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II) Cheminement personnel


          Pour ouvrir ce chapitre, il semble important de préciser que je ne suis pas responsable du destin divin qui m’a permis de devenir le premier membre de ma famille à reconnaître le message de l'islam, en particulier par rapport à l'apparition de notre société d'hyper consommation ayant détourné de nombreuses familles de leur spiritualité monothéiste (dont catholique) et ne rendant pas pleinement heureux. Recevoir et reconnaître la révélation correspond à une bénédiction inoubliable et à un véritable honneur décuplant la valeur des relations humaines, car évidemment il n’y a rien de plus beau, de plus fort, ni de plus sincère que l'amour en Dieu, puisque c’est éternel. Surtout que de plus par les attributs divins, on ne peut pas faire plus puissant, plus délicat, plus profond, plus propre, plus élégant et plus raisonnable que cet amour en Dieu. Par conséquent, je remercie profondément le Seigneur de m’avoir guidé vers Lui aux alentours de mes vingt ans. Pourtant peu de temps avant ma conversion à l'islam suite à des discussions concernant cette religion, ma perception de la foi demeurait trouble et incompréhensible. Ce n'est pas étonnant avec toutes les fausses croyances honteuses que les adultes imposent aux enfants dans le monde laïque en oubliant d'évoquer celle du véritable sacré monothéiste, telles les croyances à la souris pour les dents de lait perdues et au père noël provenant de la déviation commerciale athée de Saint Nicolas (et des rois mages) par coca-cola, devenant sans l'association à la naissance de Jésus à l'image du naïf magique monde athée, c'est à dire tel un impossible rêve chanceux car construit trop rationnellement et moralement, en particulier à travers de médiocres téléfilms sans saveur, et faisant de plus en plus ressembler la figure du père (et de la mère) à une icône consommatrice plus qu'à un gestionnaire familial prudent (mais rappelant tout de même l'agréable et rapprochante générosité). En effet ces fausses croyances brisent généralement la caractéristique naturelle du cœur à croire, à cause des rancunes envers le faux espoir du merveilleux et donc des blessures dans la déception de la trahison, par preuve que suite à avoir été humilié par certains enfants de ma classe concernant ma naïveté de croire au père noël, j'ai pleuré de tristesse vers l'âge de cinq ans après que mes parents aient reconnu m'avoir menti à ce sujet. C'est à dire qu'à l'âge adulte, ces circonstances ne peuvent que provoquer un brouillard psychologique dans le cheminement vers la confiante croyance merveilleuse représentée par Dieu et Son Excellent Paradis Éternel. C'est probablement pour ça que je suis passé de l'impossibilité qu'il y ait un Dieu Créateur Incréé (exempt de commencement (naissance) et de fin (mort)), Très Savant et Omnipotent, à l'impossibilité qu'il n'y en ait pas un. L'explication des principales causes de ma guidée semblera le prouver, tout en sachant que l'ensemble de ce site y a également évidemment participé, et que de nombreux passages ultérieurs de ce chapitre comme certains passages précédents correspondent plus à une grille parfois approximative de lecture historique, politique ou eschatologique qui devient donc moins important que le reste du site qui se veut un exposé précis et une exaltation sublime de la religion. Tout ce travail vise à permettre d'y voir plus clair dans les ténèbres et à identifier l’ennemi, sa nature, ses contours et la façon appropriée de le combattre. C’est le combat de l’esprit qui précède et guide le combat politique. Ainsi comme cette guerre spirituelle, cette lutte culturelle, est essentielle pour triompher pieusement, chacun doit préserver son intégrité physique, mentale et spirituelle quoi qu’il en coûte, dont en refusant la peur. Et cette très logique croyance en Dieu doit devenir immense face à celle des personnes insouciantes ou faibles pensant que l'origine de la constitution intelligente de notre corps et notre planète correspond à des forces physiques, chimiques, énergétiques ou/et biologiques non intelligentes (sans cerveau ) provenant du hasard :
(S22v52) « Nous n'avons envoyé avant toi ni Messager ni Prophète qui n'ait récité (ce qui lui a été révélé) sans que le Diable n'ait essayé d'intervenir (pour semer le doute dans le cœur des gens au sujet) de sa récitation. Allah abroge ce que le Diable suggère, et Allah renforce Ses versets. Allah est Omniscient et Sage. »
En effet sans la foi acquise dans l'enfance solidifiant la perception de la présence du Créateur, il est difficile de transcender notre nature et notre vie semblant limitées et mortelles pour croire en la puissance illimitée et l'immortalité divines et ainsi dépassé le Trône divin, surtout que tout naît et meurt autour de nous alors que ce n'est donc pas le cas pour Dieu, et donc notre âme. En fait la foi en Dieu est une vérité si lourdement et donc intensément noble à porter, que pour y parvenir en musclant de noblesse notre cœur tout en effaçant ses tâches le rendant aveugle à un haut niveau de noblesse suite aux mauvaises actions, il faut se repentir et par exemple sortir en retraite spirituelle dans le chemin d'Allah au moins deux jours, afin de demeurer dans la noble ambiance religieuse pour habituer et donc entraîner le cœur à ne voir, entendre, parler et agir que dans le bien pieux pendant une période continue assez longue augmentant suffisamment la jauge de noblesse de notre âme. En effet en ne vivant que de prières, de traditions prophétiques et de bonnes paroles sur Dieu, les anges, les Prophètes, le Jour du Jugement Dernier, l'Enfer, le Paradis et les qualités pendant un temps suffisant sans fermeture du cœur par un préjugé, c'est à dire seulement en ressentant ce que cela fait vivre ou procure à l'âme comme pour apprécier une musique, l'homme peut reconnaître, voir, puis porter l'immense noblesse de la sublime existence authentique et de la véritable moralité irréprochable de Dieu. Ainsi dont par la science, les obligations religieuses bienfaisantes et la noble tradition prophétique quotidienne, c'est évidemment en se rappelant souvent cette divine vérité originelle unique, étant logiquement la seule possible origine de tout, que la croyance de notre raison et de notre cœur s'y habituent vers la foi puis la piété. C'est à dire que cela permet de parvenir à mieux concevoir, porter et mettre à profit cette extraordinaire réalité du Seigneur malgré certains aspects contraires entre la nature divine et la nature humaine comme il vient d'être vu, telles l'incréation divine par rapport à la création humaine ou l'immortalité divine par rapport à la mortalité humaine. Ce qui comme un enfant éduqué dans la religion amènera finalement à vivre la foi pieuse naturellement, après l'avoir donc distinguée clairement avec la raison s'étant intelligemment renforcée et le cœur s'étant grandement ennobli. Par conséquent la croyance d'un adulte converti s'entretient en effaçant petit à petit ses doutes pour devenir finalement une foi évidente, mais aussi intense par la découverte de cette valeur sublime authentique.
          Dans ce sens, ne pas être exposé aux textes des révélations et aux actes cultuels pendant l'enfance est aussi une des raisons rendant difficile le cheminement vers Dieu. En effet le très fin centre de notre cœur détenant une étincelle de foi dénommée "la fitra", émotion primaire de croyance en Dieu obtenue après un pacte pré-existentiel de l'humanité reconnaissant la juste seigneurie du Créateur (suite à L'avoir entendu et ressenti mais pas vu) auquel Dieu fait principalement référence quand Il parle des infidèles (mécréants ou associateurs), puis conservée dans notre cœur lors de l'envoi de notre esprit dans le fœtus malgré un effacement de notre mémoire du souvenir de ce témoignage pour rendre légitime le droit de l'homme à l'erreur, doit être alimentée par la méditation, les paroles sacrées du Coran et du Prophète (SBDSL), les œuvres religieuses, la science toute parole véridique noble en particulier grande comme donc ce site pour parvenir à la croyance personnelle, complète et certaine qu'est la foi en Dieu sur terre, c'est à dire intensifier la fitra par l'intensification de notre perception de la fitra :
(S7v172) « Et quand ton Seigneur tira des reins d’Adam sa descendance et les fit témoigner sur eux-mêmes : “Ne suis-je pas votre Seigneur ?” Ils répondirent : “Mais si, nous en témoignons…”, (c'était) afin que vous ne disiez point au Jour de la Résurrection : “Vraiment, nous n’y avons pas fait attention (puisque la présence émotionnelle de ce témoignage qu'il faut reconnaître est dans votre coeur).” »
Commentaire : Il faut noter que le terme employé ici est « témoignage », ce qui sous-entend la demande d'une allégeance, mais ne l'affirme pas comme complètement, dont car les épreuves terrestres nous amène à établir notre valeur d'abord par rapport à cette forme de pacte ouvert.
(ExtS2v26/27) « Par cela (le Coran, les épreuves, les signes de Sa Création et les signes du destin), nombreux sont ceux qu'Il égare et nombreux sont ceux qu'Il guide, mais Il n'égare par cela que les pervers, qui rompent le pacte qu'ils avaient fermement conclu avec Allah, coupent ce qu'Allah a ordonné d'unir (liens familiaux, solidarités sociales), et sèment la corruption sur la terre (plutôt que de représenter la bienfaisance divine et rappeler les attributs divins). »
(S9v77) « Il (Dieu) a donc suscité l'hypocrisie dans leurs cœurs (de certains infidèles pour leur calcul personnel en particulier à l'époque où le Prophète commençait à être de plus en plus suivi), et cela jusqu'au jour où ils Le rencontreront (afin de recevoir leur mauvaise rétribution), pour avoir violé ce qu'ils avaient promis à Allah (pacte pré-existentiel) et pour avoir menti (concernant leur foi et leur pratique religieuse). »

