Imprimer

3) Les épreuves difficiles proviennent toujours de la sage omniscience divine ou des fautes humaines

a) La moralité divine

          La vie terrestre de l'être humain lui permet d'apprendre à exister en découvrant un ensemble de connaissances dont la sagesse est la finalité. Il s’agit d’une véritable éducation de l'humanité depuis Adam et Eve prouvant que Dieu nous aime incontestablement, puisque tout ce qui nous arrive comme ce qui est arrivé à ceux avant nous dont les Prophètes, les compagnons, les peuples et les infidèles évoqués dans les enseignements religieux, doit servir à nous assagir et donc à nous valoriser, même si c’est un mal qui vient des hommes. En effet se faire agresser, voler ou calomnier est un honneur pour ceux qui en sont les victimes, car ils ont été au service de Dieu pour prouver leur valeur criminelle, injuste ou infidèle de certains humains : Incarner les nobles valeurs en y aspirant, en les défendant, en les pratiquant, en les représentant, en y incitant ou en étant victime de ceux qui ne les respectent pas sont donc toutes logiquement des situations qui appartiennent aux voies du bien :
(S29v10/11) « Parmi les gens il en est qui disent : « Nous croyons en Allah », puis, si on les fait souffrir pour la cause d’Allah, ils considèrent l’épreuve venant des hommes comme un châtiment d’Allah. Or s’il vient du secours de ton Seigneur, ils diront certes : « Nous étions avec vous ! » Allah n’est-il pas le meilleur à savoir ce qu’il y a dans les poitrines de tout le monde. Allah connaît parfaitement les croyants et connaît parfaitement les hypocrites. »
(S57v9) « C’est Lui (Dieu) qui a fait descendre sur Son serviteur des versets clairs, afin qu’il vous fasse sortir des ténèbres à la lumière, et (c'est pourquoi) assurément Allah est Compatissant (et Irréprochable) envers vous et (donc) Très Miséricordieux. »

Bible (Évangile de Jésus-Christ selon saint Mathieu, 5:3) : Voyant les multitudes, Jésus gravit la montagne et y fit sa demeure. Ses disciples se groupèrent autour de lui. Alors, levant les yeux sur eux, il les enseigna, disant :
« Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux !
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !
Heureux les débonnaires, car ils posséderont la terre !
Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !
Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !
Heureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est a eux.
Heureux serez-vous quand on vous outragera et vous persécutera et qu'on dira faussement toute espèce de mal de vous à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez transportés de joie, votre récompense sera grande dans les cieux, car c'est ainsi qu'on a persécuté les Prophètes qui vous ont précédés. »
(S2v207) « Et il y a parmi les gens celui qui se sacrifie pour la recherche de l'agrément d'Allah. Et Allah est Compatissant envers Ses serviteurs. »

En reconnaissant courageusement cette dure vérité, l'être humain sera évidemment récompensé somptueusement. 
Cela sans oublier le pieux espoir patient que certains hommes passent souvent par trois étapes avant la foi : « Toute vérité passe par trois stades : En premier lieu on la ridiculise, en deuxième lieu on s'y oppose violemment, enfin on l'accepte comme si elle allait de soi. » (Schopenhauer)
          Or les épreuves sont aussi une révélation de notre niveau de cœur, de foi, de piété ou/et d'ennoblissement :
(S9v16) « Pensez-vous que vous serez délaissés, cependant qu’Allah n’a pas encore distingué ceux d’entre vous qui ont lutté et qui n’ont pas cherché des alliés en dehors d’Allah, de son Messager et des croyants ? Et Allah est Parfaitement connaisseur de ce que vous faîtes. »
(S2v214) « Pensez-vous entrer au Paradis alors que vous n'avez pas encore subi des épreuves semblables à celles que subirent ceux qui vécurent avant vous ? Misère et maladie les avaient touchés, et ils furent secoués jusqu'à ce que le Messager et ceux qui avaient cru avec lui, se fussent écriés : “Quand viendra le secours d'Allah ?” Quoi ! Le secours d'Allah est sûrement proche. »

           Ainsi le meilleur chemin pour l'homme est évidemment de conserver la constance de la piété pour devenir très digne dans la droiture permanente voire la meilleure noblesse, quelles que soient les épreuves des hommes, du diable ou de Dieu :
(ExtS2v177) « Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu'ils se sont engagés, ceux qui sont endurants (religieusement) dans la misère, la maladie et quand les combats font rage (surtout car c'est dans les épreuves intenses que se révèlent le mieux la réalité des coeurs), les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux ! »

         L'ensemble des descriptions précédentes sur l'identité divine et de nombreux autres écrits religieux rapportent que Dieu a eu des sentiments à contrôler et à réglementer sagement pour s'ennoblir. Or Ses nobles choix pour organiser Sa spiritualité et la morale montrent que Ses sentiments ne l'affaiblissent jamais, que Ses décisions sont toujours irréprochablement justes ou miséricordieuses, et que la sagesse est la qualité Mère. En effet cette dernière est celle qui définit, gère et règle les autres, et permet d'utiliser les meilleures qualités en fonction des situations, et donc de gagner la souveraine qualité qu'est la dignité, car ayant ennobli suprêmement les attributs suprêmes naturels synonyme de position noble originelle. Le choix moral noble élève donc une position noble en dépassant ainsi sa valeur pour devenir par conséquent supérieurement noble. Dieu veut donc nous faire comprendre que malgré sa noble position suprême (de souverain, de Créateur, de Pourvoyeur), ce qu'il y a de plus noble et donc de plus grand chez Lui, c'est Sa moralité (sagesse) irréprochable. C'est à dire que cette meilleure moralité divine est ce qui existe de plus grand en devenant donc la valeur suprême. Et il est donc très logique que Dieu veuille prioritairement nous transmettre irréprochablement cette valeur suprême qu'est la sagesse (meilleure moralité) devenant le meilleur bienfait divin :

(S2v269) « Il (Dieu) donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien immense (et même incomparable par la subtilité divine) qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. » 
                                                   
Cette qualité Mère qu'est la sagesse correspond donc au discernement moral et caractériel dans le sens de distinguer le bien et le mieux du mal. Et cette qualité Mère de sagesse religieuse du cœur peut être complétée par deux autres qualités mère possibles dans la nature humaine : la culture générale de l'esprit et la beauté de l'apparence (hygiène, vêtements propres).
          Il faut comprendre que la sainteté spirituelle a été obtenue par Dieu car Il connaît les composants du mal comme s'ils étaient des ingrédients inscrits sur un paquet de biscuits, mais le fait de n'y avoir jamais goûté lors de Ses décisions montre qu'Il n'a jamais eu le mal en Lui. En effet même s'Il était d'abord Saint depuis toujours par son innocence originelle en particulier tant qu'Il était Seul, Il est devenu plus Saint spirituellement par rapport à Ses choix irréprochables vis à vis de la morale puis de Sa création à travers un ennoblissement maximal sans erreur vers une justice parfaite et une miséricorde par excellence quand c'est possible, et cela même s'Il a créé le mal (et donc aussi l'impur), puisque c'est avec l'intention qu'il devienne cause ou compréhension du bien (dont de la noblesse et de la pureté). C'est à dire que la mise en place d'un meilleur chemin entraîne l'inévitable distinction d'un moins bien et d'un mauvais chemins, au moins pour la compréhension des créatures.
          Dans ce sens, on pourrait même dire que le froid et l’ombre étant des conséquences quand on les considère seulement comme des niveaux d'intensité de chaleur ou de lumière, le mal est la conséquence du libre-arbitre donné aux hommes par rapport à l'excellence divine. Mais il y a quand même du mal dans la nature humaine créée par Dieu dont à travers un aspect de la fonction sexuelle ou du système digestif pour proposer à l'homme le choix de l'ennoblissement en l'évitant, en le gérant et en cherchant le mieux. C'est à dire que par Son libre-arbitre, Dieu a choisi à travers le bien uniquement l'ennoblissement maximal, sans avoir donc dans un sens eu besoin de penser à la valeur du mal, alors que l'homme doit connaître l'erreur pour tendre à l'ennoblissement maximal. Surtout qu'un hadith dit bien que Dieu a créé le mal, avec donc une bonne intention, puisque pour éprouver les hommes ignorants de naissance vers la valeur suprême qu'est l'ennoblissement maximal personnel, comme l'épreuve de la fatigue au réveil le matin devient un mal lorsqu'elle attire l'homme à rester coucher au lieu d'aller chercher la subsistance pour sa famille. Ainsi le mal pour les hommes correspond avant tout à leur détournement du Bien dont l'origine provient exclusivement de Dieu.
          Il faut noter qu'Adam avant la consommation du fruit interdit, l'enfant jusqu'à l'âge de raison et l'adulte seulement jusqu'à la foi (sinon sa culpabilité est son refus de raisonner) sont dans une innocence comparable à celle liée à Dieu avant Ses choix moraux, et que depuis, Dieu est tout de même dans un sens innocent puisque irréprochable dont par Son omniscience ayant choisi d'aller jusqu'à la dignité maximale synonyme donc d'excellent choix et d'excellente gestion des qualités spirituelles. D'ailleurs le droit se voit principalement dans le relationnel, et donc pour Dieu depuis le début de Sa Création qui a engendré ou mis en relief Ses nouveaux attributs divins comme Le Pourvoyeur de subsistance, Le Juste, etc. C'est à dire que même si Dieu raisonne une analyse à la fois, Il a pu classer innocemment l'ensemble de la morale avant de décider le meilleur chemin dont par rapport à Lui-même et dans Son rapport à toute créature puisqu'Il est en dehors du temps et de l'espace.
          A ce propos, lorsque Allah étudie le mal et le crée avec une sage intention, ou que l'être humain le pratique et le bonifie avec le repentir de ses fautes passées ou le repentir par avance de ses fautes futures tout en découvrant de nobles morales supplémentaires intéressantes au long de son expérience, si pour l'homme cela finit par l'intention de tendre vers le mieux en permanence avec un repentir constant tout en comprenant que les erreurs peuvent être source de sagesse (dont par le regret du repentir), de bénéfice (d'avancée) social, de mérite pieux ou/et d'enseignement (découverte ou compréhension morales), comme l'ensemble des situations du destin (même quand on est victime d'un mal des hommes car nous sommes alors au service d'Allah en tant qu'une épreuve pour autrui), on peut dire que tout peut être un bien et même parler d'un ennoblissement humain maximal permanent tout au long de ce cheminement similaire à celui de Dieu tant que Seul Il n'avait pas pris de décisions, et ceci même si l'homme refait des erreurs ni ne parviendra jamais à la véritable perfection à la différence de Dieu qui est irréprochable dans toutes Ses décisions. Surtout que l'homme ne connaissant pas parfois ses éventuelles faiblesses, en particulier morales, tant qu'il n'a pas échoué à cause d'elles, l'échec peut être seulement une étape inévitable vers le succès de l'amélioration, de l'ennoblissement et donc de la perfection. En effet l'homme apprend et grandit souvent de ses erreurs :
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Les actions ne valent que par les intentions et chacun n’a pour lui que ce qu’il a eu réellement l’intention de faire. » (URA)
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Rapprochez-vous de la perfection, rectifiez continuellement votre conduite »

