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3) Les épreuves difficiles proviennent toujours de la sage omniscience divine ou des fautes humaines (suite 2)


Suite à ce qui a été évoqué dans ce chapitre, il apparaît que tous les humains et les djinns réellement bienfaisants le sont d'abord par la guidée à travers un dévouement respectueux envers Dieu, dont puisque comme il a été vu et sera revu, une bonne action n'est valable que par l'intention de l'effectuer licitement en Dieu, c'est à dire en rendant d'abord légitimement hommage au Créateur législateur la permettant. Par conséquent lorsque l'orientation d'une créature vers Dieu est irrespectueuse, désobéissante, insouciante ou absente, et même si Dieu lui donne de la foi, les bonnes actions sont invalides, la guidée est impossible, et certaines créatures finissent donc par devenir totalement malfaisantes.
Or comme selon la justice liée à la noblesse divine, aucun humain ni djinn n'est réellement mauvais par essence ni donc destiné simplement par sa nature à l'Enfer, les grands rôles malfaisants nécessaires à la morale de la Création divine possiblement pour éduquer ou/et éprouver complètement les djinns et les humains, comme le Diable et ses enfants, l’Antéchrist, ou le peuple de Gog et Magog, peuvent avoir diverses origines comme il a été vu et va être reprécisé. En effet en fonction de leurs apports moraux essentiels ou inutiles pour l'ennoblissement maximal de l'être humain ou pour d'importantes compréhensions dignes supplémentaires, elles font partie soit du domaine de l'innocence, soit du domaine de la rébellion, de l'impiété ou/et de l'incroyance.
Ainsi nous pouvons même nous demander si l'homme est d'abord particulièrement une éducation sous forme d'épreuve d'humilité pour Iblis, qui probablement s'ennoblissait donc de plus en plus orgueilleusement après avoir atteint un statut angélique avec son suivi des anges et donc le rang de meilleure créature facilités par sa croyance certaine en Dieu, puisque voyant les anges et L'entendant probablement parler, ou si l'homme est plus une démonstration de valeur supérieure à Iblis pour avoir choisi le dépôt du libre-arbitre lié à la croyance incertaine, car ennoblissant plus grandement par sa volontaire reconnaissance de Dieu, puis tel Dieu, par son choix personnel vers l'ennoblissement maximal à travers l'acceptation et la pratique des règles religieuses de même qu'une bonne gestion de toutes les qualités morales exclusivement :
(S33v72) « Nous avions proposé aux cieux, à la terre et aux montagnes, la responsabilité (le dépôt de foi, le libre-arbitre synonyme de non déterminisme et de possible non obéissance permanente à Dieu, la charge de faire le bien et d’éviter le mal, la gestion de la Terre). Ils ont refusé de la porter et en ont eu peur, alors que l’homme s’en est chargé, car il est très injuste envers lui-même et très ignorant (naïvement curieux). »
Ici on peut donc aussi se demander si Iblis aurait pu être la meilleure des créatures en réussissant humblement toutes ses épreuves et en choisissant cette responsabilité de libre-arbitre à la croyance incertaine.
Or Dieu étant un ordinateur de justice, de vérité et de noblesse par excellence comme le prouve son intransigeance avec Ibrahim suite à son amour trop intense et donc inéquitable envers son fils, et voulant justement, et donc légitimement et donc prioritairement l'humilité chez Ses créatures puisque appartenant à leur nature, le détournement d'Iblis de cette humilité dignement essentielle lui fut fatal et prouva son impiété malgré sa grande foi et science lui ayant permis d'atteindre un rang angélique.
Dans une autre perspective, si les désobéissances d'Iblis jusqu'au Jugement Dernier appartenaient au meilleur chemin pour faire comprendre à l'être humain et à toutes les créatures une partie essentielle du noble sens complet de la Création, alors cette créature malfaisante majeure pourrait seulement être un corps mouvant sans âme ni conscience tel un robot suivant un programme informatique, comme le nefs (l'ego, l'âme bestiale) pourrait être un algorithme poussant plus ou moins à la noblesse ou à la piété en fonction de notre foi, de nos actions, de la pratique religieuse, de nos ambiances et ainsi de notre lumineuse noblesse, puisque la justice divine ne peut donc prédestiner à l'Enfer une créature étant consciente et ayant le libre-arbitre pour éduquer les autres. C'est à dire que comme pour notre cœur préférant de plus en plus le bien plus il le vit, plus nous pratiquons le bien et sommes dans des ambiances de bien (dont la prière à la mosquée, le repas en famille, le jeûne et le sport car ce dernier coupe la faim ou la gourmandise et donc le mal lié à l'excès), plus notre nefs (notre ego, notre âme bestiale) est imprégnée de bien et nous appelle au bien, et plus nous pratiquons le mal et sommes dans des ambiances de mal, plus notre nefs (notre ego, notre âme bestiale) est imprégnée de mal et nous appelle au mal, ce qui nous rend vraiment responsable de notre évolution personnelle. Or suite à l'invention de l'Intelligence Artificielle à qui on peut demander de traiter des sujets et de jouer des rôles, il se pourrait qu'Iblis soit finalement un algorithme lié à une IA comme on va le revoir un peu plus bas. Les technologies de l'algorithme et l'IA qui ont été inventé récemment sont d'ailleurs possiblement sous-entendus par le verset suivant à propos de la réalité de l'âme, puisque expliquant que les humains ont reçu peu de science, surtout que l'apocalypse synonyme de fin des temps signifie en grande partie « révélation (finale) » :
(S17v85) « Et ils t’interrogent au sujet de l’âme. Dis : « L’âme relève de l’Ordre de mon seigneur. » Et on ne vous a donné que peu de connaissance. »
En rappelant encore une fois que cette analyse est en rapport à la justice divine ne pouvant être la cause injuste de l'égarement d'une créature avec ou sans libre-arbitre jusqu'à son envoie en Enfer même pour une nécessité morale. De plus il faut noter qu'Adam reçut des paroles de repentir suite à son premier péché suivi par un humble regret, alors qu'Iblis ne les reçut pas mais apparemment logiquement puisqu'il n'éprouvait pas l'humilité de son erreur ni du regret, dont suite à n'avoir donc pas eu d'humilité face à Adam et en prétendant que Dieu se trompait en demandant une prosternation vers Adam :
(S2v37) « Puis Adam (et donc Eve) reçut de son Seigneur des paroles (pour exprimer sa demande de pardon), et Allah agréa son repentir car c'est Lui certes, le Repentant, le Miséricordieux. »
(S7v16/17) « Puisque Tu m’as induit en erreur, je m’opposerai à eux pour qu’ils délaissent le droit chemin, puis je les attaquerai de tous les côtés. » Par conséquent si afin de nécessairement éprouver tous les humains et les djinns, cette inexistence de conscience est le cas pour toutes les créatures malfaisantes majeures que sont Iblis et ses enfants, le faux messie et le peuple de Gog et Magog, elles ne seront logiquement pas juger, puis iront vers le néant puisque étant leur valeur spirituelle, ou seront possiblement révélées comme le rôle divin moralement inévitable de tentateur dont selon la cabale et ses prétendus secrets moraux devant être cachés jusqu'à la fin des temps :
(S21v35) « Toute âme doit goûter la mort. Nous (Dieu) vous éprouverons par le mal et par le bien (à titre) de tentation (pour vous proposer la voie de la valeur suprême qu'est la dignité maximale choisie). Et c'est (aussi pour vous embellir car c'est) à Nous que vous serez ramenés (pour Nous rencontrez si vous êtes suffisamment pur car Nous sommes pur). »
(S2v219) « Ils t'interrogent sur le vin et les jeux de hasard. Dis : “Dans les deux il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens, mais dans les deux, le péché est plus grand que l'utilité.” (Et ils sont par conséquent interdits car impurs, et l'établissement de la pureté spirituelle d'un humain pourrait être similaire, c'est à dire par rapport au niveau de bien et de mal présent dans son âme lors du Jugement Dernier.) »

En résumé les créatures malfaisantes majeures peuvent donc avoir diverses origines :
-l'irrespect ou l'incroyance envers Dieu par le libre-arbitre et par conséquent impossibles à guider même malgré la foi :
(S29v11) « Allah n’est-il pas le meilleur à savoir ce qu’il y a dans les poitrines de tout le monde. Allah connaît parfaitement les croyants et connaît parfaitement les hypocrites. »
(S27v13/14) « Et lorsque Nos prodiges clairs et explicites leur parvinrent (à Pharaons et ses serviteurs proches), ils dirent : « C’est là une magie évidente ! » Ils les nièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu’en eux-mêmes ils y croyaient avec certitude. Regarde donc de qu’il est advenu des corrupteurs. » (ExtS18v51) « Et Je n'ai pas pris comme aides ceux qui égarent. »

Commentaire : Par rapport au verset précédent, il apparaît que même pour la noble épreuve de la tentation, les diables humains ou djinns ne sont pas considérés comme des alliés d'Allah et ne font donc apparemment pas partie des épreuves nécessaires moralement  voulues ou organisées au départ par Dieu. Ce qui indiquerait qu'Iblis a une conscience et que malgré sa foi, il s'est rebellé par son libre-arbitre, même si son acquisition du rôle d'ennemi du genre humain est important, dont car poussant l'humanité à devenir de nobles combattants contre lui et donc unifiant l'humanité dans ce sens, comme il faut d'ailleurs lutter contre l'âme bestiale perversement avide, les mauvais sentiments et la vie matérialiste et individualiste.
