Z) Fin (13)
« La chute de puissance continentale qui fait suite à la réforme protestante ayant affaibli à la fois l’Église romaine et le Saint-Empire romain germanique, a permis sur le longue durée l’expansion hégémonique des thalassocraties anglo-américaines, et la vassalisation de l’Europe continentale. La sortie de la scène de l’Histoire de l’Europe, comme la naissance du monde multipolaire, était perceptible par certains esprits visionnaires dès les années 1930/40. La guerre actuelle opposant Russie et OTAN en Ukraine est le résultat de cette tension entre puissances terrestre et maritime. La guerre que mène aujourd’hui la Russie est classique, au sens où elle combat là où se trouve des populations russophones dans les territoires dans l’ancien empire russe. Elle combat dans sa zone d’influence naturelle, et non pas à l’autre bout du monde. C’est une guerre du XIXe siècle, typique des puissances terrestres, comparable à celle de la Prusse qui s’est battue pour réunir (partiellement) les populations germaniques disséminées dans une partie de l’Europe. La Russie mène également une guerre de sanctuarisation de sa zone d’influence géopolitique sur laquelle empiète l’Amérique, via l’OTAN. On peut remonter à l’Antiquité pour y trouver ce type de guerre limitée pour préserver ou agrandir sa zone d’influence. Une zone d’influence qui coïncide avec la zone de sécurité, pour tracer une limite géographique au-delà de laquelle la vie de l’État lui-même est menacée. La guerre était inéluctable. Car, de deux choses l’une, soit la puissance terrestre demeure dans ses frontières et laisse venir la puissance maritime l’attaquer sur son territoire, au risque d’être acculée voire de disparaître, soit elle se projette militairement pour sanctuariser une zone d’influence plus large qui constituera une protection durable. Les États-Unis menacent la Russie près de sa frontière en utilisant les proxys ukrainiens et européens. Les Américains mènent une guerre internationale contre la Russie sans avoir à s’impliquer officiellement. L’asymétrie militaire au désavantage de la Russie est extraordinairement important. Mais l’asymétrie dans ce conflit n’est pas exclusivement militaire. La Russie mène une guerre traditionnelle, conventionnelle, limitée par nature. Nous dirons même que l’offensive russe est limitée par la nature même de la Russie. Les États-Unis mènent une guerre hors limite, c’est-à-dire une guerre dont l’espace d’action n’est plus seulement militaire, mais également civil, économique, juridique, sociétale. La guerre hors limite est une guerre totale. Et c’est bien à cette attaque totale à laquelle fait face la Russie depuis de nombreuses années. Ce qui est donc une dépense beaucoup plus grande que la Russie et donc un risque plus grand de faillite. Il est apparu le constitution de blocs géopolitiques en réaction à l’hégémonisme de la thalassocratie : Chine/Russie versus hégémon anglo-américain. L’ordre des grands espaces est advenu, c’est ce que l’on appelle le monde multipolaire constitué de grandes puissances agrégeant autour d’elles des nations qui forment des blocs géopolitiques. La séquence unipolaire ne fut qu’un bref moment durant lequel devait se reconstituer les puissances russe et chinoise. Un malentendu historique en somme. Cette courte période, d’une vingtaine années, a été interprétée par certains Américains comme la fin de l’Histoire signifiant leur hégémonie sur la planète. Ce début de XXIe siècle est non seulement celui de la multipolarité, mais aussi celui du déplacement du centre de gravité vers l’Est, vers le coeur continental du monde, au détriment des thalassocraties périphériques. Il s’agit d’un phénoménal renversement du rapport de force à l’échelle de l’Histoire et de la planète. Les plus grandes ressources énergétiques (pétrole, gaz, sans oublier les matières premières), et les plus grandes puissances économiques et militaires sont des États continentaux contrôlant de grands espaces et s’alliant à de nombreux États de l’immensité continentale africaine. Les États-Unis et le reste du monde occidental représentent 25% de la population mondiale, et ils font face au 75% restant qui sont agrégés autour des deux puissances continentales que sont la Russie et la Chine. C’est la fin de l’ère thalassocratique. Halford John Mackinder (1861-1947) mettait d’ailleurs en garde l’Empire britannique il y a plus d’un siècle face au danger que présentait la puissance terrestre russe, en ce que la puissance continentale a des chances supérieures de triompher contre la puissance maritime face à la diplomatie, même ingénieuse, de cette dernière. Les dirigeants chinois et russes, qui ont une forte conscience historique, ne commettront pas l’erreur de se séparer. D’autant plus que la double politique de contention américaine visant la Russie et la Chine, contraint ces deux pays à se souder. Le globe étant un champ de bataille où « les États se disputent la domination du monde », la guerre en Ukraine peut être interprétée comme la continuation de la politique eurasiatique de la Russie pour sécuriser le continent. C’est ce que l’on appelle traditionnellement une « pacification », à la romaine. L’on comprend donc naturellement le soutien apporté par Pékin à Moscou ; l’Empire du milieu ayant besoin, pour pérenniser ses nouvelles routes de la soie, que l’Europe et l’Asie soient pacifiées. La Russie fait donc une besogne nécessaire aux yeux de la Chine. Ce qui est frappant aujourd’hui, c’est que le réalisme géopolitique allemand a été adopté par les Russes et les Chinois. La politique euro-asiatique n’est effectivement pas un projet élaboré originellement et ponctuellement par quelques dirigeants, mais le fruit de la nécessité, de la force des choses historiques. L’alliance euro-asiatique suit un principe qui nous vient de l’Antiquité, à l’époque de la naissance de l’État romain. Lord Palmerston (1784-1865), homme politique britannique, deux fois premier ministre, avait lancé, lors d’une crise ministérielle en 1851 : quelque désagréable que puissent être maintenant nos relations avec la France, nous devons les maintenir car à l’arrière plan menace une Russie qui peut relier l’Europe et l’Asie orientale, et, seuls, nous ne pouvons pas faire face à une telle situation. Homer Lea (1876-1912), aventurier et écrivain américain, écrit un livre sur le crépuscule des Anglo-Saxons à l’époque de l’apogée de l’Empire mondial britannique. Il y dit que la fin de la domination anglaise pourrait survenir le jour où l’Allemagne, la Russie et le Japon s’allieraient. On comprend dès lors que ce ne sont pas les cerveaux de Vladimir Poutine et de Xi Jinping qui ont élaboré la politique de rapprochement sino-russe. Il s’agit d’une réaction à la géopolitique des anglo-américains qu’ils ont baptisé la « politique de l’anaconda ». Enserrement, étouffement et broyage des nations. Il s’agit d’un rapport dialectique, d’une menace qui contraint les États continentaux à former de puissants et grands espaces pour entraver la politique de l’anaconda. Aussi, l’objectif stratégique anglo-américain de séparation de l’Allemagne et de la Russie, n’est pas une nouveauté. La nouvelle route de la soie chinoise qui relie l’Est de la Chine à l’Ouest de l’Europe par voie essentiellement continentale, a ravivé une vieille peur anglo-américaine. Récemment, la domestique italienne de Washington, Giorgia Meloni, a fait sortir l’Italie de la nouvelle route de la soie chinoise. L’historien et géopolitologue étasunien Brook Adams (1848-1927) voyait dans l’éventualité d’une vaste politique ferroviaire transcontinentale avec les terminus de Port-Arthur et de Tsing-tao (deux ports dans l’Est chinois), une unité germano-russe asiatique orientale que toute tentative de blocus anglais ou de blocus américain, même conjugués, ne pourrait briser. Et nous le constatons aujourd’hui. La politique de sanctions américaines contre une Russie adossée à la Chine et aux autres grands espaces du monde multipolaire (BRICS) est vaine. Même sans l’Europe, que Washington a réussi à séparer de la Russie, l’alliance continentale eurasiatique met d’ores et déjà en échec les anglo-américains sur le plan politique, militaire et économique. La rupture russo-européenne causée par les Américains, pousse plus encore la Russie vers un autre contient, l’Afrique où les Chinois sont déjà bien implantés. Appelons cela les vases communicants de la géopolitique. Les États-Unis vivent sur les acquis géopolitiques de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Notamment le contrôle de l’Europe et du Japon. La politique continentale pour contrer l’endiguement anglo-américain doit se faire sans ces deux régions du monde, mais avec un nombre importants de grandes et moyennes puissances, dont l’Inde, l’Iran (et probablement bientôt tout le Moyen-Orient musulman), l’Indonésie, l’Afrique du Sud et le Brésil, (et possiblement des nations européennes dont si l'UE se réforme en Europe des nations, voire l'Australie liée commercialement avec la Chine). Auxquelles s’ajoute une Afrique qui bascule vers l’Est au détriment de l’Ouest. Vers quel épilogue ? Mais la force d’attraction de la masse économique continentale pourrait arracher du giron anglo-américain judéo-protestant le Japon et l’Europe, si une guerre mondiale (c’est-à-dire une confrontation directe des grandes puissances) n’advient