A) Suite 1 (1)
Or pour maintenir notre cœur dans la facilité de la décontraction même si certains sentiments ou émotions sont forts ou difficiles, il faut ressentir nos certitudes, notre confiance, notre force, notre dignité et notre assurance en Dieu, tout en cherchant à réaliser nos regards de noble espérance que nous avions pour notre destin et le monde lors de notre humble enfance : (S2v153) « Ô les croyants ! Cherchez secours dans l’endurance et la Salât, car Allah est avec ceux qui sont endurants. » Par conséquent, nous ne devons pas rester dans nos doutes, nos peurs et notre incapacité. Dans ce sens, ma soumission au Seigneur vient d’abord de ma compréhension et de mon amour concernant Ses toujours irréprochables décisions justes ou miséricordieuses liées à Son omniscience, qui démontrent Sa sainteté et Sa suprême dignité permanentes. Or si ces raisons sont insuffisantes pour me soumettre complètement à Lui et Ses glorieuses voies du Bien, et donc pratiquer correctement la religion, augmenter les bonnes actions et éviter les mauvaises, je place la crainte révérencielle avant ces causes. En effet, je veux être parmi ceux qui auront la meilleure mention à l'examen de l’inévitable noblesse morale qui découle de Dieu, l'Excellent Philosophe ayant de nombreux attributs et la capacité de partager l'existence. De ce fait l'être humain peut devenir un avocat et un chevalier de Dieu, en particulier en devenant un prédicateur défendant fréquemment Sa dignité, et celles de Son dernier message, de Son ultime Prophète (SBDSL), d'être musulman, de la paix et de la bienfaisance. Surtout que Ses livres et Sa religion révélées sont un digne guide pour s'ennoblir par la piété, avoir des précisions sur Son identité, marcher dans la sagesse d'un cadre légal juste, inviter à la meilleure miséricorde quand c'est possible, inciter à la générosité, défendre les faibles, grandir les qualités morales, aimer la famille, respecter autrui, valoriser le Paradis, et ainsi se rapprocher de Lui : (ExtS9v40) « Si vous ne lui (Prophète ou religion) portez pas secours... Allah l'a déjà secouru » (S75v36) « L'homme pense-t-il qu'on le laissera sans obligation à observer ? » (ExtS22v67) « Et appelle à ton Seigneur (et donc vers l'islam). Tu es certes sur une voie droite. » (ExtS22v40/41) « Allah soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa religion et les faibles). Allah est assurément Fort et Puissant, (pour) ceux qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la Salat, acquittent la Zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. » (S34v6) « Et ceux à qui le savoir a été donné voient que ce qu'on t'a fait descendre de la part de ton Seigneur est la vérité qui guide au chemin du Tout Puissant, du Digne de Louange. » Le serment du chevalier : « Sois sans peur face à tes ennemis. Sois brave et droit pour être aimé de Dieu. Dis toujours la vérité, même si ça doit te coûter la vie. Sauvegarde les faibles, et garde-toi du mal. Tel est ton serment. Et ceci (une gifle) pour ne pas l’oublier. Debout (de ta position à genoux), chevalier ! » Ainsi même si parfois par adaptation au contexte, il y a dans les diverses religions monothéismes quelques différences dans la manière d'honorer le Créateur et la vie collective, dont au niveau des lois sociales et de la fréquence ou de la pratique de certains œuvres cultuelles, les piliers principaux sont identiques : attestation de l’unicité divine et de la mission du prophète de l'époque, prière, jeûne, impôt et pèlerinage. L'islam qui correspond à ces cinq piliers a donc été transmis par tous les Prophètes. Il faut noter que ces cinq piliers résument le cadre moral général du monothéisme authentique, et que les pratiquer correspond au premier degré de la satisfaction divine et pas de Sa miséricorde pour notre œuvre de vie, puisque le Prophète (SBDSL) a promis au Paradis un homme qui lui avait juré qu'il ne pratiquerait que ces cinq piliers obligatoires suite à sa conversion à l'islam. Par l’envoi de Prophètes successifs et la création de miracles, Dieu ravivait aussi nécessairement la foi en confirmant les messages précédents, rétablissant la vérité sur des textes religieux falsifiés (jusqu'au Coran puisque il est le seul livre révélé divinement infalsifiable comme il sera expliqué plus tard), ramenant la justice sociale, diversifiant les preuves historiques de la présence divine et éprouvant noblement les croyants puisque le Prophète précédent annonçait toujours le Prophète suivant. De plus cela servait donc à adapter parfois quelques lois bienfaisantes en fonction de la connaissance, du niveau de science, du contexte historique, du nombre de personnes, du niveau d'oubli ou de perversion des lois religieuses, et du comportement général des différents peuples.
