) Dans ce sens le journaliste Ta-Nehisi Coates, dans une interview avec « Democracy Now ! », a partagé un témoignage poignant révélant comment son expérience en Palestine a mis en évidence les liens entre les luttes de libération des Afro-Américains et des Palestiniens. Il souligne également la responsabilité morale de prendre position après avoir été profondément troublé par les pratiques répressives et discriminatoires d’Israël à l’égard des Palestiniens. Il a affirmé avec émotion : « En tant qu’Afro-Américain, il m’est impossible de rester silencieux après avoir été témoin de la ségrégation. » Or la fraternité sportive où des blancs et des noirs d'une même équipe s'embrasse naturellement après un but doit également être prise en exemple.) C'est à dire que les « États désormais désunis » ainsi que les quelques pays qui les suivent encore sont voués à disparaître à jamais en entraînant dans l’abîme leurs pauvres habitants ainsi que ceux des pays soumis à eux. Si la guerre économique mondiale entre l'occident et l'alliance russo-chinoise se poursuit sur sa trajectoire actuelle suite à la guerre en Ukraine, ce n’est qu’une question de temps avant que les sanctions commerciales ne se transforment en attaques monétaires. Or avec la dédollarisation de la Russie et de la Chine et de plus en plus de pays dans le monde, et avec les nombreuses ventes énergétiques inter-étatiques, il s'agit déjà d'une troisième guerre mondiale monétaire car c’est là que les États-Unis sont le plus touchés. Elon Musk a dit : « Si vous militarisez la monnaie suffisamment (trop) souvent, les autres pays cesseront de l’utiliser. » C’était probablement une façon de dire que la baisse de la demande de dollars est due au fait que les États-Unis utilisent leur monnaie comme une arme sous forme de sanctions financières contre des pays comme la Russie et la Chine. Face à une telle politique, l’idée de la dédollarisation ne peut gagner que du terrain partout dans le monde, surtout que l'Arabie Saoudite a mis fin en juin 2024 au pacte de 50 ans qui l'obligeait à vendre son pétrole en dollar, et elle peut donc le vendre désormais en yuan, rouble, roupi, euro ou même sa monnaie nationale. La Bourse de Moscou a annoncé le 12 juin 2024 la suspension de ses transactions en dollars et en euros. Cette décision fait suite à l'annonce d'une nouvelle série de sanctions américaines visant à étendre leur portée à tous ceux qui font affaire avec des personnes ou entités russes ciblées. Elle a ensuite précisé que les transactions s'effectueraient sur tous les instruments, à l'exception des paires de devises avec le dollar américain et l'euro. Même des alliés américains comme la Thaïlande et les Philippines commencent à y songer, constate le média Business Insider. L’Inde et le Bangladesh viennent également de s’accorder pour régler une partie des transactions commerciales bilatérales dans leurs monnaies nationales, la roupie et le taka. Ce n’est peut-être pas une coïncidence si les globalistes se sont mis en scène pour en tirer profit. En l’absence d’une monnaie de réserve mondiale et alors qu’une crise inflationniste fait rage, ils vont tenter de « sauver la situation » et affirmer qu’ils ont la solution parfaite : un système mondial de monnaie numérique centralisée basé sur la technologie blockchain, lié au système de panier de DTS du FMI et administré par eux. En d’autres termes, avec toute l’inflation présente dans les monnaies nationales, le FMI proposera au public une monnaie numérique (une cryptomonnaie) qui leur promet plus de stabilité. La crise de confiance inflationniste sera donc utilisée pour pousser les gens vers un système numérique qui n’a aucune vie privée et qui pourra servir à les contrôler à la façon du crédit social chinois. De même la guerre en Ukraine n’est que le premier domino d’une longue chaîne qui doit conduire à un système économique mondial centralisé entre les mains des élites financières. Il existe des moyens de le perturber, et il se peut que le plan ne réussisse pas du tout, mais il est impossible d’éviter la douleur économique qui sera causée entre-temps. Tout ce que nous pouvons faire, c’est accepter que la troisième guerre mondiale est en cours et espérer que les armes resteront économiques plutôt que nucléaires et que la Russie triomphe. » (Brandon Smith)
D'ailleurs voici les huit mesures qui ont permis à Moscou de gagner pour la première fois dans le monde depuis la Seconde Guerre la bataille anti dollar : mener à zéro la part des devises américaines et augmenter la part de l’or et des autres devises autres que le dollar dans les réserves de change de la Russie ; décider de l'augmentation opportune du taux d’intérêt de la banque centrale et poursuite de sa baisse opportune après avoir passé le choc initial ; obliger les pays européens à ouvrir des comptes dans des banques russes afin de payer les produits russes, y compris le pétrole et le gaz, en roubles, dont le résultat sera l’augmentation de la demande de roubles et un bond de l’offre d’euros et de dollars dans le marché de la monnaie russe ; contrôler les flux de trésorerie en roubles ; mettre en vigueur des restrictions sévères sur le compte de capital afin d’empêcher la sortie de capitaux de Russie ; appliquer la loi de la nécessité de retourner les devises d’exportation au pays ; développer le système de paiement financier national et international basé sur le système national « SPFS » ; programmer les plans de devises, notamment dans le domaine de la consommation des devises d’exportation. Les Américains et leurs acolytes sont les pires kamikazes du monde.