(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Chacun de vous demeure quarante jours dans le ventre de sa mère comme une goutte de liquide, puis un caillot de sang pendant une durée égale, puis un morceau de chair pendant une période équivalente. Ensuite Allah envoie l’ange chargé de lui insuffler (dans son âme reliée au corps) l'esprit (apparemment logiquement au moment où la vue et l'ouïe, seuls sens amenant à l'intelligence, commencent leur perception) »
(S11v24) « Les deux groupes ressemblent, l'un (les incroyants) à l'aveugle et au sourd, l'autre (les croyants) à celui qui voit et qui entend (uniques sens de l'apprentissage, de la science, de la compréhension, et donc de l'intelligence). Les deux sont-ils comparativement égaux ? Ne vous souvenez-vous pas ? »
(S24v35) « Allah est la Lumière (dont science) des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche (le corps mais plus la cage thoracique) où se trouve une lampe (la fitra, le centre du cœur). La lampe est dans un récipient de cristal (le coeur) et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat. Son combustible (le rappel coranique) vient d’un arbre béni (Dieu) : un olivier ni oriental ni occidental dont l’huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière (claire voyance après clairvoyance, compréhension après compréhension). Allah guide qui Il veut vers Sa lumière (la foi et comprendre et vivre le Coran, la religion et le bon sens moral de la vie). Allah propose des paraboles aux hommes et Allah est Omniscient. »
Commentaire : Cette fitra dans un récipient peut aussi être comparée à une sublime perle dans un magnifique coquillage, surtout que ce dernier peut s'ouvrir et qu'une perle étant une sphère lisse synonyme d'un absolu parfait peut représenter le ressenti de la plénitude liée à l'absolu divin aux qualités suprêmes ou excellentes. Or cette fitra peut également être comparée à l’œil : la sclérotique (blanc de l’œil) représentant la niche, l'iris représentant le récipient de cristal et la pupille noire captant toute lumière tel un trou noir représentant la lampe utilisant l'huile, pour ensuite transmettre de la bonne énergie, de la bonne matière, de la vérité, de la beauté et de la perfection, à l'image des bonnes actions. On peut aussi comparer La Mecque à la niche, la mosquée Haram au récipient de cristal et la kaaba à la fitra, surtout que la Kaaba est aussi un symbole qui unit tous les musulmans dans et vers le bien, dont par le tissu noire la recouvrant puisque synonyme de sobriété et donc de mesure dans le juste milieu comme le demande le Coran. Mais le cristal étant un récipient, la comparaison avec une lampe plus illuminée par l'huile demeure la meilleure image pour la guidée éclairée.
(ExtS8v2) « Et quand Ses versets leur sont récités (aux croyants), cela fait augmenter (leur sérénité puis) leur foi. Et ils placent leur confiance en leur Seigneur. »
(ExtS48v4) « C’est Lui (Dieu) qui a fait descendre la quiétude (sérénité) dans les cœurs des croyants afin qu’ils ajoutent une foi à leur foi (fitra). »
(S32v2-4) « La Révélation du Livre (Coran), nul doute là-dessus, émane du Seigneur de l'univers. Diront-ils qu'il (Mouhamed) l'a inventé ? Ceci est, au contraire, la vérité venant de ton Seigneur pour que tu avertisses un peuple à qui nul avertisseur avant toi n'est venu, afin qu'ils se guident. Allah qui a créé en six jours les cieux et la terre, et ce qui est entre eux. Ensuite Il S'est établi sur le Trône. Vous n'avez, en dehors de Lui, ni allié ni intercesseur. Ne vous rappelez-vous donc pas (votre témoignage pré-existentiel encore présent dans votre cœur, la fitra) ? »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Tout enfant connaît Allah à la naissance grâce à la fitra (état naturel du cœur percevant l'unicité divine et ses attributs). Mais ce sont ses parents qui font de lui un juif, un chrétien ou un zoroastrien. (C'est à dire que sans influence extérieure, tout enfant ou humain irait facilement vers l'islam.) » (URA)
          Cependant malgré le brouillard psychologique d'avant le début de ma croyance en Dieu l'Unique vers mes vingt ans, l'origine de la vie, le mystère de la mort, le miracle de la conscience humaine et des cinq sens, les déserts de dunes de sable, les océans aux vagues perpétuelles, les montagnes aux sommets élevés, les cascades d'eau pure nécessaire, les rivières des forêts aux ombrages enchanteurs, les jardins de fleurs, les champs d'arbres fruitiers, le ciel bleu parsemé de nuages blancs soufflés par le vent, les douces pluies printanières, les fraîches aubes estivales, les belles couleurs automnales, les flocons aux formes géométriques symétriques d'une diversité infinie des neiges hivernales, les plaisants horizons chaudement ensoleillés, les ravissants arc-en-ciel courbés, les charmants clairs de lune étoilés, les splendides aurores boréales, le spectaculaire vol de la Terre dans le cosmos, les magnifiques galaxies de l'univers, la beauté touchante des bébés chats, les enivrants oiseaux virevoltant au sein d'un groupe synchronisé, l'émouvante Nature pourvoyeuse de subsistance, les petits charmes des doux parfums, des saveurs agréables, des bonnes valeurs sociales et de tous les autres plaisirs discrets devant être synonyme d'au moins un petit peu de bonheur tous les jours, et toute cette merveilleuse poésie de la vie ne pouvant provenir que d'un Sacré Poète Majestueux, m’ont toujours intrigué lors de mon adolescence. La poésie est là. Charge à nous effectivement d’être heureux.
          Mais c’est vers dix-sept ans, après l'enterrement de ma grand-mère paternelle catholique qui était le seul membre de ma famille à m’avoir exprimé son étonnement sur la vie, que ma curiosité sur l'existence augmenta. En effet je me rappelais qu'avec mes cousins, elle nous disait parfois gentiment : « quand je mourrai, j'essayerai de vous faire des signes s’il y a quelque chose après la mort. » Ainsi, étonnamment, peu de temps après son décès, je me suis retrouvé au cours d'un rêve dans le couloir de son appartement assombri par la nuit. C'est alors que je l'ai vue, calmement, sortir de la pénombre du bout du couloir. Elle se rapprochait progressivement de moi, portant sa belle robe à fleurs, sans un mot, ni aucune expression sur le visage, et avec les bras le long du corps de manière très solennelle. Pendant sa lente marche vers moi, l'unique sentiment qui traversait mon esprit était celui de l'attente. Au bout d'un moment, elle finit par arriver tout près de moi, et doucement, me serra dans ses bras. A cet instant, j'en fis de même, et seul l'amour se manifesta lors de cette étreinte. Une force invisible et des coïncidences étranges me poussèrent donc à m’interroger plus sérieusement sur le sens de la vie.
          Un autre exemple plus frappant de l'originalité d'un signe puisque étant arrivé dans le monde réveillé est une anecdote qui arriva à mon cousin peu après sa conversion à l'islam. Au cours d'une journée, il partit sur son scooter voir la mer à un endroit peu fréquenté et décida de s'asseoir sur la plage durant un moment. En scrutant l'océan comme le font beaucoup de gens, il passait sa main dans le sable pour se détendre. Pendant qu'il répétait ce geste, il trouva étrangement une grosse clé enterrée qu'il décida de conserver, car celle-ci lui rappelait quelque chose. Puis, après avoir parcouru le chemin du retour, il arriva devant la porte du local à vélos de son immeuble pour y ranger son scooter. C'est alors qu'il eut l'idée d'essayer la clé qu'il venait de trouver, et la porte s'ouvrit. Des coïncidences de ce type, que l'on peut nommer des signes, sont particulièrement insolites et méritent d'apporter une méditation sur ce genre d'événements, et pour vérifier si l'invisible religieux existe, il ne faut donc pas stupidement invoquer le Diable comme certains le font afin qu'il se manifeste, mais plutôt invoquer Dieu :
(S41v53) « Nous leur montrerons Nos signes dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que c'est cela (le Coran), la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ? »
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu Honoré et Glorifié a dit : « Quiconque se rapproche de Moi d’un empan, Je Me rapproche de lui d’une coudée. Quiconque se rapproche de Moi d’une coudée, Je Me rapproche de lui d’une brasse. Quinconce vient vers Moi en marchant, Je viens vers lui en trottant (ou en galopant suivant les versions, alors que ça devrait être l'inverse, c'est à dire que par un amour miséricordieux Allah avance vers nous plus vite que nous vers Lui alors que normalement çà devrait être à nous d'avancer vers Lui plus vite que Lui vers nous ou au moins identiquement). » (Mouslim)
Ces enseignements expliquent que pour trouver Dieu, notre raison doit sincèrement chercher le sens authentique de l'existence. En effet Sa création étant Son premier pas vers l'être humain pour l'amener à méditer sur la vie, c'est à nous de faire le pas suivant en orientant notre pensée vers Lui avec une forte demande d'être guidé, tels un nourrisson tendant les bras vers un parent, un pieux levant les mains au ciel lors d'une invocation, un nourrisson s'accrochant au bas de la tenue vestimentaire d'un parent par attachement et un pèlerin pleurant accrochés au tissu posé sur la Kaaba par attachement à Dieu. Ceci pour Lui permettre de pouvoir faire Son pas suivant vers nous à travers des signes de Son destin, des rêves particuliers pendant notre sommeil, l'augmentation de la perception de Sa présence, la reconnaissance de Ses paroles et Prophètes, la volonté de pratiquer Ses règles religieuses bienveillante et la compréhension que le libre-arbitre et donc la foi sont nécessaires pour atteindre la valeur suprême qu'est l'ennoblissement maximal personnel similaire au Sien, et donc toujours plus de guidée. Or les signes divins dans le destin, parfois à travers de l'irrationnel ou plutôt du surnaturel, sont généralement progressifs comme la douceur d'un lever de soleil jusqu'au zénith. En effet tel trop de lumière d'un coup à l'instant d'un réveil, cela empêcherait de distinguer les choses nettement et donc les signes divins, et provoquerait ainsi un doute sur la réalité. C'est pourquoi quand nous recevons ces signes, il faut les graver dans notre cœur et dans notre mémoire, tout en sachant qu'il ne faut pas trop voire ne plus en demander quand on en a eu des grands. De même lorsqu'on reconnaît que la valeur suprême correspond à l'ennoblissement personnel par la religion, un noble caractère, une sage moralité et un bon comportement, il faut graver cette valeur dans notre cœur et notre mémoire pour ne plus jamais s'égarer longtemps :
(S76v29/30) « Ceci est un rappel. Que celui qui veut prenne donc le chemin vers son Seigneur ! Cependant, vous ne saurez vouloir, à moins qu’Allah veuille (car il n'y a de force et de puissance que par Lui). Et Allah est Omniscient et Sage. »
(S8v20-23) « Ô vous qui croyez ! Obéissez à Allah et à Son Messager et ne vous détournez pas de lui quand vous l’entendez (parler). Et ne soyez pas comme ceux qui disent : « Nous avons entendu » alors qu’ils n’entendent pas. Les pires des bêtes auprès d’Allah, sont (en vérité) les sourds-muets qui ne raisonnent pas. Et si Allah avait reconnu en eux quelque bien (sagesse, courtoisie, réflexion, profonde bienveillance pour tous), Il aurait fait qu’ils entendent. Mais, même s’Il les faisait entendre, ils tourneraient (sûrement le dos) en s’éloignant (car leur reconnaissance de Dieu puis leur volonté d'évoluer pour et vers Lui seraient insuffisantes). »