Ainsi tout en éprouvant la foi et le comportement des diverses populations, les Messagers se suivant ont été souvent des mises à jours de la religion unique depuis Adam et les Prophètes ont été des rappeleurs. En effet les lois conjugales transmises à Adam et Eve ont été complétées par celles transmises pour leur relation avec leurs enfants, puis au sein d'une famille, et au niveau tribal, régional, national et mondial, qui elles-mêmes ont parfois été légèrement modifiées pour une question d'équilibre social. En fait la révélation progressive des lois divines à l'ensemble de l'humanité se terminant par le Prophète (SBDSL) peut être comparée à l'éducation progressive d'un enfant, ou à l'organisation progressive du code de la route en fonction de l'évolution des voitures, du comportement général des conducteurs et du nombre d’utilisateurs. D'ailleurs respecter les bonnes règles morales et donc religieuses doit être aussi naturel que de suivre le code route : (S46v27) « Nous avons assurément fait périr les cités autour de vous, et Nous avons diversifié les signes afin qu'ils reviennent (de leur mécréance). » (S2v213) « Les gens formaient (à l'origine) une seule communauté (croyante). Puis, (après leurs divergences ou impiétés,) Allah envoya des Prophètes comme annonciateurs et avertisseurs (pour rétablir les vérités morales ou la justice, ce qui entraîna inévitablement du sectarisme dont par rapport aux adeptes du précédent Prophète ou aux diverses interprétations religieuses), et (puis) Il fit descendre avec eux (les Messagers) le Livre contenant la vérité, pour régler parmi les gens leurs divergences. Mais, ce sont (certains parmi) ceux-là mêmes à qui il avait été apporté, qui se mirent (également) à en disputer, après que les preuves leur furent venues, (encore) par esprit de rivalité ! Puis Allah, de par Sa Grâce, guida ceux qui crurent vers cette vérité sur laquelle les autres disputaient. Et Allah guide qui Il veut vers le chemin droit. » (S11v118) « Et si ton Seigneur avait voulu, Il aurait fait des gens une seule communauté. Or, ils ne cessent d'être en désaccord (et deviennent des sectes séparées) » (S3v19) « Certes, la religion acceptée d'Allah, c'est l'islam. Ceux auxquels le Livre a été apporté ne se sont disputés, par agressivité entre eux, qu'après avoir reçu la science. Et quiconque ne croit pas aux signes (dont versets) d'Allah... alors Allah est prompt à demander compte ! » (S30v30) « Dirige tout ton être vers la religion exclusivement (pour Allah), telle est la nature qu'Allah a originellement donnée aux hommes. Pas de changement à la création d'Allah. Voilà la religion de droiture, mais la plupart des gens ne savent pas. Revenez repentants vers Lui, craignez-Le, accomplissez la Salat et ne soyez pas parmi les associateurs, » (S33v62) « Telle était la loi établie par Allah envers ceux qui ont vécu auparavant et tu ne trouveras pas de changement dans la loi d'Allah. » (S98v5) « Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Allah en Lui vouant un culte exclusif, d'accomplir la Salat et d'acquitter la Zakat. Et voilà la religion de droiture. » (S42v13) « Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu'Il avait enjoint à Noé, ce que Nous t'avons révélé (mode de vie du Prophète Mouhamed), ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus : “établissez la religion, et n'en faites pas un sujet de division.” Ce à quoi tu appelles les associateurs leur parait énorme. Allah élit et rapproche de Lui qui Il veut et guide vers Lui celui qui se repent. » (S2v136) « Dites : Nous croyons en Dieu, et en ce qu’on nous a révélé, et en ce qu’on a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux Prophètes, venant de Leur Seigneur. Nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes soumis. » (ExtS13v11) « En vérité, Allah ne modifie point l'état (la stabilité, ou la désorganisation) d'un peuple, tant que les (individus qui le composent) ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes (les règles religieuses, ou leurs règles impies). » (S3v81) « Et lorsqu’Allah prit cet engagement des Prophètes : « Chaque fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu’ensuite un Messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devrez croire en lui, et vous devrez lui porter secours. » Il (Dieu) leur dit : « Consentez-vous et acceptez-vous Mon pacte à cette condition ? » « Nous consentons. », dirent-ils. « Soyez en donc témoins, et Me voici avec vous parmi les témoins. », reprit Allah. » (S33v7/8) « Lorsque Nous prîmes des Prophètes leur engagement, de même que de toi, de Noé, d'Abraham, de Moïse, et de Jésus fils de Marie, et Nous avons pris d'eux un engagement solennel, (ce fut) afin (qu'Allah) interroge les véridiques sur leur sincérité. Et Il a préparé aux infidèles un châtiment douloureux. » (S28v52-55) « Ceux (les fidèles authentiques, les pieux) à qui, avant lui (le Coran), Nous avons apporté le Livre (Bible), y croient (au Coran). Et (en effet) quand on le leur récite (le Coran), ils disent : “Nous y croyons. Ceci est bien la vérité émanant de notre Seigneur. Déjà avant son arrivée, nous étions soumis (à Dieu).” Voilà ceux qui recevront deux fois leur récompense pour (leur croyance en ces deux livres et donc pour) leur endurance, pour avoir répondu au mal par le bien, et pour avoir dépensé de ce que Nous leur avons attribué, et quand ils entendent des futilités, ils s'en détournent et disent : “A nous nos actions, et à vous les vôtres. Paix sur vous. Nous ne recherchons pas les ignorants.” » (ExtS25v18) « au point qu'ils en ont oublié le Livre du rappel (Coran). Et ils ont été des gens perdus. » (S5v48) « Et sur toi (Mouhamed) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité pour confirmer le Livre qui était avant lui (L'Evangile) et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d’après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t’est venue. A chacun de vous (humanité divisés en peuple avec le temps) Nous avons assigné une législation (similaire) et un plan à suivre. Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu’Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres. C’est vers Allah qu’est votre retour à tous, alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez. » (S33v40) « Mouhamed n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais (il est) le Messager d'Allah et le dernier des Prophètes. Allah est Omniscient. » (S12v111) « Dans leurs récits (des Prophètes) il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence. Ce (le Coran) n'est point un récit fabriqué (par Mouhamed). C'est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui (la Thora et l'Evangile), un exposé détaillé de toute chose, un guide et une miséricorde (du Seigneur) pour des gens qui croient. » Abou Hourayra (SDP) rapporte ces propos de l'Envoyé de Dieu (SBDSL) : « Les Prophètes sont d'un père unique, mais de mères différentes, (c'est-à-dire qu'ils puisent leur science à une source unique mais que les adaptations faites en vue des diverses communautés sont multiples) et leur religion est unique. Nul n'est plus en droit de se réclamer de Jésus fils de Marie que moi-même, car entre lui et moi il n'y a aucun Prophète. » Cependant certains textes révélés à un Prophète précédent pouvaient perdre leur sens quand un nouveau Prophète arrivait, comme lorsque Dieu orienta à l'époque de Moïse (paix sur lui) le peuple d'Israël vers un ennoblissement exemplaire pour les autres peuples par son apprentissage des relations convenables au niveau tribal, puis par son apprentissage des relations convenables au niveau national et donc son passage du tribal vers le national aux temps du roi Saul et des Prophètes-Messagers rois David et son fils Salomon (paix sur eux même s'il était en partie dans l'universel dont par rapport à la reine de sabbat), puis par son apprentissage des relations convenables au niveau universel et donc son passage du national vers l'universel et donc la mondialisation monothéiste avec la venu des Messagers Jésus (paix sur lui) et Mouhamed (SBDSL). En effet pour recommencer à guider l'humanité s'étant à nouveau majoritairement égarée après le déluge lié au Prophète Noé (paix sur lui, qui fut plus régional que mondial selon des savants musulmans afin de n'être une punition que sur la grande majorité du peuple de Noé) et la venue du Prophète Abraham (paix sur lui), Dieu a décidé de faire du peuple juif son principal représentant prophétique, en lui donnant un certain temps par un contexte de relations tribales puis nationales généralement violent, des règles dures envers les impies, car à leur époque, ils étaient souvent confrontés à des barbares sans foi ni loi ou des polythéistes guerriers. Ainsi l'histoire du peuple juif depuis au moins trois millénaire dont un passage hégémonique lors de l'établissement de leur royaume en Judée est une preuve de la présence divine affichée mondialement depuis ce temps là. Ensuite avec la disparition progressive des peuples barbares par la sagesse exemplaire du royaume d’Israël, de la philosophie grecque ou du commerce, les nobles règles sociales internes du judaïsme purent donc se propager au niveau mondial avec la venue des Messagers Jésus puis Mouhamed. Surtout que par sa sainteté généreuse innée ayant pu incarner et donc accomplir les excellentes règles monothéistes au niveau social suite à des révélations suffisantes, Jésus est venu rappeler l'esprit authentique du message divin dans ce sens, c'est à dire en interprétant correctement la lettre. Puis Mouhamed en le suivant, a montré à l'imperfection humaine le moyen d'atteindre ce saint esprit par son excellente imitation de son caractère, de sa moralité et de son comportement, et par sa mise en œuvre de l'ennoblissement maximal lié en plus à la possible noblesse constante de l'adoration permanente apportée par les règles de l'ultime révélation qu'est le Coran. Par conséquent l'ancien testament authentique est la lettre de la révélation, le nouveau testament authentique est le rappel de l'esprit de la révélation, et le Coran est la conclusion du sens de la révélation. La tradition prophétique de Mouhamed est donc venu pour adapter et conclure l'ensemble de la révélation divine depuis nos parents, Adam et Eve, afin de proposer à la partie finale de l'humanité un ennoblissement maximal synonyme de saint esprit excellent. De plus cette histoire de la révélation montre bien que la valeur du mérite de la piété par le choix, en particulier au niveau vers les nobles