« Pour l’Amérique, la volonté russe d’indépendance vis-à-vis de la monnaie américaine puisqu'il ne s’agit pas d’autre chose, est considérée non pas comme un geste inamical mais comme une véritable déclaration de guerre. Car c’est toute la suprématie mondiale dont l’Amérique jouit abusivement par son dollar ayant été émis massivement sans contrepartie, inondant la planète et étant appuyée sur une force militaire écrasante à laquelle personne n’est en mesure de s’opposer, qui est mise en cause. Surtout que comme cette indépendance monétaire russe a toutes les chances de faire tâche d’huile à l’échelle mondiale, c'est d'autant plus inacceptable pour l’Amérique. En effet, les USA ont énormément à y perdre quand le monde se rendra compte qu’il a été floué, abusé et volé par le dollar de papier qui ne leur coûte rien, et avec lequel ils achètent tout, corrompent tout et pourrissent tout. Pour la même raison dans les décennies passées, à savoir des doutes sur la solidité du dollar, trois pays ont essayé de se débarrasser de leurs créances sur le Trésor américain en voulant simplement consolider durablement la richesse que leur procurent leurs revenus pétroliers dont en la convertissant notamment en or plutôt qu'en pétrodollar : l’Iran, l’Irak et la Libye. Tous les trois ont été sauvagement écrasés comme les Indiens d’Amérique. Face aux États-Unis, ils n’étaient pas en capacité de se défendre. Avec la Russie, c’est différent, car elle est le pays qui a enfin cette capacité, d'autant plus en étant associé à la Chine et à l'Iran. Les États-Unis ne peuvent pas attaquer de front la Russie comme le souhaitaient follement certains, non seulement parce que les Russes ont des bombes atomiques plus puissantes, en plus grand nombre et portées par des missiles plus rapides, non seulement parce que les Américains seraient passés pour l’agresseur aux yeux du monde, mais aussi parce qu’en révélant à la terre entière la cause réelle de la guerre contre la Russie qui est donc financière et monétaire, ils auraient sûrement accéléré le processus de dédollarisation des économies mondiales et de révélation que le dollar est intrinsèquement une imposture, qui est inéluctable à terme. Il fallait à l’Amérique trouver un moyen de faire la guerre à la Russie, sans passer pour l’agresseur. Ce moyen, elle croit l’avoir trouvé, en fomentant sur plusieurs années l’affaire ukrainienne. On ne va pas vers un affrontement direct entre la Russie et les États-Unis. Cet affrontement direct, on y est déjà, et ce depuis le début. C’est ça, et pas autre chose, la guerre actuelle en Ukraine. Il est absurde, ridicule même, de réduire à la personnalité de Poutine la responsabilité de cette guerre. Si Biden décide si rapidement de dépenser des sommes tant de dizaines de milliards de dollars pour mener cette guerre par Ukrainiens interposés, c’est bien parce que ce qu’il y défend autre chose inavouable que le sort de ces pauvres Ukrainiens. De même la vague ahurissante de sanctions financières et monétaires draconiennes sans limites se veut étrangement dévastatrices de la part de l'occident. Cette guerre financière n’est pas la conséquence de l’agression russe, c’était le but recherché. On va voir comment Poutine soutenu par quatre-vingt-dix pour cent de la population russe va s’en sortir. La Russie a de vrais atouts pour faire face à cette guerre économique et financière. La Russie a des finances saines. Elle est peu endettée. Elle n’a pas de déficit budgétaire. Sa balance commerciale est excédentaire. Ce qui n’est pas le cas, et de loin, de tous les pays gravitant autour et sous la domination contrainte du dollar. Elle a dans à peu près tous les domaines la capacité d’être autonome, d'autant plus avec les sanctions l'ayant au final renforcée. Elle a des milliers d'armes atomiques empêchant une invasion sur son territoire. Sa rupture avec le monde, voulue par les Américains, l’est surtout avec les Occidentaux eux-mêmes asservis au dollar. Les deux géants que sont la Chine et l’Inde, pour ne parler que d’eux, sont rétifs à ces sanctions. Ainsi la communication de la Russie avec le reste du monde dans tous les domaines se poursuivra. Les contre-sanctions russes sont de nature forcée et veulent pousser le régime américain au pouvoir, tentant d’imposer un ordre mondial fondé sur des règles néocoloniales au reste du monde, à changer son comportement et à reconnaître de nouvelles réalités géopolitiques. (RIA Novosti précise que selon le ministère des Affaires étrangères, Moscou a en patrie répondu aux sanctions en interdisant à 963 citoyens américains d’entrer en Russie, dont le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris. La liste complète de ces citoyens américains ne pouvant plus entrer en Russie a été publiée sur le site Internet du département et montre que Moscou sépare le peuple américain traité avec respect des autorités américaines incitant à la russophobie. Ce qui prouve encore que la Russie ne cherche pas la confrontation et reste ouverte à un dialogue honnête et mutuellement respectueux.) » (Extraits de l'article « Les causes monétaires de la guerre en Ukraine » à l'adresse https://strategika.fr/2022/05/22/les-causes-monetaires-de-la-guerre-en-ukraine/)
« En montrant les faiblesses de l’Occident, cette résistance inattendue de l’ours russe a accentué la fracture existant au sein des élites occidentales et séparant les capitalistes réalistes des adeptes transhumanistes de la secte de Davos. L’épisode trumpien aux États-Unis de 2016 à 2020 avait déjà montré l’antagonisme entre cet État profond états-unien agissant en parfaite adéquation avec les GAFAM et cette secte oligarchique de Davos, et les partisans d’un retour au real-capitalisme défendu par les soutiens de Donald Trump. L'unanimité de façade au sein des « élites » européennes n’aura éagelement pas résisté longtemps à deux facteurs-clés qui résultent du conflit en Ukraine :
- L’OTAN, après les échecs afghan et syrien, démontre une fois de plus son incapacité à protéger ses alliés.
- La Russie, avec son PIB espagnol comme disent les « experts », est capable d’asphyxier économiquement l’Europe en restreignant ses exportations d’énergie et de matériaux rares. Il s’agit-là d’un basculement véritablement historique car sur le territoire européen, c’est la première fois depuis 1945 qu’un État ose s’attaquer de front à la toute-puissance anglo-saxonne en remettant en cause son hégémonie. Et cet affront n’est pas passé inaperçu en Asie, en Afrique ou en Amérique latine, ce qui a été démontré par le nombre important de pays ayant refusé de voter en faveur des sanctions contre la Russie. Le conflit en Ukraine a révélé au monde que la prétendue « communauté internationale » se résumait à l’anglosphère, à l’Europe, au Japon, à la Corée du sud et à Israël, c’est-à-dire moins de 15% de la population mondiale.
De ce point de vue, Poutine a réussi un coup de maître en révélant la nudité du roi ou comme diraient les Chinois, en montrant que les États-Unis ne sont qu’un tigre de papier. Le directeur du Bureau de la Commission centrale des affaires étrangères du Parti communiste chinois Wang Yi a averti les États-Unis qu'ils devait faire un choix entre la coopération ou le conflit. À Taïwan aussi ce constat a dû être fait avec quelque inquiétude. Une des conséquences les plus spectaculaires à laquelle nous sommes en train d’assister est sans doute la réorientation géopolitique de l’Arabie saoudite qui est train de basculer dans le camp eurasiatique et donc qui s’apprête à remettre en cause le Pacte du Quincy, ce qui entraînera inéluctablement la fin des pétrodollars qui ont assuré l’hégémonie financière des États-Unis sur le reste du monde.
Les « experts » atlantistes ont aussi découvert avec stupeur que la Russie ne vend pas seulement du gaz et du pétrole, mais qu’elle est également un acteur-clé dans le monde pour le titane (utilisé entre autres dans l’industrie aéronautique), et les gaz rares comme l’hélium, le néon ou le radon qui sont indispensables dans de nombreux secteurs industriels ou médicaux. Sans parler de la production de céréales où elle est redevenue un acteur majeur.