Suite à ces deux versets, l'être humain doit donc bien obligatoirement rechercher le sens réel de son existence pour que Son Seigneur puisse le guider progressivement vers la vérité, car sans un chemin (recherche) et sans douce lumière (Dieu), on ne peut arriver à une destination. D'ailleurs pour être ensuite guidé au mieux, il faut avoir un bon cœur (chemin, recherche, bienveillance, prudence) et la religion (lumière, Dieu, foi, piété).
Puis au bout d'un certain nombre de signes, c'est à l'être humain de vivre de plus en plus la sublime relation avec Dieu, possiblement jusqu'à atteindre son meilleur niveau à travers la tradition prophétique. Or jusqu'à rencontrer Dieu, cette piété peut aller jusqu'à Le serrer amoureusement très fort contre nous avec les bras de notre âme, telle une une grosse peluche. Surtout que cette grosse peluche peut aussi réellement nous serrer amoureusement dans Ses bras invisibles et immatériels. Et même si certains ne veulent pas l'admettre dont souvent par orgueil ou peur, le Seigneur ne pourra qu'apprécier ce sentiment à Son égard tant que nous sommes bienveillants.
D'ailleurs peu de temps après mon analogie entre Dieu et un grosse peluche, lors d'un rêve dans lequel je péchais au bord d'une rivière, une peluche est sortie de l'eau en forme d'homme nain représentant la finesse (puisque petit) et la force (puisque masculin) de Dieu. Puis elle s'est approchée de moi pour discuter. Au fur et à mesure de la discussion, elle me faisait progressivement comprendre qu'elle représentait Dieu, en prouvant donc que je ne contrôlais pas le rêve comme le montre également la suite. De toute façon quand Allah est présent dans un rêve, c'est évidemment aussi authentique que lorsque quelqu'un y voit le Prophète (SBDSL) selon l'islam. Or donc en découvrant petit à petit que Dieu se manifestait à travers cette peluche pendant la discussion, chaque degré supplémentaire d'affection partagée que j'espérais était simultanément rassuré par Dieu. Et comme par rapport à ma grand-mère s'appelant Gabrielle et aussi à l'ange Gabriel ayant serré le Prophète Mouhamed contre lui, cela finit par une embrassade dans un profond amour amical partagé. Tout ceci montre que le Créateur ayant une nature et donc des sentiments illimités, Son  amour amical partagé intimement est logiquement identique au nôtre, et que c'est donc à nous d'augmenter nos œuvres pieuses et de dépasser notre nature limitée pour intensifier toujours plus cet amour amical partagé intimement avec Lui. Dans ce sens, qu'il faut bien réaliser que Dieu est irréparable et Omnipotent :
Abou Hourayra (SDP) raconte : Le Messager d'Allah (SBDSL) se leva parmi nous et prononça un discours. Il dit : « Musulmans ! Attendez-vous à du bien de la part du Seigneur des mondes ! Car le Seigneur est avec son serviteur comme il s'attend. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « S'il m'avait été permis d'avoir pour ami intime quelqu'un d'autre que Dieu (surtout car Il est Omniprésent et Omniscient et aime Ses créatures bienfaisantes), cela aurait été Abou Bakr (SDP, premier calife de l'islam). Seulement, il est mon frère et mon compagnon. » (Boukhari)

Surtout que Dieu s'étant ennobli infiniment et donc suprêmement par son choix de la dignité maximale comme le prouve Son irréprochable Paradis éternel, il est encore plus logique que par rapport à l'amour amical intimement partagé, Il se base par rapport au nôtre, puisque Lui en est à son origine et le maîtrise excellemment.
          Ensuite vers mes dix-neuf ans, ma première déception sentimentale (chagrin d'amour que la virginité jusqu'au mariage religieux tend à éviter) me fit découvrir l’organe roi tellement il souffrait (en rapport avec la douleur d'une côte gauche inférieure similaire à celle fine, sensible et intense à l'origine d'Eve) : le cœur et sa fitra (donc par une hypersensibilisation à travers la douleur imageant et montrant celle du cœur lorsqu'il ne connaît pas et n'est ainsi pas en accord avec sa fitra). Avoir si mal en soi sans avoir la moindre égratignure était une souffrance que je devais apaiser. Or ni le temps (pendant plus d'une année), ni l’amour de ma famille, ni l’amitié de mes amis, ni les bonnes saveurs de la nourriture ni le plaisir des loisirs n’arrivaient à guérir ni soulager cette souffrance rendant tout fade voire tel un goût de métal froid cendré, en particulier car à travers la croyance athée en une étouffante existence éphémère vide de sens synonyme de néant après la mort et donc de but absurde puisque sans valeur. Seules les paroles religieuses d’un ami habitant un autre quartier que le miens commençaient à guérir ce mal qui était en fait un bien, puisque m'ayant permis de reconnaître la bienfaisance des textes sacrés, ce qui montre qu'en apprenant la religion, obtenant la foi, et donc se résignant face à certains situations, puis en suivant la tradition religieuse dont aussi de se présenter auprès des parents et de se marier avant d'avoir des relations intimes, cela empêcherait beaucoup de jeunes hommes ou femmes de se suicider à cause d'une déception sentimentale. Surtout qu'il évoqua dès le début de sa prédication vers moi un verset coranique étant en rapport avec ma grand mère Gabrielle, qui nous disait parfois à moi et mes cousins dans notre jeunesse qu'elle essayerait de nous faire des signes si il y a un monde après sa mort :
(S3v190) « A travers la création des cieux et de la terre, l'alternance de la nuit et des jours, il y a des signes pour les doués d’intelligence. »
Le discours de cet ami dégageait toujours beaucoup de logique et de sérénité. Et lui qui auparavant était insouciant du mal qu’il faisait souvent, s’était transformé en un charmant jeune homme depuis qu’il avait retrouvé ses racines musulmanes. Sur la place de mon quartier, lieu de rendez-vous de mes amis, il m'arrivait d'avoir une pensée pour lui, et parfois, je le voyais soudain apparaître au coin d'une ruelle. De temps en temps, il était un peu oppressant avec ce nouveau message qui lui tenait à cœur, mais il était toujours souriant et rempli de douceur. A cette époque évidemment, je ne comprenais pas que la prédication appartenait aux meilleures actions.
          Mais désormais je sais, car je (res)sens, que les phrases religieuses de même que la pratique cultuelle produisent réellement une onde plaisante de noblesse apaisante facilitant la perception du Très-Noble Seigneur. C'est à dire que le rappel de Dieu fait au début d'abord frissonner notre peau d'inquiétude vu Son omniprésente puissance irrésistible, mais avec l'écoute de la bonne parole, l'apprentissage des attributs divins et la piété rapprochante, ce rappel fait ensuite d'abord frissonner notre corps de grandeur émouvante. Ainsi cela va jusqu'à faire frémir, chauffer et donc grandir agréablement notre cœur de foi comme une feuille frémit au souffle du vent, du bois crépite au feu, la chaleur réchauffe un corps ayant froid ou l'eau commence à bouillonner en s'élèvant en vapeur d'eau. Et enfin cela fait devenir serein notre cœur étant donné Son irréprochable dignité maximale :
(S8v2) « Les vrais croyants sont ceux dont les cœurs frémissent quand on mentionne Allah (comme donc des feuilles au vent mais aussi comme l'eau en ébullition afin de les habituer aussi à bouillonner de bienveillance). Et quand Ses versets leur sont récités, cela fait augmenter leur foi (et leur sérénité). Et ils placent leur confiance en leur Seigneur. »
(S39v23) « Allah a fait descendre le plus beau des récits, un Livre dont (certains versets) se ressemblent et se répètent. Les peaux de ceux qui redoutent leur Seigneur frissonnent (à l’entendre tellement ils sont à la merci de Sa puissance ou respectent Sa grandeur sublime), puis leurs peaux et leurs cœurs s’apaisent au rappel (de la noblesse) d’Allah (comme une légère brise fraîche fait par un frisson s'inquiéter, puis apprécier la chaleur, et donc vivre un moment chaleureux et une valorisation). Voilà le (livre) guide d’Allah par lequel Il guide qui Il veut (et égare ceux qui le renient). Mais quiconque Allah égare n’a point de guide. »
(S13v27-29) « Ceux qui ont mécru disent : “Pourquoi n'a-t-on pas descendu sur lui (Mouhamed) un miracle venant de son Seigneur ?” Dis : “En vérité, Allah égare qui Il veut et Il guide vers Lui celui qui se repent, ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah.” N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les cœurs ? Ceux qui croient et font de bonnes œuvres, auront le plus grand bien (celui du coeur) et aussi le plus bon retour (propagation de la dignité et rétribution par le Paradis). »

En effet les paroles religieuses ou toute bonne parole ainsi que et la pratique cultuelle correspondent à de la lumineuse noblesse, et donc à de bonnes vibrations, et donc à un agréable ressenti se prolongeant logiquement quelques temps avec la mémoire et le cœur par leurs échos de grandeur morale. Et c'est pourquoi il faut fréquemment imbiber le cœur de cette ambiance pieuse pour préserver indéfiniment ces échos aussi synonyme donc de profonde sagesse. Il y a parfois en nous un frein d'aller vers la lecture des paroles religieuses ou la pratique cultuelle, car lorsque nous le débloquons, cela nous permet d'obtenir un mérite, et donc de l'honneur ainsi qu'une valorisation du bonheur, puisque ensuite une grande noblesse apaisante nous envahit du centre du cœur jusque dans la tête, puis partout dans le corps, et enfin tout autour de nous. Il faut noter que cette réalité du cœur s'apaisant avec le rappel de Dieu est une preuve irréfutable et donc excellente concernant l'existence de Dieu, surtout que cela induit le Paradis et valide ainsi l'amour éternel avec nos proches.
          C'est à dire que sans reconnaissance de l'existence du Créateur Saint ni remerciement envers Lui, l'être humain ne peut se sentir épanoui, car son cœur ressent l'absence de la divine éducation essentielle et irréprochable des épreuves terrestres valorisant les attributs divins, les qualités morales, la vie au Paradis et donc la sagesse du Seigneur, et proposant la valeur suprême qu'est la glorieuse dignité pieuse. C'est pourquoi certaines célébrités ayant la richesse, la renommée, de nombreux biens luxueux et la santé finissent par se suicider, alors qu'en apparence, ils avaient tout pour être heureux.
          Cet ami m’a donc éclairé sur le monothéisme authentique en répondant à mes questions. Souvent ses réponses mettaient en mots ce que je ressentais, comme si mes intuitions sur la noblesse morale prenaient forme. L'étincelle de foi de mon cœur se transformait progressivement en une flamme. Cette étincelle de foi correspond à l'extrême finesse originelle de la fitra, qui lorsqu'elle est de plus en plus perçue et donc précisée et donc développée, permet de ressentir toujours plus sensiblement et donc intensément la noblesse.
          Or tout au long de sa vie pour bien distinguer l'irréprochable morale monothéiste et donc la meilleure valeur qui est la pieuse dignité divinement proposée, l'être humain doit réellement faire de fréquents choix souvent subtils entre les pensées provenant d'un diable invisible ou de l'impiété de son âme bestiale, et les pensées provenant d'un ange invisible ou de la piété de son âme spirituelle :
Mouhammed Ibn Alqasim rapporte : Après un propos noble puis un autre déplacé concernant la mort de son fils Abdallah, Abou Bakr (SDP) dit à sa fille sœur d'Abdallah (SDP) : « Ma fille ! Tout homme reçoit deux souffles : un souffle d'un ange et un souffle de Satan (la première parole que j'ai dite venait d'un ange et la seconde venait d'un démon). »
C'est une vérité difficile à réaliser, mais elle est comparable aux conseils des humains qui peuvent être bons ou mauvais. La liberté de l'être humain se résume donc principalement à choisir entre être un serviteur pieux en accomplissant volontairement l’œuvre de Dieu et donc du Bien, ou un esclave impie en accomplissant inconsciemment ou volontairement l’œuvre de ses instincts primaires, de ses passions ou de Satan et donc du Mal. Surtout que plus l'être humain se détourne des paroles religieuses, de la pratique cultuelle et de la bienfaisance sociale, plus il s'égare, dont en se soumettant aux extrémistes juifs, chrétiens, musulmans, laïques, politiques, ploutocratiques ou libertaires :
(ExtS2v2/3) « C'est le Livre (Coran) au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux qui croient à l'invisible »
(S47v17) « Quant à ceux qui se mirent sur la bonne voie, Il les guida encore plus et leur inspira leur piété. »
(S2v172) « Ô les croyants ! Mangez des (nourritures) licites que Nous vous avons attribuées. Et remerciez Allah, si c'est Lui que vous adorez. »
(S25v43) « Ne vois-tu pas celui qui a fait de sa passion sa divinité ? »
(S25v55) « Et l'infidèle sera toujours l'allié des ennemis de son Seigneur ! »
(S2v168/169) « Ô gens ! De ce qui existe sur la terre, mangez le licite et le pur, (et donc) ne suivez point les pas du Diable car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré. Il ne vous commande que le mal et la turpitude et de dire contre Allah ce que vous ne savez pas. »
Or toutes les mauvaises incitations visibles ou invisibles ne seront jamais acceptées comme des excuses d'avoir refusé la foi et la bienfaisance : « Un roi peut déplacer un homme, un père peut mander un fils, mais chacun doit se souvenir que même si des rois ou des puissants commandent ses mouvements, il demeure seul gardien de son âme. Devant Dieu, il ne servira à rien de dire que d’autres m’ont demandé d’agir ainsi, ni que la vertu n’était pas de mise à ce moment là, car c’est insuffisant, il ne faut pas l’oublier. » (Extrait du film « Kingdom of heaven : Le Royaume des cieux »)
Cependant dans Son excellente noblesse nous proposant évidemment la valeur suprême qu'est la pieuse dignité, Dieu a logiquement décrété pour nous rendre plus vivant et moral, qu'Il provoquera des émotions dans le cœur en fonction de ces incitations et des réactions de l'être humain qui les accompagnent. Par exemple, lorsque quelqu'un a l'intention de voler quelque chose pour la première fois, les battements de son cœur s'accélèrent en lui faisant ressentir une émotion divine de peur. Or à l'image du nudiste qui a donc fini par préférer l'illicite jusqu'à ne plus ressentir la pudeur physique dans son cœur ou fini par ne plus ressentir la pudeur physique dans son cœur jusqu'à préférer l'illicite, s'il s'habitue à dérober des choses en dominant sa peur et en oubliant Dieu, l'insensibilité puis l'amour par rapport au vol entreront en lui en devenant ses propres impulsions même si c'est Dieu qui crée tout, car n'ayant jamais écouté son cœur, il l'aura poussé vers une perversion de sa pieuse perception originelle du bien et de la morale dont à ce sujet :
(ExtS22v46) « Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais, ce sont les cœurs dans les poitrines qui s'aveuglent. »
(S17v83-85) « Et ils t’interrogent au sujet de l’âme. Dis : « L’âme relève de l’Ordre de mon Seigneur. » Et on ne vous a donné que peu de connaissance. (C'est à dire que l'âme réagit en fonction de nos opinions et choix : quand elle est éduquée pieusement ou religieusement, elle appelle à la droiture, alors que quand elle est égarée, elle s'oriente vers l'erreur par une inversion de certaines valeurs comme le prouve notre époque libertaire.) »
(S79v15-26) « Le récit de Moïse t'est-il parvenu ? Quand son Seigneur l'appela, dans Touwa, la vallée sanctifiée : “Va vers Pharaon. Vraiment, il s'est rebellé ! Puis dis-lui : Voudrais-tu te purifier ? et que je te guide vers ton Seigneur afin que tu Le craignes ?” Il lui fit voir le très grand miracle. Mais il le qualifia de mensonge et désobéit (et tua aussi les premiers nés des enfants d'Israël). Ensuite, il tourna le dos, s'en alla précipitamment, rassembla (les gens) et leur fit une proclamation, et dit : “C'est moi votre Seigneur, le très-Haut .” Alors Allah le saisit de la punition exemplaire de l'au-delà et de celle d'ici-bas. Il y a certes là un sujet de réflexion pour celui qui craint. »