Cependant quand l'homme s'approche de la perfection par une régularité du bon comportement, de la pratique religieuse, du mode de vie prophétique et de péchés conscients absents, le moindre péché ou la moindre mauvaise pensée appuyée peuvent engendrer des problèmes immédiats pour raffermir notre éducation :
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : Dieu a dit : « Je suis conforme à l'opinion que se fait de Moi Mon serviteur (en particulier lors de l'éducation morale au cours des situations du destin), et Je suis avec lui où qu'il Me mentionne. Assurément, Je me réjouis du repentir de Mon serviteur plus que celui d'entre vous qui retrouve sa monture après l'avoir perdue dans un endroit désert. Celui qui s'approche de Moi d'un empan, Je Me rapprocherai de lui d'une coudée. Celui qui se rapproche de Moi d'une coudée, Je Me rapprocherai de lui d'une envergure. Et s'il vient à Moi en marchant, Je viendrai à lui avec empressement. » (Boukhari et Mouslim)
Ainsi pour se rapprocher de la perfection, il faut progressivement éviter au maximum les idées, occupations et actions ayant une valeur moyenne, médiocre ou évidemment mauvaise.
          Dans la moralité divine, le mal peut donc parfois être nécessaire et ainsi devenir bien voire excellent, surtout si lorsqu'en l'évitant, les hommes tendent vers la pieuse dignité complète (maximale) qui est la légitime valeur suprême méritant d'être convoitée passionnément et absolument par l'être humain, en particulier par son apport de l'amour divin satisfait à notre égard et parce que toutes les décisions irréprochables du Seigneur à l'origine des courtes épreuves terrestres proposant l'ennoblissement maximal et à l'origine des délices paradisiaques éternels avec nos proches pieux portent cette valeur suprême qu'est la dignité maximale :
(ExtS5v3) « (Dieu) J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait (complet et donc suprême, car dignité maximale). Et J'agrée l'islam comme religion pour vous. »
(ExtS77v23) « et Nous décrétons (tout) de façon parfaite (dont le choix et la gestion excellents des qualités morales, le scénario de la Création, les épreuves ennoblissantes pour les humains et l'irréprochable Paradis. »
          D'autre part, le fait que Dieu patiente jusqu'au début de l'agonie de l'être humain ou au commencement de la fin du monde pour lui laisser la possibilité de se repentir (forme de miséricorde par excellence), et jusqu'au Jour du Jugement Dernier afin de réserver Sa plus grande miséricorde à de nombreuses personnes et de lâcher Sa plus furieuse colère sur les criminels persistants (forme de justice précise), montre un aspect irréprochable supplémentaire de Sa grande sagesse ordonnée et de Son ennoblissement maximal puisque prouvant une gestion suprêmement digne de Ses puissants sentiments choisis (tous les nobles sentiments exclusivement, les qualités spirituelles, morales, caractérielles) :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu (Glorifé soit-Il) accepte le repentir de l’esclave (l’homme) tant qu’il n’est pas à l’agonie de la mort. » (Tirmidhi)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Dieu accepte le repentir de toute personne qui se repent avant que le Soleil ne se lève à l'Ouest (synonyme de début de la fin du monde). » (Mouslim)

(S89v11-14) « Tous (certains peuples impies) étaient des gens qui transgressaient dans (leurs) pays et y avaient commis beaucoup de désordre (crimes). Donc, ton Seigneur déversa sur eux un fouet (un degré) du châtiment, car ton Seigneur demeure aux aguets. »
(S32v21) « Nous leur ferons certainement goûter au châtiment ici-bas avant le grand châtiment, afin qu'ils retournent (probablement vers le chemin droit plutôt que d'aller en Enfer). »
(S44v16) « Le Jour (du Jugement Dernier), Nous userons de la plus grande violence (dont possiblement par l'Enfer) et Nous Nous vengerons (des criminels). »
(S41v16) « Nous déchaînâmes contre eux un vent violent et glacial en des jours néfastes, afin de leur faire goûter le châtiment de l'ignominie dans la vie présente. Le châtiment de l'au-delà cependant est plus ignominieux encore, et ils ne seront pas secourus. »
(S40v45/46) « Allah donc le protégea (Moïse) des méfaits de leurs ruses, alors que le pire châtiment cerna les gens de Pharaon : le Feu, auquel ils sont exposés matin et soir (dans la tombe). Et le jour où l'Heure arrivera (il sera dit) : “Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment.” »

(ExtHadith) (Le jour de la résurrection, après avoir demandé à tous les Prophètes précédents Jésus et Mouhamed de prier Dieu pour l'ouverture du jugement tellement l'attente sera longue,) les gens iront trouver Jésus et lui diront : « Ô Jésus! Tu es le Messager de Dieu, Son Verbe qu'il a jeté à Marie et un Esprit de par Son ordre. Tu as parlé aux gens au berceau. Intercède pour nous auprès de ton Seigneur ! » Jésus leur répondra : « Aujourd'hui mon Seigneur S'est fâché plus que jamais auparavant et II ne Se fâchera plus, après ce jour, autant qu'aujourd'hui (mais il ne s'attribuera aucun péché et c'est donc aussi pour sa sainteté unique chez les hommes qu'il ne pourra demander l'ouverture du Jugement Dernier à Dieu). Je suis trop préoccupé par mon propre sort. Allez trouver autre que moi. Allez voir Mouhamed ! »
(S10v90/91) « Et Nous fîmes traverser la mer aux Enfants d'Israël. Pharaon et ses armées les poursuivirent avec acharnement et inimitié. Puis, quand la noyade l'eut atteint, il (Pharaon) dit : “Je crois qu'il n'y a d'autre divinité que Celui en qui ont cru les enfants d'Israël. Et je suis nombre des soumis.”  (Allah dit :) Maintenant, alors qu'auparavant tu as désobéi et que tu as été du nombre des corrupteurs ? »
          De même irréprochablement avant d'envoyer un châtiment légitime sur les peuples pervers pour éviter la propagation de leur mal, Dieu leur a toujours laissé une dernière chance en leur envoyant un Prophète leur demandant de se repentir :
(S6v58) « Dis : “Si ce que vous voulez hâter dépendait de moi (Jour du Jugement Dernier ou châtiment divin), ce serait affaire faite entre vous et moi.” C'est Allah qui connaît le mieux les injustes. »
(S10v50-53) « Dis : “Voyez-vous (comprenez-vous que) si Son châtiment vous arrivait de nuit ou de jour, les criminels pourraient-ils (ne pourraient pas) en hâter quelque chose ?” Est-ce au moment où le châtiment se produira que vous croirez ? (Il vous sera dit :) “Maintenant, alors qu'autrefois vous en réclamiez (ironiquement) la prompte arrivée ?” Puis il sera dit aux injustes : “Goûtez au châtiment éternel. Etes-vous rétribués autrement qu'en rapport de ce que vous acquériez ?” Et ils s'informent auprès de toi : “Est-ce vrai ?” Dis : “Oui par mon Seigneur ! C'est bien vrai. Et vous ne pouvez vous soustraire à la puissance d'Allah.” »

          De plus, comme le Sage Créateur noble par excellence a donc logiquement décidé de guider l'être humain vers la valeur suprême qu'est la dignité, il est indéniable que pour Dieu tenter l'homme vers le mal n'est pas un mal, car c'est un moyen indispensable pour lui faire apparaître et lui proposer le choix de l'ennoblissement personnel dans Ses glorieuses voies du bien dont à travers le juste milieu en tout bien :
(S50v1) « Qaf. Par le Coran glorieux ! »
(S6v55) « C'est ainsi que Nous détaillons les versets, afin qu'apparaisse clairement le chemin des criminels. Dis : “Il m'a été interdit d'adorer ceux que vous priez en dehors d'Allah.” Dis : “Je ne suivrai pas vos passions, car ce serait m'égarer, et je ne serais plus parmi les bien-guidés.” »
(S6v126) « Telle est la voie de ton Seigneur dans toute sa rectitude. Nous avons (effectivement) bien détaillé les signes (ou versets) à des gens qui se rappellent. »