Si l'occident s'effondre, les institutions internationales comme l'OMS et l'OMC si chers à Gates, Soros et Davos disparaîtront. » (Extraits de l'article « Vers la disparition du G7 ? » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Vers-la-disparition-du-G7-69098.html)
Il est intéressant de lire aussi à ce sujet l'article « La Russie et la résistance globale contre la Davocratie et son projet de dépopulation – Alexandre Douguine » à l'adresse https://strategika.fr/2022/08/04/la-russie-contre-le-projet-globaliste-de-depopulation-alexandre-douguine/
Autrefois, avant que l’ingénierie sociale ne crée les zombies technocratiques, leurs crimes avaient un nom : l’usure. Et avec en plus l'orientation vers une écologie commune suite au changement climatique, l'orientation vers une finance commune suite au covid et l'orientation vers le militaire commun suite à la guerre en Ukraine, cela apporte un risque plus grand de révolution face à l'union européenne puisque sans volonté des peuples européens. Surtout qu'il ne peut y avoir en même temps de souveraineté de l'Union Européenne et de souveraineté d'un pays européen, et que le gouvernement a même été jusqu'à criminaliser la pauvreté. Aujourd’hui, la légitime contestation sociale est donc évidemment criminalisée. Que reste-t-il alors aux pauvres pour s’en sortir, pour changer leur situation ou pour changer de régime, alors que la voie démocratique est bouchée, la justice appartient aux forces bourgeoises, le pouvoir politique est hors de portée, la police qui devait protéger le peuple protège une oligarchie qui est devenue folle, le système électoral est complètement tordu et la liberté d’expression est décapitée, si ce n'est la révolution. Le peuple tend d'ailleurs désormais à la révolution. Et pourquoi d'autant plus cela ? Parce que depuis 30 ans, les salaires ne font que baisser, et que ce sont en premier lieu les pauvres qui ressentent cette strangulation et qui se sont levés en premier en tant que gilets jaunes évoquant les dangers socio-économiques, un jour d’octobre 2018. Et parce que aujourd’hui, c’est au tour de la classe moyenne, qui n’a pas encore admis la violence de l’offensive oligarchique, de comprendre sa douleur. Pour ce qui concerne la violence sociale cachée, progressive, sournoise, les mal-comprenants de droite et de gauche doivent savoir qu'un fonctionnaire qui touchait 1000 euros en 2010 ne reçoit aujourd’hui que l’équivalent de 820,40 euros. Et tout ça avec 20 % de pouvoir d’achat en moins en une décennie seulement. C’est pour bien saisir la strangulation du peuple par l’oligarchie et le glissement de la classe moyenne vers la couche démunie de la population. Par tout cela on comprend maintenant pourquoi les lois dites « antiterroristes » ont été faites, et pourquoi, rétroactivement, les grands attentats ont pu avoir lieu en 2015 et 2016, sous Manuel Valls, l’homme des forces obscures. Il s’agissait de détourner la grogne sociale vers les musulmans, et en même temps, de durcir la législation antiterroriste, devenue finalement antisociale. En réalité, le terrorisme est oligarchique et il est dirigé, via des proxies plus ou moins manipulés, contre le peuple. Car l’ennemi dans ce Système, c’est le peuple, pas l’islamiste. Il y a le danger réel, celui d’un renversement de régime, et le danger fabriqué. En général, quand un pays est bloqué de l’intérieur, la solution vient de l’extérieur (comme aussi les conséquences du covid et de la crise en Ukraine). Ce n’est pas un vœu pieux de notre part, c’est une des leçons de l’Histoire. Ceux qui ne sont pas d’accord avec cet ordre des choses s’appellent donc bien des révolutionnaires : ils veulent renverser l’ancien régime et en mettre un nouveau à la place, avec en général des petits aux commandes à la place des grands. Or une révolution n'arrivera que lorsque les grands patrons (une partie de la Haute bourgeoisie) vivant de l'économie réelle, les classes moyennes, les PME et le petit peuple auront des intérêts commun, et c'est ce qui est en train d'arriver avec le covid, la guerre en Ukraine, l'inflation massive et leur ennemi commun qui est principalement le Forum économique de Davos. Pour Éric Verhaeghe, qui a décrit en détail l’agenda déjà écrit des temps qui s’approchent, la sécession, que les gens comprennent bien, c’est en quelque sorte le contraire de la révolution. La révolution, c’est combattre le système pour qu’il change. La sécession c’est se retirer du système pour le faire mourir. Alors se retirer urgemment du système pour lui c’est quatre piliers : la sécession policière vis-à-vis de la surveillance généralisée, la sécession sociale et fiscale, la sécession sanitaire, la sécession psychique et culturelle.
Selon Thoreau, le politicien aux ordres devient vite un malfaiteur ou un saboteur : « Et s’il fallait juger ces derniers en bloc sur les conséquences de leurs actes, et non sur leurs intentions, ils mériteraient d’être classés et punis au rang des malfaiteurs qui sèment des obstacles sur les voies ferrées. » Mais en bas cela ne s’agite guère mieux ; comme dans le cas de notre crise sanitaire les fonctionnaires ont servi l’Etat sans réagir (ou presque) : « La masse des hommes sert ainsi l’État, non point en humains, mais en machines avec leur corps. C’est eux l’armée permanente, et la milice, les geôliers, les gendarmes, la force publique, etc. La plupart du temps sans exercer du tout leur libre jugement ou leur sens moral ; au contraire, ils se ravalent au niveau du bois, de la terre et des pierres et on doit pouvoir fabriquer de ces automates qui rendront le même service. » Ils ont la même valeur marchande que des chevaux et des chiens. Et pourtant on les tient généralement pour de bons citoyens. D’autres, comme la plupart des législateurs, des politiciens, des juristes, des ministres et des fonctionnaires, servent surtout l’État avec leur intellect et, comme ils font rarement de distinctions morales, il arrive que sans le vouloir, ils servent le Démon aussi bien que Dieu. Une minorité se dégage alors contre cet autoritarisme déviant qui risque la persécution : Une élite, les héros, les patriotes, les martyrs, les réformateurs au sens noble du terme, et des hommes, mettent aussi leur conscience au service de l’État et en viennent forcément, pour la plupart à lui résister. Ils sont couramment traités par lui en ennemis. Thoreau dit : « Ainsi l’État n’affronte jamais délibérément le sens intellectuel et moral d’un homme, mais uniquement son être physique, ses sens. Il ne dispose contre nous ni d’un esprit ni d’une dignité supérieurs, mais de la seule supériorité physique. » Il se trompe. L’État va changer de tactique pour nous soumettre. A la même époque Tocqueville écrit plus justement : « Sous le gouvernement absolu d’un seul, le despotisme, pour arriver à l’âme, frappait grossièrement le corps ; et l’âme, échappant à ces coups, s’élevait glorieuse au-dessus de lui ; mais dans les républiques démocratiques, ce n’est point ainsi que procède la tyrannie ; elle laisse le corps et va droit à l’âme. » Et c’était avant les bombardements médiatiques. Mais Thoreau reste Thoreau. Gardez pour conclure cette formule magnifique : « Enfreignez la loi. Que votre vie soit un contre-frottement pour stopper la machine. »
Or le renversement de Draghi en Italie est une bonne nouvelle pour les révolutionnaires, car le renversement de cet initié de Davos est l’un des tournants les plus importants de 2022. En effet cela signifie que les mondialistes ont maintenant perdu le contrôle d'un des pays les plus importants d’Europe. C’est un des piliers sur lequel l’avenir de l’humanité pourrait finalement reposer de même que sur la géopolitique russe :
« Il y a actuellement une grande lutte entre l’espace des puissances thalassocratiques et maritimes, plutôt anglo-américaines et occidentales par contamination, ce que l’on appelle l’atlantisme ; et l’espace des puissances terrestres et continentales incarnées par la Russie et la Chine, ce que l’on appelle l’eurasisme. L’atlantisme occidental génère un modèle de société ouverte, libérale et individualiste, allant jusqu’à la société liquide et déconstruite (Bauman), ce qui se traduit dans des pathologies mentales comme la fluidité de genre et l’auto-détermination identitaire. L’eurasisme génère un modèle de société fermée et austère, tournée vers le collectif, mais enracinée et stable, qui peut cependant dégénérer également dans des pathologies sociales, comme on le voit en Chine avec le crédit social et la politique « zéro covid » du gouvernement. Comme le yin et le yang, les deux opposés sont en interaction et s’influencent mutuellement. Il y a donc une part d’atlantisme dans l’eurasisme, et vice versa.