Bible (Evangile de Jésus Christ selon saint Marc, 7:21-23) : « Car c'est du dedans, c'est (d'une partie) du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie (que Satan participe à développer par ses appels).… »
La perversion n'est pas donc une maladie mentale car ce n'est pas du délire ni un déni de réalité, mais plutôt une régression morale. Parfois la perversion apparaît pour ne pas devenir fou face à un contexte comme le laïcisme, la corruption, la solitude existentielle (sans foi), l’intentionnalité maléfique ou les mesures liberticides comme contre le covid. De dangereux petits chefaillons illégitimes, indignes et ridicules apparaissent ainsi en devenant des harceleurs sous une pseudo excuse de légitimes défense.
Dans ce sens quand l'être humain voit, entend ou parle souvent de choses irréligieuses, indignes, futiles ou inutiles, en particulier dans de mauvaises ambiances, cela trouble évidemment aussi son cœur, et donc sa perception, et donc sa conscience, et donc son âme par rapport à la pieuse droiture, tout en l'amenant logiquement à l'insouciance et à la perversion, surtout si ce n'est pas compensé voire fortement rejeté par une participation fréquente à des ambiances religieuses, dignes, profondes ou utiles, en particulier dans de bonnes ambiances.
Une autre preuve donc que Dieu existe, c'est que généralement l'être humain ressent indignement de l'insatisfaction dans son cœur avant de commencer une œuvre noble, et que Dieu lui demande logiquement de la dépasser dignement pour prouver la valeur suprême qu'est l'ennoblissement personnel et finalement lui faire comprendre avec le fond de son cœur qu'il s'agit bien du meilleur chemin par conséquent à aimer prioritairement, dont afin de qu'il le vive principalement surtout que devenant l'authentique satisfaction : prières, jeûnes, aumônes, équilibre alimentaire, sport, études, service social, acquisition de science, tradition prophétique.
          Il s'agit de justes règles décidées par Dieu, comme quand Il laisse se développer le doute ou suscite l'hypocrisie dans le cœur des infidèles :
(S8v24) « Ô vous qui croyez ! Répondez à Allah et au Messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie et bonne) vie (celle du coeur), et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son cœur, et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le cœur du croyant se trouve entre deux doigts du Miséricordieux. Il le retourne comme Il veut (alors que celui de l'incroyant s'oriente parfois inversement ou inexactement par rapport à la piété). » Le Prophète (SBDSL) dit à un compagnon qui venait le voir : « Tu viens me demander ce qu’est le bien ? » Je dis : « Oui. » Il dit : « Prends-en l’avis de ton propre cœur. Le bien est tout ce qui ne trouble pas la sérénité de l’âme et du cœur. Le mal est ce qui te met dans l’embarras avec toi-même et qui ne fait qu’hésiter dans ta poitrine, quand bien-même les gens t’en donnent une appréciation favorable et quand bien même ils t’en donnent un bon avis. » (URA)
Commentaire : Ce hadith concerne les croyants, et les humains avant qu'ils deviennent totalement insouciants, incroyants ou impies. En effet le cœur pieux est telle une boussole morale synonyme de conscience.
(S83v10-14) « Malheur, ce jour-là, aux négateurs, qui démentent le jour de la Rétribution. Or, ne le dément que tout transgresseur, pécheur, qui, lorsque Nos versets lui sont récités, dit : “(Ce sont) des contes d'anciens !” Pas du tout, mais ce qu'ils ont accompli couvre leurs cœurs. »
(S18v56/57) « Et Nous n’envoyons des Messagers que pour annoncer la bonne nouvelle et avertir. Et ceux qui ont mécru disputent avec de faux arguments, afin d’infirmer la vérité, et prennent en raillerie Mes versets (le Coran) ainsi que ce (châtiment de l'Enfer) dont on les a avertis. Quel pire injuste que celui à qui on a rappelé les versets de son Seigneur puis qui y tourna le dos en oubliant ce que Ses deux mains ont commis. Nous avons placé des voiles sur leurs cœurs (de ces infidèles), de sorte qu’ils ne comprennent pas (le Coran), et mis une lourdeur dans leurs oreilles. Donc même si tu les appelles à la bonne voie, jamais ils ne pourront se guider. »
(ExtS2v108) « Quiconque substitue la mécréance à la foi s'égare certes du droit chemin. »
(S54v2/3) « Et s'ils voient un prodige (miracle), ils s'en détournent et disent : “Une magie persistante.” Et ils (le) traitent de mensonge et suivent leurs propres impulsions, or chaque chose arrivera à son terme (et son but) »
(S2v10) « Il y a dans leurs cœurs (des incroyants) une maladie (de doute), et Allah laisse croître leur maladie. Ils auront un châtiment douloureux pour avoir menti. »
(S9v124/125) « Et quand une Sourate est révélée, il en est parmi eux qui dit : “Quel est celui d'entre vous dont elle fait croître la foi ?” Quant aux croyants, elle fait certes croître leur foi, et ils s'en réjouissent. Mais quant à ceux dont les cœurs sont malades elle ajoute une souillure à leur souillure, et ils meurent dans la mécréance. »
(S9v77) « Il (Dieu) a donc suscité l'hypocrisie dans leurs cœurs (de certains infidèles pour leur calcul personnel en particulier à l'époque où le Prophète commençait à être de plus en plus suivi), et cela jusqu'au jour où ils Le rencontreront (afin de recevoir leur mauvaise rétribution), pour avoir violé ce qu'ils avaient promis à Allah (pacte pré-existentiel) et pour avoir menti (concernant leur foi et leur pratique religieuse). »