pas avant. Car, si hier l’Amérique était une puissance économique attractive, aujourd’hui, ce qu’elle propose à ses vassaux c’est la récession, la pauvreté, le pillage de leurs industries, la guerre, l’humiliation continuelle. Les dirigeants européens sont ainsi pris en étau entre leurs maîtres de l’oligarchie occidentale qui entrainent leurs pays dans l’abîme, et leurs peuples en révolte qui s’opposent à cette politique mortifère. De son côté, la Russie attend de tirer des bénéfices de la guerre d’attrition contre l’Occident jusqu’à ce que la patience des peuples d’Europe atteigne ses limites. La pression russe exercée sur les gouvernements européens n’est pas visible mais réelle. La capacité de résistance et les ressources des Russes étant largement supérieures à celle des Occidentaux. Moscou n’a donc qu’à faire durer les hostilités et l’épuisement industriel européen jusqu’au moment où les peuples ne supporteront plus les effets économiques. Quant au Japon, il a fait montre d’un pragmatisme propre à sa culture. Tokyo a refusé de sacrifier son économie pour les besoins stratégiques étasuniens. « Les États-Unis ont rallié leurs alliés européens à l’idée de plafonner à 60 dollars le baril les achats de pétrole brut russe, mais l’un des plus proches alliés de Washington en Asie achète désormais du pétrole à des prix supérieurs à ce plafond. Le Japon a obtenu des États-Unis qu’ils acceptent cette exception, en affirmant qu’il en avait besoin pour garantir l’accès à l’énergie russe. Cette concession montre la dépendance du Japon à l’égard de la Russie pour les combustibles fossiles, ce qui, selon les analystes, a contribué à l’hésitation de Tokyo à soutenir davantage l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie. » Les Américains sont face à une situation difficile. Ils exigent une obéissance aveugle de leurs vassaux contre leurs intérêts vitaux. Trop tirer sur la corde de la soumission finirait par la casser. La situation géographique du Japon, qui est proche des deux mastodontes géopolitiques chinois et russe, peut le pousser à terme vers un rapprochement avec Pékin et Moscou pour trouver un modus vivendi. Le besoin d’hydrocarbure pour sa puissante industrie étant vitale pour le Japon, Tokyo ne peut pas se faire harakiri pour une guerre qui ne la concerne pas. La réalité des rapports de force est évidente entre une minorité démographique à l’échelle mondiale qui mène une politique économique et militaire mortifère, et des grandes puissances terrestres qui sont dans un essors économique et qui travaillent (grandement et donc avec grandeur) à la stabilisation du grand continent. » (Extraits de l'article « Blocs continentaux versus hégémonisme océanique – La dialectique géopolitique » de Youssef Hindi) « Les grands blocs civilisationnels se pensent à travers les grands espaces qui, souvent, vont au-delà des frontières politiques du pays initiateur. Ces «grossraum», pour reprendre l’expression utilisée par Carl Schmitt, sont rendus possibles grâce à des dénominateurs culturels et civilisationnels communs donnant lieu, quand la volonté politique est là, à des dynamiques de convergences qui, tout en respectant la souveraineté de chaque État de ce grand espace, font des frontières non pas des barrières, mais des passerelles économiques, culturelles et humaines. Et dans le monde de demain plus que celui d’aujourd’hui, seuls les grands blocs compteront. Ainsi, la Chine cherche à consolider l’immense espace eurasiatique à travers sa nouvelle route de la soie, qui vise aussi à contourner l’hégémonie américaine sur les océans. Grâce à sa diplomatie multivectorielle, l’Inde cherche à développer avec les États-Unis un projet rival à celui de la Chine, à travers une route commerciale qui partirait de l’Inde pour aboutir à la Méditerranée, en passant par les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite et Israël. Et la Turquie cherche, à travers des accords de libre-échange, à établir un bloc économique turcophone soudé par une identité culturelle commune. Qu’en est-il du Maroc ? Chez nous, dès que vous parlez d’un bloc ou d’un projet maghrébin qui partage, n’en déplaise aux haineux, un même fond anthropologique et culturel, vous vous faites taxer de «khawatisme», voire de trahison. Pourtant, depuis le début du règne du roi Mohammed VI, et ce, avant même certaines grandes puissances, le Maroc a compris la nécessité de créer et de consolider de grands blocs économiques, et à terme géopolitiques. On peut citer à titre d’exemple : – La signature en 2021 avec la Chine, d’une convention portant sur le plan de mise en œuvre conjointe de « l’initiative de la ceinture et de la route », appelé plus communément les « nouvelles routes de la soie ». – Et le projet royal annoncé en 2023, qui vise à permettre à 4 pays enclavés du Sahel d’accéder à l’océan Atlantique à travers les infrastructures routières et portuaires du Maroc. Mais encore plus proche de nous, on peut citer l’approche diplomatique adoptée par le Maroc vis-à-vis du voisin algérien. À savoir la politique de la main tendue (comme aussi à travers le non refus d'accès aussi à l'océan atlantique pour l'Algérie), dont les résultats éventuels ne dépendent que de la capacité du pouvoir algérien à sortir du déni et de sa paranoïa vis-à-vis du Maroc, et la distinction opérée dans tous les discours du roi Mohammed VI entre l’État et le peuple algérien, toujours qualifié de peuple frère. « Sur la longue durée, l’antagonisme finira par s’estomper, au profit des dénominateurs communs les plus immuables : la géographie et la culture. Car jusqu’à présent, nous n’avons jamais vu un pays déménager. » » (Rachid Achachi) « Il a fallu virer Kennedy méchamment pour poursuivre la guerre du Vietnam et pour parachever la mainmise du Deep State sur cette pauvre Amérique, toujours plus victime de sa ploutocratie et du bellicisme. Mais le Trump fut mollement chassé du pouvoir, comme un Nixon, avec les moyens du bord : l’éternelle triche électorale que l’on découvre enfin en France et ailleurs, et le soutien indéfectible des médias contrôlés ; dès lors sommes-nous enfin devant les vérités ultimes, la résistance derrière un héros ou la mort de tout dans la bouilloire mondialiste des sorcières de Shakespeare. (Trump president) on ne vit guère de gros changements sous son interrègne. Certes dès qu’il disparut, l’affaiblissement sur ordre de l’Amérique s’accéléra avec Biden ; mais aussi le Grand Reset prit le pouvoir avec des politiques pétrolières dignes des pires navets hollywoodiens, traditionnellement anti-pétrole depuis les années soixante-dix. Le reste de l'agenda libéral des années 70 sembla aussi s’accélérer : une immigration folle de grand remplacement comme on dit, un satanisme culturel et médiatique sans pareil, une dinguerie morale et culturelle (le « wokisme ») et bien sûr une russophobie rabique et exterminatrice. La destruction créatrice de Schumpeter ne se veut même plus créatrice : elle ne se veut que destructrice. La vraie question est celle-ci : le Donald est-il est un oligarque droitier, démagogue et chanceux après cet attentat ou un Elu du Ciel, destiné à lutter enfin contre l’hydre mondialiste et les légions des innombrables néo-cons qui aujourd’hui contrôlent les pays européens et occidentaux ? (Suite à la tentative d'assassinat contre lui) Les choses sérieuses ont-elles enfin commencé dans un cadre eschatologique, qui ferait de ce Donald ce héros combattant qu’on ne pouvait jusque-là pas prendre trop au sérieux ? En d’autres termes Trump va-t-il retourner la fameuse observation de Karl Marx : un événement se produit d’abord sous une forme tragique, ensuite sous une forme comique ? Et si c’était l’inverse cette fois ? La première présidence n’ayant pas semblé sérieuse, la deuxième peut-elle l’être ? Et nous fournir le salut espéré pour échapper aux guerres et aux vœux d’une élite sataniste dévoyée qui depuis qu’elle a mis ce pape irréel aux affaires a avancé comme un taureau pour tout ravager ? Entre le grand remplacement migratoire que Trump avait bien dénoncé après beaucoup d’autres (question sur laquelle j’ai beaucoup insister), le terrorisme écologique devenu fou, la rage guerrière antirusse, les progrès inquiétants de l’intelligence artificielle, que reste-t-il dans un futur proche pour les petits blancs que nous sommes, victimes des caprices politiciens et des ambitions messianiques d’une usure dévastatrice qui renforce son pouvoir depuis la crise de l’an 2008 ? Le prodigieux aveuglement de l’opinion publique occidentale montre qu’elle n’est que le tam-tam dont parle Céline. Pour cette masse abrutie et même possédée maintenant (masques, vaccins, codes QR…), Trump c’est la violence et c’est la menace pour la paix dans le monde (logique, puisqu’il veut éviter une guerre nucléaire contre Chine et Russie) ; tout cela a été très bien décrit par Céline et j’en ai parlé dans mon livre sur ce grand homme – le pacifiste enragé – en insistant sur cet aspect de son œuvre : on ne veut plus crever pour vous. De même Trump est comme les isolationnistes honnis et traités de nazis en Amérique par les lobbies celui qui veut éviter la castagne nucléaire dont le camp humaniste et mondialiste rêve nuit et jour. On sait pourtant qu’il est tenu, qu’il est limité, qu’il est plus vieux, plus mou maintenant, et qu’on ne peut lui faire trop