L’expansionnisme illimité de l’OTAN, notamment aux frontières de la Russie, n’est plus à démontrer, mais cette alliance militaire passe son temps à se tirer des balles dans le pied avec sa promotion du wokisme, de la société ouverte et de la diversité inclusive. Le phénomène des « soldats LGBT » en Ukraine vient directement de ce programme. On ne peut pas faire la guerre sérieusement avec autant de parasitage idéologique. Le LGBT fabrique un profil psychologique individualiste, capricieux, immature et irréaliste. En généralisant ce type de personnalité dans ses cadres et ses troupes, l’OTAN perd toute capacité organisationnelle sérieuse. À l’opposé, un bon guerrier joue collectivement, maîtrise ses émotions et fait preuve de réalisme pragmatique. Résultat : l’OTAN est en état de mort cérébrale. L’OTAN est omniprésente dans le virtuel, avec sa désinformation officielle sur les plateaux télé et ses équipes de trolls sur les réseaux sociaux, mais dans le réel elle n’est capable de gagner que des batailles faciles, en projetant des groupes terroristes (Al-Qaïda, régiment Azov, etc) contre des civils désarmés, ou en faisant usage de forces conventionnelles contre de petites armées, comme en Serbie ou en Libye. Elle reste cependant paralysée face à un opposant sérieux comme l’armée russe. Or la Russie ne pouvant se permettre de laisser son voisin être envahi par des étrangers hostiles qui planifient de l’attaquer dans un deuxième temps, elle va donc nettoyer l’Ukraine à fond. Les réseaux activistes ukrainiens seront alors redéployés en Europe par les services d’action clandestine occidentaux, puis associés aux terrorismes islamiste et antifasciste (attribuables sous faux drapeaux à la Russie) pour relancer une nouvelle stratégie de tension qui prendra la forme d’une répression physique des individus et organisations nationalistes, souverainistes et antimondialistes, puisque étant aussi des sympathisants de la Russie et de la Syrie. Les visions du monde, donc les versions du monde de toutes sortes, religieuses, philosophiques, politiques, se multiplient dans une cacophonie et une incommunicabilité croissante. La multiplication des codes de communication et des codes sociaux rend impossible de construire le lien social. La fonction langagière s’approche de ses limites. Les lois du sens, qui sont les lois du langage, ce que certains appellent l’esprit toujours en quête de cohérence, sont mises en échec, car de plus en plus relatives, instables, ambivalentes. Les mots perdent leur sens et doivent être redéfinis sans arrêt. Dans la controverse entre Réalisme et Nominalisme, le Nominalisme l’a emporté. (Ainsi il est devenu de plus en plus impossible d’ouvrir les yeux de quelqu’un pour parler comme Isaïe ou d’éveiller un esprit. La masse est devenue trop formatée par la stupidité. Nous ne pouvons communiquer qu’avec nos lointains comme le veut le système, pas avec nos proches ou notre voisin de palier qui sont imbibés de télé et de chaînes News, non pas six mais quinze heures par jour.) Or un conseiller du Kremlin promet que l’action de la Russie aura une envergure internationale. Pour Moscou, « dénazifier » est synonyme de dé-mondialiser. Dans la vision russe, des juifs comme Zelensky obéissent au projet occidental de destruction de la Russie qui a été porté au 20e siècle par Hitler, puis reconduit par toute une frange radicalisée de la population ukrainienne conditionnée, avec le soutien massif de l’Occident libéral et démocratique. Dans cette restitution des faits, les juifs ne sont qu’une partie du système, et certains sont du côté occidental anti-russe, quand d’autres sont du côté eurasiatique pro-russe, car les russes ont été aussi visés par le nazisme. La présence de juifs n’est donc pas un facteur discriminant en termes de valeur explicative et de position du clivage ami/ennemi. Les nazis allemands considéraient les Russes comme de race inférieure. Cette conception n’a pas cessé en 1945 et ne se limite pas aux Ukrainiens nostalgiques du Troisième Reich. Les mondialistes libéraux occidentaux considèrent aussi les Russes comme non civilisés. La « dénazification » vise également et paradoxalement des oligarques juifs, tels des hommes d’affaires anti-russes comme George Soros et Mikhaïl Khodorkovski, mais aussi des politiciens et stratèges dits néoconservateurs, qui ont fait leur nid à Washington, tes Kagan, Nuland, Wolfowitz, etc. En théorie, compte tenu de leurs origines, ces individus devraient s’opposer au nazisme, mais dans les faits ils ont fusionné leur propre suprémacisme avec celui de tous les Occidentaux qui considèrent les Russes comme inférieurs et la Russie comme un territoire à envahir. Ce milieu de suprémacistes mondialistes anti-russes est au pouvoir aussi en France et il a ses représentants dans les médias, au Quai d’Orsay et dans la population. Il fait également son chemin dans les armées conventionnelles de l’OTAN, sous le nom d’Ordre Centuria. La France est donc également une cible potentielle des missiles hypersoniques de la Russie. » (Extraits de l'entretien « Les enjeux de la guerre russo-ukrainienne : Lucien Cerise répond aux questions de Rivarol » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-enjeux-de-la-guerre-russo-ukrainienne-Lucien-Cerise-repond-aux-questions-de-Rivarol-69430.html)
Nicolas Bonnal voit les signes d'une belle débâcle occidentale à travers la défaite de son progressisme :
«-Macron est de plus en plus fragilisé en France et même le RN est obligé de faire son travail d’opposant. La Base le réclame. Les médias tous achetés et tous damnés mourront avec lui.
-Biden va perdre les élections Midterm. AOC a été humiliée en public dans son Bronx : le Green Deal débouche sur la famine et le parti démocrate dirigé par une bande de russophobes enragés (voyez qui avec Sacks ou Giraldi) ne promet au peuple que son extermination nucléaire. Il y a un moment où même le plus sourd commence à comprendre que s’il ne veut pas être désintégré, il faut qu’il change de mentor et de meneur.
-Borrell nous remplit de plaisir multipliant à cors et à cris les confessions sinistres : sur les approvisionnements américains, sur la crise, sur les cygnes noirs.
-Zelensky psychopathe ne veut pas reculer. (Il sort d’un roman de Philip K. Dick ; c’est un robot programmé pour détruire le monde.) Mais il commence à inquiéter ses sponsors.
-La Russie temporise, triomphe et montre qu’elle n’est pas l’équivalent de l’Espagne ou du Texas. Elle est ce contre quoi les forces démoniaques occidentales, comme le progressisme napoléonien, le progressisme nazi et le progressisme wokiste mondialiste oligarchique et sioniste, viennent toujours se briser. Le plus étonnant, c’est que ces forces diaboliques recommencent toujours.
-L’Europe et sa communauté de fous de Bruxelles n’a plus qu’une seule fonction ou une seule vocation : l’extermination de sa population pour des questions humanitaires, antiracistes, écologiques, sociétales. Et cela ne suffira pas à en faire une grande puissance. On ne peut à la fois détruire sa population en prétendant soumettre le reste du monde.
-Le reste du monde s’est enfin réveillé en s'alliant à la Russie et au monde multipolaire : chinois, arabes, latinos, africains. On ne peut que les remercier. Les gifles contre l’empire se multiplient et nos médias l’ignorent.
-Ursula Van der Leyen ne comprend rien. Cela est plutôt bon signe. Elle finira à l’asile à Nuremberg.
