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G) Suite 7


« Pour être un chef selon la définition classique de la philosophie politique romaine, il ne suffit pas d’avoir la potestas : le pouvoir hiérarchique ou constitutionnel de donner des ordres et le cas échéant de contraindre les subordonnés à obéir. Il y faut aussi l’auctoritas : une dimension psychologique du pouvoir, qui se garantit par une hauteur de vue reconnue, un prestige intellectuel et moral, une capacité à prendre des décisions en fonction d’un but à atteindre, du calme et de la pondération devant les épreuves de la vie et les imprévus de l’histoire. Le chef doit écouter l'avis des autres, prendre une décision, et savoir s’y tenir. Les qualités de chef ne supposent pas une compétence profonde, détaillée et universelle dans tous les domaines de la vie des nations : économie, finance internationale, diplomatie, droit social, énergie, transport, agriculture, mécanismes de financement du logement social, etc… Un chef compétent est un généraliste, qui sait suffisamment de tout pour en connaître et reconnaître l’importance, puis pour juger de la cohérence et de la pertinence des analyses qui lui sont proposées. Il doit donc savoir demander des analyses et des propositions de plan d’action. Et, pour cela il doit s’entourer d’experts, des vrais, qui allient une expertise intellectuelle et une dévotion réelle au bien commun et à l’intérêt supérieur du pays. Cependant un chef hésite logiquement souvent et c »est pourqoi il doit se concerter fréquemment avec des personnes en dehors de la mise en place du plan d'action, à défaut de savoir quel avis de quel ami ou personne de confiance intellectuelle et professionnelle il faut suivre. Il suffit d’avoir un répertoire des corrompus occidentaux qui indiquent toujours comme direction à suivre ce qui est mauvais pour le pays, qui recommandent de manière constante et obstinée la voie d’un désastre assuré et certain pour les peuples et nations. La place adéquate du chef est toujours une question d’angle, de focale. Quand un de ses conseillers ou responsables proches est incompétent, il doit sans hésitation le limoger rapidement et proposer son poste à l’un de ses subordonnés directs. Le chef dont militaire doit se placer là où il pourra envisager toute la largeur et la profondeur de son front d’engagement. Cela détermine sa capacité à voir et à anticiper les réactions globales de l’environnement ou de son adversaire. Par exemple, l’évolution des équilibres géopolitiques et géoéconomiques mondiaux ne se mesure et ne se jauge pas à l’échelle d’une année, mais d’une décennie. Les décisions de com', à chaud et irréfléchies ont toujours des effets néfastes dans le long terme. De même, le bon chef ne se laisse pas dicter son agenda par les faits divers. On ne fait pas de lois nouvelles à chaud, mal réfléchies, en trop grand nombre et au hasard de l’actualité et de l’émotion, c'est à dire sans se préoccuper de leurs contradictions et de leurs conséquences possibles à long terme. Le rôle du chef est de fixer un but à atteindre dans un délai imparti, puis donc de valider ou non les propositions qui lui sont faites. Un de ses meilleurs choix est de privilégier certains partenariats public-privé tel par rapport à la construction d'autoroutes et de centrales électriques nucléaires. Le chef consiste à garantir que les moyens et l’autorité de l’État soient au service d'un plan d’action pré-établi. Et ce malgré les réticences et les obstacles opposés par une partie de l’administration et un certains nombre de lobbies influents, patronaux ou américains. » (Extraits de l'article « Qu’est ce qu’un chef ? » à l'adresse https://strategika.fr/2022/04/16/quest-ce-quun-chef/)
Dans la guerre entre l'occident et la Russie, chacun observera que le comportement des élites dirigeantes occidentales est stérilement beaucoup plus fébrile et hystérique, alors que le comportement de la gouvernance russe est efficacement plus calme, plus placide, plus déterminée, plus sûre et maîtresse d’elle même, de son action et de son discours. Ainsi lorsqu'un pouvoir utilise un langage vide de sens dont du « en même temps » ou oblige au crime, il devient évidemment illégitime, alors qu'un pouvoir pieusement droit utilisant l’éloquence simplement, la clarté décisionnelle et la noblesse pacifique, devient entièrement légitime.
          A propos de la dévolution, il apparaît clairement que pour montrer cette supériorité morale suivant la patriarcat demandé par le monothéiste authentique de transmettre le pouvoir à l'homme le plus pieusement sage (ou l'un des plus pieusement sages) de la communauté par l'homme le plus pieusement sage précédent sans obligation de lien familial, suite à son expérience d'ancien sage dirigeant pieux le désignant légitimement comme mieux placé pour choisir son successeur le plus compétent, après une consultation nationale (ou de représentants départementaux) au sein d'assemblées populaires dans chaque tribu (ou cité ayant le mérite de rechercher collectivement les meilleures idées, permettant de connaître la généralité des opinions en fonction des régions, et pouvant aussi organiser la vie localement si nécessaire en accord avec un gouverneur de région), puis après un pacte d’allégeance générale honorant le noble lien du peuple bien plus que dans les isoloirs (où chacun vote souvent plus pour lui même que pour le bien commun ou simplement pour avoir raison comme dans un jeu stupide basé sur des paris) car l'unanimité bienfaisante était recherchée sans cacher les avis de chacun, Dieu ait fait mourir en bas âge les trois fils du Prophète (SBDSL). En effet cela devait inviter la communauté voire l'humanité à s'unir dans la responsabilité et à éviter l'apparition d'une dynastie puisque ayant souvent divisé et donc corrompus les membres d'une même famille et ainsi la gestion de l’État par convoitise du pouvoir, autant que l'actuelle fréquente avidité sans compassion pour la présidence d'une nation. Or une dynastie élevée dans la piété et la gestion du pouvoir peut avoir un bon niveau de souveraineté et de justice dont au niveau de la politique, de la géopolitique et de la moralité. Ainsi des décisions divines ont validé comme chef au cours de l'histoire monothéiste de l'humanité la noblesse de position en tant que roi(-prophète) tel David suivi par son fils Salomon, mais pour la dernière révélation c'est la noblesse de choix (meilleure sagesse) en tant que calife comme chef qui a été décidée par Dieu tel pour Abou Bakr et Omar dont le Prophète Mouhamed (SBDSL) a d'ailleurs dit qu'ils auraient pu être prophète, mais le retour du Prophète Jésus en tant que calife pourrait être dans un sens un calife roi puisque ayant un esprit parfait et la plus haute position après le Prophète Mouhamed (SBDSL) surtout que représentant l'esprit de Dieu. Ainsi dans un califat islamique, la noblesse de choix et donc d'âme est encore clairement mis en avant légitimement par rapport à la noblesse de position (rang social des notables) ou/et donc de sang mais sans la dénigrer :
(S33v40) « Mouhamed n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais il est le Messager d'Allah et le dernier des Prophètes. Allah est Omniscient. »
Les premiers califes (qui ont été essentiels pour préserver l'islam dans ses débuts par la préservation de la communauté musulmane unifiée juste après la mort du Prophète Mouhamed) furent donc logiquement désignés (au début plus par indication du Prophète, puis parfois plus par décision du calife ou plus par décision d'une concertation démocratique mais visant avant tout l'unanimité pour éviter la division et étant logiquement ainsi que le calife composés uniquement d'un petit nombre d'élites spirituelles qui ont pour la plupart été logiquement de proches compagnons du Prophète (SBDSL), ce qui prouve qu'il n'y a pas de règles précises au sujet de dévolution même si la désignation d'un chef est essentiel, car l'intelligence posée dans l'union recherchant d'abord le mieux doit être la volonté principale) en fonction de leur proximité du Prophète (SBDSL), de leur piété, de leur niveau de science, de leur ancienneté dans l'islam, de la date de leur hégire, de leur origine tribale liée au Prophète ou en dernier de leur origine sociale liée aux dirigeants, ce qu'il faut par conséquent encore rechercher à notre époque pour établir la hiérarchie d'une organisation. Par exemple le premier calife Abou Bakr a été légitimement choisi car il incarnait toutes ces valeurs, surtout qu'il a été évoqué dans le Coran comme compagnon du Prophète dans la caverne, que le Prophète (SBDSL) lui a demandé de le remplacer dans la prière en tant qu'Imam tout le temps où il a été malade avant sa mort, qu'Abou Bakr fut le premier homme adulte à se convertir à l'islam, qu'il était de La Mecque (et son clan était pourtant le moins nombreux, le plus pauvre et le moins noble de position par rapport à l’ascendante du Prophète, à la taille de ses terres, à la proximité de sa demeure avec la Kaaba située dans le centre ville, à sa puissance militaire et à son influence) et qu'il a toujours été un ami proche du Prophète (SBDSL).
Au sujet de la position sociale de ce clan critiquée par Abou Sofiène, le très savant et cousin du Prophète (SBDSL) Ali (SDP) lui dit : « Abou Sofiène! Les croyants sont des gens qui se veulent le bien et qui sont compatissants les uns avec les autres, même si leurs demeures et leurs personnes sont éloignées (ou modestes). Les hypocrites, par contre, sont des gens qui se trompent les uns les autres même si leurs demeures et leurs corps sont proches (ou leur richesses sont grandes). Nous avons prêtés serment à Abou Bakr car il en est digne. »
Concernant la mise en place de Othmane au poste de troisième calif, il est rapporté :
Abou Weil rapporte : Abdallah Ibn Massoud (SDP) partit de Médine à Koufa pendant huit jours quand Othmane Ibn Aaffène fut choisi calife. Il loua Allah et Le félicita puis dit : « Le chef des croyants Omar Ibn Alkhattab est mort, et nous n'avons jamais vu un jour où les gens pleuraient et se lamentaient autant que ce jour-là. Et nous, les compagnons de Mouhamed (SBDSL) nous nous sommes réunis, nous nous sommes efforcés de notre mieux pour choisir le meilleur d'entre nous qui nous surpasse tous, et nous avons prêté serment au chef des croyants Othmane Ibn Aaffème. Prêtez-lui donc serment. »
Ainsi d'autant plus tant qu'il n'y a plus de califat, il n'est donc pas grave que ce soit l'émir ou la concertation (impaire et moins de dix pour éviter la division, lutter contre l'infiltration et assurer des décisions à chaque concertation si nécessaire) qui désigne le chef, car selon la sacralité de l'islam, l'essentiel est de ne surtout pas diviser la communauté, et donc de mettre en place un dirigeant principal.
Ceci comme l'a expliqué Aristote afin de préserver un régime mixte alliant la légitimité de la décision démocratique populaire, la légitimité de la dynastie ayant créé le pays et la légitimité des élites intellectuelles pour qu'ils se limitent les uns les autres, c'est à dire pour que la démocratie ne se transforme pas en démagogie, la monarchie ne se transforme pas en tyrannie, et les élites (l'aristocratie) ne se transforment pas en ploutocratie.