          Ainsi l'existence terrestre divinement organisée est toujours une noblesse de choix entre le bien et le mal et par conséquent pas un mal, car proposant donc la valeur suprême qu'est l'ennoblissement maximal similaire à Dieu, qui par le meilleur bien s'est toujours écarté totalement du mal, voire l'a totalement ignoré sauf pour faire comprendre la valeur du bien aux créatures comme il vient d'être vu plus haut.
          Surtout que de ne pas nous présenter le mal pour nous proposer de choisir le bien, permettant d'acquérir la suprême valeur qu'est la noblesse (maximale) décidée, aurait donc été un mal pour Dieu et pour nous. Ainsi la création divine du mal sous forme de notions immorales était donc un mal nécessaire, car devenant bon au niveau divin puisque prouvant que Dieu ne l'a pas suivi spirituellement mais seulement pour éprouver légitimement les humains et devenant bon au niveau humain puisque il peut être synonyme de cause de bien quand les hommes l'évitent pour s'ennoblir (suprêmement) comme Dieu. Ainsi le mal est donc seulement l'absence ou l’insuffisance de bien dus aux humains. Ici il peut être déduit que le bien et le mal sont donc forcément liés au choix du libre-arbitre, et que l'homme est la meilleure des créatures car représentant le plus Dieu spirituellement par ce libre-arbitre commun permettant de choisir la valeur suprême qu'est l'ennoblissement maximal personnel comme Lui, c'est à dire en évitant le mal et en pratiquant le meilleur bien après l'avoir recherché :
(Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, 6:26) « Alors le Seigneur dit : Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ni ne rassemblent dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup mieux qu’eux ? »
(S21v35) « Toute âme doit goûter la mort. Nous vous éprouverons par le mal et par le bien (à titre) de tentation. Et c'est à Nous que vous serez ramenés. »
Commentaire : Tout est donc épreuve et souvent pour tester ou raviver notre foi dont les règles religieuses, les relations sociales, la réapparition perverse de l'Etat d'Israël, le Covid et la guerre en Ukraine.
(S90v4-10) « Nous avons certes créé l'homme pour une vie de lutte (nature humaine étant une vie d'épreuve entre raison, piété, survie et passion). Pense-t-il que personne ne pourra rien contre lui ? Il dit : “J'ai gaspillé beaucoup de biens.” Pense-t-il que nul ne l'a vu ? Ne lui avons Nous pas assigné deux yeux, et une langue et deux lèvres ? Ne l'avons-Nous pas guidé aux deux voies (c'est à dire au choix entre la dignité ou l'indignité). »
(S39v49) « Quand un malheur touche l’homme, il Nous invoque. Quand ensuite Nous lui accordons une faveur de Notre part, il dit : « Je ne la dois qu’à (ma) science. » C’est une épreuve plutôt, mais la plupart d’entre eux ne savent pas. »
(S91v7-10) « Et par l’âme et Celui qui l’a harmonieusement façonnée et lui a alors inspiré son immoralité ainsi que sa piété ! A réussi certes, celui qui la purifie (par l’acquisition des qualités morales portant la dignité). Et est perdu certes, celui qui la corrompt (par les mauvais sentiments et comportements). »
(S23v30) « Voilà bien là des signes. Nous sommes certes Celui qui éprouve. »
(S23v62) « Nous n'imposons à personne que selon sa capacité (et son contexte). Et auprès de Nous existe un Livre qui dit la Vérité (sur vos actions), et ils ne seront pas lésés. »
(S29v2-7) « Est-ce que les gens pensent qu'on les laissera dire “nous croyons” sans les éprouver ? Certes, Nous avons (aussi) éprouvé ceux qui ont vécu avant eux. (C'est ainsi qu') Allah connaît ceux qui disent la vérité. Ceux qui mentent ou commettent des méfaits comptent-ils pouvoir Nous échapper ? Comme leur jugement est mauvais ! Celui qui espère rencontrer Allah, le terme fixé par Allah va certainement venir. Et c'est Lui l'Audient, l'Omniscient. Et quiconque lutte, ne lutte que pour lui-même, car Allah peut Se passer de tout l'univers. Et quant à ceux qui croient et font de bonnes œuvres, Nous leur effacerons leurs méfaits, et Nous le rétribuerons de la meilleure récompense pour ce qu'ils auront accompli. »
          Ainsi par cette proposition de choix permanent entre le bien et le mal, le Seigneur incarne logiquement la cause de la guidée de l'être humain lorsque celui-ci répond dignement à Ses épreuves, ou la cause de son égarement s'il y répond indignement :
(ExtS2v26) « Par cela (le Coran et les épreuves), nombreux sont ceux qu'Il égare et nombreux sont ceux qu'Il guide »
Or comme il est précisé dans « La République de Platon », Socrate développe une réflexion théologique qui doit avoir une implication sociale et politique. « Ainsi, Dieu, dit Socrate, s’il n'a que le bien en Lui, ne saurait être la cause de toutes choses, comme on le dit couramment : il y a un domaine assez étroit des affaires humaines dont il est la cause, et un vaste domaine qui exclut Sa causalité, car le chiffre des biens n’atteint pas celui des maux sur Terre. Les biens ne peuvent avoir d’autre cause que Dieu, mais les maux obligent à chercher des causes ailleurs qu’en Dieu (et donc dans le libre-arbitre humain). »
          Ainsi le seul véritable aspect de libre-arbitre que nous utilisons pour le bien est de tendre sincèrement vers le meilleur chemin que Dieu attend de nous, car comme il n'y a de force ni de puissance que par Dieu, c'est Lui qui fait tout le reste.
          Pour montrer à l'homme la valeur suprême qu'est la sagesse apportant la dignité, le Seigneur a donc défini les évidentes règles simples de la morale liées à la nature humaine : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas calomnier, ne pas s'enorgueillir, ne pas Lui désobéir, être juste, être pieux, être responsable, être bienfaisant, être généreux, etc...
          Mais dans certains cas particuliers surprenants, la sagesse divine peut aller jusqu'à prédestiner ou demander une action semblant aller à l'encontre de la noblesse morale quand son interprétation est inconnue. Cependant lorsqu'on médite sur le sens de ces épreuves, on comprend qu'il existe une raison identique entre l'intention divine organisant l'épreuve et le but de ce test pour la créature : le glorieux triomphe de la dignité par l'enseignement divin et l'acquisition humaine de magnifiques nouvelles morale nobles.
          Par exemple, il faut comprendre que quand Adam marchait nu dans le jardin d'Eden en profitant de ses plaisirs avec un esprit saint provenant de son cœur qui connaissait uniquement certaines qualités morales similaires à celles des petits enfants comme la pureté de l'innocence, la sécurité (les deux  valeurs précédentes montre qu'une partie de l'Eden terrestre peut être comparée à la vie du bébé dans le ventre maternel et jusqu'à l'âge de raison), l'émerveillement, l'enthousiasme, la sérénité, l'amour et la joie, et qui méconnaissait donc beaucoup d'autres qualités morales comme la justice, la pudeur et la générosité, Dieu a prédestiné son premier péché pour qu'il les découvrent toutes en allant sur la terre d'épreuves afin de s'ennoblir vers la dignité complète. En effet en l'amenant à désobéir injustement à Son ordre de ne pas manger le fruit d'un arbre représentant sa seule interdiction comme première épreuve et incarnant secrètement la science distinguant le bien du mal, Dieu commença à l'éduquer vers de nouvelles qualités morales.
          En effet l'honorable but moral indispensable de cette faute première prédestinée était principalement de lui faire découvrir la notion de justice, de sagesse et du mauvais aspect impudique de sa nudité, afin de débuter son orientation vers la valeur suprême qu'est le pieux ennoblissement dans un cadre légal incarnant la dignité : c'est à dire dans cette situation en lui apprenant donc tout d'abord la noble qualité de la pudeur physique et donc morale à travers l'importance de s'habiller. C'est d'ailleurs ce que firent Adam et Eve d'eux-mêmes avant même que la religion l'ordonne en se couvrant les parties génitales avec des feuilles du Paradis, car Dieu leur fit ressentir bienveillamment une logique émotion de honte pour les guider, ce qui apporta finalement en plus la découverte essentielle du juste milieu intense de la pudeur regroupant l'ensemble des qualités spirituelles (morales) dans le relationnel voire pour tout, et qui prouve que leur nudité ne pouvait évidemment qu'annoncer une prédestination devant les faire quitter l'Eden originel pour les éduquer, de même clairement que la décision divine de les faire ensuite aller sur terre comme il sera revu :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Si l'islam était un sentiment ce serait celui de la pudeur. »
En effet leurs corps nus dans leur intimité étant leurs premiers vêtements (de leurs âmes) riches d'enseignements pour leur éducation morale, ils devaient être complétés par le vêtement couvrant leur corps, en particulier puisque apportant donc noblement et élégamment le vêtement spirituel de la pudeur qui est donc le sens principal de l'islam, du sage caractère voire de la bonne moralité, surtout étant donné la future arrivée d'enfants et donc d'une vie de famille puis d'une vie en société :
(Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, 6:25) : « C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement (âme qui sera jugée) ? »
L'âme représente donc la tenue de l'esprit et du besoin de connaissance, le corps représente la tenue de l'âme et du besoin vital de Dieu, et les vêtements représentent la tenue du corps et du besoin de la noblesse en Dieu. D'ailleurs par les vêtements que sont l'âme habillant notre esprit et notre corps habillant notre âme, on peut dire que par une noblesse incontestable Dieu a été généreux envers notre pauvreté, et qu'il est encore noble qu'Il attende que nous lui demandions à notre tour noblement de nous habiller dont par pudeur et piété :
(ExtHadithQoudsi) Le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu a dit : « Ô Mes adorateurs ! Chacun de vous est nu sauf celui que J’habille. Demandez-Moi donc de vous habiller et Je vous habillerai ... Ô Mes adorateurs ! Ce sont vos œuvres seulement dont je tiendrais compte, ensuite Je vous rétribuerai. Donc celui qui trouve du bien, qu’il loue Dieu, et celui qui trouve autre chose, qu’il ne s’en prenne qu’à lui-même. » (Mouslim) »
Ainsi la sagesse qui existe derrière cette épreuve du fruit interdit est fondamentale et donc légitime et donc irréprochablement prédestinée. En effet elle apprend à l'être humain comme aux anges l'ensemble des justes et nobles sentiments complétant la connaissance et le rapprochement de Dieu (et de ses attributs), liés à sa nature de modeste créature imparfaite (détentrice tout de même exclusivement de l'incomparable libre-arbitre) devant tendre vers les qualités et la religion pour s'améliorer dignement dans la grandeur du meilleur chemin, représentant le plus honorable partage divin de l'existence : erreur, regret, humilité, justice, pudeur, crainte, espoir, repentir, amélioration, ennoblissement, sagesse, bienveillance, miséricorde, piété, générosité et donc suprême bienfait qu'est la dignité complète :
(S7v19) « Ô Adam, habite le Paradis avec ton épouse, et mangez à votre guise, mais n'approchez pas l'arbre que voici, sinon vous seriez du nombre des injustes. »
(S7v26) « Ô enfants d’Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures (similaires au Paradis). Mais le vêtement de la (sage et donc digne) piété voilà qui est meilleur (ce vêtements de la piété est bien quelque chose qu'on rajoute sur soi synonyme d'ennoblissement). C’est un des signes d’Allah afin qu’ils se rappellent. »
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Par Celui qui détient mon âme dans Sa Main, si vous ne péchiez pas, Dieu vous emporterait pour faire venir des gens qui pécheraient et demanderaient ensuite à Dieu le Très-Haut de les absoudre et Dieu les absoudrait. » (Mouslim)
Commentaire : Le hadith précédent explique clairement la nécessité du repentir et donc de la nature humaine imparfaite pour expliquer la valeur suprême qu'est l'ennoblissement par le choix et donc le libre-arbitre acquérir, que les anges ne pouvaient incarner et donc comprendre par leur nature parfaite de naissance et leur vie dans un déterminisme. De même le choix de faire les ablutions religieuses qui rendent l'homme pur par un acte effectué aussi consciemment montrent l'ennoblissement personnel vers la sainteté (pureté spirituelle) humaine (perfection surtout que les péchés s'en vont avec) supérieure logiquement à celle innée des anges. De plus la compréhension de l'attribut divin de Pardonneur présent dans l'identité divine ne pouvait donc également pas être révélé à travers la perfection des anges, comme l'immense sensibilité liée au regret lié à l'erreur (voire au péché) lie à l'imperfection humaine. Et l'imperfection de la nature humaine a donc aussi servi à clairement faire comprendre aux créatures la valeur du bien comme les difficultés et la modération sur terre valorisent la facilité et les plaisirs illimités du Paradis.
(ExtHadithQoudsi) Le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu (Glorifié soit-Il) a dit : « Ô Mes adorateurs ! Vous péchez nuit et jour et Moi Je pardonne tous les péchés, demandez-Moi le pardon et Je vous l’accorderai. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu Se réjouit certainement du repentir de Son serviteur quand il revient à Lui plus que ne se réjouit l’un de vous qui retrouve sa monture dans une terre désertique : Après s'être échappée tout à coup en emportant sa nourriture et sa boisson, il cherche sa monture, désespère de la revoir et s’allonge à l’ombre d’un arbre n’ayant aucun espoir de la retrouver (et de survivre). Cependant qu’il était ainsi, voilà que sa monture se tient debout devant lui. Il la saisit alors (rapidement) par la bride et dit sous l’effet de sa joie excessive : "Seigneur Dieu ! Tu es mon serviteur et je suis ton seigneur, s’étant embrouillé tellement il était joyeux." » (Mouslim)