(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Sachez que dans le corps humain, il y a une bouchée de viande. Quand cette bouchée est bonne, tout le corps est bon, et quand elle est devenue mauvaise, tout le corps le devient. Sachez que cette bouchée est le cœur. » (URA)
          Ainsi, il apparaît que les émotions éprouvent l'être humain en lui demandant de réfléchir avant d'agir. En effet lors d'une réaction, il faut parfois attendre le deuxième sentiment de notre âme car généralement le premier provient de l'ego alors que le deuxième provient de l'esprit ou du cœur, sauf si une grande sagesse a déjà été atteinte par la piété, car dans ce cas ces deux premières sentiments proviennent souvent du cœur ou de l'esprit, sont bons, se confirment et s'affinent noblement. (Il faut noter que pour la construction identitaire de chacun, l'ego est inévitablement important en particulier dans l'enfance qui dit « non », mais il doit être ensuite canaliser.) Or quand quelqu'un débute faiblement dans la piété ou ressent une forte émotion légitime comme la tristesse, cela peut s'inverser à travers donc un bon premier sentiment et un mauvais deuxième sentiment. Mais les raisons du cœur peuvent parfois noblement ignorer la raison. Par conséquent si ses réactions sont bonnes, l'être humain s'assagit en habituant son caractère aux dignes sentiments bien gérés appartenant aux piliers de la droiture moral et de la noblesse excellente. Mais si ses réactions sont trop souvent mauvaises, il peut devenir pervers, dont car quand le cœur est contrôlé par le désir, l'esprit n'a plus de maîtrise. Or dans diverses circonstances, le Prophète (SBDSL) exemplaire de l'islam montra et expliqua les attitudes convenables permettant d'acquérir les sentiments de l'ennoblissement maximal telles la patience et la douceur, dont donc en devant se retenir, se canaliser et être intelligent lors d'une colère afin d'éviter que cette dernière soit injustement aveugle ou/et inutilement non constructrice :
Ibn Masoud (SDP) a dit : « Quand ce fut le fameux jour (de la victoire) de Houneyn (nom d'une rude bataille qui eut lieu entre les musulmans et une coalition bédouine) le Messager de Dieu (SBDSL) fit des préférences à certains lors du partage du butin. Ainsi donna-t-il à Al Aqra Ibn Habis cent chameaux. Il donna la même chose à Ouyayna Ibn Hisn. Il donna aussi à des gens parmi la noblesse arabe en les favorisant dans le partage. Quelqu'un dit alors : « Par Dieu, voila bien une répartition qui manque de justice et où la satisfaction de Dieu n'a pas été recherchée. » Je me rendis alors auprès du Prophète (SBDSL) et lui contait la chose. Son visage devint rouge intense (de colère) et pourtant il me répondit calmement (et doucement) : « Qui donc est juste si Dieu et Son Messager ne le sont pas ? » Puis il ajouta : « Que Dieu ait Moïse dans Sa miséricorde ! On lui fit en effet des torts bien plus grands et il endura pourtant avec patience. » Je dis : « Je ne lui adresserai certainement plus jamais la parole (par respect) après ce qu'il (SBDSL) a dit. » (URA)
(ExtHadith) « (Suite à avoir répondu à un éternuement pendant la prière peu après sa conversion) Mouâwiya ibn al-Hakam (SDP) explique : « Mes parents peuvent être témoins du fait que je n'ai jamais vu quelqu'un, ni avant lui ni après lui, enseigner d'une meilleure façon que le Prophète (SBDSL). Par Dieu, il ne me blâma pas, ne me frappa pas et ne me dit rien de mal. Il me dit seulement (avec douceur) : « En prière, il ne convient pas qu'il y ait quelque chose relevant des paroles des gens. Cette prière n'est que proclamation de la pureté de Dieu, proclamation de la grandeur de Dieu et récitation du Coran. » (Mouslim)
Anas (SDP) rapporte : « Je n’ai jamais touché un brocart ni une étoffe de soie plus lisse (douce synonyme d'amour intense partagé supérieurement) que la paume de la main du Messager de Dieu (SBDSL). Je n’ai jamais senti de parfum plus suave que celui du Messager de Dieu (SBDSL). J’ai effectivement servi le Messager de Dieu (SBDSL) durant dix années (sans aucune lassitude ni gêne). (En effet) Jamais il ne m’a dit « ouf ! » (en signe d’impatience et de réprobation). Jamais il ne m’a dit pour quelque chose que j’avais faite : « tu n'aurais pas dû la faire ? », ni pour quelque chose que je n’avais pas faite : « tu aurais dû la faire ? » (car il se résignait totalement au destin.) » (URA)

Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le fort n’est pas celui qui terrasse les gens dans la lutte, mais le fort est celui qui reste maître de lui-même dans sa colère. » (URA)
(ExtHadith) Le prophète (SBDSL) a dit : « Nul n’a reçu de don meilleur et plus abondant que celui de la patience. » (Mouslim)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quand la douceur est dans quelque chose, elle ne peut que l'embellir, et quand elle en est retirée, elle ne peut que l'enlaidir. »

(S3v133/134) « Et concourrez au pardon de votre Seigneur, et à un Jardin (Paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, qui dépensent dans l’aisance et dans l’adversité, qui dominent leur rage et pardonne à autrui, car Allah aime les bienfaisants. »
Devenir esclave de ses pulsions (assouvissant indignement ses fonctions corporelles ou ses besoins biens matériels) mène à s'affranchir des règles, et s'affranchir des règles peut donc être considérée comme devenir esclave de ses pulsions (assouvissant indignement ses fonctions corporelles ou ses besoins biens matériels) en en faisant des idoles. Il faut donc analyser pieusement chaque situation pour sereinement et donc joyeusement tendre toujours aux meilleurs actions, sentiments et donc chemin :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le bon caractère (dont dans la maîtrise de l'âme au sein des qualités morales et donc de la bonne moralité) conduit au bonheur. » (Al-Kharaytî)
Commentaire : En effet il est logique de devoir être en adéquation avec le bon voire le meilleur chemin du Bien pour se sentir vraiment bien.
C'est à dire que dans les situations d'action, il faut utiliser la raison (sagesse) quelle que soit l'émotion que nous ressentons, et que dans les situations de contemplation, de loisir et de divertissement, il faut profiter avec l'émotion et les sensations. Surtout que sinon quand une personne est débordée par une émotion, elle devient logiquement déséquilibrée, et quand la passion ou la peur est forte chez le peuple, l'idéologie prime aussi sur la raison, mais aussi sur la science et le bon sens. Il s'agit donc de ne pas perdre la sagesse ni donc la dignité par colère, peur, orgueil, amour. Par conséquent, la meilleure vision pieuse du moment doit donc être trouvée pour sortir de toute situation vers la haut. Généralement ça revient à être humble devant Dieu, doux, véridique, généreux et au service des gens.
          Ainsi il n'est pas étonnant que pour détourner le peuple de la religion et des principaux problèmes financiers, économiques et sociaux, le corrompu système sionisto-médiatico-ploutocratique occidental se sert sournoisement de l'émotion matérialiste. D'ailleurs cela se voit particulièrement à travers la propagande divisante concernant le Covid, l'immigration, l'économie, la guerre, la gauche, la droite, l'actualité, les clashs de célébrités, la télé-réalité au sein du luxe, les polémiques scientifiques invérifiables, les problèmes des partis politiques, les liens de l'union européenne, la Russophobie, l'inflation, les pénuries, la crise énergétique, etc. Or parler principalement de ces sujets devient même  un culte d'idoles. Alors il faut rendre à soi-même une grande partie de ces heures, afin de plus servir ou plus profiter de la bonne énergie par essence pieuse. Et comme paradoxalement la finance internationaliste occidentale se porte bien, cela signifie qu'elle prospère effectivement sur le malheur collectif et la désintégration de la religion, des nations, des peuples et de la démocratie. En effet la bourse est comme déconnectée de la réalité, elle monte quand le pays s’effondre. Ni les virus, ni les troubles sociaux, ni les menaces de guerre et d’anéantissement ne paraissent la perturber. Par conséquent elle paraît perversement tirer profit de toute situation, même celles liées au chaos, à l’appauvrissement, à la détresse, aux peurs et au déclin. Cela fait des siècles que ce système fonctionne ainsi et de plus en plus sur la peur, dont en évitant donc de parler de l'impiété du laïcisme, de la secte franc-maçonne, de l'islamophobie, de la christianophobie, du droit commercial anglo-saxon, du sionisme, de l'oppression bancaire, de la finance internationaliste, du mondialisme corrompu, de la ploutocratie et des privilèges oligarchiques. Surtout que cela lui laisse le temps de gagner toujours plus d'argent afin de toujours plus centraliser l'économie mondiale.
          A ce propos, il faut savoir que les savants ont découvert que l'intelligence consciente et le centre de décision conscient, situés dans la zone frontale du cerveau, ne sont pas les seuls à déterminer nos actions. En effet, une autre forme d'intelligence située en dessous du cortex cérébral existe dans notre cerveau. Il s'agit de l'hippocampe qui stocke toutes nos expériences (mémoire). Or ce dont nous nous souvenons détermine ce que nous faisons, et plusieurs centres de coordination jouent aussi un rôle décisif avant l'action dont deux principaux sont dans le noyau amygdalien situé très proche de l'hippocampe : le centre de la peur et de la panique liées à la souffrance et donc à l'interdit, et le centre des plaisirs et de la récompense liés à l'espoir et à la vertu. En effet ces deux centres forment la base essentielle de la conscience morale humaine, puisque étant nécessairement liée à la connaissance de la souffrance et du plaisir retenue dans la mémoire, devant donc normalement apporter la sagesse pieuse pour soi-même et l'empathie bienfaisante pour autrui. Ce système échappe à notre contrôle conscient, car avant que nous en ayons conscience, il analyse l'ensemble des signes extérieurs en traduisant le résultat par une émotion ou un sentiment. Avant même que nous commencions à réfléchir à quelque chose, l'inconscient a donc déjà trouvé ce qui est bon pour nous. Ce qui amène intuitivement une réaction corporelle que notre personnalité  confirme, affine ou rejette. De plus, le système de récompense du cerveau est géré à l'aide du neurotransmetteur dopamine qui nous pousse à faire des choses qui nous font nous sentir bien. Ainsi avant qu'un être humain corrompe son cœur, il n'y a donc que le bien qui apporte le bien. Par conséquent ceux qui vont à l'encontre de la noblesse présente dans ce paragraphe choisissent vraiment le mauvais chemin, pervertissent effectivement leur bonne perception originelle du bien authentique et deviennent logiquement injuste envers eux-mêmes jusqu'à risquer de fermer leur cœur définitivement à la noblesse et donc à Dieu :
(S16v28) « Ceux à qui les anges ôtent la vie, alors qu'ils sont injustes envers eux-mêmes, se soumettront humiliés (et diront) : “Nous ne faisions pas de mal !” Mais Allah sait bien ce que vous faisiez. »
(S10v44) « En vérité, Allah n'est point injuste à l'égard des gens, mais ce sont les gens qui font du tord à eux-mêmes. »

Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le bon caractère (dont dans la maîtrise de l'âme au sein des qualités morales) conduit au bonheur. » (Al-Kharaytî)
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Sachez que dans le corps humain il y a une bouchée de viande. Quand cette bouchée est bonne, tout le corps est bon, et quand elle est devenue mauvaise (prouvant sa capacité originelle à percevoir le véritable bien), tout le corps le devient. Sachez que cette bouchée est le cœur. » (URA)
(S54v4) « Ils ont pourtant reçu comme nouvelles (expliquées dans la phrase suivante) de quoi les empêcher (de faire du mal), une sagesse parfaite (nécessaire pour la conscience morale humaine). Mais les avertissements (Coran, jour du jugement, Enfer, Paradis, peuples criminels détruits, expériences personnelles) ne (leur) servent à rien. Détourne-toi d'eux. Le jour où l'appeleur appellera vers une chose affreuse, les regards baissés, ils sortiront des tombes comme des sauterelles éparpillées, courant, le cou tendu, vers l'appeleur. Les mécréants (destinés à l'Enfer) diront : “Voilà un jour difficile.” »
(S83v10-14) « Malheur, ce jour-là, aux négateurs qui démentent le jour de la Rétribution. Or, ne le dément que tout transgresseur, pécheur, qui, lorsque Nos versets lui sont récités, dit : “(Ce sont) des contes d'anciens !” Pas du tout, mais ce qu'ils ont accompli couvre leurs cœurs. »
(S45v22/23) « Et Allah a créé les cieux et la terre en toute vérité (authentiquement et légitimement) et afin que chaque âme soit rétribuée selon ce qu’elle a acquis. Ils ne seront cependant pas lésés. Vois-tu celui qui prend sa passion pour sa propre divinité ? Et Allah l’égare sciemment (car le laisse choisir de s'égarer plutôt que de croire personnellement) et (ce qui) scelle (définitivement) son ouïe et son cœur et étend un voile sur sa vue. Qui donc peut le guider après Allah ? Ne vous rappelez-vous donc pas ? »