-La folie occidentale est certes ancienne, puisqu'elle est d’origine anglo-saxonne. Il y a à la fois une volonté de piller le monde, de le transformer moralement (sur le mode biblique et puritain, donc incohérent ou inconsistant selon Hobson), et de le raser au besoin (Hiroshima, Dresde, Hambourg, Vietnam, etc), tout en se fondant sur une religion régulièrement satanique : repenser au Hellfire club, dont on pourrait en parler pendant des heures. L’affolement culturel et sociétal d’aujourd’hui n’a pas d’autre source : on se réveille avec un mal de tête. Mais il y a des limites physiques, simplement humaines. Quelques mois sans chauffage et même les téléphages les plus vaccinés feront des merveilles. » (Source : Reseauinternational)
Mais étant donné que nous sommes pour l'instant à deux doigts de voir Davos manipuler les États-Unis et le monde pour les entraîner dans une guerre sainte mondiale pour l’énergie, comme l’a souligné récemment l’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo dans son discours aux Three Lighthouses, il faut être parmi ceux qui s’efforcent d’éviter cela en comprenant ces enjeux. La modernité technique constructrice portée par la droite des valeurs traditionnelles et la gauche du travail doit s'émanciper de la modernité idéologique destructrice ou liberticide portée par la gauche des valeurs (sociétale) et la droite de la haute finance (oligarchique et sioniste) C'est à dire qu'il faut de la technique et la technologie ce qui nous libère, pas ce qui nous contraint.
« Il y a une séparation et donc possiblement la nécessité d'une grande séparation entre les métropoles française (plus gauche des valeurs sociétales et droite de la haute finance) et la France périphérique (plus droite des valeurs traditionnelles et gauche du travail). C’est tout le sens du pamphlet de Yann Vallerie intitulé « Sécession ». Aux antipodes d’une démission, l’auteur en appelle à la sécession créatrice. L’ambition n’est pas de se réfugier dans des citadelles, mais de reléguer les métropoles actuelles au rang d’asiles subvertis et perdus d’avance, et d’aller de l’avant. La métropole cumule des tares dénoncées comme irrémédiables : il ne s’agit plus de villes, car l’assemblage civilisé et civilisateur a cédé à un agrégat industriel et confus. Il ne s’agit plus de cités, puisque la gouvernance gestionnaire et l’individualisme hédoniste suppriment tout accomplissement civique substantiel. Il s'agit d'un chambardement ethnoculturel. La sécession passe par une inversion des pôles : la France périphérique devient le cœur du pays et les continuums urbains des trous noirs. Pour Yann Vallerie, cette prise de conscience engage le redéploiement de l’existence. Car tout reste à inventer et à bâtir dans les vastes et féconds territoires moins marqués par les forces du progrès. Loin de tenir un propos violent, l’auteur appelle des révoltés à se faire violence pour devenir des bâtisseurs. Beaucoup d’appelés et sans doute peu d’élus pour édifier la cité des hommes (dont dans des éco-villages modernes). En effet s’arracher à l’assistanat confortable et aliénant suscite peu de vocations. Le ton polémique tient d’ailleurs beaucoup à la généreuse ambition de raviver les cœurs ramollis. Dans le sillage des analyses de Christophe Guilluy, Yann Vallerie relève que la sécession existe dans les métropoles au moyen d’une ségrégation par l’argent. Cette situation de rente au sommet d’une Babylone insalubre est l’exact inverse de l’esprit pionnier au service d’une « construction communautaire cohérente ». »  (Thibaud Gibelin)
Surtout que « La création de la gauche caviar des milliardaires-humanitaires qui poussent à la guerre jadis contre l’Allemagne ou le Japon, aujourd’hui contre la Chine ou la Russie est une vieille histoire occidentale. On y retrouve l’éternel protestantisme nourri au reset, le libéralisme juif, le progressisme des Lumières, le catholicisme de gauche remixé Vatican II, le libéralisme libertaire et le capitalisme artiste décrit jadis par Luc Boltanski. Tout cela a créé l’armature idéologique bobo qui nous mène on le sait au fascisme écolo, à la folie homo-féministe et à la catastrophe économique et même militaire. Or quand le journal L’Humanité fait le travail pour lequel il est historiquement assigné, sans se vautrer dans le sociétal ou l’immigrationnisme, et que le député européen Michèle Rivasi dénonce les scandales sanitaires sans se perdre dans les délires woke ou écolo-bobos de ses coreligionnaires, alors on renoue avec la politique sérieuse. Le basculement de la gauche qui est passé du plan social au plan sociétal en trahissant son électorat (le Nobel sera attribué à Hollande, à Obama ou au monstrueux Tony Blair qui veut lui imposer son fascisme vaccinal à tous les gueux de la terre) s’est approfondi et devient tyrannique-psychopathe : fin des sexes, théorie du genre, ouverture lunatique-hallucinée des frontières, saccage de politiques sociales, sabotages des États, des nations (ou de ce qu’il en reste) et culture belliciste et apocalyptique façon BHL. Comme je l’ai montré aussi cette dictature du libéralisme libertaire ou de la gauche caviar s’est appuyée depuis les années soixante (les années Lyndon B. Johnson pour être précis) sur une crétinisation des populations (génération Johnny-Jerry Lewis-Beatles-Mel Brooks-fille du gendarme) via la musique, la télé, la sous-culture et le déclin de tout ce qui était autoritaire. » (Nicolas Bonnal)
Marx était un adepte du progrès social de type révolutionnaire. Dans sa vision bien ordonnée des affaires humaines, une vague de progrès économique dans les systèmes de production créait une superstructure de la culture humaine qui, avec le temps, devenait de plus en plus contraignante ; pour qu'ensuite, une vague de changements révolutionnaires balayait l’ordre social dominant, en amenant une nouvelle vague de développement économique. C’est ainsi que l’on est passé de l’esclavage au féodalisme, puis à la bourgeoisie (révolution de 1789 aussi libérale) et à la révolution prolétarienne (à la fois les variétés communiste, syndicale et populaire). Mais ensuite, de manière plutôt inattendue, on revient à la bourgeoisie, puis, une fois la base des ressources physiques épuisée (effondrement, modernisme atteint), au féodalisme (des ultra riches) et, enfin, à l’esclavage (du soviétisme 2.0 qu'est le grant reset). C'est une régression qui remonte le pseudo progrès à rebours, car au lieu de ce amas d'idée politique, il faut plutôt rechercher la meilleur organisation politico-monothéiste.
Selon Vladimir Lénine, une situation révolutionnaire s’obtient :
-lorsqu’il est impossible pour les classes dirigeantes de se maintenir au pouvoir sans aucun changement ; lorsqu’il y a une crise, sous une forme ou une autre, parmi les « classes supérieures », une crise dans la politique de la classe dirigeante, conduisant à une fissure par laquelle éclatent le mécontentement et l’indignation des classes opprimées. Pour qu’une révolution ait lieu, il ne suffit généralement pas que « les classes inférieures ne veuillent pas » vivre à l’ancienne ; il faut aussi que « les classes supérieures soient incapables » de gouverner à l’ancienne ;
-lorsque la souffrance et le besoin des classes opprimées sont devenus plus aigus que d’habitude ;
-lorsque, en conséquence des causes ci-dessus, il y a un accroissement considérable de l’activité des masses qui, sans se plaindre, se laissent dépouiller en « temps de paix », mais qui, en période de turbulence, sont entraînées à la fois par toutes les circonstances de la crise et par les « classes supérieures » elles-mêmes dans une action historique indépendante.