confiance. Mais ce qui nous motive c’est l’état dans lequel il les met ces tribus du mondialisme capitaliste et bureaucratique : il les rend folles et elles sont prêtes à tuer maintenant, de jour, de nuit, d’après-midi. Ils ne prennent plus de gants, et de ce point de vue il a été un accélérateur de l’histoire même si nous savons que c’est avec Obama que ce capitalisme de la Fin a pris forme, qui veut se débarrasser des petits blancs puis de la vie sur terre. Le film de Jarmusch sur les zombies en parla bien, qui dénonce un petit blanc (Steve Buscemi) doté d’une casquette à logo : make America white again. Or, blanche, l’Amérique le fut, ne leur en déplaise, et il n’y a pas si longtemps. Et cette phobie anti-Trump a certainement des sources racistes anti-blanches qu’on ne détaillera pas ici… On n’a pas la prétention de dire ce qui va se passer. Tout ce que l’on sait c’est qu’avec les hordes gauchistes et démocrates ou gauchistes qui ici depuis 1789, 1848, 1917, 1968 ou 1981 dévastent l’occident, tout va mal se passer. Alors bon courage, mon Donald. » (Extrais de l'article « Donald Trump martyr du mondialisme » de Nicolas Bonnal) « L’accroissement de la dette publique américaine a suscité de nombreux commentaires. L’emballement récent tient pour partie à des causes atypiques, telle la crise des subprimes ou la pandémie. Néanmoins, il existe un problème de fond lié au double déficit, budgétaire et commercial des États-Unis. Notre analyse commence par l’examen de la dette, et se poursuit par l’étude du déficit budgétaire et du déficit commercial. Nous concluons que cette dette dans son état actuel ne peut que conduire à une crise majeure de l’économie américaine, et par contrecoup de l’économie mondiale. A la fin du premier trimestre de cette année, la dette américaine s’élève à 126% du produit intérieur brut (PIB) – un montant supérieur à celui de 1946 (118%) dû au coût de la Seconde Guerre mondiale. Cette situation est exceptionnelle. Au regard de l’histoire américaine, il s’agit d’une situation hors norme qui a certainement conduit Alexandre Hamilton – premier secrétaire du Trésor – à se retourner dans sa tombe. Suite à la Guerre d’indépendance, il avait effet promptement assaini les finances publiques américaines et rétabli le crédit international de la jeune nation – crédit qu’il considérait indispensable à son bon développement économique futur. Et, c’est bien de cela dont il s’agit aujourd’hui. Depuis 2008, les dirigeants américains agissent comme s’il n’existait pas de limite au montant de la dette américaine, mais cette limite existe même si elle n’est pas précisément définie. Si la dette croît plus vite que l’économie, le taux d’endettement croîtra aussi. S’il croît, les investisseurs exigeront un taux d’intérêt plus élevé pour compenser le risque accru de la dette. Concomitamment, le coût de la dette absorbera une part croissante des recettes fiscales, aggravant le déficit budgétaire… donc la dette. A un moment donné qui reste à définir, la situation financière de la nation débitrice entre dans un cercle vicieux d’endettement. Il semble que les dirigeants américains n’en soient pas conscients ou estiment que le moment de s’en inquiéter n’est pas encore venu ce en quoi ils ont tort. Au-delà de facteurs atypiques tel que la pandémie, l’aggravation du déficit tient à une baisse des recettes et un accroissement des dépenses en pourcentage du produit intérieur brut. Les recettes baissent sous l’effet d’un taux moyen d’imposition des ménages qui est tombé de 22,4% du PIB en 1980 à 16,4% en 20202. Cette baisse est elle-même due à une réduction du taux d’imposition des personnes physiques, en particulier sur les revenus les plus élevés. Parallèlement, le taux d’imposition des entreprises a été abaissé. Du côté des dépenses, la tendance est inverse. Pour l’analyser, nous avons classé les dépenses en quatre catégories : défense, programmes sociaux, dépenses de fonctionnement et coût de la dette. Quelle est l’origine de cette dégradation du commerce extérieur américain. Les causes sont nombreuses. Retenons comme causes principales la consommation, la productivité et le dollar. Un individu disposant d’une somme d’argent n’a le choix qu’entre deux alternatives : dépenser ou épargner. L’analyse confirme que les Américains privilégie la consommation. En dépit de louables efforts de la part des économistes et des statisticiens, il n’existe pas de critère de référence pour mesurer la performance relative des nations. Le second facteur est la productivité. On est donc en présence d’une désindustrialisation de l’économie américaine – désindustrialisation aujourd’hui critiquée alors que dans les années 90, elle était présentée comme la voie du futur. C’est le troisième facteur expliquant le déficit commercial américain : la mondialisation. Alors que Bill Clinton était président, le 15 avril 1994 après huit années de négociation, 164 nations signent à Marrakech l’accord qui crée l’Organisation mondiale du commerce en remplacement de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce de 1949, plus connu sous son acronyme anglais : GATT. Il est pour le moins surprenant qu’une nation chroniquement déficitaire traditionnellement protectionniste ranimer une économie anémiée après le krach de 1929. Cette politique fut poursuivie dans les années d’après-guerre ce qui, avec le coût croissant de la guerre au Vietnam, produit une inflation incontrôlée dans les années 70 avec en point d’orgue la décision du gouverneur de la Réserve fédérale, Paul Volcker10, de porter le taux directeur de la banque à 21% à l’été 1981 pour la juguler. La baisse de productivité, non établie formellement mais néanmoins réelle, demeure inexpliquée. Enfin, la mondialisation s’inscrit dans le projet néoconservateur qui vise à faire des États-Unis l’arbitre du monde, ainsi que l’explique Paul Wolfowitz dans Defense Planning Guidance en février 1992, quelques mois seulement après l’effondrement de l’Union soviétique. A ces trois facteurs, s’en ajoute un quatrième, le dollar. importations, et promit de son côté que les États-Unis réduirait leur déficit budgétaire. Ce qui fut dit fut fait, à l’exception des États-Unis qui craignant que la réduction de leur déficit provoque une récession, ne firent rien. Quoiqu’il en soit, la conférence eut les résultats espérés. Les devises s’apprécièrent vis-à-vis du dollar, trop même à tel point qu’il fallut convoquer une nouvelle conférence le 22 février 1987, au Louvre cette fois, pour freiner leur appréciation trop rapide. Les marchés financiers comprirent le message que leur donnaient les autorités, et se calmèrent. L’objectivité de modération de la hausse du dollar avait été atteint. Le grand perdant de cette initiative américaine fut l’économie japonaise qui ne retrouva jamais le dynamisme dont elle jouissait jusqu’alors. sanctions sont illégales, comme l’est le gel des avoirs, mais elles constituent un casus belli en droit international. En prenant ces décisions, les dirigeants américains ont fait preuve de désinvolture, voire d’arrogance – décisions qu’ils pourraient regretter dans le futur. En réaction, la Chine et la Russie ont non seulement accru la part de l’or dans leurs réserves, mais décidé également, en coopération avec les membres des BRICS et du SCO, de créer une nouvelle monnaie internationale. Ce projet n’en est qu’à ses balbutiements. Sa réalisation prendra du temps et n’est donc pas un souci pour les dirigeants américains. Plus inquiétant est la décision de l’Arabie saoudite de ne pas renouveler l’accord qui la lie depuis cinquante ans aux États-Unis par lequel elle s’engage à libeller la vente de son pétrole en dollar et à en investir le produit en bons du Trésor. Le risque est que cette décision fasse tache d’huile en se généralisant à d’autres produits comme les céréales, par exemple. La Russie, la Chine et l’Inde conduisent une part croissante quoique modeste de leur commerce dans leur propre monnaie. Si cette tendance se poursuit et s’étend à d’autres nations, le dollar pourrait être relégué in fine à un rôle secondaire dans les relations monétaires internationales, or le dollar est l’un des piliers de l’empire américain. Il s’agit donc d’une question d’importance. La cause première de l’augmentation de la dette publique est l’irresponsabilité budgétaire du gouvernement et du Congrès. Derrière cette irresponsabilité se cache une prééminence donnée à la politique monétaire dans la conduite de l’économie. Cette prépondérance s’inscrit dans une adhésion au néolibéralisme qui, sous prétexte de libéraliser l’économie, la dégage de toute entrave et la concentre dans des groupes financiers dont le seul objectif est la rentabilité des capitaux. Il en résulte une inégalité croissante, et une déshumanisation de l’entreprise qui se traduit en suicides et en une dépendance accrue aux drogues. Au niveau qu’elle a atteint et par les excès qu’elle engendre sur les marchés financiers, la dette publique américaine ne peut que conduire à un krach financier de type 1929 à la puissance 2. » (Extraits de l'article de Jean-Luc Basié « Origines et conséquences de la dette publique américaine ») « Tous les conflits dans le monde proviennent de la nature néfaste du capitalisme financier improductif et prédateur en crise. Les fanatiques riches s’efforcent de maintenir ce système par des