(S7v35) « Ô enfants d’Adam ! Si des Messagers (choisis) parmi vous viennent pour vous exposer Mes signes (dont lois bienfaisantes et distinction morale), alors ceux qui acquièrent la piété (dont qualités spirituelles) et se réforment n’auront aucune crainte et ne seront point affligés. »
(S36v47) « Et quand on leur dit : « Dépensez de ce qu’Allah vous a attribué », ceux qui ont mécru disent à ceux qui ont cru : « Nourrirons-Nous quelqu’un qu’Allah aurait nourri s’Il avait voulu ? » Vous n’êtes que dans un égarement évident (puisque le partage fait partie de votre ennoblissement). »

En effet, il est évident que des qualités morales et la pratique religieuse proposées sur terre ennoblissent l'homme au maximum en embellissant donc son âme avec l'élégance de la piété, surtout qu'il doit la choisir. Il s'agit d'une élévation de valeur par une mise à jour de l'humanité de l'Eden originel telle celle d'un ordinateur, afin de se préparer à rencontrer Allah aussi proprement, soigneusement et donc dignement qu'une personne visitant pour la première fois sa future « belle » famille avant un mariage qui unira deux familles, et en leur offrant un cadeau comme Allah nous propose de dépenser pour Lui au moins par une bonne action en son Nom avant qu’éternellement Il dépense exclusivement pour nous au Paradis. Or dans ce cas il s'agit d'unir la famille humaine et la famille divine à travers ceux entrés au Paradis qui verront Dieu pour la première fois et à qui Il dira qu'Il est pour l'éternité satisfait d'eux et plus jamais mécontent d'eux. C'est à dire que la compréhension des qualités morales et la pratique religieuse complète la connaissance de la félicité du cœur pur originel dans l'Eden, donc de l'âme et donc de l'esprit humains noblement et donc joliment, en permettant logiquement de rencontrer harmonieusement Dieu. C'est d'ailleurs dans ce sens que Dieu regarde avant tout le niveau d'élégance et de grandeur du cœur devant être synonyme de la bonté d'âme et de la noblesse d'esprit, et que les ablutions purifiant physiquement, rafraîchissant corporellement, éclairant spirituellement et rendant plus propre sont obligatoires avant de Le rencontrer lors des prières obligatoires et surérogatoires :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu (Glorifié soit-Il) ne regarde ni vos corps ni vos images, mais  (vraiment avant tout) Il regarde (la foi, les intentions, la sagesse, la bienveillance, la sincérité, la concentration, la sensibilité, la pudeur, la grandeur, la pureté, la profondeur, et donc le niveau de piété, de connexion avec la fitra et d'ennoblissement de) vos cœurs et vos actions. » (Mouslim)
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Rapprochez-vous de la perfection (ensemble de la tradition prophétique), rectifiez continuellement votre conduite »

(S26v88/89) « le jour où (du Jugement Dernier) ni les biens, ni les enfants ne seront d'aucune utilité, sauf celui qui vient à Allah avec un cœur sain (pur, important aussi pour entrer dans la pureté du Paradis). »
(S37v83/84) « Du nombre de ses coreligionnaires (de Noé), certes, fut Abraham. Quand il vint à son Seigneur avec un cœur sain (pur en particulier par le mode de vie prophétique important, aussi pour entrer dans la pureté du Paradis). »
(S89v27) « (Dieu dit aux âmes pieuses et donc pures lors de la mort :) “Ô toi, âme apaisée (signifiant que c'est par sa complétude liée à l'acquisition de toutes les qualités morales que l'âme atteint la fitra et donc la véritable sérénité et donc la douce félicité terrestre avant l'intense sérénité et donc la profonde félicité du Paradis), retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée, entre donc parmi Mes serviteurs, et entre dans Mon Paradis.” »
(S7v35) « Ô enfants d’Adam ! Si des Messagers (choisis) parmi vous viennent pour vous exposer Mes signes (dont lois bienfaisantes et distinction morale), alors ceux qui acquièrent la piété (dont qualités spirituelles) et se réforment n’auront aucune crainte (et seront donc sereins) et ne seront point affligés. »
(S29v5) « Celui qui espère rencontrer Allah, le terme fixé par Allah va certainement venir. Et c'est Lui l'Audient, l'Omniscient. »
ExtBible (Évangile de Jésus-Christ selon saint Mathieu, 5:8) « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! »
(S30v60) « Sois donc patient (avant de rencontrer Dieu dans Son Paradis Eternel), car la promesse d'Allah est vérité. Et que ceux qui ne croient pas fermement ne t'ébranlent pas ! »
Par conséquent pour ceux qui vivent véritablement sur terre cette authentique réalité qui est de  s'améliorer moralement et religieusement dont à travers le début de la relation avec Dieu, il s'agit d'une immense bénédiction et d'un immense honneur. Surtout qu'avant de Le rencontrer, Dieu fait progressivement découvrir aux pieux ici-bas la valeur suprême de la relation éternelle avec Lui et nos proches et de son irréprochable Paradis.
          Or comme une noble manière d'agir peut être suffisante pour entrer au noble Paradis et rencontrer Allah le Très Noble, il faut noter que même le simple fait d'aider un animal peut dévoiler ou apporter un cœur suffisamment bon et beau pour rencontrer Allah le Sublime au Paradis, et qu'il n'est pas étonnant que ceux qui auront été pieux à travers de nombreuses bonnes œuvres sociales et cultuelles font partie de ceux qui obtiendront le plus haut niveau du Paradis :
Selon Abou Houreyra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) dit à des compagnons : Cependant qu’un homme poursuivait son chemin, voilà qu’il ressentit une grande soif. Il trouva alors un puits, y descendit et en but. A sa sortie du puits se présenta un chien haletant et léchant la terre humide tellement il avait soif. L’homme se dit : « Ce chien souffre de la soif autant que j’en souffrais moi-même. » Il redescendit dans le puits, remplit d’eau sa chaussure, la tint avec ses dents, remonta et abreuva le chien. Dieu loua alors son acte, lui pardonna ses péchés et l’introduisit au Paradis. Les compagnons dirent : « Ô Messager de Dieu ! Avons-nous donc un salaire pour nos bonnes actions envers les animaux ? » Il dit : « Vous serez rétribués pour avoir fait du bien à tout être vivant. » (Boukhari et Mouslim)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Cependant qu’un chien tournait autour d’un puits mourant de soif, voilà que le vit l’une des prostituées des enfants d’Israël. Elle ôta sa chaussure, la remplit d’eau du puits et l’en abreuva. Cela lui valut l’absolution de ses péchés. » (URA)

Ainsi comme nous l'attendons aussi chez les autres, l'amélioration par les qualités spirituelles embellit la vie conjugale, familiale et sociale et permettra donc logiquement la meilleure car harmonieuse rencontre avec Allah.
          Par conséquent les expériences formatrices de la vie terrestre étant par essence nécessaires à notre amélioration morale par la compréhension, la pratique et donc l'acquisition de tous les nobles sentiments pour plus honorablement, et donc plus profondément, et donc plus grandement, et donc plus agréablement, et donc plus uniformément, et donc plus harmonieusement, et donc plus magnifiquement, et donc mieux, et donc excellemment rencontrer Dieu dans Son Paradis éternel, cela prouve que Dieu ne nous montre que de l'amour :
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Rapprochez-vous de la perfection (ensemble de la tradition prophétique), rectifiez continuellement votre conduite »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu (Glorifié soit-Il) ne regarde ni vos corps ni vos images, mais Il regarde (donc surtout la pudeur subtile, fine, bienveillante, sincère et profonde de) vos cœurs. » (Mouslim)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Si l'islam était un sentiment ce serait celui de la pudeur. »
Selon Abdullah Ibn Amr Ibn Al-As (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) n’a jamais été grossier et n’a jamais voulu le paraître. Il (SBDSL) disait : « Parmi vos meilleurs sont ceux d’entre vous qui ont la plus haute moralité et le meilleur caractère (surtout bienveillant et doux). » (URA)