Dans ce sens, Allah explique dans le Coran que les mauvais sentiments, apparaissant à cause du refus fréquent d'écouter la pureté originelle du cœur comparable à celui d'Adam qui devait gérer uniquement les premiers bons sentiments, et donc à force de perversion, sont des maladies déréglant le bon comportement d'un être humain et pouvant être guéries par les pratiques religieuses, comme les maladies déréglant le bon comportement originel du corps peuvent être guéries par la médecine.
          Pour revenir plus précisément à mon cheminement personnel, ma croyance débuta par le sentiment que l’univers, les végétaux, les animaux, les anges et les humains détiennent le même Seigneur. Puis le grand vertige de la foi en l'Eternel imprégna presque définitivement mon âme, dont en y effaçant l'ancienne illusion angoissante de son aspect éphémère. Car en continuant de chercher des preuves de l'extraordinaire existence divine, je compris admirativement que chaque seconde passée devenait un signe, comme nous devons nous émerveiller et glorifier Dieu jusque dans les détails présents au sein de Sa Création et de Ses créatures : la flamme de foi de mon cœur était déjà devenue un feu :
« Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle. » (Einstein)
          Ensuite lors de ma première retraite spirituelle dans une mosquée pour apprendre la tradition prophétique en petit groupe pendant un week-end, mes derniers doutes furent effacés. Car après avoir passé la nuit mon visage souvent tourné dans la direction de La Mecque comme le conseille la religion musulmane, je me suis réveillé devant une image inoubliable. Notre responsable s'était levé avant tout le monde et pratiquait seul les prières du dernier tiers de la nuit dans l'intimité d'une silencieuse obscurité intense. Ce qui n'est pas étonnant puisque selon l'islam, il s'agit du moment où Dieu quitte (moralement voire réellement) Son Trône situé au-delà du septième ciel pour descendre très majestueusement au premier ciel afin de se rapprocher de la Terre pour être plus proche du cœur amoureux des croyants ainsi que  de leur repentir, de leurs glorifications et de leurs invocations. Ce frère était habillé de façon traditionnelle et se situait religieusement debout au centre de la première ligne de prière. Et c'est quand je le vis se prosterner pour la première fois que le sublime honneur de cette œuvre cultuelle m'envahit, car je compris qu'il était éclairé par les rayons lumineux de la lune que filtrait la fenêtre d'une lucarne.
Depuis cet instant précis, le feu de foi de mon cœur est devenu un soleil qui éclaire mon âme.
          Mais après cet événement, j'ai encore mis du temps avant de ne plus rien reprocher au Seigneur. Il a d'abord fallu que je me rende compte que les principales intentions divines lors de la création de l'être humain étaient de lui proposer irréprochablement à travers le libre-arbitre et donc l'ennoblissement personnel maximal les qualités de la dignité humaine, puisque  la plupart sont similaires à celles de la dignité divine et donc de la valeur suprême. En effet même si la dignité humaine a été progressivement liée au respect envers l'être humain, elle est avant tout voire seulement celle qui se gagne : sagesse, justice, miséricorde, amour, respect, générosité, humilité, sincérité, tendresse, patience, douceur, courage, loyauté, pardon, intégrité...
Dans ce sens les meilleures façons d'utiliser le corps humain apparaissent évidemment lorsque nous embrassons nos parents, servons notre conjoint, enlaçons nos enfants, visitons nos proches, partageons des repas, sourions à nos voisins, entretenons des orphelins, nourrissons des pauvres, aidons des handicapés, soutenons des faibles, évoquons la noblesse, défendons les valeurs, propageons la religion et prions notre Seigneur.
          Par conséquent le Créateur n'a irréprochablement choisi que l'excellente grandeur morale dans Sa Création et nous devons donc tendre à en faire de même dans notre vie dont pour élever la noblesse de notre âme. En effet par rapport à savoir si notre monde méritait d'être créé, il faut comprendre que tout mal n'ayant pas une bonne ni donc grande valeur, il ne fera évidemment jamais le poids sur la balance pesant la valeur des choses, face à l'image d'un enfant dont les cheveux sont frottés par un adulte affectueusement, face à un couple amoureux devant un coucher de soleil, face à la beauté d'un nourrisson complètement dépendant et innocent, face au visage détendu d'un enfant endormi immobile ou souriant dans la douceur d'un rêve qui vient de s'enfuir, face à un enfant de trois ans parlant, poli, affectueux et enthousiaste, face à l'image d'un enfant respectueux et d'un parent juste partageant tendrement l'amour, face à un agréable repas de famille, face à la solidarité fraternelle, face à la générosité entre voisins, face à une personne âgée conseillant un jeune, face à un jeune soutenant une personne âgée, face à des cercles d'évocation, de glorification et de louanges de Dieu, face à de pieux êtres reconnaissants se prosternant dignement devant leur Seigneur, face à la suprême valeur qu'est l’ennoblissement personnel maximal, ou face à l'éclat de la félicité sur le visage des hôtes du Paradis suite à avoir valorisé toute cette noblesse par excellence à travers leur passage sur terre. Et oui, quand le corps de l'être humain est mal utilisé, il peut être la cause d'horribles actions, et quand il est bien utilisé, il peut voir, représenter et créer de la sublime noblesse.
          Ainsi tout être honorable qui aurait été à la place de Dieu n'aurait pu refuser de produire cette éprouvante Création, surtout que la plupart des dignes règles religieuses révélées miséricordieusement par Dieu dans le Coran, ont donc une valeur divine dont pour nous aider à nous ennoblir au maximum, et auraient pu finalement être déduites au moins approximativement par la dignité de chacun :
(S45v20) « Ceci (le Coran) constitue pour les hommes une source de clarté (discernement moral), un guide et une miséricorde pour les gens qui croient avec certitude. »
(S2v2/3) « C'est le Livre (le Coran) au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux qui croient à l'invisible, accomplissent la Salat et dépensent (dans l'obéissance et la religion à Allah) de ce que Nous leur avons attribué (temps par la prière, personne par le ramadan, et biens par l'aumône). »
(S62v2-4) « C'est Lui (Dieu) qui a envoyé à des gens sans Livre (les arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident, ainsi qu'à d'autres parmi ceux qui ne les ont pas encore rejoints (croyants suivants et actuels). C'est Lui le Puissant, le Sage. Telle est la grâce d'Allah qu'Il donne à qui Il veut. Et Allah est le Détenteur de l'énorme grâce. »