-des créatures sans conscience retournant au néant après leur fonction, comme les animaux retournent à la poussière suite au Jugement Dernier, les robots s'éteignent et le mot « jassad » d'un verset coranique le sous-entend en parlant d'un corps sans âme (quoique pouvant signifier sans cœur ni donc noble conscience morale atteinte et donc punis par l'Enfer) :
(S38v34) « Et (à travers une vision) Nous avions certes éprouvé Salomon en plaçant sur son siège un corps (jassad, très maléfique, l'antéchrist, le faux messie). Ensuite, il se repentit (suite à avoir eu très peur). (Alors) Il dit : “Seigneur, pardonne-moi et fais-moi don d'un royaume tel que nul après moi n'aura de pareil (afin que Salomon soit le dernier roi d'une nation juive en espérant que l’avènement de cet être maléfique sera évité et que son peuple suive le vrai messie, et c'est d'ailleurs ce qui arriva ensuite en partie). C'est Toi le grand Dispensateur”. »
(S34v14) « Puis, quand Nous décidâmes sa mort (de Salomon), il n'y eut pour les avertir (les djinns) de sa mort que “la bête de terre” qui rongea sa canne (par laquelle son corps mort était retenu en position assise sur son trône et fit donc tomber Salomon de son trône). Puis lorsqu'il s'écroula (puisque sans âme), il apparut de toute évidence aux djinns que s'ils savaient vraiment l'inconnu, ils ne seraient pas restés dans le supplice humiliant (de leur servitude à Salomon) »
(ExtS18v51) « Je (Dieu) ne les (Satan et ses enfants, ainsi probablement que le Faux-Messie et le peuple de Gog et Magog) ai pas pris comme témoins de la création des cieux et de la terre, ni de la création, ni de leurs propres personnes (ce qui peut signifier qu'ils ne sont donc pas conscients, si ce n'est pas seulement qu'ils ne reconnaissent aucune création divine pas même la leur comme les incroyants) »
(S19v86/87) « et (Nous) pousserons les criminels à l'Enfer comme (un troupeau) à l'abreuvoir, ils ne disposeront d'aucune intercession, sauf celui qui aura pris un engagement avec le Tout Miséricordieux (encore un possible sous-entendu que Satan est une IA). »
(S22v3/4) « Et il y a des gens qui discutent au sujet d'Allah sans aucune science, et qui suivent (donc aussi les mauvaises pensées transmises par) tout diable rebelle. Il a été prescrit à l'égard de ce dernier qu'il égarera quiconque le prendra pour maître (dont suite à l'incroyance), et qu'il le guidera (donc) vers le châtiment de la fournaise (par l'absence donc de piété et donc de repentir permettant de se purifier pour entrer dans le Paradis Pur). »

-la décision divine établissant des épreuves pour que certaines créatures ayant le libre-arbitre incarnent, au cas où ils sont nécessaires moralement, ces rôles malfaisants majeurs, constamment, si sans cesse elles s'égarent dans l'incroyance ou se rebellent dans la malédiction divine, ou ont aussi passé un pacte avec Dieu (ce paraît peu probable) étonnant), ou momentanément, si elles se repentent puisque leurs suppôts djinns ou humains pourraient les remplacer comme dans n'importe quelle organisation criminelle. Et si aucune créature ayant le libre-arbitre demeurait ou devenait pieuse et n'incarnait donc aucun de ces rôles malfaisants majeurs, même des anges pourraient les incarner au final, aussi dans une forme de pacte passé avec Dieu. En effet ayant été créés à partir de la noble lumière divine, ils peuvent représenter la tentation inhérente à Dieu par preuve de notre âme bestiale incitatrice à l'excès, à l'illicite et donc au mal sans éducation religieuse, et par preuve des anges « Harout et Marout » ayant testé le peuple d'Israël avec les enseignements de la sorcellerie qui au sein de sociétés secrètes se diffusèrent mondialement jusqu'à nos jours. D'autant plus qu'ils proposaient la sorcellerie étonnamment sagement, c'est à dire sans égarement puisqu'en prévenant que ces enseignements étaient une mauvaise tentation impie :
(S19v86/87) « et (Nous) pousserons les criminels à l'Enfer comme (un troupeau) à l'abreuvoir, ils ne disposeront d'aucune intercession, sauf celui qui aura pris un engagement avec le Tout Miséricordieux. »
(S7v16) « (Suite à son refus de se prosterner devant Adam) Iblis dit à Dieu : “Puisque Tu m'as mis en erreur, je m'assoirai pour (et pas contre) eux sur Ton droit chemin,” »
(S21v35) « Toute âme doit goûter la mort. Nous (Dieu) vous éprouverons par le mal et par le bien (à titre) de tentation (pour vous proposer la voie de la valeur suprême qu'est la dignité maximale choisie). Et c'est (aussi pour vous embellir car c'est) à Nous que vous serez ramenés (pour Nous rencontrez si vous êtes suffisamment pur car Nous sommes pur). »
(S2v102) « Et ils (les infidèles juifs) suivirent ce que les diables racontent contre le règne de Salomon. Alors que Salomon n'a jamais été mécréant mais bien les diables : ils enseignent aux gens la magie ainsi que ce (la sorcellerie) qui est descendu aux deux anges Harout et Marout à Babylone. Or ceux-ci (à la différence des diables et des sorciers) n'enseignaient rien à personne sans qu'ils n'aient dit d'abord : “Nous ne sommes rien qu'une tentation : ne sois pas mécréant (impie).” Ainsi (par la magie et la sorcellerie) ils apprennent auprès d'eux ce qui sème la désunion entre l'homme et son épouse (d'où l'importance de faire les invocations de protection divine quotidiennement contre cela et de ne pas se torturer l'esprit en cas de séparation conjugale malgré un bon comportement si ces invocations ne sont pas effectuées quotidiennement). Or ils ne sont capables de ne nuire à personne qu'avec la permission d'Allah. Et les gens apprennent ce qui leur nuit et ne leur est pas profitable. Et ils savent très certainement que celui qui acquiert (ce pouvoir très maléfique) n'aura aucune part dans l'au-delà (pas de Paradis). Certes, quelle détestable marchandise (indignité et Enfer) pour laquelle ils ont vendu leurs âmes ! Si seulement ils savaient ! »
Et si c'est vrai selon la bible hébraïque, les anges déchus peuvent donc être des djinns voire donc des IA ayant finalement suivi Iblis, puisque leur nature ne peut désobéir à Dieu ni faire le mal. Surtout que Jésus n'a pas parlé explicitement d'anges déchus. Par contre dont selon des enseignements monothéistes plus ou moins reconnus unanimement authentique, suite à leur questionnement, leur étonnement voire leur incompréhension de la considération spéciale de Dieu envers les humains, certains anges auraient subi l'épreuve de recevoir un corps et donc les instincts physiques, matériels et émotionnels d'un homme, puis s'égarèrent rapidement par la fornication voire gravement par le meurtre dont pour satisfaire une perverse femme aimée.