Il faut noter que pour préserver la dévolution, le quatrième calife Ali a cherché pieusement à transmettre avant de mourir, le pouvoir à quelqu'un en dehors de la famille proche du Prophète comme c'était le cas des trois premiers califes. Surtout que le Prophète (SBDSL) prophétisa que son petit fils Al Hasan laisserait pieusement le pouvoir pour éviter la division en le qualifiant par ailleurs de maître (probablement spirituel). En effet à cette époque en cas d'hésitation ou de division de la communauté par rapport au choix du calife, il était aussi pieusement possible voire noblement meilleur de choisir Al Hassan le petits fils du Prophète, afin d'honorer la maisonnée du Prophète à la place de Mouaawiya fils d'Abou Sofiène l'ancien chef notable de la Mecque devenu musulman. Il faut noter que si on ne regarde pas la noblesse de choix (et donc de sagesse) qui aurait du être la prioritaire pour désigner le nouveau calife, Mouaawiya et Al Hasan avaient la noblesse de position en tant que notables, mais que Al Hasan avait une noblesse de position supérieure puisque petit-fils du Prophète (SBDSL). Ainsi dont pour préserver l'importance donc essentielle de l'union musulmane, il faut être prêt à respecter la dévolution même si le calife (ou l'émir) désigne son successeur sans consultation. Ce qui prouve que le meilleur chemin peut avoir plusieurs portes et que la préservation de la communauté demeure donc le principal. Al Hassan en abandonnant très honorablement la lutte militaire pour le califat en faveur de la paix au sein de la communauté dit d'ailleurs à ce sujet à ce sujet : « Musulmans ! Allah vous a guidés par le premier de notre famille (Prophète Mouhamed), et a épargné (plus de) vos sangs par le dernier (lui-même). » C'est pourquoi, le Prophète (SBDSL) a bien authentiquement prophétisé que ce petit fils à lui serait parmi les plus nobles de la communauté musulmane.
Mais avec le temps s'éloignant de la présence du Prophète (SBDSL) et de ses compagnons (SDP), et donc d'une haute noblesse de choix pieux, le retour prophétisé du califat au sein de la famille du Prophète à travers celui des abbassides après celui donc des omeyyades devint ainsi logique, car leur honneur d'avoir comme ascendance la famille sacrée du Prophète (SBDSL) facilita la préservation de l'union des musulmans dont en gardant ainsi un grand niveau de respect pour la religion, de piété, de sagesse et de grandeur au sein de cette communauté par cette noblesse de position.
Il est intéressant de lier le paragraphe précédent à la vidéo : « Pour une monarchie sociale et corporative » à l'adresse : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Pour-une-monarchie-sociale-et-corporative-57286.html
          Ainsi lorsqu'on dit que les 4 premiers Califes étaient bien guidés (orthodoxes) et celui du Mahdi, ce n'est pas seulement pour leur haute piété et donc grande sagesse continuant dans un sens la prophétie, mais aussi parce que la transmission du pouvoir sans division du peuple ni succession d'héritier familial par la dévolution avait été préservée au sein du Califat authentique également dans une forme de continuité de la Prophétie :
Abou Talaba (SDP) raconte : Abou Oubayda a rapporté que le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « La prophétie est maintenant parmi vous. Puis il y aura un califat sur la voie de la prophétie (quatre premiers califes), puis ce sera un royaume (commençant par le califat de la dynastie abbasside tel un califat monarchique c'est à dire une application des lois religieuses par une dynastie) et plus tard souvent une dictature (militaire ne donnant pas toujours la priorité aux règles religieuses). »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Je vous recommande ma tradition et la tradition de mes califes orthodoxes et bien guidés après moi (dont donc du Mahdi surtout que signifiant le bien-guidé). »
Le Prophète (SBDSL) a dit que le califat d'Omar (jusqu'à celui d'Ali et donc celui d'Abou Bakr précédent celui de Omar) faisait partie de la succession de la prophétie.

Aboul Achaath Asganaani rapporte : Canaa avait un gouverneur nommé Thoumema Ibn Aadiy (SDP) qui avait connu le Prophète. Quand arriva l'annonce de la mort de Othmane (SDP), il pleura et dit : « C'est maintenant que la succession de la prophétie sera arrachée (en fait c'est après la mort d'Ali) et que viendra un royaume (califat devenu monarchique), puis une tyrannie ou chacun prendra ce qu'il pourra par la force (dictature militaire). »
Jebir Ibn Abdallah,(SDP) rapporte : Le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « Allah a élu mes compagnons parmi l'humanité entière hormis les Prophètes et les Messagers. Et il a élu pour moi quatre de mes compagnons : Abou Bakr, Omar, Othmane et Ali, qu'Allah leur donne sa miséricorde. Il en a fait mes compagnons et il y a du bien en tous mes compagnons. Il a choisi ma communauté d'entre toutes les communautés. Et il a élu quatre siècles de ma communauté : le premier siècle, le second, le troisième et le quatrième (en rapport avec le califat abbasside probablement car le califat monarchique le plus pieux. »
Abderrahmene (SDP) a dit à Othmane (SDP) en prenant sa main pour se soumettre à son califat après l'avoir choisi en consultation avec les responsables du peuple : « Je te prête serment par la tradition d'Allah, la tradition de son Messager et (celle) des deux califes (bien-guidés) après lui (Abou Bakr et Omar). »
D'après Houdhayfa (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « La prophétie demeurera parmi vous aussi longtemps que Dieu le voudra (le Prophète et les quatre premiers califes bien guidés dont selon le hadith suivant). Puis Dieu la reprendra lorsqu’Il voudra et elle sera remplacée par un califat (califats monarchiques des Omeyades aux Ottomans) qui suivra (imparfaitement) le chemin tracé par la prophétie, et qui demeurera aussi longtemps que Dieu le voudra. Puis Dieu le reprendra lorsqu’Il voudra et il sera remplacé par un pouvoir absolu (dictature militaire fréquente dans les pays arabes ayant été parfois nécessaire pour éviter la division des musulmans) qui demeurera aussi longtemps que Dieu le voudra (prouvant comme toujours que tout est réfléchi dans le scénario divin puisque tous ces systèmes politiques enrichissent aussi la vision et les débats de la morale devant mener au retour à l'ultime califat (bien guidé). Puis Dieu le reprendra lorsqu’Il voudra et il sera remplacé par un califat (bien guidé) qui suivra le chemin tracé par la prophétie (avec l'apparition du Mahdi et le retour de Jésus). » Et le Prophète (SBDSL) se tut (probablement car il s'agira de l'ultime Califat qui durera hégémoniquement voire mondialement jusqu'à la fin du monde). »
De plus, il est probable que Dieu ait fait mourir les parents de Mouhamed (SBDSL) dans son enfance avant ses sept ans, parce qu'Il eut été certainement difficile de s'occuper en même temps d'eux dont dans leurs droits et de l'humanité, comme dans un sens Jésus n'eut pas de père ni d'enfant lors de son premier passage sur terre pour pouvoir s'occuper de l'humanité.
          Et il faut donc bien comprendre que préserver la dictature divine de la noblesse islamique dont à travers la dévolution au sein d'un califat authentique permet d'éviter la possible déviation de la démocratie vers l'immoralité comme lors de l'élection du nazisme en Allemagne, de conserver les bienfaisantes règles divines, et de mettre en conformité religieuse la modernisation du monde par de nouvelles lois. En effet la constitution islamique doit toujours rester la même pour éviter l'apparition de règles opposées à la bonne moralité, à la loi naturelle et donc à la civilisation, tels que l'autorisation de la prostitution, des mariages homosexuels, des jeux d'argent, de l'usure, etc... Or la dictature divine est d'abord légitime à travers l'élévation suprême de la charité par le Créateur plutôt qu'à travers Sa souveraineté évidente.
Certains disent même qu'à travers la démocratie, on peut tromper le peuple avec des idées fausses, ce qui signifie que le peuple est faillible et donc que la noblesse supérieure de la démocratie est un leurre. Alors que dans un État monothéiste, un adversaire politique du système pourrait certes contester l’organisation de la société ou les décisions de certaines personnes politiques, mais il ne pourrait dénoncer son ordre religieux sacré, surtout lorsqu'un gouvernement protège les faibles, autorise seulement le mariage traditionnel, stabilise l'économie par l'interdiction de l'usure et encourage la vertu plutôt que le vice, car un tel pouvoir serait en accord avec les valeurs traditionnelles.
A cause du terrorisme d'Etat particulièrement dans les démocraties actuelles dont à travers les grands médias distillant la peur du terrorisme, du climat, de l'inflation et de la guerre, beaucoup d'hommes pensent même tellement bas qu’ils finissent par ne plus oser penser. Un État devrait non seulement ne pas inquiéter ses citoyens pour leurs pensées tant qu'ils ne blasphèment pas grossièrement, mais, bien au contraire, réprimer ceux qui voudraient empêcher les citoyens de penser en toute liberté. D’année en année, la liberté s’amenuise et les exceptions se multiplient. De nouveaux dogmes apparaissent en histoire, en philosophie, en génétique, en biologie, et même en religion… et tout cela au nom des droits de l’homme !
Alors que la déclaration des droits de l'homme, qui est la loi suprême depuis 1789, affirme dans son article 10 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions » et proclame dans son article 11 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme. »
Ainsi la démocratie suppose un peuple souverain, et donc un citoyen libre de donner son avis raisonnable dans le débat politique. En effet tout débat doit se faire dans le respect des personnes. Or ce n’est pas respecter les personnes que de leur imposer actuellement une pensée unique parles médias mainstream. Il ne faut pas imposer mais convaincre. Autrement le souverain n’est plus le peuple, mais celui qui fixe ce que le peuple peut dire ou penser. Un État démocratique ne doit pas empêcher de penser, mais bien au contraire encourager les citoyens à penser. Cela suppose des auteurs capables de conduire une vraie réflexion personnelle même au sujet de la Shoah ou du sionisme. Or débattre de cela est devenu interdit en France. Ce qui prouve que même s'il est caché, la pouvoir profond synonyme de sionisme a perverti le pouvoir visible.
          Au début de la formation de cette première nation islamique qu'est la califat originel, le Prophète (SBDSL) devint évidemment le chef de l’État et la religion put s’épanouir. Ce fut là que se développa la vision islamique de la paix entre tous les peuples de la terre, sans différence de foi ou de races, et que la première charte des droits et des libertés humaines vit le jour. C'est pourquoi il faut bien comprendre qu'il y a peu de différence entre une république laïque et un État divin, puisque cette charte garantissait à chaque citoyen la liberté, la sécurité et la justice, comme dans les états laïques démocratiques qui se basent sur les droits de l'homme :

1. La liberté de conscience et de culte pour les musulmans et non musulmans

2. La sécurité et la protection militaire contre n’importe quelle menace venant de l’extérieur

3. La justice et l’abolition de tout crimes et pratiques immorales

          Par conséquent il est évident que la différence principale entre une république laïque et le califat islamique est que la république laïque place injustement la souveraineté de l'Etat au-dessus de Dieu et de Ses lois, alors que le califat islamique place justement la souveraineté de Dieu et de Ses lois au-dessus de l'Etat dont pour faciliter la marche de chacun vers Dieu. C'est à dire que dans la nation christique et islamique, le droit religieux est supérieur au droit de l'individu.