D'autant plus qu'il est clairement indéniable que l'être humain a obligatoirement besoin de cette imparfaite vie terrestre, car composée de désagréments tels que la faim, l'impureté corporelle, le froid, les blessures, les maladies, les sentiments pénibles, la souffrance, la vieillesse, la tristesse et la mort, pour comprendre plus tard la réelle valeur parfaite des agréables bienfaits sublimes du Paradis Éternel, tels par opposition la nourriture sans fin, la propreté corporelle naturelle, la température idéale, l'invulnérabilité du corps, la bonne santé permanente, les sentiments uniquement nobles et agréables, les plaisirs intenses constants, la jeunesse éternelle, la grande joie et l'immortalité. Or cette vie terrestre est donc aussi éprouvante pour nous proposer la valeur suprême qu'est la sagesse amenant par l’ennoblissement à la glorieuse dignité maximale. En effet la sagesse ne pouvant être humainement comprise, choisie, gérée et gagnée que par rapport aux épreuves du monde terrestre, elle ne peut être qu'une meilleure valeur par rapport à la noble félicité paradisiaque naturelle. Surtout que la sagesse est à l'origine (en amont) de tous les choix irréprochables de Dieu dont de Son ennoblissement maximal jusqu'à la dignité suprême et de la création de Son Paradis éternel :
(S49v7/8) « Mais Allah vous a fait aimer la foi et l'a embellie dans vos cœurs et vous a fait détester la mécréance, la perversité et la désobéissance. Ceux-là sont les bien dirigés, c'est là (cette sagesse, cette dignité) en effet une grâce d'Allah et un bienfait (valeur suprême par subtilité divine). Allah est Omniscient et Sage. »
(S7v26) « Ô enfants d’Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures (similaires au Paradis). Mais le vêtement de la (sage et donc digne) piété voilà qui est meilleur. C’est un des signes d’Allah afin qu’ils se rappellent. »
(S2v197) « Le pèlerinage a lieu dans des mois connus. Si l’on se décide de l’accomplir, alors point de rapport sexuel, point de perversité, point de dispute pendant le pèlerinage. Et le bien que vous faites, Allah le sait. Et prenez vos provisions, mais vraiment la meilleure provision (similaire au Paradis) est la (la sage et donc digne) piété. Et redoutez-Moi, ô doués d’intelligence. »
(S47v5/6) « Il les guidera et améliorera leur condition (ennoblissement vers la dignité maximale par la sagesse), et les fera entrer au Paradis qu'Il leur aura fait connaître (par notre excellente compréhension de sa valeur suite à notre passage d'épreuves et de difficultés sur terre). »
(S22v37) « Ni leurs chairs ni leurs sangs (des bêtes sacrifiées) n'atteindront Allah, mais ce qui L'atteint de votre part c'est la (sage et donc digne) piété (prouvant que Dieu regarde principalement le dévouement pour Lui pendant le sacrifice de ces bêtes comme lors de toute bonne action). Ainsi vous les a-t-Il assujettis (ces bêtes) afin que vous proclamiez la grandeur d'Allah, pour vous avoir mis sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle aux bienfaisants. »
(S2v269) « Il (Dieu) donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien (valeur) immense (et même incomparable par la subtilité divine) qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. »
          Par conséquent mourir en défendant, pratiquant ou validant les glorieuses voies de bien du Seigneur est certainement l'acte le plus digne qu'un être humain puisse effectuer, dont pour sauver l'humanité, propager la religion, préserver une bonne cause, protéger un proche ou honorer sa foi. En effet chaque martyr appartient logiquement à l'ennoblissement maximal humain, dont la noblesse tout amour et tout espoir du Christ qui fut prête à sacrifier sa vie au nom de Dieu pour la guidée et donc le bien de tout le monde :
(S2v216) « Le (digne) combat (pour défendre la religion ou les oppressés) vous a été prescrit alors qu’il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. »
(S3v102) « Ô les croyants ! Craignez Allah comme Il doit d’être craint. Et ne mourrez qu’en pleine soumission (avec une foi sincère, en dehors d'un mal, et si possible pendant une œuvre pieuse). »
(S3v140-142) « Ainsi faisons-Nous alterner les jours (heureux et difficiles, épreuves devant ennoblir) parmi les gens, afin qu'Allah reconnaisse ceux qui ont cru, et qu'Il choisisse parmi vous des martyrs (qui le méritent), et Allah n'aime pas les injustes. »
Commentaire : Comme selon le verset précédent, c'est logiquement Dieu qui choisit les martyrs, cela confirme bien qu'il s'agit de la meilleure valeur à obtenir, puisque étant l'honorable sacrifice maximal (et donc la digne dépense maximale) pour Dieu, surtout que comme il a été vu, nous sommes en partie sur terre pour offrir à Dieu avant qu'Il donne infiniment (donc dans la digne dépense maximale) aux hôtes de Son Paradis éternel. Les hadiths suivants, qui étaient difficiles à comprendre dans mes premières années de musulman, illustrent avec autant d'évidence que les versets précédents cette valeur suprême de mourir dans les glorieuses voies de bien du Seigneur :
Abou Hourayra (SDP) a rapporté que l’Envoyé de Dieu (SBDSL) a dit : « Dieu se porte garant a quiconque partira dans Son chemin, n’ayant pour but en partant que le combat dans le chemin de Dieu, une croyance en Lui et une croyance en ses envoyés, qu'Il s’engage à le faire entrer au Paradis, ou le rendre chez lui sain et sauf d’où il est parti en ayant droit à une récompense céleste ou à un butin. Je jure par celui dont l’âme de Mouhamed est entre Ses mains, qu'il n’y aura aucun guerrier (au nom de Dieu) qui sera blessé d’une blessure quelconque sans qu’il vienne au jour de la résurrection portant la même blessure à la couleur du sang mais à l'odeur de musc. Je jure par celui dont l’âme de Mouhamed est entre Ses mains, que si je pouvais, je ne me tiendrais jamais derrière une troupe qui combat, et si ce n’était pas quelque chose de trop excessif à imposer aux musulmans handicapés, et si ce n’était la puissance qui me manque à les porter (sur mes épaules) à ce dont ils ne sont pas capables, il n'y aurait aucun musulman qui resteraient derrière à cause de leur incapacité. Je jure par celui dont l’âme de Mouhamed est entre Ses mains, que j’aurais bien souhaité être tué pendant un combat dans la voie de Dieu, puis combattre encore dans Sa voie après avoir été ramené à la vie, pour y être à nouveau tué. » (Mouslim et Boukhari)
Commentaire : Concernant cette excellente valeur du martyr, il est bon de rajouter cette parole de Kalid Ibn Walid (SDP) surnommée l'épée de Dieu, un compagnon du Prophète (SBDSL) : « A mon avis il n'y a pas d'action plus chère que patienter auprès de mon cheval sous la nuit, le ciel scintillant de pluie (telle une pluie de lumière divine), attendant l'aube, afin que je puisse attaquer l'ennemi (au nom d'Allah pour la justice, la défense des faibles ou la religion). »
Ziyed (SDP), le serviteur de Khalid Ibn Walid (SDP) rapporte : Au moment de sa mort, Khalid (SDP) déclara : « La nuit que j'ai la plus aimée au monde est celle que j'ai passée avec un détachement de mouhajirins sur un sol très mouillé en train de guetter l'aube pour attaquer l'ennemi. Recherchez donc le jihed. »
Qays Ibn Hazim (SDP) rapporte : Khalid Ibn Alwalid (SDP) déclara : « Une nuit où on amène à ma maison une épouse que j'aime, ou bien dans laquelle on m'annonce la naissance d'un garçon, ne m'est pas préférable à une nuit très mouillée où, dans un détachement de mouhajirins, je guette l'aube pour attaquer les ennemis. »
Ibn Aabbes (SDP) rapporte : Une femme vint chez le Prophète (SBDSL) et déclara : « Je suis envoyée des femmes vers toi. Chacune d'elle voudrait bien être à ma place, même celles qui ne sont pas au courant. Allah est le Seigneur et le Dieu des hommes et des femmes. Et tu es le Messager d'Allah pour les hommes et les femmes. Allah a prescrit jihad (l'effort militaire saint) pour les hommes. S'ils triomphent, ils sont récompensés et s'ils meurent martyrs, ils sont alors vivants et jouissent auprès de leur Seigneur. Quelle obéissance équivaut à ces œuvres ? » Il répondit : « Quand les femmes obéissent à leurs maris et reconnaissent leurs bienfaits (et en profitent sur le compte de leurs bonnes actions dont par les aumônes, la prédication ou le martyr de leur mari), et rares parmi vous sont celles qui le font (elles ont aussi le martyr). »
Abdullah Ben Moussa (SDP) a rapporté que Masrouq (SDP) a dit: « j'ai demandé à Abdullah Ibn Massoud le sens de ce verset : (S3v169) « Ne crois surtout pas que ceux qui sont tués dans le chemin de Dieu sont morts. Ils sont vivants. Ils seront pourvus des biens auprès de leur Seigneur. » Il m'a répondu : « Nous avons déjà posé la même question au Prophète (SBDSL) et il nous a répondu : « Leurs âmes se trouvent dans des gésiers (transparents) d'oiseaux verts dont les demeures sont des lampes accrochées au Trône. Ces oiseaux voltigent partout dans le Paradis puis retournent dans ces lampes. A ce moment, Dieu regarde (Ses martyrs) et leur dit : « Désirez-vous quelque chose ? » « Que pourrions-nous désirer alors que nous survolons librement le Paradis (en attendant la résurrection)», répondent-ils. Dieu leur répète ceci trois fois jusqu'à ce qu'ils s'aperçoivent qu'ils vont être interrogés de nouveau, alors ils disent : « Ô Seigneur ! Nous voulons que nos âmes soient rendues à nos corps pour que nous soyons tués encore une fois dans Ton chemin. » Dieu alors les laisse après qu'Il trouve qu'ils n'ont besoin de rien (puisqu'avec leur sage intention de mourir encore en martyr, Dieu considère qu'ils ont bien compris et donc déjà obtenu la meilleure valeur qui mérite ainsi les meilleures récompenses au Paradis, puisque correspondant à la dignité maximale, suite à l'ennoblissement ultime, par le sacrifice suprême qui est de mourir au nom de Dieu). » (Mouslim)
Dans ce sens la mort en martyr étant une forme de dépense maximale pour Dieu, ils auront logiquement le plus haut niveau du Paradis qu'est le firdaws.
Or par rapport aux enseignements précédents glorifiant le sacrifice dans les voies de Bien du Seigneur, dont la mort correspond au plus grand mais aussi à la plus grande souffrance, il faut noter que le Prophète (SBDSL) précise seulement à deux reprises qu'il lui serait préférable de mourir pour les voies du bien de Dieu, plutôt que de profiter éternellement des délices du Paradis. En effet d'une part, cela permet de mettre en relief la dignité qui est le meilleur valeur que l'être humain puisse obtenir en lui rappelant que l'excellence de cette dignité est liée aux pieux efforts et par conséquent au suprême sacrifice honorable de sa vie au service de Dieu dont dans la tradition prophétique, la bienfaisance sociale ou la guerre sainte. Et d'autre part, cela permet de préciser qu'il est légitime de dire comme le prouvent les deux hadiths suivants, que malgré la grande valeur morale de la vie présente sur terre, la vie future dans le Paradis sera forcément plus agréable, puisqu'il ne s'y trouve aucune douleur ni donc malveillance physiques ou mentales, mais seulement un suprême bonheur spirituel et corporel permanent, en particulier à travers la valeur inégalable de la satisfaction aimante et amicale de Dieu ainsi que Son voisinage, Sa proximité, Sa visite et le dévoilement au minimum hebdomadaire de Sa Face. C'est à dire qu'il faut respecter la grande noblesse proposée dans la vie terrestre en patientant et agissant dans la dignité, tout en respectant le Paradis par notre désir de sprinter vers lui dont avec la piété, la religion et les bonnes actions, surtout que le Paradis correspond à la grande noblesse recherchée dans la vie terrestre mais ressentie et vécue extrêmement fort. Or il est nettement plus noble de passer d'abord par cette vie terrestre d'efforts, de dépenses ou/et de sacrifices avant de vivre éternellement en vacances reçues :
Amr (SDP) a dit en prêchant sa tribu : « Répondez à ce Prophète (SBDSL) envoyé des Benou Louay Ibn Raub, vous obtiendrez l'honneur de ce monde et le don de l'au-delà. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Seigneur Dieu ! Il n’y a de vie que celle de l’autre monde (surtout qu'on y meurt pas, que notre monde a de la beauté mais liée à de la platitude dont émotionnelle à part avec une grande piété tendre alors que le Paradis est merveilleux et agréablement très intense, et que c’est là-bas que se trouve exclusivement la plénitude extrême en tout bien). » (URA)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « L’image de ce bas-monde en comparaison de l’autre (au niveau de la joie, de l'intelligence, de la noblesse, de la perception, de l'appréciation, de la pureté, des dimensions, des biens, des plaisirs, etc) n’est que telle que celui d’entre vous qui plonge son doigt dans la mer, qu’il voie donc ce qu’il en retire avec son doigt. » (Mouslim)

(ExtS13v26) « la vie d'ici-bas ne paraîtra que comme une jouissance éphémère en comparaison de l'au-delà. »
La réussite de l'âme est donc plus importante que la vie terrestre.
Dans le hadith qui évoque les martyrs envoyés dans les gésiers d'oiseaux du Paradis, l'insistance d'Allah au sujet du martyr démontre également sa valeur supérieure par rapport à la visite dans le Paradis. Mais ce qu'il faut aussi absolument remarquer, c'est que l'irréprochable sagesse divine ne les renvoie pas sur terre afin qu'ils meurent à nouveau pour Lui, puisque la sublime miséricorde de notre Seigneur Noble par excellence, n'aimant pas faire souffrir Ses bien-aimés et ne faisant donc mourir Ses pieuses créatures bienfaisantes qu'une seule fois, ne peut être modifiée. Surtout que les actions ne valant que par les intentions, leur demande de retourner sur terre pour connaître à nouveau le martyr confirme leur première mort en Dieu synonyme de dignité maximale et donc de valeur suprême :
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Les actions ne valent que par les intentions et chacun n’a pour lui que ce qu’il a eu réellement l’intention de faire. » (URA)
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : Dieu le très haut a dit : « Celui qui se fait l’ennemi de l’un de Mes bien aimés, Je lui ai effectivement déclaré la guerre. Mon esclave ne s’est jamais rapproché de Moi par une œuvre plus aimable à Moi que par les obligations que Je lui ai imposées. Mon esclave ne cesse de se rapprocher de Moi par les actes surérogatoires jusqu’à que Je l’aime. Une fois que Je l’ai aimé, Je deviens son ouïe avec laquelle il entend, sa vue avec laquelle il voit, sa main avec laquelle il combat et son pied avec lequel il marche. S’il Me demande alors quelque chose Je la lui donne, et s’il se met sous Ma protection Je la lui accorde. Je ne retarde pas une chose que Je dois faire comme Je retarde pour le croyant la mort qui lui serait pénible car Je répugne à lui faire du mal. »

(S44v56-57) « (Au Paradis) Ils (les croyants) ne goûteront plus à la mort après leur mort première (sur terre). Et (Allah) les protégera du châtiment de la Fournaise, c'est là une grâce de ton Seigneur. Et c'est là l'énorme succès. »
(S2v207) « Et il y a parmi les gens celui qui se sacrifie pour la recherche de l'agrément d'Allah. Et Allah est Compatissant envers Ses serviteurs. »

Cependant il faut bien comprendre que dans le plus haut niveau du Paradis Éternel, la récompense des martyrs étant réellement incommensurable, ils souhaiteraient véritablement retourner sur terre afin de mourir dix fois de suite pour leur Seigneur, tellement ils estimeront ne pas avoir assez fait d'efforts, ressenti suffisamment de souffrance ou effectué beaucoup de sacrifice pour obtenir et apprécier tant d'honneur, de bonheur et de trésors, mais aussi tout simplement pour la sublime valeur du Créateur dont car Infiniment Généreux au Paradis et logiquement Suprêmement Rétributeur envers eux pour leur sacrifice suprême :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quiconque entre au Paradis ne voudra pour rien au monde revenir ici-bas, sauf le martyr qui désirera revenir en ce monde afin d'y être tué dix fois pour le grand honneur qui lui a été accordé. » (Mouslim)
Ibn Omar (SDP) rapporte : Omar (SDP) dit à son frère le jour d'Ouhoud : « Prends mon armure, mon frère. » Il refusa en disant : « Je veux le martyre autant que toi », et ils la laissèrent tous deux.