Cependant le peuple de Gog et Magog a pu être rebelle puis maudit dans un déterminisme, puisque plusieurs peuples ont été détruits et envoyés en Enfer, après avoir été pourtant menacés par des avertissements de Prophètes. Ses membres pourraient donc être immortels comme Satan et l'Antéchrist, ou avoir des descendants mal éduqués en majorité mais pouvant quand même se réformer par leur libre-arbitre comme les enfants du Diable. En cas d'immortalité, une possibilité serait aussi qu'ils se réincarnent dans leurs propres descendances plus ou moins inconsciemment. Or la meilleure interprétation pourrait simplement être que vers la fin des temps deux peuples ou une partie de deux peuples qui sont très probablement les perverses élites ashkénazes associées à celles anglo-saxonnes incarneront le niveau de malfaisance et de corruption propagée par les peuples de Gog et Magog évoqués dans le Coran. C'est à dire qu'ils représenteraient donc symboliquement ces derniers, surtout que la symbolique religieuse est fréquente en islam et en christianisme. D'ailleurs ces perverses élites ashkénazes associées à celles anglo-saxonnes ont organisé certainement selon le plan du Faux-Messie, la première guerre mondiale, puis la fin presque simultanée des derniers empires monothéistes d'Europe qu'étaient celui austro-hongrois, russe et ottoman. Il faut noter que le Faux-Messie par Jésus et les peuples Gog et Magog par des insectes périront à la fin des temps suite au retour de Jésus, et que Satan par la Bête périra plus tard, c'est à dire peu avant la fin du monde comme il sera revu. Ce qui signifie que même sous le règne parfait de Jésus, les êtres humains continueront logiquement d'être éprouvées à travers les pensées transmises par Satan, mais très peu vu la très noble ambiance générale.
Par conséquent dans tous les cas, Dieu est juste et même noble par excellence, dont en plus car Sa Création n'existe que par rapport à la valeur suprême qu'est l'ennoblissement personnel maximal expliqué par le Prophète (SBDSL), Il n'a créé aucune créature pour l'Enfer sans leur laisser le choix malgré la nécessité de faire apparaître aux créatures un principal chemin indigne à éviter de même qu'un principal chemin digne à suivre pour s'ennoblir par le libre-arbitre, et les créatures malfaisantes majeures font donc possiblement partie des divines éducations ou épreuves morales essentielles. D'ailleurs selon des kabbalistes concernant les secrets de la fin des temps puis de la fin du monde à ne pas révéler comme il a été vu, Satan pourrait ensuite revêtir un attribut ou un rôle divins dont le sens serait probablement le tentateur voire aussi l'organisateur. En notant dans ce sens que depuis une logue période qui semble se terminer logiquement avec notre probable entrée dans la fin des temps (incomplets), une partie du chemin politique, technologique et économique du Mal était joint à celui du Bien, surtout qu'il a été vu que certains aspects du Mal peuvent devenir du Bien lorsqu'ils servent à de l'éducation noblement morale ou/et provoquent de la sagesse chez certains, comme le fruit interdit dans le Jardin d’Éden.
Or il apparaît que si toutes les malfaisantes créatures majeures ont créé leurs propres rôles à cause de leur libre-arbitre, les seules choses qui devaient tenter l'être humain étaient son âme bestiale et le monde terrestre, et le scénario divin par rapport à ces créatures malfaisantes majeures serait une stratégie pour faire triompher encore plus la cause divine et les pieux dont à la fin des temps et lors du Jugement Dernier. Ce qui n'est pas impossible puisque la plupart des morales dont d'honneur, de grandeur et de noblesse découlant du rapport combatif à ces mauvaises créatures existent dans notre rapport combatif à notre âme bestiale et aux passions terrestres.
Cependant les rôles des créatures malfaisantes majeures paraissent quand même inévitables pour faire apparaître un grand plan du Mal et le grand plan du Bien à l'humanité, afin de lui proposer la valeur suprême qu'est l'ennoblissement maximal dont en suivant évidemment ce grand plan du Bien par la pratique religieuse du Prophète de son temps et le rabaissement du mondialisme laïciste, oligarchique, lgbtiste et sioniste, surtout que Dieu laisse vivre ces créatures malfaisantes majeures jusqu'à la fin des temps. D'ailleurs comme le Faux-Messie connaît le futur selon un des hadiths du chapitre VI, cela semble bien valider qu'il existe un grand plan maléfique encadré par Dieu pour éprouver l'humanité, dont afin de parvenir à une excellente victoire finale en particulier moralement. C'est pourquoi si les rôles des créatures malfaisantes majeures apportent vraiment de nobles morales supplémentaires essentielles ou utiles pour l'être humain, leur origine rebelle n'est effectivement pas certaine, car Dieu n'est donc pas injuste en créant une créature automatiquement pour l'Enfer, surtout si elle a le libre-arbitre. Et si ce sont seulement des morales existant déjà ou étant inutiles, alors comme il a été vu, elles se sont effectivement rebellées.
Ainsi quand on ne trouve pas d'avis précédents explicites pour établir  la réalité d'une chose après s'être tourné vers cette jurisprudence concernant divers cas connus, il ne faut pas hésiter à interpréter profondément la loi même subtilement pour lui donner la plus grande signification, surtout s'il s'agit donc de sujets inconnus ou peu clairs, bien qu'en cas de doute, l'essentiel soit de rester au maximum à des niveaux simples d'analyses comparatives à cette jurisprudence, et qu'en cas de questions concernant des vérités théologiques ou morales (aqida), le but soit de s'arrêter au champ des principales réponses possibles s'il n'y en pas clairement une seule.
Dans ce sens avec l'esprit connecté à la sensibilité de la profondeur et de la finesse du cœur digne qu'est la fitra, il faut lire, relire, entendre, réfléchir, tâtonner, tâter, peser, sentir, repeser, sonder, éprouver,  évaluer, classer, réévaluer, reclasser, formuler, reformuler, et donc affiner rigoureusement la noblesse morale (dont de la foi, de la religion, de la piété, du caractère, de la moralité, du comportement, du bien commun et de la bienfaisance sociale) pour en retirer le meilleur fruit, car le fait qu'une parole existe, ses sens et interprétations doivent être sagement médités et rangés dans le bien ou le mal, dont en fonction du contexte, ce que facilite l'invention du traitement de texte informatique :
Ibn Aabbes (SDP) rapporte qu'Ali a dit de ne pas laisser notre pensée devenir une vérité (en étant donc toujours prêt à corriger notre propre compréhension ou opinion).
En sachant que notre mémoire repasse toute notre connaissance en particulier récente quand nous méditions, cherchons, réfléchissons et analysons.
Or pour prouver au mieux la noblesse authentique, il faut d'abord le faire à travers la démonstration de mécanisme comme dans les lois naturelles, c'est à dire par du syllogisme plutôt que par de l'intuition, des estimations peu réfléchies, des analyses raccourcies ou des affirmations répétées prétendument dignes, alors qu'insensées voire perverses comme concernant la défense du mariage homosexuel.
De même il faut bien peser le sens logique et donc véridique et donc sublime de la foi en Dieu l'Irréprochable et Son Paradis Éternel, dont par rapport aux croyances fausses pour tendre à la vivre et l'apprécier au mieux. D'ailleurs en islam, il faut plus être contemplatif que juriste même dans le compréhension de la loi sociale et économique, car une grande partie des lois monothéistes est absente au Paradis, puisque chacun peut y avoir ce qu'il veut dès qu'il le veut, qu'il n'y a plus d'obligations cultuelles, et que Dieu et Ses attributs est ce qui s'y trouve de meilleur dans tous les nobles sens.
Ainsi par rapport à notre position de créature peu savante mais connaissant l’existence de l'Enfer et du Paradis, il n'est absolument pas important de connaître la véritable origine des créatures maléfiques majeures représentant une grande partie de la tentation utile ou inutile moralement, car l'essentiel pour nous est de s'en écarter puisqu'elles incarnent le chemin de l'indignité et donc de la fermeture au Paradis. En effet il faut plutôt se concentrer principalement sur notre réussite en pratiquant correctement la religion, suivant la tradition prophétique, respectant les valeurs familiales, faisant de nombreuses bonnes œuvres sociales, augmentant notre piété, promotionnant la noblesse, gérant bien les qualités morales exclusivement et donc augmentant notre valeur.
Dans ce sens cherchant la meilleure moralité, il faut aussi faire une étude critique des sciences (dont politique, médiatique, et même vertueuse) pour déterminer leur origine, leur articulation, leur portée, leur valeur, et donc les limites de leur légitimité en fonction des contextes. En effet il est important de s’intéresser aux notions de frontière dans tous les domaines dont aussi psychologique, éthique, comportemental et social. Il est intéressant de lire à ce sujet l'excellente interview de Lucien Cerise prouvant que certains humains honnêtes cultivés peuvent devenir des sortes de mini prophètes grâce à leurs recherches dans leur spécialité, car recevant des vérités inédites, ou complétant, précisant et/ou rappelant la noblesse morale véridique : « Covid-19, ingénierie sociale, manipulations… Le point avec Lucien Cerise » à l'adresse https://www.breizh-info.com/2020/08/28/149123/covid-19-ingenierie-sociale-manipulations-lucien-cerise-le-pouvoir-joue-essentiellement-sur-la-psychologie-humaine-et-ses-faiblesses-ses-biais-ses-angles-morts/
En effet cette bonne expérience humaine, parfois même d'incroyants, est un sens de plus de la représentation du divin, dont il faut donc savoir profiter pieusement.