Il convient tout de même de relever la volonté de politiquement correct et l'envie de bien-pensance intéressantes à notre époque malgré leurs déviations fréquentes et leur refus d'aller jusqu'à l'authentique vertu élégante suprême qui est celle du véritable monothéisme, et même si c'est seulement dans quelques aspects qu'elles lui ressemblent en partie dans la forme mais certainement pas dans le fond. Surtout que selon Saint Bernard qui prêcha la seconde croisade, l'Enfer est (parfois voire souvent) pavé de bonnes intentions (égarées), ce qui peut être incarné par ces faux « politiquement correct » et « bien-pensance » du progressisme synonymes souvent de police politique utilisée par les médias, les intellectuels et les politiciens servant la pensée unique du mondialisme ploutocratique, sioniste, apatride et wokiste. (Il faut noter que la première croisade provint en partie d'une expansion seldjoukide qui était un groupe ethnique sorti du Turkestan dont pour envahir le califat abbasside, ce qui bloqua de nombreux pèlerins chrétiens alors que l'islam l'interdit.) C'est à dire qu'avec les expressions « faire le mal en croyant ou voulant prochainement faire le bien (quand on est pas un dirigeant) » et « les bonnes intentions ne suffisent pas sans leur réalisation », il s'agit certainement des meilleures interprétations de cette analyse de saint Bernard. Surtout que de nos jours, ces expressions sont souvent synonyme de haine envers certaines organisations, critiques ou idéologies nobles. D'autant plus que cela correspond aussi à une forme de tyrannie empêchant de critiquer certaines politiques et poussant donc beaucoup d'êtres humains à une forme d'auto-censure.
On rapporte de Omar (SDP) cette parole : « Ne prête pas une mauvaise interprétation (et donc possiblement une mauvaise intention) à une parole prononcée par ton frère (ou quelqu'un) tant que tu peux lui en trouver une bonne. » Surtout le Prophète (SBDSL) incite les croyants à ne pas juger les autres et à ne pas dévoiler leurs défauts :
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Il n'est personne qui couvre les défauts de son prochain (mais ses crimes envers autrui ne sont pas concernés) dans ce bas monde sans que Dieu ne lui couvre les siens le Jour de la Résurrection. » (Mouslim)
Et il est rapporté aussi que le Prophète (SBDSL) a dit  : « Trouve pour ton frère (ou les gens) 70 excuses, et si tu n'en trouves pas, reproche le à ton âme (surtout si tu ne le prêche pas). »
          Au sujet de la souveraineté, voici ce des passages résumés du livre de Youssef Hindi « les mythes fondateurs du choc des civilisations » :
Dans son ouvrage « Les six livres de la République », le Grand Jurisconsulte Jean Bodin (1529-1596), théoricien politique fondateur du concept moderne de souveraineté, précise en transformant perversement sa réalité après avoir pourtant affirmé logiquement que elle appartient exclusivement à Dieu, qu'elle peut s'attribuer au Roi (et donc à l'Etat) afin de renforcer le pouvoir affaibli de Henri III à son époque, et malgré donc le fait que ni le dictateur Romain, ni le César, ni l’Archonte d’Athènes (gouverneur de la cité élu par tirage au sort pour une période déterminée) ne sont véritablement détenteurs de la souveraineté. En effet historiquement, sur le plan juridique dans les mondes juif, chrétien et musulman, la notion de souveraineté authentique est seulement (d'origine et d'essence) divine, et donc religieuse, surtout car liée légitimement à la position suprême et à l'omniscience divines irréprochablement sage du Créateur.
Par conséquent aucun homme, qu’il soit empereur, gouverneur ou roi n’est souverain par lui-même même si Bodin dit du Prince qu’il est souverain, car il n’est, comme le calife, que le dépositaire du pouvoir de Dieu, auquel il est tenu de rendre compte.
Il faut noter que c'est l'affaiblissement de l'Eglise catholique, ayant commencé avec la réforme protestante et conduit à des guerres entre protestants et catholiques, qui a mené à l’État moderne transmettant donc la souveraineté divine à l’État. Bodin ayant donc illégitimement remis en cause le principe de souveraineté divine en l'attribuant au Roi (et donc à l'Etat), cela prouve avec deux siècles d'avances l'illégitimité encore plus grande de l'article 1 de la Constitution de 1791 (issue de la Révolution de 1789) de donner la souveraineté au peuple (après qu'elle fut donnée à l'Etat), surtout qu'à la différence du Roi, la démocratie et la laïcité ne doivent même plus tendre à faire respecter les lois divines. Or le socialisme aboutissant au communisme devient la doctrine antisociale qui tend et aboutit dans un très indigne matérialisme impie à faire finalement de l’État ou de la ploutocratie le maître absolu de toutes choses, c’est-à-dire des personnes et des biens, des corps et des âmes. Et l’Antéchrist se présentant comme l’apôtre et le chef de cette basse œuvre de fausse et détestable charité, et comme le propagateur et le soutien de ce plan de fraternité cosmopolite et démoniaque, deviendra donc logiquement la personnification parfaite de ce régime pouvant mener en Enfer ceux qui le portent ou le défendent.
L'article 1 de la Constitution de 1791 précise pourtant correctement dans la première phrase qui suit avant de se tromper dans la suivante : « La Souveraineté (en réalité d'origine divine) est (effectivement) une, indivisible, inaliénable et imprescriptible. Elle appartient à la Nation (par conséquent illégitimement en mettant l'Etat au-dessus de Dieu). »
En ayant transféré la souveraineté de Dieu à l'Etat, Bodin fait donc partie de la condamnable origine de l'Etat moderne ayant amené le risque puis la réalisation que l'Etat se proclame le souverain ou que le souverain s'identifie à l'Etat. Ce qui signifie que le pouvoir temporel a fini par devenir impie en effaçant le pouvoir spirituel dont au niveau législatif au lieu de s'associer à lui, et que cela a logiquement amené ces entités à devenir illégitimement titulaires de la souveraineté dont particulièrement en pervertissant la législation divine au lieu d'en être dépositaires : voir vidéo « Catholicisme et islam face au laïcisme républicain - Conférence de Youssef Hindi » à l'adresse : https://www.youtube.com/watch?v=jNhUmHgOlms
C'est à dire qu'en ayant dévié la souveraineté divine vers le Roi et donc l'Etat et donc en les ayant divinisé, Bodin a donc amalgamé illégitimement la souveraineté divine de l'état au roi, et a donc amené les révolutionnaires de 1789 à aussi amalgamer illégitimement dans la constitution la souveraineté de la nation mais désormais avec le peuple. Or pour préserver une société dont face à l'avide ultra libéralisme mondialiste et wokiste, il faut conserver la souveraineté authentique et une forme de morale commune naturelle par le lien spirituel entre l'Etat et le peuple à travers le monothéisme puisque étant d'essence divine.
Ainsi, la Révolution française, à l'instar des autres révolutions modernes, a dès l'abolition de la monarchie, tenté de mettre la main sur la souveraineté divine. Et ceci est un point important qui est, comme nous le verrons, directement lié à la laïcité. Or cette souveraineté, dont est dépositaire le Prince, qui lui vaut le qualificatif de « souverain », lui permet, dit en partie légitimement Jean Bodin, « de donner foi aux sujets, et de casser ou anéantir les lois inutiles, pour en faire d'autres (parfois en fonction du contexte similairement à la sagesse divine comme il a été vu) : ce que ne peut faire celui qui est sujet aux lois », ce à quoi il ajoute, « quant aux lois divines et naturelles, tous les Princes de la terre y sont sujets, et il n’est pas en leur puissance d'y contrevenir, s’ils ne veulent être coupables de lèse-majesté divine (offense envers le divin), faisant guerre à Dieu, sous la grandeur duquel tous les Monarques du monde doivent faire joug (se soumettre), et baisser la tête en toute crainte et révérence. Ainsi la prétendue puissance absolue des Princes et seigneuries souveraines, ne s’étend aucunement aux lois de Dieu et de la nature. »
Cette analyse de ce jurisconsulte ne dit pas autre chose que ce qu’énonce le Coran :
(S5v47) « Que les gens de l'Evangile jugent d'après ce qu'Allah y a fait descendre. Ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont les pervers. »
Dieu étant, comme le dit l’Evangile de Jean :
Bible (Apocalypse, 19:16) « Roi des rois, Seigneur des seigneurs »
Dieu, duquel le Monarque souverain, comme l'écrit Jean Bodin, tient le sceptre et la puissance, et à qui Seul il doit serment.
Nous donnerons ici à titre d’exemple, le serment que fit l’homme le plus puissant d’Europe, l’Empereur Charles V (1500-1558) au Pape, dans lequel il jura entre les mains de l’Archevêque de Cologne, de garder les lois de l’Empire, la bulle d’or, d’établir justice, d’obéir au Pape (le vicaire du Christ), de garder la foi catholique, de défendre les veuves, les orphelins, et les pauvres. Comme exemple de loi divine à laquelle le Prince ne peut déroger et qu’il ne peut abolir, il y a, nous dit Jean Bodin, la défense de tuer ; il ajoute :
« Cette loi n’est point celle du Prince, mais reste la loi de Dieu, et de nature, à laquelle il est plus étroitement obligé que tout autre de ses sujets, et n'en peut pas être dispensé, ni par le Sénat ni par le peuple, et n'en étant toujours responsable qu'au jugement de Dieu, qui en fait information à toute rigueur (qui regarde cela prioritairement quelles que soient les conditions), comme disait Salomon. C’est pourquoi Marc Aurel (empereur romain stoïcien, 121-180) disait que les magistrats sont juges des particuliers, les Princes des Magistrats, et Dieu des Princes. »La hiérarchie juridique dans la civilisation gréco-latine, européenne et chrétienne, est sensiblement la même qu’en islam. Jean Bodin la résume ainsi très nettement : « Les contrats et testaments des particuliers ne peuvent déroger aux ordonnances de magistrats, ni les édits des magistrats aux coutumes, ni les coutumes aux lois générales d’un Prince souverain ; aussi les lois des Princes souverains ne peuvent altérer ni changer les lois de Dieu et de nature. »
C'est précisément cette hiérarchie de la norme juridique que l'on retrouve dans les fondements du droit musulman ci-après en commençant par la plus haute autorité :
-Le Coran (la Parole de Dieu)
-La Tradition du Prophète, la sunna : paroles, actes ou approbations du Prophète (SBDSL) à partir desquels sont dégagées des lois, pour ce qui n'est pas expressément ordonné ou défendu dans le Coran
-Le consensus (ceux qui pratiquent l'effort d’interprétation des textes et paroles sacrés afin de résoudre des questions de droit)
-Le raisonnement analogique
-Le choix préférentiel
-L’intérêt général indéterminé
-L’usage
-La présomption de continuité
-Les lois antérieures ou actuelles des autres peuples monothéistes
-L’opinion du Compagnon
          (Le droit religieux n’est pas une fin en soi, il est un moyen en vue d’obtenir la dignité, de se rapprocher de Dieu et de préserver le bien commun. S’il est dévoyé il est de notre devoir de le signaler et d’en corriger les dérives. Surtout que s’il est parfois méritoire de souffrir patiemment une injustice individuelle, il est toujours lâche de cautionner une injustice publique. La règle la plus répandue dans le temps et l’espace est la séparation du mufti et du juge, eux-mêmes autonomes par rapport à l’émir ou au sultan, même lorsqu’ils sont nommés par eux. Elle cède cependant la place aujourd’hui, d’abord dans les États « modernistes » et « laïcs » qui ont suivi en cela l’exemple donné par les colonisateurs, à la subordination totale du mufti et du juge au gouvernement. Or on retrouve pourtant aussi ce cas de figure dans les mouvements où un religieux sans mufti se porte à la tête d’un État, comme dans ceux révolutionnaires armés récents qui se réclament de la salafiyya jihadiyya, le « salafisme djihadiste » : lancés par des chefs politiques levant le drapeau de l’islam, ils se sont dotés à la longue d’un corps de doctrine théologico-juridique erronée et prônent donc des pratiques contestées par la grande masse des oulémas des différents pays et des différentes écoles. Aux yeux de ces derniers, les avis donnés par exemple par Oussama Ben Laden et, plus récemment par Abou Bakr Al-Bagdadi, ne sauraient être considérés comme des « fatwas, lois nouvelles » licites.)