caractère, moralité, comportements sociaux utiles et vie religieuse, est moralement supérieure à la valeur de l'élection d'appartenir à un peuple élu à recevoir les principaux Prophètes comme les juifs ou les arabes. Mais cette valeur supérieure qu'est la piété par choix ne dépasse évidemment pas la valeur suprême qu'est la rang élevé de l'élection des Prophètes, surtout qu'ils ont de toute manière dû être pieux par excellence pour obtenir ou ne pas perdre leur noble grade suprême. Or la valeur supérieure qu'est la piété par choix est confirmée par l'infériorité de l'élection de l'excellent saint esprit inné du Prophète Jésus (paix sur lui, et des anges) par rapport à l''ennoblissement personnel maximal synonyme aussi de sainteté excellente du Prophète Mouhamed (SBDSL) : Bible (Évangile de Jésus-Christ selon saint Mathieu, 10:34) : (Jésus a dit) : « N’allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais bien le glaive (du verbe, de la vérité, de la justice, de la noblesse et de la religion contre l'oppression et l'égarement moral). » Bible (Évangile, Lettre de Saint Paul aux éphésiens (6, 13:17) « Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais. Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. » Napoléon Bonaparte :« Savez-vous ce que j’admire le plus au monde ? C’est l’impuissance de la force pour organiser quelque chose. Il n’y a que deux puissances dans le monde : le sabre et l’esprit. J’entends par l’esprit les institutions (ou idéologies) civiles et religieuses. À la longue, le sabre est toujours battu par l’esprit. » Abou Hourayra (SDP) a dit : « On a demandé au Messager de Dieu (SBDSL) : « Quel est le plus noble des hommes ? » Il dit : « C’est le plus pieux (à travers ses choix, son caractère, sa moralité et son comportement) d’entre eux (et donc premièrement le Prophète (SBDSL) puisque ayant reçu et mis en pratique au mieux la religion complète même s'il ne le dit pas par pudeur). » On lui dit : « Ce n’est pas à ce sujet que nous t'interrogeons. » Il dit (au niveau de l'élection par son ascendance la plus hautement honorable puisque étant le seul Prophète n'ayant que des Prophètes sur les trois générations le précédant) : « C’est alors Joseph, Prophète de Dieu, fils de Prophète de Dieu (Jacob), lui-même fils de Prophète de Dieu (Isaac), lui-même fils de l’ami intime de Dieu (Prophète Abraham). » Ils dirent : « Ce n’est pas à ce sujet que nous t’interrogeons. » Il dit : « C’est alors au sujet des souches des arabes que vous m’interrogez ? Sachez alors que les meilleurs d’entre eux (sont ceux ayant eu le meilleur comportement et donc pas la meilleure position sociale) dans la période préislamique (qui) sont les meilleurs dans l’islam (par la piété), à condition qu'ils aient appris (leur religion). » Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Ô vous les gens ! Votre Seigneur est unique et votre père est unique ; vous descendez tous d’Adam et Adam provient de la terre. Assurément, le plus noble d’entre vous auprès d’Allah est le plus pieux, et l’arabe (malgré son appartenance au dernier peuple élu car ayant reçu l'ultime Messager) n’a pas plus de mérite que le non-arabe sauf s’il se distingue par la piété. » Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Celui qui ne s'élève pas par son propre labeur (sage caractère, noble moralité, utile comportement social, pratique religieuse complète et mode de vie prophétiques atteints) ce ne sont pas ses origines qui vont l'élever. » (Mouslim) (S4v49) « N'as-tu pas vu ceux-là qui se déclarent purs (par l'élection juive ou arabe voire le sectarisme type wahhabisme) ? Mais c'est Allah qui purifie qui Il veut (par la piété authentique), et ils ne seront point lésés fût-ce d'un brin de noyau de datte. » Par la nouvelle alliance demandée par Jésus (paix sur lui), les membres du charitable christianisme prédicateur authentique sont donc logiquement devenus le nouvel Israël (nouveau peuple prophétique) incarnant la responsabilité prophétique (au moins au niveau de leur représentation du comportement de Jésus ou de leurs transmissions de ses paroles), surtout puisque Jésus est né juif et que son saint esprit inné est par conséquent l'incarnation et le rappel parfaits du véritable sens principal des lois et enseignements de l’ancien testament. Et le Prophète (SBDSL) se réclamant de Jésus et concluant le monothéisme authentique, les musulmans correspondent donc à l'ultime Israël (ultime peuple prophétique) : (S45v16) « Nous avons effectivement apporté aux Enfants d'Israël le Livre, la sagesse, la prophétie, et leur avons attribué de bonnes choses, et les préférâmes aux autres humains (de leur époque) » Bible (Deutéronome 4, 5/6) « Voici, je vous ai enseigné des lois et des ordonnances, comme l'Eternel, mon Dieu, me l'a commandé, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession. Vous les observerez et vous les mettrez en pratique ; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront : cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent ! » (Ext hadith) Abou Hourayra (SDP) rapporte ces propos de l'Envoyé de Dieu (SBDSL) : « Nul n'est plus en droit de se réclamer de Jésus fils de Marie que moi-même (dont car le Prophète Mouhamed est le deuxième et dernier prophète universaliste après Jésus, puisque ayant aussi pour mission de transmettre un message divin à toute l'humanité), car entre lui et moi il n'y a aucun Prophète. » D'ailleurs le grand amour de Jésus le Messie pour l'humanité a bien montré à son peuple juif cette nécessité de retour à la profondeur spirituelle et cet ordre divin affectueux d'orientation vers l'universel dorénavant. « Jésus a annoncé sans équivoque la rupture inévitable avec Israël tout entier : « Le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » (Matthieu 21:42-44) Dans les derniers écrits néotestamentaires, notamment l’Évangile selon Jean, se cristallise cette séparation irréversible entre les disciples du Christ et le peuple juif. Ces deux communautés se dressent désormais comme deux entités étrangères l’une à l’autre, s’excluant mutuellement, au point que le Jésus dépeint par Jean évoque les coutumes juives comme des usages extérieurs à sa propre essence. Ainsi, le quatrième évangile s’érige en un document singulier dans le Nouveau Testament, où l’Église et la Synagogue se figent comme deux entités fermées, cloisonnées de manière irrévocable. Dans le sillage de ces fondements scripturaires, s’est épanouie la théologie du remplacement chère à Justin Martyr. Cette doctrine, s’inscrivant dans une perspective où le destin divin se métamorphose, prétend que le christianisme s’est substitué au judaïsme selon le dessein de Dieu. Ainsi, le peuple élu d’Israël, jadis choisi par la main divine, se voit déchu de son statut et frappé de malédiction pour avoir rejeté et condamné le Sauveur, Jésus-Christ. Les faveurs et les promesses divines accordées à l’« ancien Israël » sont transmises à l’Église chrétienne (catholique puis orthodoxe, première, deuxième et troisième Rome), laquelle devient le « nouvel Israël » au sens spirituel, c'est à dire le « nouveau peuple de Dieu ». Il s’ensuit que le judaïsme, désormais, ne détient qu’une valeur relative, subordonnée au christianisme, considéré comme sa préfiguration imparfaite et son témoin dépassé. Dans les premières heures du christianisme, une transformation s’est ainsi opérée, métamorphosant une secte juive en une foi majoritairement peuplée de gentils, détachés émotionnellement et culturellement de leurs racines hébraïques. Il n’est donc pas surprenant de voir surgir au IIe siècle des figures éminentes désireuses de prendre leur distance par rapport au judaïsme. Il serait ainsi audacieux de prétendre que le christianisme est, par son essence, porté à embrasser les idées sionistes et d’affirmer qu’un chrétien sioniste est un croyant qui s’assume tandis que son coreligionnaire non sioniste serait un disciple tiède. Ces considérations négligent les profondes différences qui séparent le judaïsme du christianisme. Avant d’être de nature théologique, ces différences furent sociologiques, politiques et étroitement liées à des événements historiques. En adoptant très tôt le supersessionisme et une lecture allégorique, le christianisme proposa une interprétation nouvelle des promesses de rétablissement d’Israël contenues dans l’Ancien Testament. Cette exégèse chrétienne a ainsi entravé le sionisme plutôt que de le favoriser, contrairement aux théologiens protestants qui se rendirent coupables de cette erreur dès les premiers jours de la Réforme. Il est à noter que l’attrait du protestantisme pour les idéaux sionistes s’explique, entre autres, par un mouvement opposé à celui observé au sein de l’Église catholique. Alors que cette dernière a vu les chrétiens judaïsants être progressivement marginalisés, les protestants ont renoué des liens avec les rabbins et les kabbalistes. Alors que le pré-millénarisme de l’Église primitive avait sombré dans l’oubli au profit de l’amillénarisme, les théologiens de la Réforme ont délaissé l’interprétation allégorique pour une lecture littérale des Écritures. Si nous voulions compléter ce constat historique avec des considérations eschatologiques, nous pourrions voir dans les croyances amillénaristes de l’Église catholique le fameux « katechon (d'abord incarné en Europe post-christique par la France fille aînée de l'Eglise, puis par l'empire romain germanique, puis actuellement par la Russie orthodoxe) » dont parle l’apôtre Paul dans la seconde épitre aux Thessaloniciens, et désignant une mystérieuse entité dont la mission consiste à faire obstacle à l’émergence de « l’apostasie » et à « l’homme du péché, le fils de la perdition » (2 Thess. 