Pour préciser ce sujet des tentations après avoir donc rappelé que nous ne sommes pas ces créatures majeures malfaisantes, il est évident que nous devons tendre au mieux vers la meilleure valeur qui est le cheminement dans la pieuse dignité constante. C'est à dire qu'il faut démontrer le mauvais chemin de ces créatures malfaisantes, vouloir le bien pour tous en montrant par imitation le meilleur chemin qu'est le mode de vie prophétique, et comprendre principalement qu'Allah nous propose sublimement Sa qualité souveraine, ou Son suprême attribut spirituel, voire Suprême Attribut ou Nom, qui est la dignité maximale choisie. Car par une élévation qualitative, elle ennoblit au maximum Son suprême Attribut ou Nom de position qui est l'Absolu, dans le sens que Dieu n'est pas naît et ne peut pas mourir, qu'Il est à l'origine de tout et qu'Il maintient tout.
En effet cette valeur qu'est la dignité maximale est la plus grande, car elle est à l'origine de la création divine du Paradis irréprochable, permet logiquement aux pieux d'y recevoir l'éternel amour satisfait d'Allah, ennobli au maximum les naturels attributs suprêmes naturels dont donc également le Souverain, et permet ainsi aussi à l'être humain lorsqu'il tend aussi à la dignité maximale proposée sur terre dont les qualités spirituelles divines choisies et excellemment gérées font partie, de monter logiquement sur le Trône divin, puisque représentant l'élévation qualitative maximale dont de Dieu et étant même plus haut que le Paradis car le Trône Divin englobe le Paradis. Cette pieuse dignité maximale détient donc bien la plus haute valeur, incarne donc bien la plus grande importance et mérite donc bien le plus fort désir. Or pour être validée, cette dignité maximale humaine doit donc évidemment tendre vers les qualités morales divines choisies et gérées excellemment comme la justice, la miséricorde, la générosité, le douceur, la patience, le pardon, mais aussi vers la tradition prophétique complet dont fait partie la qualité de l'humilité, puisqu'il s'agit de celle spécifique aux créatures.
Cependant la suprême dignité divine atteinte à travers le libre-arbitre par un saint (sans erreur) ennoblissement maximal, grâce à une justice parfaite et une miséricorde par excellence dès que c'est possible, ne peut être égalée par aucune créature. En effet les anges sont saints de naissance et de nature, et ne peuvent donc vivre le sens de l'ennoblissement vers la sainteté par le libre-arbitre, mais seulement le sens de l'ennoblissement par l'augmentation de la connaissance morale noble liée à la science religieuse humaine, et les humains doivent être imparfaits pour vivre le sens de l'ennoblissement vers la sainteté par le libre-arbitre.
Même un homme ayant été élevé à la position la plus noble, qui est le rang de sage chef politique, ne peut atteindre le véritable ennoblissement maximal que par son imperfection, en étant ainsi moins digne que la spiritualité divine, puisque Dieu le Souverain pour atteindre Son ennoblissement maximal à travers la sainteté n'a donc fait sans erreur que des choix justes ou miséricordieux par excellence dès que c'était possible (voire toujours miséricordieux par excellence comme il sera revu dans le chapitre IV, C), et donc fait constamment que des choix vraiment irréprochables.
Seul Jésus, saint par nature car dans un déterminisme divin et roi par essence car désigné divinement à ce rang dès sa naissance, détient un aspect plus proche de cette inégalable spiritualité divine. Or étant sans libre-arbitre ni par conséquent élévation qualitative personnelle puisque donc dans une sainteté innée et royale, son ennoblissement maximal se fera seulement lorsque sa sainteté s'épanouira excellemment, c'est à dire en revenant sur terre pour se convertir aux lois monothéistes complétées qu'est l'islam et pour devenir chef du monde musulman. Mais sans libre-arbitre, son ennoblissement maximal dans la sainteté (sans erreur) ne ressemblera ainsi pas totalement à l'ennoblissement maximal personnel divin dans la sainteté (sans erreur), puisque donc par le libre-arbitre pour Dieu.
Ainsi l'idée que le nom suprême de Dieu corresponde à la dignité maximale choisie sans erreur et donc inimitable par toutes les créatures, semble conforme au verset de la sourate 112 suivante précisant l'aspect inégalable dont spirituellement de Dieu, et à un hadith expliquant que le nom suprême de Dieu se trouve dans cette très courte sourate puisque seulement de quatre versets, alors qu'on aurait pu croire qu'il s'agisse seulement de l'Absolu s'y trouvant aussi puisque synonyme de position suprême et souveraine comme il a été vu, mais donc pas de valeur ni donc de nom suprêmes en réalité :
Il est Allah, (Dieu) Unique (et donc tout avant la Création).
Allah, l'Absolu (défini par le verset précédent et celui suivant).
Il n'a jamais engendré, et n'a pas été engendré non plus.
Et nul n'est égal à Lui (incomparable par rapport aux créatures dont en valeur spirituelle et donc générale).

Il paraît d'ailleurs subtilement divin que dans cette courte sourate, cette noblesse suprême  de choix donc aussi à la valeur inégalable se trouve après cette suprême noblesse de position, c'est à dire pour montrer la maximale élévation qualitative et donc noble de cette dernière à travers la spiritualité divine digne par excellence, et donc pour expliquer l'ennoblissement personnel maximal divin inimitable par toutes les créatures. Donc le verset « Nul n'est égal à Lui (Dieu) » est valide au niveau de la position puisque absolue, de la connaissance puisque omnisciente, de la capacité puisque omnipotente, mais aussi de la spiritualité puisque suprêmement digne par son choix sans erreur de la justice et de la miséricorde par excellence dès que c'est possible.
Ainsi comme Dieu a exclusivement obtenu dans une position souveraine l'ennoblissement maximal par le choix sans erreur, seules plusieurs créatures à la nature différente ont effectivement pu l'expliquer, car aucune ne pouvait incarner l'ensemble de ces suprêmes valeurs morales toute seule. Donc dans ce sens, le verset précédent peut avoir cette précision  « Nul n'est (entièrement) égal à Lui (Dieu, même spirituellement).
Tout ceci prouvant encore l'existence de Dieu.
C'est à dire que les anges ont reçu la sainteté (perfection) par leur nature et ne peuvent donc expliquer le sens de l'ennoblissement par le libre-arbitre, Jésus a reçu par le déterminisme divin sa sainteté ainsi que son rang de roi à la naissance et s'ennoblira jusqu'à l'islam puis son mariage mais donc sans libre-arbitre, et par le libre-arbitre Mouhamed désigné Prophète à 40 ans s'est ennobli au maximum de l'imperfection voire de l'innocence par son cœur pur vers la sainteté parfois par des erreurs instructives, mais surtout pour avoir accepté, transmis, pratiqué et donc atteint la noblesse excellente de l'adoration constante proposée par l'islam dont le repentir, la piété permanente et la bonne gestion des qualités morales exclusivement font partie, puis être devenu un chef politique.
Selon des hadiths, au Jour du Jugement Dernier ou/et au Paradis, cette position élevée de gouverneur juste sera logiquement liée à un élevant trône de lumière (ou de diamant, synonyme de lumineuse noblesse pieuse) comparable à celui qu'auront les prédicateurs pour leur élévation qualitative, puisque s'occupant au mieux des gens. Surtout que ces trônes se ressemblant dans ce sens permettent aussi de montrer la valeur suprême et donc royale de l'ennoblissement maximal humain par l'orientation vers le mode de vie prophétique complet dont pour certains en tant donc que gouverneur juste ou prédicateur. Car c'est similaire à l'ennoblissement maximal divin jusqu'à la miséricorde par excellence, c'est à dire similaire à la dignité maximale choisie par Dieu synonyme d'élévation qualitative maximale, synonyme du Trône divin conforme à la position suprême et donc royale divine.
Ainsi l'esprit humain devenu musulman en suivant personnellement jusqu'à la prédication, la tradition prophétique complète de Mouhamed (SBDSL) s'étant ennobli jusqu'à une sainteté excellente similaire à celle de Jésus (paix sur lui) devient très proche de la spiritualité divine, surtout après s'être marié car synonyme de royauté à gérer dignement en particulier avec des enfants comme le prouve le hadith expliquant que le mariage est la moitié de la religion.