Nous voyons que dans le droit islamique comme dans le droit gréco-latin et chrétien, la source ultime à laquelle nul monarque, ni souverain ni juriste ne saurait déroger ni s’opposer, est la loi divine. Or le droit se fait de moins en moins religieusement au niveau étatique mais de plus en plus perversement au niveau d'entités supranationales économiques et mondialistes. Ceci prouvant que le Droit (dont du vivre ensemble, de l'équité et du bien commun en fonction du pouvoir, des compétences et des capacités) est toujours basé sur une philosophie, même celui erroné venant du progressisme ou autres fausses idéologies. Avec le covid, nous avons même vécu de facto sous un régime anomique (anomie = absence de loi), au sens où le pouvoir politique n'a plus respecté la loi ni la morale dont elle est censé découler. Dans cet État d’exception ou d'urgence, la loi d'un tyran peut être la seule appliquée et non plus la loi commune. L’abolition de la loi commune annonce l’établissement d’une nouvelle loi possiblement tyrannique ; et de cette loi nouvelle nous avons eu des prémices inquiétants. Cette réalité historique et juridique concernant l'importance de préserver la loi commune monothéiste est ainsi énoncée par Jean Bodin : « Il faut que la loi du Prince soit faite au modèle de la loi de Dieu. »
L’ancien juge du Caire, inspecteur des tribunaux et professeur à la faculté de droit du Caire, Abd al-Wahhab Khallaf (1888-1956), dit en substance précisément la même chose que Jean Bodin, dans l'introduction de son ouvrage « Les fondements du droit musulman » : « Tous les spécialistes des sciences religieuses musulmanes (oulama), par-delà les divergences d'écoles, s'accordent sur le fait que l'ensemble des dires et actes humains, qu’ils soient relatifs aux pratiques rituelles ou aux relations sociales, qu’ils relèvent du domaine pénal ou du statut personnel, qu'ils se rapportent à quelque type de contrat ou à quelque comportement que ce soit, sont soumis à des prescriptions définies par la Loi islamique.
(Ceci prouve la possibilité d'intention d'adoration permanente à travers la tradition prophétique musulmane complète, et donc d'ennoblissement maximal personnel, et donc de meilleure valeur, c'est à dire par le respect constant du cadre légal religieux dont se rapprochent logiquement les plus pieux en augmentant toujours plus leur foi, et donc leur piété, et donc leur noble rapprochement de Dieu et donc leur suivi religieux :
(ExtS49v13) « Le plus noble d’entre vous auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur »)
La plupart de ces prescriptions sont mentionnées dans le Coran et la sunna (la tradition prophétique). Les autres ne sont pas mentionnées explicitement dans les Textes, mais peuvent être déduites par un interprète du Coran et de la sunna s'appuyant sur des indications et des preuves qui lui permettent de dégager des lois.
Ici par conséquent, on peut se demander si la laïcité est une séparation des pouvoirs ou une usurpation de la souveraineté divine ? La laïcité, présentée comme étant le principe de séparation du religieux et du politique et de la neutralité axiologique (neutralité à propos des valeurs) de l’État (neutralité axiologique dont le philosophe et essayiste Jean-Claude Michéa a démontré l'impossibilité), doit par conséquent être redéfinie, car sans valeur n'existe point de légitimité ni donc de souveraineté.
A la suite de Jean Bodin qui théorisa donc une forme de souveraineté illégitime, les Révolutionnaires, les pseudo philosophes des Lumières dont Jean-Jacques Rousseau et la République se sont donc servi de ce concept erroné pour transférer la souveraineté divine à la Nation, c'est à dire prétendument au « peuple ».
A ce moment là, la Nation ou la République ne seront plus comme le roi ou le calife seulement dépositaires, mais titulaires de la souveraineté (dont législative à travers donc l'impie laïcité) en lieu et place de Dieu. Et à partir de là, la souveraineté, et par suite le droit, ne sont plus d’essence divine ; les lois émises ne se fondent plus sur les lois naturelles ; le spirituel et le temporel sont déliés ; la religion traditionnelle est confinée dans un espace virtuel dit privé, autant dire qu’elle est dès lors vouée à disparaître peu à peu en étant remplacée par du matérialisme, des idéologies voire des superstitions. Devenant ignorant du bonheur réel, car ayant oublié la magie divine et ayant été formé à la survie, l'être humain se perd, puisque désormais centré sur l'avoir amoral plutôt que sur l'être moral. Ceci aura pour conséquence que les docteurs de la foi ne s’occuperont que des questions cultuelles, et la foi se résumera à un corpus de rites.
Or comme Jean Bodin l’a bien démontré, toute norme juridique doit se référer à une norme qui lui est supérieure, et ainsi de suite jusqu’à la norme ultime qui n’est autre que la loi divine et naturelle. Par son caractère normatif, la souveraineté dans une société doit donc faire les lois qui ne peuvent contredire les lois divines et naturelles. Par conséquent il ne peut évidemment pas y avoir de séparation des pouvoirs, car le pouvoir politique, temporel, découle du pouvoir religieux, spirituel, par un mouvement descendant. Et qu’on (dont la laïcité) le veuille ou non, la loi n’est pas indifférente à la morale (aux valeurs), elle ne saurait s’en distinguer, contrairement à ce qu’ont toujours affirmé les libéraux (libertaires) et les juristes occidentaux actuels défendant l’idée de la neutralité axiologique de l’État, c’est-à-dire d'une position de l'Etat qui se situerait au-dessus de toutes considérations morales, en particulier pour le commerce ou la finance...
Comme l’a souligné le spécialiste du droit constitutionnel Olivier Camy, le principal apport de Jean Bodin (après avoir attribué la souveraineté au Roi) est un apport dangereux qui consiste (finalement lors de la Révolution française) à associer Souveraineté et République (ou État), en affirmant (illégitimement) que la Souveraineté donne sa puissance, son être à la République. En effet il appartient alors follement aux organes d’État d'exercer cette autorité quasi surnaturelle puisque à l'origine divine. Dans son « Traité des Seigneuries » de1608, Charles Loyseau, sera encore plus étatiste en définissant la souveraineté comme « la propre seigneurie de l’État.
Le risque devient alors grand que l’Etat se proclame le souverain divin comme le souverain s’est identifié à l’Etat (autorité) divin(e). C'est ce qui va se passer très vite. En transformant les réalités, les juristes ne tarderont pas à parler d’État souverain similairement au roi qui aura dit : « L’État, c’est moi » (Formule apocryphe de Louis XIV).
Après avoir exposé les contradictions dans les termes et les paradoxes des variantes de la théorie moderne concernant la souveraineté tout en refusant d’identifier concrètement le souverain (Dieu Le Créateur), Olivier Camy conclut en affirmant que les théories du droit divin de la suzeraineté nationale sont les plus pertinentes (par rapport à donc la souveraineté divine, étatique ou populaire). Or l'identification illégitime de la souveraineté à un Etat, une personne, un peuple (même sioniste) ou donc même à une nation revient en définitive à tous les diviniser irréligieusement telles des idoles, au même titre que certains rois, empereurs et pharaons souvent polythéistes prétendaient perversement incarner la divinité sur terre.
La conclusion est donc évidente : les concepts modernes de nation, de laïcité et de république souveraines renvoient à des régimes de types païens antiques, avec une différence : le souverain détenteur du pouvoir divin n’est pas identifié, il est incarné par l’État et ses institutions, en particulier par le parlement, le sénat et la présidence.
C'est pourquoi il n'est pas étonnant que l’Occident déchristianisé est en train de revenir au système sacrificiel païen par le sacrifice économique et populaire. En effet comme les Aztèques tuaient annuellement des milliers de personne pour une pseudo préservation de l'équilibre du monde, l'occident sacrifie les jeunes et les anciens, et mêmes des enfants qui pour la première fois dans l'Histoire se suicident suite aux perverses mesures liberticides liées à la crise sanitaire du covid, à l'inflation et à la guerre en Ukraine. Dans un tournant civilisationnel, Youssef Hindi explique ainsi que nous passons de la société de consommation à la société de consumation, comme le montre d'ailleurs l’organisation du plan ultime mondialiste plus ou moins publiquement avoué par les élites mais sournoisement caché à travers la stérilisation et le génocide dont donc par le Covid, les vaccins ARN, l'inflation et les pénuries (alimentaires, énergétiques, matières premières). D'ailleurs la début de cette réalité sacrificielle peut être incarnée par la décapitation de Louis XVI, et une de ses grandes étapes est le droit à l'avortement qui est mesure révélant la médiocrité d'une nation puisque la proposant plus aux femmes en détresse qu'un profond soutien moral, économique, matériel et religieux. Tout cela semble d'autant plus réaliste, puisque par la modernité automatisée, la ploutocratie mondialiste peut désormais se passer de nombreux ouvriers. Ainsi une société composée seulement des trois catégories oligarque, policière et scientifique, pourrait désormais être le paradigme suivant souhaité la ploutocratie internationale, ce qui expliquerait leur basse volonté de dépopulation générale.
Il faut noter que par rapport aux premières époques de l’humanité qui ont reçu les noms d’âge de pierre puis d’âge de bronze du caractère de leur production solide et donc sérieuse, l'âge de la consommation atteint par l'humanité est désormais synonyme d’âge de la falsification et donc de la futilité, car la camelote voire l'obsolescence programmée doivent être partout pour préserver de la pseudo nécessité de croissance servant seulement aux ultra riches prédateurs à toujours plus dominer peuples et nations par l'usure. Ce qui confirme donc la forte probabilité que l'humanité soit entrée dans l'âge de la consumation voulue la ploutocratie corrompue pour son profit. Surtout que c'est logique puisque suite à cette déchristianisation d’État, les Français (un sur quatre selon un sondage) sont de plus en plus férus de sorcellerie, alors que cette dernière revendique la volonté diabolique de sacrifice humain. En effet lorsqu'on déshabilles le sacré ici, il revient là, sous une forme bâtarde.