(S7v35) « Ô enfants d’Adam ! Si des Messagers (choisis) parmi vous viennent pour vous exposer Mes signes (dont lois bienfaisantes et distinction morale), alors ceux qui acquièrent la piété (dont qualités spirituelles) et se réforment n’auront aucune crainte et ne seront point affligés. »
(S4v31) « Si vous évitez les grands péchés qui vous sont interdits, Nous effacerons vos méfaits de votre compte, et Nous vous ferons entrer dans un endroit honorable (le Paradis). »
(S26v150-152) « Craignez Allah donc et obéissez-moi. N'obéissez pas à l'ordre des outranciers, qui sèment le désordre sur la terre et n'améliorent rien. »
(S16v30) Et (au Jour du Jugement Universel) on dira à ceux qui étaient pieux : “Qu'a fait descendre votre Seigneur ?” (En rapport à la révélation coranique invitant à la grandeur morale) Ils diront : “Un bien.” Ceux qui font les bonnes œuvres auront un bien ici-bas, mais la demeure de l'au-delà est certes meilleure (comme bonne récompense). Combien agréable sera la demeure des pieux (dont par la rencontre de Dieu) ! »
(S95v4-8) « Nous avons certes créé l'homme dans la forme la plus parfaite. Ensuite, Nous l'avons ramené au niveau le plus bas (péché d'Adam et Eve ayant amené leur descente du jardin d'Eden vers la terre d'épreuves), sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres : ceux-là auront une récompense jamais interrompue (pour leur ennoblissement dont en rencontrant Dieu régulièrement au Paradis). Après cela, qu'est-ce qui te fait traiter la rétribution de mensonge ? Allah n'est-Il pas le plus sage des Juges (pour l'établissement de la morale aussi) ? »
          Suite à son premier péché, Adam fut honteux, puis pudique, et mis donc des feuilles sur ses parties génitales en s'ennoblissant dont par l'acquisition de cette pudeur, avant même que le cadre légal islamique ordonne de porter pudiquement des vêtements en public sur notre nudité naturelle puisque liée à notre naissance, afin encore une fois d'ennoblir notre nature et de prouver le but de s'ennoblir au maximum sur terre.
Ceci montrant ainsi bien une superbe dignité vestimentaire similaire entre le sentiment (l'émotion) de pudeur et la noblesse religieuse dans le hadith suivant :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Si l'islam était un sentiment ce serait celui de la pudeur. »
          Par conséquent dans un sens, la pudeur religieuse correspond à la piété du cœur correspondant à la fitra. En effet la pudeur apporte un juste milieu émotionnel préservant la dignité du comportement, car elle évite noblement de dépasser les limites raisonnables et donc d'atteindre indignement les négatifs comportements laxistes, extrêmes, insuffisants, excessifs, égoïstes ou irrationnels, à l'image du noble cadre légal de l'islam incarnant la dignité du juste milieu. Or en plus que la pudeur soit donc un juste milieu évitant l'expression timide et l'expression effrontée, elle est aussi un discret ressenti intense d'une profonde bienveillance, douceur, mesure, noblesse, prudence, humilité et d'une forte espérance d'un grand respect partagé dans la bienfaisance. Face à Dieu cette pudeur doit aussi être fréquente en étant en plus synonyme de reconnaître très sérieusement notre totale dépendance à Sa puissance et Sa sagesse, dont pour tout bien et toute joie et contre tout mal et toute souffrance. Et dans les relations sociales en particulier familiales, la réelle pudeur ne peut que tendre à partager fragilement le destin au mieux. Ainsi la pudeur c'est aussi le tact, et donc la discrétion, la politesse, le savoir -vivre, la sociabilité et le conseil subtil (c'est à dire par un ou des moyens détournés). En effet, le tact correspond à apprécier intuitivement ce qu'il convient de dire, de faire ou d'éviter dans les relations humaines. C'est pourquoi la pudeur qui peut être associée à d'autres qualités, comme la plupart des autres qualités, devient en plus la plus noble, la plus intense et donc la meilleure dans le relationnel comme l'explique la hadith précédent puisque l'islam est l'ultime religion correspondant au monothéisme complété, et l'explique le mot « religion » puisqu'il signifie « relier horizontalement et verticalement ». La plus grande noblesse spirituelle est donc intrinsèquement pudique même chez Dieu. Ainsi la pudeur dont face à Dieu est aussi une preuve supplémentaire de piété, surtout que la pudeur appartient donc aussi à la noblesse divine. Dans ce sens de juste milieu, il faut chercher à avoir un bon timing comportemental (attente du meilleur moment pour agir ou parler au mieux) au sein de la vie personnelle, familiale, professionnelle, sociale, politique, religieuse, fraternelle et pieuse. Et par rapport à la rencontre d'un coreligionnaire, d'un ami voire d'un collègue, le serrage de main est une tradition prophétique qui montre que la proximité, et donc l'esprit d'équipe, et donc la confiance, et donc le respect sont importants dans ce type de relation :
Anas rapporte : Lorsque les Yéménites vinrent (à Médine), le Prophète (SBDSL) déclara : « Les gens du Yémen sont venus à vous et ils sont les premiers à avoir répandu la coutume de se serrer la main. »
Selon Bara (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Il n'est pas deux musulmans qui se rencontrent et se serrent la main sans que leurs péchés ne leur soient pardonnés avant même qu'ils ne se séparent. »
Anas rapporte : Un homme demanda au Prophète (SBDSL) : « O Prophète de Dieu, lorsque l'un de nous rencontre son Frère ou son ami, doit-il s'incliner devant lui ? » - « Non, répondit le Prophète. » - « Est-ce qu'il l'étreint et l'embrasse ? » - « Non. » - « Alors, il lui serre la main ? » - « Oui, conclut le Prophète. »
Abou Hourayra (SDP) a rapporté : On demanda : « Ô Envoyé de Dieu ! Quand on te voit nos cœurs s'attendrissent et on se sent parmi les gens de l'au-delà ; puis quand on te quitte, l'ici-bas nous plaît, et on sent l'odeur des femmes et des enfants. » Il répondit : « En tous les cas, si vous restiez dans l'état dans lequel vous êtes avec moi, les anges vous serreraient la main. Et si vous ne commettiez pas de péchés, ils vous rendraient visite chez vous. Dieu amènera des peuples qui commettront des péchés pour qu'Il leur pardonne. »
Abou Yaala rapporte : Ibn omar (SDP) a dit qu'il avait (parfois) embrassé (par amour) la main du Prophète (SBDSL) (en lui serrant la main pour le saluer).

           Par conséquent depuis qu'Adam a mangé du fruit interdit, la divine intuition du cœur, l'intelligence raisonnable de l'esprit et les règles morales de la religion amènent à la même destination : la dignité. Ainsi pour l'humanité, les fautes innocentes de l'enfance ressemblent à la première faute de son père Adam et sont comparables à un noble apprentissage inévitable (possiblement donc prédestiné comme pour Adam), puisqu'elles apportent un discernement pour comprendre la notion de justice, la valeur de l'amélioration de ne plus faire de péchés conscients, et le sens de ce qui ennoblit en particulier à travers le repentir, l'acquisition des qualités spirituelles, la pratique religieuse, le mode de vie prophétique et la piété :
(S33v5) « Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément. Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. »
Adam étant devenu impur suite à avoir mangé le fruit interdit dans une prédestination lui ayant retiré son innocence par la compréhension de son imperfection en partie donc impure, Dieu le fit logiquement quitter le jardin d'Eden originel pur synonyme d'accès certain au Paradis pur, afin de continuer à l'éduquer vers la valeur suprême qu'est l'ennoblissement personnel maximal, puisque à travers la terre d'épreuves, des règles religieuses deviennent nécessaires pour la réussir et proposent à l'homme de s'améliorer en tendant vers la pureté de la perfection morale aussi donc synonyme d'accès certain au Paradis pur.
(S20v123) « Allah dit : Descendez d’ici (Adam et Eve, Eden paradisiaque abaissé au statut terrestre, mais si les révélations sont suivies, il peut devenir complété et donc redevenir paradisiaque particulièrement à la fin des temps), (vous serez) tous (avec vos descendants) ennemis les uns des autres (hommes et diables). Puis si jamais un guide vient de Ma part, quiconque suit Mon guide ne s’égarera, ni ne sera malheureux. »
Commentaire : Il apparaît que le jardin d'Eden originel était paradisiaque (appartenant au Paradis) dans la réalité, alors que l'Eden terrestre complété sera paradisiaque (appartenant au Paradis) dans l'esprit, mais aussi dans la réalité pour ceux validant profondément le message du Mahdi.
Les enseignements religieux suivants démontrent également tout ce qui a été dit précédemment dans ce chapitre :
D'après Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Adam et Moïse se disputèrent (dans les cieux après leur mort), alors Moïse dit : « Ô Adam, toi que Dieu a créé de Ses propres mains et à qui Il a insufflé de Son esprit, tu as tenté les gens et les as privés du Paradis. » Alors Adam répliqua : « Et toi Moïse, que Dieu a choisi pour Ses paroles, tu me reproches un fait qui m'était prédestiné avant que je naisse. » Puis Mouhamed (SBDSL) ajouta : « Alors Adam vainquit Moïse. »
Lors de cette rencontre dans les cieux, Moïse reprocha donc à Adam d'avoir sorti l'humanité du Paradis, mais Adam lui répondit :
« Ce n'est pas moi qui vous en ai fait sortir, c'est plutôt Celui qui a arrangé cela et l'a prédéterminé avant que je sois créé, c'est Dieu le Puissant et le Grand. Tu me reproches un fait où ma part ne consiste qu'à avoir mangé de l'arbre qui m'avait été interdit. Je ne suis pour rien dans le fait que l'expulsion est la conséquence de mon acte, et ce n'est pas moi qui vous ait fait sortir ainsi que moi-même du Paradis. C'est plutôt l'initiative de Dieu et Sa volonté, et il y a bien sûr une sagesse derrière cela (c'est à dire obtenir la valeur suprême que sont les qualités morales complétées et donc la dignité maximale synonyme logiquement de meilleur chemin à prendre). »
Commentaire : Un des autres sens de cette expulsion divine d'Adam et Eve du jardin d'Eden vers la terre suite à leur consommation du fruit interdit est qu'elle éduque aussi l'humanité concernant le cadre légal moral, car l'interdit explique à l'humain la limite par rapport au Mal et donc les mauvaises actions qu'il ne doit pas effectuer, mais lui explique aussi la limite dans le Bien car il ne doit pas être excessif dans certaines bonnes actions comme lorsqu'une aumône ne doit pas amener son auteur à devenir pauvre. De plus cette décision divine montre également que les péchés divisent l'humanité, les coreligionnaires, et même la famille et le couple, puisque Adam et Eve ont été envoyés sur terre à des endroits éloignés l'un de l'autre.
          Il n'est pas déraisonnable ni lassant de rappeler que dans le scénario de la Création divine, l'homme peut apprendre le sens moral suprême lié à sa nature, puisqu'il doit comprendre que ses pieux efforts lui apportent le sage chemin de l'amélioration, les qualités morales (spirituelles) principales, des comportements de la grandeur, une valorisation du Paradis, un apaisement ressemblant à celui du Paradis, un ennoblissement tendant similairement vers celui optimal de Dieu, et ainsi le meilleur des bienfaits divins : la dignité maximale.
Dans ce sens, il faut remarquer qu'Allah a subtilement élevé moralement Adam en le descendant sur la terre des épreuves car l'élévation qualitative de l'ennoblissement religieux s'y trouve, et que cet ennoblissement religieux permet à l'homme de retrouver le même état de cœur pur, émerveillé, sécurisé, apaisé, joyeux et aimant qu'il avait au jardin d’Éden, mais en valorisant mieux ces beaux sentiments par une plus forte compréhension de la félicité de ce cœur saint originel suite aux difficultés terrestres et à la découverte de nouvelles qualités tels la pudeur, la générosité, la patience, la justice, la miséricorde, la compassion et l'effort :
(S7v35) « Ô enfants d’Adam ! Si des Messagers (choisis) parmi vous viennent pour vous exposer Mes signes (dont lois bienfaisantes et distinction morale), alors ceux qui acquièrent la piété (dont qualités spirituelles) et se réforment n’auront aucune crainte et ne seront point affligés (comme c'était le cas dans le jardin d'Eden et ça le sera au Paradis). »
Il s’agissait donc de faire descendre physiquement l'humanité sur terre mais aussi spirituellement suite à l'erreur (remise à zéro), pour lui proposer par la religion une ascension morale commençant par le repentir, et donc une amélioration spirituelle, et donc une élévation qualitative, et donc le sens  du satisfaisant ennoblissement personnel maximal similaire au Seigneur. En effet en reconnaissant, acceptant et pratiquant certaines vérités morales, il est évident que nous élevons notre valeur, et par la tradition prophétique complète synonyme de dignité excellente ou au moins avec l'intention sincère d'y parvenir, nous pouvons donc élever notre valeur suprêmement par un ennoblissement maximal :
(S95v4-6) « Nous avons certes créé l'homme dans la forme la plus parfaite. Ensuite, Nous l'avons ramené au niveau le plus bas (suite à l'erreur, descente du jardin d'Eden vers la terre d'épreuves proposant un ennoblissement vers la dignité maximale en commençant par le repentir), sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres (religieuses et sociales) : ceux-là auront une récompense jamais interrompue. »
Ainsi il est très intéressant de constater que l'amélioration maximale de la valeur de l'humanité devait passée par la descente d'Adam sur terre pour son élévation morale à travers l'ennoblissement religieux, puis par l'ascension du Prophète (SBDSL) sur le Trône divin pour récupérer l'ordre de la prière contenant l'acte le plus humble qu'est la prosternation, pilier central de la noble adoration et de la religion complète transmise au Prophète (SBDSL), puis par sa redescente pour transmettre cet ordre à l'humanité afin qu'elle puisse aussi s'élever sublimement sur le Trône divin incarnant un plus haut car plus digne niveau moral que le Paradis par preuve qu'il en est son ciel et que certains hôtes du plus haut niveau du Paradis pourront visiter Dieu dessus quotidiennement. En effet par un choix personnel de pratiquer cette prière incitant au mode de vie prophétique total, synonyme d'adoration permanente, et donc de religion complète, et donc moralement d'élévation qualitative suprême, et donc d'ennoblissement maximal similaire à celui de Dieu, l'homme peut logiquement Le rejoindre spirituellement sur Son Trône (puis/ou sur un trône à la droite de Son Trône) représentant d'ailleurs aussi une élévation, puisque ayant recherché voire obtenu toutes les qualités morales et spirituelles dont celles qui ont élevé la position suprême et donc noble de Dieu, comme la justice, la miséricorde, la générosité, la douceur, l'amour et la patience :
(S19v56/57) « Et mentionne Idris, dans le Livre. C'était un véridique et un Prophète. Et nous l'élevâmes à un haut rang. »
(ExtS3v103) « Et cramponnez-vous tous ensemble au “Habl” d'Allah (câble vertical de piété montant vers Dieu (piété), renforçant la noblesse de caractère et de moralité, et la guidée, et apportant donc l'élévation spirituelle par notre découverte de la présence divine située sur le Trône et par notre ennoblissement maximal par la religion similaire à Dieu) »
(ExtS70v3) « Allah, (est) le Maître (spirituel) des voies d'ascension (morale et donc noble et donc qualitative). »
(S73v19) « Ceci est un rappel. Que celui qui veut prenne une voie (menant) à son Seigneur. »
(S96v19) « Ne lui obéis pas (à l'infidèle), mais prosterne-toi et rapproche-toi. »