Comme il est devenu évident que le monde doit être reconstruit face à l'ultra-libéralisme destructeur, il faut comprendre qu'une telle reconstruction se fait toujours difficilement et que c'est souvent logiquement basé sur des compromis. Ainsi après que l'Ukraine ait refusé de rester neutre comme la Finlande, c'est à dire en dehors de l'OTAN comme le demandait légitimement la Russie, l'intervention russe dans l'Ukraine ultra corrompue au point d'avoir atteint une grosse faillite économiquement et spirituellement devenait d'autant plus nécessaire, même si cela a amené à un élargissement de l'Otan en Finlande et possiblement en Suède, et donc du monde unipolaire, surtout que cela a aussi amené de nombreux pays du monde vers l'axe multipolaire sino-russe.
Or des extraits excellents d'un discours du président russe Vladimir Poutine précisent que le changement inévitable du monde unipolaire vers celui multipolaire peut se faire en douceur :
« Chers collègues, chers amis ! Il y a un an et demi, lors d’un discours au Forum de Davos, j’ai souligné une fois de plus que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est terminée. Je voulais commencer par cela car il n’y a pas d’échappatoire : elle est terminée malgré toutes les tentatives de la préserver et de la maintenir en place par tous les moyens. Le changement est le cours naturel de l’histoire, parce que la diversité civilisationnelle de la planète et la richesse des cultures sont difficiles à combiner avec des schémas politiques, économiques et autres, ou avec des schémas qui ne fonctionnent pas partout, car ils sont grossièrement sans alternative en étant imposés depuis un seul centre. Le défaut réside dans l’idée même qu’il existe une seule puissance forte avec un nombre limité d’États lui étant proches ou admis. Surtout que toutes les règles du commerce et des relations internationales sont interprétées exclusivement dans les intérêts de cette puissance lorsque cela devient nécessaire. C'est à dire que ce système travaille dans une seule direction. Un monde fondé sur de tels dogmes n’est absolument pas viable. Les États-Unis, en s’attribuant la victoire dans la guerre froide, se sont déclarés les ambassadeurs de Dieu sur terre, n'ayant pas d’obligations, mais seulement des intérêts, tous sacrés. C’est comme s’ils ne remarquaient pas qu’au cours des dernières décennies, de nouveaux centres de force ont émergé sur la planète et deviennent de plus en plus puissants. Chacun d’entre eux développe ses propres systèmes politiques et institutions sociales, met en œuvre ses propres modèles de croissance économique et, bien sûr, a le droit de les protéger et de garantir sa souveraineté nationale. Nous parlons de processus objectifs, de changements véritablement révolutionnaires et tectoniques dans la géopolitique, dans l’économie mondiale, dans la technologie, et dans l’ensemble du système des relations internationales. Il s'agit d'un nouveau paradigme s’accroissant considérablement, dans lequel les intérêts des États et les régions dynamiques et prometteuses ne peuvent plus être ignorés Je le répète : ces changements (mondiaux) sont fondamentaux, cruciaux et inexorables. (Et les BRICS tiennent donc clairement le ledarchip dans ce sens de ce nouvel ordre mondial, puisque précédent nouvel ordre mondial est devenu impossible au final.) Et c’est une erreur de croire qu’une période de changements turbulents peut l'empêcher, que tout va prétendument revenir à la normale et que tout sera comme avant. Cela n’arrivera pas. (Ce qui signifie que la Russie lutte vraiment pour orienter vers le multipolarisme, le non retour à la normale d'avant la pandémie et la crise en Ukraine annoncé par des politiciens occidentaux ploutocratique. En effet en envoyant des troupes au sol, des avions dans les airs et des missiles sur toutes les installations militaires ukrainiennes du pays, la Russie a renversé l’argument de la « force du droit » des États-Unis et de l’Europe. Le jeu a changé parce que les règles ont changé. Il ne s’agit plus d’un jeu du bras de fer rhétorique et de déclarations vertueuses.) Cependant, il semble que les élites dirigeantes de certains États occidentaux se bercent de ce genre d’illusions. Ils ne veulent pas voir les choses évidentes, mais s’accrochent obstinément aux ombres du passé. Par exemple, ils pensent que la domination de l’Occident sur la politique et l’économie mondiales est une valeur constante et éternelle. Rien n’est éternel. Et nos collègues ne se contentent pas de nier la réalité. Ils essaient de contrecarrer le cours de l’histoire. Ils pensent en termes du siècle passé. Ils sont prisonniers de leurs propres illusions concernant les pays situés en dehors de ce que l’on appelle le milliard d’or. Ils considèrent tout le reste du monde comme périphérique, comme leur arrière-cour. Ils les considèrent toujours comme une colonie et comme des citoyens de seconde zone, parce qu’ils se considèrent comme exceptionnels. S’ils sont exceptionnels, alors tous les autres sont de second rang. Cela conduit à un désir irrépressible de punir, d’écraser économiquement ceux qui sortent du rang, qui ne veulent pas obéir aveuglément. De plus, ils imposent grossièrement et sans scrupules leur éthique, leur vision de la culture et de l’histoire, et remettent parfois en question la souveraineté et l’intégrité des États et menacent leur existence. Il suffit de rappeler le sort de la Yougoslavie, de la Syrie, de la Libye et de l’Irak. Si un rebelle ne parvient pas à être piégé et pacifié, ils tentent de l’isoler ou, comme on dit aujourd’hui, de « l’effacer ». Tout est permis pour y parvenir, même à travers les sports, le mouvement olympique, les interdictions culturelles et les chefs-d’œuvre artistiques, simplement parce que leurs auteurs sont de la « mauvaise » origine. C’est également la nature de l’actuelle crise russophobe en Occident et des sanctions folles contre la Russie. Folles et, je dirais, insensées. Leur nombre, ainsi que la vitesse à laquelle elles sont validées, sont sans précédent. Le calcul était clair : écraser l’économie russe dans la précipitation, détruire les filières commerciales, rappeler de force les entreprises occidentales du marché russe, geler les avoirs nationaux, frapper l’industrie, la finance et le niveau de vie de la population. Cela n’a pas fonctionné. Il est évident que ça n’a pas marché, ça n’a pas eu lieu. En effet les entrepreneurs russes et les autorités ont travaillé ensemble de manière professionnelle, et les citoyens ont fait preuve de solidarité et de responsabilité. Petit à petit, nous avons normalisé la situation économique. Tout d’abord, nous avons stabilisé les marchés financiers, le système bancaire et le réseau commercial. Puis nous avons commencé à saturer l’économie de liquidités et de fonds de roulement pour maintenir la pérennité des entreprises, des sociétés, de l’emploi et des postes. Les sombres prévisions occidentales sur les perspectives de l’économie russe, entendues au début du printemps, ne se sont pas réalisées. Dans le même temps, on comprend pourquoi cette campagne de propagande a été montée en épingle, car toutes les formules sur le dollar à 200 roubles et sur l’effondrement de notre économie dans son ensemble étaient et reste un médiocre outil de lutte informationnelle, un facteur d’impact psychologique sur la société russe, sur les milieux d’affaires nationaux. D’ailleurs, certains de nos experts ont succombé à cette pression