c) La relation horizontale : les relations sociales (fin)
Selon Oubay Ibn Kab (SDP) lorsque le premier tiers de la nuit passait, le Prophète (SBDSL) se levait et s'adressait (parfois) aux gens en ces termes : « Ô gens, rappelez-vous Dieu ! Le premier coup de clairon (de la fin du monde) a (presque) sonné, suivi du deuxième (pour le Jour du Jugement Dernier). La mort, avec ce qu'elle renferme, est survenue (pour certains ou va bientôt survenir) ! » Je lui dis : « Ô Prophète de Dieu, je prie beaucoup sur toi. Combien de prières dois-je t'accorder ? » Il répondit : « Autant que tu voudras. » Je lui demandai alors : « Le quart ? » Il me répondit : « Comme tu veux, et si tu en fais plus, ce sera préférable pour toi. » Je lui dis : « La moitié ? » - « Comme tu veux, et si tu en fais plus, ce sera préférable pour toi » - « Les deux tiers alors ? » - « Comme tu veux, et si tu en fais plus, ce sera préférable pour toi » - « Je te consacre donc toute ma prière ? » Le Prophète me répondit : « Tes soucis seront alors dissipés et tes péchés seront pardonnés (car étant la meilleure créature et favorite de Dieu, le demandeur d'ouverture du Jugement Universel, le sceau des Prophètes et l'intercesseur principal pendant le Jugement Dernier). » (Tirmidh)
Sahl Ibn Said (SDP) rapporte : Une femme vint trouver le Prophète (SBDSL) avec un manteau brodé et lui dit : « Je l'ai tissé de mes propres mains pour t'en revêtir. » Le Prophète (SBDSL), qui en avait besoin, prit le manteau et l'enfila, puis vint à nous. Un homme dit : « Comme il est beau ! Fais-le-moi porter. » Le Prophète répondit : « Oui. » Ensuite le Prophète (SBDSL) prit part à l'assemblée puis revint chez lui, plia le manteau et le fit envoyer à l'homme. Les gens lui dirent : « Tu t'es mal comporté ! Le Prophète l'a porté car il en avait besoin, puis, toi, tu l'as réclamé, sachant qu'il ne refuse jamais les demandes. » L'homme répondit : « Par Dieu, je ne le lui ai pas demandé pour le porter, mais pour qu'il devienne mon linceul. » Et, effectivement, ce manteau lui servit de linceul. (Boukhari)
Ibn Masoud (SDP) rapporte : Il me semble encore voir le Messager de Dieu (SBDSL) agissant comme l’un des Prophètes (Jésus et autres) qui fut frappé à sang par son peuple (pour sa prédication) cependant qu’il ne cessait d’essuyer le sang de son visage en disant : « Seigneur Dieu ! Pardonne mon peuple car il ne sait pas. » (URA)
Selon Jabir (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Le Jour de la Résurrection, parmi ceux qui me seront les plus chers, et parmi ceux qui seront les plus rapprochés de moi se trouveront ceux dont les caractères sont les plus nobles. Et parmi ceux que je détesterai le plus et qui seront les plus éloignes de moi se trouveront les bavards, les palabreurs (discussion interminable) et ceux qui parlent avec emphase. » Nous demandâmes : « Ô Prophète de Dieu, nous connaissons les bavards et les palabreurs, mais qui sont ceux qui parlent avec emphase ? » Le Prophète (SBDSL) répondit : « Ce sont les vaniteux. » (Tirmirdhi)
Amr Ibn Taghlib (SDP) rapporte : Le Prophète (SBDSL) reçut des biens (ou des captifs selon le doute du rapporteur), et les distribua à certains de ses compagnons sans en donner à d'autres. Il fut informé que ceux qui n'avaient rien reçu s'en plaignirent. Il loua Dieu, Le glorifia, puis prononça ce sermon : « Par Dieu, il m'arrive de donner à tel homme et de délaisser tel autre alors que celui que je délaisse m'est plus cher que celui à qui je donne. Cependant, je donne à certains uniquement parce que je sens dans leur coeur l'angoisse et l'impatience, alors que pour les autres tels Amr ibn Taghlib, je me fie à la satisfaction et la bonté que Dieu a placées dans leur coeur. » Amr ibn Taghlib (SDP) dit alors : « Par Dieu, je n'échangerais en rien ces paroles du Prophète, pas même contre des chamelles brunes (rousses, meilleurs biens de l'époque) ! » (Boukhari) Commentaire : Ce hadith montre de ne pas avoir de jalousie quand il s'agit de respecter le dirigeant.
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Seigneur Dieu ! Faites que la subsistance de la famille de Mouhamed se limite à leur faim. » (Boukhari et Mouslim)
Aïcha (SDP) rapporte : « La famille de Mouhamed (SBDSL) ne s'est jamais rassasiée deux jours consécutifs de pain d'orge jusqu'à sa mort. » (Boukhari et Mouslim) Dans une autre version: « La famille de Mouhamed (SBDSL) depuis son arrivée à Médine, ne s'est jamais rassasiée de blé trois jours consécutifs jusqu'à la mort du Prophète. »
Aïcha (SDP) rapporte : Les Qurayshites se préoccupaient du sort d'une femme, appartenant à la tribu de Makhzum, qui avait volé. Ils dirent : « Qui oserait en parler au Prophète (SBDSL) mis à part Usama ibn Zayd, le bien-aimé du Prophète ? » Usama alla lui parler de cela, mais le Prophète lui répondit en ces termes : « Intercéderais-tu contre une peine établie par Dieu le Très-Haut ? » Puis il se leva et fit ce sermon : « La perte de ceux qui vous ont précédés provient uniquement du fait que, lorsqu'un notable parmi eux volait, ils ne lui en tenaient pas rigueur, et lorsqu'un faible volait, ils lui faisaient appliquer la peine. Par Dieu, si Fatima, fille de Mouhamed, avait volé, je lui aurais coupé la main ! » (Boukhari et Mouslim)
Selon Ourwa (SDP), Aïcha (SDP) lui a dit : « Par Dieu, mon neveu ! Nous voyions le croissant de lune, puis le suivant, et encore le suivant sans que, dans cette période de deux mois, on ait allumé le feu dans l'une des maisons du Prophète (SBDSL). » Je lui posai la question : « Ô ma tante, de quoi vous nourrissiez-vous ? » Aïcha répondit : « De deux aliments : les dattes et l'eau. Cependant, le Prophète avait pour voisins des ansars qui possédaient des bêtes laitières et qui lui envoyaient du lait qu'il nous donnait à boire. » (Boukhari et Mouslim)
Abou Musa Al Ashari (SDP) rapporte : Aïcha nous montra un habit et un pagne épais et nous déclara : « Voilà ce que portait le Messager de Dieu (SBDSL) à sa mort. » (Boukhari et Mouslim)
Aïcha (SDP) rapporte : « La couche du Prophète (SBDSL) était en cuir, rembourrée de fibres de palmier (et donc modeste). » (Boukhari)
Abdullah Ibn Moughaffal (SDP) rapporte : Un homme dit au Prophète (SBDSL) : « Ô Messager de Dieu ! Par Dieu, je t'aime ! » Il lui dit : « Réfléchis bien à ce que tu dis ! » L'autre répéta encore « Par Dieu, je t'aime » trois fois de suite. Il lui dit : « Si tu m'aimes, prépare-toi à endurer la pauvreté (car source de profondeur morale et pieuse, parfois seulement pendant une période), car la pauvreté atteint plus rapidement celui qui m'aime (pour s'ennoblir au maximum comme moi) que le cours d'eau n'atteint sa destination. » (Tirmidhi) Commentaire : C'est à dire que l'amour et donc le suivi du Prophète (SBDSL) entraînent souvent un destin modeste momentanément, car cela permet de devenir meilleur moralement avant d'obtenir plus de richesses en particulier suite à la prédication, dont pour en prendre leur valeur et donc les gérer pieusement au mieux.
Un homme vint auprès du Messager d'Allah (SBDSL) et lui demanda l'aumône. Le Prophète (SBDSL) répondit : « Je n'ai rien à te donner, mais achète à mon nom et je payerai quand je pourrai. » Omar (SDP) intervint : « Ô Messager d'Allah ! Tu lui as donné ? Allah ne te demande pas ce dont tu n'es pas capable. » Le Prophète (SBDSL) n'apprécia pas la parole de Omar et un homme des ançars dit : « Ô Messager d'Allah ! Dépense et ne crains pas que le maître du Trône te privera. » Le Messager d'Allah sourit alors et on comprit que la parole de l'ançari l'avait réjoui. II dit : « Voilà ce que j'ai été ordonné de faire. » (Tirmidhi)
Aïcha (SDP) rapporte : Dans sa maladie de mort, le Messager d'Allah (SBDSL) m'a ordonné de faire l'aumône d'un peu d'or que nous avions (car il voulait tout dépenser pour Dieu avant sa mort). Puis il se réveilla et questionna : « Tu ne l'as pas fait ? » Je répondis : « J'étais occupée par ton état. » Il m'ordonna : « Ramène-les donc. » Je lui ai alors ramené sept ou neuf dinars et il dit en les voyant : « Que s'imagine Mouhamed s'il rencontre Allah Puissant et Glorieux alors qu'il possède ceci. Ces dinars n'auraient pas laissés Mouhammed rencontrer Allah en paix s'il mourait en les possédant. »
Amr Ibn Al Harith, frère de Jouwayriya, la mère des Croyants, a dit : « A sa mort, le Prophète (SBDSL) n'a rien laissé : ni dinar ou dirham, ni esclave, homme ou femme. Les seules choses qu'il laissa furent sa mule blanche qui lui servait de monture, ses armes et un morceau de terre qu'il laissa en aumône aux voyageurs. »
Aïcha (SDP) a rapporté : Le Messager de Dieu disait beaucoup avant sa mort : « Gloire et pureté à Toi, Seigneur Dieu, ainsi que louange. Je Te demande de m’absoudre et je reviens à Toi repentant. » Je lui dis : « Ô Messager de Dieu ! Que sont ces paroles que tu prononces ? » Il dit : « On a placé dans ma nation un indice. Quand je vois cet indice je prononce ces paroles. Cet indice est le chapitre 110 du Coran : « Quand viendra la victoire de Dieu et que s’ouvriront les portes (de la guidée ou du Paradis). » »
Selon Abdullah Ibn Amr Ibn al-As (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Celui qui me bénit une fois, Dieu le bénira dix fois. » (Mouslim)
Selon Ibn Masoud (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Les gens les plus dignes de mon intercession le Jour de la Résurrection seront ceux qui auront fait le plus de prières sur moi. » (Tirmidhi)
Il faut noter qu'en fonction du niveau de foi et de science des personnes, le Prophète (SBDSL) réagissait plus ou moins sévèrement à leurs erreurs : -Pour un Imam ayant la foi et la science, le Prophète (SBDSL) le réprima durement devant une assemblée car il prolongeait trop longuement la première prière en commun alors que des faibles priaient derrière lui : Oqba Ibn Amr Al Badri (SDP) rapporte : Un homme est venu voir le Prophète (SBDSL) et lui dit : « Je manque la prière du matin (Subh) en groupe car untel (qui dirige la prière) fait une prière trop longue pour nous. » Je n'ai jamais vu le Prophète (SBDSL) se mettre autant en colère lors d'un sermon que ce jour-là. Il dit : « Ô hommes, il y a parmi vous des personnes qui font fuir les gens. Quiconque dirige la prière se doit de la raccourcir, car Il y a derrière lui des vieillards, des jeunes et d'autres qui ont des occupations. » (Boukhari et Mouslim) -Pour un homme avec la foi mais sans science qui portait une bague en or, le Prophète (SBDSL) jeta la bague par terre : Ibn Abbas rapporte (SDP) que le Messager de Dieu (SBDSL) vit une bague d’or au doigt d’un homme. Il la lui retira et la jeta par terre en disant : « Comment dont est-ce que l’un de vous saisit de sa main une braise en connaissance de cause ? » Une fois que le Messager de Dieu s’en alla, on dit à cet homme : « Ramasse ta bague et tires-en quelque profit ! » Il dit : « Non par Dieu ! Jamais je ne la reprendrai alors que le Messager de Dieu l’a jetée par terre. » (Mouslim) Abû Umâma (SDP) rapporta qu’un jour, un jeune homme vint demander au Prophète (SBDSL) : « Permets-moi de m’adonner à la fornication. » Les compagnons le réprimandèrent et lui dirent : « Tais-toi ! Tais-toi ! » Le Prophète (SBDSL) lui dit : « Approche-toi. » Quand il s’approcha, le Prophète (SBDSL) lui demanda : - « Aimerais-tu que ta mère s’y adonne ? » - « Par Allah non, ô Messager d’Allah, puisses-tu vivre au prix de ma vie », lui répondit le jeune homme. - « De la même manière les gens n’aimeraient pas que leur mère s’y adonne. Aimerais-tu que ta fille s’y adonne ? », demanda-t-il. - « Par Allah non, ô Messager d’Allah, puisses-tu vivre au prix de ma vie », lui répondit le jeune homme. - « De la même manière les gens n’aimeraient pas que leur fille s’y adonne. Aimerais-tu que ta sœur s’y adonne ? » demanda-t-il. - « Par Allah non, ô Messager d’Allah, puisses-tu vivre au prix de ma vie », lui répondit le jeune homme. - « De la même manière les gens n’aimeraient pas que leur sœur s’y adonne. Aimerais-tu que ta tante s’y adonne ? » demanda-t-il. - « Par Allah non, ô Messager d’Allah, puisses-tu vivre au prix de ma vie », lui répondit le jeune homme. - « De la même manière les gens n’aimeraient pas que leur tante s’y adonne, pourquoi continuerais-tu à désirer cela ? » Le Prophète (SBDSL) déposa sa main sur la poitrine du jeune homme et dit : « Ô Seigneur, pardonne son péché, purifie son cœur et préserve sa chasteté. » Depuis, ce jeune homme ne se préoccupait plus de ce genre de choses. » (Ahmad) -Et pour un homme sans foi ni science qui urina dans la mosquée, le Prophète (SBDSL) ordonna aux compagnons d'agir calmement avec lui en nettoyant son urine avec de l'eau et en lui expliquant cette interdiction : Abou Hourayra (SDP) rapporte : Un bédouin urina une fois dans la mosquée. Les gens se levèrent en vue de le réprimander lorsque le Prophète (SBDSL) les interpella en ces termes : « Laissez-le et versez un seau d'eau sur son urine. Vous n'avez été envoyés que pour faciliter (les choses) et non pour les rendre difficiles. » (Boukhari) Allah (Glorifié soit-Il) rappelle cette intelligence de la noblesse : (ExtS16v125) « Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. » (S68v4) « Et tu es certes (Mouhamed), d'une moralité éminente. » Commentaire : La religion ne cesse de recommander le bon comportement à travers le bon caractère et la bonne moralité. C'est pour cela qu'Allah a couvert d'éloges Son Messager bien-aimé Mouhamed (SBDSL) dans le Coran, et a aimé de nombreux compagnons.
Diverses politesses supplémentaires concernant le prophète (SBDSL) :
Pour connaître diverses politesses supplémentaires concernant le Prophète (SBDSL) voir le livre "le jardin des vertueux (Ryadh Salihin)" consultable gratuitement sur http://islammedia.free.fr/
Les diverses politesses de la salutation :
Pour connaître diverses politesses n'étant pas présentes dans ce site concernant les salutations voir le livre "le jardin des vertueux (Ryadh Salihin)" consultable gratuitement sur http://islammedia.free.fr/
2) Comportement général (code prouvant le sens moral de la vie et donc l'existence de Dieu)
(S102v1-3) « Par le Temps ! L'homme est certes en perdition (par sa nature imparfaite), sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres (dont le repentir), s'enjoignent mutuellement la vérité et s'enjoignent mutuellement l'endurance. »
(S4v36-42) « Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Allah n'aime pas, en vérité, le présomptueux, l'arrogant, ceux qui sont avares et ordonnent l'avarice aux autres, et cachent ce qu'Allah leur a donné de par Sa grâce. Nous avons préparé un châtiment avilissant pour les mécréants. Et ceux qui dépensent leurs biens avec ostentation devant les gens, et ne croient ni en Allah ni au Jour dernier. Quiconque a le Diable pour camarade inséparable, quel mauvais camarade ! Qu'auraient-ils à se reprocher s'ils avaient cru en Allah et au Jour dernier et dépensé (dans l'obéissance) de ce qu'Allah leur a attribué ? Allah, d'eux, est Omniscient. Certes, Allah ne lèse (personne), fût-ce du poids d'un atome. S'il est une bonne action, Il la double, et accorde une grosse récompense de Sa part. Comment seront-ils quand Nous ferons venir de chaque communauté un témoin et que Nous te (Mouhamed) ferons venir comme témoin contre ces gens-ci (l'humanité) ? Ce jour-là, ceux qui n'ont pas cru et ont désobéi au Messager, préféreraient que la terre fût nivelée sur eux et ils ne sauront cacher à Allah aucune parole. »
(S33v35) « Les musulmans et musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumônes, jeûneurs et jeûneuses, gardiens et gardiennes de leur chasteté, invocateurs et invocatrices souvent d'Allah : Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. »
(S4v152) « Et ceux qui croient en Allah et en Ses messagers et qui ne font de différence entre ces derniers, voilà ceux à qui Il donnera leurs récompenses. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »
(S16v90) « Certes, Allah commande l'équité (la justice), la bienfaisance (la miséricorde, la noblesse) et l'assistance aux proches (le devoir, la responsabilité). Et Il interdit la turpitude (immoralité), l'acte répréhensible (le blâmable) et la rébellion (l'impiété, l'infidélité, la division communautaire). Il vous exhorte afin que vous vous souveniez. »
(S70v19-35) « Oui, l'homme a été créé instable (très inquiet). Quand le malheur le touche, il est abattu, et quand le bonheur le touche, il est refuseur. Sauf ceux qui pratiquent la Salat (prière), qui sont assidu à leurs Salats, et sur les biens desquels il y a un droit bien déterminé (la Zakat) pour le mendiant et le déshérité, et qui déclarent véridique le Jour de la Rétribution, et ceux qui craignent le châtiment de leur Seigneur car vraiment il n'y a nulle assurance contre le châtiment de leur Seigneur, et qui se maintiennent dans la chasteté et n'ont de rapports qu'avec leurs épouses ou les esclaves (à l'époque où l'esclavage était répandu) qu'ils possèdent car dans ce cas ils ne sont pas blâmables, mais ceux qui cherchent (à répondre à leur nature) en dehors de cela sont des transgresseurs, et qui gardent les dépôts confiés à eux et respectent leurs engagements scrupuleusement, et qui témoignent de la stricte vérité et qui sont réguliers dans leur Salat. Ceux-là seront honorés dans des Jardins. »
(S28v77) « Et recherche à travers ce qu’Allah t’a donné la Demeure dernière. Et n’oublie pas ta part en cette vie. Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi. Et ne recherche pas la corruption sur terre, car Allah n’aime point les corrupteurs. »
(S9v111/112) « Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d'Allah : ils tuent, et ils se font tuer. C'est une promesse authentique qu'Il a prise sur Lui-même dans la Thora, l'Evangile et le Coran. Et qui est plus fidèle qu'Allah à son engagement ? Réjouissez-vous donc de l'échange que vous avez fait : Et c'est là le très grand succès. Ils sont ceux qui se repentent, qui adorent, qui louent, qui parcourent la terre (ou qui jeûnent), qui s'inclinent, qui se prosternent, qui commandent le convenable et interdisent le blâmable et qui observent les lois d'Allah... et fais bonne annonce aux croyants. »
(S13v19-24) « Celui qui sait que ce qui t'est révélé de la part de ton Seigneur est la vérité, est-il semblable à l'aveugle ? Seuls les gens doués d'intelligence (ou seuls sont intelligents ceux qui) réfléchissent bien : ceux qui remplissent leur engagement envers Allah et ne violent pas le pacte, qui unissent ce qu'Allah a commandé d'unir (liens de parenté par exemple), redoutent leur Seigneur et craignent une malheureuse reddition de compte, et qui endurent dans la recherche de l'agrément d'Allah , accomplissent la Salat (prière) et dépensent (dans le bien), en secret et en public, de ce que Nous leur avons attribué, et repoussent le mal par le bien. A ceux-là, la bonne demeure finale, les jardins d'Eden, où ils entreront, ainsi que tous ceux de leurs ascendants, conjoints et descendants, qui ont été de bons croyants. De chaque porte, les anges entreront auprès d'eux (en disant) : “Paix sur vous, pour ce que vous avez enduré ! Comme est bonne votre demeure finale !” »
(S17v53) « Et dis à Mes serviteurs d'exprimer les meilleures paroles (véridiques, sages, pieuses, courtoises, pudiques, ou subtiles), car le Diable sème la discorde parmi eux. Le Diable est certes pour l'homme un ennemi déclaré. »
(S23v96) « Repousse le mal par ce qui est meilleur. Nous savons très bien ce qu'ils décrivent. »
(S41v34/35) « La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur, et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. Mais (ce privilège) n’est donné qu’à ceux qui endurent et il n’est donné qu’au possesseur d’une grâce infinie. »
(S2v177) « La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux anges, au Livre et aux Prophètes, de donner de son bien, quelqu'amour qu'on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l'aide et pour délier les jougs ; d'accomplir la Salat et d'acquitter la Zakat. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu'ils se sont engagés, ceux qui sont endurants (religieusement) dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux ! »
(S26v213-217) « N'invoque donc pas une autre divinité avec Allah, sinon tu seras du nombre des châtiés. Et avertis les gens qui te sont les plus proches. Et abaisse ton aile (sois humblement miséricordieux et bienveillant) pour les croyants qui te suivent. Mais s'ils te désobéissent, dis-leur : “Moi, je désavoue ce que vous faites.” Et place ta confiance dans le Tout Puissant, le Très Miséricordieux. »
(S93v9) « Quant à l'orphelin, donc, ne le maltraite pas. Quant au demandeur, ne le repousse pas. Et quant au bienfait de ton Seigneur, proclame-le. »
(S61v2/3) « Ô vous qui avez cru ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? C'est une grande abomination auprès d'Allah que de dire ce que vous ne faites pas. »
(S42v36-43) « Tout ce qui vous a été donné (comme bien) n'est que jouissance de la vie présente, mais ce qui est auprès d'Allah est meilleur et plus durable pour ceux qui ont cru et qui placent leur confiance en leur Seigneur, qui évitent (de commettre) les péchés les plus graves ainsi que les turpitudes, pardonnent après s'être mis en colère, répondent à l'appel de leur Seigneur, accomplissent la Salat, se consultent entre eux à propos de leurs affaires, dépensent de ce que Nous leur attribuons, et qui, atteints par l'injustice, ripostent. La sanction d'une mauvaise action est une mauvaise action (une peine) identique. Mais quiconque pardonne et réforme, son salaire incombe à Allah. Il n'aime point les injustes ! Quant à ceux qui ripostent après avoir été lésés, ceux-là pas de voie (recours légal) contre eux. Il n'y a de voie (de recours) que contre ceux qui lèsent les gens et commettent des abus contrairement au droit sur la terre : ceux-là auront un châtiment douloureux. Et celui qui endure et pardonne, cela en vérité, fait partie des bonnes dispositions et de la résolution dans les affaires. »
(S23v1-11) « Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur Salat, qui se détournent des futilités, qui s'acquittent de la Zakat, et qui préservent leurs sexes (de tout rapport) si ce n'est qu'avec leurs épouses ou les esclaves qu'ils possèdent, car là vraiment, on ne peut les blâmer, alors que ceux qui cherchent au-delà de ces limites sont des transgresseurs, et qui veillent à la sauvegarde des dépôts confiés à eux et honorent leurs engagements, et qui observent strictement leur Salat. Ce sont eux les héritiers, qui hériteront le Paradis pour y demeurer éternellement. »
(S25v63-76) « Les serviteurs du Tout Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur terre, qui lorsque les ignorants s'adressent à eux, disent “Paix”, qui passent les nuits prosternés et debout devant leur Seigneur, qui disent “Seigneur, écarte de nous le châtiment de l'Enfer”, car son châtiment est permanent. Quel mauvais gîte et lieu de séjour ! Qui, lorsqu'ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu, qui n'invoquent pas d'autre divinité avec Allah et ne tuent pas la vie qu'Allah a rendue sacrée sauf à bon droit, qui ne commettent pas de fornication, car quiconque fait cela encourra une punition, et le châtiment lui sera doublé au Jour de la Résurrection, et il y demeurera éternellement couvert d'ignominie, sauf celui qui se repent, croit et accomplit une bonne œuvre, ceux-là Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes, et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. Et quiconque se repent et accomplit une bonne oeuvre c'est vers Allah qu'aboutira son retour. (Les serviteurs du Tout Miséricordieux sont encore) Ceux qui ne donnent pas de faux témoignages, qui lorsqu'ils passent auprès d'une frivolité s'en écartent noblement, qui lorsque les versets de leur Seigneur leur sont rappelés ne deviennent ni sourds ni aveugles, et qui disent “Seigneur, donne-nous en nos épouses et nos descendants, la joie des yeux, et fais de nous un guide pour les pieux.” Ceux-là auront pour récompense un lieu élevé (du Paradis) à cause de leur endurance, et ils y seront accueillis avec le salut et la paix, pour y demeurer éternellement. Quel beau gîte et lieu de séjour ! »
(S23v30) « Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font. »
(S23v57-61) « (Les croyants sont) Ceux qui de la crainte de leur Seigneur sont pénétrés, qui croient aux versets de leur Seigneur, qui n'associent rien à leur Seigneur, qui donnent ce qu'ils donnent, tandis que leurs cœurs sont pleins de crainte (à la pensée) qu'ils doivent retourner à leur Seigneur. Ceux-là se précipitent vers les bonnes actions et sont les premiers à les accomplir. »
(S90v10-20) « Ne l'avons-Nous pas guidé aux deux voies (l'homme). Or il ne s'engage pas dans la voie difficile. Et qui te dira ce qu'est la voie difficile ? C'est délier un joug (dont affranchir un esclave), ou nourrir en un jour de famine un orphelin proche parent ou un pauvre dans le dénuement. Et c'est être en outre de ceux qui croient et s'enjoignent mutuellement l'endurance (dans la droiture), et s'enjoignent mutuellement la miséricorde. Ceux-là sont les gens de la droite, alors que ceux qui ne croient pas en Nos versets sont les gens de la gauche. Le Feu se refermera sur eux. »
(S92v14-21) « (Dieu dit) : Je vous ai donc avertis d'un Feu qui flambe où ne brûlera que le damné, qui dément et tourne le dos, alors qu'en sera écarté le pieux qui donne ses biens pour se purifier et auprès de qui personne ne profite d'un bienfait intéressé, mais seulement pour la recherche de La Face de son Seigneur le Très-Haut. Et certes, il sera bientôt satisfait ! »
(S16v126) « Et si vous punissez, infligez (à l'agresseur) une punition égale au tort qu'il vous a fait. Et si vous endurez (en pardonnant)... cela est certes meilleur pour les endurants. »
(S17v22-39) « N'assigne point à Allah d'autre divinité, sinon tu te trouveras méprisé et abandonné. Et ton Seigneur a décrété : N'adorez que Lui, et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point “Fi” et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses, et par miséricorde, abaisse pour eux l'aile de l'humilité et dis : “Ô mon Seigneur, fais-leur à tous deux miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit.” Votre Seigneur connaît mieux ce qu'il y a dans vos âmes. Si vous êtes bons, Il est certes Pardonneur pour ceux qui Lui reviennent se repentant. Et donne au proche parent ce qui lui est dû ainsi qu'au pauvre et au voyageur (en détresse). Et ne gaspille pas indûment, car les gaspilleurs sont les frères des diables, et le Diable est très ingrat envers son Seigneur. Si tu t'écartes d'eux (famille) à la recherche d'une miséricorde de Ton Seigneur que tu espères, adresse-leur une parole bienveillante. Ne porte pas ta main enchaînée à ton cou (par avarice), et ne l'étend pas non plus trop largement, sinon tu te trouveras blâmé et chagriné. En vérité ton Seigneur étend Ses dons largement à qui Il veut ou les accorde avec parcimonie. Il est, sur Ses serviteurs, Parfaitement Connaisseur et Clairvoyant. Et ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté : c'est Nous qui attribuons leur subsistance tout comme à vous. Les tuer, c'est vraiment un énorme pêché. Et n'approchez point la fornication. En vérité, c'est une turpitude et quel mauvais chemin ! Et sauf en droit, ne tuez point la vie qu'Allah a rendu sacrée. Quiconque est tué injustement, alors Nous avons donné pouvoir à son proche (parent). Que celui-ci ne commette pas d'excès dans le meurtre, car il est déjà assisté (par la loi). Et n'approchez les biens de l'orphelin que de la façon la meilleure, jusqu'à ce qu'il atteigne sa majorité. Et remplissez l'engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements. Et donnez la pleine mesure quand vous mesurez, et pesez avec une balance exacte. C'est mieux (pour vous) et le résultat en sera meilleur. Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le cœur, sur tout cela en vérité on sera interrogé. Et ne foule pas la terre avec orgueil, (car) tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne pourras jamais atteindre la hauteur des montagnes ! Ce qui est mauvais en tout cela est détesté de ton Seigneur (comme par exemple au niveau de l'ouïe il ne faut pas écouter ce qui nous ne regarde pas, au niveau de la vue il ne faut pas regarder des choses illicites, et au niveau du cœur il ne faut pas avoir des mauvaises pensées ou intentions). Tout cela fait partie de ce que ton Seigneur t'a révélé de la Sagesse. »
(ExtS21v90) « Nous l'exauçâmes, lui donnâmes Yahya, et guérîmes son épouse. Ils concouraient au bien et Nous invoquaient par amour et par crainte. Et ils étaient humbles devant Nous. »