tentatives incessantes d’étendre leur domination sur tout le reste de la terre par le biais de leur agenda mondialiste et de projets militaires sans fin. Leur vision insatiable et avide dépasse les limites de leur faim ! En plus de faire fuir de l’Ukraine la moitié de la population surtout active, de lui faire perdre les parties les plus utiles et vitales de son territoire avec sa population russophone, de la contraindre à s’endetter à hauteur de 152 milliards de dollars, l’Otan ne peut pas donner de meilleurs ‘conseils’ pour mener ce pays à la ruine sans possibilité de reprise. Elle s’emploie actuellement à hâter son sort « jusqu’à la disparition du dernier Ukrainien », c’est à dire vers l’anéantissement. Un peuple martyrisé, outragé, humilié par la faute d’un Occident cupide, prédateur et démoniaque en collusion avec une faction d’Ukrainiens « nazifiés », félons, ignobles et meurtriers. Les États-Unis ont impliqué l’Europe dans ce conflit sûrement par ‘affection’ aussi dont ils tirent parti économiquement et militairement jusqu’à la rendre vulnérable et dépendante de son énergie, de son armement, de ses dollars, de son narratif et de sa volonté. La situation en Europe est kafkaïenne : le choix d’accepter la défaite ou de persister aurait des conséquences insurmontables. Reconnaître la défaite détruirait l’OTAN. Continuer à soutenir l’Ukraine est limité par la puissance militaire russe croissante et par l’incapacité des Ukrainiens. Même l’idée d’«aller jusqu’au bout» a atteint ses limites. Il serait insensé d’envisager l’idée même de contrer la Russie avec des armes illégales et non-conventionnelles pour une cause déjà perdue. Ceux qui suggèrent cette option devraient soit prendre leur retraite ou abandonner la politique soit consulter un psychiatre. La meilleure décision est celle qui conforte la raison, même si elle est considérée comme « mauvaise » : déclarer forfait ! » (Extraits de l'article d'Amar Djerrad « La situation kafkaïenne de l’OTAN en Ukraine conduit à sa défaite par forfait ! ») « Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé mi-juin 2024 que la Russie serait prête à cesser les hostilités et à entamer des négociations de paix sans délai, à condition que l'Ukraine retire ses forces des quatre régions en conflit depuis 2014 et abandonne son projet d'adhésion à l'OTAN. Dans une déclaration qui semble être une dernière chance pour l’Europe, Poutine a mis en garde contre la dépendance critique, voire totale, du Vieux Continent (l'Europe) vis-à-vis des États-Unis. Selon lui, le véritable danger pour l’Europe ne vient pas de la Russie, mais de cette relation d’asservissement. Poutine a lancé un appel aux Européens, leur rappelant que s’ils souhaitent demeurer un centre de développement mondial indépendant et un pôle culturel et civilisationnel, il est essentiel d’entretenir des relations saines avec la Russie. Cela implique de se libérer de l’influence néfaste de Washington, qui se manifeste par la pression exercée sur les politiciens européens, les scandales, la surveillance et l’achat de gaz américain à un prix élevé. Le chef d’État russe a qualifié de « pure absurdité » les rumeurs selon lesquelles la Russie envisagerait une attaque contre l’Europe. Il a estimé qu’il était temps d’engager une discussion approfondie sur les garanties bilatérales et multilatérales de sécurité collective, soulignant que nous nous rapprochons dangereusement d’un point de non-retour. Poutine a sévèrement critiqué les appels à infliger une défaite stratégique à la Russie, qui détient le plus grand arsenal d’armes nucléaires au monde. Il a dénoncé l’aventurisme extrême des politiciens occidentaux, qui selon lui, ne comprennent pas l’ampleur de la menace qu’ils créent ou sont obsédés par leur propre impunité et leur propre exclusivité. Il a averti que ces deux attitudes pourraient mener à une tragédie. L’OTAN a d’ores et déjà rejeté la proposition de paix de Poutine, rendant inutile l’attente d’une réponse de la part de Zelensky, qui ne pourra plus prétendre que Vladimir Poutine refuse de négocier la paix. Il est désormais clair que l’OTAN souhaite la guerre et contrôle pleinement l'Ukraine. Les peuples doivent se libérer de l’emprise de ces bellicistes. » (Média en 4-4-2) « Tous ceux qui ont un peu d’histoire savent que le capitalisme, quand il est à bout de souffle, c’est-à-dire quand il a épuisé les peuples, les pousse les uns contre les autres. En 1914, ces derniers n’avaient pas encore tout compris, même si Jaurès les avait prévenus. Mais ça n’a pas suffi. Cela n’a pas servi de leçon à nos dirigeants, qui sont dans la droite ligne des salopards de 1914, avec ces généraux achetés par les multinationales de l’armement – théoriquement en concurrence – et les banques d’affaires qui étaient derrière. C’est bien la Banque qui fait in fine la guerre aux peuples, surtout quand ils commencent à se cabrer. Un siècle plus tard, Macron, l’employé de la Banque (et l’obligé des puissances occultes européennes que sont l'OTAN, BlackRock, l'OMS, et les multinationales US), récidive en lançant les Français – qui n’en veulent pas – dans une guerre fratricide contre les Russes. Ses déclarations en Suède, pendant que les agriculteurs se soulèvent, sont gravissimes. (Les Américains auront une fois de plus le cul au chaud pendant que les Européens s’étriperont.) Cela fait maintenant 10 ans que l’OTAN, c’est-à-dire l’armée américaine en Europe financée par les Européens, prépare ce nouveau conflit qui doit mettre à bas la puissance militaire russe, la seule à pouvoir s’opposer à la puissance militaire américaine, tout ça pour isoler les Chinois, qui devront pactiser avec les Américains. C’est-à-dire se soumettre. Pour l’instant, l’alliance Xi-Poutine tient bon, et le partenaire chinois ne commet pas d’erreur, même si l’objectif chinois n’est pas l’objectif russe : la Chine veut être à l’horizon 2050 la première puissance économique doublée d’un juge de paix international, à mettre en miroir du gendarme américain du monde qui passe son temps à sanctionner et piller les autres pays. Face aux BRICS et à la nouvelle alliance russo-chinoise, les Américains peuvent compter sur les Five eyes, ses alliés dans la surveillance qui ont fait allégeance depuis la fin de la WW2. Il s’agit de la Grande-Bretagne, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, des vassaux privilégiés, dirons-nous. Ensuite, il y a les seconds vassaux, considérés comme moins sûrs, à savoir la France, l’Allemagne, l’Italie, et même le Japon, qui redoute la nouvelle puissance militaire chinoise mais qui commerce avec sa grande sœur... Dans ce tableau qui fleure bon 1913, on a un président en roue libre qui exécute les plans de la Banque et surtout de la puissance financière anglo-américaine, qui a besoin des ressources énergétiques et minières russes pour se refaire un profit. Le profit n’est pas extensible, sauf si l’on crée un nouveau marché en écrasant un pays sous les bombes, afin de le reconstruire dans le sens du Marché. C’est ce qu’on appelle la démocratisation à l’américaine. Une Amérique qui ne peut plus maintenir sa domination qu’en détruisant le reste du monde, ses ennemis, mais aussi ses vassaux. (Mais l'armée française ayant dignement refusée de bombarder le Yémen soutenant les palestiniens, elle pourrait en faire de même.) » (Rédaction ER) La situation de crise actuelle constitue un sérieux test de résistance qui permet d’évaluer la capacité de Moscou à prendre des décisions éclairées, à faire preuve de résilience sociale, à utiliser efficacement les ressources, à adapter son modèle économique, à maintenir son système politique, à gérer les stratégies d’information et à relever les défis de la politique étrangère. D'ailleurs « Dans une Russie fuie par la frange de la classe moyenne anti-guerre, libérale et diplômée qui était en mesure de le suivre, et où le pouvoir accélère chaque jour un peu plus la militarisation des esprits, ce programme fédéral annoncé le 29 février dernier doit permettre de faire monter en compétence des personnalités qui ont déjà démontré un critère essentiel aux yeux du pouvoir : la loyauté patriotique. Quelque 44 000 questionnaires auraient été remplis pour faire partie de la première promotion, et 83 candidats retenus. Tous devaient remplir trois critères : avoir participé aux combats en Ukraine, avoir fait des études supérieures, et avoir de l’expérience « dans la gestion des personnes ». L’inauguration du programme avait notamment été marquée par des discours du chef de la diplomatie Sergueï Lavrov ou de l’ex-président Dimitri Medvedev. Aux diplômés de ce programme qui a toutes les attentions du président, le pouvoir promet en tout cas un avenir radieux dans cette Russie contemporaine guerrière. Jeudi matin, le porte-parole du Kremlin allait même jusqu’à déclarer : « À l’avenir, un participant à « l’opération spéciale » pourrait devenir président ». » (Anissa El Jabri, RFI) « Poutine commence à mettre en œuvre la stratégie qu’il avait déjà annoncée dans son discours présidentiel, à savoir la rotation des élites en utilisant du personnel qui est passé par l’Opération militaire spéciale. Il s’agit de personnes ayant une vision complètement différente des choses, qui comprennent parfaitement qui est un ami et qui est un ennemi. Contrairement à la cohorte bureaucratique actuelle issue des années 