La crise du sacré donc, la crise économique majeure, et la peur (fondée) du déclassement, de la souffrance, de la mort, de la maladie, de la pandémie, des nouveaux variants, associées à des responsables politiques corrompus, participent à faire comprendre que beaucoup d’esprits fragiles basculent vers cette très grave impiété qu'est la sorcellerie, en la prenant pour de la magie réconfortante par méconnaissance profonde ou naïveté insouciante.
Jean Bodin, en voulant donner plus de pouvoir au roi de France, au détriment des seigneurs féodaux et par rapport au Pape ainsi qu’aux détenteurs du pouvoir temporel des autres États d’Europe, a donc en réalité ouvert la boite de Pandore d’où sortira la laïcité ayant amené cet égarement d'une grande partie du peuple.
Ainsi que l’a écrit Vincent Peillon, ancien chercheur et ministre, dont les travaux ont porté sur les origines de la laïcité : « La laïcité elle-même peut alors apparaître comme cette religion de la République recherchée depuis la Révolution. » Il va même plus loin, en dévoilant l'objectif final de la Révolution et de la laïcité : « On ne peut pas faire une révolution uniquement dans la matière, il faut la faire dans les esprits. Or, on a fait la révolution essentiellement politique, mais pas la révolution morale et spirituelle. Et donc on a laissé le moral et le spirituel à l’église catholique... Il faut remplacer ça... Il faut inventer une religion républicaine. Cette religion républicaine qui doit accompagner la révolution matérielle, c'est la (perverse) révolution spirituelle qu'est la laïcité. Et c’est pour ça d’ailleurs qu’on a pu parler au début du XXème siècle, de foi laïque, de religion laïque, et que la laïcité voulait être la création d'un esprit public, d’une morale laïque... » Ce que Vincent Peillon affirme, à savoir la volonté d’instaurer cette religion de substitution au christianisme qu’est la laïcité, correspond à la période de renforcement du christianisme dans certaines régions de la France tout long du XIXème siècle ; les Républicains ayant pris peur, ont répondu à cette résurgence du catholicisme par la loi de la laïcité de 1905 dite de séparation des Églises et de l’État, afin d’abattre définitivement le christianisme. Comme nous l’avons dit, il s’agit donc bien avec la laïcité d’usurper la souveraineté divine et de remplacer la religion traditionnelle par une autre, occulte... Par conséquent Vincent Peillon affirme (sournoisement par un double discours intriguant pour le peuple français chrétien puisque étant juif pratiquant et donc monothéiste à la duplicité sioniste évidente) : « Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Église. Non pas seulement l’Église catholique, mais toute Église et toute orthodoxie. Déisme humain, humanisation de Jésus, religion sans dogme, sans autorité ni Église, toute l’opération de la laïcité consiste à ne pas abandonner l’idéal, l’infini, la justice, l’amour et le divin, mais à les reconduire dans le fini sous l’espèce d'une exigence et d'une tache à la fois intellectuelle, morale et politique. »
Cela comme si sa stratégie était d'effacer la grandeur spirituelle (morale) chrétienne insoumise à la perversité par sa noblesse afin de démoraliser le peuple pour le dominer, surtout qu'il a en plus avoué dans un de ses livres que le judaïsme politique existe vraiment en réalité. C'est à dire que pendant que lui développe sa spiritualité juive, en corrompant donc le pays de l'intérieur comme le font aussi beaucoup d'étonnants programmes télés fades et abrutissants ou certains politiques tel Geert Wilders le leader du Parti Néerlandais pour la liberté, et en prétendant défendre l'occident alors que détruisant la civilisation avec l'acceptation laïque des droits homosexuels, de la transsexualité, du mariage non traditionnel, de l'usure, des lois libertaires, de l'extrémisme ultra-libéral ou/et du trashumanisme, il participe à permettre l'oppression financière contre le peuple puisque devenu faible moralement pour donner le pouvoir à sa minorité confessionnelle. Ainsi aussi en réalité, les agents antipatriotique comme Alain Bauer, Eric Zemmour et donc Vincent Peillon ne prônent pas une laïcité neutre, mais une laïcité positive, active, combative et donc religieuse. En effet diminuer, voire faire disparaître la spiritualité des autres, source de clairvoyance, d'intégrité, d'intelligence, de transcendance, de bienfaisance et d'évitement de l'Enfer, permet de facilement manipuler le peuple. De plus cela prouve une possible volonté sournoise de destruction de la religion monothéiste du pays dans lequel Peillon vit et par conséquent de la famille traditionnelle, volonté sur laquelle il est par conséquent important de s'interroger, puisque lui-même en pratique donc une monothéiste dont en fêtant la bar-mitzvah de son fils et parce que la spiritualité et la famille traditionnelle sont le pilier principal de la civilisation stabilisant une nation en particulier donc pour éviter de malveillantes, pullulantes ou oppressantes ingérences étrangères ou privées.  C'est à dire que l’individu poussé à devenir roi, mais en réalité de rien, débarrassé des relations familiales gratuites et de toute solidarité, du travail pénible et du culte de l’effort, de la croyance en un Dieu et de toute transcendance, de l’idée de nation et de fraternité d’armes, sera alors devenu à son insu un soldat du Système sans aucune résistance possible. Il ne disposera plus des moyens mentaux et sociaux de se défendre contre l’intrusion et la conformation oligarchiques. C'est pourquoi Vincent Peillon a même été jusqu'à dire que l'école républicaine doit amener les enfants à devenir des citoyens, sujets autonomes à la république laïque.
Au cours des dernières décennies, les pratiques éducatives occidentales se sont même malheureusement éloignées de ce que l’on appelait autrefois la « pensée critique ». En fait, la pensée critique était autrefois un élément fondamental dont des universités américaines et il semble aujourd’hui que ce concept n’existe plus, du moins pas de la manière qu'auparavant. Au lieu de cela, un autre type d’apprentissage a vu le jour, qui promeut la « pensée juste » ; une forme d’endoctrinement qui encourage et récompense une réponse particulière des étudiants, conforme à l’idéologie et pas nécessairement à la réalité. Ceci étant à l'image de la plupart des dictatures qui s'éloignent de l'état démocratique moderne prétendant par l'école orienter les enfants vers un esprit indépendant suite à avoir reçu un savoir riche et utile.
(Dans le monde moderne, la prise de pouvoir se fait en plus par la culture. Celui qui contrôle la culture (ainsi que les médias) contrôle le pays politiquement et économiquement. Aujourd’hui, la culture en Europe est malheureusement contrôlée par des structures pro-américaines mondialistes. La principale bataille aujourd’hui n’est pas tant militaire que culturelle. Il est donc crucial de comprendre la nouvelle mission de la culture, qui porte la sémantique de la civilisation.)
Peillon dira aussi en tant que franc-maçon ne comprenant pas son grave égarement que l'école républicaine laïque doit conditionner une nouvelle naissance des enfants (souvent également à travers un anti-racisme synonyme d'anti-France et donc d'anti-français facilitant aussi la domination perverse sur le peuple), telle une nouvelle église, avec son nouveau clergé, son nouveau baptême, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi : Voir vidéo « L’Éducation nationale, l’usine à républicains » à l'adresse : https://www.youtube.com/watch?time_continue=1591&v=Z90LeJwahCU&feature=emb_title
De plus : « Il faudrait quand même s’interroger sur la raison pour laquelle la classe dominante alloue tellement d’argent à une institution qui serait censée être une espèce de village résistant de l’intérieur. La bourgeoisie adore l’école, elle a très envie qu’elle perdure, elle veut qu’il y ait une école publique par ailleurs parce que ça lui permet, elle, de mettre ses enfants dans l’école privée, tout en étant contente qu’il y ait une école publique pour garder les pauvres. » (François Bégaudeau)
L’école a toujours fait monter qui elle voulait faire monter, qui elle avait besoin de faire monter pour des raisons économiques, industrielles, capitalistiques, donc arrêtons la fable. Le problème, c’est que 95 % des enfants sont dits nuls en maths, et que ne sont conservés par la bourgeoisie que les forts en maths qui peuvent lui servir dans l’organisation de la production et de la dominance politique. C’est tout l’objet de l’ENA, de l’X et de Sciences Po, pour ne prendre que ces établissements dits d’élite. Mais une nation est faite de beaucoup d’autres personnes que ces étudiants qui sortent des grandes écoles. C’est la source du problème numéro un de la France : des élites consanguines autoproclamées, renouvelées en petit comité, disqualifiées par leur influence de toute évidence désastreuse sur la nation. Surtout que ces élites sont protégées de toute justice populaire grâce à une Justice corrompue par les réseaux de pouvoir occultes (voir la très longue impunité de l’oligarque socialo-sioniste Jérôme Duhamel), pendant que des élites naturelles formées sur le tas sont écartées, ignorées ou vilipendées par les médias mainstream qui ne sont plus dominants, car ils ont été dépassés par l’Internet incontrôlé ou pas encore totalement sous contrôle, celui qui fait l’opinion. L’école est bien une machine à brider les corps impatients, les intelligences sauvages, pour ne garder que les serviles intelligences utiles au maintien de la structure hiérarchique sociale. La surprise, c’est quand des gens qui ont les moyens intellectuels d’être des agents de la dominance passent de l’autre côté de la barrière sociale. On appelle ça une révolution, ou l’évolution, qui renversera la laïcité ou au moins le laïcisme.
La laïcité n’est pas cette séparation des pouvoirs que l’on a vendue aux masses, mais elle consiste à usurper la souveraineté (d’essence divine), pour la transférer à la République, l’État, la Nation, qui, détenant cette souveraineté, soumettra et détruira toute religion, minoritaire ou majoritaire, sur son territoire, en particulier quand elle est fortement influencée par de très riches groupes de pressions mondialistes, wokistes ou sionistes, sachant que la piété populaire limite leur cupidité et donc leur domination.
Ceci constitue donc un renversement hiérarchique des ordres et une lente décomposition de la patrie et de la société, dont à travers l'acquisition du pouvoir politique et la création du droit par ces pervers groupes de pressions pervers, étranger ou/et privés.