(S6v151-153) « Dis : “Venez, je vais réciter ce que votre Seigneur vous a interdit : Ne Lui associez rien, et soyez bienfaisants envers vos père et mère. Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté. Nous vous nourrissons tout comme eux. N'approchez pas des turpitudes ouvertement ou en cachette. Ne tuez qu'en toute justice la vie qu'Allah a fait sacrée. Voilà ce qu'(Allah) vous a recommandé de faire, peut-être comprendrez-vous. Et ne vous approchez des biens de l'orphelin que de la plus belle manière, jusqu'à ce qu'il ait atteint sa majorité. Et donnez la juste mesure et le bon poids en toute justice. Nous n'imposons à une âme que selon sa capacité (et son contexte). Et quand vous parlez, soyez équitables même s'il s'agit d'un proche parent. Et remplissez votre engagement envers Allah. Voilà ce qu'Il vous enjoint. Peut-être vous rappellerez-vous. Et voilà Mon chemin (divin) dans toute sa rectitude, suivez-le donc et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. Voilà ce qu'Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété.” »
(S19v27-34) « Puis elle vint auprès des siens en le portant (Jésus quand il était bébé). Ils (Certains juifs) dirent : “Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse (en prétendant qu'elle a perdu sa virginité hors mariage) ! Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée.” Elle fit alors un signe vers lui (le bébé). Ils dirent : “Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ?” Mais (le bébé) dit : “Je suis vraiment le serviteur d'Allah. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète. Où que je sois, Il m'a rendu béni, et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat, et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant.” Tel est Issa (Jésus), fils de Marie, parole de vérité (et ayant le saint esprit) dont ils doutent. »
(S5v55-57) « Vous n'avez d'autres alliés qu'Allah, Son Messager, et les croyants qui accomplissent la Salat, s'acquittent de la Zakat, et s'inclinent (devant Allah). Et quiconque prend pour alliés Allah, Son Messager et les croyants (réussira), car c'est le parti d'Allah qui sera victorieux. Ô les croyants ! N'adoptez pas pour alliés ceux qui prennent en raillerie et jeu votre religion, dont ceux à qui le Livre (juifs et chrétiens) fut donné avant vous et dont les mécréants. Et craignez Allah si vous êtes croyants. »
(S19v54-57) « Et mentionne Ismaël dans le Livre. Il était fidèle à ses promesses, et c'était un Messager et un Prophète. Et il commandait à sa famille la prière et la Zakat, et il était agréé auprès de son Seigneur. Et mentionne Idris, dans le Livre. C'était un véridique et un Prophète. Et nous l'élevâmes à un haut rang. »
(S7v199) « Accepte ce qu'on t'offre de raisonnable (comme bonnes actions), commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants. »
(S2v83) « Et (ô peuple juif rappelez vous) lorsque Nous avons pris l'engagement des enfants d'Israël de n'adorer qu'Allah, de faire le bien envers les pères, les mères, les proches parents, les orphelins et les nécessiteux, d'avoir de bonnes paroles avec les gens, d'accomplir régulièrement la Salat et d'acquitter le Zakat, à l'exception d'un petit nombre de vous, vous manquiez à vos engagements en vous détournant de Nos commandements. »
(S2v215) « Ils t'interrogent : “Qu'est-ce qu'on doit dépenser ?” Dis : “Ce que vous dépensez de bien devrait être pour les pères et mère, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs indigents.” Et tout ce que vous faites de bien, vraiment Allah le sait. »
(S3v134-136) « Et concourrez au pardon de votre Seigneur, et à un Jardin (Paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, qui dépensent dans l’aisance et dans l’adversité, qui dominent leur rage et pardonne à autrui, car Allah aime les bienfaisants. Et pour ceux qui s'ils ont commis quelque turpitude ou causé quelque préjudice à leurs propres âmes (en désobéissant à Allah), se souviennent d'Allah et demandent pardon pour leur péchés - et qui est-ce qui pardonne les péchés sinon Allah ? - et qui ne persistent pas sciemment dans le mal qu'ils ont fait. Ceux-là ont pour récompense le pardon de leur Seigneur, ainsi que les Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux pour y demeurer éternellement. Comme est beau le salaire de ceux qui font le bien ! »
(S3v200) « Ô les croyants ! Soyez endurants, incitez-vous à l'endurance, luttez constamment (pour les voies du bien et contre l'ennemi), et craignez Allah, afin que vous réussissiez ! »
(S4v58/59) « Certes, Allah vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants droit, et quand vous jugez entre des gens, de juger avec équité. Quelle bonne exhortation qu'Allah vous fait ! Allah est, en vérité, Celui qui entend et voit tout. Ô les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager, et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-là à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleur interprétation (et aboutissement). »
(S4v86) « Si on vous fait une salutation, saluez d'une façon meilleure, ou bien rendez-la (simplement). Certes, Allah tient compte de tout. »
(S4v114) « Il n'y a rien de bon dans la plus grande partie de leurs conversations secrètes, sauf si l'un d'eux ordonne une charité, une bonne action, ou une conciliation entre les gens. Et quiconque le fait cherchant l'agrément d'Allah, à celui-là Nous donnerons bientôt une récompense énorme. »
(S49v6) « Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair (de crainte) que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait. »
(S4v135/136) « Ô les croyants ! Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l'ordonne, fût-ce contre vous mêmes, contre vos père et mère ou proches parents. Qu'il s'agisse d'un riche ou d'un besogneux, Allah a priorité sur eux deux (et Il est plus connaisseur de leur intérêt que vous). Ne suivez donc pas les passions, afin de ne pas dévier de la justice. Si vous portez un faux témoignage ou si vous le refusez, (sachez qu')Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. Ô les croyants ! Soyez fermes en votre foi en Allah, en Son Messager, au Livre qu'il a fait descendre sur Son Messager, et au Livre qu'il a fait descendre avant. Quiconque ne croit pas en Allah, en Ses anges, en Ses Livres, en Ses Messagers et au Jour dernier, s'égare loin dans l'égarement. »
(S7v33) « Dis : “Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le (petit) péché, l'agression sans droit, d'associer à Allah ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas.” »
(S30v39) « Tout ce que vous donnerez à usure pour augmenter vos biens au dépens des biens d'autrui ne les accroît pas auprès d'Allah, mais ce que vous donnez comme Zakat tout en cherchant la Face d'Allah (Sa satisfaction), ceux-là verront (leurs récompenses) multipliées. »
(S48v29) « Mouhamed est le Messager d'Allah, et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, et miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés, recherchant d'Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation. Telle est leur image dans la Thora. Et l'image que l'on donne d'eux dans l'Evangile est celle d'une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s'épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige à l'émerveillement des semeurs. (Allah) par eux (les croyants) remplit de dépit les mécréants. Allah promet à ceux d'entre eux qui croient et font de bonnes œuvres, un pardon et une énorme récompense. »
(S74v2-7) « Lève-toi et avertis. Et de ton Seigneur, célèbre la grandeur. Et tes vêtements, purifie-les. Et de tout péché, écarte-toi. Et ne donne pas dans le but de recevoir davantage. Et pour ton Seigneur, endure. »
(S76v7-11) « Ils (les pieux) accomplissent leurs vœux, redoutent un jour dont le mal s'étendra partout, et offrent la nourriture, malgré son amour (importance, besoin, altruisme), au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier (disant) : “C'est pour le visage d'Allah que nous vous nourrissons. Nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous redoutons, de notre Seigneur, un Jour (du Jugement Dernier) terrible et catastrophique.” Allah les protégera donc du mal de ce jour-là, et leur fera rencontrer la splendeur et la joie. »
(S22v77/78) « Ô vous qui croyez ! Inclinez-vous, prosternez-vous, adorez votre Seigneur, et faites le bien. Peut-être réussirez vous ! Et luttez pour Allah avec tout l'effort qu'Il mérite. C'est Lui qui vous a élus ; et Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion, celle de votre père Abraham, lequel vous a déjà nommés “musulmans” avant (ce Livre) et dans celui-là (le Coran), afin que le Messager soit témoin contre vous, et que vous soyez vous-mêmes témoins contre les gens. Accomplissez donc la Salat (prière), acquittez la Zakat et attachez-vous fortement à Allah. C'est Lui votre Maître. Et quel Excellent Maître ! Et quel Excellent soutien ! »
Selon Abou Soufyan Ibn Harb (SDP), Héraclius demanda à Abou Soufyan : « Qu'est-ce qu'il (le Prophète Mouhamed) vous ordonne de faire ? » Il répondit : « Il nous demande d'adorer Dieu sans rien Lui associer, de délaisser les croyances (idoles) de nos pères, d'accomplir la prière, d'être sincères, de garder notre chasteté, et de préserver les liens de parenté. » (Boukhari et Mouslim)
Aalqama Ibn Alharith (SDP) raconte : Je suis parti avec des six membres de ma tribu pour visiter le Prophète (SBDSL) et nous avons témoigné des préceptes principaux de l'islam. Puis nous avons évoqués celles que nous estimions avoir dans notre tribu : la reconnaissance dans l'aisance, la patience dans les épreuves, la fermeté sur les terrains de guerre, l'acceptation du destin amer et ne pas s'en réjouir (excessivement du bon et du mauvais destin), et saisir l'occasion du malheur de nos ennemis (ou/et patienter quand nos ennemis profitent de notre malheur). Le Prophète (SBDSL) dit : « Erudits, cultivés et éduqués, presque comme des Prophètes par des qualités tellement nobles ! » Puis il nous sourit puis conseilla : « Et moi je vous conseille cinq qualités pour qu'Allah vous complète les qualités du bien : n'amassez pas ce que vous ne consommez pas, ne construisez pas ce que vous n'habitez pas, ne vous concurrencez pas pour ce dont vous disparaîtrez demain, soyez pieux envers Allah auquel vous serez rassemblés et devant lequel vous vous présenterez, et désirez ce vers quoi vous irez et où vous serez éternels (Paradis par les bonnes actions). »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Gare à la prière de l'opprimé car il n'y a pas de voile entre elle et Allah. »
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Mangez, buvez, habillez-vous, et faites l'aumône sans gaspillage ni ostentation. »
Selon Abdullah Ibn Amr Ibn Al As (SDP), un homme demanda au Messager de Dieu (SBDSL) quel était le meilleur aspect de l'islam. Il dit : « Tu offres à manger et tu salues celui que tu connais comme celui que tu ne connais pas. » (Boukhari et Mouslim)
Abou Said Al Khoudri (SDP) rapporte qu’il a entendu le Messager de Dieu (SBDSL) dire : « Que celui d’entre vous qui voit une chose répréhensible (comme un vol) la corrige avec sa main ! S’il ne le peut pas avec sa main, qu’il la corrige avec sa langue ! S’il ne le peut avec sa langue, que ce soit avec son cœur, et c’est là le degré le plus faible de la foi. » (Mouslim)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « La foi comporte un peu plus de soixante-dix branches. La plus noble est l’affirmation qu’il n’y a pas de divinité à part Allah, et la plus infime est l’action de retirer de la route ce qui peut nuire aux passants. La pudeur est une de ces branches de la foi. » (URA)
D'après Ibn Umar (SDP), l'Envoyé de Dieu (SBDSL) a dit : « Les miséricordieux recevront la miséricorde du Miséricordieux, qu'Il soit exalté. Soyez miséricordieux envers ceux qui sont sur terre. Celui qui est aux cieux le sera envers vous. » (Ahmad, Mouslim et Abou Dawoud)
(ExtHadith) Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Soyez conciliants et bienfaisants, car Allah aime les bienfaisants. » (Abou Dawoud)
Selon Abou Said Al Khoudri (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Méfiez-vous de cette pratique qui consiste à vous asseoir dans les rues ! » Ils (ses compagnons) dirent : « Ô Messager de Dieu ! Nous ne pouvons nous en passer car c’est là pour nous l’occasion de parler entre nous. » Le Messager de Dieu (SBDSL) leur dit alors : « Si vous tenez absolument à cette pratique, donnez au moins à la rue son droit . » Ils dirent : « Et quel est le droit de la rue, ô Messager de Dieu ? » Il dit : « Abaisser le regard, s'abstenir de faire du tort, répondre au salut, ordonner le convenable et réprouver le blâmable (plus dans une autre version : et utiliser des belles paroles). »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quatre marques, celui qui les réunit toutes est un parfait hypocrite. Celui qui en détient une seule est marquée par l’hypocrisie jusqu’à ce qu’il s’en débarrasse. Quand on lui confie un dépôt, il le trahit. Quand il parle, il ment. Quand il signe un pacte, il ne le respecte pas. Quand il est en litige, il transgresse les règles de la justice et de la morale. » (URA)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « On reconnaît l’hypocrite à l’une de ces trois caractéristiques : Quand il parle il ment. Quand il promet il ne tient pas sa promesse. Quand on lui confie un dépôt il le trahit. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abou Isa al-Mughira ibn Shouba (SDP), le Prophète de Dieu (SBDSL) a dit : « Dieu le Très-Haut vous a interdit de rompre les liens avec vos mères, de ne pas vous acquitter de vos obligations, de demander ce qui ne vous est pas dû, et d'enterrer vos filles vivantes. Il Lui répugne également de vous voir rapporter tout ce que vous entendez sans distinction, de poser trop de questions (ou de demander avec insistance ce qui s'avère excessif, inutile, ou peu convenable), et de dilapider vos biens. » (Boukhari et Mouslim)
Abdullâh Ibn Amr Ibn Al Âs (SDP) rapporte, le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Le mouslim (le musulman) est celui dont les musulmans sont à l’abri du mal de sa langue et de ses mains. Le mujaher (l'émigré) est celui qui délaisse ce que Dieu lui a interdit. » (Boukhari et Mouslim)
Anas Ibn Melik (SDP) rapporte : Un homme dit du mal d'un autre en présence du Prophète (SBDSL). Le Prophète dit : « Lève-toi. Tu n'as pas d'attestation (de foi) ! » L'homme lui dit : « Ô Messager d'Allah ! Je ne recommencerai pas. » Le Prophète conclut : « Tu te mets à te moquer du Coran (en rabaissant cet absent) ?! Il n'a pas foi dans le Coran celui qui se permet de commettre ses interdits. »
Selon lui encore, le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier honore son hôte. Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier maintienne ses liens de parenté. Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier dise du bien ou qu'il se taise. » (Boukhari et Mouslim)
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Crains pieusement Allah, quel que soit l’endroit où tu te trouves (seul ou avec les gens). Fais suivre la mauvaise action par la bonne et voilà qu’elle l’efface. Sois affable et courtois avec les gens. »
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Quiconque désire être écarté du feu et entrer au Paradis se doit de croire en Dieu et au Jour du Jugement Dernier lorsque la mort le surprendra, et de traiter autrui comme il aime à être traité. » (Ahmad, Thirmidi et Ibn Maja)
Le Messager d'Allah (SBDSL) dit une fois à Ashaj Abdulkays : « Il y a en toi deux qualités que Dieu aime : la clémence (mansuétude) et la patience. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu le Très-Haut a dit : « Mon amour est acquis de droit à ceux qui s’aiment en Moi, qui se visitent en Moi (dont pour la prédication), qui se réunissent en Moi, se séparent en Moi, et se font des cadeaux en Moi. » (Mâlek)
Un compagnon rapporte : J’ai dit : « Ô Messager de Dieu ! Dis-moi sur l’islam quelques paroles sur lesquelles je n’interrogerai personne d’ autre que toi. » Il dit : « Dis : "j'ai cru en Dieu", puis suis le droit chemin. » (Mouslim)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Jamais le croyant n’aura assez de faire du bien jusqu’à ce que le Paradis soit son étape finale. » (Tirmidhi)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Vous ne pouvez pas donner de l’argent à tout le monde, mais vous pouvez leur monter un visage radieux (souriant) à tous et leur faire preuves de bonne moralité constamment. » (Tirmidhi)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Ne sous estimez pas la bonne action même en offrant de l'eau de votre seau à celui qui en demande ou en accueillant votre frère avec un visage radieux. » (Mouslim)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « La parole gentille est déjà une aumône. » (Boukhari et Mouslim)
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Allah ne m’a point envoyé (et donc aussi les musulmans) aux gens pour leur rendre la vie difficile ou pour souhaiter leur perte. Allah m’a plutôt envoyé en tant qu’enseignant et pour rendre la vie facile aux gens. » (Mouslim)
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Enseignez, facilitez et ne compliquez pas les choses ! Annoncez la bonne nouvelle et ne faites pas fuir les gens et si l’un d’entre vous se met en colère qu’il se taise. » (Hakim)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu est doux et Il aime la douceur. Il donne pour la douceur ce qu’Il ne donne pas pour la violence ni toute autre chose. » (Mouslim)
Le prophète (SBDSL) a dit : « Quand la douceur est dans quelque chose, elle ne peut que l'embellir, et quand elle en est retirée, elle ne peut que l'enlaidir. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Si la douceur était une créature visible, il n'y aurait rien de plus beau. »
Selon Aïcha (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu est doux et Il aime la douceur en toute chose. » (Boukhari et Mouslim)
Jarir Ibn Abdullah (SDP) rapporte qu'il a entendu le Messager de Dieu (SBDSL) dire : « Celui qui est privé de douceur est privé de tout bien. » (Mouslim)
Selon Ibn Masoud (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Vous dirais-je qui sera préservé du Feu ? Sera préservé du Feu tout homme aimable, humble, doux et de tempérament facile. » (Tirmidhi)
Abou Hourayra (SDP) rapporte : Un bédouin urina une fois dans la mosquée. Les gens se levèrent en vue de le réprimander lorsque le Prophète (SBDSL) les interpella en ces termes : « Laissez-le et versez un seau d'eau sur son urine. Vous n'avez été envoyés que pour faciliter (les choses) et non pour les rendre difficiles. » (Boukhari)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Voulez-vous que je vous dise qui est interdit au feu ? Tout homme à l’abord facile, humble, doux et peu exigeant. » (Tirmidhi)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Mettez-vous à l’abri du feu de l’Enfer ne serait-ce que par le don d'un morceau de datte ; si vous ne la trouvez pas, alors par une bonne parole. » (URA)
Abou Tamima Alhoujaymi raconte : Le Prophète (SBDSL) a dit à un homme venu lui demander conseil : « N'insulte personne (ni rien). » L'homme dit (vers la fin de sa vie) : « Je n'ai jamais rien insulté, même un chameau ou une chèvre, depuis que le Messager d'Allah me l'a conseillé. »
Selon Anas (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Facilitez et ne rendez pas la tâche pénible, annoncez la bonne nouvelle et ne faites pas fuir les gens. » (Boukhari et Mouslim)
Ibn Abbas (SDP) rapporte : Nous faisions route en compagnie du Prophète (SBDSL) au retour de Arafa lorsque ce dernier entendit un vacarme ahurissant accompagné de coups et de blatèrements de chameaux. Il sermonna alors les gens en ces termes : « Ô hommes, faites les choses avec sérénité, car le bien ne vient jamais avec la précipitation (ou la violence). » (Boukhari et Mouslim)
Aïcha (SDP) rapporte : « Les paroles du Prophète (SBDSL) étaient claires et comprises de tous. »
Selon Ibn Omar (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Lorsque vous êtes trois, ne discutez pas à deux à voix basse en excluant le troisième (mais permis à partir de quatre personnes). »
Selon Anas (SDP), le Prophète (SBDSL), quand il prononçait un mot, le répétait trois fois afin qu’il fût bien compris. Quand il se rendait chez des gens, il les saluait trois fois. (Boukhari)
Selon Iyad Ibn Himar (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Les gens du Paradis se classent en trois catégories : un homme de pouvoir juste et agréé de Dieu, un homme clément et sensible à l'égard de tout proche et de tout musulman, et un homme qui s'abstient de mendier et s'attache à cela malgré une famille à charge. » (Mouslim)
Selon Abdullah Ibn Amr Ibn Al As (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Ceux qui font preuve d'équité seront auprès de Dieu sur des chaires de lumière : ce sont ceux qui se montrent justes dans leurs jugements, avec leur famille et avec ceux qui sont sous leur commandement. » (Mouslim)
Abou Saïd Alkhouddri (SDP) a dit : « Le Prophète (SBDSL) était plus pudique que la vierge dans son gynécée, c'est-à-dire la chambre dans laquelle se retire la jeune fille non mariée (pendant la visite d'hommes étranger à sa famille). »
Thabit (SDP) rapporte ces propos d'Anas (SDP) : Je jouais avec des enfants lorsque le Prophète (SBDSL) arriva. Il me salua puis me confia une tâche, si bien que je rentrai chez ma mère en retard. Lorsque je rentrai, elle me demanda : « Qu'est-ce qui t'a donc retenu ? » Je répondis : « Le Prophète m'a confié une tâche. » Elle me dit : « Et en quoi consiste cette tâche ? » Je dis : « C'est un secret. » Elle me dit alors : « Ne divulgue en aucun cas les secrets du Prophète (et des gens). » Anas ajouta : « Par Dieu, si je devais le divulguer à quelqu'un, ce serait à toi Thabit. » (Mouslim)
Aïcha (SDP) rapporte : « Chaque fois que le Prophète (SBDSL) était face à une alternative, il choisissait toujours la solution la plus simple (facile) tant qu'elle ne constituait pas un péché (ce qui signifie que la recherche du confort raisonnable est valide). Mais si c'était un péché, il en était le plus éloigné des hommes. Le Prophète ne s'est jamais vengé pour lui-même, sauf si les interdits divins étaient bafoués. Dans ce dernier cas, il se vengeait pour Dieu le Très-Haut. » (Boukhari et Mouslim)
D'après Oqba Ibn Amir (SDP) : J'ai rencontré le Prophète (SBDSL) alors j'ai pris sa main et j'ai dit : « Ô Messager d'Allah ! Informe moi des actes méritoires. » Le Prophète (SBDSL) me dit: « Ô Oqba ! Lie les liens avec celui qui les a coupé avec toi, donne à celui qui t'a privé, pardonne à celui qui a été injuste envers toi, et certes celui qui veut que sa vie soit prolongée et que sa subsistance soit augmentée qu'il lie ses liens de parenté. » (Ahmed)
Selon Abou Moussa (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Celui qui traverse l’une de nos mosquées ou de nos rues commerçantes portant une flèche (ou un couteau), qu’il tienne sa pointe dans sa main de peur de blesser un musulman (quelqu'un). » (Boukhari et Mouslim)
Al Barâ Ibn Âzab (SDP) a dit : « Le Messager de Dieu (SBDSL) nous a prescrit de faire sept choses et d’en éviter sept autres : Celles qu’il nous a prescrites sont de rendre visite au malade, de suivre les cortèges funèbres, de dire à celui qui éternue « Que Dieu te soit miséricordieux », de considérer véridique les propos de celui qui jure, de secourir l’opprimé, de répondre à l’invitation, de saluer les autres (et donner le conseil en toute loyauté quand cela nous est demandé). Celles qu’il nous a interdites sont de porter des bagues d’or, de boire dans les récipients d’argent, de nous asseoir sur des coussins en soie, de nous vêtir de qasi (mélange de soie et de cotons), de porter des vêtements de soie, de brocart et de satin. » (Boukhari et Mouslim) Dans une autre version il y dans les sept premières recommandations : « Renseigner celui qui a perdu un objet ou un animal. »
Anas (SDP) rapporte que le Messager d'Allah (QSBDSL) a dit : « Fiston ! Si tu peux te lever et te coucher sans avoir dans ton coeur un mauvais sentiment pour quiconque, alors fais-le. » Puis il ajouta : « Cela fait partie de ma tradition, quiconque aime ma tradition m'a aimé, et quiconque m'a aimé sera avec moi au Paradis. » (Tirmidhi)
(Evangile de Jésus Christ selon saint Jean, 13:34) Jésus a dit : « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. »
(Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, 22:34,35,36,37) « Les pharisiens, ayant appris qu'il avait réduit au silence les sadducéens, se rassemblèrent, et l'un d'eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l'éprouver: Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même (déjà logiquement les plus proches comme le famille, les voisins et les faibles du quartier ou de la ville, et pas déraisonnablement pour l'économie des millions d’immigrés). De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes (et s'incarne déjà l'évidence qu'il s'agit de la définition authentique de la vie). »
(Evangile de Jésus Christ selon saint Marc, 10:19) : « Tu connais les commandements: Tu ne commettras point d'adultère; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne feras tort à personne; honore ton père et ta mère. »
(Evangile de Jésus Christ selon saint Luc, 16:10) : « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes. »
(Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, 23:14,23,25,26) : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l'apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat (cœur ostentatoire et cupide), et qu'au dedans ils (vos cœurs) sont pleins de rapine et d'intempérance. Pharisien aveugle! nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin que l'extérieur aussi devienne net.… »
Abu Hamid al-Ghazali (mort en 1111) a rapporté : Les disciples demandèrent à Jésus : « Esprit de Dieu, existe-t-il actuellement quelqu’un sur terre qui soit comme toi ? » Jésus répondit : « Oui, celui dont le discours est un rappel (de Dieu), dont le silence est une contemplation (de Dieu), et dont chaque regard tire une leçon ; un tel homme est comme moi. »
Abu Hamid al-Ghazali (mort en 1111) a rapporté : Il est écrit dans les évangiles : « Celui qui prie pour ceux qui l’ont maltraité est victorieux de Satan. »
Relation homme femme hors mariage :
Le premier regard est pour soi et le deuxième regard est contre soi, en particulier si la personne est déjà mariée, sauf si c'est dans une intention sincère de mariage. Une des raison pour laquelle le deuxième regard est contre soi, c'est parce qu'il ne récupère pas la lumineuse noblesse du cœur perdue lors du premier.
3) Relation fraternelle (entre coreligionnaires)
Une des bases essentielles de l'islam est la bonne entente entre coreligionnaires, puisque cela correspond une des meilleures expressions de la dignité, attire le plus les gens à la piété et préserve donc la protection divine sur la communauté musulmane. Par conséquent soigner la fraternité religieuse devient une priorité. Le Prophète (SBDSL) amena d'ailleurs admirablement ses compagnons (SDP) à devenir amicalement très proches entre eux dans la noblesse. Dont car cette grande proximité agréable les fit devenir très soucieux d'éviter la division et la dispute, en particulier pour préserver leur effort collectif dans la très noble prédication pour Allah, Son Messager et la propagation de Sa religion, dont font partie les bonnes actions sociales. L'amour (la miséricorde) en Dieu, c'est la primauté du bien commun sur les biens particuliers, alors que le matérialisme sans Dieu, cela mène à l'individualisme, et que la justice demeure fermée sur les droits de chacun et donc non ouverte sur la noblesse supérieure qu'est la générosité et encore plus l'altruisme raisonnable.
Tabarani rapporte : Abdallah Ibn Masooud (SDP) a dit : « Ô Musulmans ! Vous devez obéir et vous attacher au groupe, car c'est la corde d'Allah à laquelle Il a ordonné de s'attacher. Ce qui vous gêne dans le groupe est meilleur que ce que vous appréciez dans la division. »
(ExtHadith) Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Soyez conciliants et bienfaisants, car Allah aime les bienfaisants. » (Abou Dawoud)
Abou Calih Alrifari (SDP) rapporte : Omar Ibn Alkhattab (SDP) se rendait régulièrement une vieille aveugle pauvre à l'extrémité de Médine. Il allait chez elle la nuit pour lui ramener de l'eau, jeter ses déchés et vaquer à ses besoins, mais il trouvait à chaque fois que quelqu'un l'avait précédé et s'était occupé de toutes ses affaires. Il vint une fois à une heure inhabituelle et arriva en premier, Omar guetta l'autre personne et vit que c'était Abou Bakr alors qu'il était calife (qui s'était présenté sous un de ses surnoms à la dame afin de cacher pieusement ses actions pour Dieu). Omar s'exclama : « Par ma vie, c'est toi ! » Un rajout précise qu'après la mort d'Abou Bakr, Omar qui était devenu calife le remplaça et qu'au moment de partir la première fois, la vieille aveugle pauvre se réveilla pendant la nuit, se leva puis se mit à pleurer car elle savait que l'ancienne personne qui s'occupait d'elle était morte, ce qui étonna Omar qui lui demanda : « comment le sais-tu ? » Elle répondit : « parce qu'il prémâchait mes dattes (car souvent sèches et donc pas chères puisque elle était pauvre et qu'Abou Bakr connût aussi des périodes de difficultés financières) car il avait remarqué que je n'ai plus de dents. » Alors Omar pleura son grand ami avec elle.