C'est pourquoi les musulmans et chrétiens authentiques ressentent généralement plus la joie pour le martyr et peu la tristesse pour sa mort.
Or puisqu'il est évident que la possibilité de partir à la guerre sainte ou sortir pour la prédication n'est pas permanente et que certaines personnes handicapées n'en sont pas capables physiquement ou mentalement, la sublime miséricorde divine affirme qu'une autre manière permet d'atteindre le degré des martyrs : il s'agit simplement de demander sincèrement à Dieu de nous accorder le degré des martyrs :
Sahl Ibn Houneyf (SDP), un ancien de la bataille (prouvant le rapport avec le djihad de ce hadith) de Badr (première bataille des musulmans qui fut aussi victorieuse et qui amena les premiers guerriers martyrs musulmans) rapporte : Le Prophète (SBDSL) a dit : Celui qui demande sincèrement à Dieu de faire de lui un martyr, Dieu lui fait atteindre le degré des martyrs même s'il meurt dans son lit (ou en persévérant dans les voies de bien du Seigneur, surtout si il est nécessaire là où il vit plutôt que de partir au combat selon un autre enseignement). » (Mouslim)
Commentaire : En effet mourir dans son sommeil est probablement la mort la moins douloureuse mais seulement quand on est devenu pieux, puisque l'âme est déjà hors du corps car dans le monde du rêve. D'ailleurs une grande sérénité du cœur (jusqu'à la paix de la fitra) étant nécessaire pour s'endormir (puisque la fitra est la porte vers Dieu permettant donc logiquement à l'âme de quitter le corps vers le monde du sommeil, du rêve), il n'est pas étonnant que les croyants qui seront parvenus à un grand cœur serein à travers une profonde piété auront la sortie de leur âme qui sera facilitée lors de la mort, en particulier ceux qui auront atteint le rang de martyr puisque leur âme sort volontairement, rapidement et indolorement de leur corps par leur vison d'une de leur demeure au Paradis.
          Alors pour assurer complètement notre demande de devenir martyr, car représentant par définition le pieux sacrifice ultime et donc suprême, et donc un ennoblissement maximal, une excellente dignité et une suprême consécration spirituelle éternelle similaire à celle du Seigneur s'étant élevé suprêmement dans la sainteté (sans erreur) vers la miséricorde par excellence, effectuons cette invocation en priant auparavant Dieu de considérer notre cœur dans la plus grande sincérité, surtout car nous ne sommes pas assez savants pour connaître la réalité de notre profondeur sentimentale, le niveau de notre foi et l'authenticité de notre dévotion.
          En effet pour avoir évolué jusqu'à la découverte de ces enseignements et au bout de leur signification après une compréhension, une acceptation totale et une analyse, nous pouvons compléter ou presque conclure certains hadiths et donc la morale, en permettant apparemment avec certitude l'entrée au Paradis et le début de l'amour infini avec Dieu. D'ailleurs il peut être découvert dans un des très nombreux hadiths la possibilité logique de ne pas avoir de Jugement Dernier pour ceux qui ressentent Dieu derrière la plupart de leurs situations et tendent vers l'adoration permanente, puisque cherchant constamment à agir pieusement au mieux dont au niveau social et se repentant souvent.
          Or comme la sincérité maximale de la foi semble tout de même de s'abandonner en Dieu et dans cette invocation jusqu'à la fitra, il est plus pieux d'agir ainsi, dont en demandant donc en plus auparavant à Dieu de considérer notre cœur dans le meilleur état. Cet abandon correspond donc à un délicieux relâchement émotionnel et spirituel total en Dieu et Son irréprochable noblesse de position, de capacité, de puissance, de sagesse et de moralité. Cet abandon doit aussi se vivre lors de notre amour pour Lui, pour Sa Face, pour Ses attributs, pour Ses voies du bien, pour nos pieuses implorations, pour Sa guidée de nous-même, de notre famille, de nos proches et de l'humanité, pour l'espoir de Son amour envers nous et nos proches, et pour nos proches. Cet abandon doit aussi se vivre lors de notre amour pour Lui, pour Sa Face, pour Ses attributs, pour Ses voies du bien, pour Sa guidée, pour l'espoir de Son amour envers nous et pour nos proches. Il est aussi bon de s'abandonner dans la défense des faibles et la tradition prophétique. Tous ces abandons pieux sont évidemment encore mieux vécu dans la prosternation d'une prière, puisque la prosternation correspond à l'abandon physique total. D'ailleurs la pesanteur est aussi une invitation à s'abandonner dans le respect et l'amour envers Dieu et autrui, telle une pomme tombant d'un arbre jusqu'à s'immobiliser au sol, même à travers la justice contre quelqu'un quand c'est nécessaire. Surtout que s’abandonner aussi dans l'amour envers tous et tout, correspond au moment le plus voire le seul sincère, réel, vrai, et en comprenant que l’amour authentique et donc profond n'est pas comparable au ressenti d'un battement d'aile de papillons mais à une tornade et un tremblement de terre émotionnels à gérer avec piété. D'autant plus que s'abandonner dans la volonté de bien pour autrui appartient à la meilleure bienveillance sociale, à une sérénité profonde et donc à de la pure félicité synonyme finalement d'apesanteur. Dans ce sens, l'abandon en Dieu lors d'un repentir apporte également une sérénité profonde et donc de la pure félicité. Or lors de glorifications et de louanges envers Dieu, il faut plutôt s'élever spirituellement et donc se grandir noblement. D’ailleurs pour vivre au mieux chaque situation, en particulier les bons moments et les bonnes œuvres, il est aussi agréablement important de s'abandonner en Dieu, jusqu'à constamment s'abandonner pieusement dans la bienveillance et la bienfaisance pour Dieu, pour le Prophète, pour l'islam, pour soi, pour la famille et pour autrui en général. Surtout que l'être humain est encore invité à cet abandon par l'orgasme partagé dans le coupe marié, puisqu'il est un relâchement relationnel total jusque dans les qualités de la fitra synonyme aussi d'apesanteur comme tout abandon noble, car brisant tout frein et ainsi limite dans le ressenti des attributs divins. Or comme l'amour le plus sincère et donc le plus noble est celui choisi, il n'est pas étonnant que la haine ou l’indifférence existent sur terre et dans l'ego non maîtrisé, même si la fitra en est dépourvu comme de tout mal. Il faut noter qu'en expirant assez longtemps aussi donc dans une forme d'abandon, il est possible de ressentir et donc visualiser clairement la fitra au centre du cœur, et donc de s’entraîner à l'agréable abandon fréquent de soi en Dieu rendant hypersensible à la noblesse et ainsi profondément pieux, heureux et léger tel donc l'apesanteur :
(ExtS3v103) « Et cramponnez-vous (abandonnez vous) tous ensemble au “Habl” d'Allah (dont un sens possible correspond à un filament profondément sensible à la noblesse et correspond donc à la fitra source principale de la lumineuse noblesse divine dans l'être humain synonyme de piété, de caractère sage, de moralité digne, et donc de guidée) »
En résumé, l'intelligence humble d'un humain peut demander sincèrement à Dieu grâce à sa raison de faire lui un martyr en considérant son cœur dans le meilleur état, et l'humilité intelligente d'un humain peut demander sincèrement à Dieu grâce l'abandon de son cœur de faire de lui un martyr. Et le deuxième cheminement correspond donc au meilleur, car il est plus vivant, bon et pieux.
Par conséquent nous devons aussi penser à nous abandonner dans les meilleures invocations  à Dieu, dont en lui demandant de bénir le Prophète (SBDSL), de nous faire toujours désirer le meilleur chemin, de protéger nos proches, de nous guider jusqu'à notre dernier choix, de recevoir Son amour et de considérer notre dernier choix comme le meilleur.
Dans ce sens il est important de découvrir ce qui a le plus de valeur pieusement, afin de le pratiquer souvent. Et c'est pourquoi il est très précieux de relever les enseignements religieux supérieurement importants comme les précédents, ou les trois suivants qui expliquent que l'amour divin est acquis de droit à ceux qui suivent la tradition prophétique particulièrement quand ils s'aiment, se visitent ou visitent les gens en leur rappelant Dieu et Ses glorieuses voies du bien, surtout que l'amour envers Dieu est logiquement plus fort et donc grand quand il est vécu à plusieurs :
(S3v31) « Dis : Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu le Très-Haut a dit : « Mon amour est acquis de droit à ceux qui s’aiment en Moi (dont à travers la tradition prophétique), qui se visitent en moi (dont par la prédication), se réunissent en Moi (dont par l'évocation religieuse ou la prière en commun à la mosquée), se séparent en Moi, et se font des cadeaux en Moi. » (Mâlek)
Anas (SDP) raconte : Le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « Certains auront des chaires de lumière (ou diamant) qu'envieront les martyrs et le Prophètes. Ce sont ceux qui rendent les serviteurs d'Allah aimés d'Allah, qui rendent Allah aimé de Ses serviteurs, et qui marchent sur terre en donnant le conseil. » On dit : « Ils rendent Allah aimé de Ses serviteurs, d'accord, mais comment rendent-ils les serviteurs d'Allah aimés d'Allah ? » Le Prophète répondit : « Ils leur ordonnent de faire ce qu'Allah aime et leur interdisent ce qu'il déteste, et quand ils leur obéissent, Allah Puissant et Glorieux les aime. »

Ce qui prouve qu'il ne faut pas hésiter à s'abandonner en Dieu avec la demande qu'Il nous guide ainsi que nos proches jusqu'à nous aimer excellemment et définitivement dont donc au firdaws.
          Concernant le martyr comme il a été vu, il en existe d'autres formes précisées au chapitre V,A,2,b,9 et dans les hadiths suivants :
Selon Said Ibn Noufayl (SDP), l'un des dix promis au Paradis, le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui qui meurt en défendant ses biens est un martyr, celui qui meurt en défendant sa vie est un martyr, celui qui meurt en défendant sa religion est un martyr, celui qui meurt en défendant sa famille est un martyr. » (Abou Dawoud et Tirmidhi)
Bazzar rapporte : Abou Darr et  Abou Hourayra (SDP) ont dit : « Je préfère que l'homme apprenne un chapitre plutôt qu'il prie mille rakats non obligatoires. » Et ils dirent : « Le Messager d'Allah, (SBDSL) a dit : Quand la mort atteint l'étudiant alors qu'il recherche la science, il meurt martyr. »
Commentaire : Ce hadith prouve encore que nous pouvons être en adoration permanente.