2000, du temps de Sourkov, où la frontière entre les siens et les autres était totalement floue, toute l’élite étant constituée de libéraux ouverts ou latents qui ne font que singer les changements patriotiques de la position du président. C’est précisément la « sixième colonne » dont parle Douguine, qui professe en réalité des opinions pro-occidentales en interne. Ces personnes ne peuvent pas lutter contre les libéraux, parce qu’elles sont mentalement plus proches d’eux et idéologiquement plus en phase avec leurs opinions que ce qu’elles sont obligées de dire, en suivant le cours patriotique du président. Donc, on aura beau nommer des fonctionnaires du Kremlin, on aura beau battre le même jeu, il n’y aura pas de résultat, car c’est la même cohorte libérale. D’où l’arrêt total des efforts patriotiques du président jusqu’à présent. Bien qu’il exprime des opinions patriotiques, eurasiennes et conservatrices depuis plus d’une décennie, rien ne change dans le pays. C’est précisément à cause du sabotage des élites actuelles. C’est pourquoi Poutine a décidé, à juste titre, de commencer à faire tourner ce personnel au détriment de ceux qui ont vécu la guerre et pour qui le patriotisme est une position existentielle, et non une figure de rhétorique ou un hommage à la mode, et qui sont prompts à réagir, capables de prendre des décisions et d’agir avec fermeté et efficacité. C’est de ce type de personnel dont le Président a besoin aujourd’hui. La résolution systémique des problèmes nécessite une équipe à part entière. Et les autres positions doivent disposer du même personnel. Ainsi, ils pourront tenir la tête de pont jusqu’à l’arrivée des renforts – d’autres cadres patriotes. Sinon, tout se passera comme dans le cas du gérant de magasin Kholmanskikh, que Poutine a nommé son envoyé, mais qui a été complètement écrasé par le système et n’a rien pu faire de ce qu’il a dit, parce qu’il était lié par les règles du jeu du système. Un homme seulne pourra mener une ou deux batailles seul, mais le système l’écrasera ensuite. C’est pourquoi cette tête de pont doit être consolidée, renforcée. Mais ce n’est qu’un des points où la rotation est nécessaire. De nombreuses structures clés, cruciales pour l’État, sont effrayantes à approcher. Je pense que même le président a peur de s’y rendre. C’est une structure complètement destructrice, remplie de vieux libéraux, des types de Sourkov et même du personnel d’Eltsine. Il est impossible de les faire sortir de là. En 2005, l’Union eurasienne de la jeunesse a proposé de créer une oprichnina traditionaliste pour écraser les ennemis de la Russie de l’intérieur. Les initiatives idéologiques ont été profanées, ridiculisées, rejetées avec une ironie postmoderne et balancées à la poubelle. Il a fallu 20 ans au président pour résoudre ce problème urgent. Et ce, grâce à l’opération militaire spéciale. » (Valery Korovin) Or « Pour les quelques personnes restantes de ma génération, il est étonnant que le mérite, qui a fait la grandeur de l’Amérique et une échelle de mobilité ascendante, ait été officiellement mis de côté pour la « diversité » dans laquelle l’avancement est basé sur la couleur de la peau, le sexe ou le genre autoproclamé et non biologique. Ceux qui ont créé cette situation déplorable se sont-ils jamais demandé comment une société médiocre non fondée sur le mérite peut être une superpuissance, une unipolaire, une hégémonie dont l’existence exceptionnelle et indispensable lui donne droit à l’hégémonie sur le monde ? La Chine, qui accueille l’essentiel de l’industrie manufacturière américaine, doit s’étonner de l’illusion américaine. La Russie, dont la puissance et l’économie ont été considérablement renforcées par les sanctions américaines aveugles, doit se demander si les États-Unis peuvent même être considérés comme un adversaire. Même l’Iran ne craint plus les États-Unis. Surtout qu'indépendamment de la réalité dans laquelle ils vivent, de nombreux Américains continuent de voter pour les démocrates. Lorsqu’un peuple vote pour sa propre destruction, il est clair que le pays est fini. C’est l’Amérique d’aujourd’hui. Les jeunes sont perdus parce qu’ils ne sont plus éduqués dans les vertus d’une société libre, car on leur fait de la propagande contre la suprématie de la race blanche. Comment réparer cela ? Comment ressusciter la liberté ? Pas dans les écoles publiques. Les départements d'« éducation » des universités forment des crétins aliénés contre leur pays. Et les écoles de droit produisent des diplômés aliénés qui considèrent la Constitution américaine comme un document raciste et des procureurs qui considèrent la loi non pas comme un bouclier du peuple, mais comme une arme à brandir contre le peuple. Tout cela est grave et vrai. Il n’y a pas de pays libre ici. » (Paul Craig Roberts) Mais Douguine croit en la victoire de l’Homme : « Nous sommes des alliés : les déplorables Américains, les populistes européens (qui doivent absolument laisser tomber le différend daté entre la gauche et la droite), les pays musulmans (dont le Maghreb, la Turquie et l’Iran), la Chine géante qui tente de s’élever sur la vague mondiale mais s’y oppose néanmoins et conserve son identité civilisationnelle, et enfin la Russie redevenue orthodoxe avec son expérience de l’opposition mondiale à l’hégémonie. Les ennemis sont forts, mais nous sommes encore plus forts. » Ça pourrait même finir en boycott mondial contre les globalistes wokistes oligarchiques, contre les américano-sionistes et contre Israël, et en déroulement pacifique d'un tapis rouge pour le retour de Jésus. En 2024 des diplomates latino-américains ont d'ailleurs exprimé leur solidarité avec les peuples palestinien et libanais. Lors d'une réunion tenue dans la capitale iranienne Téhéran, ils ont appelé à l'unité entre les nations partageant les mêmes idées. Surtout que « Le PIB israélien a chuté de 19 % au dernier trimestre 2023, et la croissance a chuté de 4 %. Sans les 17,9 milliards d’aides en argent et en armes américaines envoyés en octobre 2023, le pays serait exsangue. Fin septembre 2024, l’Amérique a débloqué une nouvelle aide de 8,7 milliards de dollars pour les génocidaires. Depuis 1959, on estime à 251 milliards de dollars actuels les fonds injectés par l’Oncle Sam dans l’entité israélienne. Dans ce paquet, on ne compte pas le coût de l’entretien de l’armée américaine qui défend Israël, que ce soit sur le terrain ou sur les mers. Les Échos citent un expert militaire israélien : « Les Américains sont obligés de recourir, par exemple, à un porte-avions dont le coût de fonctionnement est énorme, pour tenter de contrer des drones de fabrication iranienne dont le prix ne dépasse pas les 2.000 dollars ». L’entretien d’Israël coûte donc désormais très très cher à l’Amérique, très très cher aux Américains, qui ne sont pas tous riches. Cette « colonie » US au Proche-Orient est un gouffre financier, ainsi qu’un gouffre moral. Chez les génocidaires, le secteur touristique est sinistré. Les compagnies aériennes ne font plus atterrir leurs avions dans un pays à risque. Les chantiers de BTP sont à l’arrêt, tout simplement parce que la main d’œuvre est arabe. Comme l’explique un reportage d’Arte, les travailleurs, qui sont originaires de Gaza et de Cisjordanie ne sont plus autorisés à travailler en Israël. Comme dirait Soral, un pays de médecins et d’avocats n’est pas viable. Dans l’agriculture, les Asiatiques, principalement Thaïlandais, ne viennent plus. Les réservistes étant appelés sur les deux fronts de Gaza et du Liban-Sud, le pays, fondamentalement raciste, n’a plus d’esclaves pour faire tourner l’économie. Israël, en plus de massacrer ses voisins, se tire une balle dans le pied. La réaction en chaîne ne fait que commencer. » (Rédac ER) D'ailleurs Guillaume Bigot précise : « Quand un pouvoir (mondialiste) donne des ordres qui ne sont pas exécutés (comme le confinement, le port du masque, la baisse de la consommation d'énergie, l'interdiction de la critique du sionisme), il dévoile que son pouvoir repose sur le consentement et que si les gens refusent d’obéir, il perd son pouvoir. Le gouvernement se met en danger en donnant des instructions qui sont peu fondées ou difficiles à justifier. L’autorité publique se retrouve abîmée par l’État lui-même. » Ici il est important de noter qu'un secteur économique se fédérant et agissant collectivement peut aussi avoir un grand impact sur le réveil d'une nation et sur sa politique, surtout que pouvant unir le peuple vers la révolution. De même l'association de nations vers la multipolarité peut réveiller les peuples. D'ailleurs au G20 de 2023, les pays émergents ont montré leur refus de décarboner, car leur développement dépend majoritairement de la consommation de pétrole, de gaz ou de charbon ! Les pays industrialisés ont voulu piéger les pays dits du sud, qui ne sont pas favorables au protocole de Kyoto. Or les Américains n'y sont aussi pas favorables, puisqu’ils sont en train de remplacer leur pétrole par du gaz de schiste. Le piège tendu par les Occidentaux, c’est d’accuser aujourd’hui les pays émergents de polluer (rappel : le CO2 n’est pas de la pollution, c’est même du bon manger pour les forêts), alors que leur développement à eux est acquis depuis un siècle déjà. La décarbonation, c’est en grande partie l’arme anti-chinoise du groupe euro-américain, et les