Souleym Ibn Qays Alaamiri rapporte qu'Ali (SDP) a dit à Ibn Alkawwa : « Par Allah ! S'attacher au groupe consiste à s'allier aux partisans de la vérité (religieuse), même s'ils sont peu nombreux. La division est de s'allier aux partisans de l'erreur, si nombreux soient-ils. »
(S26v215-217) « Et abaisse ton aile (sois humblement miséricordieux et bienveillant) pour les croyants qui te suivent. Mais s'ils te désobéissent, dis-leur : “Moi, je désavoue ce que vous faites.” Et place ta confiance dans le Tout Puissant, le Très Miséricordieux. »
(ExtHadith) Mouawiya Ibn Hakim as-Sulami (SDP) rapporte : Tandis que j'accomplissais la Salat en compagnie du Prophète (SBDSL), l'un des fidèles éternua. Je lui dis alors : « Que Dieu te bénisse ! » Ceux qui étaient présents me foudroyèrent du regard. Je repris alors : « Par la perte de ma mère, qu'avez-vous donc à me regarder de la sorte ? » Ils se mirent alors à se frapper les cuisses avec leurs mains. Lorsque je compris qu'ils voulaient me faire taire, je me tus. Quand le Prophète qui m'est plus cher que père et mère termina la salat, il ne me réprimanda pas, ne me frappa pas, et ne m'insulta pas non plus. Je n'ai connu de ma vie meilleur instructeur. Il me dit (agréablement) : « Au cours de cette Salat, il n'est pas permis de prononcer des paroles (non rituelles). Elle est constituée uniquement de louanges, de glorifications et de la récitation du Coran. »
(S61v4) « Allah aime ceux qui combattent (fraternellement) dans Son chemin en rang serré pareils à un édifice renforcé. »
(S3v159) « C'est par quelque miséricorde de la part d'Allah que tu (Mouhamed) as été si doux envers eux (ses compagnons) ! Mais si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, implore pour eux le pardon (d'Allah), et consulte-les à propos des affaires. Puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance. »
(ExtS47v19) « Sache donc qu'en vérité, il n'y a point de divinité à part Allah, et implore le pardon pour ton péché, ainsi que pour les croyants et les croyantes. »
(S3v103-105) « Et cramponnez-vous tous ensemble au “Habl” (câble vertical moral) d'Allah et ne soyez pas divisés, et rappelez-vous le bienfait d'Allah sur vous : lorsque vous étiez ennemis, c'est Lui qui réconcilia vos cœurs. Puis par Son bienfait, vous êtes devenus frères. Et alors que vous étiez au bord d'un abîme de Feu (guerre, Enfer), c'est Lui qui vous en a sauvés. Ainsi, Allah vous montre Ses signes afin que vous soyez bien guidés. Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable, car ce seront eux qui réussiront. Et ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et se sont mis à disputer, après que les preuves leur furent venues, et ceux-là auront un énorme châtiment. »
(S3v118) « Ô les croyants, ne prenez pas de confidents en dehors de vous-mêmes »
(S58v9) « Ô vous qui avez cru ! Quand vous tenez des conversations secrètes, ne vous concertez pas pour pécher, transgresser et désobéir au Messager, mais concertez-vous dans la bonté et la piété. Et craignez Allah vers qui vous serez rassemblés. »
(S49v9-12) « Et si deux groupes de croyants se combattent, faites la conciliation entre eux. Si l'un d'eux se rebelle contre l'autre, combattez le groupe qui se rebelle jusqu'à ce qu'il se conforme à l'ordre d'Allah. Puis s'il s'y conforme, réconciliez-les avec justice et soyez équitables car Allah aime les équitables. Les croyants sont des frères. Etablissez la concorde entre vos frères, et craignez Allah, afin qu'on vous fasse miséricorde, ô vous qui avez cru ! Qu'un groupe ne se raille pas d'un autre groupe : ceux-ci sont peut-être meilleurs qu'eux. Et que des femmes ne se raillent pas d'autres femmes : celles-ci sont peut-être meilleures qu'elles. Ne vous dénigrez pas et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que “perversion” lorsqu'on a déjà la foi . Et quiconque ne se repent pas, ceux-là sont les injustes. Ô vous qui avez cru ! Evitez de trop conjecturer (sur autrui) car une partie des conjectures est péché. Et n'espionnez pas, et ne médisez pas les uns des autres. L'un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ? (Non !) Vous en auriez horreur. Et craignez Allah, car Allah est Grand Accueillant au repentir, Très Miséricordieux. »
(S2v148) « A chacun une orientation vers laquelle il se tourne. Rivalisez donc dans les bonnes œuvres. Où que vous soyez, Allah vous ramènera tous vers Lui, car Allah est certes Omnipotent. »
Selon Abou Hourayra (SDP) le Prophète (SBDSL) a dit : Les droits du musulman envers son frère sont au nombre de cinq : lui rendre le salut, lui rendre visite lorsqu'il est malade, suivre son cortège funèbre, répondre à son invitation, et lui dire lorsqu'il éternue « Que Dieu te fasse miséricorde ».
Abou Fekhita rapporte : Abou Moussa Alachaari visita Alhasan Ibn Ali (SDP) qui était malade. Ali entra et demanda : « Viens-tu visiter à cause de la maladie, Abou Moussa ? -Oui, chef des croyants. C'est a cause de la maladie. -Alors j'ai entendu le Messager d'Allah (SBDSL) dire : Tout musulman qui visite un musulman malade, soixante-dix milles anges prieront en sa faveur du matin au soir, et Allah Elevé lui donnera un aqueduc au Paradis (bassin pour arroser les dattiers). »
Selon Abou Houreyra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Par Celui qui tient mon âme dans Sa Main, vous (musulmans) n'entrerez au Paradis que lorsque croirez et vous ne croirez vraiment que lorsque vous vous aimerez. Voulez-vous que je vous indique une chose qu'en la faisant vous vous aimerez ? Saluez-vous les uns les autres. » (Mouslim)
Selon Ali (SDP) le Prophète (SBDSL) a dit : « Il n'est pas un musulman qui rend visite le matin à son frère (dont aussi lors de la prédication) sans que soixante-dix mille anges prient sur lui jusqu'au soir. Et s'il lui rend visite le soir, soixante-dix mille anges prient sur lui jusqu'au matin et il aura à sa disposition au Paradis des fruits fraîchement cueillis. » (Tirmidhi)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Ne néglige aucune œuvre de bien, pas même le fait de rencontrer ton frère avec un visage radieux. » (Mouslim et Timirdhi)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Sourire à son frère est une aumône. » (Tirmidhi)
Abou Dharr rapporte le Prophète (SBDSL) m’a dit : « Ne méprise aucune bonne action si petite soit-elle, comme le fait d’accueillir ton frère avec un visage souriant. » (Mouslim)
Jondob (SDP) rapporte : Quand le Messager d'Allah (SBDSL) rencontrait ses compagnons, il leur serrait la main avant de les saluer.
Abou Houreyra (SDP) précise que le Prophète (SBDSL) a dit : « Quand le musulman serre la main à son frère, leurs péchés tombent comme les feuilles d'un arbre (qu'on secoue). »
Anas (SDP) rapporte : Un homme demanda : « Ô Messager d'Allah ! Quand l'un de nous rencontre son frère ou son ami, doit-il se courber devant lui ? -Non. Doit-il le serrer et l'étreindre ? -Non (dans une autre version : à moins qu'il rentre de voyage, et selon la vie de Omar dans des ressentis de grande fraternité ou des moments particuliers comme lors d'un deuil). -Alors il lui serre la main ? -Oui. »
Toujours selon lui, le Messager de Dieu (SBDSL) a dit: « Ô musulmanes ! Ne méprisez aucun cadeau que vous faites à votre voisine si petit soit-il, ne serait-ce que le sabot d’un agneau. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abdullah Ibn Omar (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Le meilleur compagnon au regard de Dieu est celui qui est le plus bienveillant pour ses propres compagnons, et le meilleur voisin au regard de Dieu est celui qui se montre le plus serviable pour ses voisins. » (Tirmidhi)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Un sourire fait à ton frère est une aumône, ordonner le bien ou interdire le mal est une aumône, orienter un homme ayant perdu son chemin est une aumône, guider l'aveugle dans la rue est une aumône, dégager du chemin ce qui nuit ou gêne est une aumône, verser l'eau de ton seau (que tu viens de remplir du puits) dans le seau de ton frère est aussi une aumône. » (Tirmidhi)
Selon Abou Masoud Al Badri (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Quand l'homme fait une dépense pour sa famille, y recherchant la satisfaction de Dieu, cela lui est compté comme aumône. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Thawbàn Ibn Yohdod (SDP), l'affranchi du Messager de Dieu, le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Le meilleur dinar que dépense l'homme est celui qu'il dépense pour sa famille, puis celui qu'il dépense pour sa monture consacrée au service de Dieu, puis celui qu'il dépense pour ses compagnons au service de Dieu. » (Mouslim)
Selon Tamîn Ibn Aws ad-Darî (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « La religion c’est le bon conseil et la loyauté. » Nous demandâmes : « Vis-à-vis de qui ? » Il dit : « Vis-à-vis de Dieu, de Son Livre, de Son Messager, des chefs et de l'ensemble de la communauté musulmane. »
Jarîr Ibn Abdullâh (SDP) a dit : « J’ai fait acte d’allégeance au Messager de Dieu (SBDSL) en m’engageant à faire la prière selon toutes ses règles, à faire l’aumône, et à être loyal dans mon conseil et dans mes sentiments envers tout musulman. » (Boukhari et Mouslim)
D’après Anas (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Aucun d’entre vous ne peut se prétendre croyant jusqu’à ce qu’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abou Moussa (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit tout en croisant ses doigts : « (Pareil à cette image) Le croyant est pour son frère tel un édifice dont les pierres se soutiennent les unes par rapport aux autres. » (Boukhari et Mouslim)
Selon An-Nomân Ibn Bashir (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « L'image des croyants dans l'amour, la miséricorde et l'affection qu'ils se portent, est comparable à celle d'un même corps : lorsqu'un membre se plaint de quelque douleur, c'est l'ensemble du corps qui en pâtit par l'insomnie et la fièvre. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : Un homme rendit visite à l'un de ses frères (coreligionnaires) qui habitait dans un autre village. Dieu envoya un ange sur son chemin. Lorsqu'il arriva, l'ange lui demanda : « Où vas-tu ? » L'homme lui dit : « Je vais rendre visite à un frère qui habite ce village. » L'ange lui dit : « Lui as-tu confié quelque chose dont tu voudrais t'assurer du bon état ? » Il dit : « Non, si ce n'est du fait que je l'aime en Dieu, répondit l'homme. » L'ange lui dit alors : « Je suis envoyé à toi de la part de Dieu pour te dire que Dieu t'a aimé comme tu as aimé en Lui cette personne. » (Mouslim)
Toujours selon lui (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : Un héraut interpelle celui qui rend visite à un malade ou à un de ses frères en Dieu en ces termes : « Béni sois-tu ! Que ta marche te soit grandement récompensée ! Puisses-tu acquérir une place au Paradis ! » (Tirmidhi)
Selon Abou Mousa Al Ashari (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « La compagnie de l'homme pieux et celle de l'homme mauvais sont respectivement comparables à celle du porteur de musc et du forgeron. Le porteur de musc ou bien te donne un peu de son musc, ou bien te le vend, ou bien tu jouis de sa bonne odeur. Quant au forgeron, soit il brule tes vêtements, soit il émane de lui une odeur désagréable. » (Boukhari et Mouslim)
D'après Abou Umâma (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Je garantie une maison dans la périphérie du Paradis à celui qui délaisse la polémique même si il a raison, une maison au milieu du Paradis à celui qui délaisse le mensonge même si il plaisante, et une maison en haut du Paradis à celui qui améliore son comportement. » (Abou Dawoud) Commentaire : Ce hadith montre encore clairement que les qualités spirituelles d'abord au niveau personnel et pour la préservation du lien social sont la valeur suprême.
Selon Abou Houreyra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Si l'on m'invite à manger un pied ou une épaule de mouton, j'accepte l'invitation, et si on me les offre, je les accepte également. » (Boukhari)
Selon Abdallah Ibn Bosr (SDP), lorsque de nombreuse personnes mangèrent dans le grand plat que le Messager d'Allah proposa, il se mit assis sur ses genoux en disant à un nomade qui l'interrogeait sur cette position : « Allah a fait de moi un noble serviteur et non un oppresseur arrogant (pour cela, je prends une position humble). »
Abou Nouaaym rapporte : Ibn Aabbes (SDP) a dit : « Je préfère subvenir aux besoins d'une famille musulmane pendant un mois, une semaine, ou une durée qu'Allah veut, plutôt que d'accomplir pèlerinage après pèlerinage. »
Selon Ousama Ibn Zayd, le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui à qui l’on aura rendu service et qui dira à cette personne « Djâzaka Allahu khayran, qu'Allah te récompense en bien » l'aura pleinement (suffisamment) remerciée (ou récompensé, bien qu'un cadeau ne soit pas interdit). » Autre sens possible : « Celui qui aura rendu service et à qui l'on dira « Djâzaka Allahu khayran, qu'Allah te récompense en bien », aura été suffisamment remercié (ou récompensé, bien qu'un cadeau ne soit pas interdit). » (Tirmidhi)
Selon Abou Said Al Khoudri (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Ne prends pour compagnon qu'un croyant, et ne partage ton repas qu'avec un homme pieux (sauf si pour nourrir une personne affamée ou une personne âgée, ou pour prêcher quelqu'un). » (Abou Dawoud et Tirmidhi)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « L'homme a la religion de son compagnon. Soyez donc vigilants quant au choix de celui que vous prenez pour ami. » (Abou Dawoud et Tirmidhi) Commentaire : En effet si une personne fréquente des gens désaxés moralement, elle finira comme eux par ne plus avancer droit, telle une roue voilée détourne la bonne orientation d'un vélo.
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Les gens sont comparables à des minerais tels l'or et l'argent. Les meilleurs d'entre eux au temps de l'ignorance sont les meilleurs en islam, à condition qu'ils aient bien compris leur religion. Les âmes sont comparables à des armées mobilisées : celles qui se reconnaissent s'unissent (comme amis), alors que celles qui n'ont point d'affinités sont en désaccord. » (Mouslim) Commentaire : En effet comme le changement du caractère et du comportement vers le meilleur niveau est plus difficile, plus long, voire impossible quand ils ont été souvent mauvais, les personnes portant le mieux les qualités morales avant de devenir musulmanes les épanouissent logiquement encore plus à travers l'islam, d'autant plus qu'elles sont développées et demandées par cette religion dont pour attirer grandement l'humanité vers elle.
Selon Abou Musa Al Ashari (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Chacun sera (dans l'autre monde) avec celui qu'il aura aimé (dans ce monde). » (Boukhari et Mouslim)
Selon Ibn Omar (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Le musulman est le frère du musulman. Il ne lui fait pas d'injustice et ne le trahit point. Celui qui œuvre à satisfaire le besoin de son frère (ou lui vient en aide), Dieu sera là pour lui satisfaire le sien (ou l'aidera). Celui qui dissipe une situation affligeante à un musulman, Dieu lui en dissipera une de celles du Jour de la Résurrection. Celui qui couvre (le péché d')un musulman, Dieu le couvrira le Jour de la Résurrection. » (Boukhari et Mouslim) Autre traduction : Selon Ibn Omar (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Le musulman est le frère du musulman. Il ne lui fait pas d'injustice et ne le trahit point. Celui qui œuvre à satisfaire le besoin de son frère, Dieu sera là pour lui satisfaire le sien. Celui qui dissipe une situation affligeante à un musulman, Dieu lui en dissipera une de celles du Jour de la Résurrection. Celui qui couvre (le péché non social) d'un musulman, Dieu le couvrira le jour de la Résurrection. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Le musulman est le frère du musulman. Il ne le trahit pas, ne lui ment pas, et ne se refuse jamais à le secourir. Tout musulman est sacré pour tout autre musulman : son honneur, ses biens et son sang (son corps, sa famille). La piété est ici (et il fit signe trois fois à sa poitrine). Il suffit à quelqu’un pour être mauvais de mépriser son frère musulman. » (Tirmidhi)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Ne soyez pas envieux les uns des autres. Ne truquez point les enchères. Ne vous détestez pas et ne vous tournez pas le dos les uns aux autres. Ne faites pas de surenchère et soyez, ô serviteurs de Dieu, frères. Le musulman est le frère du musulman. Il ne lui fait pas d’injustice, ne le méprise pas et ne lui refuse pas son secours. La piété est ici (en désignant sa poitrine trois fois de suite). Il suffit à quelqu’un, pour être mauvais, de mépriser son frère musulman. Tout Musulman est sacré pour tout autre musulman : son sang, ses biens et son honneur. » (Mouslim)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Celui qui dissipe à un musulman l'une des situations affligeantes de ce bas monde, Dieu lui en dissipera une de celles du Jour de la Résurrection. Celui qui met dans l'aisance quelqu'un dans la gêne, Dieu le met dans l'aisance dans ce monde et dans l'autre. Celui qui couvre un musulman, Dieu le couvrira dans ce monde et dans l'autre. Dieu ne cesse d'être aux côtés de Son serviteur tant que Son serviteur est aux côtés de son frère. Celui qui parcourt un chemin à la recherche de quelque savoir, Dieu lui facilitera un chemin vers le Paradis. Toutes les fois que des gens se réunissent dans l'une des maisons de Dieu Exalté pour réciter le Livre de Dieu (le Coran) et pour l'étudier ensemble, la sérénité (divine) descend aussitôt sur eux, la miséricorde les entourent, les anges les couvrent de leurs ailes, et Dieu les mentionne auprès de ceux qui sont près de lui (les anges, les Prophètes, les martyrs). Celui qui ne s'élève pas par son propre labeur, ce ne sont pas ses origines qui vont l'élever. » (Mouslim)
D'après Abou Houreyra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Le croyant est le miroir du croyant (car il doit d'abord regarder ses propres défauts et ils se corrigent souvent mutuellement), et le croyant est le frère du croyant. Il protège ce que son frère risque de perdre et le préserve en son absence. » (Abou Dawoud)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Toutes les fois que le musulman fait une invocation en faveur de son frère en son absence, un ange lui dit : Et à toi la même chose. » (Mouslim)
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Prenez garde aux suspicions non fondées, car ce sont les paroles qui induisent le plus en erreur. Ne vous espionnez pas, ne vous épiez pas, ne vous enviez pas, ne vous haïssez pas, ne vous dédaignez pas en vous fuyant, mais soyez plutôt, ô adorateurs d’Allah, tous frères. » (Boukhari)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quand deux musulmans croisent le fer, le tueur et le tué vont tous deux en Enfer. » Un compagnon dit : « Ô Messager de Dieu ! Nous sommes d’accord pour le tueur, mais comment le tué va-t-il aussi en Enfer ? » Il dit : « Il aurait tout fait pour tuer son compagnon. » (URA)
(ExtHadith) Ibn Abbas (SDP) rapporte : « (Lors d'une dispute entre Omar et un ignorant) Hurr (SDP) rappela à Omar (SDP) : « Ô Emir des croyants, Dieu le Très-Haut dit à Son Prophète dans le Coran "Sois conciliant ! Ordonne le bien et écarte-toi des ignorants", et cet homme fait indéniablement partie des ignorants (polémiqueurs, mécréants). » Par Dieu, lorsque Omar entendit ce verset, il n'outrepassa pas ce commandement car il respectait scrupuleusement les prescriptions du Livre de Dieu (et se détourna donc de cet homme). » (Boukhari)
Selon Abou Darda (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Lorsque trois hommes qui se trouvent en ville ou dans le désert n'accomplissent pas la prière en commun, Satan prend le dessus sur eux. Astreignez-vous donc à la prière en commun car le loup ne dévore du troupeau que la bête isolée. » (Abou Dawoud)
Albazzar rapporte : Omar (SD) a dit : « Si trois personnes (ou plus) voyagent ensemble, qu'ils désignent l'un d'entre eux comme émir (: celui qui connaît le mieux le Coran si possible). »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Détruire le cœur d'un musulman est pire que détruire 70 fois la Kaaba » (Boukhari)
Ali Ibn Alhouseyn rapporte que le calife Ali (SDP) a dit : « Allah a rendu sacrées des choses que personne n'ignore, et a rendu le croyant plus sacré que toute chose. Il a fortifié les musulmans avec la sincérité et l'attestation de l'unicité. Le musulman est celui dont les musulmans sont saufs de sa langue et de sa main sauf avec la vérité. »
Maz Ibn Jabbal (SDP) a rapporté que l'Envoyé de Dieu (SBDSL) a dit : « Ô Seigneur, Je Te demande Ton amour, l'amour de ceux qui T'aiment, et l'amour des œuvres qui font rapprocher de Ton amour. » Puis il (SBDSL) ajouta : « C'est une vérité : étudiez là et apprenez là. » (Tirmizzi)
Le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu le Très-Haut a dit : « Mon amour est acquis de droit à ceux qui s’aiment en Moi, qui se visitent en moi (dont la prédication), se réunissent en Moi, se séparent en Moi, et se font des cadeaux en Moi. » (Mâlek)
Mouadh (SDP) a dit : J'ai entendu le Messager de Dieu (SBDSL) dire : « Ceux qui s'aiment en Ma Majesté (dans la noblesse dont dans son rappel) auront des chaires de lumière que leur envieront les Prophètes et les martyrs. » (Tirmidhi)
Selon Al Miqdad Ibn MadiKariba (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Lorsqu'un homme aime son frère, qu'il le lui dise. » (Abou Dawoud et Tirmidhi)
Selon Anas (SDP), un homme était assis auprès du Prophète (SBDSL) quand passa quelqu'un. Il dit : « Ô Messager de Dieu ! J'aime vraiment cet homme. » Le Prophète lui dit : « L'en as-tu informé ? » Il dit : « Non. » Il lui dit : « Informe le donc. » Il le rejoignit et lui dit : « Je t'aime en Dieu. » L'autre lui dit : « Que t'aime Celui pour Lequel tu m'as aimé ! » (Abou Dawoud)
Sahl Ibn as-Saidi (SDP) rapporte : Un homme vint trouver le Prophète (SBDSL) et lui dit : « Ô Prophète ! Indique-moi une action qui si je l'accomplis m'accordera l'amour de Dieu et des gens. » Le Prophète (SBDSL) répondit : « Renonce à ce monde et Dieu t'aimera, et renonce à ce que les gens possèdent et ils t'aimeront. » (Ibn Mâja)
Et il (SBDSL) dit aussi : « Quiconque répond au besoin de son frère, Allah répondra au sien. » (Boukhari et Mouslim)
Toujours selon lui (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Secourez votre frère, qu’il soit injuste ou opprimé ! » Quelqu’un dit : « Ô Messager de Dieu ! Je l’aide quand il est victime d’une injustice, mais s'il se montre injuste, comment pourrais-je le secourir ? » Le Prophète (SBDSL) répondit : « En l'empêchant d'être injuste. » (Boukhari)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « La jalousie n’est permise que dans deux choses : -un homme à qui Allah a donné d’apprendre le Coran et de passer des heures de la nuit et du jour à le lire et à méditer sur son contenu. -et un homme à qui Allah a donné une fortune qu’il ne fait que dépenser dans le bien de nuit et de jour. »
Selon Ibn Masoud (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « L'envie n'est permise que dans deux cas : -un homme que Dieu a pourvu de biens et les lui a fait dépenser dans des œuvres bonnes. -et un homme auquel Dieu a accordé un savoir avec lequel il juge entre les gens et l'enseigne autour de lui. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Ibn Omar (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « L'envie (jalousie) n'est permise que dans deux cas : -un homme auquel Dieu a accordé la connaissance du Coran et qui le récite en prière aux heures de la nuit et du jour. -et un homme auquel Dieu a fait don de richesses et qui les dépense dans le bien aux heures de la nuit et du jour. » (Boukhari et Mouslim) Commentaire : Les trois hadiths précédents prouvent que la propagation fréquente du bien spirituellement et matériellement participe à l'ennoblissement maximal.
(S83v24-28) « (Au Paradis) Tu reconnaîtras sur leurs visages (des pieux), l'éclat de la félicité. On leur sert à boire un nectar pur, cacheté, laissant un arrière-goût de musc. Que ceux qui le convoitent entrent en compétition (pour l'acquérir). Il est mélangé à la boisson de Tasnim (apportant probablement un supplément d'extase), source dont les rapprochés boivent. »
(S59v9) « Il (le butin) appartient également à ceux qui avant eux se sont installés dans les pays et dans la foi, qui aiment ceux qui émigrent vers eux (les habitants de Médine accueillirent chez eux les gens persécutés de La Mecque), et ne ressentent dans leurs cœurs aucune envie pour ce que (ces immigrés) ont reçu (comme bénédiction), et qui les préfèrent à eux-mêmes même s’il y a pénurie chez eux. Quiconque se prémunie contre sa propre avarice, ceux là sont ceux qui réussissent. »
Selon Abou Houreyra (SDP) : On amena au Messager de Dieu (SBDSL) quelqu'un (probablement d'alcoolique ou de faible moralement) qui avait bu du vin. (Pour lui faire arrêter son alcoolisme ou le renforcer moralement par un choc émotionnel) Il dit : « Frappez-le ! » Puis parmi nous il en est qui le frappa de sa main, d'autres le frappèrent avec leur chaussure, et d'autres avec leurs habits. Quand l'homme partit, certains dirent à son adresse : « Que Dieu te couvre d'opprobre ! » Le Prophète (SBDSL) dit : « Ne dites pas de telles choses afin de ne pas aidez pas le Diable contre lui. » (Boukhari) Commentaire : La violence légère commandée par le Prophète (SBDSL) envers une personne alcoolique alcoolisée eut probablement lieu car le choc physique, mental et émotionnel est possiblement le seul moyen qu'elle se corrige rapidement tellement l'addiction à l'alcool (ou à toute drogue dure comme l’héroïne) est forte et destructrice. C'est donc en réalité un bien social mais aussi une condamnation ferme de cet état, tout en sachant que la sortie tabligh dans le chemin de Dieu est le meilleur moyen de guérir.
Oum Koulthum Bent Oqba (SDP) a dit : J'ai entendu le Messager de Dieu (SBDSL) dire : « N'est pas menteur celui qui réconcilie les gens en disant à chacun des deux adversaires que l'autre a dit du bien de lui. » (Boukhari et Mouslim)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Si l'un de vous tient absolument à faire l'éloge de son frère, qu'il dise : Je crois qu'untel, et Allah est son juge et je ne purifie personne devant Allah, est ceci ou cela. »
On rapporte de Omar (SDP) cette parole : « Ne prête pas une mauvaise interprétation à une parole prononcée par ton frère tant que tu peux lui en trouver une bonne. » En effet, le Prophète (SBDSL) incite les croyant à ne pas juger les autres et à ne pas dévoiler leurs défauts.
Selon Abou Hourayra , le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Il n'est personne qui couvre les défauts de son prochain dans ce bas monde sans que Dieu ne lui couvre les siens le jour de la résurrection. » (Mouslim)
Il a dit encore : J'ai entendu le Messager de Dieu (SBDSL) dire : « Toute ma communauté peut prétendre à la clémence de Dieu sauf ceux qui divulguent leurs péchés au grand jour. Et la divulgation consiste à ce que l'homme, après avoir commis un péché la nuit et parvenu au matin, se mette à dire : « Ô untel! J'ai fait hier telle ou telle chose. » Son Seigneur l'avait pourtant couvert toute la nuit, et le matin, il dévoile lui-même ce que Dieu avait caché. » (Boukhari et Mouslim)
(S24v19) « ceux qui aimeraient que la réputation d’immoralité se répande au sujet de ceux qui ont cru ont des tourments douloureux dans ce monde et dans l’autre. Dieu sait et vous, vous ne savez point »
Et il est rapporté aussi : « Trouve pour ton frère (ou les gens) 70 excuses, et si tu n'en trouves pas, reproche le à ton âme (surtout si tu ne le prêche pas). »
Invocation à dire lorsque quelqu'un nous dit : « Qu'Allah te pardonne » :
« Et à toi. »
Invocation à dire pour celui qui exprime son amour pour toi en Allah :
« Que t'aime Celui pour qui tu m'as aimé. »
Invocation à dire à celui qui te fait une faveur :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quand quelqu'un te fait une faveur, dis : « Qu'Allah te récompense par le bien », car tu auras certainement excellé en louant cette personne ainsi. »
Invocation à dire à celui qui t'a offert une partie de ses biens :
« Qu'Allah bénisse, ta personne, ta famille et tes biens. »
Répondre à l'invocation de quelqu'un après lui avoir offert un cadeau ou une aumône :
Aïcha (SDP) a rapporté que quelqu'un offrit un mouton au Messager d'Allah (SBDSL) et il ordonna de le distribuer. Quand le serviteur l'eût distribué, Aïcha lui demanda : « Qu'est-ce qu'ils ont dit ? » Il répondit : « Ils ont dit : qu'Allah vous bénisse ! » Ensuite Aïcha a dit « Et qu'Allah les bénisse », car répondre à leur invocation d'une façon similaire après un cadeau correspond à la manière prophétique et à la préservation de la récompense divine pour le cadeau.