Ce livre de Youssef Hindi poursuit et se finit avec cet important chapitre résumé « Anthropologie et religion : aux origines de la décomposition des sociétés modernes » :
L'auteur y rappelle qu'il a analysé et mis en exergue, dans son précédent ouvrage « Occident et Islam », les origines messianiques et antinomiques (sionistes) de l’athéisme moderne (destructeur des lois divines et naturelles pour diminuer la force spirituelle des peuples afin de les manipuler plus facilement), et plus précisément l'athéisme dont sont porteuses les idéologies modernes et révolutionnaires, tels le libéralisme, le républicanisme, le socialisme, le communisme, le mondialisme et même le nazisme selon Pierre Hillard. En effet ces mouvements progressistes utopistes athées ont découlé de la perversion juive sabbato-frankiste, c'est à dire liée à Sabbatai Zevi puis à Jacob Frank, et se prétendaient tous illégitimement être l'accomplissement heureux final de l'humanité dans un paradis terrestre sous des formes de messianismes laïques illusoires devenant donc des idéalismes moteur égarés, puisque c'est uniquement par le véritable islam que l'humanité peut parvenir au petit paradis terrestre, puis au Grand Paradis Céleste, comme il sera revu plus tard. Le « Jacob » Frankisme peut être défini comme une continuité du marranisme, du messianisme et de la kabbale. C'est à dire que le but du sionisme est de parvenir par des institutions et des idéologies modernes (athées) à faire vivre les non-juifs sous l'impérium du judaïsme sans que nous le sachions. En effet, en remplaçant la loi divine par les droits de l'homme résumé à travers « liberté, égalité, fraternité », devenus « libéralisme prédateur et libertaire au lieu de liberté de culte et d'entreprendre du monothéisme, égalité des droits pour les homosexuels et les transsexuels au lieu d’égalité devant la loi du monothéisme, et fraternité de l'athéisme laïque franc-maçon au lieu de fraternité en religion et par rapport à Adam et Eve », les sionistes et la perverse caste ultra riche mondialiste parviennent à manipuler et dominer les peuples par cette corruption rabaissant leur niveau moral. Cela dans le but de parvenir à faire apparaître le faux messie pour contrôler une partie de la terre (mais seulement pendant 37 jours selon le Prophète Mouhamed), alors que Dieu a évidemment interdit à tous les croyants de ne pas hâter la venue du Messie en particulier par la corruption, même si des prophéties expliquent qu'il arrivera quand le monde sera plongé dans l'égarement et la perversion des lois religieuses. Cette très importante interdiction divine a donc évidemment été pervertie très gravement par le sabbato-frankisme, puisque cette idéologie très corrompue valide les pire actions en cherchant à amener tout au plus bas par un évident très honteux prétexte fallacieux donc d’accélérer légitimement la venue du Messie :
(S16v1) « L'ordre d'Allah arrive. Ne le hâtez donc pas. Gloire à lui ! Il est au-dessus de ce qu'on Lui associe. »).
De plus avec la fin du Califat dans le monde musulman qui empêchait la division, les partis politiques sont apparus presque partout dans le monde et les idéologies islamiques prétendument réformatrices authentiques alors que gravement égarées se sont multipliées, dont celles terroristes tuant le plus souvent et donc de manière encore plus condamnable des musulmans.
Ceci expliquant donc comment en moins de 200 ans, la plupart des royaumes chrétiens et beaucoup de pays musulmans à travers le monde ont basculé vers des républiques athées ou laïques, dont suite à des coups d'état militaire ou à l’oppression de l'usure massive. Ainsi dans un rabaissement moral général et un appauvrissement populaire servant d'abord la super classe mondiale perverse et la domination des sionistes, ce type de système politique matérialiste qu'ils contrôlent pousse en plus par les médias, la publicité ou la musique à augmenter les segments de marché pour toute habitude nouvelle ou sociale (motards, rappeurs, hommes d'affaires, immigrés, hétérosexuels, homosexuels, bisexuels, transsexuels, transhumanisme etc), à faire encore plus lucrativement de l'homme une marchandise comme une autre, en particulier en détruisant le père de famille freinant généralement la consommation et modérant donc la famille comme y incite le véritable monothéisme. D'ailleurs cette destruction du père a commencé avec la décapitation du roi Louis XVI père de la nation.
Or comme le mondialisme attaque aussi le père et le monothéisme authentique car ils apportent chacun de la modération, une tempérance morale, de la vertu, un esprit de famille traditionnel, et un respect des institutions, de la nation et de l'Etat, il est donc clair que le mondialisme est bien lié au messianisme juif erroné. C'est à dire que cet égarement mondial travaille à un messianisme sans Dieu servant des impies juifs ou mondialistes dont une étape importante a été les manifestations de mai 1968 qui avait pour slogan « il est interdit d'interdire » même le mariage homosexuel, la consommation de drogue, et bientôt la pédophilie. En effet les pervers arguments d'orientation sexuelle libre ou de nature innée même envers un enfant ont déjà été utilisées par certaines personnes grandement égarées, tels dans la plupart des analyses de Sigmund Freud, dans l'essai « La Révolution sexuelle (expression totalement impie inventée par les sionistes pour affaiblir tous les peuples moralement afin de les dominer) » de Wilhelm Reich dénonçant la « société autoritaire » bâtie sur l'ordre moral défini par l'Église et dans son travail dénonçant follement la « répression de la sexualité juvénile », et dans les travaux de l'entomologiste américain Alfred Kinsey dont concernant l'analyse de ses nombreuses pratiques diaboliques sur l’orgasme d'enfants et même de nourrissons ayant pourtant très étrangement fait l'objet d'une Charte des droits sexuels proclamée en 2008 par une organisation partenaire de lʼONU, lʼInternational Planned Parenthood Family.   L'absence croissante du père et la féminisation de la société depuis cette révolution de 1968 ont ainsi diminué l'autorité par essence patriarcale vers une forme de matriarcat de plus en plus établi et donc amené les nouvelles générations masculines à moins de maîtrise de soi et de virilité et donc de force pour la justice dont religieuse. Or les mondialistes ne veulent pas seulement détruire la société patriarcale, mais aussi l’amour entre les hommes et les femmes.
Ainsi un autre slogan perversement totalitaire est ensuite apparu : « Pas de liberté contre les ennemis de la liberté ». Or la signification de la liberté est devenue libertarisme, alors qu'elle ne po peut être totale mais encadré dans un domaine moral devant préserver la civilisation, comme à travers les interdictions du mariage homosexuel, du meurtre injustifié, de l'usure, de la pédophilie, de l'inceste, etc). Le libertarisme a souvent pour origine la bourgeoisie cherchant de la renommée à partir de ses névroses et de son oisiveté. En effet la bourgeoisie catholique réagit de plus en plus de manière bourgeoise plutôt que de manière catholique. Mai 68 a été une révolution sociétale provenant de 1789, novembre 2018 et ses gilets jaunes est une révolution sociale venant rééquilibrer celle de 1789. Pierre de Brague : « En remettant en avant la mystique, l'intuition (du fond, géométrique, fine) et le social, il faut dépasser la culture bourgeoise (matérielle, formelle arithmétique et ultra libérale venant de cette révolution de 1789) s’enfonçant actuellement toujours plus dans la décadence. » A ce sujet l'intéressante émission : « POURQUOI TANT DE HAINE ? LES GILETS JAUNES, AVEC LES GILETS JAUNES CONSTITUANTS & NOUS VOULONS VIVRE » peut être écoutée à l'adresse : https://www.youtube.com/watch?time_continue=1662&v=2nx35miSL7g&feature=emb_title
Dieudonné Mbalabala : « Nous sommes dans un monde qui semble perdu, un monde qui se cherche. On le voit depuis quelques années : mariage pour tous (créé follement pour la première fois en terme de droit dans l'histoire de l'humanité), procréation tarifée, (théorie du genre), trafic d'organes, terrorisme, radicalisation (des idéologies), menace de guerre nucléaire. Nous sommes arrivés à la fin d'un système. L'obscurantisme moderne prétendument progressiste et droit-de-l’hommiste, arrive à son apogée : le non sens(, revenant à dire absurdement, follement, maléfiquement, dangereusement, et donc démoniaquement que rien n'a une nature et par conséquent de sens, et s'opposant ainsi gravement au bon sens, et donc à la loi naturelle, et donc au monothéisme authentique). Oui, nous évoluons à présent dans le non sens total. La lumineuse et généreuse idée d'un accès au savoir pour tous (dont par internet) s'est transformée en quelques temps à un accès illimité 24h/24h au mensonge et à la perversion (en particulier par la télévision et la pornographie, et malgré un éclatement de l'information et une ouverture de la science via internet). (A cause du système et de nombreuses personnes indignes, nous sommes réellement confrontés à une avalanche de mensonges, de bassesses, d'impostures, de contre-vérités, de trahisons et de manipulations.) Avec des élites sans panache, vidées de toute substance créative (et sensée), nous sommes en roue libre vers le grand n'importe quoi (alors que pourtant il existe incontestablement une morale universelle (décence commune) concernant divers points, comme la famille traditionnelle, la volonté de sécurité, le respect des biens d'autrui et la noblesse de manger à sa fin en ayant une demeure). »
En effet la technologie (dont internet), formidable serviteur devenant souvent maître des désirs (et de nos opinions dont par la manipulation de la télévision), peut aller jusqu'à ne pas développer la connaissance de beaucoup dont en les abrutissant par leur utilisation futile voire immorale de cet outil, alors qu'il peut incontestablement enrichir spirituellement, religieusement, scientifiquement et philosophiquement. Or de nombreux bons articles, bonnes vidéos, et bon exposés sur internet servent quand même a élevé grandement le niveau intellectuel aussi de beaucoup malgré l'athéisme des idéologies modernes. ET les réseaux sociaux et internet ont en plus permis la réinformation d'une grande partie de la population, car l'être humain sait souvent reconnaître la vérité quand il l'entend. Même la télévision et les pubs ont relevé dans un aspect le niveau linguistique (voire en plus poétique) général puisque devant parler le plus correctement possible, mais pas par rapport à la lecture répandue auparavant et plus pour les catégories sociales inférieures.
Cependant les apparitions du républicanisme (étatisme), du socialisme et du libéralisme ont tout de même apporté des compréhensions intéressantes du rôle, des intérêts, et donc des négociations ou des compromis parfois nécessaires entre l’État, le peuple et les entreprises commerciales pour le bien commun ou l'intérêt général, dont au niveau politique, géopolitique et en rapport avec le Royaume de Dieu. De même il est intéressant que cela ait mis en relief le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire ainsi que la possibilité de leur indépendance respective dans certains cas. Surtout que le pouvoir ne s'arrête que là où il trouve des limites, dont face à la grève voire la révolte populaires. Tout cela permettant aussi de mieux comprendre au niveau du droit social dont islamique, l'importance au sein de la noblesse du juste milieu entre l'autorité, la liberté et l'ordre. C'est pourquoi le grand plan du destin de l'humanité et toutes situations peuvent très dignement être seulement perçues comme de l'éducation morale ou des épreuves pouvant nous ennoblir par grandeur pieuse. Ainsi de même que les scientifiques se servent des découvertes mathématiques, physiques et chimiques précédentes, pour analyser certains domaines comme ces systèmes politiques, sociaux et économiques modernes, on peut par une ouverture d'esprit se servir intelligemment de l'outil critique du marxisme (sans adhérer à la philosophie matérialiste marxiste, car Marx était gravement voire sournoisement amoral) comme de ceux de certains philosophes dont antiques tels Aristote ou Platon, et bien sûr aussi comme de celui du monothéisme authentique. Or les pervers messianistes utilisent parfois ces bonnes analyses, comme ils l'ont fait avec certaines de Marx pour propager le communisme athée afin de dominer les peuples dont en les éloignant du monothéisme authentique, voire même désormais avec des mensonges grotesques ou de perverses interprétations tel que le progressisme wokiste synonyme de marxisme culturel dévoyé. Ces systèmes politiques erronés ont aussi mis encore plus en évidence les rôles et l'importance des cinq pouvoirs dans une société : législatif, exécutif, judiciaire, médiatique et monétaire. De plus ils ont permis une liberté d'expression et une science plus libres que sous un régime religieux dont par rapport à ce site et à l'apparition de la cryptomonnaie et surtout de la blockchain nécessaire pour l'équilibre économique dans une époque numérique. Et ils ont en plus clairement rappelé l'importance des devoirs régaliens de l'Etat : police, justice, défense nationale, politique étrangère, diplomatie, impôt, gestion d'une grande partie de l'eau, projets routiers, création de la monnaie, banque nationale, prêt bancaire à taux zéro pour des projets commerciaux ou entrepreneuriales solides ; et des secteurs essentiels devant donc rester des services publics quand c'est possible ou nécessaire tels l'éducation, la santé, les transports, les communications et l’énergie. En effet il est des biens et des services (du bien commun) qui doivent évidemment être placés en dehors des lois du marché.