Chinois n’en ont rien à faire. Face au diktat occidental incarné par les COP, l’Arabie saoudite, la Chine et l’Inde ont même fait bloc, dont en se vengeant sur le dossier ukrainien par leur refus de condamner la Russie. Car derrière, comme toujours, tout n’est qu’une question d'argent et de pouvoir. C'est pourquoi il est important de remarquer que pour empêcher ce réveil des peuples au profit de l'amplification de leurs intérêts et privilèges, les élites mondialistes impies de l'actuel monde moderne, matérialiste et donc individualiste nous vendent du rêve futile à travers l’idolâtrie envers des célébrités du sport, de la musique, de l'art, de la fausse politique, ou de la télévision. Dans ce sens ils vendent aussi de la peur recroquevillant et donc affaiblissant les peuples par les risques de guerres, le covid, l'inflation, la crise énergétique, les pénuries, les coupures ou la pauvreté sociale. En effet cette amère ambiance d'appauvrissement et de rabaissement moral pousse souvent les gens à l'excessive consommation perverse d'alcool, de cigarettes, de drogues, de vêtements, de nourritures, de médias, de jeux vidéo ou/et de pornographie. Surtout qu'ajouté à cela, en répandant fréquemment divers produits chimiques ou des pesticides partout, cela va encore plus dans le sens des malfaisantes élites cupides au pouvoir, puisque faisant de plus en plus mourir les gens vers le début de leur retraite comme des esclaves pour qu'ils en profite peu voire pas du tout, à cause des fréquents cancers, crises cardiaque ou accidents vasculaires cérébraux. De plus il faut rappeler que les peurs comme celles liées au covid et au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 permettent de faire accepter n'importe quoi aux populations pour leur sécurité : mesure liberticide, contrôle social, identification numérique, refonte économique complète, mondialisme ploutocratique pour honteusement gérer l'humanité tel un troupeau. Benjamin Franklin : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de sa liberté pour un peu de sécurité, ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux. » Or pour beaucoup le fantasme de leur santé immortelle face à la crise du covid est passé avant leur liberté, alors qu'auparavant ils étaient prêts à mourir pour leur liberté. De plus quand le parlement refuse de dire que le Roi (Président) est fou, il faut comprendre que la tyrannie vient de lui et du système. En effet par exemple sous le pervers prétexte de notre protection contre le covid, contre l'antisémitisme, et même contre la haine, la liberté de mouvement et d'expression est diminuée. Alors que la perception de la haine est un sentiment subjectif, et que tout peut donc être supprimé au nom de la lutte contre la haine, car il suffit d'avoir une communauté de pleunichars suffisamment large. Mais la manipulation qui consiste à amalgamer toute vérité, aussi déplaisante soit-elle, à de la haine, ne tient plus. Ces lois obscures contre la haine et la désinformation pourraient même d'abord servir à ce que toute idée contraire au mondialisme devienne considérée comme mauvaise et interdite. L’esprit de résistance, c’est ce que les corrompus appellent la « haine », mais qui n’est que la réaction naturelle à leur corruption. Cet esprit de résistance a généralement déserté les instances d’opposition classiques, car de plus en plus soumises à la lâcheté et aux petits calculs. Le pouvoir d’Emmanuel Macron est dès le départ un pouvoir minoritaire. Cette minorité est parfaitement assumée, mais a pour conséquence – indispensable à son propre maintien – d’avoir conduit à une dérive autoritaire qui a pris des proportions plus qu’inquiétantes. L’usage de la police et de la justice contre les Gilets jaunes et les autres mouvements sociaux, les grands médias complètement enrégimentés et la destruction méthodique de la liberté d’expression sont les armes utilisées par Emmanuel Macron pour mettre en œuvre sa feuille de route. Et cette fois-ci comme l'antidémocratique loi Avia contre la haine a été remise en cause en grande partie par le conseil constitutionnel, face aux principes fondamentaux de la République française dont la liberté d'expression qui s’y opposent, on utilise l’Union Européenne et la violation de notre souveraineté pour les contourner et mettre en place un système autocratique dont Thierry Breton est l’un des surveillants zélé. C'est à dire que les réseaux sociaux déjà devenus des éditeurs de contenus souvent wokistes peuvent de plus en plus devenir de la censure envers les paroles dissidentes. Même la presse de gauche a abandonné le terrain à la tyrannie mondialiste oligarchique en se soumettant au covid, car le covidisme, c’est la pointe acérée du mondialisme oligarchique, l’aiguille de la seringue qui doit toujours plus paralyser les peuples car avec aussi les crises financières, l'inflation, la crise énergétique, les pénuries, les coupures, la guerre en Ukraine et la guerre en Palestine. Cela vérifie encore une fois la théorie selon laquelle la gauche officielle n’est que le moyen pour la droite dure, spéculative, usurière, dominatrice, bancaire, dirigeante et répressive, de faire croire à la démocratie. Concernant ces grosses pertes de valeurs traditionnelles, de liberté et de souveraineté des nations, voici d'ailleurs un résumé des principales nouveautés du projet de modification des traités sur l’UE adopté par le Parlement européen en 2023 : -La prise de décision à l’unanimité des Etats membres (Conseil européen) devient l’exception, le vote à la majorité simple ou qualifiée la règle. -On ne parle plus d’égalité entre les hommes et les femmes mais entre les “genres”. Le personnel de l’administration européenne devra refléter “l’égalité de genre et la diversité de la société” (discrimination positive). -Création d’une fonction de “Président de l’Union européenne” en remplacement des président du Conseil européen et de la Commission qui est elle-même remplacée par un “exécutif”. -La politique étrangère et de sécurité commune n’est plus adoptée à l’unanimité mais à la majorité qualifiée. -Création d’une “union de la défense” dotée de “capacités militaires” sous le “commandement opérationnel de l’UE” qui peut acquérir des armes au nom de l’UE, et donc constitution d’une véritable armée de l’UE. -Mise en place d’un mécanisme de défense collective : une attaque contre un Etat membre de l’UE est considérée comme une attaque contre tous ses Etats membres comme dans l'OTAN. -L’UE pourra avoir recours à des moyens civils et militaires contre… les campagnes de désinformation. -Compétence exclusive de l’UE au détriment des Etats membres pour conclure et négocier les accords internationaux sur le changement climatique. -L’UE aura dorénavant une compétence partagée avec les Etats membres sur les questions de santé publique, “l’accès universel et complet à la santé” et les “droits sexuels et génésiques”. (Cela signifie que les Etats membres ne pourront agir que si l’UE a décidé de ne pas le faire ou qu’elle n’a pas encore proposé de législation). Il en est de même pour : la politique des frontières extérieures, les affaires étrangères, la sécurité extérieure, a défense, la protection civile, l’industrie et l’éducation. -La politique commune migratoire devra tenir compte de la stabilité économique et sociale des Etats membres et répondre aux besoins de mains d’oeuvre du marché unique. -L’UE ne pourra définir que les conditions “minimales” d’entrée et de séjour ainsi que les normes “minimales” de délivrance de visas et titres de séjour de longue durée. -L’UE sera dorénavant compétente pour définir les règles minimales relatives à la définition des infractions pénales et des sanctions dans les domaines de la “violence fondée sur le genre” et “la criminalité environnementale”. -L’UE pourra compléter l’action des Etats membres dans la lutte contre la pauvreté et le “soutien au logement social”. -Création d’un “Etat d’urgence” européen : Le Parlement européen, à la majorité simple, avec le Conseil européen, à la majorité qualifiée, pourront donner des pouvoirs extraordinaires à la Commission (l’exécutif). -Instauration d’un droit fondamental à “l’autonomie corporelle” et à un “accès universel à la santé” “sans discrimination”. Pour ne pas entrer en tyrannie et pacifiquement manifester légitimement quand il le faut, le peuple doit absolument jauger quand des niveaux sécuritaires liberticides sont temporaires, deviennent exceptionnels, ou demeure une généralisation autoritaire. « Honte aux otaniens intégristes responsables de cette boucherie. Je ne le dirai jamais assez, nous subissons un odieux lavage de cerveau depuis trente mois. Tout le narratif otanien n’est que mensonge et tromperie pour justifier cette guerre qui ne sert que les intérêts des Américains, lesquels rêvent de dépecer la Russie pour s’emparer de ses immenses richesses géologiques, estimées à plus de 50 000 milliards de dollars, soit plusieurs décennies de PIB russe. Ceux qui s’imaginent que l’Occident défend le droit international et vole au secours du peuple ukrainien agressé par l’Ours russe sont aussi naïfs que des perdreaux de l’année. Washington et ses valets ont en réalité décidé de sacrifier le peuple ukrainien, qui est en train de disparaître dans le chaudron du Donbass, à raison de 2 à 3 000 soldats mis hors de combat chaque jour. Un massacre assumé et financé par l’Occident, qui ferme les yeux sur les centaines de millions de l’aide otanienne détournés par le régime corrompu de Kiev. Tant que Zelensky accepte de sacrifier son armée ou du moins ce qu’il en reste, le camp du Bien continue de payer, en se drapant dans le manteau de la vertu. Les tentatives de négociations ont été sciemment torpillées et la paix n’est pas à l’ordre du jour. L’aide occidentale dépasse largement les 200 milliards de dollars, ce qui commence à faire cher pour une guerre perdue d’avance. Quant au bilan humain, je vais y venir. Les causes historiques de cette tragédie remontent à 1990, les Anglo-Saxons, “vainqueurs de la guerre froide”, n’ayant jamais accepté que la Fédération de Russie adhère un jour à l’UE et constitue ainsi une puissance économique et militaire colossale, possédant des cerveaux de premier plan et des ressources énergétiques à profusion. Une perspective insupportable pour Washington. 