Invocation à dire lorsqu'on a insulté quelqu'un :
« Ô Allah, quiconque j'ai insulté parmi les croyants, fais que cela soit la cause pour qu'il soit plus proche de Toi le Jour de la Résurrection. »
Ali Ibn Abou Talib (SDP) a dit : « Les ançars ont accueilli et aidé le Prophète, ont partagé leurs biens avec les émigrants (musulmans persécutés de La Mecque), qu'Allah les récompense largement. Nous sommes arrivés chez eux et nous nous sommes installés dans leurs demeures (ainsi il est possible d'accueillir des migrants musulmans persécutés chez soi, en particulier les femmes et enfants le temps qu'ils obtiennent un logement ou retourne dans leur pays, car de nos jours les hommes doivent défendre leur pays). Ils se sont précipités, chacun voulant nous prendre. Ils étaient même prêts au tirer au sort pour cela. Nous avions même la priorité sur leurs biens et cela par leur bon cœur. Puis ils ont mis toute leur sincérité et leur passion au service de leur Prophète (SBDSL) et sur eux tous. » Commentaire : Les ançars préfèrent donc le soutien à la religion véridique et au droit chemin à toute chose. Ils prouvent la valeur suprême de ce soutien dont en accueillant chez eux les émigrants de la Mecque et en les grandissant plus que leur accueil. Pour l'immense honneur d'appuyer la religion, d'accueillir le Prophète (SBDSL) et ses compagnons de la Mecque, et donc de recevoir la satisfaction Allah (Glorifié soit-Il), ils réalisent le partage de leurs biens matériels avec ces émigrants, que la plupart rembourseront plus tard.
Selon Anas (SDP) (Après la victoire de La Mecque), le jour de la bataille de Houneyn où seuls les ançars honorèrent le combat le Prophète (SBDSL) ne leur donna rien du butin. Certains parmi les ançars se plaignirent. Lorsque le Prophète (SBDSL) l'apprit, il les fit réunirent et leur dit après avoir félicité et loué Allah comme Il le mérite : « Ô ançars ! N'étiez vous pas égarés quand je suis venu et Allah vous a guidés, n'étiez vous pas pauvres et Allah vous a enrichis, n'étiez-vous pas ennemis et Allah a uni vos cœurs par moi ? - Si, répondirent-ils. - Ne répondez-vous pas, ô ançars ? demanda le Messager d'Allah. - Que dire, ô Messager d'Allah ? Que pouvons-nous te répondre ? La faveur revient à Allah et Son Messager - Par Allah ! Vous auriez pu dire à juste titre, et je vous aurais approuvés : tu es venu chez nous chassé et nous t'avons accueilli, tu étais pauvre et nous t'avons soutenu, tu étais en danger et nous t'avons protégé, tu étais abandonné et nous t'avons aidé. - La faveur revient à Allah et à son Messager. - Ô ançars ! Vous êtes-vous sentis vexés pour un brin éphémère de ce bas-monde que j'ai utilisé pour gagner les cœurs de nouveaux convertis sortis il y a peu de la mécréance (et les préserver dans le combat pour Allah et Sa religion). Tandis que j'ai fais confiance à l'islam qu'Allah vous a donné. Ô ançars ! N'êtes-vous pas satisfaits que les gens emmènent les moutons et les chameaux à leurs maisons et que vous partiez avec le Messager d'Allah chez vous ? Par celui qui tient mon âme dans sa main ! Si les gens prenaient une route et les ançars en prenaient une autre, je prendrais la route des ançars, et si ce n'avait été l'émigration, j'aurais été un homme des ançars. Vous êtes mes intimes et les autres gens sont autour. Ô Allah ! Accorde ta miséricorde aux ançars, aux fils des ançars et aux fils des fils des ançars! » Ils pleurèrent alors jusqu'à mouiller leurs barbes et déclarèrent : « Nous somme si satisfaits d'Allah et de Son Messager comme part. » Puis après avoir pleuré avec eux, le Prophète (SBDSL) partit et ils se dispersèrent.
Le Prophète (SBDSL) a dit aux ançars qui eurent peur qu'il reste à la Mecque suite à sa victoire : « Je suis le serviteur d'Allah et Son Messager. J'ai émigré vers Allah et vers vous. Je vis avec vous et je meurs avec vous. »
Selon Othmane (SDP), le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « Ô Allah! Donne l'honneur aux ançars par lesquels Allah a établi la religion, qui m'ont accueilli, m'ont aidé et m'ont protégé. Ce sont mes compagnons dans ce monde, les miens dans l'au-delà et les premiers à entrer au Paradis de ma communauté. »
Aïcha (SDP) rapporte que le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « Si une femme habite entre deux maisons des ançars, ce sera comme si elle habite entre ses deux parents (puisque cette tribu est celle qui a le plus aidé le Prophète et donc participé à sécuriser les routes d'Arabie de l'époque particulièrement dangereuses pour les femmes). » Commentaire : Le hadith précédent semble lié à d'autres précisant que le Prophète (SBDSL) a dit que Dieu établira l'islam jusqu'à ce qu'une femme puisse voyer seule sur les routes (principales) d'Arabie.
Abou Bakr (SDP) a dit à ce sujet : « Cette affaire est partagée entre nous (souverains que sont les émigrants et ministres que sont les ançars) en deux moitiés identiques comme une palme coupée en deux. »
Anas (SDP) raconte : Nous étions avec le Prophète (SBDSL) en voyage. Certains parmi nous jeûnaient et d'autres non. Un jour, il a fait très chaud. Certains se faisaient de l'ombre avec leurs manteaux et ceux qui n'en avaient pas se protégeaient avec leurs mains. Nous avons campé et les jeûneurs tombèrent à terre tandis que les autres ont monté les tentes et abreuvé les bêtes. Le Messager d'Allah dit alors : « Aujourd'hui, ceux qui n'ont pas jeûné ont remporté la récompense (ceci montrant que le service aux autres pendant des sorties collectives est ce qui a le plus de valeur). »
Abou Qouleba (SDP) rapporte : Des compagnons du Prophète (SBDSL) sont venus chez lui faire l'éloge d'un de leurs amis. Ils déclarèrent : « Nous n'avons jamais vu quelqu'un comme Untel. Chaque fois que nous voyagions, il lisait le Coran, et chaque fois que nous campions, il priait. » Le Prophète demanda : « Qui donc se chargeait de ses affaires ? », jusqu'à ce qu'il questionna : « et qui donnait le fourrage à son chameau ou sa monture ? » et à chaque fois, ils répondaient : « Nous. » II déclara : « Vous êtes tous meilleurs que lui. »
Jebir Ibn Abdallah (SDP) raconte : Nous étions dans une bataille et un homme des mouhajirins (émigrants de La Mecque) (Jehjah Ibn Qays Alrifari) tapa de sa main le derrière d'un homme des ançars (accueillants de Médine) (Sinene Ibn Wabra Aljouhéni). L'ançar s'écria : « A moi les ançars ! » Le mouhajir s'écria : « A moi les mouhajirins (en s'adressant plus à des émigrants voire combattant ne venant pas de la Mecque) ! » Le Messager d'Allah (SBDSL) entendit cela et questionna : « Pourquoi cet appel de l'âge d'ignorance car synonyme de division). Ils expliquèrent : « Ô Messager d'Allah ! Un des mouhajirins a tapé de sa main le derrière d'un des ançars. » Il ordonna : « Abandonnez-le (pour son appel au tribalisme) car il est répugnant. » Ainsi le Prophète (SBDSL) ne voulut pas le tuer pour ne pas qu'on dise qu'il tue ses compagnons et finit par gagner les cœurs de ceux qui aurait pu s'offenser de cette décision en organisant intelligemment une sortie difficile dans la voie d'Allah afin que de calmer la situation.
Omar (SDP) a dit : « Par Allah ! Nous n'avons pas totalement accompli notre promesse envers eux. Nous leur avons promis au temps du califat d'Abou Bakr que nous (les émigrants) sommes (logiquement car les premiers convertis) les souverains (en particulier ceux qui suivirent en premier le Prophète (SBDSL) et émigrèrent donc avant lui) et vous (les accueillants) êtes les ministres. Si je vis jusqu'à l'année prochaine, tous mes gouverneurs seront des ançars. » Commentaire : Les premiers califes, qui ont été essentiels pour préserver l'islam après la mort du Prophète Mouhamed dont à travers leur préservation de la communauté musulmane unie, furent aussi prioritairement désignés logiquement en fonction de leur proximité du Prophète (SBDSL), de leur piété, de leur origine tribale liée au Prophète (qouraychites liés à la meilleure terre qu'est La Mecque) ou de leur ancienneté dans l'islam. Ces califes furent choisis soit plus par décision du calife soit plus par décision d'une concertation, ce qui prouve qu'il n'y a pas de règles précises à ce sujet, car la calme intelligence pieuse doit d'abord préserver la communauté musulmane unie avant de tendre à choisir le meilleur calife. C'est donc ainsi qu'il faut encore procéder de nos jours pour choisir tout dirigeant que ce soit au niveau politique, économique, social ou humanitaire. Par exemple le premier Calife Abou Bakr a été légitimement choisi car il incarnait toutes ces valeurs, surtout qu'il a été évoqué dans le Coran comme compagnon du Prophète dans la caverne, que le Prophète (SBDSL) lui a demandé de le remplacer dans la prière en tant qu'Imam tout le temps où il a été malade avant sa mort, qu'il a été le premier homme adulte à son convertir à l'islam, qu'il était de La Mecque (surtout que son clan était le moins nombreux, le moins élevé, le plus pauvre et donc le plus humble) et qu'il a toujours été un ami proche du Prophète (SBDSL). Au sujet de la position sociale plus faible de ce clan critiquée par Abou Sofiène, Ali lui dit : « Abou Sofiène! Les croyants sont des gens qui se veulent le bien et qui sont compatissants les uns avec les autres, même si leurs demeures et leurs personnes sont éloignées (ou modestes). Les hypocrites, par contre, sont des gens qui se trompent les uns les autres même si leurs demeures et leurs corps sont proches (ou leur richesses sont grandes). Nous avons prêtés serment à Abou Bakr car il en est digne. »
Omar (SDP) a dit : « Par Allah ! Nous n'avons pas totalement accompli notre promesse envers eux. Nous leur avons promis au temps du califat d'Abou Bakr que nous (les émigrants) sommes (logiquement car les premiers convertis) les souverains et vous (les accueillants) êtes les ministres. Si je vis jusqu'à l'année prochaine, tous mes gouverneurs seront des ançars. »
(S33v6) « Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères. Les liens de consanguinité ont (dans les successions) la priorité (sur les liens) unissant les croyants (de Médine) et les émigrés (de la Mecque) selon le livre d'Allah, à moins que vous ne fassiez un testament convenable en faveur de vos frères en religion. Et cela est inscrit dans le Livre. »
Le Prophète (SBDSL) a dit à Ouseyd Ibn Houdhayr (SDP) un ançar qui l'avait remercié d'avoir partagé de la nourriture qu'il (SBDSL) avait reçut : « Et vous les ançars, qu'Al1ah vous récompense aussi de la meilleure façon. Vous êtes, pour autant que je sache, honnêtes et patients. Après moi, vous serez défavorisés dans les fonctions et dans le partage. Patientez alors jusqu'à me rejoindre auprès du bassin situé près du Paradis). » Commentaire : Mais des compagnons les aidèrent comme Ibn Abbes (SDP) devenu gouverneur de Baçra qui aida Mouaawiya (SDP) parce qu'il était endetté en lui disant : « Abou Ayyoub (Mouaawiya) ! Je veux te laisser ma maison comme tu as laissé la tienne au Messager d'Allah (SBDSL). » II ordonna à sa famille de sortir, lui donna tout et ferma la porte. Quand Abou Ayyoub (SDP) allait partir, Abdallih demanda : « De quoi as-tu besoin ? » II dit : « J'ai besoin de mon salaire et de huit esclaves pour travailler dans ma terre. » Son salaire était de quatre milles (dirhams), il lui quintupla et lui donna (en plus) vingt milles (dinars) et quarante esclaves. »
Zeyd Ibn Thebit (SDP) des ançars dit à ce sujet : « Le Messager d'Allah (SBDSL) était des émigrants et l'imam (calife, successeur du Prophète Mouhamed) doit être des émigrants. Nous sommes ses auxiliaires comme nous étions les auxiliaires du Messager d'Allah (SBDSL). »
Anas (SDP) rapporte : Jerir (SDP) était avec moi dans un voyage et me servait (sans obligation). II dit : « J'ai vu les ançars se dévouer pour le Messager d'Allah (SBDSL) à tel point que j'ai décidé que chaque fois que j'en verrai un, je servirai. »
Habib Ibn Abou Thebit (SDP) rapporte : Alharith Ibn Hichem, Ikrima Ibn Abou Jahl et Aayyech Ibn Abou Rabiàa (SDP) participèrent à la bataille de Yannouk (an 12) et furent blessés à mort. Alharith Ibn Hichem demanda de l'eau à boire. Ikrima le regarda et Alharith et dit : « Donne la à Ikrima. » Quand Ikrima la prit, Aayyech le regarda. Ikrima dit : « Donne-la à Aayyech. » Aayyech mourut avant que l'eau ne lui arrive et tous moururent avant qu'elle ne leur arrive.
4) Relation familiale (et dans le milieu familial)
Le foyer, la famille traditionnelle, c’est la maison où l’on se réunit, c’est le refuge où les affections se fortifient. C’est cette communauté spirituelle qui sauve l’homme de l’égoïsme et lui apprend à s’oublier pour se donner noblement à ceux qui l’entourent. De plus vivre ensemble autour de la pratique religieuse tout en s'unissant avec piété, douceur, amour, sensibilité, persévérance et noble esprit combattant dont dans la mission prophétique visant à guider les gens au Paradis ne peut que décupler la valeur éternelle des relations familiales, telle une équipe soudée pour toujours surtout si s'entraidant souvent. En effet la piété complète et la transmission du message divin sagement ne peuvent qu'incarner la meilleure vocation de notre vie personnelle et familiale. Il faut noter qu'en islam, en particulier pour laisser le choix de passer plus de temps à la mère avec ses enfants, et même si la femme peut choisir de travailler, l'homme doit quand il est assez riche subvenir seul aux besoins de sa femme et de ses enfants. Ainsi le partage de l'héritage en islam qui avantage les hommes aux femmes mais aussi concerne différents autres membres de la famille avec équité voire en dehors en partie avec générosité (aumône) est par conséquent logique car le plus noble, dont comparé à celui égalitaire français envers les enfants seulement et évidemment celui inégalitaire anglais favorisant principalement l’aîné : (S4v11-13) « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S'il n'y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. Et s'il n'y en a qu'une, à elle alors la moitié. Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant. S'il n'a pas d'enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le tiers. Mais s'il a des frères, à la mère alors le sixième, après exécution du testament qu'il aurait fait ou paiement d'une dette. De vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de vous en utilité. Ceci est un ordre obligatoire de la part d'Allah, car Allah est, certes, Omniscient et Sage. Et à vous la moitié de ce laissent vos épouses, si elles n'ont pas d'enfants. Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu'elles laissent, après exécution du testament qu'elles auraient fait ou paiement d'une dette. Et à elles un quart de ce que vous laissez, si vous n'avez pas d'enfant. Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. Et si un homme, ou une femme, meurt sans héritier direct, cependant qu'il laisse un frère ou une sœur , à chacun de ceux-ci alors, un sixième. S'ils sont plus de deux, tous alors participeront au tiers, après exécution du testament ou paiement d'une dette, sans préjudice à quiconque. (Telle est l') Injonction d'Allah ! Et Allah est Omniscient et Indulgent. Tels sont les ordres d'Allah. Et quiconque obéit à Allah et à Son messager, Il le fera entrer dans les Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Et voilà la grande réussite. » (S4v176) « Ils te demandent ce qui a été décrété. Dis : “Au sujet du défunt qui n'a pas de père ni de mère ni d'enfant, Allah vous donne Son décret : si quelqu'un meurt sans enfant, mais a une sœur, à celle-ci revient la moitié de ce qu'il laisse. Et lui, il héritera d'elle en totalité si elle n'a pas d'enfant. Mais s'il a deux sœurs (ou plus), à elles alors les deux tiers de ce qu'il laisse; et s'il a des frères et des sœurs, à un frère alors revient une portion égale à celle de deux sœurs. Allah vous donne des explications pour que vous ne vous égariez pas. Et Allah est Omniscient. » Maîtresse du foyer, la mère, par son affection, par son tact, par sa patience, confère à la vie de chaque jour sa quiétude et sa douceur. Par la générosité de son cœur, elle fait rayonner autour d’elle l’amour qui permet d’accepter les plus rudes épreuves avec un courage inébranlable. Elle est aussi la dispensatrice de l’éducation ainsi que la seule à donner à tous le goût du travail et les sens de la discipline, de la modestie, du respect qui font les hommes sains et les peuples forts. Elle est une inspiratrice dans la civilisation chrétienne. Par ailleurs, les parts des possibles nombreux héritiers sont fixées selon des versets coraniques, mais un testament peut demander de donner le tiers de l'héritage à des personnes qui n'héritent pas. Il s'agit généralement de le donner aux faibles de la communauté ou aux voyageurs indigents. Cette diversification de l'héritage souvent large permet de diminuer le risque de mauvaise utilisation par une seule personne dont par le gaspillage. Au niveau de l'ambiance familiale à l'intérieur de la maison, il faut tendre à trouver pieusement le juste milieu entre la fraîcheur sereine d'une cathédrale dans la chaleur de l’été et la chaleur chaleureuse d'un chalet bien chauffé et couvert de neiges hivernales. En effet il est très important de garder l'amour calme et vivant. Dans la bienséance de l'islam, il est reconnu unanimement selon divers enseignements que si une femme de notre famille est dans l’obligation de sortir seule de sa maison en particulier la nuit, elle doit être accompagnée par un homme adulte proche tels le père, le mari, le frère, l'enfant adulte, le petit enfant adulte ou l'oncle. De plus, lutter pour le bien commence évidemment par sa famille, mais le but est que la famille lutte pour le bien commun de la société, et que la société lutte pour le bien commun de la société puis de toute l'humanité. En effet avant pour soi-même, on doit agir au mieux pour nos famille puis nos proches. (ExtS20v132) « Et commande à ta famille la Salat (prière) » Et les relations familiales ne doivent pas devenir trop protocolaires ni formelles en restant donc apaisées et chaleureuses, et ainsi amicales, comme devrait l'être toute relation sociale, afin que le maximum de nos proches deviennent tels des bonbons spirituels d'amour et de sensibilité pour l'âme, ce que peuvent ressentir particulièrement un père ayant une fille ou une mère ayant un garçon. Mais tout père et toute mère peuvent aussi comprendre la miséricorde par le lien envers leur fille ou leur garçon. Par conséquent si une personne commet fréquemment des délits ou des crimes, c'est souvent par manque d'une bonne ambiance familiale au cours de son enfance. D'autre part, les arabes honoraient déjà noblement les liens de parenté avant le début de la révélation coranique, puisqu'ils utilisaient souvent l'expression « père (abou, en arabe) d'untel, « mère (oum, en arabe) d'untel, « fils (ibn, en arabe) d'untel » ou « fille (bint, en arabe) d'untel » pour s'appeler. Enfin quand on n'est pas profondément pieux quelle que soit les situations, l'amour en particulier marital existe principalement dans l'ordre et le confort au moins de base alors que l'ordre est fondé par l'amour.
a) Morales
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Les croyants qui ont la foi la plus accomplie sont ceux d’entre eux qui jouissent de la meilleure moralité et du plus doux caractère. Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui traitent le mieux leurs femmes. » (Tirmidhi)
Anas (SDP) rapporte : « Je n’ai jamais touché un brocart ni une étoffe de soie plus lisse (douce synonyme d'amour intense partagé supérieurement) que la paume de la main du Messager de Dieu (SBDSL). Je n’ai jamais senti de parfum plus suave que celui du Messager de Dieu (SBDSL). J’ai effectivement servi le Messager de Dieu (SBDSL) durant dix années (sans aucune lassitude ni gêne). (En effet) Jamais il ne m’a dit « ouf ! » (en signe d’impatience et de réprobation). Jamais il ne m’a dit pour quelque chose que j’avais faite : « tu n'aurais pas dû la faire ? », ni pour quelque chose que je n’avais pas faite : « tu aurais dû la faire ? » (car il se résignait totalement au destin.) » (URA)
Anas (SDP) raconte : J'ai servi le Messager d'Allah (SBDSL) pendant des années. II ne m'a jamais dit une seule insulte. Il ne m'a jamais donné le moindre coup, il ne m'a jamais brusqué, il n'a jamais froncé les sourcils devant moi et il ne m'a jamais fait de reproches pour avoir négligé un de ses ordres. Si une personne de sa famille me faisait des reproches, il disait : « Laissez-le, car si ça avait été destiné, ça aurait eu lieu. »
Al Aswad Ibn Yazid (SDP) rapporte : On demanda une fois à Aïcha (SDP) ce que faisait le Prophète (SBDSL) à la maison. Elle dit : « Il servait sa famille et quand venait l’heure de la prière, il sortait à la mosquée. » (Boukhari)
Aamra raconte : J'ai demandé à Aïcha (SDP) : « Comment était le Messager d'Allah (SBDSL) quand il était seul avec ses femmes ? » Elle dit : « Comme n'importe quel homme parmi vous, sauf qu'il était l'homme le plus généreux et le plus doux, et qu'il riait et souriait beaucoup. »
Ibn Aasekir rapporte : Un homme vint chez le Prophète (SBDSL) et dit : « Untel entre chez la femme de son père. » Oubey Ibn Kaab (SDP) dit : « Si c'était moi, je l'aurais frappé avec le sabre. » Le Prophète rit et dit : « Que tu es jaloux, Oubey ! Et je suis plus jaloux que toi, et Allah est plus jaloux que moi...»
Oorwa (SDP) rapporte : Un homme demanda à Aïcha (SBDSL) : « Le Messager d'Allah (SBDSL) travaillait-il dans sa maison ? -Oui, dit-elle. Il réparait ses chaussures et recousait ses habits comme tout le monde fait dans sa maison. »
Aamra raconte : J'ai demandé a Aïcha (SDP) : « Que faisait le Messager d'Allah (SBDSL) dans sa maison ? Le Messager d'Allah était un homme comme les autres. Il enlevait les mites de ses habits, il trayait sa chèvre, et il vaquait à ses besoins personnels. »
Abou Hourayra (SDP) a rapporté que le Prophète (SBDSL) a dit : Lorsque Dieu a achevé la création des êtres, Il inspira aux liens de parenté de s’accrocher à Son Trône en disant : « Celui qui nous respecte, que Dieu reste lié à lui ! Et celui qui nous rompt, que Dieu rompe avec lui. » (URA) Commentaire : Le hadith précédent montre que comme notre existence débute par Dieu puis nos parents (la famille), il est légitime que les liens de parenté soient accrochés au Trône divin et que Dieu brise Son alliance avec ceux qui les brisent.
Abou Ayoub Al Ansari (SDP) rapporte qu'un homme s'adressa au Prophète (SBDSL) en ces termes : « Ô Prophète de Dieu, indique-moi une action qui me fasse entrer au Paradis et qui m'éloigne de l'Enfer. » Le Prophète (SBDSL) répondit : « Adore Dieu sans rien Lui associer, accomplis la Salat, verse la Zakat, et maintiens les liens de parenté. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abdullah Ibn Amr Ibn Al As (SDP), le Prophète (SBDSL)a dit : « Celui qui préserve les liens de parenté n'est pas celui qui s'acquitte simplement des devoirs envers sa famille, mais c'est aussi celui qui continue à entretenir ces liens, quand bien même sa famille le négligerait. » (Boukhari)
Selon Abu Muhammad Jubayr ibn Mutim (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : N'entrera pas au Paradis quiconque rompt les liens avec sa famille. (Boukhari et Mouslim)
Selon Zaynab at-Thaqafîya (SDP), la femme de Abdullah Ibn Masud, le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Ô Femmes, faites aumône, ne serait-ce que de vos bijoux. » Je revins auprès de Abdullah ibn Masud et lui dis : « Tu es un homme dans le besoin et le Prophète nous a ordonné de faire l'aumône. Va donc l'interroger pour savoir s'il m'est permis de te donner l'aumône (compte tenu de ta situation). Sinon, je la donnerai à quelqu'un d'autre. » Abdullah (SDP) répondit : « Non, va plutôt lui demander toi-même. » Je m' en allai donc trouver le Prophète (SBDSL) mais voilà que la femme d'un ansar se trouvait justement devant la porte de l'Envoyé de Dieu pour les mêmes raisons. L'Envoyé de Dieu avait un maintien majestueux et noble (qui impressionnait). Bilal sortit à notre rencontre, nous lui dîmes : « Va donc voir l'Envoyé de Dieu et annonce-lui que deux femmes à sa porte sont venues lui demander si l'aumône qu'elles font à leur mari et aux orphelins qui se trouvent sous leur toit est valable. Mais, ne lui dis pas qui nous sommes. » Bilal entra chez le Prophète (SBDSL) et le questionna. Le Prophète lui répondit : « Mais qui sont-elles ? » « La femme d'un ansar et Zaynab », répondit Bilal. Le Prophète questionna à nouveau : « De quelle Zaynab s'agit-il ? » « De la femme de Abdullah », répliqua Billal. » Le Prophète reprit alors : « Elles bénéficieront de deux récompenses : une pour avoir entretenu les liens familiaux et une autre pour avoir fait l'aumône (ceci prouvant la possibilité de cumuler les intentions avant une bonne action). » (Boukhari et Mouslim)
(ExtHadith) Salman Ibn Amr (SDP) rapporte ces propos du Prophète (SBDSL) : « L'aumône que l'on fait au pauvre est une simple aumône, alors que celle faite à un proche compte double. En effet elle vaut une aumône supplémentaire en raison du maintien des liens de parenté. » (Tirmidhi)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Entre un dinar que tu as dépensé au service de Dieu, un dinar que tu as utilisé pour affranchir un esclave, un dinar dont tu as fait aumône à un pauvre, et un dinar que tu as dépensé pour ta famille, c’est celui que tu as dépensé pour ta famille qui te rapporte le plus grand salaire. » (Mouslim)
Jâbir (SDP) rapporta que le Prophète (SBDSL) a dit : « Nourrissez-les (ceux dont vous êtes responsable) de ce dont vous vous nourrissez, habillez-les de ce dont vous vous habillez, et ne perturbez pas les créatures de Dieu. »
Alhasan rapporte que son beau père Omar Ibn Alkhattab lui a dit après avoir vu sa petite fille maigre courir : « Ne crois pas que tes enfants sont à ma charge (grand-père) ! Dépense pour tes enfants, l'homme ! »
Selon Sad Ibn Abi Waqas (SDP) dans son long hadith au sujet de "l'intention", le Messager de Dieu (SBDSL) lui a dit : « Il n'y a pas une dépense que tu fais recherchant la Face de Dieu sans que tu n'en sois rétribué, jusqu'à la petite bouchée que tu déposes dans la bouche de ton épouse. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abou Masoud Al Badri (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Quand l'homme fait une dépense pour sa famille, y recherchant la satisfaction de Dieu, cela lui est compté comme aumône. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Thawbàn Ibn Yohdod (SDP), l'affranchi du Messager de Dieu, le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Le meilleur dinar que dépense l'homme est celui qu'il dépense pour sa famille, puis celui qu'il dépense pour sa monture consacrée au service de Dieu, puis celui qu'il dépense pour ses compagnons au service de Dieu. » (Mouslim)
Selon Abdallâh Ibn Amr Al As (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Cela suffit à l'homme comme péché abominable que de négliger l'entretien de sa famille. » (Abou Dawoud et autres)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Vous êtes tous des bergers et vous êtes tous responsables de l’objet de votre garde. Le chef (politique) est un berger, l’homme est le berger de sa propre famille, la femme est la bergère de la maison de son mari et de ses enfants. Vous êtes bergers et vous êtes tous responsables de l’objet de votre garde. » Commentaire : En sachant que le père qui est le chef de famille par rapport à sa femme et ses enfants particulièrement pour éviter la division doit évidemment tendre à l'être par ailleurs subtilement ou légèrement dont en laissant les laissant souvent décidés.