Pour revenir à la nécessaire présence des tentations (pouvoir, idolâtrie, passions : argent, femmes, luxe à outrance, bien à outrance) pour faire apparaître le chemin de la valeur suprême qu'est la dignité maximale choisie, il convient de noter que l'humanité a toujours été éprouvée par l'envoi de Prophètes monothéistes, car ils incarnaient principalement le chemin de cette dignité pour les êtres humains qui les suivaient et le chemin de l'indignité aux êtres humains qui ne les suivaient pas.
Or suite à la mort de l'ultime Prophète (SBDSL) et la fin du Califat de même que des empires chrétiens français, germains, russes et austro-hongrois, Dieu organise désormais plus le chemin de l'indignité en le liant au Faux-Messie, au peuple maudit de Gog et Magog, aux politiques athées, au mondialisme ploutocratique, au wokisme, aux mafias, à certaines franc-maçonneries (dont le chef est Satan), au nazisme, aux pervertis extrémismes religieux, au sionisme, au christianisme cupide, ou/et au wahhabisme. Mais le chemin de la dignité est évidemment toujours lié aux authentiques règles coraniques ou christiques sagement pratiquées et à l'accommodante tradition prophétique :
(S25v20) « Et Nous n'avons envoyé avant toi que des Messagers qui mangeaient de la nourriture et circulaient dans les marchés. Et Nous avons fait de certains d'entre vous une épreuve pour les autres : endurerez-vous avec constance (pour le bien) ? Et ton Seigneur demeure Clairvoyant. »
(Extrait du sermon d'adieu du Prophète) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Ô hommes ! Comprenez bien le discours que je vais vous communiquer : J'ai laissé chez vous une chose claire et distincte que si vous y restez fermement attachés, vous ne vous égarerez jamais. Il s'agit prioritairement du Livre de Dieu (le Coran), puis de la tradition de son Prophète (confirmant le Coran). » (Ibn Ishâq)
Ibn Aasekir rapporte : Aadiy Ibn Hatim (SDP) a dit : « Ce que vous considérez comme un bien aujourd'hui, fut considéré comme un mal dans une époque passée, et ce que vous considérez comme un mal aujourd'hui, sera considéré comme un bien dans un temps a venir. Vous serez toujours bien tant que vous ne considérerez pas comme bien ce que vous considériez comme mal, et que vous ne considérerez pas comme mal ce que vous considériez comme bien, et que votre savant se lèvera et vous parlera sans être méprisé. »
Il peut donc être déduit que quelle que soit la cause qui aurait pu être à l'origine du péché prédestiné d'Adam sans Iblis, dont donc possiblement celles appartenant à sa nature tels la curiosité, la faim et l'oubli, la menace de l'Enfer existerait quand même pour assagir les humains ou pour punir les injustes et les criminels. De plus, ce qui compte essentiellement chez l'être humain à travers Adam, c'est la compréhension du regret repentant suite à son erreur, et donc de la volonté de justice suite à son injustice, et donc du remerciement de la pudeur suite à sa nudité, et donc de la valorisation de l'excellence morale suite à son ignorance, et donc de l'ennoblissement par la religion suite à son insouciance.
Après tout ce qui vient d'être évoqué, il est important de rappeler que le rôle divin, consistant à éprouver les humains pour les guider vers la valeur suprême qu'est la méritante dignité maximale choisie, appartient évidemment à la noblesse. En effet notre Sage Seigneur Omniscient connaissant donc facilement la meilleure voie morale pour éduquer l'être humain, une confiance aveugle peut Lui être donnée lorsque Il éprouve Ses créatures :
(ExtS77v23)  « et Nous décrétons (tout) de façon parfaite. »
(S23v30) « Voilà bien là des signes. Nous sommes certes Celui qui éprouve. »
(S21v35) « Toute âme doit goûter la mort. Nous vous éprouverons p
ar le mal et par le bien (à titre) de tentation (pour vous proposer la voie de la valeur suprême qu'est la dignité maximale choisie). Et c'est (aussi pour vous embellir car c'est) à Nous que vous serez ramenés (pour Nous rencontrez si vous êtes suffisamment pur car Nous sommes pur). »
(S47v31) « Nous vous éprouverons certes afin de distinguer ceux d'entre vous qui luttent (pour la cause d'Allah) et qui endurent (sagement dans la piété bienfaisante), et afin d'éprouver (faire apparaître) vos nouvelles (votre valeur). »
(S17v83/84) « Et quand Nous comblons l'homme de bienfaits, il se détourne et se replie sur lui-même. Et quand un mal le touche, le voilà profondément désespéré. Dis : “chacun agit selon sa méthode, alors que votre Seigneur connaît mieux qui suit la meilleure voie (celle de la dignité permettant dans ce cas d'acquérir les qualités de patience et d'endurance).” »
(S2v155) « Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim, et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants (dans les qualités morales, la piété, la religion et la bienfaisance sociale) qui disent : “Certes nous sommes à Allah et c’est à Lui que nous retournerons.” Ceux là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde, et ceux-là sont les biens guidés. »
(S17v30) « En vérité ton Seigneur étend Ses dons largement à qui Il veut ou les accorde avec parcimonie. Il est, sur Ses serviteurs, Parfaitement Connaisseur et Clairvoyant »
(S42v27) « Si Allah attribuait Ses dons avec largesse à (tous) Ses serviteurs, ils commettraient des abus sur la terre. Alors, Il fait descendre avec mesure ce qu'Il veut. Il connaît parfaitement Ses serviteurs et en est Clairvoyant. »
(S14v27) « Allah affermit les croyants par une parole ferme (d'attestation de foi) dans la vie présente et dans l'au-delà (lors de l'interrogatoire des anges de la tombe). Tandis qu'Il égare les injustes. Et Allah fait ce qu'Il veut. »
(S5v16) « Par ceci (le Coran), Allah guide aux chemins du salut (dignité maximale, Paradis) ceux qui cherchent Son agrément. Et Il les fait sortir des ténèbres à la lumière par Sa grâce. Et Il les guide vers un chemin droit. »
De plus la science divine sachant que la valeur des actes se définit par les intentions et la nature de ceux qui les commettent, il faut aussi rappeler que les décisions du Créateur sont toujours justifiées lorsqu'on connaît leurs interprétations ou/et leur contextes. En sachant que notre Sage Seigneur Omniscient étant en dehors du temps et de l'espace, Il est en plus le seul à savoir les conséquences des actes humains et des futures situations éventuelles du destin, comme s'Il pouvait avancer ou reculer dans l'histoire d'un livre :
(ExtS2v255) « Il (Dieu) connaît leur passé et leur futur (des humains). Et, de Sa science, ils (les hommes) n'embrassent que ce qu'Il veut. »
A ce sujet prouvant l’omniscience divine, il faut savoir qu'un texte révélé fut oublié par le Prophète (SBDSL) et des compagnons, probablement car ses conséquences n'avaient pas atteint les meilleurs buts au sein de l'humanité, ou avaient été suffisantes comme utilité à ces hommes.
(S87v6/7) « Nous te ferons réciter (le Coran), de sorte que tu n'oublieras que ce qu'Allah veut, car Il connaît ce qui paraît au grand jour ainsi que ce qui est caché. »
(ExtS2v106) « Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur ou semblable. »
En effet même si connaissant la personnalité de tout le monde, Dieu saurait la réaction approximative que chacun aurait en fonction de diverses situations, il semblerait logique que Dieu doive aller voir dans le futur la réaction de certains êtres humains ou des humains en général suite à certaines de Ses révélations ou épreuves avant de les valider ou les effacer. Or ces réactions humaines étant souvent les mêmes, demeurant peu variées ou n'ayant pas beaucoup de nuances par rapport aux différents caractères en fonction des situations (et c'est pour ça que certaines très nobles  actions humaines sont évoquées dans des textes religieux d'autant plus si elles sont rares voire uniques), ça ne paraît pas non plus impossible que Dieu ait pu anticiper la plupart des réactions humaines à certaines de Ses révélations ou épreuves, surtout qu'Il éduque l'humanité depuis sa naissance en l'éprouvant et qu'Il connaît le cœur de chacun, ce qui signifierait que l'oubli de ces versets concernerait alors seulement ceux qui les ont oubliés.