L'Etat est aussi là pour encadrés les intérêts (dont libertés) individuels afin qu'ils convergent vers l'intérêt général. Or ces dernières décennies avec le recul du périmètre de l’État, cela a augmenté la pauvreté, les inégalités et la baisse générale du niveau de vie au profit de la caste mondialisée ultra riche.
Ainsi pour le bien commun, une société a également besoin de corps constitués au niveau des personnes morales de droit publique, et de corps intermédiaires au niveau scolaire, sécuritaire, médical, économique et judiciaire, afin d'éviter la privatisation, et donc la cupidité ou la perversité, et donc le risque de gestion inconséquente de ces secteurs.
Or le système actuel considère tout espace de liberté comme un cancer qui met en danger son existence et n’aura de cesse de tous les éradiquer. Il privatise beaucoup en faveur des très riches et contrôle la liberté et l’indépendance d’esprit jusqu'à désormais interdire l'école à la maison, puisque l’instruction a cédé sa place à l’éducation institutionnelle synonyme de formatage idéologique. Le Nouvel ordre mondialiste perversement manipulateur est en plus basé sur la culpabilisation de l'humanité, dont à propos de ses dégâts sur la nature faisant devenir l'Homme coupable du réchauffement et donc méchant. Et cela se passe donc principalement entre la culpabilisation du peuple au niveau des dangers climatiques, des conséquences sanitaires, du gaspillage de l'énergie et des pénuries, la diversion est parfaite. Faut-il croire, qui faut-il croire, que faut-il croire ?
Pour Jean-Louis Daudet, auteur du livre "Croyez ou vous êtes morts", depuis quelques années, nous sommes confrontés à des obligations ou des interdictions de tous ordres. On ne peut plus dire tel ou tel mot, on ne peut plus exprimer telle ou telle pensée. La censure s'exerce à tous niveaux dans de nombreux aspects de la vie quotidienne. Associées à ces interdits, de nouvelles croyances ont été créées dans différents domaines. Ces nouveaux dogmes sont répétés chaque jour dans tous les médias et repris à l'envi par les réseaux dits "sociaux". Ils sont soutenus par l'idée également implantée que la mort à brève échéance menace ceux qui chercheraient à s'en dégager. Il s’est établi une véritable religion de la terreur. Une nouvelle religion où l’homme est directement mis en accusation. Petit fils du célèbre journaliste et polémiste Léon Daudet, Jean-Louis Daudet ne craint pas de prendre à bras le corps les nouvelles doctrines qui cherchent à dominer les peuples : climat, crise sanitaire, action de l’OTAN etc. Lire à ce sujet l'article « Interdit d’apprendre (mieux) à la maison » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Interdit-d-apprendre-mieux-a-la-maison-61129.html
Par ailleurs l’État, nécessaire pour préserver la liberté, l'ordre et la paix sociale, détient donc la responsabilité de la violence légitime à travers la police et la prison. Cependant il ne faut pas faire un usage disproportionné de la force, comme lors de l'arrestation d'une personne ne portant pas de masque sanitaire ou fumant dans un lieu publique. Et pour éviter de diviser le peuple, les journalistes ou instituts de sondage ne doivent pas demander si les citoyens sont pour ou contre la police en fonction des images de policiers frappés par des manifestants ou de citoyens frappés par la police, mais demander quelle police voulez vous, car certains responsables policiers corrompus peuvent désorganiser la police pour que des images d'agression de policiers se produisent. C'est pourquoi l'IGPN (organisme de surveillance de la police par la police) devrait devenir citoyen.
D'autre part l'indépendance financière et le droit de propriété foncière et commerciale accentuent la liberté et donc la paix sociales pour éviter la tyrannie ploutocratique. C'est pourquoi il n'est pas étonnant que l'accès à cette indépendance financière de même donc qu'à la propriété foncière et commerciale devienne de plus en plus impossible, à travers la perverse monopolisation de l'économie par des multinationales appartenant à des oligarchies corrompues poussant à des lois supranationales oppressantes. Cependant l'attachement à la propriété foncière est déconseillé par le Prophète (SBDSL) pour éviter donc un sédentarisme trop individualiste, un amour trop important du bas-monde, un oubli de son épéhémérité et un détournement de la demeure éternelle du Paradis, ce qui n'empêche donc surtout pas de chercher à être propriétaire d'une entreprise. Il est donc possible d'avoir une demeure en location ou une propriété foncière sans attachement et sans y végéter, tout en ayant une propriété commerciale familiale pour utiliser principalement l'argent dans l'épanouissement familial, les investissements entrepreneuriaux, le développement national et la recherche scientifique raisonnable, mais aussi donc pour empêcher la tyrannie politique soumises à des entités privées ultra-riches. En sachant que payer une location n'est pas un mal surtout si c'est pour éviter d'acheter une propriété par de l'usure même en petite partie :
Selon Abdullah Ibn Masud (SDP), le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « Ne vous attachez pas aux propriétés foncières car elles susciteraient en vous le désir de ce monde (avarement et jusqu'à votre mort dont par une possible sortie de la vie sociale et car ne dépensant plus mensuellement pour Dieu en ancrant donc le cœur à la terre au lieu de tendre vers l'au-delà). » (Tirmidhi)
Le vrai problème est la raréfaction bureaucratique du foncier associée à la spéculation massive de grands fonds d'investissements internationaux et à l'achat de propriété par des étrangers, car cela augmente fortement les prix de l'immobilier et entrave donc l’accession des familles modestes à la propriété. On peut également y associé la croissance des grandes agglomérations, à commencer par la région parisienne. Les Français n’ont pas besoin d’oukases, mais d’un plan de décentralisation des activités économiques, et visant à une occupation équilibrée et harmonieuse de notre territoire.
Par rapport aux systèmes politiques évoqués dans ce chapitre, il est bon de savoir que l'islam en conformité avec le christianisme est divinement dans un sage juste milieu, car simultanément dictatorial par ses règles divines (dont patriotiques et non ultra libérales), capitaliste (telle la réelle droite qui est celle des valeurs, qui valide le droit d’entreprendre responsablement, et donc économiquement ou socialement, et qui organise un marché libre et juste, voire parfois plus ou moins régulé si nécessaire) par le sacré au niveau du sang, des biens et de l'honneur de chacun, et socialiste (telle la réelle gauche politique donc non sociétale) par la zakat (impôt social purificateur, un des cinq piliers obligatoires de l'islam) et par les exhortations coraniques invitant à agir souvent pieusement pour résoudre les problèmes des autres en particulier des faibles (orphelins, handicapés, pauvres, personnes âgées). Voir à ce sujet sur Youtube.com l'excellente vidéo de Youssef Hindi : "Conférence Jean Michel Vernochet -Youssef Hindi - Partie 02" : https://www.youtube.com/watch?v=vXinkS6ecEA
Les travaux du démographe et historien Emmanuel Todd, spécialiste des structures familiales (qu’il étudie selon l’anthropologie historique), confirment, sur la base d’une toute autre méthodologie, l'analyse de Y.Hindi , à savoir que les mouvements athéistes constituent non pas seulement une négation de Dieu, mais une lutte contre Lui (servant donc à l'affaiblissement moral puis à l'asservissement des peuples par les impies). Ses travaux sur la crise des sociétés modernes mettent en évidence que leur décomposition, ayant précédé leur atomisation, est essentiellement due au vide religieux ; il en arrive donc, par le biais d’une étude historique quantitative (statistique), anthropologique et empirique, à la conclusion qu’aucune société ne peut vivre sans croyance religieuse.
Lisons Emmanuel Todd qui nous livre les résultats édifiants de ses travaux : Républicanisme, socialisme, communisme(, libéralisme libertaire) se sont en pratique définis contre un catholicisme résiduel, qui les structurait pour ainsi dire négativement. La mort de cette religion a tué comme par ricochet les idéologies modernes. Nous sommes ici tout proche de l’un des points nodaux (principaux) de la crise qui, bien loin de n’affecter que la surface politique des choses, touche en réalité le socle métaphysique de la société, fond de croyances irrationnelles et inconscientes venues d’une histoire très lointaine. L’identification du fond religieux de la crise nous permet d’éclairer certains aspects du malaise actuel, et en particulier la difficulté que peut avoir une société à vivre sans croyance religieuse. L’athéisme a triomphé... L’histoire concrète de l’athéisme nous dit : loin de mener au bien-être, l'émergence d’un monde sans Dieu conduit à l’anxiété, au sentiment d’un manque (surtout car la naissance, la vie, la réflexion et la mort amènent à la question incontournable d'en quoi devons nous croire). Le monde mental des êtres humains n’est pas le monde physique des sciences dures. Privé d’adversaire, l'athéisme doute, fléchit et s’effondre. La déchristianisation conduit donc à une situation paradoxale : l’incroyant semble ne se sentir bien dans sa certitude que s’il y a encore dans la société une Église, minoritaire, mais porteuse d’une croyance positive en l’existence de Dieu, qu’il peut critiquer et nier. Le saut dans l’irrationnel de la foi avait, à la fin de l’Empire romain, permis la construction d’un système explicatif et moral stable et rassurant. Le christianisme avait alors réglé, sur le plan psychologique, la question de la mort... Tant qu’il y a encore des croyances à dénoncer, des croyants à libérer, l'existence a encore un sens, métaphysique (aussi donc pour un athée qui en a donc également besoin par nature humaine même si c'est pour s'y opposer dans une forme de cause à défendre, mais illégitimement). Cependant la disparition du dernier groupe solidement organisé de croyants donne le signal du mal-être pour les vainqueurs (athées), qui, libérés de tout, ne peuvent que constater qu’ils ne sont rien, rien qui ait un sens du moins. La mort de l’Église (et donc ensuite de l'athéisme laïque) réactive la question (la réalité) de la mort de l’individu en particulier quand l'injustice sociale répand le malheur, (et de la société puisque la foi du peuple dans une idéologie est la seule chose qui maintient ses institutions). Et c’est pour ça qu'après être passé par un hypermatérialisme du consumérisme (devenu hyper hypermatérialisme étouffant mentalement dont avec la peur du climat et avec la crise du covid par le confinement, le port du masque sanitaire, la distanciation sociale (qui devrait s'appeler distanciation asociale, surtout que l'homme est un animal social et donc que sa proximité sociale fait partie de l'humain sinon il ne reste que l'animal), le culte inconséquent de la vie des corps étant devenu mystérieusement prioritaire sur tout jusqu'à la destruction de l'économie sans réactions fortes des peuples), l'humanité parviendra inévitablement à une hyperspiritualité du monothéisme voire donc à une hyper hyperspiritualité de l'islam grandement ouverte d'esprit et de cœur, comme si la modernité technologique, le pervers mondialisme ploutocratique laïque, et les crises financières, sanitaires, guerrières et énergétiques, étaient un entonnoir pour y parvenir. Il faut noter que l'hyper spiritualité ne signifie pas de devenir sans matériel ni proximité physique, mais de valoriser fortement même le peu qu'on a comme proches et biens ainsi que la Création, tout en vivant également grandement pour la justice, la noblesse, la religion et Dieu. (Quand la religion s'effondre et) Au-delà de l'interrogation métaphysique de base, toutes les constructions idéologiques et politiques ayant pour fondement théorique l’inexistence du Ciel appuyé sur une opposition aux religions monothéistes sont ébranlées. La disparition du Paradis, de l’Enfer et du Purgatoire des esprits dévalorise donc logiquement tous les prétendus paradis terrestres, qu’ils soient grandioses, de type stalinien, ou d’échelle plus modeste, républicain.