Selon Abdullah Ibn Amr Ibn Al As (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Ceux qui font preuve d'équité seront auprès de Dieu sur des chaires de lumière : ce sont ceux qui se montrent justes dans leurs jugements, avec leur famille et avec ceux qui sont sous leur commandement. » (Mouslim)
(ExtHadith) Al Hasan Al Basri (SDP) rapporte que le compagnon du Prophète (SBDSL), Aidh Ibn Amr entra un jour chez Oubeydillah Ibn Zayd et lui dit : « Mon petit ! J’ai entendu le Messager de Dieu (SBDSL) dire : Le plus mauvais berger est celui qui se montre brutal. Garde-toi d’être parmi eux. »
Oum Salama (SDP) a dit : J'ai dit : « Ô Messager de Dieu ! Ai-je un salaire dans ce que je dépense pour les enfants de Abou Salama (ceux de son premier mariage), car je n'ai pas l'intention de les laisser se débattre dans la misère alors que ce sont mes propres enfants ? » Il me répondit : « Oui, tu auras un salaire pour tout ce que tu dépenses pour eux (ainsi que pour le conjoint, la famille ou toute personne). » (Boukhari et Mouslim)
(S20v132) « Et commande à ta famille la Salat (prière), et fais-la avec persévérance. Nous ne te demandons point de nourriture. (En revanche) C'est à Nous de te nourrir. La bonne fin est réservée à la piété. »
(S16v90) « Certes, Allah commande l'équité, la bienfaisance et l'assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l'acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez. »
(S30v38) « Donne donc au proche parent son dû, ainsi qu'au pauvre et au voyageur en détresse. Cela est meilleur pour ceux qui recherchent la face d'Allah (Sa satisfaction), et ce sont eux qui réussissent. »
(S33v4/5) « Allah n'a pas placé à l'homme deux cœurs dans sa poitrine. Il n'a point assimilé à vos mères vos épouses (à qui vous dites en les répudiant) : “Tu es (aussi illicite) pour moi que le dos de ma mère.” Il n'a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants. Ce sont des propos (qui sortent) de votre bouche. Mais Allah dit la vérité et c'est Lui qui met (l'homme) dans la bonne direction. Appelez-les du nom de leurs pères, c' est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément. Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. »
(S64v14-18) « Ô vous qui avez cru, vous avez de vos épouses et de vos enfants un ennemi (synonyme d'imperfection régulière ou d'une tentation pouvant vous faire oublier Dieu et la pratique religieuse). Prenez-y garde donc. Mais si vous (les) excusez, passez sur (leurs) fautes et (leur) pardonnez, sachez qu'Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux. Vos biens et vos enfants ne sont qu'une tentation, alors qu'auprès d'Allah est une énorme récompense (et vous devez donc aussi dépensez pour Lui par la pratique religieuse). Craignez Allah donc autant que vous pouvez, écoutez, obéissez (Lui) et faites largesses (de vos biens pour Lui). Ce sera un bien pour vous. Et quiconque a été protégé contre sa propre avidité... ceux-là sont ceux qui réussissent (car le partage est une des qualités principal de la dignité et de l'ennoblissement maximal). Si vous faites à Allah un prêt sincère, Il le multipliera pour vous et vous pardonnera. Allah cependant est très Reconnaissant et Indulgent (même pour de petites dépenses sincères pour Lui). Il est le Connaisseur du monde invisible et visible, et Il est le Puissant, le Sage. »
(S2v233) « Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l'enfant de les nourrir et de les vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens. La mère n'a pas à subir de dommage à cause de (de la subsistance, d'un mal ou d'une richesse de) son enfant, ni le père à cause de (de la subsistance, d'un mal ou d'une richesse de) son enfant. Même obligation pour l'héritier (qui ne doit pas subir de dommage à cause d'un mal ou d'une richesse d'un parent). Et si après s'être consultés, tous deux tombent d'accord pour décider le sevrage, nul grief à leur faire. Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous faire non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue conformément à l'usage (de votre temps ou de votre région). Et craignez Allah, et sachez qu'Allah observe ce que vous faites. »
Aïcha (SDP) rapporte : De retour de voyage, le Prophète (SBDSL) découvrit une banquette que j'avais recouverte d'un fin tissu sur lequel étaient imprimées des formes d'animaux (qui empêchent les anges d'entrer dans une maison). A sa vue, le Prophète pâlit et déclara : « Ô Aïcha, le Jour du Jugement Dernier, ceux qui subiront le châtiment le plus rude sont ceux qui cherchaient à imiter la création de Dieu ! » Nous coupâmes le tissu et en fîmes un ou deux coussins. (Boukhari et Mouslim)
Selon Ibn Abbas (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Tous ceux qui représentent (des formes ayant une âme) iront en Enfer. Pour chaque représentation faite, il leur sera accordé une âme (c'est-à-dire une vie supplémentaire) durant laquelle Dieu les châtiera en Enfer. » Ibn Abbas rajoute : « Si tu dois absolument faire (un dessin), alors représente des arbres ou tout ce qui n'a pas d'âme. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abou Hourayra (SDP), quand fut révélé ce verset (S26v214-217) « Et avertis tes proches », le Messager de Dieu (SBDSL) invita chez lui les membres de la tribu Quraysh (représentant sa famille). Il s'adressa à la tribu dans son ensemble et à chacun de ses clans en particulier. Il dit : « Ô fils de Abd Shams ! Sauvez vos propres personnes du Feu ! Ô fils de Kab Ibn Louay ! Sauvez vos propres personnes du Feu! O fils de Mourra Ibn Kab ! Sauvez vos propres personnes du Feu ! Ô fils de Abd Manâf ! Sauvez vos propres personnes du Feu ! Ô fils de Hashem ! Sauvez vos propres personnes du Feu ! Ô fils de Abd Al Muttaleb ! Sauvez vos propres personnes du Feu ! Ô Fatima ! Sauve ta propre personne du Feu car je ne possède rien qui puisse vous en préserver si ce n'est les liens de parenté qui nous unissent et que je continuerai d'entretenir. » (Mouslim)
(S26v214-217) « Et avertis les gens qui te sont les plus proches. Et abaisse ton aile (sois humblement miséricordieux et bienveillant) pour les croyants qui te suivent. Mais s'ils te désobéissent, dis-leur : “Moi, je désavoue ce que vous faites.” Et place ta confiance dans le Tout Puissant, le Très Miséricordieux. »
Amr Ibn Al As (SDP) a dit : J'ai entendu le Messager de Dieu (SBDSL) proclamer à voix haute voix publiquement : « Les hommes des Bani Untel ne sont pas mes soutiens. Mes seuls soutiens sont Dieu et les vertueux parmi les croyants. Ils me sont cependant attachés par des liens de parenté que j'honore comme il se doit. » (Boukhari et Mouslim)
Abou Hourayra (SDP) rapporte qu'un homme demanda au Prophète (SBDSL) : « Ô Messager de Dieu ! J'ai de la famille envers laquelle je respecte les liens de parenté mais qui ne les observe pas. Je me montre bienveillant vis-à-vis d'eux et eux me causent du tort. Je fais preuve de patience à leur égard mais ils m'ignorent totalement. » Le Prophète (SBDSL) répondit : « Si tu es véritablement comme tu le dis, c'est comme si tu leur versais de la braise, et Dieu ne cessera de te soutenir tant que tu agis ainsi. » (Mouslim)
Invocation à dire aux nouveaux mariés :
« Qu'Allah te bénisse ton conjoint et qu'Allah vous unisse dans le bien. »
b) Relation filiale
Abou Hourayra (SDP) a rapporté que le Prophète (SBDSL) a dit : Lorsque Dieu a achevé la création des êtres, Il inspira aux liens de parenté de s’accrocher à Son Trône en disant : « Celui qui nous respecte, que Dieu reste lié à lui ! Et celui qui nous rompt, que Dieu rompe avec lui. » (URA)
D'après Ibn Masoud (SDP), j'ai demandé au Prophète (SBDSL) : « Quelle est l'œuvre la plus aimée d'Allah ? » Il me répondit : « La prière accomplie à son heure fixe. » « Quoi encore ? », repris-je. Il me dit : « La piété filiale. » « Quoi encore ? », dis-je. Et le Prophète de répondre : « L'effort au service de Dieu. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Un fils ne peut s'acquitter de sa dette vis-à-vis de son père à moins que le trouvant esclave, il le rachète et l'affranchit. » (Mouslim)
Selon lui encore, le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier honore son hôte. Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier maintienne ses liens de parenté. Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier dise du bien ou qu'il se taise. » (Boukhari et Mouslim)
Malik Ibn Rabia Asàdi (SDP) a dit : Alors que nous étions assis auprès du Messager de Dieu (SBDSL), un homme de la tribu des Bani Salma vint trouver le Prophète (SBDSL) et demanda : « Ô Messager de Dieu ! M'est-il encore possible d'être bienveillant envers mes parents décédé ? » Il dit : « Oui, et ceci en priant pour eux, en demandant à Dieu de leur pardonner, en tenant les promesses qu'ils ont faites, en préservant les liens familiaux qui ne peuvent être maintenus qu'à travers eux, et en honorant leurs amis (évidemment aussi du temps de leur vivant selon d'autres hadiths). » (Abou Dawoud)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le Paradis se trouve sous les pieds (la satisfaction) de la mère. » Commentaire : Il faut noter que le mère jouant un rôle ressemblant le plus au sage Créateur pourvoyeur de subsistance dont par le lait maternel, il est logique que la piété filiale vers la mère, dont par l'obéissance noble, l'écoute fréquente et les bonnes actions envers elle, corresponde à une des principales portes voire conditions d'entrée au Paradis, dans le sens que les bonnes actions pour Dieu Le Pourvoyeur ici-bas et dans l'au-delà sont la seule possibilité de Lui offrir quelque chose et d'en être rétribué.
On demanda au Messager (SBDSL) : « Ô Messager de Dieu ! Quel est celui qui mérite le plus que je lui tienne compagnie ? » Il dit : « Ta mère. » On lui dit : « Et qui encore ? » Il dit : « Ta mère. » On lui dit : « Et qui encore ? » Il dit : « Ta mère. » On lui dit : « Et qui encore ? » Il dit : « Ton père. » (URA)
Selon Ibn Omar (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « La meilleure façon d'honorer les liens de parenté consiste à entretenir de bonnes relations avec les amis de son père. » (Mouslim)
Aïcha (SDP) rapporte : Un homme se rendit chez le Messager d'Allah (SBDSL) accompagné d'un vieillard. Le Prophète lui dit : « Untel ! Qui est-ce avec toi ? » -Mon père, dit-il. -Alors ne marche pas devant lui, ne t'assois pas avant lui, ne l'appelle pas par son prénom et ne lui cause pas les insultes (en insultant le père de quelqu'un qui répondra en insultant le tien). »
Dans un récit selon Abou Rassen Addhabbi le Prophète (SBDSL) a dit : « Ne marche pas devant ton père mais derrière lui ou à son côté, ne laisse personne se mettre entre toi et lui, ne marche pas sur le toit de ton père quand il est dessous (pour ne pas voir sa vie privée), et ne mange pas la viande qui est sur un os si ton père l'a vue, car il l'a peut-être désirée. »
D'après Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit que des gens jouiront d'une situation avantageuse au Paradis. Alors ils en demanderont la raison et Dieu leur répondra que c'est parce que leurs enfants ont fait des prières, des aumônes, et des pèlerinages en leur faveur, et même que des jeûnes seront crédités à leur compte.
(S17v23) « Et Ton Seigneur a décrété de n’adorez que Lui, et de marquez de la bonté envers les père et mère. (C'est pourquoi Dieu dit :) “Si l’un deux ou tous d’eux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point : fi ! et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses, et par miséricorde abaisse pour eux l’aile de l’humilité, et dis : Ô mon Seigneur, fais leur miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit.” (Ceci prouvant le style littéraire et le sens de la vie clairement divins) »
(S31v15) « Nous avons commandé à l’homme (la bienfaisance envers) ses père et mère. Sa mère l’a porté subissant peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans. Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est la destination. Et si tous deux te forcent a M'associer ce dont tu n'as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas, mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi (le Prophète Mouhamed). Vers Moi ensuite est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez.” »
(S28v8/9) « Et Nous avons enjoint à l'homme de bien traiter ses père et mère, et si ceux-ci te forcent à M'associer, ce dont tu n'as aucun savoir, alors ne leur obéis pas. Vers Moi est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez. Et quant à ceux qui croient et font de bonnes oeuvres, Nous les ferons certainement entrer parmi les gens de bien (au Paradis). »
(S46v15-18) « Et Nous avons enjoint à l'homme de la bonté envers ses père et mère. Sa mère l'a péniblement porté et en a péniblement accouché, et sa gestation et sevrage durant trente mois. Puis quand il atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il dit : “Ô Seigneur ! Inspire-moi pour que je rende grâce au bienfait dont Tu m'as comblé ainsi qu'à mes père et mère, et pour que je fasse une bonne oeuvre que Tu agrées. Et fais que ma postérité soit de moralité saine. Je me repens à Toi et je suis du nombre des Soumis.” Ce sont ceux-là dont Nous acceptons le meilleur de ce qu'ils oeuvrent et passons sur leurs méfaits, (ils seront) parmi les gens du Paradis, selon la promesse véridique qui leur était faite. Quant à celui qui dit à ses père et mère : “Fi de vous deux ! Me promettez-vous qu'on me fera sortir de terre alors que des générations avant moi ont passé ?” Et les deux, implorant le secours d'Allah (lui dirent) : “Malheur à toi ! Crois ! Car la promesse d'Allah est véridique.” Mais il (répond) : “Ce ne sont que des contes d'Anciens.” Ce sont ceux-là qui ont mérité la sentence (prescrite, l'Enfer) en même temps que des communautés déjà passées avant eux parmi les djinns et les hommes. Ils étaient réellement perdants. »
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Qu'il soit avili ! Qu'il soit avili ! Qu'il soit avili celui qui a connu un de ses parents ou les deux âgés et qui pourtant n'a pas accédé au Paradis ! » (Mouslim)
Asma (SDP), fille de Abou Bakr as-Siddiq (SDP), rapporte : Du temps du Messager de Dieu (SBDSL), ma mère vint me rendre visite alors qu'elle était encore idolâtre. J'ai été prendre conseil à son sujet auprès du Messager de Dieu. Je lui dis : « Ma mère est venue me demander quelque chose. Dois-je lui faire du bien ? » Il dit : « Oui, sois bonne avec ta mère ! » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abdullàh Ibn Amr Ibn Al As (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Les grands péchés sont : Le fait de donner à Dieu des associés. L'ingratitude envers les deux parents. Le meurtre. Et le faux serment. »
Toujours selon lui, le Prophète (SBDSL) a dit : « Fait partie des péchés capitaux le fait d'insulter ses parents. » Les compagnons demandèrent : « Ô Envoyé de Dieu ! Est-il possible d'insulter ses parents ? » Le Prophète (SBDSL) dit : « Assurément, en insultant le père et la mère d'autrui, ce dernier se mettra alors à insulter son père et sa mère. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abou Darda (SDP), un homme vint lui dire : « J'ai une femme et ma mère m'ordonne de la répudier. » Il dit : « J'ai entendu le Messager de Dieu (SBDSL) dire : « Les parents sont la porte du Paradis dont l'accès est le plus facile. Si tu veux, profite de cette porte ou n'en profite pas. » (Tirmidhi)
Selon Al Bara Ibn Âzib (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « La tante maternelle occupe un rang équivalent à celui de la mère. » (Tirmidhi)
Abou Ousayd Asseiidi (SDP) rapporte: Un homme a dit : « Ô Messager d'Allah ! Reste-t-il des œuvres de bienfaisance que je puisse faire envers mes parents après leur mort ? » Il dit : « Oui, prier pour eux, demander pardon pour eux, accomplir leur engagement, raviver le lien de parenté qui passe par eux et honorer leur ami. »
c) Relation conjugale
Pour anoblir l'être humain dans sa relation conjugale et dans sa fonction sexuelle (bestiale), Dieu ordonne logiquement l'obligation du mariage religieux avant d'avoir des relations intimes. Il faut comprendre qu'après l'amour envers Dieu supérieur aux autres parce que tous les autres en dépendent, vient l'amour respectueux envers les parents puisque à l'origine de notre vie, puis l'amour intense envers le conjoint, afin de pieusement préserver principalement les liens sacrés de la parenté, comme l'a expliqué le Prophète (SBDSL) quand il a répondu aux compagnons que la personne qu'il préférait était sa femme. Ceci prouvant que tant qu'on est marié, il faut avoir plus de respect envers ses parents et plus d'amour envers sa femme. C'est à dire qu'un enfant doit d'abord servir ses parents même si il est marié et un couple marié doit d'abord servir le conjoint avant leurs enfants, le reste de la famille et les autres humains. D'ailleurs la grande importance de préserver la relation conjugale est exprimée dans le hadith magnifique suivant : D'après Anas (SDP), un des fils d'Abou Talha et Oumm Sulaym mourut. Cette dernière demanda à sa famille de ne rien dire à son mari concernant la mort de son fils jusqu'à ce qu’elle-même l'en informe. Elle lui présenta son dîner qu'il mangea. Ensuite, elle se mit sous ses plus beaux apparats puis s'unit à lui. Lorsqu'ils eurent terminé (et donc après que le cœur de son mari soit détendu), elle lui dit : « Abou Talha, que dirais-tu si des gens prêtaient quelque chose puis demandaient à le récupérer, pourrait-on le leur refuser ? » Abou Talha répondit : « Non. » Elle dit : « Dans ce cas, demande à Dieu de te récompenser en acceptant avec résignation la mort de ton fils. » Il fut pris de colère et dit : « Tu m'as laissé m’éprendre de toi et ensuite tu m’annonces la mort de mon fils ! » Il alla trouver le Prophète (SBDSL) et l'informa de ce qui s’était passé. Le Prophète (SBDSL) dit (sans réprimer sa femme et donc en validant son comportement) : « Que Dieu bénisse votre nuit ! » Elle tomba enceinte. Plus tard, l'Envoyé de Dieu était en voyage et elle l'accompagnait. Le Prophète (SBDSL) ne revenait jamais de voyage durant la nuit. Lorsqu'ils furent proches de Médine, elle se plaignit de douleurs (dues à l’accouchement). Abou Talha se détacha alors de la caravane afin de s'occuper d'elle et l'Envoyé de Dieu reprit sa route. Abou Talha dit alors : « Seigneur, Tu sais bien que j’aime sortir avec l'Envoyé de Dieu quand il sort, et rentrer avec lui lorsqu'il rentre. Mais me voici donc retenu par ce que Tu vois. » Oumm Sulaym lui dit cependant : « Abou Talha, je ne sens pas mes douleurs habituelles. Poursuis donc ta route. » Nous reprîmes alors notre chemin. Les douleurs de l’accouchement se manifestèrent véritablement dès leur arrivée à Médine. Elle mit au monde un garçon. Ma mère me dit : « Anas, ne laisse personne l'allaiter jusqu'à ce que tu l'aies porté à l'Envoyé de Dieu. » Le lendemain matin, je le remis au Prophète (SBDSL). Le Messager de Dieu demanda alors : « As-tu rapporté des choses avec lui ? » Je dis : « Oui, des dattes. ». Le Prophète (SBDSL) les prit et les mâcha. Il les plaça ensuite dans sa main et les lui colla à son palais (du bébé). Il lui donna le nom de Abdallah. (Mouslim) Dans une version rapportée par Boukhari, Ibn Uyayna (SDP) a dit : « Un ansar qui connaissait les neuf enfants d'Abdallah attestait que chacun d’eux connaissait le Coran par cœur (prouvant la bénédiction du Prophète mais aussi la noblesse de sa mère lors de sa conception la nuit où son grand frère est mort). » En islam, l'inceste et le mariage de deux personnes frère et sœur de lait sont strictement interdits. Dieu dit à cet effet : (S4v23) « Il vous est interdit d'épouser vos mères, vos filles, vos sœurs, vos tantes paternelles, vos tantes maternelles, les filles de vos frères, les filles de vos sœurs, les nourrices qui vous ont allaités, vos soeurs de lait... » Oqba Ibn Al Harith rapporte : J'ai épousé une des filles d'Abu Ihab ibn Aziz et une femme vint me trouver en me disant : « Je t'ai allaité ainsi que ton épouse (faisant d'eux des frère et sœur de lait). » Je lui dis alors : « J'ignorais que tu m'avais allaité, tu ne m'en as pas informé ! » Je pris ma monture et allai trouver le Prophète (SBDSL) à Médine. Je l'interrogeai sur ceci et celui-ci me répondit : « Comment en serait-il autrement alors que cela a été confirmé ? » Je me suis donc séparé de mon épouse et elle épousa quelqu'un d'autre. » (Boukhari) Commentaire : L'imam Ahmad, d'après ce hadith, a déclaré que pour affirmer que deux personnes sont frères (et/ou sœurs) de lait, le seul témoignage de la nourrice suffit. Quant aux autres imams, ils ne sont pas de cet avis et justifient la séparation de Oqba avec sa femme comme étant une simple précaution, le témoignage d'une seule femme ne suffisant pas. L'homme doit choisir une femme de droite des valeurs dont pour sa foi profonde (puisque les femmes sont plus émotionnelles), sa bienveillance familiale, son organisation de la pratique religieuse aux enfants et sa sévérité concernant la pudeur de leurs filles, sinon ce sera compliqué de vivre sa piété même s'il est très noble, calme, concentré, réfléchi et travailleur. La femme pieuse, fervente, bien élevée, intelligente et élégante est aussi une des meilleures prédication pour faire entrer les hommes dans l'islam sérieux. L'age charnière se situant entre 16 et 24 ans est le plus difficile de la vie, car l'esprit y est le plus espérant, malléable, vulnérable et crucial, puisque souvent les choix principaux (professionnel, conjugal) pour le futur de chacun s'y font dans une forme de responsabilité capitale. D'ailleurs les ruptures amoureuses y sont terribles dont jusqu'au suicide, car la pulsion de vie en soi y est la plus neuve, la plus sensible, la plus pure et donc la plus forte. Or à notre époque matérialiste, peu ont les armes et la force pour répondre à ces impératifs, car plutôt que de commencer par le plus difficile qui est de se marier tôt afin de s'habituer à la routine du couple amoureux avec des enfants dont en se disputant généralement au début, beaucoup commencent par le plus facile et la perte de temps qui correspond à l'union libre, à aller au restaurant et aller en vacances ensemble, puisque tout le système pousse à cela. En effet lorsque ces couples qui ont choisi le chemin le plus facile au début commencent à se lever tôt pour aller travailler puis à faire à manger en rentrant, cela entraîne souvent ensuite des disputes puis une rupture à travers une séparation ou un divorce en pensant qu'on s'est trompé. Au contraire la vie monothéiste nous propose donc de commencer par le plus difficile en se mariant jeune. Surtout que la routine dans la vie familiale, la religion, la tradition prophétique, la modestie et la vigilance devient de la paix (joie) intérieure, puis devient la paix (joie) du foyer et ensuite une paix (joie) constante, sacrée et éternelle. Ainsi souvent, ce sont les couples monothéistes et encore plus pieux se disputant donc généralement plus souvent au début à l'inverse des couples libres qui sont ceux qui tiennent. Pour faciliter la relation conjugale, il est aussi utile de faire des demandes, des arrangements ou des compromis concernant la future vie familiale lors de l'établissement du contrat de mariage. La religion opprime le corps dont par la chasteté, la conjugalité et les enfants, mais elle délivre l'esprit dont par la paix, la joie, l'épanouissement et le temps lent. Alors que le système libère le corps (Lgbtisme, avortement, divorce, pornographie, consommation), mais il opprime l'esprit (terreur morale, mensonge, orgueil, égoïsme, mal-être, stérilité). Il faut noter que la foi d'un célibataire pieux peut être considérée comme étroitement et sereinement froide et pure (tel que l'a montré le Prophète Jésus lors de son premier passage sur terre), et celle d'un couple marié religieusement comme largement et agréablement chaude (chaleureuse) et noble (tel que l'a montré le Prophète Mouhamed à travers sa vaste vie de famille dont à travers la polygamie), en particulier avec des enfants prouvant bien la véracité de l'expression « chaleur humaine ». Or le célibat incarnant la solitude, il représente plus la finesse, alors que la vie de couple et de famille le groupe, elle représente plus la force. Ainsi quelle que soit notre situation familiale, il faut pieusement vivre simultanément cette force et cette finesse. De plus le mariage doit apporter et donc développer la noblesse et la sérénité jusque dans leur partage de l'intimité, doit complémenter l'homme de la finesse et de l'élégance synonyme de qualités divines plus présentes dans la nature féminine, et doit complémenter la femme de la force et de l'assurance synonyme de qualités divines plus présentes dans la nature masculine. Le mariage est donc un aspect supplémentaire de la nature humaine devant se transcender noblement. Cela est d'ailleurs particulièrement ressenti et compris lors d'un orgasme partagé par le couple marié. Ainsi la chaleur de la vie conjugale en particulier avec des enfants nous élève supérieurement vers Dieu par rapport au célibat, comme l'air chaud s'élève au dessus de l'air froid. C'est dans tous ces sens que la hadith suivant explique que le mariage est la moitié de la religion : Le Prophète (SBDSL) a dit : « Lorsque le serviteur (de Dieu) se marie, alors il a complété la moitié de la religion. Qu'il craigne donc Allah dans la moitié restante. » (Tabarani) En effet après le mariage, la finesse de la féminité complète l'homme et la force de la masculinité complète la femme. C'est à dire que dans un noble accomplissement spirituel mutuel, l'homme et la femme mariés partagent leur respective spécificité noble naturelle. Ainsi ils retrouvent l'âme complète à l'origine d'Adam divisée en partie pour Eve, et donc l'âme complète à l'origine de l'humanité, source de la connaissance complète de la noblesse spirituelle divine, et donc logiquement synonyme de plénitude heureuse atteinte liée à la fitra, lorsque le couple marié partage une grande piété. Et comme chaque membre du couple devient ainsi grâce à l'autre plus épanouis et donc plus sages et donc plus protégés, cette dernière qualité peut être comparé à un vêtement : (ExtS2v187) « elles (les femmes) sont un vêtement pour vous (les hommes) et vous un vêtement pour elles(, c'est à dire que l'homme et la femme se complètent tel un réchauffement élégant à travers un échange de qualités qui les renforce et les adoucit spirituellement). » (S51v49) « (Pour la survie des espèces et la noblesse morale) Et de toute chose Nous avons créé (deux éléments) de couple (l'atome et l'électron, le soleil et la lune, le mâle et le femelle devant donc pour atteindre la plénitude se compléter, dont dans le partage qualitatif plus particulier à chacun). » Par conséquent Adam (l'âme d'un homme) et Eve (l'âme d'une femme) sont une dyade. C'est à dire qu'ils partagent différemment mais totalement, la naturelle âme humaine originelle complète, qui la création divine représentant le plus l'identité divine. De plus dans une forme plus spirituelle car filiale, la finesse du noble caractère divin est particulièrement ressentie entre un père et une fille ou entre une mère et son fils, et la force du noble caractère divin est particulièrement ressentie entre un père et son fils ou une mère et sa fille. Or tous les enfants perçoivent évidemment plus ou moins clairement les spécificités masculines du père ou les spécificités féminines de la mère. Pour vivre et pratiquer au mieux la noblesse morale, cette force de la masculinité peut aussi être perçue à travers la voie généralement grave des hommes et cette finesse de la féminité peut aussi être perçue à travers la voie généralement aiguë des femmes. Et pour la femme et l'homme, une perception plus claire de la force du noble caractère divin est aussi présente dans le bras droit (ou fort), et une perception plus clair de la finesse du noble caractère divin est aussi présente dans le bras gauche (ou faible). Il y a aussi la force du pouce et du majeur, la finesse de l'annulaire et de l'auriculaire, et l'alliance de la force et de la finesse par l'index servant à l'attestation de foi en l'unicité divine. Il y a encore la force de l'inspiration et la finesse de l'expiration. De même le jeûne incarne plus la finesse et la pratique sportive incarne plus la force, la finesse est ressentie sous le bout des ongles de la main et la force est ressentie dans la paume de la main, et le centre du cœur qu'est la fitra représente la finesse intense et le reste du cœur représente la force tranquille. Ainsi tous ces réalités servent évidemment très souvent à équilibrer les âmes humaines. L'allure du lever de soleil et de la lune représente aussi l'extrême douceur et l'extrême finesse divines intenses, alors que l'allure d'une étoile filante représente l'extrême puissance et l'extrême force divines intenses. Cette compréhension de la finesse et de la force divines