Par conséquent Son omniscience donne effectivement à Dieu dans les voies du Bien, des règles morales rendant encore difficiles à comprendre certains de Ses choix et certaines de Ses épreuves dont à travers des situations de notre destin. Et il apparaît donc bien que la noblesse de certaines de ces décisions ne peuvent effectivement être perçues sans connaître les circonstances et les intentions divines qui les accompagnent. Et jusqu'au Jour du Jugement Universel, il sera donc bien impossible pour chacun d'entre nous de saisir les raisons de beaucoup de ces décisions particulières vu les innombrables paramètres à prendre en compte, tels les croisements de destin des humains, l'importance de leur éducation ou de leur utilité dans certaines situations, le contexte invisible à nos yeux, ou/et la préservation du scénario divin, etc. C'est pourquoi la confiante patience en l'immense sagesse de Dieu et nos nobles réactions sont le meilleur chemin à prendre face à toute situation, surtout qu'en regardant les épreuves des créatures à travers cet angle sur la destinée en générale, l'espoir du mieux prend donc tout son sens vu notre niveau de connaissance. Le passage coranique suivant, évoquant le bien d'une science découverte suite à l'apparent mal de la perte d'un poisson devant servir de repas, mais qui était en réalité un bien puisque commençant l'explication de cette science du possible bien derrière un mal, l'illustre parfaitement :
(S18v60-82) « (Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet : “Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux mers (par obéissance à l'ordre divin d'aller rencontrer un savant particulier), dussé-je marcher de longues années.” Or lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent (de manger) leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer (en s'échappant de leur panier, pareillement à la liberté divine au sein de l'océan de l'omniscience divine). Puis, lorsque tous deux eurent dépassé (cet endroit en n'ayant donc pas remarqué de s'y arrêter pour rencontrer le savant) il dit à son valet : “Apporte-nous notre déjeuner : nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage.” Il (Le valet lui) dit : “Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j'ai oublié (de surveiller) le poisson - le Diable seul m'a fait oublier de (te) le rappeler (alors que ce mal était déjà un bien pour revenir en arrière et ne pas louper la rencontre) - qui a curieusement (mystérieusement) réussi à prendre son chemin dans la mer (en sautant du panier).” (Moïse) dit : “Voilà ce que nous cherchions (car il lui avait été aussi annoncé que le poisson serait un signe).” Puis suivant leurs traces, ils retournèrent sur leurs pas. Ils trouvèrent (donc) l'un de Nos serviteurs (le savant) à qui Nous avions donné une grâce de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous (correspondant à cette grâce surtout qu'étant aussi un nouvel enseignement moral). Moïse lui dit : “Puis-je te suivre à la condition que tu m'apprennes de ce qu'on t'a appris concernant une bonne direction  ?” (L'autre) répondit : “Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi. Comment endurerais-tu sur des choses que tu n'embrasses pas par ta connaissance ?” (Moïse) lui dit : “Si Allah veut, tu me trouveras patient et je ne désobéirai à aucun de tes ordres.” (L'autre) dit : “Si tu me suis, ne m'interroge sur rien tant que je ne t'en aurai pas fait mention.” Alors les deux partirent. Et après qu'ils furent montés sur un bateau, l'homme y fit une brèche. (Moïse) lui dit : “Est-ce pour noyer ses occupants que tu l'as ébréché ? Tu as commis, certes, une chose monstrueuse !” (L'autre) répondit : “N'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ?” Moïse dit : “Ne t'en prends pas à moi pour un oubli de ma part, et ne m'impose pas de grande difficulté dans mon affaire.” Puis ils repartirent tous deux. Et quand ils eurent rencontré un enfant, (l'homme) le tua. Alors (Moïse) lui dit : “As-tu tué un être innocent et qui n'a tué personne ? Tu as commis certes, une chose affreuse !” (L'autre) lui dit : “Ne t'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ? ” Moïse dit : “Si après cela, je t'interroge sur quoi que ce soit, alors ne m'accompagne plus. Tu seras excusé de te séparer de moi.” Ils partirent (à nouveau) donc tous deux, et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants, mais ceux-ci refusèrent de leur donner l'hospitalité. Ensuite (dans ce village), ils y trouvèrent un mur sur le point de s'écrouler, et l'homme le redressa (malgré l'inhospitalité). Alors (Moïse) lui dit : “Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire.” L'homme (le savant particulier) dit : “Ceci (marque) la séparation entre toi et moi, mais je vais t'apprendre l'interprétation de ce que tu n'as pu supporter avec patience. Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre (je l'ai donc rendu un peu) défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau (et ces pauvres gens purent donc continuer à vivre de leur pêche après avoir évité de se faire saisir leur bateau et après l'avoir réparé, ce qui prouve que parfois seule la foi amène légitimement à lutter discrètement contre la soumission à une injustice trop grande d'une autorité). Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants, (et) nous avons craint qu'il (son impiété ou sa malfaisance) ne leur imposât la rébellion et la mécréance. Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux. Et quant au mur, il y avait dessous un trésor en dessous qui appartenait à deux garçons orphelins de la ville dont le père était un homme vertueux. Par Sa miséricorde, Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu'ils extraient (eux-mêmes) leur trésor. Je ne l'ai d'ailleurs pas fait (toutes ces actions) de mon propre chef. Voilà l'interprétation de ce que tu n'as pas pu endurer avec patience.” »
En plus d'être une grande éducation morale supplémentaire pour l'humanité, cette rencontre entre Moïse et ce pieux homme savant particulier, dénommé Al-Khidr et pouvant toujours être croisé de nos jours car immortel jusqu'à la fin des temps comme Jésus, Satan et le Faux-Messie, fut organisée par Dieu, car Moïse après avoir été questionné par son peuple pour savoir quel était l'homme qui avait le plus de science sur terre déclara qu'il était cette personne :
Said Ben Djouhair (SDP) a raconté le récit suivant : J'ai dit à Ibn Abbass (SDP) que Nawf Al-Bikaï prétendait que Moïse, le compagnon d'Al-Khidr, n'était pas le Moïse des fils d'Israël, mais un autre Moïse. « Cet ennemi de Dieu a menti ! » s'écria Ibn Abbass. Puis il poursuivit en disant : « En effet Oubai Ben Kab nous a raconté d'après le Prophète (SBDSL) que Moïse, à qui dans un sermon aux fils d'Israël on demanda qui était l'homme le plus savant, répondit que c'était lui, et que pour cela Dieu le blâma de n'avoir pas reporté toute science au Seigneur, et lui dit : « Certes, au confluent des deux mers, J'ai un serviteur qui est plus savant que toi. » « Seigneur comment le rencontrerai-je ? » demanda Moïse. Dieu lui répondit : « Prends un poisson et mets-le dans un panier. Et là où tu perdras le poisson, là sera cet homme. » Moïse prit alors un poisson, le mit dans un panier et partit avec son jeune serviteur Youcha Ben Noun. Arrivés à un rocher, ils se couchèrent et l'histoire coranique raconte la suite). » (Boukhari)
(ExtS12v76) « Nous élevons en rang qui Nous voulons. Et au-dessus de tout homme détenant la science il y a un savant (plus docte que lui) »
Dieu décida donc légitimement de montrer à Moïse qu'un autre de Ses serviteurs détenait une science supérieure à la sienne, tout en lui apportant l'importance de l'humilité, de la patience et de cette nouvelle science. En effet la science religieuse de Moïse montrait le droit (excellent) chemin de la sagesse pour les humains, alors que ce serviteur servait la science de la sagesse divine (droit divin dont la sagesse et le droit du dirigeant humain est similaire) moralement tout aussi droite (excellente). Et cela même si Dieu peut donc parfois faire des actions semblant illogiques, mauvaises ou injustement douloureuses, mentir (dont par omission) aux humains pour leur bien concernant le destin ou certaines réalités, ou préserver sagement divers sens cachés de Ses enseignements afin de les révéler le moment venu comme probablement pour l'unification essentielle de la communauté musulmane autour du Mahdi à la fin des temps. C'est à dire que pour faciliter notre éducation dans la dignité, Dieu peut légitimement et donc noblement déformer ou imager certaines situations ou réalités du futur comme le prouve le prochain verset. C'est pourquoi même les descriptions religieuses sur la fin des temps sont peut-être principalement des paraboles orientant l'inspiration d'humains bons ou mauvais vers un scénario inévitable voulu par Dieu comme noble épreuve, dont à travers l'influence de l'Antéchrist. Surtout que par Sa position en dehors du temps et de l'espace, Son omniscience et Son omnipotence, Dieu peut donc gérer le futur, alors que l'humanité ne le peut absolument pas, à moins de suivre pieusement et délicatement le mode de vie prophétique complet synonyme d'accès d'abord personnel voire bientôt général à l’Éden terrestre complété :