extérieure et ont également annoncé dans leurs prévisions l’effondrement imminent de l’économie russe et l’affaiblissement critique de la monnaie nationale, le rouble. La vie a déjoué ces prédictions. Toutefois, je tiens à souligner que pour continuer à réussir, nous devons être très honnêtes et réalistes dans notre évaluation de la situation, être indépendants dans nos conclusions et, bien sûr, croire en notre propre force : c’est très important. Nous sommes des personnes fortes et nous pouvons relever tous les défis. Comme nos ancêtres, nous pouvons relever tous les défis. Les millénaires entiers de l’histoire de notre pays en témoignent. Le monde moderne traverse une période de changements spectaculaires. Certaines des monnaies de réserve du monde sont suicidaires aujourd’hui, c’est clair, en tout cas leurs tendances suicidaires sont évidentes. Bien sûr, cela n’a aucun sens de « stériliser » notre masse monétaire avec elles aujourd’hui. Mais le principe fondamental, qui est de dépenser en fonction de ce que l’on a gagné, demeure, et personne ne l’a aboli. Les institutions internationales s’effondrent, elles sont défaillantes. Les garanties de sécurité sont dévaluées. L’Occident a fondamentalement refusé d’honorer ses engagements antérieurs. Il s’est avéré impossible de conclure de nouveaux accords avec l’Occident. Dans cette situation, dans un contexte de risques et de menaces croissants pour nous, la décision de la Russie de mener une opération militaire spéciale a été forcée. Difficile, bien sûr, mais nécessaire et indispensable. Il s’agit de la décision d’un pays souverain, qui a le droit inconditionnel, fondé d’ailleurs sur la Charte des Nations unies, de défendre sa sécurité. Une décision qui vise à protéger nos citoyens, et les habitants des républiques populaires du Donbass qui subissent depuis huit ans un génocide de la part du régime de Kiev et des néo-nazis ayant reçu le plein patronage de l’Occident. J’ai déjà chargé le gouvernement de préparer des propositions de nouvelles règles budgétaires. Ils doivent assurer la prévisibilité de la politique budgétaire et créer les conditions permettant de tirer le meilleur parti de la situation économique extérieure. Tout cela est nécessaire pour renforcer les bases de la croissance économique et résoudre les problèmes d’infrastructure et de technologie, car c'est la base de l’amélioration du bien-être des citoyens. La croissance de l’économie, de l’initiative des entreprises, des capacités industrielles et du potentiel scientifique et technologique du pays doit avoir une forte dimension sociale. Ce développement devrait conduire à une réduction des inégalités sociales, et non à leur exacerbation. La réduction de la pauvreté et des inégalités se traduit par une demande de produits nationaux, et ce dans tout le pays. Ce qui signifie qu’il faut réduire l’écart entre les potentiels des régions, créer de nouveaux emplois exactement là où ils sont le plus nécessaire, alimenter la dynamique positive des revenus réels des citoyens et réduire la pauvreté, car ce sont les principaux indicateurs de l’efficacité des autorités et du gouvernement dans son ensemble. Le bien-être et la prospérité des personnes sont les facteurs les plus importants du développement démographique. (Dans ce sens les taux de suicide, d'homicide et de mortalité infantile sont des indicateurs concernant la stabilité, la paix, le calme, voire en plus le développement, le bonheur ou/et la spiritualité d’une société.) Rendre agréable l'urbanisation améliore la vie collective, le bien être et le bon état d esprit. Il faut aussi accordé beaucoup d’attention à la substitution des importations dans le secteur agricole, dans la production de médicaments et d’équipements médicaux, dans l’industrie de la défense et dans un certain nombre d’autres domaines. Mais, et je tiens à le souligner, nous avons beaucoup de discussions dans la société à ce sujet : la substitution des importations n’est pas une panacée, ce n’est pas une solution définitive. Si nous ne faisons que répéter les autres, si nous essayons de remplacer les produits des autres, même s’il s’agit de copies de la plus haute qualité, nous risquons d’être rattrapés. Alors que nous devons tendre à avoir une longueur d’avance vis à vis du futur, en créant nos propres technologies, produits et services compétitifs qui peuvent devenir de nouvelles normes mondiales. Le transfert des développements scientifiques vers l’économie réelle est important. Il est bien sûr impossible de produire tout et n’importe quoi, surtout que ce n’est pas nécessaire. Cependant, nous devons disposer de toutes les technologies essentielles afin de mettre en place notre propre production de n’importe quel produit, si nécessaire, dans un court laps de temps. Il faut maîtriser les produits qui sont particulièrement demandés aujourd’hui, notamment les équipements ménagers et de construction, les équipements industriels et de service. Les pôles de croissance industrielle, qu’ils soient nouveaux ou existants, doivent attirer les petites entreprises et les mettre dans leur orbite. En même temps, il est important pour les entrepreneur de ces PME, pour les petites organisations, de voir l’horizon, de comprendre les perspectives. La vitesse et l’ampleur des changements dans l’économie, la finance et les relations internationales mondiales augmentent. Le rejet de la mondialisation au profit d’un modèle de croissance multipolaire est de plus en plus clair. Mais il est évident que les règles de fond de l'ordre mondial futur seront fixées par des États forts et souverains, ceux qui ne suivent pas la trajectoire déjà fixée par quelqu’un d’autre. Seuls les États forts et souverains auront leur mot à dire dans cet ordre mondial qui émerge, ou seront condamnés à devenir ou rester une colonie impuissante. Il est nécessaire de s’efforcer d’aller de l’avant, de changer, de sentir le souffle de l’époque, et de faire preuve de volonté et de détermination nationales pour y parvenir. Un succès réel et durable, un sentiment de dignité et de respect de soi ne sont possibles que lorsque vous associez votre avenir et l’avenir de vos enfants à votre patrie. Nous sommes en contact avec de nombreuses personnes depuis longtemps, et je connais les sentiments de beaucoup de nos chefs d’entreprise et propriétaires. Vous m’avez dit à plusieurs reprises que les affaires ne se résument pas à la réalisation de bénéfices, et c’est vrai, mais changer la vie autour de soi, contribuer au développement de sa ville, de sa région et de son pays dans son ensemble est une chose extrêmement importante pour la réalisation de soi : servir les gens et la société ne peut être remplacé par rien. C’est le but de la vie, le but du travail. »
Ainsi les forces de l'histoire s'orientant vers la proposition économique russo-chinoise, la France pourrait finir inéluctablement par revenir au national socialisme (populisme, national conservatisme) face au libéralisme mondialiste, espérons le à la place de la troisième guerre mondiale. En effet comme après le désastreux premier mandat de Macron, les français ne se sont pas réveillés par preuve qu'ils ont revoté pour lui, il n'y a que ce contexte extérieur qui semble pouvoir y parvenir. (Les patriotes français riches doivent ainsi comprendre que le souverainisme national est principalement économique et ceux modestes socialement doivent comprendre que le wokisme immigrationniste baisse les salaires.)