se trouve également dans la forte lumière du soleil et la fine lumière de la lune. Or le Prophète (SBDSL) explique dans un hadith qu'au Paradis, la face divine se verra aussi clairement que la lune dans la nuit noir. Ceci d'abord pour montrer que les hôtes du Paradis distingueront donc parfaitement la face divine, mais probablement aussi en sous-entendant que dans l'identité divine, la finesse correspond plus à la noble douceur de Son Esprit et de Sa Face, et la force plus à la noble puissance de Ses Sentiments et de Sa Capacité créatrice. Or même si la finesse correspond plus à l'Esprit Divin, la force sera quand même présente spirituellement au Paradis, puisqu'elle sera incarnée par l'intensité et pourra donc être associée à cette finesse, ce qui est d'ailleurs une des bases principales de la félicité extrême s'y trouvant. C'est à dire que tout au Paradis sera dans une finesse intense synonyme de félicité extrême, sauf la rencontre en groupe du Créateur qui se fera plus dans une immense force d'admiration synonyme de plénitude absolue. Pour revenir plus précisément aux relations familiales provenant par essence du mariage et de la naissance d'enfants, il peut être déduit que par rapport à cela, des bienfaits supplémentaires, de nobles épreuves et de nouvelles qualités morales apparaissent : augmentation de la famille et de la communauté, amour partagé, comportement quotidien envers sa famille, dignes responsabilités, etc... De plus philosophiquement dans l'amour conjugal partagé intimement, il apparaît que la force (protectrice) de l'homme englobe la femme physiquement et sentimentalement de plaisir et de noblesse masculine en particulier par la pénétration sexuelle, et par équilibre, que la finesse (séduisante) de la femme englobe l'homme émotionnellement (psychiquement) et sentimentalement de désir et de noblesse féminine en particulier par la contenance sexuelle. Par conséquent dans ce sens, être pénétré correspond à être désiré et donc aimé, alors que pénétrer correspond à être accepté et donc aimé. Voir la noblesse des choses est tout ce qui compte finalement, et c'est d'ailleurs symboliquement à l'image de l'origine des parents de l'humanité Adam (le corps) voulant retrouver sa côte (Eve). De plus, ce partage conjugal à travers la douceur, la pudeur, la finesse et l'intensité de la féminité composant l'honorable, miséricordieuse, délicate et étincelante élégance de l’âme humaine et de l'Esprit Divin tel du cristal, et à travers la force, l'assurance, la protection et la tranquillité de la masculinité composant la rationnelle, juste, rassurante et apaisante puissance de l'âme humaine et de l'Esprit Divin tel de l'or, accomplit totalement l'homme et la femme par des qualités spirituelles divines supplémentaires ou renforcées. Surtout que le partage de la vie conjugale jusque dans l'intimité corporelle, et donc par un échange intense d'affection, d'amour, de désir et de plaisir, amplifie et accélère évidemment l'acquisition des qualités spirituelles divines plus présentes chez le conjoint. Le fait que les nobles qualités spirituelles nous manquant, soient en réalité ce que nous recherchons principalement même pendant les relations intimes licites, est donc aussi logique que de consommer de la nourriture comestible de bonne qualité pour nous faire grandir et mieux vivre. Par conséquent les âmes du couple se nourrissent mutuellement au niveau de leur complémentarité jusqu'à donc reformer l’âme complète de la connaissance complète de Dieu dont étaient issus Adam et Eve. Ainsi l'attirance entre l'homme et la femme se trouve principalement dans leur différence de nature, et par conséquent le conjugal amour épanouissant véritable, et donc authentique, et donc légitime, se trouve uniquement dans la complémentarité de l'hétérosexualité. Surtout que le mariage hétérosexuel commandé par l'islam, la nature et la pérennité de l'humanité est logique, car il est le seul possiblement productif à travers la création d'enfants. D'autant plus que lorsque chaque membre du couple hétérosexuel marié complète son âme jusqu'à celle originelle, il atteint le premier degré du premier degré de la félicité paradisiaque. D'ailleurs l'orgasme partagé quelques secondes par le couple marié correspond à ce premier degré de la félicité paradisiaque, qui était déjà présent dans le cœur d'Adam et Eve avant leur consommation du fruit interdit dans le Jardin d'Eden terrestre. Ce qui n'est pas étonnant par rapport au hadith expliquant que le bon caractère complet conduit au bonheur. En effet par son partage de la force masculine et de la douceur féminine sur terre, le couple marié atteint une très agréable forte douceur synonyme d'une très plaisante intense finesse comme au Paradis : Le Prophète (SBDSL) a dit : « Si la douceur (finesse) était une créature visible, il n'y aurait rien de plus beau (satisfaisant, surtout si elle est intense, forte). » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le bon caractère (dont dans la maîtrise de l'âme au sein des qualités morales) conduit au bonheur. » (Al-Kharaytî) A ce sujet comme l'orgasme de l'homme peut aussi amener à créer un enfant, cela signifie que le noble lien entre l'homme, la femme et leur création d'enfants est une composante principale de l'émotion de bonheur paradisiaque, dont le premier degré était donc présent dans le Jardin d'Eden terrestre. Surtout que l'enfant étant synonyme d'innocence et donc de pureté, il rappelle l’innocence et la pureté qui étaient présentes dans cette félicité paradisiaque des cœurs d'Adam et Eve avant leur consommation du fruit interdit dans le Jardin d'Eden terrestre. Et pour continuer d'expliquer la composition de cette félicité paradisiaque, Adam et Eve purent retrouvés cette pureté et donc le premier degré de ce premier degré de la félicité paradisiaque à travers le repentir puis la pratique religieuse et leur union face aux épreuves terrestres, et retrouvés de temps en temps ce premier degré de la félicité paradisiaque à travers l'orgasme partagé. D'autant plus que la reproduction pérennise l'humanité en créant la famille et en proposant donc de nouvelles qualités morales qui composaient aussi la félicité paradisiaque du cœur humain originel dans le Jardin d'Eden terrestre. Or cette découverte d'éléments composant la félicité paradisiaque pour nous ennoblir participe aussi à mieux profiter de cette dernière, puisque cela permet d'avoir une meilleure compréhension de son sublime réalité et donc une meilleure appréciation de sa délicieuse valeur. Par conséquent l'orgasme peut aussi être une image de l'apothéose atteinte à travers l'Eden Terrestre complété de la fin des temps. Car il correspond au petit paradis atteint crescendo par les êtres humains ici-bas au niveau historique, religieux, spirituel et matériel, comme il faut donc des actions conjugales crescendo jusqu'à l'orgasme, comme il faut des efforts lors de matchs jusqu'à une victoire sportive en coupe du monde, comme il faut du pieux rappel pour ressentir au mieux la foi, et comme il faut de l'éducation sur terre puis au Paradis avant d'y voir la face de Dieu, et ainsi de suite éternellement puisque les hôtes du Paradis verront la Face dévoilée de Dieu au minimum une fois par semaine le Vendredi, puis L'oublieront nécessairement après son revoilement pour pouvoir profiter des autres plaisirs du Paradis, car voir la Face de Dieu y sera logiquement le bonheur suprême, même par rapport aux progressifs degrés infinis de ces plaisirs, puisque Il est l'Absolu à leur origine. En effet il n'y a rien de plus agréable que de vivre crescendo des plaisirs du Paradis dont l'intensité augmente régulièrement, jusqu'à y voir au minimum hebdomadairement la Face divine, c'est à dire en atteignant progressivement puis spectaculairement un nouveau sommet continuellement dans l'intensité joyeuse maximale synonyme du sentiment de satisfaction et donc de bonheur absolu et donc suprême momentanément. Car contrairement à la monotonie, il s'agit du renouvellement d'une enthousiaste évolution de plaisirs jusqu'à l'apothéose. Cette progression crescendo jusqu'à l'apothéose peut aussi être vue à travers l'ennoblissement maximal de l'humanité par le futur retour du Saint Esprit de Jésus (paix sur lui) devant s'épanouir totalement en devenant père de famille et chef musulman du monde musulman. Cette progression crescendo jusqu'à l'apothéose est donc aussi incarnée par l'évolution noble de chacun jusqu'au mariage, jusqu'à avoir des enfants, ou/et jusqu'à la dépense maximale qui est celle de sa mort pour Dieu, car elle complémente son âme au maximum. D'ailleurs on peut rappeler à ce sujet le hadith qui précise que le mariage est la moitié de la religion. Surtout que le statut de parent nous complète aussi par l'acquisition de certains attributs divins comme le Souverain, le Maître et le Contraignant pour le mieux : (ExtS7v189) « C'est Lui qui vous a créés d'un seul être (âme, représentant la connaissance complète de Dieu) dont il a tiré son épouse, pour qu'il trouve de la tranquillité (forme de miséricorde prouvée dans le verset suivant qui est une qualité divine) auprès d'elle (car étant plus faible physiquement elle recherche et incarne plus la miséricorde logiquement) » Commentaire :« Le sens ultime du désir qui pousse l'homme vers la femme est le besoin d'être (en atteignant la plénitude) au sens transcendant ; lorsque le désir ne trouve pas satisfaction, l'individu peut être poussé au suicide, au meurtre ou à la folie » (Julius Evola) (S30v21) « Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté (synonymes de miséricorde). Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. » (S38v6) « Il vous a créés d'une personne unique et a tiré d'elle son épouse. » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Toute religion a sa moralité, et la moralité de l’islam, c’est la pudeur. » Commentaire : La pudeur fut une qualité principale du Prophète (SBDSL). Le Prophète (SBDSL) a dit : « Lorsque le serviteur (de Dieu) se marie, alors il a complété la moitié de la religion. Qu'il craigne donc Allah dans la moitié restante. » (Tabarani) Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Les croyants qui ont la foi la plus accomplie sont ceux d’entre eux qui jouissent de la meilleure moralité et du plus doux caractère. Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui traitent le mieux leurs femmes. » (Ttirmidhi) Commentaire : En effet, sa femme étant la personne avec laquelle un homme passe le plus de temps dans l'intimité, le meilleur comportement envers elle démontre la sagesse. Dans ce sens, le couple marié doit mutuellement se stimuler affectivement, intellectuellement, spirituellement, religieusement, matériellement et proprement pour s'entretenir au mieux, c'est à dire dans une relation en Dieu, tout en sachant que l'amour au sein du couple rend évidemment plus fort. Surtout que s'il n'y a pas d'amour en Dieu, la femme peut à cause de sa nature prudente et hésitante rester toujours dans le doute de son amour pour son mari, et le mari peut à cause de sa nature désireuse et donc conquérante vouloir toujours rechercher des amantes. D'autant plus que l'attention agréable, la connaissance, la noblesse d'âme, la piété, la générosité et l'élégance sont très attirantes, très similairement aux raisons pour lesquelles Dieu ne peut qu'être aimé. Ainsi le couple doit aussi chercher à se donner mutuellement ce que le conjoint attend ou veut, et pas ce que nous nous attendrions ou voudrions à sa place. Dans ce sens, il faut plus d'observation, d'écoute et de compréhension de la nature, de la personnalité et du destin d'autrui, puis le combler et l'encourager. Or quand le conseil est important, sa meilleure transmission se fait par des voies indirectes, sauf si il nous est demandé clairement, dont lors d'une concertation que l'on doit tendre à effectuer quotidiennement. Le renforcement du couple doit aussi se faire en supportant le conjoint lorsqu'il cherche à éduquer leurs enfants. Pour encore renforcer affectueusement, sincèrement et intimement la complémentarité, l'amour et la complicité du couple, l'homme et la femme doivent par exemple choisir ensemble leur parfum respectif afin qu'ils plaisent aux deux. Au sein de son amour supérieur à tous les autres sauf à celui pour Dieu, le couple marié doit donc se considérer prioritairement comme une équipe soudée, amicale et serviable, dont afin d'amener la famille proche et plus large à ces qualités. Or les idéologies féministe et LGBTQ+ ainsi que le brouillage des rôles sexués désintègrent peu à peu les repères familiaux traditionnels dont sous la répression idéologico-judiciaire active de la « Gay »stapo, la nouvelle police politique de la pensée. Pourtant le sexe ne peut être considéré seulement comme un plaisir hédoniste et donc une fonction récréative, tel que c'est le cas dans la civilisation consumériste décadente actuelle, mais doit au contraire retrouver sa dimension sacrée, métaphysique. Le sexe élève l’âme seulement quand il fusionne les principes séparés mâle et femelle : dans le sens un plus un égale Un et non deux. Dans ce sens, les femmes veulent en réalité noblement être impressionnées par les hommes et non oppressées, et légitimement avoir le sentiment d'être aimées, protégées et écoutées en particulier sur leur vie, leur enfance, leur histoire, leurs épreuves, leurs plaisirs, leurs espoirs et leurs crainte. Or avec son mari, une femme doit d'abord vouloir l'amour en Dieu, en Son Messager, en la pratique religieuse, en la vie familiale, en la bienfaisance sociale et en la prédication, car cela demeure la plus haute valeur de l'amour dont par les attributs divins illimités, suprêmes, excellents et transcendants : Maya Angelou : « Le cœur d'une femme devrait être caché en Dieu, afin qu'un homme qui la désire soit obligé de chercher Dieu avant de la trouver elle. » D'ailleurs une femme musulmane ne peut épouser qu'un homme musulman et un homme musulman ne peut épouser qu'une femme musulmane, chrétienne ou juive. Être un homme véritable (viril), c’est aussi passé du temps avec ses proches, notamment les femmes (mère, femme, sœur) et les enfants, en faisant preuve d'écoute, de partage, de bravoure, de générosité, de protection et d’abnégation. Les chrétiens noteront que c’est ainsi que le Christ, en tant qu’homme réel, est apparenté à son épouse, l’Église. On le constate de mille façons : l’homme fait sa demande à la femme à genoux (et non l’inverse), et en situation de danger, l’homme défend la femme même au prix de sa vie. Et ce dernier exemple ne s’applique pas seulement à la femme de l’homme, mais à toute femme, précisément parce qu’elle est une femme, c'est dans le sens sacré de la féminité. C’est ce qu’on a pu observer dans les enquêtes qui ont suivi le naufrage du Titanic : les témoins ont insisté sur le fait que certains canots de sauvetage ne contenaient que des femmes et des enfants, les hommes se sacrifiant pour les sauver. Faire quoi que ce soit de moins, comme prendre une place dans un canot de sauvetage qui aurait pu être prise par une femme ou un enfant, aurait porté atteinte à la virilité honorable de ces hommes. Cette virilité et cette masculinité est de plus en plus considérées perversement comme toxiques par les féministes, les homosexuels et les transgenres, car en réalité, cette virilité et cette masculinité symbolisent clairement la bravoure et amènent dignement aux actions de cette bravoure. Un homme véritable est un chevalier. Il est vrai bien sûr que les actes de bravoure et d’abnégation sont aussi commis par des femmes et des enfants, et bien sûr par des homosexuels et des trans-genres. N’importe qui peut devenir courageux. Mais c’est justement là l’essentiel : la bravoure et l’abnégation ne faisant plus partie de ce que signifie être un homme, on ne fait des actes courageux que si on est un héros. Mais l’héroïsme n’est pas courant, et c’est pourquoi il est mérite d'être applaudi lorsqu’il est reconnu. Tout personne peut effectivement accepter ou refuser la bravoure et l’héroïsme, mais dans le vieux paradigme, un homme se sacrifiait non pas parce qu’il se sentait appelé à une bravoure ou à un héroïsme extraordinaires, mais simplement parce qu’il était un homme. Le rôle de genre dont il avait hérité en vertu de son anatomie contenait l’impératif moral de se sacrifier, le cas échéant, pour les femmes et les enfants. C’est justement cette protection, que les vrais hommes offraient autrefois, qui est si désespérément nécessaire aujourd’hui et qui est pourtant rejetée par le système corrompu actuel. Il ne reste plus qu'internet pour rappeler pieusement au peuple le rôle que doit incarner l'homme au niveau de la galanterie, du sacrifice de soi et de la bravoure. Or les femmes recherchent toujours de virils hommes chevaleresques pouvant défendre leur personne, les faibles, la justice et la noblesse, quoi qu'en dise le progressisme impie féminisant la société, voire refusant la différenciation sexuelle en voulant masculiniser la femme, féminiser l’homme et homosexualiser tout le monde. Il est intéressant de voir à ce sujet la vidéo « JULIEN ROCHEDY SUR MAJOR, LA MASCULINITE, LES FEMMES, LE FEMINISME ETC » à l'adresse https://youtu.be/zCdyS5onbp8 Par ailleurs le rôle d'une femme provenant de la création de l'homme, puisque Eve a été créée à partir de la côte d'Adam, cela devrait logiquement faire reconnaître aux femmes à cause de cette dépendance originelle, la hiérarchie supérieure de leur mari, la noblesse de le servir comme un homme doit aider sa femme et la sagesse de se soumettre à ses décisions raisonnables après l'avoir conseillé dans ses choix, surtout au niveau de la sécurité lorsqu'ils sont à l'extérieur de la maison. En effet l'homme étant plus fort et connaissant ses limites physiques, il est légitimement responsable de la protection de sa famille, et il faut bien que quelqu'un prenne des décisions quand les avis divergent pour préserver l'union primordiale du couple et de la famille, mais après s'être donc concerté avec sa femme ou sa famille afin d'obtenir plus de clairvoyance et la bénédiction divine : Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Si je devais ordonner à une personne de se prosterner devant une autre, j’ordonnerais sûrement à la femme de se prosterner devant son mari. » (Tirmidhi) L'autorité masculine n'est donc pas une valeur ni une supériorité, comme le niveau de piété, de droiture ou de noblesse en particulier excellente le sont, surtout que l’autorité a un devoir de protection. C'est donc aussi pour éviter la division et le danger que l'homme doit être un chef de famille. Or dans cette position, il ne doit pas oublier d'être doux, tendre, attentionné, juste, conciliant et altruiste, afin de n'être surtout pas tyrannique. C'est donc aussi pour éviter la division que l'homme doit être un chef de famille. Or dans cette position, il ne doit pas oublier d'être doux, tendre, attentionné, juste, conciliant et altruiste, afin de n'être surtout pas tyrannique. Il s'agit ici de plus établir l'équité, une bonne organisation et donc l'équilibre dans la relation conjugale et familiale, et non pas de favoriser une domination, une soumission ou une égalité aveugle. De ce fait la dignité de la femme ne peut être que plus grande qu'un homme, car son rôle est plus proche de l'humilité qui est la nature propre à une créature. Surtout que la véritable nature féminine est logiquement plus attentive, concentrée et disciplinée, puisque plus faible physiquement que l'homme. Commentaire d'une internaute : « J’en suis une, de femme, et je ne suis pas la mode. Non envieuse des autres et de leur richesse, je ne suis ni capricieuse ni vénale ni maquillée. Je fais partie de la nouvelle génération de gens à ranger dans la catégorie des décroissants. Non raciste parce qu’admirative de tout ce qui vit, j’obtiens un ratio d’équilibre quasi mathématique dans le fait de privilégier le silence plutôt qu’une agitation débridée, l’individualité plutôt que l’individualisme, le dépouillement plutôt que la collection d’objets, le détachement, la Nature, l’instruction. Ni une vieillarde ni une nonne, ni riche ni pauvre, je me contente de la voie et du mode de pensée qui se sont imposés à moi, par nature de moi. » Mais il faut rappeler que dans l'organisation à l'intérieur de la maison, le Prophète (SBDSL) était au service de sa femme en suivant donc ses décisions : Al Aswad Ibn Yazid (SDP) rapporte : On demanda une fois à Aïcha (SDP) ce que faisait le Prophète (SBDSL) à la maison. Elle dit : « Il servait sa famille et quand venait l’heure de la prière, il sortait à la mosquée. » (Boukhari) Pour renforcer cette entente cordiale au sein du couple, il faut aussi faire attention à l'ordre et à la propreté que la femme aime logiquement par sa nature plus élégante, et au rangement que l'homme utilise habituellement par sa nature plus rationnelle puisque moins émotionnelle. Suite à ce chapitre, il apparaît clairement qu'on ne peut pas parler d'une égalité entre l'homme et la femme, mais d'une complémentarité. Dans ce sens, il faut rappeler qu'au niveau du caractère et du comportement pour et dans la noblesse, l'homme doit s'imprégner sereinement de la douce finesse élégante de la féminité et la femme doit s'imprégner sereinement de la puissante force rassurante de la masculinité. C'est pourquoi par des paroles, des actes ou des cadeaux, un homme doit souvent rassurer sa femme plus faible physiquement, et par un amour sensuel important, sa femme doit sensibiliser son mari plus faible émotionnellement. Or à notre époque, de nombreux couples hétérosexuels cherchant à trop imiter les standards médiatiques de beauté physique ne se regardent plus réellement, car ils sont d'abord dans une relation narcissique conduisant à un plaisir animal apportant généralement le divorce et donc la facilité de la destruction. En opposition les couples pieux vivent le plaisir d'aimer même les défauts physiques du conjoint, car ils savent qu'il s'agit du véritable amour, d'un excellent mariage et de la meilleure relation conjugale puisque constructrice éternellement en Dieu. Le système occidental actuel gravement égaré nous amène à vivre face à face dans une légère relation superficielle, alors qu'il faut vivre côte à côte dans un intense amour complice, en particulier au niveau conjugal. Ceci prouvant que choisir une vie d'amour éternel avec un seul conjoint est plus grand qu'une vie d'amour superficiel de séducteur de femmes ou de séductrice d'hommes, surtout car construire et préserver l'amour conjugal malgré les épreuves est le seul chemin pour l'entretien et l'intensification de ce très plaisant sentiment puissant. Et Allah nous fait donc passer par la vie terrestre pour nous apprendre à aimer réellement et donc profondément et sagement les autres, et donc à aimer les qualités morales, dont pour ensuite avoir le choix de L'aimer, car le plus sincère et donc le plus bel amour en particulier envers Dieu ne peut être lié qu'au libre-arbitre. D'autre part, la relation conjugale comme les autres relations doit aussi servir à s'élever personnellement par la sagesse et la douceur tout en faisant toujours grandir notre cœur quels que soient les éventuels trahisons ou divorce. C'est à dire que quoi qu'il arrive de la part du conjoint ou en cas de demande de divorce de notre part, si on a sincèrement essayé de faire de notre mieux pour la réussite du couple conjugal en Dieu, le regret sera diminué, la victoire sera obtenue et la grandeur d'âme acquise sera préservée, en particulier si il y a une réelle volonté de bien pour l'ancien conjoint dans son nouveau destin, même si il avait été parfois voire souvent indigne lors du mariage. Enfin la piété profonde peut refuser l'amour conjugal pour une cause supérieure, ce qui n'est pas le cas du racisme de couleur de peau ou de catégorie sociale.
Morales et règles
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « On demande la main d’une femme pour quatre raisons : ses biens, sa noblesse, sa beauté et son degré de religion. Choisis celle qui est pieuse, tu seras gagnant ! » (Boukhari et Mouslim)
Selon Almourira Ibn ChoOba (SDP), le Prophète (SBDSL) lui a dit de voir le visage d'une femme chez ses parents avant de l'épouser.
Chaabi rapporte : Après qu'une femme lui ait rappelé le verset (S4v20) « Et que vous ayez donné à l'une un quintal (en or), n'en reprenez rien », le calife Omar (SDP) dit : « Ô Allah, pardon ! Tous les gens sont plus érudits que Omar ! » Puis il retourna à la mosquée, monta sur le minbar et dit : « Musulmans ! Je vous avais interdit de dépasser quatre cents dirhams dans les dots, celui qui veut donner ce que bon lui plaît de son argent, qu'il le fasse ! »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Toute femme qui meurt avec la satisfaction de son mari entre au Paradis. » (Thirmidi)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Qu'aucun croyant ne déteste une croyante (son épouse), car s'il déteste un trait de son caractère, il en appréciera un autre. » (Mouslim)
Toujours selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Il n'est pas permis à l'épouse de jeûner en présence de son mari sans son consentement, ni de faire entrer dans sa demeure qui que ce soit sans son autorisation. » (Boukhari et Mouslim)
(S2v223) « Vos épouses sont pour vous un champ de labour, allez à votre champ comme (et quand) vous le voulez (signifiant que l'acte intime, possiblement pour créer un enfant, peut être effectué à tout moment de la journée et expliquant en partie le hadith précédant et le suivant) et œuvrez pour vous-mêmes à l'avance. Craignez Allah et sachez que vous le rencontrerez. Et fais gracieuses annonces aux croyants ! »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Par Celui qui tient mon âme dans Sa main, chaque fois qu’un homme appelle sa femme à son lit et qu’elle s’y refuse, tous les habitants du ciel se remplissent de colère contre elle jusqu’à ce que son mari soit satisfait d’elle. »
Un hadith rapporte que l’épouse de Abdullâh ibn Amr ibn al As s’était plainte du fait que son mari enchaînait prières et jeûnes facultatifs et la délaissait sur tous les plans, intime y compris. Mis au courant de ce fait, le Prophète (SBDSL) parla donc à Abdullâh ibn Amr ibn il As. Il lui rappela que son corps et ses yeux avaient des droits sur lui et qu’il devait les ménager (en se reposant malgré son rythme religieux important). Et il lui rappela aussi ceci : « Et ton épouse a aussi des droits sur toi. »
Suite à avoir entendu une femme se plaindre seule de son mari éloigné longtemps pour la guerre sainte, Omar (SDP) demanda à sa fille Hafça : « Combien de temps peut se passer une femme de son mari ? » Elle répondit : « Six ou quatre mois (trois à quatre mois dans une autre version). » Omar décida : « Je ne retiendrai pas les soldats plus que ce temps (quatre mois généralement). »
Ibn Abou Hâtim rapporte : Aïcha (SDP) a dit : « Béni est celui dont l'ouïe a cerné toute chose ! J'entendais les paroles de Hawla Bint Talaba (SDP) et certaines étaient pour moi inaudibles. Elle se plaignait de son époux au Messager d'Allah (SBDSL) et disait : « Ô Messager d'Allah ! Il a utilisé mon argent, consommé ma jeunesse et je lui ai fait beaucoup d'enfants. Maintenant que j'ai vieilli et que je ne peux plus enfanter, il m'a considéré comme le dos de sa mère (s'interdire d'avoir des rapports avec sa femme sans la divorcer, c'était une pratique antéislamique abolie à cette occasion). Ô Allah, je me plains a toi ! » Avant qu'elle ne s'en aille, l'archange Gibril (Gabriel) descendit avec ce verset : (S58v11) « Allah a bien entendu les propos de celle qui discutait avec toi a propos de son époux. » Son mari était Aws Ibn Samit. »
Kaab a jugé la relation d'un mari ayant une vie trop monacale (en passant toutes ses nuits à prier et tous ses jours à jeûner) par rapport à sa femme : « Jeûne trois jours et mange chez elle un jour, prie trois nuits et passe une nuit avec elle. »
Qateda rapporte : Une femme vint chez Omar et dit : « Mon mari jeûne le jour et prie la nuit. » Il répliqua : « Veux-tu que je lui interdise de jeûner le jour et de prier la nuit ? » Elle partit puis retourna une autre fois et lui répéta la même chose. Il lui donna la même réponse et Kaab Ibn Sour lui dit : « Chef des croyants ! Elle a un droit. -Et quel est son droit ? -Allah lui a autorisé quatre femmes, considère-la comme une parmi quatre : elle a une nuit parmi quatre et un jour parmi quatre. » Omar appela alors son mari et lui ordonna de passer avec elle une nuit sur quatre et de manger un jour sur quatre.
Un homme rapporte qu’il n’a jamais entendu le Prophète (SBDSL) autoriser le mensonge sauf dans trois cas : la guerre, la réconciliation des gens, et ce que dit l’homme à sa femme et la femme à son mari (par de petits mensonges pour faciliter, préserver, développer ou améliorer la sérénité ou la joie du cœur du conjoint et donc une bonne ambiance familiale).