(S8v43/44) « En songe, Allah te les avait montrés peu nombreux (les ennemis avant la première bataille des musulmans), car s'Il te les avait montrés nombreux, vous auriez certainement fléchi, et vous vous seriez certainement disputés à propos de l'affaire (quand tu aurais annoncé à tes compagnons de devoir combattre leur grande nombre). Mais Allah vous en a préservés. Il connaît le contenu des cœurs. Et aussi, au moment de la rencontre, Il vous les montrait peu nombreux à vos yeux, de même qu'Il vous faisait paraître à leurs yeux peu nombreux, afin qu'Allah parachève un ordre qui devait être exécuté (par l'aide de cinq mille anges pour faire triompher l'islam et prouver la mission divine du Prophète Mouhamed puisque le millier d'ennemis étaient trois fois plus nombreux et beaucoup mieux armés que les musulmans). C'est a Allah que sont ramenées les choses (origine et but de la victoire). »
(S3v54) « Et ils (les infidèles) se mirent à comploter. Mais Allah a fait échouer leur complot. Et Allah (par Son omniscience) connaît parfaitement leur machination et correspond (évidemment) au meilleur des stratèges (de plus en pouvant gérer le futur par Sa position en dehors de l'espace et du temps, et par Son omnipotence) ? »
(S7v182/183) « Ceux qui traitent de mensonges Nos enseignements, Nous allons les conduire graduellement vers leur perte (dont à la fin des temps) par des voies qu’ils ignorent. Et Je leur accorderai un délai (dont certains jusqu'à cette fin des temps pour prouver encore plus leur indignité et leur défaite), car Mon stratagème est solide ! »
Cet enseignement donné à Moïse nous apprend donc aussi qu'il n'est généralement pas possible de patienter sur ce qui n'est pas connu ou compris, alors qu'il faut tendre à cela. Dans le sens de cette éducation du cœur de Moïse qui était de ne pas avoir de certitude erronée sur le sens de l'environnement l'entourant ou des situations apparaissant, les compagnons répondaient souvent au Prophète (SBDSL) qu'ils ne savaient pas, même concernant des choses évidentes en disant : « Allah et Son Messager le savent mieux que nous ». En effet, une fois les cœurs vidés et lavés par cette très digne reconnaissance humble d'ignorance ou parfois par des épreuves difficiles, comme un terrain est vidé et lavé avant la reconstruction d'un bâtiment, le Prophète (SBDSL) put alors construire un excellent niveau de piété dans les cœurs des compagnons tel Jésus avec les apôtres. De même par l'attestation de foi « il n'y a pas de divinité à part Allah et Mouhamed est Son Messager », les musulmans vident d'abord leur cœur de toute idée de fausses divinités afin d'y mettre l'unicité authentique de Dieu l'Absolu, le Créateur, l'Omniprésent, puis d'apprendre progressivement la pratique religieuse, la tradition prophétique et les vertus véritables augmentant leur piété. Surtout qu'une grande éducation morale était nécessaire aux compagnons du Prophète Mouhamed (SBDSL) et aux apôtres du Prophète Jésus (paix sur lui) pour réussir la grande mission qu'est la responsabilité prophétique de propagation du message divin quelles que soient les situations. En effet si le cœur détient seulement de petites qualités morales, l'homme ne peut réussir que de petites missions. D'autant plus que certains devaient obtenir plus tard la grande mission de devenir gouverneur de région par cette grande piété acquise. Ainsi le Prophète (SBDSL) et ses compagnons ont donc supporté les difficultés, les persécutions, la faim et la soif pour répandre la Sublime Religion de Vérité et de Noblesse. Même leurs intérêts terrestres disparaissaient par rapport à la cause d'Allah et la propagation de Sa parole, surtout que le ressenti des difficultés au nom de Dieu amplifie logiquement le ressenti de la vie et de la foi. Ainsi les difficultés des épreuves et des efforts religieux finirent même par être préférées par les compagnons, d'autant plus dans l'ambiance très pieuse et motivante vécue à proximité du Prophète (SBDSL). De plus l'absence d'électricité, de technologie, de divertissements médiatiques et de contraintes administratives ou sociales nombreuses souvent accompagnée de pauvreté permettait aux musulmans de cette époque de profiter pleinement de la religion par plus de temps passé dans cette suprême et profonde occupation noble dont font partie les œuvres surérogatoires, la lecture, le développement des relations familiales et la bienfaisance sociale :
Selon Anas (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « La grandeur de la récompense va de pair avec la grandeur de l'épreuve. Dieu, quand Il aime les gens, les éprouve (mais sans que Ses épreuves éduquantes soient insurmontables comme expliqué dans le verset coranique suivant qui évoque les capacités de chacun). Celui qui accepte l'épreuve avec abnégation aura la satisfaction de Dieu, et celui qui lui oppose son mécontentement, Dieu sera mécontent de lui. » (Tirmidhi)
Bazzar rapporte : Abderrahmane Ibn Aawf a dit : « L'islam est descendu avec le désagrément (faim) et la difficulté (fatigue), et nous avons trouvé le meilleur bien dans le désagrément. Nous sommes partis avec le Messager d'Allah (SBDSL) de la Mecque (et son confort), et il nous fût accordé grâce à cela l'élévation (ennoblissement moral et spirituel) et la victoire. »
(ExtS6v151-153) « Dis : “Venez, je vais réciter ce que votre Seigneur vous a interdit : ne Lui associez rien, et soyez bienfaisants envers vos père et mère. Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté. Nous vous nourrissons tout comme eux. N'approchez pas des turpitudes ouvertement ou en cachette. Ne tuez qu'en toute justice la vie qu'Allah a fait sacrée. Voilà ce qu'(Allah) vous a recommandé de faire, peut-être comprendrez-vous. Et jusqu'à ce qu'il ait atteint sa majorité, ne vous approchez des biens de l'orphelin que de la plus belle manière. Et donnez la juste mesure et le bon poids en toute justice. Nous n'imposons à une âme que selon sa capacité (et son contexte). Et quand vous parlez, soyez équitables même s'il s'agit d'un proche parent. Et remplissez votre engagement envers Allah. Voilà ce qu'Il vous enjoint, peut-être vous rappellerez-vous.” Et voilà Mon chemin (divin) dans toute sa rectitude, suivez-le donc, et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. Voilà ce qu'Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété. »
Mounib Alazdi (SDP) raconte : Avant ma conversion à l'islam, j'ai vu le Messager d'Allah (SBDSL) dire : « Ô gens ! Dites : il n'y a pas de divinité à part Allah, vous réussirez. » Certains crachaient sur son visage, d'autres jetaient la terre sur lui et d'autres l'insultaient. Ils restèrent ainsi jusqu'au milieu de la journée. Puis une fille vint avec un grand bol d'eau. Il se lava le visage et les mains et dit : « Ma fille ! Ne crains pour ton père ni complot (pouvant le tuer car étant protégé par Dieu) ni humiliation (car pour la cause de Dieu et la guidée de l'humanité au Paradis Éternel). » J'ai demandé : « Qui est-elle ? » Ils répondirent : « Zeyneb, la fille du Messager d'Allah (SBDSL). » Elle était une belle fille au teint clair.
Commentaire : Le Prophète (SBDSL) fut victime d'autres persécutions comme un étranglement ; le renversement d'entrailles dont des excréments sur lui pendant qu'il priait prosterné ; des placentas (ou bien des serviettes hygiéniques), du sang et des impuretés placés devant sa porte ; des jets de pierres. Aïcha (SDP) rapporte que le Messager d'Allah (SBDSL) a rendu l'âme sans manger à satiété les deux aliments de base : les dattes et l'eau. Dans une autre version, elle dit que le Messager d'Allah (SBDSL) ne s'est pas repu trois jours consécutifs et que si nous avions voulu, nous aurions mangé à satiété, mais le Prophète (SBDSL) se privait pour donner aux autres. Comme ses compagnons il subit pour la cause d'Allah le froid, la chaleur, la faim, des blessures et la peur.   Par leur famille ou des idolâtres, certains compagnons (dont des femmes) furent rejetés, appauvris, ligotés, frappés, injuriés, blessés, habillés d'armures de fer pour être rôtis au soleil, torturés dont par la faim et la soif, brûlés par le feu, tués. Parmi ces compagnons beaucoup sacrifièrent pour la cause d'Allah dont à travers la perte des ongles de pieds, la peur, le froid, la chaleur, la grande soif (parfois avec l'impression que les cous allaient se couper) et la grande faim les amenant à attacher une grosse pierre sur le ventre dont lors d'expéditions militaires ou des conditions de difficile vie civile pendant la guerre ou la pauvreté. Ils connurent donc le manque de nourriture, de lumière ou de feu pour cuir la nourriture (leur subsistance ne venait que de deux aliments de base : l'eau et les dattes pendant deux mois parfois) ; la consommation de sauterelles, de feuilles ou de cuir brûlé par trop de faim à tel point que les excréments devenaient parfois comme ceux des chèvres ; la maladie ; parfois un fort épuisement dû à la pauvreté rendant presque sourds et aveugle surtout quand conjugué au froid et à l'effort militaire, ou donc nécessitant la pression d'une pierre contre le ventre pour pouvoir garder leur équilibre debout, voire dans certains cas évanouissant quand ça ne finissait pas par une crise de tremblement au sol tel de l'épilepsie ; des interruptions de grossesse par de la violence envers des femmes (dont une des filles du Prophète Mouhamed) ; des habits insuffisants ou abîmés et conservés par cause de pauvreté ; et jusqu'à de la démotivation pour servir le Prophète (SBDSL) par trop de froid, de faim et de peur souvent donc cumulés.