35 ans après la chute du Mur de Berlin, l’Europe est devenue une colonie des États-Unis, qui imposent leur loi dans tous les domaines, militaire, économique, culturel, sans oublier leurs délires sociétaux qui détruisent peu à peu la civilisation occidentale. Un bilan humain apocalyptique soigneusement occulté par les médias : voici les chiffres que donne l’historien Marc Legrand concernant les pertes des deux camps au 24 août 2024. Ils sont issus de sources croisées confidentielles tout à fait fiables. Pertes totales depuis le 24 février 2022 : “Estimations des pertes militaires (24/08) – RUSSIE : 44 700 tués, 115 300 blessés (dont graves : 15 %) ; UKRAINE : 585 000 tués, 620 000 blessés (dont graves : 67 %) + 6 400 mercenaires OTAN tués. SOURCES croisées confidentielles : FR/OTAN/RUS/UKR/US.” On notera que le taux de blessés graves est beaucoup plus faible côté russe que côté ukrainien. Ceci est dû aux moyens sanitaires conséquents et à la rapidité d’intervention des secours côté russe. Beaucoup de blessés ukrainiens ne sont pas secourus à temps. Au total, ce sont donc 1,2 million de soldats ukrainiens qui ont été mis hors de combat. On imagine le nombre ahurissant de veuves et d’orphelins qui paient le prix fort de cet odieux acharnement otanien. Aucun média ne vous dira la vérité, à savoir que Poutine n’avait qu’une exigence : faire respecter les accords de Minsk pour protéger les populations russes du Donbass et éviter la guerre. Mais les faucons du Pentagone lui ont ri au nez en promettant la victoire aux Ukrainiens. Ces crétins de va-t-en-guerre n’ont oublié qu’un détail : pendant que l’Occident récoltait les dividendes de la paix depuis 1990, Poutine reconstruisait son armée depuis l’an 2000, pour en faire un outil de combat inégalé. Dans la course aux armements du futur, les Russes sont largement en tête. Citez moi un seul pays autre que la Russie, capable de résister à une cinquantaine de nations qui lui font la guerre et tentent de torpiller son économie par tous les moyens. Je n’en connais aucun. L’Otan finira vaincue et humiliée, une fois de plus. Il est grand temps de stopper l’hécatombe. Et la France de Macron ne sortira pas grandie de cette tragédie. » (Jacques Guillemain Riposte Laïque) « Les implications de la géopolitique judéo-messianique sont vastes. Au Moyen-Orient, par exemple, le soutien inébranlable des États-Unis à Israël est souvent cité comme un facteur clé du conflit israélo-palestinien. Ce soutien-influence à la fois par des intérêts stratégiques et des idéologies religieuses, a contribué à une situation où la paix reste insaisissable, et où les droits et aspirations des Palestiniens sont souvent marginalisés. Au-delà du Moyen-Orient, les effets d’entraînement de cette idéologie se manifestent dans les tensions géopolitiques plus larges qui surgissent lorsque des nations se perçoivent comme agissant sous un mandat divin. Cela peut conduire à un manque de volonté de compromis, à une dépendance excessive à l’égard des solutions militaires, et à un mépris pour les normes et institutions internationales. Dans ce contexte, les conflits ne sont pas simplement des différends territoriaux ou politiques ; ils deviennent des batailles pour la suprématie idéologique et l’accomplissement de prétendus objectifs divins. Pour ceux qui critiquent la géopolitique judéo-messianique, cette idéologie n’est pas seulement un facteur de conflit mondial – elle en est l’une des causes profondes. En promouvant une vision du monde élitiste où les intérêts de quelques-uns sont placés au-dessus de ceux de la majorité, ce système de croyances exacerbe les tensions, alimente les divisions, et sape les possibilités de résolution pacifique. Il crée un environnement où les conflits sont évités comme inévitables, voire nécessaires, dans la poursuite d’un objectif supérieur, ordonné par Dieu. Cette approche de la géopolitique est perçue comme fondamentalement en contradiction avec les principes d’égalité, de justice et de respect mutuel essentiels à la paix mondiale. En encadrant les actions géopolitiques en termes de prophétie religieuse et d’accomplissement messianique, elle risque d’aliéner de larges segments de la population mondiale qui ne partagent pas ces croyances et qui considèrent de telles actions comme une forme d’impérialisme ou d’extrémisme religieux. Si le monde veut dépasser les conflits alimentés par la géopolitique judéo-messianique, il doit y avoir un changement d’attitude envers les idéologies qui privilégient les quelques-uns au détriment de la majorité. Cela signifie repenser la manière dont les nations, en particulier les puissances comme les Etats-Unis et Israël, s’engagent avec le monde. Il faut reconnaître que la paix et la stabilité ne peuvent être atteintes par la poursuite d’objectifs étroits et égoïstes justifiés par des croyances religieuses ou idéologiques. Au lieu de cela, il doit y avoir un engagement en faveur d’une forme de géopolitique plus inclusive et équitable – une géopolitique qui valorise les droits et les aspirations de tous les peuples, qui cherche à résoudre les conflits par le dialogue et la diplomatie plutôt que par la force, et qui est guidé par des principes de justice et de respect pour tous (comme tend d'ailleurs à le faire la multipolarité proposée par la Russie et la Chine). Ce n’est qu’en dépassant l’élitisme de la géopolitique judéo-messianique que le monde peut espérer aborder les causes profondes des conflits et construire un ordre mondial plus pacifique et juste. Il est essentiel de dénoncer les récits discursifs qui sous-tendent cette idéologie afin de la déconstruire en tant que pensée. En exposant les mécanismes par lesquels la géopolitique judéo-messianique perpétue un élitisme au détriment du bien-être global, nous pouvons commencer à démanteler cette vision du monde. Seule une critique lucide et courageuse de ces discours permettra d’affaiblir leur prise sur les politiques internationales, ouvrant ainsi la voie à des approches plus inclusives et justes pour la résolution des conflits mondiaux. » (Extrais de l'article « Les racines des conflits mondiaux : la géopolitique judéo-messianique » de Khaled Boulaziz) Or « Israël entre dans la phase suivante de sa guerre contre la Palestine en achevant sa prise de contrôle de la bande de Gaza – de la frontière nord au corridor de Netzarim. Il est probable qu’il ait l’intention de rendre cette zone progressivement disponible pour la colonisation juive et l’annexion à Israël. Dans un article intitulé «Annexation, expulsion et colonies israéliennes : Netanyahou se prépare à la prochaine phase de la guerre de Gaza», le rédacteur en chef de Haaretz, Aluf Benn, écrit que si la prise de contrôle a lieu, «les résidents palestiniens qui restent dans le nord de Gaza seront expulsés, comme l’a suggéré le général de division (réserviste) Giora Eiland, sous la menace de la famine et sous couvert de «protéger leur vie»». Netanyahou et ses partisans considéreront ce geste, suggère Benn, comme l’accomplissement de toute une vie : L’expansion du territoire israélien pour la première fois, après 50 ans de retraits israéliens. Telle sera la «réponse sioniste» de la droite israélienne au 7 octobre. Ce changement extraordinaire a été opéré non seulement par des opérations militaires, mais aussi par un trait de plume : la nomination du colonel Elad Goren à la tête de l’effort humanitaire et civil à Gaza, ce qui fait de lui le «gouverneur de Gaza» pour les années à venir. Les grands médias occidentaux ont moins souligné la dure réalité : au cours des vingt mois pendant lesquels le gouvernement israélien actuel a été au pouvoir, Ben Gvir a armé un mouvement d’autodéfense composé de 10 000 colons qui terrorisent les Palestiniens en Cisjordanie. La police des territoires occupés est déjà soumise à l’autorité de Ben Gvir. Ce qui manque à cette appréciation, c’est que pendant que Ben Gvir rassemblait la «nouvelle armée de l’État de Judée», le ministre des Finances Smotrich, qui dirige l’administration des territoires, a révolutionné la situation des colons juifs et des Palestiniens en Cisjordanie. L’autorité en Cisjordanie a été confiée à un mouvement messianique fermé de droite qui ne répond qu’à un seul homme : Smotrich (le gouverneur de la Cisjordanie dans tous les sens du terme). Dans ce que Nahum Barnea décrit comme un mouvement de pince furtif déployé par Smotrich, l’un