(S2v222) « Et ils t'interrogent sur la menstruation des femmes. Dis : “C'est un mal. éloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d'Allah (façon noblement poétique de dire que les relations sexuelles sont à nouveau possible mais sans sodomie) car Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient.” »
Selon Aïcha (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) n'a jamais rien frappé de sa main, ni une femme, ni un serviteur, sauf quand il combattait au service de Dieu. Jamais il ne s’est vengé d’un tort qu’on lui avait fait sauf s’il s’agissait de la transgression d’une limite sacrée de Dieu le Très-Haut. Il se vengeait dans ce cas pour Dieu. » (Mouslim)
(S4v34) « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent avec la protection d'Allah ce qui doit être protégé pendant l'absence de leurs époux. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, puis si nécessaire éloignez-vous d'elles dans leurs lits, et puis si nécessaire tapotez-les (et non pas « frappez -les» avec un bâton de la taille d'une brosse à dent en signe de petite remontrance comme le Prophète l'a fait, sans coup violent et en dehors du visage, avant de divorcer si elle continue de vous déshonorer dont évitant donc auparavnt de la laisser penser qu'elle ne risque pas la séparation définitive, ceci prouvant qu'il faut avoir une vision miséricordieuse du Coran surtout que selon nombreux de ses versets et sa psalmodie ce livre incarne la miséricorde). Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! »
(S38v44) « “Et (Job) prends dans ta main un faisceau de (cent) brindilles, puis frappe avec cela (ta femme comme tu avais promis de la frapper cent fois si elle désobéissait). Et ne viole pas ton serment.” Oui, Nous l'avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur ! Sans cesse il se repentait. »
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Ne frappez pas les femmes. » (Abou Dawoud et Nassaî)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Craignez Dieu en vos femmes, car vous les avez prises selon un pacte que vous avez conclu avec Dieu, et ce n'est qu'avec la permission de Dieu que vous cohabitez avec elles. Elles ont des droits sur vous, et vous avez des droits sur elles. Elles ne doivent accueillir personne chez vous sans votre accord. Si elles s'avisent de le faire, frappez les modérément. En revanche, elles sont en droit d'exiger de vous que vous les entreteniez. » (URA)
Amr Ibn Al-Ahwas (SDP) rapporte ces propos tenus par l'Envoyé de Dieu (SBDSL) au cours du pèlerinage d'adieu après qu'il eut loué et glorifié Dieu : « Recommandez-vous la bienveillance envers les femmes, car elles sont telles des captives chez vous. Vous n'avez pas d'autres droits sur elles, à moins qu'elles ne commettent un acte répréhensible clair. Dans ce cas-là, ne partagez pas leur lit et admonestez-les de façon non violente. Si elles vous obéissent de nouveau, ne cherchez plus alors à leur causer du tort. Vous avez certainement des droits sur vos femmes comme elles en ont sur vous. Les vôtres sont qu'elles ne peuvent faire entrer qui que ce soit dans vos demeures sans votre autorisation, ni laisser quelqu'un s'y installer. Quant à leurs droits (les femmes), vous devez les vêtir et les nourrir convenablement. » (Tirmidhi)
Mouàwiya Ibn Hayda (SDP) rapporte : Je demandai : « Envoyé de Dieu, quels sont nos devoirs envers nos épouses ? » Il répondit : « Tu lui dois nourriture et habillement lorsque tu te nourris et te vêts. Tu ne dois pas la frapper au visage ni lui dire : "Que Dieu t'enlaidisse !" Enfin, si tu décides de t'éloigner d'elle, ne le fais qu'à l'intérieur de ta demeure. » (Abou Dawoud)
(S4v22-26) « Et n'épousez pas les femmes que vos pères ont épousées, exception faite pour le passé. C'est une turpitude, une abomination, et quelle mauvaise conduite ! Vous sont interdites (au mariage et donc aux relations sexuelles) vos mères, filles, sœurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d'un frère et filles d'une sœur, mères qui vous ont allaités, sœurs de lait, mères de vos femmes, belles-filles sous votre tutelle et issues des femmes avec qui vous avez consommé le mariage et si le mariage n'a pas été consommé ceci n'est pas un péché de votre part, les femmes de vos fils nés de vos rein, de même que deux sœurs réunies (jumelles) exception faite pour le passé car vraiment Allah est Pardonneur et Miséricordieux, et parmi les femmes (vous sont aussi interdites), les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété (suite à une guerre). (Telle est la) Prescription d'Allah sur vous (conernant le cadre de la relation conjugale) ! A part cela, il vous est permis de les rechercher (les femmes), en vous servant de vos biens et en concluant un mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr (dote donnée financièrement ou matériellement), comme une chose due. Il n'y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr, car Allah est certes Omniscient et Sage. Et quiconque parmi vous n'a pas les moyens pour épouser des femmes libres (non esclaves) croyantes, eh bien (il peut épouser) une femme parmi celles de vos esclaves croyantes. Allah connaît mieux votre foi, car vous êtes les uns des autres (de la même religion). Et (ces esclaves) épousez-les avec l'autorisation de leurs maîtres (Waliy) et donnez-leur un mahr convenable, (épousez-les) étant vertueuses et non pas livrées à la débauche ni ayant des amants clandestins. Si une fois engagées dans le mariage, elles commettent l'adultère, elles reçoivent la moitié du châtiment qui revient aux femmes libres (non esclaves) mariées. Ceci est autorisé à celui d'entre vous qui craint la débauche (de tomber dans la fornication hors mariage), mais ce serait mieux pour vous d'être endurant (dont par le jeûne plutôt que de se marier à une femme impie). Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. Allah veut vous éclairer (le chemin de votre ennoblissement), vous montrer les voies (habitudes, sagesses et péchés) des hommes d'avant vous, et aussi accueillir votre repentir. Et Allah est Omniscient et Sage. »
(S4v4) « Et donnez aux épouses leur mahr (dote), de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur. »
(S4v35) « Si vous craignez le désaccord entre les deux (époux), envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l'entente entre eux. Allah est certes Omniscient et Parfaitement Connaisseur. »
(S4v128) « Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence (lors d'un divorce), alors ce n’est pas un péché pour les deux s‘ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure, puisque les âmes sont portées à la ladrerie. Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux… Allah est certes Parfaitement connaisseur de ce que vous faites. »
(S4v19) « Ô les croyants ! Il ne vous est pas licite d'hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous leur aviez donné, à moins qu'elles ne viennent à commettre un péché prouvé. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien. »
(S64v14) « Ô vous qui avez cru, vous avez de vos épouses et de vos enfants un ennemi (synonyme d'imperfection régulière ou d'une tentation pouvant vous faire oublier Dieu et la pratique religieuse). Prenez-y garde donc. Mais si vous (les) excusez passez sur (leurs) fautes et (leur) pardonnez, sachez qu'Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux. »
(S65v1-7) « Ô Prophète ! Quand vous répudier les femmes, répudiez-les conformément à leur période d'attente prescrite, et comptez la période, et craignez Allah votre Seigneur. Ne les faîtes pas sortir de leurs maisons, et qu'elles n'en sortent pas à moins qu'elles n'aient commis une turpitude prouvée. Telles sont les lois d'Allah. Quiconque cependant transgresse les lois d'Allah se fait du tort à lui-même. Tu ne sais pas si d'ici là Allah ne suscitera pas quelque chose de nouveau ! Puis quand elles atteignent le terme prescrit, retenez-les de façon convenable, ou séparez-vous d'elles de façon convenable, et prenez deux hommes intègres parmi vous comme témoins. Et acquittez-vous du témoignage envers Allah. Voilà ce à quoi est exhorté celui qui croit en Allah et au Jour dernier. Et quiconque craint Allah, il lui donnera une issue favorable, et lui accordera Ses dons par (des moyens) sur lesquels il ne comptait pas. Et quiconque place sa confiance en Allah, Il (Allah) lui suffit. Allah atteint ce qu'Il Se propose, et Allah a assigné une mesure à chaque chose. Si vous avez des doutes à propos (de la période d'attente) de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d'attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses. Tel est le commandement d'Allah qu'Il a fait descendre vers vous. Quiconque craint Allah cependant, il lui efface ses fautes et lui accorde une grosse récompense. Et faites que ces femmes habitent où vous habitez, et suivant vos moyens. Et ne cherchez pas à leur nuire en les contraignant à vivre à l'étroit. Et si elle sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu'à ce qu'elles aient accouché. Puis, si elles allaitent (l'enfant né) de vous, donnez-leur leurs salaires. Et concertez-vous (à ce sujet) de façon convenable. Et si vous rencontrez des difficultés réciproques, alors une autre allaitera pour lui. Que celui qui est aisé dépense de sa fortune, et que celui dont les biens sont restreints dépense selon ce qu'Allah lui a accordé. Allah n'impose à personne que selon ce qu'Il lui a donné, et Allah fera succéder l'aisance à la gêne. »
D'après Jabir (SDP) le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : Iblis (Satan) a déposé son trône sur l’eau. Puis il a envoyé ses armées à travers le monde. Celui de ses agents qui est le plus proche de lui est celui qui provoque la plus grande corruption (dont les oeuvres dévastatrices sont les plus importantes). Lorsque l’un d’eux vient à lui et lui dit : « J’ai fait ceci et cela (faire voler ou faire mentir par exemple) », Iblis lui rétorque : « Tu n’as absolument rien fait. » En revanche lorsque vient l’un d’entre eux et lui dit : « Je n’ai quitté cet homme que lorsqu’il divorça de son épouse », Iblis le rapproche de lui et lui dit : « Quel bon fils tu es (ou, très bien, tu es un proche) ! (car ayant détruit le principal lien social car étant celui sacré de la parenté). » (Mouslim)
Ibn Omar (SDP) rapporte : Quand Omar Ibn Alkhattab (SDP) devint calife, il prononça un discours et dit : « Le Messager d'Allah (SBDSL) nous autorisa le mariage temporaire trois jours (pour que la mise en place de la chasteté des hommes et des femmes ne soient pas trop brutale à certains ou pour les hommes partant longtemps en expédition, alors qu'avant la révélation certains avaient plus de vingt femmes) puis l'interdit. Par Allah ! Si j'apprends qu'un homme marié a fait un mariage temporaire, je le lapiderai avec les pierres (car le calife Omar considérait que c'était quand même la peine pour adultère malgré l'abrogation du verset de la lapidation pour adultère), à moins qu'il me ramène quatre témoins qui attestent que le Messager d'Allah l'a permis après l'avoir interdit. Et si je trouve un musulman (non marié) marié temporairement, je le fouetterai cent coups (pour fornication moins grave que l'adultère), à moins qu'il me ramène quatre témoins que le Messager d'Allah (SBDSL) l'a autorisé après l'avoir interdit. »
Grave perversion de l'adultère et de la fornication hors mariage à cause des liens de parenté étant le fondement de la civilisation et de la noblesse du cœur :
(S24v2-10) « La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour eux dans l'exécution de la loi d'Allah, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu'un groupe de croyants assiste à leur punition. Le fornicateur n'épousera qu'une fornicatrice ou une associatrice. Et la fornicatrice ne sera épousée que par un fornicateur ou un associateur, et cela a été interdit aux croyants. Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet, et n'acceptez plus jamais leur témoignage. Et ceux-là sont les pervers, à l'exception de ceux qui après cela se repentent et se réforment, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. Et quant à ceux qui lancent des accusations contre leurs propres épouses, sans avoir d'autres témoins qu'eux mêmes, le témoignage de l'un d'eux doit être une quadruple attestation par Allah qu'il est du nombre des véridiques, et la cinquième (attestation) est “que la malédiction d'Allah tombe sur lui s'il est du nombre des menteurs”. Et on ne lui infligera pas le châtiment (pour adultère) si elle atteste quatre fois par Allah qu'il (son mari) est certainement du nombre des menteurs, et la cinquième (attestation) est que la colère d'Allah soit sur elle, s'il était du nombre des véridiques. Et n'étaient la grâce d'Allah sur vous et Sa miséricorde (toute perversion humaine serait immédiatement châtiée)... ! (mais) Allah est Grand, Accueillant au repentir et Sage ! »
Concernant divers cas conjugaux et le divorce, voir les sourates 4 « les femmes » et 65 « le divorce », ainsi que les passages suivants :
(S2v226/232) « Pour ceux qui font le serment de se priver de leur femmes, il y a un délai d'attente de quatre mois. Et s'ils reviennent (de leur serment) celui-ci sera annulé, car Allah est certes Pardonneur et Miséricordieux ! Mais s'ils se décident au divorce, (celui-ci devient exécutoire) car Allah est certes Audient et Omniscient. Et les femmes divorcées doivent observer un délai d'attente de trois menstrues (avant de se remarier et donc d'avoir des relations sexuelles), et il ne leur est pas permis de taire (d'avorter) ce qu'Allah a créé dans leurs ventres, si elles croient en Allah et au Jour dernier. Et leurs époux seront plus en droit de les reprendre pendant cette période, s'ils veulent la réconciliation. Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles (dont donc car pour la sécurité, ils sont souvent plus forts physiquement, mais d'abord ainsi pour une question de genre supérieur afin d'unifier la famille logiquement par la hiérarchie). Et Allah est Puissant et Sage. Le divorce est permis pour seulement deux fois. Alors, c'est soit la reprise conformément à la bienséance, ou la libération avec gentillesse. Et il ne vous est pas permis de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur aviez donné, à moins que tous deux ne craignent de ne point pouvoir se conformer aux ordres imposés par Allah. Si donc vous craignez que tous deux ne puissent se conformer aux ordres d'Allah, alors ils ne commettent aucun péché si la femme se rachète avec quelque bien. Voilà les ordres d'Allah. Ne les transgressez donc pas. Et ceux qui transgressent les ordres d'Allah ceux-là sont les injustes. S'il divorce avec elle (la troisième fois) alors elle ne lui sera plus licite tant qu'elle n'aura pas épousé un autre. Et si ce (dernier) la répudie alors les deux ne commettent aucun péché en reprenant la vie commune (une quatrième fois), pourvu qu'ils pensent pouvoir tous deux se conformer aux ordres d'Allah. Voilà les ordres d'Allah, qu'Il expose aux gens qui comprennent. Et quand vous divorcez d'avec vos épouses, et que leur délai expire, alors reprenez-les conformément à la bienséance, ou libérez-les conformément à la bienséance. Mais ne les retenez pas pour leur faire du tort, (car) vous transgresseriez alors et quiconque agit ainsi se fait du tort à lui-même. Ne prenez pas en moquerie les versets d'Allah. Et rappelez-vous le bienfait d'Allah envers vous, ainsi que le Livre et la Sagesse qu'Il vous a fait descendre (et) par lesquels Il vous exhorte. Et craignez Allah, et sachez qu'Allah est Omniscient. Et quand vous divorcez d'avec vos épouses, et que leur délai expire, alors (la famile) ne les empêchez pas de renouer avec leurs époux, s'ils s'agréent l'un l'autre, et (s'unissent à nouveau) conformément à la bienséance (religieuse). Voilà à quoi est exhorté celui d'entre vous qui croit en Allah et au Jour dernier. Ceci est plus décent et plus pur pour vous. Et Allah sait, alors que vous ne savez pas. »
(S2v234/237) « Ceux des vôtres que la mort frappe et qui laissent des épouses, celles-ci doivent observer une période d'attente de quatre mois et dix jours (avant de se remarier). Passé ce délai, on ne vous reprochera pas la façon dont elles disposeront d'elles mêmes d'une manière convenable. Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. Et on ne vous reprochera pas de faire à ces femmes une allusion à une proposition de mariage, ou d'en garder secrète l'intention. Allah sait que vous allez songer à ces femmes. Mais ne leur promettez rien secrètement sauf à leur dire des paroles convenables. Et ne vous décidez au contrat de mariage qu'à l'expiration du délai prescrit. Et sachez qu'Allah sait ce qu'il y a dans vos âmes. Prenez donc garde à Lui, et sachez aussi qu'Allah est Pardonneur et Plein de mansuétude. Vous ne faites point de péché en divorçant d'avec des épouses que vous n'avez pas touchées, et à qui vous n'avez pas fixé leur mahr (dote). Donnez-leur toutefois (tout de même) - l'homme aisé selon sa capacité, l'indigent selon sa capacité - quelque bien convenable dont elles puissent jouir. C'est un devoir pour les bienfaisants. Et si vous divorcez d'avec elles sans les avoir touchées, mais après fixation de leur mahr, versez-leur alors la moitié de ce que vous avez fixé à moins qu'elles ne s'en désistent, ou que ne se désiste celui entre les mains de qui est la conclusion du mariage (père ou tuteur). (Et) Le désistement est plus proche de la piété. Et n'oubliez pas votre faveur mutuelle, car Allah voit parfaitement ce que vous faites. »
(S2v240-242) « Ceux d'entre vous que la mort frappe et qui laissent les épouses, doivent laisser un testament en faveur de leurs épouses pourvoyant à un an d'entretien sans les expulser de chez elles. Si ce sont elles qui partent, alors on ne vous reprochera pas ce qu'elles font de convenable pour elles-mêmes, Allah est Puissant et Sage. Les divorcées ont droit à la jouissance d'une allocation convenable (constituant) un devoir pour les pieux. C'est ainsi qu'Allah vous explique Ses versets afin que vous raisonniez. »
d) Relation avec ses enfants
Nous devons comprendre que c'est un grand honneur que Dieu, qui est un foyer d'amour d'où a jaillit la Création, nous propose dans la relation intime du mariage de devenir une communion d'amour d'où Il va encore faire jaillir la vie en tant que co-créateurs le représentant sublimement. Il faut noter que les enfants nous éduquent autant que nous les éduquons. En effet, en devant leur apporter leur subsistance, en répondant à leur question sur la morale et en leur montrant la politesse par l'éducation, nous nous éduquons également nous-mêmes comme on comprend mieux voire développe plus en faisant apprendre à autrui. Surtout qu'en prenant généralement le meilleur et le moins bon de de nous-mêmes, ils nous le rappellent souvent à travers leur personnalité. Or pour éduquer un enfant au mieux il faut que son père s'imprègne de la finesse de sa femme afin que la masculinité, l'autorité, la cadrage et l'amour ne soient pas que strictes voire dures, mais aussi doux et agréables. De même sa mère doit s’imprégner de la force de son mari afin que la féminité, la miséricorde, la souplesse et l'amour ne soient pas laxistes, mais bien encadrés. De plus lorsqu'on revit la découverte de biens à travers leurs yeux quand on leur offre des cadeaux, cela nous éduque aussi puisque nous en sommes plus heureux que pour nous-mêmes. Ceci prouvant que la générosité est précieuse, en particulier celle de Dieu à notre égard. Cette relation avec nos propres enfants nous enseignent aussi une digne responsabilité, l'amour, la miséricorde, la patience, la justice, la persévérance... Surtout que de ne pas vouloir d'enfants ce n'est pas vivre en société, qui est la vie, mais dans la mort. Pour renforcer les liens avec ses enfants, il faut leur lire puis leur faire lire des histoires simples en bas age au moment de leur coucher et passer du temps avec eux (comme aussi avec les proches) en faisant et regardant du sport avec eux, surtout que chez les Grecs à l’origine de la civilisation européenne devenue chrétienne, le sport servait à l’entretien mental du guerrier. Et pour résister aujourd’hui à l’agression mondialiste et à notre ego, il faut être des guerriers. Il faut aussi passer du temps avec eux dans des sorties, des repas, des détentes, des cercles de paroles religieuses ou scientifiques, des jeux de société ou des jeux vidéos de réflexion, d'aventure, de stratégie, d'énigmes, d'habileté ou de chance, dont aussi car les jeux sont synonyme de joie importante en particulier pour l'apaisement, quand ils ne sont pas trop longs ni trop compliqués, en sachant que les bons jeux vidéo éducatif peuvent être très enrichissants et plaisants. Cela doit évidemment se passer dans la convivialité, l'amour, l'humour ou/et la félicitation au vainqueur qui lui ne doit pas se moquer des perdants même si il peut être triomphant trente secondes. En effet il faut faire attention à l'énervement, et donc aussi aux jeux d'actions stressants contractant fréquemment le cœur et donc des nerfs et donc des muscles et donc le corps par trop de vitesse, de concentration, de violence ou de défaites décevantes. Ces jeux doivent donc si nécessaire être joués à plus de deux ou si possible comme des partenaires, en faisant comprendre aux enfants les astuces du jeu pour le rendre plus intéressant, et le bon aspect agréable de rester dans des règles du jeu comme la religion le demande. En bref nous ne devons pas oublier le côté ludique et jouissif présent dans la vie de même que l'importance des moments de détente sans exagération, malgré l'invitation à une grande religiosité apportée par les Prophètes. Surtout que donner suffisamment d'affection, d'attention, de joie et donc de temps agréable à nos proches pour qu'ils n'aient pas besoin de les chercher auprès de nous en particulier nos enfants, et accepter d'en recevoir suffisamment de leur part pour les garder apaisés, facilite évidemment leur recherche de la satisfaction divine d'autant plus que ça leur laisse plus de temps et de souci pour cela. Donner suffisamment d'amour à l'enfant en particulier le père à son fils et la mère à sa fille est aussi important, afin que ces enfants n'aient pas besoin d'aller chercher excessivement voire perversement cet important amour masculin ou féminin ailleurs. En sachant qu'un parent donnant trop de paroles et de gestes d'amour à un enfant l'empêche d'exprimer le sien envers envers ce parent et donc de s'apaiser complètement. Il faut noter que l'amour joyeux comme envers nos enfants que l'on ressent autour et partout en nous est une forme de champ magnétique créé par cette interaction relationnelle, sentimentale et physique de lien réellement pieux, proche, important et profond. Surtout que donner suffisamment d'affection, d'attention, de joie et donc de temps agréable à nos proches pour qu'ils n'aient pas besoin de les chercher auprès de nous en particulier nos enfants, et accepter d'en recevoir suffisamment de leur part pour les garder apaisés, facilite évidemment leur recherche de la satisfaction divine d'autant plus que ça leur laisse plus de temps et de souci pour cela. Donner suffisamment d'amour à l'enfant en particulier le père à son fils et la mère à sa fille est aussi important, afin que ces enfants n'aient pas besoin d'aller chercher excessivement voire perversement cet important amour masculin ou féminin ailleurs. Il faut noter que l'amour joyeux comme envers nos enfants que l'on ressent autour et partout en nous est une forme de champ magnétique créé par cette interaction relationnelle, sentimentale et physique de lien réellement pieux, proche, important et profond. Par rapport à l’enseignent et la pédagogie, il n’y a rien de mieux pour un enfant que le monde réel : un stylo/crayon/feutre et une feuille, un morceau de craie et sa brosse, d’entendre les bruits de tous ses outils, sentir leurs odeurs. En effet le cerveau humain d’un enfant ne peut fonctionner correctement qu’avec ces millions de stimulis quotidiens plutôt qu'avec une tablette digitale, mais cette dernière peut être utilisée de temps en temps pour un important enseignement plus ludique. Dans ce sens il est important d'entraîner son enfant à débloquer sa raison et donc son raisonnement dont en lui donnant parfois voire souvent rapidement les réponses à ses devoirs d'écoles en particulier en mathématiques, afin de lui en proposer un peu d'identiques en supplément. D'autre part à notre époque matérialiste, il faut penser à ne pas faire de nos enfants des enfants rois, en les habituant à la responsabilité et au service, par exemple en les faisant hâtivement s'habiller seuls et mettre ou débarrasser la table lors des repas tout en leur donnant beaucoup d'affection pendant ces moments. Surtout que sans la foi, passer du statut d'enfant roi à rien pendant l'adolescence est tellement dur que cela peut amener au suicide. De plus il est sage d'habituer les enfants à suivre leur cœur et à ne pas trop les restreindre religieusement, pour qu'ensuite ils comprennent et interprètent correctement voire nouvellement les textes révélés avec leur cœur. Tout cela sans oublier de devoir parfois malgré notre amour, avoir de la rigueur envers les enfants comme envers la femme pour protéger la structure familiale quand c'est nécessaire. Enfin comme Youssef Hindi l'a évoqué à propos de la scolarisation des enfants en France, il est actuellement préférable de les mettre dans des écoles catholiques pour se rapprocher des chrétiens amicalement, augmenter la foi en Jésus et éviter les écoles coraniques généralement peu ouvertes d'esprit à notre époque. Et en tant que parent, il faut évidemment défendre les nobles intérêts de ses enfants, même s'ils deviennent plus riches, intelligents ou élevés socialement que soi.
(ExtS7v189) « Tous deux (Adam et Eve) invoquèrent leur Seigneur : “Si Tu nous donnes un (enfant) sain, nous serons certainement du nombre des reconnaissants.” »
(S64v14) « Ô vous qui avez cru, vous avez de vos épouses et de vos enfants un ennemi (synonyme d'imperfection régulière ou d'une tentation pouvant vous faire oublier Dieu et la pratique religieuse). Prenez-y garde donc. Mais si vous (les) excusez passez sur (leurs) fautes et (leur) pardonnez, sachez qu'Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux. »
Al Aswad Ibn Yazid (SDP) rapporte : On demanda une fois à Aïcha (SDP) ce que faisait le Prophète (SBDSL) à la maison. Elle dit : « Il servait sa famille et quand venait l’heure de la prière, il sortait à la mosquée. » (Boukhari)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « L’enfant a deux droits sur son père (et le père a donc deux devoirs envers son enfant) : le premier consiste à ce qu’il lui donne un beau nom, et le second à qu’il lui inculque les bonnes manières. »
Selon Aïcha (SDP), un groupe de bédouins se rendit chez le Messager de Dieu (SBDSL) et lui dirent : « Embrassez vous vos enfants ? » Il dit : « Bien sûr. » Ils dirent : « Nous en revanche nous ne les embrassons jamais. » Alors le Messager de Dieu (SBDSL) répliqua : « Que puis-je faire pour vous si Dieu a ôté de vos cœurs la miséricorde ? » (Boukhari et Mouslim)
D'après Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) embrassa (son petit-fils) Hassan Ibn Ali (SDP) en présence d'Aqra Ibn Habis qui s'étonna : « J'ai dix enfants et je n'en ai jamais embrassé aucun. » L'Envoyé d'Allah le regarda en disant : « Quiconque ne fait pas miséricorde en sera privé. » (Boukhari et Mouslim)
Anas (SDP) rapporte : Un homme était chez le Prophète (SBDSL) quand son fils arriva. Il l'embrassa et le fit asseoir sur sa cuisse. Puis sa fille arriva et il la fit asseoir devant lui. Le Messager d'Allah dit : « Que n'as-tu été équitable entre eux ? »
Anas (SDP) rapporte : Le Messager d'Allah (SBDSL) se prosternait et Hasan ou/et Houseyn (ses petits-fils) venaient et grimpaient sur son dos. Il rallongeait la prosternation et on disait : « Ô Prophète d'Allah ! Tu as rallongé la prosternation ? » Il disait : « Mon fils est monté sur moi et je n'ai pas voulu le presser. »
Aïcha (SDP) a dit : « Par Allah ! J'ai vu le Prophète (SBDSL) se lever devant la porte de ma pièce alors que les abyssiniens jouaient avec les lances dans la mosquée. Le Messager d'Allah me voilait avec son manteau pour que je voie leur jeu entre son oreille et son épaule. Il restait debout pour moi jusqu'à ce que je m'en aille de moi-même. Donnez donc son droit à la jeune fille (ou femme) qui veut s'amuser. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Amr Ibn Shouayb (SDP), selon son père, son grand-père, le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Ordonnez à vos enfants de faire la prière à l'âge de sept ans, et quand ils en ont dix, contraignez-les y s'ils la délaissent, et faites-les dormir dans des lits séparés. » (Abou Dawoud)
Omar Ibn Abu Salama (le fils de l'une des épouses du Prophète) a dit : « J'étais un enfant vivant sous le toit du Messager de Dieu (SBDSL). Quand je mangeais avec les autres (dans un même plat), ma main se promenait pour prendre le manger de devant eux. Le Messager de Dieu me dit alors : « Enfant ! Prononce le nom de Dieu (en te mettant à table), mange avec ta main droite et mange de ce qui est devant toi. » Cela n'a cessé depuis d'être ma façon de manger. » (Boukhari et Mouslim)
Le Prophète (SBDSL) a dit : Quand l’enfant de l’un des esclaves d’Allah meurt, Allah dit à Ses anges : « Ainsi vous avez repris l’âme de l’enfant de Mon esclave ? » Ils disent : « Oui. » Il dit : « Qu’a dit Mon esclave ? » Ils disent : « Il T’a loué et a dit : « Nous appartenons à Allah et nous devons Lui revenir. » Allah exalté dit alors : « Construisez au Paradis une maison pour Mon esclave et appelez-la « la maison de la louange ». » (Tirmidhi)
(ExtS31v14) « sa mère l’a porté (son enfant 9 mois dans son ventre) subissant peine sur peine. Son sevrage (fin de l'allaitement de l'enfant par la mère) a lieu à deux ans. »
(S46v15) « Sa mère l'a péniblement porté et en a péniblement accouché, et sa gestation et sevrage durent (environ) trente mois (signifiant par rapport au verset précédent qu'il est bien d'essayer quand c'est possible d'allaiter l'enfant au moins 30-9 mois = 21 mois) »
Ibn Abbas rapporte que le Messager d'Allah (SBDSL) cherchait la protection (auprès d'Allah) en faveur d'Al-Hasan et Al-Husayn (ses petits fils) en disant : « Je cherche pour vous une protection par les parfaites paroles de Dieu contre tout démon et tout insecte venimeux, et contre tout mauvais œil. »
Ibn Abbas rapporte que le Messager d'Allah (SBDSL) cherchait la protection (auprès d'Allah) en faveur d'Al-Hasan et Al-Husayn (ses petits fils) en disant : « Je cherche pour vous une protection par les parfaites paroles de Dieu contre tout démon et tout insecte venimeux, et contre tout mauvais oeil. »
Omar Ibn Alkhattab (SDP) rapporte : J'ai vu Hasan et Houseyn (SDP) sur les épaules du Prophète (SBDSL), et j'ai dit : « Quel excellent cheval vous avez ! » Il dit : « Et quels excellents cavaliers ce sont ! »
Abdallah Ibn Alharith (SDP) rapporte : Le Messager d'Allah (SBDSL) mettait en rang Abdallah, Ooubeyd Allah et Kethir, les enfants de Aabbes (SDP) puis disait : « Le premier à arriver vers moi aura tant et tant. » Ils faisaient la course et se jetaient sur son dos et sa poitrine et il les embrassait et les serrait.