Bible (Apocalypse (signifiant révélation), 3:21) « Celui qui vaincra (son ego et les mauvais penchants vers un ennoblissement maximal), je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu (dompté mon âme par le saint esprit correspondant à l'ennoblissement maximal) et me suis assis avec mon Père sur Son Trône (de l'ennoblissement maximal). »
Bible (Hébreux 8-1) « Le point capital de ce qui vient d'être dit, c'est que nous avons un tel souverain sacrificateur (Jésus), qui s'est assis à la droite du trône de la majesté (noblesse) divine dans les cieux (probablement sans trône car saint de nature et donc sans noble élévation morale à la différence des trônes obtenues par les hommes par nature imparfaits devenus pieux), »
(S12v100) « Et il (le Prophète Yousouf (Joseph) ayant un rang de chef (souverain) et étant l'homme le plus noble de position selon le Prophète Mouhamed puisque le seul ayant comme ascendants trois prophètes et donc ayant la position noble la plus similaire à la position divine étant la plus noble) éleva ses parents (sa famille proche, ses proches, ses rapprochés) sur le trône, et tous tombèrent devant lui, prosternés (ou inclinés, comme devant Dieu et de tradition à cette époque) »
Thawbân (SDP), l’affranchi du Messager de Dieu (SBDSL) a dit : J’ai entendu dire le Messager de Dieu dire : « Multiplie les prosternations, car chaque fois que tu te prosterneras pour Dieu, Il t'élèvera d'un degré (par ton humilité conforme à ta nature) et t'enlèvera une faute. » (Mouslim)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit (en partie à propos de l'humilité pieuse) : « Jamais aumône n'a rien diminué d'une richesse. Quand l'homme pardonne, Dieu ne lui ajoute à cause de cela que considération et puissance. Chaque fois que quelqu'un se montre modeste par amour pour Dieu (en lui rendant hommage et non par peur ou lâcheté), Dieu ne fait que l'élever davantage. » (Mouslim)

(ExtS40v15) « Il (Dieu) est Celui qui est élevé aux degrés (avant tout moraux et donc spirituels) les plus hauts, Possesseur du Trône, »
Anas (SDP) rapporte : « Adba, la chamelle du Prophète (SBDSL), était pratiquement imbattable à la course. Un jour, un bédouin ayant pour monture un jeune chameau la devança, et cela déplut aux compagnons. Le Prophète (SBDSL), remarquant leur peine, déclara alors : « Il est du droit de Dieu d'abaisser (vers l'humilité) tout ce qui s'élève en ce monde (et d'élever tout ce qui s'humilie en conformité donc avec la qualité spécifique d'une créature). » (Boukhari)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Sois dans ce monde comme si tu étais un étranger ou quelqu’un de passage (puisque devant remonter vers notre monde originel qu'est le Paradis). » (Boukhari)

De plus pour l'éducation morale de l'humanité, cette descente du jardin d'Eden était aussi inévitable que beaucoup d'autres enseignements liés à l'importance de son passage sur terre, car elle permet de faire comprendre l'ensemble des nobles composants de l'intense félicité du Paradis qu'Adam et Eve au jardin d'Eden devaient ressentir dans leur cœur sans tous les distinguer avant leur erreur et leur descente sur terre, à part certains tels la pureté de l'innocence, la sécurité, l'émerveillement, l'enthousiasme (tel celui de l'enfance heureuse), la sérénité, l'amour et la joie, comme il a été vu.
En effet en descendant sur la terre d'épreuves, ils ont pu ressentir que la foi, l'hypersensibilité, la piété, la pudeur, le pardon, la justice, la miséricorde, la générosité, la douceur, la patience, la fraîche énergie des ablutions et de l'hygiène prophétique quotidiennes, la responsabilité familiale agréable, la solidarité sociale, s'abandonner dans l'instant sans aucun jugement sur autrui et dans un grand ressenti unique de noblesse, une sage liberté, les autres dignes sentiments et un grand amour envers Dieu (surtout car Dieu est à l'origine de tous ces autres composants) et toute la Création, font aussi partie des composants de la félicité.
Et cette explication voire cette définition, et ainsi cette compréhension des composants de la félicité devaient donc aussi se faire inévitablement par la connaissance de leurs contraires sur terre, comme la tristesse pour la joie, la lassitude pour l'enthousiasme, l'inquiétude pour la sérénité, etc...
Or en ayant perdu cette intense félicité au cœur lors de sa descente sur terre, l'humanité peut également plus apprécier sa valeur en parvenant à retrouver son doux premier degré par le mode de vie prophétiques et donc l'acquisition de toutes les qualités morales de la sainteté, de même qu'en ressentant ce que dégage la pureté d'un nouveau-né innocent similairement au saint cœur originel innocent d'Adam et Eve.
C'est à dire que la base de la félicité étant le relâchement total du cœur dans le juste milieu entre la forte sérénité, l'émerveillement profond, l'enthousiasme extrême, l'intense sensibilité, l'émouvante pudeur, les qualités morales, la fraîcheur corporelle de la pratique et de l'hygiène religieuses, la grande volonté de bien pour autrui, l'abandon dans l'instant sans aucun mauvais jugement, le grand ressenti de noblesse, la perception de tous les dignes sentiments, l'adoration du Créateur Bienfaiteur augmentant le plaisir de Ses bienfaits, et l'immense amour du Seigneur ainsi que des valeurs familiales et sociales, c'est en ressentant constamment ce pieux juste milieu très agréable que le cœur atteint l'excellence de la félicité terrestre, correspondant au premier degré du premier degré de l'immense félicité du Paradis augmentant éternellement au minimum d'un degré chaque semaine, jour, heure, action, minute ou seconde, en fonction des différents plaisirs. Il faut noter que cette félicité est logiquement synonyme d'un ressenti de la fitra (puisque étant le souvenir émotionnel de notre pacte pré-existentiel ayant reconnu la seigneurie de Dieu et perçue la sublimité de tous Ses attributs) et de la (félicit)ation divine :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « J’ai été envoyé pour parfaire les caractères et les ennoblir (par conséquent dans la douce félicité). » (Mouslim)
(S7v35) « Ô enfants d’Adam ! Si des Messagers (choisis) parmi vous viennent pour vous exposer Mes signes (dont lois bienfaisantes et distinction morale), alors ceux qui acquièrent la piété (dont qualités spirituelles) et se réforment n’auront aucune crainte (et seront donc sereins et donc heureux) et ne seront point affligés. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le bon caractère (dont dans la maîtrise de l'âme au sein des qualités morales) conduit au bonheur. » (Al-Kharaytî)
D'ailleurs un hadith précise que la sainte nature (fitra) présente dans le centre du cœur suite à l'attestation pré-existentielle est l'islam, c'est à dire que le digne suivi apaisé de tous les attributs divins et qualités religieuses correspond logiquement à la noblesse joyeuse du cœur et donc de l'âme et donc de l'esprit. Et c'est pourquoi, cette réelle félicité noble et apaisée qu'est la fitra a été particulièrement ressenti dans le Jardin d'Eden, est particulièrement ressenti avec la tradition prophétique et sera particulièrement ressenti au Paradis.
          Or cette sortie d'Adam et Eve du jardin d'Eden, expliquant donc la composition de la félicité, devait d'abord servir à faire comprendre que leur sainteté originelle était liée à leur niveau d'ignorance et qu'après leur faute, elle allait être complétée par les lois monothéistes et la noble morale supplémentaire progressivement révélées à l'humanité, jusqu'à sa rédemption à travers la sainteté de Jésus, dont le chemin d'acquisition est proposé par la tradition du Prophète Mouhamed (SBDSL) à notre libre-arbitre (voir chapitre V).
          Par conséquent il est évident de devoir tirer les leçons de toutes les histoires du Coran, de la Création, de la vie, des épreuves, et de nos bonnes actions comme de nos mauvaises, afin de faire devenir positives toute nos œuvres par leur transformation bénéfique en source de sagesse recherchant la noblesse maximale :
(S25v70) « (Les hommes seront rétribués par le mal pour leur mal) sauf celui qui se repent, croit et accompli une bonne œuvre, car à ceux là, Allah changera leur mauvaises actions en bonnes, et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »
On a rapporté que Ali Ibn Abi Talib (SDP) a dit : « L'Envoyé de Dieu (SBDSL) a dit : « Quand viendra le Jour du Jugement, Dieu restera seul avec le croyant. Il lui détaillera ses (principaux) péchés un par un, puis Il lui pardonnera. Personne ne sera cela, même un ange rapproché, même un Prophète. Dieu ne dévoilera pas les péchés qu'ils détesteront connaître. Il dira aux péchés : « Soyez des bonnes œuvres. »
          Par un ordre semblant aller aussi à l'encontre de la noblesse morale, Dieu éprouva le Prophète Abraham en lui inspirant lors d'un rêve de tuer son fils Ismaël qui avait atteint l'âge adulte. Cependant il s'agissait de leur montrer par cette épreuve et nous montrer par le Coran relatant cette histoire, la justesse de la dévotion supérieure envers le Seigneur au cours de l'existence, puisque Dieu étant Omnsicient, suprêmement Sage, Pourvoyeur infini au Paradis et à l'origine de tout, Il est au-dessus de tout ce que nous avons, et il est donc juste de devoir Lui dédier complètement notre vie, c'est à dire en vivant pour Lui puis donc en mourant légitimement en Lui, surtout que cela correspond évidemment à la noblesse sublime humaine et donc à la valeur suprême terrestre. Or un autre enseignement principal de cette épreuve est que son fils trop entré par amour dans son cœur perturbait l'importance de la sagesse et de la justice inspirées par l'exclusivité du centre du cœur pour Dieu, en particulier parce que lors d'un jugement cette inclinaison excessive aurait pu injustement favoriser son fils au détriment d'un innocent. En effet pour la grandeur de l'honneur, il ne faut pas laisser les sentiments trahir la justice d'un jugement :
(ExtS6v152) « Et quand vous parlez, soyez équitables même s'il s'agit d'un proche parent. »
Ibn Omar (SDP) raconte : Othmane (SDP) me demanda d'être juge et j'ai refusé en disant : J'ai entendu le Messager d'Allah (SBDSL) dire : « II y a trois juges : un qui sera sauvé et deux qui iront au Feu. Celui qui juge injustement ou celui qui juge selon ses sentiments seront perdus, et celui qui juge par la vérité sera sauvé. »
Une version précise : J'ai entendu le Messager d'Allah (SBDSL) dire : « Tout Juge qui juge avec ignorance est des gens du Feu. Tout Juge qui juge injustement est des gens du Feu. Tout Juge qui juge par la vérité et la Justice peut espérer retourner auprès d'Allah acquitté (sans péchés). » 
Ainsi la personnelle qualité spirituelle de la justice doit être prioritaire à soi même, au couple, à la famille, à la tribu ou au pays, car sa valeur leur est supérieure moralement. Mais les croyants des trois religions monothéistes savent que la magnifique sagesse divine ordonna au couteau de ne pas couper, au moment où il égorgea son fils qui s'était également soumis dignement à cet ordre, parce qu'en pratiquant cet acte leurs cœurs avaient ressenti sa légitime noblesse, car il fallait trancher leur trop fort lien familial qui avait remplacé en partie le centre de leur cœur, puisque ce dernier doit être seulement réservé à Dieu pour tendre à gérer au mieux chaque situation dignement :
(S37v100-112) « (Ibrahim dit:) “Seigneur, fais-moi don d'une (progéniture) d'entre les vertueux.” Nous lui fîmes donc la bonne annonce d'un garçon (Ismaël) longanime. Puis quand celui-ci fut en âge de l'accompagner, (Abraham) dit : “Ô mon fils, je me vois en songe (synonyme d'ordre divin) en train de t'immoler. Vois donc ce que tu en penses.” (Ismaël) dit : “Ô mon cher père, fais ce qui t'es commandé : tu me trouveras, s'il plaît à Allah, du nombre des endurants.” Puis quand tous deux se furent soumis (à l'ordre d'Allah) et qu'il l'eut jeté sur le front (et essayé trois fois selon un hadith), voilà que Nous l'appelâmes : “Abraham ! Tu as confirmé la vision.” C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants.” C'était là certes, l'épreuve manifeste. Et Nous le rançonnâmes d'une immolation généreuse (mouton). Et Nous perpétuâmes son renom dans la postérité : “Paix sur Abraham.” Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants, car il était de Nos serviteurs croyants. Nous lui fîmes (aussi) la bonne annonce d'Isaac comme Prophète (de même qu'Ismaël) d'entre les gens vertueux. »
(S6v161/162) « Dis : “Moi, mon Seigneur m'a guidé vers un chemin droit, une religion droite, la religion d'Abraham, le soumis exclusivement à Allah et qui n'était point parmi les associateurs.” Dis : “En vérité, ma Salat, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l'Univers.” »
(S4v135) « Ô les croyants ! Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l'ordonne, fût-ce contre vous mêmes, contre vos père et mère ou proches parents, qu'il s'agisse d'un riche ou d'un besogneux : (la justice d')Allah a priorité sur eux deux. Ne suivez donc pas les passions afin de ne pas dévier de la justice. Si vous portez un faux témoignage ou si vous le refusez, (sachez qu')Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites (et Mécontent). »