2:4). Selon cette perspective, la foi universelle prônée par Jésus et Paul, qui englobe tous les êtres, s’oppose à l’interprétation tribale et suprémaciste du judaïsme. Tandis que la Synagogue s’érige en un tribalisme foncièrement ethnocentrique et racial, l’Église se dresse comme une foi universelle accueillant quiconque, indépendamment de ses origines ethniques ou culturelles. Là où la première maintient son assise dans l’observance rigide de la Loi mosaïque et dans une identité ethnico-religieuse, la seconde s’ouvre aux âmes de toute provenance et célèbre la foi en Jésus-Christ. En vérité, le divin évangile d’amour, porté par le Christ et son disciple Paul, se dresse tel un remède salvateur face à l’âpre haine, inscrite au cœur même du tribalisme et du suprémacisme juif. Il s'agissait donc d'une Nouvelle Alliance venant parachever l’ancienne, conformément à la lecture que font les chrétiens de l’Ancien Testament et de sa promesse. D’où la fameuse phrase : "Je ne suis pas venu abolir la loi mais l’accomplir" supposément prononcée par le Christ et validant à la fois l’élection du peuple juif, comme avant-garde spirituelle, mais le déchargeant de cette élection, dorénavant partagée par tous et universelle dans une nouvelle alliance selon Alain Soral. D'ailleurs selon Irénée de Lyon (130-202), un champion de la foi chrétienne a dit : « Si Dieu a promis à Abraham l’héritage de la terre et s’il ne l’a pas reçu durant tout son séjour ici-bas, il faut qu’il le reçoive avec sa postérité, c’est-à-dire avec ceux qui craignent Dieu et croient en lui, lors de la résurrection des justes. Or sa postérité, c’est l’Église, qui, par le Seigneur Jésus (et ses suiveurs dont les musulmans), reçoit la filiation adoptive à l’égard d’Abraham, (surtout qu'Israël est une nation toute petite et que les juifs du monde sont peu nombreux). » Cette conviction selon laquelle l’Église avait supplanté l’ancien Israël fut ultérieurement désignée sous le terme de « théologie de la substitution » ou de supersessionnisme. » (Fernand le Béréen) Après le christianisation de l'empire romain, cette nouvelle alliance fut principalement incarnée au niveau géopolitique par la création de la France lors du baptême de Clovis, devenu premier vicaire français du Christ en 496 par l'Évêque Saint Rémi de Reims. La France fut donc le premier grand Etat aux racines chrétiennes, et donc la fille aînée (des nations) de l'Eglise, mais aussi beaucoup car ce pays porta largement et longtemps le catholicisme. Ce nouveau peuple prophète que sont devenus les chrétiens a donc été particulièrement lié à la création de cette France catholique avec le Christ comme clé de voûte de l'Etat lors de ce sacre de Clovis. Suite à ce roi Clovis s'étant converti au catholicisme lors d'une victoire militaire miraculeuse après un serment sincère et son génie politique voyant que c'était le catholicisme qui avait permis à l'empire romain de se maintenir presque deux siècles de plus à sa fin, il s'agit donc de l'alliance ancestrale éternelle de reconnaissance et de service envers Dieu ayant fondée la France et étant donc essentielle pour sa pérennisation. Cette consécration religieuse de Clovis fut d'ailleurs confirmée via le miracle de la colombe apportant une sainte ampoule (fiole contenant une huile sacrée servant à enduire le rois lors de leur prise de pouvoir dont pour les honorer et les adoucir) ce jour de son baptême en tant que premier roi chrétien français. Il s'agit bien là d'un signe visible provenant du ciel et annonçant donc de l'élection de Dieu du peuple français comme un de ses représentants principaux dont à travers la race royale des francs. Par ce sacre, Jésus Christ valide donc la bonne orientation chrétienne de cette nation, et par l'acte de foi du peuple autour de cet engagement, l'unité politique nationale française et donc la nation française sont créées. Mais la révolution ayant amené les Droits de l'Homme en effaçant les droits de Dieu a donc enlevé le bénédiction sur la France tant qu'elle ne retrouve pas son rôle originel honorant le chemin de Jésus et la grandeur de Dieu, même si ces Droits de l'Homme au début ont été en grande grande partie une laïcisation de l'Evangile. En sachant qu'il y a eu une inversion entre les élites devenues catholiques après le peuple lors du baptême de Clovis et le peuple devenant progressivement dégénéré après les élites de la gauche bourgeoise suite à la révolution de 1789. C'est d'ailleurs la révolution qui a aboli la séparation entre le pouvoir temporel et celui spirituel dans ce sens. D'ailleurs si des situations se réalisent dans le destin divin comme la révolution française, c'est aussi pour pousser les pieux à analyser aux mieux cela et pour en sortir le peuple ainsi que le pays vers le haut, si nécessaire en préservant certaines caractéristiques de cette révolution comme les droits de l'homme fondamentaux que sont la liberté, la propriété, la sûreté et la lutte contre l'oppression. Il faut noter que la chrétienté a souvent été divisée par les pouvoir du roi (pouvoir temporel) et du pape (pouvoir spirituel), alors que le calife en islam est dans un sens d'unification importante à la fois pape et roi comme le Prophète David. Ce qui est entièrement légitime quand on est pieusement sage et connaisseur des règles religieuses, et c'est pourquoi Jésus incarnera parfaitement la position de calife quand il reviendra. Puis pour conclure les messages divins tout en rapportant de la foi au monde et en relançant la prédication abandonnée généralement avec le temps par les juifs et les chrétiens à cause du