Or « Afin de mener la guerre spirituelle en cours, la Noomachie comme la définit le professeur Alexandre Douguine, il nous faut donc interroger la manière dont les acteurs du choc géopolitique contemporain conçoivent la nature de l’Esprit. Cette dimension nous semble fondamentale car si l’on cherche à saisir l’ontologie d’une culture ou d’une civilisation, nous sommes naturellement conduits à rechercher le noyau spirituel qui la fonde. Car il n’existe pas de peuples, de nations, de culture, ou d’États qui ne soient structurés par un noyau spirituel même sécularisé. L’athéisme rationaliste lui-même, qui est désormais devenu la norme culturelle commune de l’Occident, plonge ses racines dans un ensemble d’idées et de conceptions non-rationnelles, et en fait « parareligieuses ». Des idées apparues dès la Renaissance de manière sous-terraine, puis qui commenceront de s’imposer comme l’idéologie diffuse des élites occidentales à partir des Lumières. « Lumières » dont le terme même renvoie par ailleurs à l’illuminisme et à l’ésotérisme maçonnique. En Occident, au terme d’un long processus historique a fini par s’imposer l’idée que la matière primerait sur l’esprit et que finalement, l’esprit ne serait qu’un stade subtil et particulièrement élaboré de la matière. Selon cette idée, la matière évoluerait de manière continue par elle-même et sans aucune intervention extérieure ; cela jusqu’à se complexifier au point de générer l’apparition spontanée de la conscience et de l’Esprit. Dans cette vision évolutionniste d’une existence sans réelle cause spirituelle première – sans arkhè (ἀρχή) – la vie, la conscience et l’Esprit ne seraient que des stades successifs d’une même matière auto-créée et auto-organisée. Une forme d’autopoïèse noétique permanente de la matière et de l’ensemble de la réalité, perçue dès lors comme un continuum panthéiste inversé. Inversé, car ici c’est bien la matière qui précède l’Esprit et non la matière qui découle de l’Esprit comme dans l’hypothèse émanationniste de type plotinienne ou brahmanique ; ni même l’Esprit qui crée la matière ex nihilo comme dans l’hypothèse créationniste des religions révélées abrahamiques. Cette conception spirituelle moniste inversée, qui établit l’Esprit comme un stade « évolué » de la matière, est celle qui sous-tend la plupart des orientations intellectuelles, technoscientifiques, politiques et sociales occidentales contemporaines. Des personnalités fondatrices de l’actuel système de gouvernance globale qui régit désormais l’Occident sont ou ont été imprégnées par cette orientation philosophique. Parmi tant d’exemples, citons ici l’influent et éminent biologiste britannique Julian Sorell Huxley (1887-1975), premier directeur général de l’UNESCO, eugéniste et darwinien militant qui fut le père du terme transhumanisme. Son grand-père, Thomas Henry Huxley, ami et proche de Darwin, avait déjà forgé au XIXème siècle le terme d‘agnosticisme, précisément dans le contexte de la confrontation intellectuelle entre l’évolutionnisme darwinien naissant et l’ordre spirituel établi de l’époque. C’est cette orientation spirituelle qui constitue l’arrière-fond philosophique de la plupart des grandes orientations de société que poursuit actuellement l’Occident : planification écologiste et décarbonation forcée de l’économie, planification biopolitique mondiale, réduction planifiée de la population mondiale etc. Orientations qui ne sont d’ailleurs pas forcément toutes mauvaises (par exemple celles qui ont avoir avec l’assainissement de l’environnement) mais qui sont imposées sans alternatives ni discussions possibles et surtout par les mêmes forces qui sont généralement à l’origine des dérèglements écologiques planétaires. Citons ici la famille Rockefeller dont la fortune s’est construite au XXème siècle sur le pétrole et la géopolitique impérialiste qui lui est liée. La Fondation Rockefeller pilote aujourd’hui une grande partie de la transformation énergétique post-pétrole de l’industrie occidentale. Elle est aussi en pointe de l’agenda de décroissance démographique au sein de la gouvernance mondiale depuis 1945. Il faut toujours garder à l’esprit que, désormais, l’orientation spirituelle des élites occidentales est constituée par ce matérialisme spiritualiste moniste. Extérieurement l’Occident peut continuer d’être perçu comme un « club chrétien » mais c’est désormais inexact car ses élites sont essentiellement transhumanistes et auto-messianiques. L’Occident politique et stratégique est donc désormais post-chrétien et transhumaniste. Ce changement de paradigme interne à l’Occident – qui n’est pas toujours bien évalué dans les sphères civilisationnelles extérieures à l’Occident – génère des problématiques d’instabilité qui ont des répercussions sur l’ensemble du système de sécurité international contemporain. Car ce changement de cap spirituel de l’Occident s’accompagne – comme toujours dans l’Histoire – d’un changement d’orientation stratégique et politique qui cherche à imposer cette vue du monde matérialiste intégrale à la fois à l’extérieur de l’Occident politique mais aussi à l’intérieur, aux populations qui vivent en Occident. Des populations qui sont encore – pour une partie d’entre elles – attachées au socle de valeurs chrétiennes sécularisées qui structuraient encore l’être collectif européen jusqu’à il y a peu. (Et depuis la crise des subprimes de 2008, l'oppression de la commission  européenne, suivie par le Covid et la guerre en Ukraine, les peuples occidentaux comprennent qu'ils subissent aussi l'oppression de l'occident politique, c'est à dire libéral, sioniste et oligarchique.) Ce qui génère des perturbations politiques et sociales internes inédites dans l’Histoire contemporaine de l’Occident. Mais à l’extérieur de l’Occident politique, cette vision du monde a aussi des répercussions, car elle cherche à s’imposer à l’ensemble des acteurs géostratégiques. Quand cette vision du monde matérialiste-transhumaniste n’use pas de la voie directe de la guerre ouverte, elle use pour ce faire de toute l’armature techno-politico-administrative de ce qui est présentée – avec euphémisme – comme une « gouvernance globale » mais qui constitue de fait, un système de gestion planétaire de l’humanité contemporaine par des instances supra et para-étatiques non élues. Les restes de l’humanisme chrétien européen classique s’effondrent ainsi intérieurement sous la poussée du transhumanisme porté par les élites occidentales techno-scientistes. Elites qui, tout en continuant de faire de l’Occident une forteresse du transhumanisme, cherchent aussi à transformer l’ensemble de l’ordre international en usant de la puissance de l’Occident politique. Cela nécessite un remplacement de ces élites au terme d’un processus de « crise-révolution-transformation » de la forme politique occidentale actuelle. Processus de crise extrême qui ne se fera pas sans douleurs ni répercussions pour l’ensemble de l’ordre international et d’abord pour les populations occidentales elles-mêmes. Mais comme le montre la situation française avec l’acharnement de Macron envers sa propre population, les usurpateurs du pouvoir politique en Europe ne comptent pas laisser leurs places facilement. C’est à un tel processus de « circulation des élites occidentales » que doivent pousser conjointement toutes les forces qui travaillent à un ordre du monde réellement multipolaire et post-globaliste. Si les élites occidentales changent, alors un dialogue – même spirituel – sera à nouveau possible à l’échelle mondiale. A l’heure actuelle il s’agit en fait du côté occidental, d’un monologue ininterrompu qui scande perpétuellement les mêmes mots d’ordre matérialistes, athéistes et impérialistes. » (Extraits de l'article « L’orientation spirituelle de l’Occident et la multipolarité géosophique  – Pierre-Antoine Plaquevent » à l'adresse https://strategika.fr/2023/05/02/lorientation-spirituelle-de-loccident-et-la-multipolarite-geosophique-pierre-antoine-plaquevent/)