Il faut noter que comme il est interdit de faire trop entrer dans le cœur l'amour pour une créature ou pour une chose, il faut également ne pas faire trop entrer dans le cœur la peur, la tristesse, la déception ou la joie pour une créature ou une chose comme le sous-entend aussi le passage coranique suivant :
(S57v22-24) « Nul malheur n'atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l'ayons créé, et cela est certes facile à Allah. (Ceci) afin que vous ne vous tourmentiez (regret excessif) pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni n'exultiez (joie excessive) pour ce qu'Il vous a donné (or il paraît logique de pouvoir exulter pour ce que Dieu est). Et Allah n'aime point tout présomptueux plein de gloriole, (et) ceux qui sont avares et ordonnent aux gens l'avarice. Et quiconque se détourne... (qu'il sache qu') Allah Se suffit alors à Lui-même et (qu') Il est Digne de louange. »
Enfin comme un autre enseignement essentiel de cette épreuve, en ne mettant qu'Allah dans le centre de son cœur, il faut bien comprendre que cette subtile épreuve divine pour Abraham lui permettait en réalité d'aimer plus son fils, car Allah est transcendant et éternel alors que son fils est limité et éphémère. En effet nos relations étant liées à la présence divine, qui est par définition hors des limites, et même illimitée, et même suprême par certains autres attributs du Seigneur, et même au-delà de Suprême par certains de Ses attributs transcendants tel l'agréable étourdissement de l'amour, nous pouvons avec ces niveaux extraordinaires profiter sublimement de nos proches et des choses licites bien-aimés dans une noblesse complète, une pureté totale, un temps éternel et une joie infinie. Alors que sans cette présence divine inestimable, cela nous serait impossible.
Cet amour partagé en Dieu et avec Dieu est juste là, devant nous, très proche de notre visage : il suffit d'y penser, puis de doucement l'inspirer un moment comme avec l'embout d'une paille et jusqu'à la finesse intense du profond centre du cœur, puis d'embrasser notre index droit représentant l'unicité divine pour profiter pleinement de l’immense bonté de cet amour, et enfin donc ressentir le bonheur de cet amour aussi clairement que celui apporté par la chaleur lorsque nous avons froid. Par conséquent, on peut sans hésitation constamment aimer respectueusement, fortement et joyeusement, même avant, pendant ou après la mort d'un proche, pouvant provoquer momentanément une légitime, belle et raisonnable tristesse, puisque servant à décupler le ressenti et donc la compréhension de l'amour éternel jusque dans le Paradis éternel.
          Pour prendre un dernier exemple d'une épreuve semblant aller à l'encontre de la morale, il faut rappeler l'ordre divin donné aux anges de se prosterner (de seulement s'incliner selon certains savants) devant Adam alors que cet acte était à l'opposé de la règle fondamentale obligeant les créatures à ne se prosterner que devant Dieu. Or cette épreuve divine avait plusieurs justifications pour démontrer la place prédominante de l'homme dans la Création puisque :
-Dieu l'a créé de Ses mains, lui a insufflé de Son esprit, lui a appris le nom de toutes les choses et lui a tout assujetti, car sa nature révèle le valeur suprême qu'est l'ennoblissement personnel maximal similaire à celui de Dieu. Il faut noter que toutes les créatures sont assujetties à l'homme par leur nature lui rendant service ou lui apportant sa subsistance, alors que les génies sont assujettis à l'homme par leur obéissance aux messages portés par les Prophètes, ou par leur perversité cherchant à tenter les humains pour profiter des effets sensationnels de leurs péchés jusqu'à finalement parvenir à les assujettir à eux, ou les faire s'ennoblir lorsqu'ils s'en écartent.
-l'être humain est la créature la plus éprouvée physiquement et moralement, que ce soit par son travail, les intempéries, ses obligations familiales et sociales, ses sentiments, les épreuves, la gravitation, et la faiblesse de son corps pouvant être affamé, blessé, malade, fatigué, gelé, brûlé...
-la nature humaine tendant à s'ennoblir au maximum par le libre-arbitre jusqu'à une bonne gestion des sentiments humains et de la moralité exclusivement dignes est la plus similaire à l'ennoblissement maximal de l'Esprit Divin gérant parfaitement tous les sentiments et la moralité exclusivement dignes. D'ailleurs pour expliquer à toute la Création cette réalité existant chez Dieu, c'est uniquement dans ce sens que Dieu a créé l'homme à Son image :
(S5v48) « Ne suis pas leurs passions loin de la vérité qui t’est venue (puisque affirmant la valeur suprême qu'est maîtrise noble des sentiments et des instincts). »
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager d' Allah (SBDSL) a dit : « Lorsque Dieu fit la Création, II écrivit dans un Livre qui se trouve près de Lui au-dessus du Trône : Ma miséricorde a vaincu (dans le sens devancé) Ma colère. » (Boukhari et Mouslim)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le fort n’est pas celui qui terrasse les gens dans la lutte, mais le fort est celui qui reste maître de lui-même dans sa colère. » (URA)

En effet pour découvrir des vérités principales, des solutions nobles, la plus grande dignité ou les meilleurs comportements, l'homme doit faire l'effort de souvent analyser les situations plus avec la raison qu'avec le cœur. Surtout qu'il faut reconnaître que se laisser dominer impatiemment par ses sentiments ou ses instincts apportant des réactions impulsives est la voie la plus facile et ayant le moins de valeur, puisqu'elle ne demande aucun effort spirituel et peut entraîner des actes indignes. Ainsi devoir sagement faire l'effort spirituel de maîtriser ces réactions impulsives pour agir le plus honorablement possible par de dignes actes raisonnées devient évidemment la voie la plus difficile mais ayant la meilleure valeur. Il faut donc d'agir avec la raison et de profiter avec l'émotion, de préparer avec la raison et de vivre avec l'émotion. Or les raisons du cœur peuvent parfois noblement ignorer la raison. Et il est important de comprendre que par sa grande noblesse, la foi domine dignement les sentiments impulsifs, alors que par la basse ivresse, l’alcool domine indignement les sages sentiments. En effet la foi permet au cœur de rester sereinement sage dans la déception ou la joie par la résignation au destin divin, comme l'évoque l'histoire d'un savant religieux dont le cœur et donc le corps n'avaient pas surréagi à une nouvelle décevante puis à une nouvelle joyeuse. C'est à dire qu'il eut un sourire de piété quand on lui a d'abord annoncé que son seul bateau commercial avait coulé, puis quand on lui a annoncé que ce n'était finalement pas le sien. A ce sujet il est évidemment très important qu'un homme ayant été désigné comme chef pour cette pieuse sagesse constamment sereine préserve cette qualité tout au long de son mandat :
(S90v10-20) « Ne l'avons-Nous pas guidé (l'homme) aux deux voies (c'est à dire au choix entre la digne ou l'indigne). Or, il ne s'engage pas dans la voie difficile ! Et qui te dira ce qu'est la voie difficile ? C'est délier un joug (affranchir un esclave ou faire disparaître l'oppression), ou nourrir, en un jour de famine, un orphelin proche parent ou un pauvre dans le dénuement. Et c'est être, en outre, de ceux qui croient et s'enjoignent mutuellement l'endurance (dans la droiture), et s'enjoignent mutuellement la miséricorde. Ceux-là sont les gens de la droite, alors que ceux qui ne croient pas en Nos versets sont les gens de la gauche. Le Feu se refermera sur eux. »
(ExtS2v177) « Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu'ils se sont engagés, ceux qui sont endurants (religieusement) dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux ! »