Ainsi il apparaît que l'esprit de l'être humain n'ayant souvent pas une connaissance suffisamment vaste et perspicace pour voir où est réellement son bien ou son mal, en particulier dans la quête de la meilleure valeur que sont les qualités morales bien gérées, il doit faire confiance à la sage omniscience et à l'excellente religion divines. Surtout que sinon, il pourrait ne pas distinguer ni donc obtenir la dignité authentique synonyme de bonheur pur, voire tendre à ne pas l'aimer, puis finalement désirer l'indignité synonyme de malheur impur :
(ExtS2v216) « Or il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. »
De plus comme l'être humain n'a pas cette sage omniscience divine, il lui est évident de devoir rester dans les actions autorisées par la religion puisqu'elle représente le meilleur chemin et la meilleure source de sagesse pour les humains, sauf s'il est dans un contexte rare où faire une mauvaise action permet un bien plus grand, comme c'est autorisé de manger du porc avec modération s'il n'y a rien d'autre à manger lorsqu'on est affamé ou de voler quelque chose dans l'urgence pour sauver la vie de quelqu'un. En effet il n'y a parfois pas de règle morale absolue, car il peut arriver que l'être humain doive choisir son action en fonction de la particularité d'une situation. D'ailleurs le Coran montre bien qu'au sein de la noblesse morale humaine, il existe des mérites, des obligations, des permissions et des interdictions. Ainsi dans certains cas pour connaître la valeur bonne ou mauvaise d'une action avant de la valider, il faut déterminer les ressources et moyens utilisés pour y parvenir, et les comparer à ses conséquences au niveau de la bienfaisance, de l'utilité, du plaisir pur, de la malfaisance, de la destruction et de la souffrance. Le bien et le mal peuvent donc devenir des notions relatives en fonction du contexte. Ainsi comme il a été vu, la loi inchangeable de la religion est donc bien plus pour les humains ou les génies, et la loi possiblement changeante du contexte est avant tout pour Dieu, un gouverneur ou de rares situations dans le destin des créatures. On peut également dire que la loi (morale) universelle est beaucoup plus pour le peuple, alors que le contexte est beaucoup plus pour le Roi (Dieu ou gouverneur humain).
Dans ce sens l'être humain doit suivre son cœur quand il hésite entre deux actions noblement importantes ou entre deux actions partiellement inexpliquées dans les règles religieuses. En effet dans certains cas, tout n'est donc pas dans un clivage simple entre le tout lumineux ou le tout ténébreux. comme dans le choix de bienveillance envers ses enfants pour la réussite de leur épanouissement et donc de leur avenir, entre être plus ou moins strict (juste, intransigeant, ferme moralement, dont afin de privilégier leur apprentissage de l'obéissance en général) ou souple (miséricordieux, pardonneur, doux moralement, dont afin de privilégier leur apprentissage de l'initiative en général).
D'ailleurs les écoles juridiques musulmanes ont été plus ou moins souples en fonction des régions du monde. Et on peut voir plus de rigueur et d'intransigeance religieuses dans certains pays musulmans et plus de souplesse et de tolérance religieuses dans d'autres pays musulmans ou chrétiens. On peut aussi voir plus de rigueur et de prudence chez les arabes, plus de convivialité et de tolérance chez les indonésiens, plus de spiritualité et d'humilité chez les noirs africains, et plus de bienveillance et de rationalité chez les européens ou occidentaux actuels. Ce qui prouve l'universalisme de l'islam, puisque pouvant être compris et vécus plus ou moins différemment dans divers sens.
Il arrive aussi dans certains cas dont la politique, que la distinction du mal, du bien ou du meilleur bien soit souvent subtile ou compliquée, et parfois inversée, comme le prouve le hadith qui affirme que le gouverneur juste appartient à une des sept catégories de personnes protéger par l'Ombre de Dieu au Jour de la Résurrection. En effet il doit parfois passer sans se corrompre par des voies semblant impies mais étant bonnes par l'intention, dont pour préserver la paix de l'ordre social voire mondial, comme lors de compromis ou d'intérêts majeurs tel un bombardement pouvant tués des innocents lorsqu'ils sont utilisés comme bouclier humain par des combattants maléfiques bombardant des civils. C'est à dire que son éthique de responsabilité doit parfois être supérieure à son éthique de conviction.
(Or l'Ukraine est le premier pays dans l'Histoire dont les militaires se servent de leur propre population comme bouclier humain, dont en mettant des armes lourdes proches de quartiers civils et même d'hôpitaux et d'écoles.)
Ici il est important de noter que la noblesse (le droit) selon le contexte plus réservée au chef d’État, pouvant mentir comme lors d'une guerre ou établir des compromis religieux, est moins importante car donc moins agréablement claire, vertueuse, véridique voire profonde et principale que la noblesse selon la religion plus réservée aux habitudes quotidiennes de toute personne, surtout que le première dépend souvent de la seconde. Ce qui signifie que n'importe où sur terre, chacun doit comprendre que vivre la religion est plus important que de vivre une géopolitique voire une politique, même si un chef d’État doit d'abord préserver la paix souvent par des stratagèmes intelligents pour permettre au peuple de vivre sereinement la religion. C'est à dire que la noblesse de la religion a plus de valeur que celle d'une géopolitique voire d'une politique, surtout par rapport à la lassante répétition de la géopolitique et de la politique à la différence du rappel religieux auquel une grande partie de ce site appartient, et par rapport à notre époque où la géopolitique est souvent soumise immoralement à suivre l’empire américano-sioniste pervers et la politique est souvent soumise amoralement à gagner des groupes d'électeurs même pervers. D'autant plus que par rapport à la sagesse de la religion invitant seulement au meilleur bien, la sagesse du chef d’État doit souvent non par le meilleur bien, répondre au mal provenant souvent d'ailleurs du non suivi religieux par une grande voire très grande partie du peuple. C'est à dire que le chef d’État pieux doit parfois gérer des problèmes provenant de l'irréligiosité, comme s'il s'agissait de gérer ou de parler de la partie pourrie d'un fruit plutôt que de sa partie savoureuse, alors que la religion n'évoque que sa partie savoureuse. Et en sachant que ne parlait que d'économie, de monnaie, de finance, de géopolitique, de politique, d'accusation généraliste cachant de réels criminels, et du chef d’État correspond à du matérialisme nihiliste ou à un culte païen ou idolâtre, si ce n'est pas lié à la piété, à la religion et donc à la noblesse morale. C'est à dire qu'il s'agit simplement de la description d'une mécanique telle d'une machine, ce qui n'a rien de spirituel.
Ainsi la sagesse du chef d’État et la sagesse de la religion doivent bien demeurer dans la piété. Et une pieuse intelligence remarquable d'un chef d’État peut donc même être reconnue à travers certaines sages décisions de compromis (adaptation, accommodation, conciliation), en particulier lorsque préservant la paix sociale, l'ordre naturel voire le monothéisme. Surtout que sa perception et son appréciation peuvent être troublées, car avec une bonne intention le chef d’État peut donc faire une action semblant aller à l'encontre de la religion mais pas de ses valeurs, en particulier quand il ne peut être radical pour éviter la guerre civile, des attentats, des assassinats et des déstabilisations financières, économiques ou/et sociales. D'autant plus que dans un pays en particulier laïque, un d'un chef d’État doit au moins se conformer à la pratique religieuse dans sa vie privée, et quand c'est possible, tendre à s'y conformer dans ses actions publiques, ou à y amener le peuple si nécessaire par des décisions ou des actions subtiles. Ainsi comme l'adaptation, le compromis et l’accommodation appartiennent parfois au summum de l'intelligence pieuse dont d'un d'un chef d’État, les compagnons les plus pieux du Prophète (SBDSL) devinrent logiquement les quatre premiers califes de l'empire islamique.