des bras du pouvoir réside dans son autorité en tant que ministre des Finances ; le second bras consiste dans le pouvoir qui lui est délégué en sa qualité de deuxième ministre au sein du ministère de la Défense. L’objectif de Smotrich et du gouvernement israélien – exposé dans le «Plan décisif» de Smotrich en 2017 – n’a pas changé : provoquer l’effondrement de l’Autorité palestinienne ; empêcher la création d’un État palestinien ; et donner aux sept millions de Palestiniens qui vivent entre le Jourdain et la mer Méditerranée un choix : mourir en combattant ; immigrer dans un autre pays, ou vivre pour toujours comme vassaux dans un plus grand État israélien. N’en doutez pas, le «plan décisif» pour les Palestiniens est en bonne voie : terroriser les habitants de la Cisjordanie pour qu’ils quittent leurs terres, détruire les infrastructures sociales en Cisjordanie (comme à Gaza) et exercer une forte pression financière sur la société palestinienne (comme à Gaza). L’obscurantisme de Netanyahou quant à l’avenir probable de Gaza ne nécessite guère d’explications supplémentaires. Les Palestiniens du nord de Gaza connaîtront le même sort que les Arméniens du Haut-Karabakh : Il y a un an, les Azerbaïdjanais les ont expulsés du jour au lendemain de la région. Le monde s’en est rendu compte et est simplement «passé à autre chose» – selon la conception israélienne de l’histoire. Netanyahou a préféré s’en tenir à un «petit mensonge» sur l’avenir de Gaza, plutôt que de dire tout haut la grande vérité. Netanyahou a déclaré la semaine dernière sur la chaîne américaine Fox News qu’«aucun accord pour la libération des otages de Gaza n’était en cours de préparation, ni même sur le point d’être conclu». Et en ajoutant que les ondes positives (émanant principalement de Washington) étaient de «faux récits», Netanyahou a effectivement lancé la phase suivante de la guerre d’Israël : L’action militaire dans le nord d’Israël, visant à créer les conditions pour le retour des résidents déplacés. Ces trois composantes israéliennes (le nord de Gaza, la Cisjordanie et le Liban) s’imbriquent l’une dans l’autre. En fait, elles sont liées entre elles : En l’absence d’un «accord diplomatique» prévoyant le retrait du Hezbollah de la région frontalière (et son non-retour), Israël, par la force de la logique, n’a que deux options : un cessez-le-feu à Gaza qui pourrait pacifier sa frontière septentrionale, ou une escalade délibérée dans le nord, avec toutes ses ramifications. L’idée selon laquelle le Hezbollah serait «amadoué» et éloigné de la frontière libanaise a toujours été une chimère. Les médiateurs affirment aujourd’hui que les perspectives d’un accord sur Gaza sont «proches de zéro», de sorte que l’attention d’Israël s’est tournée vers le nord. Le général Gantz, président du parti d’opposition Unité nationale – présent à Washington pour le sommet du Dialogue avec les États-Unis sur le Moyen-Orient (MEAD) – et critique du gouvernement de Netanyahou, semble néanmoins se réconcilier avec l’inévitable : «L’histoire du Hamas est une vieille histoire», a-t-il déclaré. «L’histoire de l’Iran et de ses mandataires dans toute la région et ce qu’ils essaient de faire est le vrai problème… La priorité militaire devrait passer de Gaza au Liban», ajoutant que«nous sommes en retard sur ce point. Le temps de [l’action dans] le nord est venu». Le général américain Kurilla, qui commande les forces américaines dans la région, est arrivé ce week-end en Israël – sa deuxième visite en une semaine – pour achever la «coordination avec les forces de défense israéliennes en prévision d’une éventuelle attaque iranienne et du Hezbollah en représailles». Washington, qui s’est engagé à soutenir Israël dans tout conflit avec l’Iran ou le Hezbollah, est néanmoins inquiet. Ces derniers jours, de hauts fonctionnaires américains ont exprimé leur crainte qu’une guerre de grande envergure contre le Hezbollah n’entraîne d’énormes dégâts sur le front intérieur israélien, en particulier si l’Iran et d’autres membres de l’Alliance de la résistance s’y joignent. L’acquisition par l’Iran de matériel de défense russe avancé a sérieusement compliqué la situation pour les États-Unis : Cette acquisition peut changer la donne lorsqu’elle est associée au stock de missiles de frappe avancés de l’Iran. La guerre moderne a connu une révolution. La domination aérienne de l’Occident a été battue en brèche. Les États-Unis sont (imprudemment) déterminés à s’engager dans tout conflit qui s’étendrait au Liban et à l’Iran – ce qui, en soi, menacerait probablement les perspectives électorales de Kamala Harris, alors que la colère monte parmi les électeurs musulmans dans les États clés de l’échiquier américain. Il y a également plus qu’un soupçon de suspicion à Washington que Netanyahou se réjouirait à la fois de nuire à Biden et Harris, et de donner l’élection à Trump. Le plan de «grande victoire» de Netanyahou visant à débarrasser le Grand Israël des Palestiniens se met en place, mais l’écrasement du Hezbollah reste en suspens. Toutes ces «victoires» sont-elles réalisables à distance ? » (Alastair Crooke) (S5v64-66) « Et les juifs (corrompus) disent : “La main d'Allah est fermée !” Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l'avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes. Il distribue Ses dons comme Il veut. Et certes, ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur va faire beaucoup croître parmi eux la rébellion et la mécréance. Nous avons jeté parmi eux l'inimitié et la haine jusqu'au Jour de la Résurrection. Toutes les fois qu'ils allument un feu pour la guerre (en particulier de la troisième guerre mondiale via l'Ukraine et via le Proche-Orient par la Palestine), Allah l'éteint. Et ils s'efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu'Allah n'aime pas les semeurs de désordre. Si les gens du Livre (en particulier les juifs sionistes ou/et messianistes et les protestants anglo-saxons messianistes ou/et sionistes) avaient la foi et la piété, Nous leur aurions certainement effacé leurs méfaits et les aurions certainement introduits dans les Jardins du délice. S'ils avaient appliqué la Thora et l'Evangile et ce qui est descendu sur eux de la part de leur Seigneur (comme biens licites), ils auraient certainement joui de ce qui est au-dessus d'eux et de ce qui est sous leurs pieds. » « Après avoir été officier de renseignement dans l’US Army, spécialisé dans le missile (notamment sur les tirs de Scud en Irak), Scott Ritter est devenu un analyste militaire indépendant, mais très anti-impérialiste. C’est lui que LCI devrait inviter pour équilibrer les débats, mais ça ferait un peu mal à la propagande pro-israélienne et aux propos sans fondement des agents en plateau. « Nous avons dépensé près de 1 000 milliards de dollars pour construire un bouclier antimissile qui ne peut pas nous défendre. Il n’y a rien à faire, il n’y a pas d’ajustement possible, les Iraniens ont nos chiffres. Et si nous faisons quoi que ce soit contre l’Iran, sachez que si ils choisissent de frapper n’importe quelle cible en Israël, celle-ci est finie. » Après les considérations techniques sur le dôme de fer qui fait croire à huit millions d’Israéliens qu’ils sont en sécurité, Scott Ritter passe à la vitesse supérieure. « Toute personne qui pense qu’Israël a le dessus sera malheureusement déçue. Et les Américains doivent comprendre que ce que fait Israël a un impact préjudiciable sur nous en tant que peuple. Et nous sommes subordonnés à ce régime meurtrier. Il est temps pour l’Amérique de réévaluer ses relations avec Israël. Sinon cela va détruire notre économie, cela a déjà détruit notre réputation dans le monde. Ce n’est pas pour rien que les pays du Sud se sont tournés vers les BRICS, la Russie, la Chine, l’Inde et se sont éloignées des États-Unis. C’est parce que ce que nous représentons, c’est la guerre, ce que nous représentons, c’est la mort, ce que nous représentons, c’est la destruction. Nous ne défendons pas la paix, nous ne défendons pas la stabilité, nous ne défendons pas de bonnes relations entre les hommes, nous sommes le contraire. Nous sommes le mal qui sévit dans le monde. Et l’une des raisons pour lesquelles nous pouvons êtres classés comme maléfiques est que nous continuons à embrasser l’entité la plus maléfique de la planète aujourd’hui, qui est l’État d’Israël. » Georges Galloway considère aussi que le dôme de fer a été vaincu par les missiles hypersoniques. Le pouvoir israélien étant acculé au mensonge, ira-t-il jusqu’à la guerre totale, incluant l’Iran, voire un bombardement atomique, pour se sortir de l’incendie qu’il a lui-même allumé ? Les Américains semblent faits aux pattes dans cette affaire : ils soutiennent Israël mordicus, et ne peuvent plus reculer. « L’Iran peut frapper n’importe quelle partie d’Israël à n’importe quel moment de la journée. Cela signifie qu’ils peuvent frapper la Knesset, ils peuvent frapper la maison de Netanyahou, ils peuvent frapper la base d’armes nucléaires de Dimona, ils peuvent frapper n’importe quelle base aérienne, n’importe quelle concentration de forces israéliennes, il n’y a plus de doute à ce sujet. La technologie des missiles iraniens est tout simplement de classe mondiale et rivalise certainement avec le mal nommé dôme de fer. » (Rédac ER)
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