matérialisme ou/et de l'oubli inhérent à la nature humaine, le Coran fut révélé et les musulmans devinrent donc le dernier peuple prophète, en particulier par leur pratique de ce monothéisme totalement complété qu'est l'islam synonyme de rappels fréquents de Dieu, de tradition prophétique entière, d'adoration permanente et donc de grande spiritualité : (S3v187) « Allah prit, de ceux auxquels (juifs et chrétiens) le Livre (Bible) était donné, cet engagement : “Exposez-le, certes, aux gens et ne le cachez pas.” Mais ils (beaucoup) l'ont jeté derrière leur dos (s'en sont détournés) et l'ont vendu à vil prix (échangé contre une vie matérialiste). Quel mauvais commerce ils ont fait ! » Surtout que le Coran et le Prophète (SBDSL) affirmant clairement que la prédication fait partie de la religion complète et donc de l'ennoblissement humain suprême, l'islam se propagea rapidement. Ce qui réactiva inévitablement la pieuse propagation des valeurs monothéistes à travers le monde par les chrétiens, dans une forme de concurrence et de défense de leurs intérêts par rapport aux musulmans, prévue par le subtile stratagème divin bienveillant. Ce nouveau peuple prophète que sont les musulmans, comme le peuple prophète précédent que sont les chrétiens, étaient donc désormais seulement basés noblement sur la fraternité religieuse universelle, particulièrement légitime puisque liée à Adam et Eve, et plus sur celle tribale, même si l’Évangile a été révélé aux juifs et le Coran aux arabes. De plus, ces peuples n'étaient pas uniquement prophète au niveau de leur nation guidant les autres, car chaque individu pouvait désormais officiellement prêcher l'humanité alors qu'avant c'était officieux. Depuis Adam et Eve et la fin des premières générations s'étant de plus en plus égarées jusqu'à Noé, puis jusqu'à Abraham, puis jusqu'à lui, et l'humanité s'étant répandue jusqu'à créer des nations, Moïse fut donc le premier prophète chef politique du premier peuple prophète (plus dans le sens de peuple prêtre selon certains juifs dont pour promouvoir le monothéisme) que furent les tribus (peuple) d'Israël, mais qui manquèrent souvent à cette tâche par leurs péchés et leur égarement, puis définitivement après leur rejet de Jésus le Messie, alors que le peuple juif avait pourtant été aussi désigné prophète pour l'accueillir. Et c'est pourquoi après la dernière destruction du Temple juif à Jérusalem en 70 de notre ère, le judaïsme n'existe normalement plus dont car l’ancien testament est clos depuis cette date. (Mais l'impie car interdite reconstruction d’Israël (détruit d'abord par les Assyriens en -587 avant donc que Juda ne soit détruit par les babyloniens en -570 puis Jérusalem par les romains en 70) et du troisième temple est centrale dans l’eschatologie biblique. La destruction du second Temple fut l’ultime traumatisme qui eut un effet durable sur le messianisme : quand les Juifs comprirent qu’ils avaient perdu définitivement leur existence nationale après les troubles qui suivirent la destruction du second Temple et la fin de l’ancien monde, certains eurent une conscience vive mais erronée du caractère cryptique et mystérieux du message messianique, et d'autres devinrent consciemment pervers voire sataniques.) Or ce premier peuple prophète, ayant reçu en premier les lois divines inter-tribales puis donc nationales, complétant celles tribales révélées progressivement au Prophète Noé et ensuite au Prophète Abraham et à ses descendants Prophètes, a donc quand même participé à répandre les valeurs monothéistes dans le monde pendant un certain temps. Par conséquent toute cette histoire prophétique a logiquement préparé la venue du saint esprit inné de Jésus incarnant la perfection exemplaire du monothéisme authentique révélé depuis Adam jusqu'au niveau national. Dans ce sens, il a rappelé que la noblesse authentique de caractère et de moralité était le principal but à atteindre religieusement par l'humanité, c'est à dire en étant toujours juste quand c'est nécessaire et miséricordieux dès que c'est possible. Puis ce saint esprit inné de Jésus a logiquement orienté la loi religieuse vers l'universalisme, dont en annonçant la venue de l'ultime Messager Mouhamed, puisque ce dernier allait montrer à la nature imparfaite humaine comment parvenir à ce saint esprit par l'adoration permanente, pour laquelle Jésus reviendra logiquement afin d'épanouir sa sainteté totalement : Bible (Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean, 14:26) : « Le Paraclet (Mouhamed), l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom (pour guider les gens vers un saint esprit similaire au mien), vous communiquera toute chose, et vous ferra ressouvenir de tout ce que je vous ai dit. » (Ext hadith) Abou Hourayra (SDP) rapporte ces propos de l'Envoyé de Dieu (SBDSL) : « Nul n'est plus en droit de se réclamer de Jésus fils de Marie que moi-même, car entre lui et moi il n'y a aucun Prophète. » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu ne perdra pas une communauté dont je suis le fondateur et Jésus le terme. » En effet chez les juifs, même le