D'ailleurs avant de poursuivre ces propos d'Emmanuel Todd, il est important de préciser ici que Gustave Le Bon donne dés 1895 dans son livre « Psychologie de foules » une anticipatoire explication similaire à l'effondrement rapide des croyances aux paradis terrestres de type socialiste(, libérales ou libertaires) : « Ce n’est pas l’évidente faiblesse des croyances athées socialistes(, libérales ou libertaires) actuelles (telles des idoles fragiles) qui empêchera les religions de triompher dans l’âme des foules. Leur véritable infériorité par rapport à toutes les croyances religieuses tient uniquement à ceci : l’idéal de bonheur que promettaient ces dernières ne devant être réalisé que dans une vie future, personne ne pouvait contester cette réalisation. L’idéal de bonheur socialiste(, libérales ou libertaires) devant être réalisé sur terre, dès les premières tentatives de réalisation, la vanité des promesses de paradis terrestre apparaîtra aussitôt, et la croyance nouvelle perdra du même coup tout prestige en laissant revenir les croyances en l'au-delà. (C’est précisément ce que l’on a vu se produire avec l’Union soviétique qui s’est effondrée sous ses propres contradictions pour laisser revenir le christianisme orthodoxe en Russie.) La puissance des idéologies athées ne grandira donc que jusqu'au jour où, ayant triomphé de la religion, la réalisation pratique commencera. Et c’est pourquoi, si l'idéologie nouvelle exerce d’abord, comme toutes celles qui l'ont précédée, un rôle destructeur, elle ne saurait exercer ensuite, comme la religion, un rôle créateur. »  Emmanuel Todd poursuit : « Alors commence la quête désespérée du sens qui, logiquement et banalement, va se fixer sur la recherche de sensations extrêmes dans des domaines historiquement répertoriés : argent, sexualité, violence ; tout ce que la religion contrôlait. L’examen empirique de la réalité sociale montre la validité de cette séquence... L’argent, la sexualité et la violence sont désormais au centre de notre dispositif mental et médiatique. Les anxiolytiques (et paradis artificiels) ne peuvent remplacer complètement les croyances collectives. Ceux qui aiment lire assurent, par leur anxiété, le succès des classiques de l’athéisme antique, parfois épicurien, mais le plus souvent stoïcien. Sénèque (-4JC/65JC) et l’empereur Marc Aurèle (121-180) sont sans doute aujourd’hui les plus lus.
« Le monde moderne a détruit le monde, sa diversité, sa culture, sa tradition, ses civilisations. Ce qu’on appelle diversité aujourd’hui n’est qu’un moyen psychologique et technocratique d'oppresser tout le monde. La révolution industrielle a commencé à tout détruire, puis le capitalisme a commencé à tout esclavagiser. ... Le grand historien et économiste Karl Polanyi compare le sort des ouvriers et celui des colonisés, ces pauvres de tous les pays, dont la culture a été désintégrée par le contact avec l’occident : (Suite à l'effacement de la religion catholique) Les vices développés par la masse du peuple (français) étaient globalement les mêmes que ceux caractérisés par des populations colorées (non blanches) dégradées par le contact avec la culture (colonialiste occidentale) en décomposition: dissipation, prostitution, volage, manque d’épargne et de prévoyance, négligence, faible productivité du travail, manque de respect de soi et endurance. En Effet l’extension de l’économie de marché détruisit le tissu traditionnel de la société rurale, la communauté villageoise, la famille, l’ancien régime foncier, les coutumes et les normes qui sous-tendaient la vie dans un cadre culturel. » (Extraits de l'article Karl Polanyi et la destruction du monde par le marché – Nicolas Bonnal à l'adresse https://strategika.fr/2022/02/21/karl-polanyi-et-la-destruction-du-monde-par-le-marche-nicolas-bonnal/)
Il y a deux millénaires, la pensée antique eut à définir dans le cadre d'un effondrement des religions païennes, un sens purement terrestre de la vie, une discipline de l’âme et du corps pour opérer dans un monde privé de ses dieux. Cette prodigieuse tentative, ne l’oublions pas, fut un échec et déboucha, sur le saut massif dans la croyance en la vie éternelle et du christianisme. Cette loi anthropologique à laquelle l’homme ne peut échapper même en la niant, prouvant scientifiquement que la croyance en Dieu (quel que soit son mode) est inscrite dans le « code source » de l’Homme surtout que tous les aspects de la vie terrestre ne peuvent qu'amener à devoir s'interroger sur son sens, est énoncée explicitement dans le Coran :                                                           (S30v30) « Dirige tout ton être en pur monothéiste vers la religion (exclusivement pour Allah). Telle est la nature originelle (fitra discrète si pas d'ajout de piété) qu'Allah a donnée aux (cœurs des) hommes. Pas de changement à la Création d'Allah. Voilà la religion de droiture, mais la plupart des gens ne savent pas. »
L’absence d’alternative à la religion de Dieu est illustrée par l’angoisse et le mal-être que ressentent les athées face au vide religieux, et plus profondément par la décomposition des sociétés largement touchées par l’athéisme. Cela prouvant la bienfaisante et donc authentique foi en Dieu. Les travaux d’Emmanuel Todd mettent donc en évidence que l’incroyance ne vit qu’en opposition à Dieu et à la religion : même perçue négativement et combattue, la croyance collective et transcendantale reste vitale, elle est constitutive de la nature de l’homme ; c’est ce que nous dit l'anthropologie sociale.
Ces travaux confirment ce qu’avait perçu le père de la sociologie Ibn Khaldûn au XIVème siècle qui poursuivit l'analyse d'Aristote qui définit l’Homme comme étant un animal social ; à savoir que l'homme a besoin de vivre en société, puisque étant incapable de mener une existence individuelle déjà par sa dépendance lors de son enfance. Or, dit-il, la conséquence inéluctable de la vie sociale, c’est le désaccord dû à la pression d'intérêts divergents voire parfois opposés. A ce sujet le Coran précise :
(S49v13) « Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez (dans la dignité par le commerce honnête, le partage culturel et le compromis raisonnable dans vos intérêts respectifs, et donc la valeur suprême qu'est l'adaptation digne). Le plus noble d’entre vous auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur »
Commentaire : Il faut rappeler que le compromis suivant les lois religieuses représente le plus haut niveau moral par son juste milieu entre l'esprit angélique parfait n'ayant pas de contrainte sociale et l'esprit animal imparfait recherchant la domination sociale, et surtout par son reflet et donc explication uniques d'un des aspects les plus honorables de l'esprit divin.
          Tant qu'il n'y a pas de modérateur pour les contenir, ces discordances engendrent des conflits qui, à leur tour, peuvent conduire à la disparition de l'espèce humaine. Or, la conservation de l'espèce est un des principaux objectifs de la loi religieuse, ce qui prouve que les Prophètes dans la réalité de leur fonction rappelant les vérités, règles, caractère et moralité monothéistes pour ennoblir, modérer, rendre bienfaisant et unir le peuple, sauvent l'humanité.
Ce que l’on déduit en lisant Ibn Khaldûn et en analysant la longue séquence historique de décomposition des religions, se résume ainsi : lorsque la religion (qui est le ciment de la société) et sa loi, disparaissent avec ses institutions (Califat, Église et régimes politiques appliquant la loi divine/naturelle...) modératrices des intérêts des individus et des groupes, la société perd de sa cohésion pour s’atomiser lentement. L’individu « tout puissant » (le consommateur narcissique, le self-made-man, le prédateur économique...) émerge et la conservation de l’espèce se voit mise en péril par la guerre de tous contre tous (comme le prouve son aboutissement final actuel à travers la lutte des sexes, jusqu'à la lutte contre la nature de chacun à travers la transsexualité qui va encore servir les minorités dominantes, celles qui imposent à la majorité un « progressisme » libéral, libertaire et forcené qui est une dictature divisante totalement illégitime par rapport à celle irréprochable de Dieu. De même il est fréquent que la population se divise en oubliant la valeur supérieure qu'est la noble charité qui devrait l'amener à lutter unie pour la paix, l'ordre naturel, l'harmonie et donc le bonheur.) La guerre de tous contre tous se voit même entre pays ou entre un Etat et une population, dont à travers les accusations de crime contre l'humanité contre un Etat ou de terrorisme même contre une population demandant parfois légitimement une meilleure politique.
Cette réflexion d’Ibn Khaldûn constitue donc aussi une juste critique anticipatoire des conséquences nuisibles du libéralisme actuel, c'est à dire tel que défini par Adam Smith (1723-1790) qui prétendait très injustement qu’une société composée d’individus ne recherchant que leurs propres intérêts serait harmonisée, notamment par « la main invisible du marché » et sans intervention aucune ni de l’État ni d’un quelconque modérateur. En effet dans ce genre de système pervers, les droits individuels deviennent de plus en plus souverains au détriment des droits collectif, moral, bien évidemment religieux, et même des autres, comme le prouvent la destruction de la famille traditionnelle, l'augmentation d'un féminisme à outrance synonyme de racisme envers les hommes, la propagation de la pédocriminalité, etc... C'est à dire que les droits individuels finissent par très dangereusement devenir tout ce qu’il y a : il n’y a pas de droit des communautés, des tribus ou des nations ; il n’y a pas de droit de souveraineté, d’autodétermination, d’autonomie, de sécession, ni de rappel d'une histoire collective soudant le peuple. Tout le monde est seul, seul contre le système entier qui peut donc plus facilement contrôler le peuple mais sans l'amener au bonheur, car dans ce genre de système comme le prouvent tristement les Etats-Unis et la France, le taux de suicide augmente vite puisque peuple est dépourvu d'un bon climat moral général, d'une union pieuse au sein du pays et donc d'une bonne ambiance locale et nationale, comme l'explique Dmitry Orlov dans l'article suivant : https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-individualisme-comme-facteur-de-risque-51654.html)