Par conséquent il apparaît que lorsqu'un individu est doté d'un pouvoir, l'exercice légitime ou l'abus de ce pouvoir constitue la question déterminante : servira-t-il le bien commun ou des intérêts particuliers, va t-il construire ou détruire, car la distinction entre le bien et le mal se trouve en grande partie là ? Cette question chacun de nous doit se la poser et comprendre que le pouvoir d'agir, dignement ou indignement, peut entraîner de bonnes ou de mauvaises conséquences, même envers nous-mêmes sur terre ou par une rétribution éternelle dans l'au-delà. En effet un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.
Pour Dieu la question était aussi de savoir s'Il allait contrôler Ses pouvoirs infinis (en particulier Son omnipotence créatrice) ou en devenir l'instrument. En effet, il y a deux types de pouvoir, celui sur soi et celui sur les autres. Le premier est supérieur au deuxième, car il établit principalement la valeur de soi quand on est seul et donc sans obligation sociale, alors que l'autre tend d'abord à gérer les autres avant notre personne et souvent impose la noblesse minimale ou propose la noblesse maximale. Or comme nous pouvons le constater chaque jour, la noble et souvent douce création terrestre quotidienne du Seigneur dont vu la vitesse de levé du soleil montre qu'Il contrôle louablement ses pouvoirs infinis et irrésistibles :
(S37v180) « Gloire à ton Seigneur, le Seigneur de (maîtrisant) la puissance (comme notre esprit doit maîtriser notre âme afin de devenir son seigneur). Il est au-dessus de ce qu'ils décrivent ! »
-l'esprit originel d'Adam dans le Jardin d'Eden était le plus comparable avec celui de Dieu car il ne voyait pas le mal qu'il avait en lui comme Allah ne voit pas de mal en Lui. Cependant la différence est qu'Adam n'avait pas de mal en lui par son innocence liée à l'ignorance d'un savoir, alors que le Seigneur ne pouvait pas voir de mal en Lui par Ses constantes décisions irréprochablement sages synonyme de dignité maximale et donc de valeur suprême. Ainsi c'est logiquement pour proposer dans la plus haute noblesse à Adam et donc à l'humanité, le meilleur bienfait incarné par cette sagesse apportant la valeur suprême qu'est la dignité maximale, que Dieu a inévitablement prédestiné qu'il mangerait du fruit interdit, puisque donc synonyme de la meilleure connaissance morale à travers la découverte et surtout la volonté possible d'une bonne gestion de toutes les qualités morales exclusivement. En effet grâce à cette situation, il devait apprendre à ne plus voir le mal qu'il voyait désormais en lui dont dans sa nudité, car il devait comprendre que les sages règles de la religion incarnant le cadre légal de la dignité humaine tel s'habiller lui apporteraient la valeur maximale qu'est l'ennoblissement comparable à celui de Son Créateur, puisque participant à la compréhension puis la pratique et donc l'obtention de toutes les qualités morales dont particulièrement la justice, la piété et la pudeur puis le regret et le pardon dans cette première épreuve. De plus l'homme étant la seule créature ayant simultanément l'incertitude de l'existence divine et le libre arbitre, son ennoblissement détient un aspect personnel similaire à celui de son Seigneur. Et c'est aussi pour çà que cela fait de l'homme la créature la plus importante de la Création. Surtout que le libre-arbitre lié nécessairement au sentiment humain de croyance et l'ennoblissement humain lié nécessairement à sa nature imparfaite sont essentiels pour représenter la valeur suprême qu'est l'ennoblissement maximal divin qui est la raison principale de la Création et de l’irréprochable Paradis éternel. C'est pourquoi même si il ne paraît pas trop difficile de vouloir tendre personnellement vers l'ennoblissement maximal une fois qu'on connaît bien l'islam, il n'est pas étonnant que les hommes créent beaucoup de problèmes sur terre car cela demeure un cheminement divin. Et c'est d'ailleurs très probablement pour cela, que Dieu réserve 99 degrés de Ses 100 degrés de miséricorde pour le Jugement Dernier.
-cet ordre de se prosterner devant Adam a évidemment transmis à toutes les créatures conscientes les nobles notions de justice, d'humilité, de respect, de servitude et d'obéissance, particulièrement importantes envers l'autorité préservant l'ordre, et ainsi la paix, l'harmonie et donc le bonheur. C'est  une légitime sacralisation de la hiérarchie bien comprise, c'est à dire devant servir le bien commun, dont vis à vis de la supériorité des Prophètes, des parents, des enseignants scolaires, des patrons, des dirigeants, des forces de police et des responsables militaires :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Vous êtes tous des bergers et vous êtes tous responsables de l’objet de votre garde. Le chef (politique) est un berger, l’homme est le berger de sa propre famille, la femme est la bergère de la maison de son mari et de ses enfants. Vous êtes bergers et vous êtes tous responsables de l’objet de votre garde. »
Commentaire : Le hadith précédent établit la noblesse de le logique ordre hiérarchique de l'autorité, dont car évitant la division et donc le chaos ou le nihilisme.
En effet il s'agit de privilégier logiquement la supériorité de sagesse, de science, d'expérience, de responsabilité, de nécessité, de position et donc de valeur. Il faut noter que l'obéissance fréquente à ces diverses autorités terrestres est une importante habitude pieuse à prendre pour préserver l'harmonieuse paix sociale au maximum, parvenir à respecter régulièrement les divins ordres religieux bienfaisants, et donc continuellement développer la noblesse de l'âme grandement. C'est aussi une morale qui découle de la nécessaire première erreur prédestinée d'Adam de manger le fruit interdit, puisque l'humanité peut ainsi comprendre qu'en désobéissant à l'autorité législative de Dieu, les problèmes, et donc le chaos, et donc le malheur deviennent inévitables. A ce propos en reprenant l'exemple du patron, il est évident que si une société nous appartenait, nous serions certainement préoccupés par le travail sérieux de nos employés, et il est donc évident qu'Allah porte le même regard sur notre comportement dans Son entreprise de bienfaisance qu'est Sa Création.
Il faut noter que le camp du Mal gagne des batailles quand la hiérarchie dans le camp du Bien est trop souvent non respectée et donc désorganisée, car la hiérarchie dans le camp du Mal est souvent respectée et donc organisée.
Dans le platonisme, l’idée de base est celle de la hiérarchie, qui se manifeste à la fois dans l’âme (les trois agencements de l’âme pour vivre sur terre : esprit portant et donc devant bien diriger l'âme portant et donc dirigeant le corps) et dans l’État (comme dans la famille, l'entreprise et la société). Lorsque l’ordre et la hiérarchie sont modifiés, l’aspect matériel se place en tête, la justice quitte l’âme et l’État, et un règne de tyrannie commence (ce que nous voyons aujourd’hui souvent dans le monde) :
(S45v17) « Et Nous leur avons apporté des preuves évidentes de l'Ordre (cadre légal religieux commun devant amener l'harmonie et l'union dans la société). Ils ne divergèrent qu'après que la science leur fut venue, par agressivité entre eux. Ton Seigneur décidera parmi eux, au Jour de la Résurrection, sur ce en quoi ils divergeaient. »
(S43v32) « Est-ce eux qui distribuent la miséricorde de ton Seigneur ? C'est Nous qui avons réparti entre eux leur subsistance dans la vie présente et qui les avons élevés en grades les uns sur les autres, afin que les uns prennent les autres à leur service. La miséricorde de ton Seigneur (après avoir d'abord œuvré pour Lui) vaut mieux, cependant, que ce qu'ils amassent. »
(S6v165) « C'est Lui qui a fait de vous les successeurs sur terre et qui vous a élevés en rangs (hiérarchiques) les uns au-dessus des autres, afin de vous éprouver en ce qu'Il vous a donné (et vous faire comprendre l'importance de la relation honorable avec la position suprême de Dieu et de l'obéissance à Son omnisciente sagesse). (Vraiment) ton Seigneur est prompt en punition, Il est aussi Pardonneur et Miséricordieux. »

-enfin cet ordre de se prosterner devant Adam pouvait permettre à Iblis que son humilité soit reconnue et que son orgueil (jaloux) envers l'Homme incompatible avec la nature d'une créature disparaisse. Iblis signifie Satan : c'est un génie fait de feu qui gagna des ailes angéliques par ses nombreuses prières, sa grande science et son imitation appliquée des anges, puis devint l'imam des anges (du ciel inférieur et donc pas de tous les sept cieux pour certains savants). Les deux versets ci-après prouvent clairement que le Coran ne doit parfois pas être compris littéralement, et qu'il est possible pour les génies et les hommes d'obtenir des ailes angéliques ou un niveau angélique. En effet le premier verset suivant, étant le premier évoquant Iblis dans le Coran, doit être associé aux trois suivants pour comprendre qu'Iblis ne faisait pas partie des anges à sa naissance, puisqu'ils sont faits de lumière et ne peuvent désobéir, alors que lui est une créature faite de feu et a pu désobéir :
(S2v34) « Et lorsque Nous demandâmes aux anges de se prosterner devant Adam, ils se prosternèrent à l'exception d'Iblis qui refusa, s'enfla d'orgueil et fut parmi les infidèles. »
(S55v15) « et Il a créé les djinns de la flamme d'un feu sans fumée, »
(S7v11/12) « Nous vous avons créés, puis Nous vous avons donné une forme, ensuite Nous avons dit aux anges : “Prosternez-vous devant Adam.” Ils se prosternèrent, à l'exception d'Iblis qui ne fut point de ceux qui se prosternèrent. (Allah) dit (à Iblis) : “Qu'est-ce qui t'empêche de te prosterner quand Je te l'ai commandé ?” Il répondit : “Je suis meilleur que lui : Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d'argile.” »
(ExtS18v50) « Et lorsque Nous dîmes aux anges : “Prosternez-vous devant Adam”, ils se prosternèrent excepté Iblis (Satan) qui était du nombre des djinns »