Décalogue (les Dix Commandements Divins) sont seulement envers les proches et n'ont donc pas un sens universaliste pour eux, chez les juifs. Alors que quand Jésus y fait souvent référence, il tend d'abord à souligner le principe fondamental liant tous ces préceptes et qui n’est autre que l’amour universel : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » (Luc 10, 27) Jésus rappelle ainsi que l’amour pour Dieu et pour son prochain doit être l’élément structurant de nos relations ; que c'est lui qui nous guide au mieux envers Dieu et entre humains. Les Dix Commandements, ou les Dix Paroles (ce qui a donné son autre nom, Décalogue), représentent un code éthique délivré par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï, c'est à dire un résumé de Sa Loi synonyme de renouvellement de son alliance avec les hommes. Ce code éthique, composé donc de dix recommandations résumant ainsi aussi le chapitre biblique (Exode 20) à ce sujet, invite les humains à être libérés de l’esclavage et à vivre en paix. Ces instructions sont d’ordre moral et religieux et servent à nous guider afin de devenir des êtres excelle ment épanouis. Les 10 Commandements, que l’on peut aussi appeler « Loi de Dieu », sont divisés en deux catégories. La relation entre Dieu et les humains (1-4) : « Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi. » ; « Tu ne fabriqueras pas d'idole. » ; « Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal. » ; « Tu observeras le jour du sabbat pour le sanctifier. » La relation des humains entre eux (5-10) : « Tu honoreras ton père et ta mère. » ; « Tu ne tueras pas. » ; « Tu ne commettras pas d'adultère. » ; « Tu ne voleras pas. » ; « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. » ; « Tu ne désireras rien de ce qui est à ton prochain. » C'est à dire que par un niveau de lois sociales révélées désormais complet au niveau tribal et national représentant une forme de sainteté sociale, mais ne correspondant pas totalement à l'adoration permanente révélée dans l'islam ni ne comprenant toutes les règles pour la gestion entre états, Jésus devait quand même venir pour incarner cette sainteté sociale, permettre le passage du tribalisme vers l'universalisme d'abord à travers l'humain, et incarner le statut d'humain saint à expliquer et atteindre par le Prophète (SBDSL), avant de revenir pour donc épanouir totalement sa sainteté à travers l'islam. Ce passage de Jésus à l'universalisme se vit beaucoup par rapport à la gestion des crimes, puisque cela fit noblement passer la responsabilité collective à la responsabilité individuelle afin de terminer les interminables guerres tribales. C'est à dire que la responsabilité individuelle remplaça sagement les relations claniques du monde primitif, car dans ce dernier un membre du clan de l'offensé pouvait venger ce dernier dont en s'attaquant au coupable ou à un membre de son clan. On peut donc dire que pour maintenir l'ordre civile ou régional, la justice institutionnelle est devenue la vengeance nationale d’État pour le citoyen, et que si cette justice institutionnelle n'est pas préservée ou est corrompue, cela amène à la guerre civile ou régionale, pouvant diviser des nations. Or parmi les raisons de ce passage du tribalisme à l'universalisme était aussi que la plupart de l'humanité connaissait désormais plus ou moins les lois monothéistes à travers le royaume juif en Judée placé donc dans un carrefour géographique principal du monde et le mélange des cultures de l'empire romain auquel il était rattaché en tant que royaume client, c'est à dire en tant qu’État autonome mais vassal économiquement, politiquement ou militairement. (C'est dans ce sens que selon Jésus le Messie, on peut donner par l'intention à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.) Mais c'était également beaucoup pour éviter que l'universalisme tribal juif, lié à son illégitime croyance en l'idole guerrière unique Yahvé (usurpatrice de Dieu comme il sera revu) s'occupant seulement d'eux, devienne une ethnie s'estimant faussement supérieure par l'élection divine et recherchant perversement la domination sur le reste de l'humanité comme certaines sectes juives le prétendent actuellement. C'est à dire que l'orientation de Jésus vers l'universalisme signifie la sortie du tribalisme et du nationalisme juifs souvent violents, guerriers, dominateurs ou sanglants et donc sauvages même légitimement au nom de la justice, pour plus aller vers la paix, l'ouverture, le partage, la douceur, la générosité ou le pardon et donc vers la miséricorde, c'est à dire désormais légitimement au nom d'une noblesse supérieure synonyme de gestion excellente des qualités spirituelles au niveau caractériel et moral : (Bible Jean 16:8) « Et quand il (le saint esprit de Jésus) sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement (en montrant donc la méconnaissance juive concernant une grande partie du bien et du mal à son époque, dont donc le sens prioritairement spirituel des révélations et non littéraliste, matérialiste et nationaliste) »
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