Abdallah Ibn Jaafar (SDP) raconte : Quand le Prophète rentrait d'un voyage, il était accueilli par les enfants de sa maisonnée. Une fois on m'emmena en premier vers lui alors qu'il était sur une monture. Il me fit monter devant lui puis on amena un des fils de Fatima, Hasan ou Houseyn (SDP) et il le fit monter derrière lui. Nous rentrâmes à Médine à trois sur la monture.
Jébir (SDP) raconte : Je suis entré chez le Prophète (SBDSL) et il marchait sur quatre pattes. Alhasan et Alhouseyn (SDP) étaient sur son dos et il disait : « Quel excellent chameau que le votre, et quel excellent chargement vous êtes ! »
Hakim Ibn Qays Ibn Aaçim raconte : Avant de mourir, mon père (SDP) recommanda à ses fils : « Soyez pieux envers Allah ! Et donnez la responsabilité à votre aîné, car quand un groupe prend l'ainé pour maître, il remplace le père, et quand il prend pour maître le cadet, il sera discrédité par ses égaux. Occupez-vous de l'argent et de sa fructification car il est un atout pour le noble et permet de se dispenser du vaurien. Prenez garde à ne pas quémander, car c'est le gain Ie plus vil de la personne. Quand je mourrai, ne hurlez pas car on n'avait pas hurlé pour Ie Messager d'Allah (SBDSL). Après ma mort, enterrez-moi dans un lieu dont les Bakr Ibn Weil ne s'apercevront pas car je les attaquais traîtreusement avant l'islam. »
« Sonia Delahaigue, psychologue, psychothérapeute et formatrice en région parisienne, vient de publier "Les 5 règles d'une éducation réussie". Ce livre, fruit de dix ans d'expérience dans diverses structures éducatives, propose une méthode structurée pour aider les parents à poser des règles de protection plutôt que de domination. Dont selon les neurosciences, Sonia Delahaigue insiste sur l’importance de distinguer les règles de protection de celles de domination. Les premières permettent de développer le potentiel de l’enfant en favorisant un environnement sécurisant et bienveillant. Les règles de domination, en revanche, peuvent atrophier le cerveau de l’enfant en créant un climat de stress et de punition. L’auteur introduit la théorie du biscuit cassé pour expliquer les caprices des enfants. Selon cette théorie, les crises ne sont pas des manipulations conscientes mais des opportunités pour l’enfant d’expulser un trop-plein de cortisol, l’hormone du stress (provoqué en particulier par le manque de sommeil, une longue journée, la surconsommation d'écran, le manque d'une douche journalière, et une alimentation trop riche en sucre en sachant que le riz et les pâtes blancs sont du sucre) dont car ayant un cortex pré-frontal, et donc sa zone de régulation des émotions, et donc sa gestion psychologique de son métabolisme et donc sa prise de décisions immatures. En enveloppant l’enfant de câlins et en le rassurant, les parents peuvent faire sécréter de l’ocytocine, l’hormone de l’attachement, qui aide à palier l’immaturité cérébrale de l’enfant. Ce livre de Sonia Delahaigue offre aussi des conseils pratiques pour gérer les écrans, l’alimentation, le sommeil, la sécurité physique et l’hygiène. En structurant ces aspects de la vie de l’enfant, les parents peuvent créer un environnement propice à son développement émotionnel et cognitif. L’auteur insiste sur l’importance de la constance et de la cohérence dans l’application de ces règles pour éviter la confusion et l’anxiété chez l’enfant. » (Média en 4-4-2) Dans une vidéo, cette psychologue explique que selon les neurosciences, la sécurité, l'empathie et la bienveillance envers l'enfant seront reproduites par ce dernier, surtout que participant à développer au mieux son cerveau, comme ranger sa chambre avec lui et le faire vider le lave-vaisselle développe son intelligence puisque structurant sa pensée par les formes, les couleurs et l'utilité, ce qui est la base de l'apprentissage.
Concernant la gravité de l'éducation sexuelle aux enfants, voici la pétition des professionnels de la psychiatrie :
Stop à la dangereuse imposture des « droits sexuels » et de « l’éducation à la sexualité » (dont car recherchés par ceux voulant légaliser la pédophilie)
Nous professionnels déclarons :
La « Déclaration des droits sexuels » de l’IPPF (Fédération Internationale des Plannings Familiaux), et la publication des « Standards européens d’éducation à la sexualité » de l’OMS élaborés par divers lobbies, sont à l’origine du déploiement par nos décideurs politiques français d’une nouvelle forme « d’éducation à la sexualité » destinée aux mineurs à partir de la maternelle sur toute la France en 2017, et qui a déjà commencé à être mise en place. Nous, professionnels de l’enfance et/ou du psychotraumatisme, pédopsychiatres, psychiatres, psychologues, médecins, pédiatres, psychanalystes d’enfants, psychothérapeutes, éducateurs, travailleurs sociaux, infirmières, enseignants, réfutons formellement le postulat selon lequel les enfants doivent être éveillés physiquement ou psychiquement à la sexualité par le moyen d’une éducation quelconque. Nous savons que la rencontre précoce de l’enfant avec la sexualité adulte ou conçue par des adultes peut être fortement traumatique et va à l’encontre du respect de son rythme affectif et cognitif, de sa croissance psychique, de sa maturation. La notion de minorité sexuelle légale située avant 15 ans correspond bien à la reconnaissance de ce danger. L’ « éducation à la sexualité » qui figure dans ces textes internationaux est proche de la corruption de mineurs, la corruption étant constituée par le fait d’inciter l’enfant à des exhibitions, à des masturbations ou à des relations sexuelles. Or les « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » incitent les enfants avant 4 ans à « jouer au docteur » ; à 6 ans au « plaisir et (à) la satisfaction liés au toucher de son propre corps (masturbation, autostimulation) » ; et de 9 à 12 ans informent sur « la première expérience sexuelle, le plaisir, la masturbation, l’orgasme, les différences entre l’identité sexuelle et le sexe biologique (théorie du genre égarant psychologiquement le cheminement personnel des enfants) », « décider consciemment d’avoir ou non des expériences sexuelles » (p. 46), et bien d’autres propositions encore. Contrairement à l’affirmation du Rapport à l’Egalité du HCE (Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes), qui déclare qu’ « il est temps de changer de paradigme et de parler d’une sexualité synonyme de plaisir et d’épanouissement personnel » (p. 7 du rapport 2016), nous considérons qu’il est temps de s’occuper sérieusement de protéger de façon effective les enfants des intrusions sexuelles des adultes et des maltraitances de tout type, et aussi de les éduquer vers la maîtrise de leurs pulsions, et non vers une libération sexuelle tous azimuts déconnectée de l’affectif. Les besoins de protection psychique des enfants ne changent pas parce que des adultes prônent pour eux-mêmes une plus grande liberté sexuelle. Nous estimons gravissime ce changement de paradigme, car les adultes n’ont pas à « éduquer » les mineurs, quel que soit leur âge, à la « sexualité » et au « plaisir sexuel » dans leur lieu de scolarité. Cette attitude intrusive ne prend pas en compte la notion d’immaturité sexuelle de l’enfant. Car nous savons qu’il faut que l’enfant ait acquis une maturité psychique suffisante grâce à l’éducation parentale et aux interdits familiaux, pour ne pas être débordé par ses excitations sexuelles (et par sa violence), maturité qui n’est acquise que très progressivement. Nous rappelons que les conséquences pour les enfants d’une entrée précoce dans la sexualité des adultes, qu’elle soit actée dans des abus réels (attouchements, viols) ou vécue à cause d’un climat transgressif (qui par des suggestions, des allusions, des informations données trop précocement, font baigner l’enfant dans une ambiance sexualisée), sont bien connues. Les pédopsychiatres et psychologues d’enfants savent combien ceci entrave le développement psycho–affectif de l’enfant et entraîne une excitation avec des attitudes corporelles érotisées, des provocations sexuelles, mais aussi des traumatismes psychiques tels que des inhibitions, des troubles anxieux divers, des phobies. Quant aux abus sexuels, le plus souvent supposés acceptés par un enfant alors qu’il n’a pas la maturité nécessaire pour être consentant, ils sont à l’origine de nombreuses pathologies psychiatriques à l’âge adulte (dépression, anxiété, violence physique ou sexuelle subie ou commise, suicide) et de problèmes de santé majeurs durant la vie entière. De plus, nous savons qu’un grand nombre d’incestes sont commis sans violence, un membre de la famille débutant ses actes en expliquant à sa future victime que « c’est pour faire son éducation ». Et nous rappelons que protéger en faisant de l’information et de la prévention n’est pas éduquer à la sexualité, et que lutter contre les violences sexistes n’est pas déconstruire (ce qui est une violence en soi) le travail d’identification sexuelle en construction chez l’enfant. L’enfant, pour se construire et s’organiser psychiquement, a besoin que la différence des générations soit posée clairement au travers d’interdits. Or quand un adulte, qui plus est en situation d’autorité (dont un enseignant au sein d'une école), parle à un enfant de sexualité en dehors de toute demande de sa part, l’intrusion qu’il réalise dans la vie psychique a une tonalité incestueuse : l’adulte mêle l’enfant à ses propres pensées sur le sexe et il est alors dans le registre de la séduction et non de l’information. Notre société a le devoir de refréner les pulsions sexuelles et agressives de l’enfant par l’éducation, et non d’autoriser et de stimuler leur déploiement par un quelconque mode éducatif. Le rôle de l’État est-il de promouvoir l’excitation, d’apporter à chaque individu toujours plus de revendications à la « jouissance » sans limite ? Et est-ce le rôle de l’État de s’immiscer dans la sphère intime des familles, des enfants, des adultes, et de chacun, par le traitement de questions d’ordre privé, car on peut difficilement nier que les questions de sexualité sont du domaine du privé, non seulement des adultes mais aussi des enfants ? Enfin le rôle de l’État n’est pas de venir entraver les constructions identitaires familiales sur lesquelles l’enfant doit pouvoir s’appuyer dans le respect du processus de filiation et de transmission intergénérationnelle. Lutter contre les inégalités homme-femme et contre les discriminations dont une personne peut faire l’objet à cause de ses choix sexuels n’a rien à voir avec la théorie du genre qui affirme que notre identité sexuelle (naturelle) est une construction sociale qu’il faut déconstruire. Nous soulignons ici la (perverse) confusion volontairement établie entre l’égalité (de droit) et l’identique. Nous démontrons, dans le récapitulatif historique ci-joint concernant cette « éducation à la sexualité », l’existence d’une filiation entre les idéologies pédophiles de l’Institut Kinsey, la « Déclaration des droits sexuels » et les « Standards européens sur l’éducation à la sexualité ». Véritable imposture, ces textes mélangent la prévention aux risques sexuels que sont les abus sexuels sur mineurs, les MST, les risques de grossesse précoce, préventions essentielles, et une exposition des enfants à la sexualité (celle des adultes) avant qu’ils ne soient en âge de pouvoir en intégrer psychiquement quelque chose. L’éducation a pour fonction de refréner le monde pulsionnel de l’enfant. Face à ces textes, nous pensons que l’État doit pouvoir soutenir la nécessité de contraintes, de limites, de lois morales, et empêcher que règne la loi du plus fort et du plus séducteur. (Ainsi selon Judith Reisman, les travaux frauduleux de Kinsey amenèrent aussi une nouvelle éducation des états-uniens à travers une débridation excessive de la sexualité ayant conduit à la légalisation de la pornographie, de l'avortement, de la pilule contraceptive, de la sodomie, à l'augmentation des divorces, à l'apparition des MST et à la propagation des criminels sexuels. Ce qui correspond à un viol d'une nation entière puis d'autres, et donc de populations entières. Or si elles veulent survivre à la souffrance et au traumatisme de ce viol, il faut trouver un moyen d'en sortir, en commençant par reconnaître qu'elles ont été trompées par un homme ennemi de leurs âmes voulant les rendre similaires à sa perversité.) Nous déplorons l’existence de moyens délivrés pour « éduquer » les jeunes à la sexualité alors qu’il existe en France un déni majeur des violences sexuelles sur les mineurs : seulement 5% des plaintes pour viol sur mineurs aboutissent à une condamnation et peu de victimes sont protégées de leur agresseur, en particulier lorsqu’il est un membre de leur famille. La priorité nous paraît être un véritable plan de protection des mineurs vis-à-vis des violences sexuelles. Nous considérons donc comme indispensable de réfléchir avec des professionnels psychologues cliniciens et pédopsychiatres expérimentés, aux informations qui sont à délivrer aux enfants en fonction de leur âge afin de déterminer ce qui peut être abordé en public, dans une classe ou un autre lieu éducatif, sans faire effraction dans la vie psychique des enfants et adolescents, et de modifier les projets ministériels en conséquence. Il s’agit d’un principe de précaution minimale dont on ne peut que regretter qu’il n’ait pas été respecté.
C’est pourquoi notre groupe fait cinq propositions :
1) Arrêter toute « éducation à la sexualité » en classe maternelle et primaire. On laisse les enfants tranquilles. Il existe suffisamment de brochures bien faites sur comment on fait les enfants, adaptées à leur âge, et qu’un mineur peut regarder chez lui ou dans les bibliothèques, seul ou avec ses parents, s’il le souhaite et au moment où il le souhaite. Et rien n’empêche de proposer un ouvrage (un de plus alors qu’il en existe déjà beaucoup de bien faits) pour aider les parents à parler de sexualité avec leur enfant en réponse à ses questions, ou de leur proposer des espaces de discussion pour cela. Ceci n’empêche pas des interventions de prévention des abus sexuels sur mineurs au sein des écoles, qui doivent continuer à être développées en apportant une information adaptée à l’âge de l’enfant.
2) Arrêter totalement de parler de la théorie du genre selon laquelle les notions d’homme et de femme ne sont qu’une construction sociale qui doit être remise en question et, pour cela, déconstruite. Le risque de passer d’une discussion concernant la manière dont les rôles des hommes et des femmes sont en partie socialement déterminés à une confusion purement idéologique entre les identités sexuelles masculine et féminine est trop grand. Et on laisse ces interrogations aux adultes.
3) Pour les adolescents : - maintenir l’obligation qu’à partir de 14 ans, les élèves assistent aux cours consacrés à l’indispensable prévention concernant les MST, la contraception et les grossesses précoces, la possibilité de prendre une contraception et d’avoir recours à l’IVG sans accord parental, la pilule du lendemain, la possibilité de dire « non » à des sollicitations sexuelles, l’interdiction des relations sexuelles avec un mineur de moins de 15 ans et entre mineurs s’il existe une grande différence d’âge, l’interdit de l’inceste, les différentes sanctions pénales, etc. - mais limiter cette formation à des données scientifiques, limite que les adolescents demandent si on se donne la peine de les écouter. Et développer des espaces de relation privée pour ceux qui ont besoin d’informations plus personnelles dans un cadre qui ne soit pas traumatique pour eux. Dans l’ensemble, les adolescents trouvent que les infirmières scolaires répondent à ce besoin de compréhension et de relation de confiance. Il serait donc nécessaire qu’il y ait suffisamment d’infirmières dans tous les établissements scolaires publics et privés.
4) Créer au niveau national et régional des comités (ou « conseils ») de régulation (ou de vigilance), totalement indépendants des ministères concernés et des Comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), comités auxquels pourraient s’adresser les enseignants, élèves, parents, qui considéreraient qu’il existe des anomalies dans l’enseignement auxquels ils ou les enfants assistent, en particulier chaque fois que l’intention initiatrice et séductrice semble l’emporter sur l’information ou qu’il est estimé que les jeunes ont accès à des informations traumatiques ou inadaptées. Ce comité serait composé de deux psychologues cliniciens ayant une compétence en psychologie de l’enfant et/ou de pédopsychiatres, d’un représentant des parents, et d’un membre de l’Éducation nationale ou des services de santé. Aucune de ces personnes ne devra avoir pris de position idéologique ou prosélyte concernant les thèmes cités ci-dessus, et elles devraient obligatoirement être extérieures à l’établissement d’où émaneraient les critiques. Les CESC de chaque établissement et les délégués de parents d’élèves et de classes devaient être mis au courant de l’existence de ce comité par le chef d’établissement. Quant au conseil national, il recenserait les situations dont les conseils régionaux seraient saisis afin de tenter d’améliorer le dispositif national, et évalueraient la pertinence du fonctionnement de sites comme « onsexprime » et des organismes partenaires.
5) Retirer les termes « droits sexuels », « éducation sexuelle » et « éducation à la sexualité », ainsi que les références directes et indirectes aux textes « Déclaration des droits sexuels » et « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe », ainsi que l'accès à leur contenu, de tous les supports ministériels français.
Possibilité de signer cette pétition ici : http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2017N49527
Des directives de l’OMS, Unesco, Onu recommandent même aux jeunes enfants de « poser des questions sur la sexualité ». Pire dans la version européenne qui est plus précise, on y découvre dans les standards européens la masturbation infantine pour les moins de 4 ans... L’OMS a aussi encouragé la « masturbation précoce » chez les tout-petits mais et en plus les interrogations sur l’identité de genre chez les enfants de 4 ans. A Saint-Etienne, une infirmière scolaire a expliqué à des enfants de 9 à 10 ans ce qu’était la fellation, la sodomie, le cunnilingus, le changement de sexe ou encore de caresser les testicules. Cela revient à traumatiser les enfants et à faire tout l’inverse de l’objectif fixé. En effet, si l’enfant est confronté à un prédateur sexuel alors qu’on lui a dit que certaines pratiques étaient possibles, il risque d’être davantage exposé. De plus montrer aux enfants par essence pudiques des images à caractère sexuel crée logiquement chez eux des traumatismes, créant des addictions sexuelles, créant des problématiques de dépendances, puis créant des problématiques de conduites impulsives à l'age adulte. Par conséquent inciter des enfants qui ne sont pas en âge de comprendre à s'extasier sur les pratiques sexuelles en particulier perverses est une pratique abjecte et même donc de la pédophilie flagrante et traumatisante. Dans ce sens les Gay pride où en plus souvent des hommes sont entièrement nus est une grave atteinte à la pudeur envers les enfants, les femmes et même toute personne, surtout que défilant dans les rues en plein jour. Les spécialistes de l’enfance s’accordent évidemment à dire qu’aborder trop tôt cette question intime chez l’enfant par l'adulte a des conséquences catastrophiques sur leur développement moral, psychologique et intellectuel, car cela ne peut être qu'à un viol de la psyché de la petite enfance synonyme déjà de trauma, c'est à dire même sans aller jusqu'au viol physique. Selon le reportage d’Armel Joubert des Ouches, avec les interventions de Christelle Comet des Mamans Louves, de la psychologue clinicienne Cécile Edel et de parents concernés, ces derniers ont constaté que leurs enfants, âgés de 9 à 11 ans, étaient clairement bouleversés après ces cours contenant perversement donc la masturbation, l’éjaculation, la sodomie, la fellation et d’autres sujets similaires. Les psychologues soulignent que de telles informations explicites sont inappropriées pour des enfants aussi jeunes. Les enfants sont encore en phase de développement psychologique et ne sont pas préparés à assimiler ces enseignements crus. De telles informations peuvent causer des traumatismes psychiques et un blocage mental chez les enfants. Et cela peut entraîner de l'humiliation et de la frustration et donc de la colère, de la nervosité ou la dépression de ces enfants, voire les inciter à essayer ces pratiques entre eux et donc briser encore plus l'importante pudeur intense de leur âge. Normalement, comme l’écrit Béa Bach, il faut attendre la puberté pour répondre aux questions légitimes que se posent les jeunes et aborder la sexualité, ce qui qui confirme qu'intervenir avant montre une claire volonté de traumatisation. Ainsi par cette programmation sociétale évidente, le système actuel ne détruit pas seulement très gravement la civilisation et la famille pour éviter de s'effondrer, mais aussi l'enfance ! ! « Selon la psychologue Sonia Delahaigue, l’introduction précoce de sujets aussi sensibles que la sexualité peut avoir des conséquences profondes sur le bien-être émotionnel des enfants (et mêm des jeunes adolescents). L’enseignement de concepts tels que l’éjaculation à des élèves encore immatures soulève même des inquiétudes quant à une possible effraction psychique, assimilable à un viol mental. Sonia Delahaigue appelle à une mobilisation générale pour protéger nos enfants. Refuser ces cours d’initiation au plaisir sexuel, replacer l’enfant au cœur des préoccupations éducatives et réfléchir à un modèle d’éducation plus respectueux de leur développement sont autant de pistes suggérées pour répondre à cette urgence sociale. » (Média en 4-4-2) L’effraction psychique qu’entraîne cette éducation pseudo-sexuelle dès un jeune âge est donc comparable aux conséquences d’un viol, causant des dommages psychologiques irréversibles, mais pouvant encore plus gravement pousser l'enfant à vouloir une transition de genre. Le travestissement d'adulte associé à l'éducation à la sexualité est une dissonance cognitive et la libération perverse de la pulsion chez les enfants, surtout que l'enfance sans puberté est naturellement écartée de la sexualité, et donc de la pulsion sexuelle et de la transsexualité, comme quoi taire certaines choses est parfois essentiel, ce qui confirme que toute vérité n'est pas bonne à dire, et il est évidemment essentiel de ne pas propager des paroles perverses afin de ne pas ouvrir de portes sataniques dont par le traumatisme, comme celle proposée aux enfants vers la possibilité de devenir autre que sa nature sexuelle. Ainsi les enfants exposés à ces contenus présentent des signes alarmants tels que mutisme, peur de retourner à l’école, insomnie, régression comportementale, et parfois même des comportements inappropriés entre pairs, répliquant ce qu’ils ont appris. Ainsi les enfants exposés à ces contenus présentent des signes alarmants tels que mutisme, peur de retourner à l’école, insomnie, régression comportementale, et parfois même des comportements inappropriés entre eux, répliquant ce qu’ils ont appris. Alors que les enfants ont seulement besoin de valeurs essentielles comme celles de la famille, de la morale certaine, du civisme et l'accomplissement jusqu'à devenir un adulte (et un homme pour un garçon et une femme pour une fille), et certainement pas d’ambiguïté, de doute et de confusion. Pour le vivre ensemble, il faudrait accepter les dérives, l'hypersexualité, les pensées obscènes, la nudité. Car quelle est l’étape d’après ? Qu'un adulte se déshabille devant une classe de CM2 en leur expliquant que la nudité n’a rien de choquant, car nous sommes tous nés nus ? Cette dérive, issue d’une idéologie transhumaniste, vise à déconstruire les fondements de la famille et de la société, dénoncent les Delépine, tous les deux médecins oncologues et respectivement pédiatre et chirurgien orthopédiques. Ils alertent sur une volonté de séparer procréation et sexualité, menant à une déshumanisation profonde de l’individu. Cette prise de conscience appelle à une action immédiate pour protéger la santé mentale des enfants et préserver leur innocence face à ces dérives sociétales. APPEL AUX PARENTS : DES ENJEUX DE LA PROTECTION DE L’ENFANCE FACE AU PROGRAMME D’ÉDUCATION À LA VIE AFFECTIVE, RELATIONNELLE ET SEXUELLE : « Je lance cet appel à destination de tous les parents afin de les sensibiliser sur la question de la protection de l’enfance. Nous constatons avec effarement un nombre de dérives croissantes en lien avec l’hypersexualisation des contenus destinés aux enfants et issus des programmes EAS (éducation à la sexualité, dès la primaire) de l’éducation nationale, (dans le très pervers but de sexualiser les enfants, alors que les enfants n'ont absolument pas de désirs sexuels). Le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, fort de son sens des priorités, a annoncé peu de temps après sa nomination, le 20 janvier, qu’un nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle s’appliquera dans les établissements scolaires à la rentrée 2024. Les enfants sont confrontés de plus en plus jeunes à une « éducation » sexuelle, dont le contenu est tributaire de l’intervenant externe qui les dispense (souvent une infirmière). Il y a absence de contrôle du message dispensé, d’où parfois la constatation de certaines dérives qui rentrent sous le joug de la loi. Autre problème, il est difficile, voire impossible, pour un parent d’obtenir les contenus des séquences. Qui plus est, ces programmes ne sont pas systématiquement annoncés à l’avance et sont souvent insérés entre deux cours, ce qui les rend difficiles à contourner. Restons dans l’univers scolaire (sur lequel nous, parents, n’avons que peu la main). France 3 a relayé une information relative à une classe de CM1 et une classe de CM2 de L’Union (Haute-Garonne) qui ont participé à un spectacle au cours duquel des dessins à caractère sexuel ont été projetés. La situation est malaisante : des enfants dansent devant leurs parents avec en arrière-plan des dessins édulcorés de partouzes ou de femmes se faisant caresser la poitrine…Y a-t-il eu dépôt de plainte des parents ? Je ne le sais pas, mais je l’espère. Je vais donc commencer par faire un rappel à la loi en citant l’article 227-22 du Code pénal : Le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d’un mineur est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Ces peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende lorsque […] les faits sont commis dans les établissements d’enseignement ou d’éducation ou dans les locaux de l’administration. L’article du Code pénal ne définit hélas pas explicitement le terme corruption. Est-ce volontaire, sachant qu’il est bien plus précis pour définir les termes constitutifs d’autres infractions ? On entend cependant par la corruption, l’exposition du mineur à la sexualité et l’encouragement prodigué à ce mineur d’avoir une activité sexuelle de quelques manières que ce soit. La notion de consentement n’entre pas en jeu ici et l’intention coupable relève, bien entendu, exclusivement du majeur mis en cause. L’incrimination de la corruption de mineur a pour but de préserver le sentiment de pudeur des mineurs en le protégeant contre certains actes tendant à éveiller leurs pulsions sexuelles. Par un arrêt de la Chambre criminelle du 8 février 2017 (16-80.102), la Cour de cassation précise que le délit de corruption de mineur n’est pénalement punissable que si l’auteur des faits a eu en vue la perversion de la jeune victime et non pas seulement la satisfaction de ses propres passions. L’affaire de L’Union (Haute-Garonne) ne déroge pas à la règle. N’y a-t-il pas exposition perverse à des mineurs à la sexualité ? N’y a-t-il pas un encouragement, une incitation faite au mineur à s’ouvrir à ce genre de pratiques, ou du moins, à les intégrer comme une nouvelle norme ? Les adultes responsables de cette mise en scène peuvent-ils seulement prétendre n’avoir à aucun moment présumé du caractère pervers et corrupteur de cette dernière ? Certains témoignages font parfois état de dérives flagrantes. Ainsi aurait-on largement outrepassé le stade des explications préventives (MST, contraception etc.) ou biologiques (mécanismes de la reproduction etc.) pour faire l’étalage de pratiques sexuelles, telles que la sodomie, les rapports homosexuels, ou la fellation à des enfants parfois extrêmement jeunes qui ne sont pas encore suffisamment construits et normés pour transiter de façon aussi brutale de leur monde asexué (anté-puberté) vers la réalité et en partie l’impudicité des rapports intimes adultes. En effet il est clair que par nature psychologique (innocence, ignorance, inexpérience, fragilité) et corporelle (puberté non terminée voire non commencée), les enfants ne sont pas sexualisés. Et la politique de pseudo émancipation des mineurs mais aussi des adultes par la sexualité libre et débridée est en réalité une aliénation au totalitarisme wokiste, lgbtiste (déconsidérant la nature de chacun) et sioniste (considérant les non juifs comme des animaux), dont car c'est sans limite telle la folie. Imposer l’explication extrêmement détaillée d’une sexualité « loisir » sans que les enfants soient prêts pour cela, et sans qu’ils soient demandeurs, est non seulement d’une grande violence, mais peut s’avérer extrêmement perturbant voir traumatisant pour eux. N’importe quel adulte devrait être conscient de cela. Dans ce cas précis, qu’y a-t-il d’autre que de la perversion à vouloir ainsi corrompre les jeunes enfants en leur imposant de telles visions ? Je ne m’adresse pas aux parents éveillés qui agissent déjà à leur échelle de façon concrète pour protéger leurs petits. Mon appel s’adresse avant tout à ceux qui n’osent pas franchir le pas de la contestation en public, soit par sentiment d’impuissance, soit parce qu’ils ne voient pas le danger que représente l’hypersexualisation des rapports à l’enfance pour notre société. Père de trois enfants et confronté il y a peu à cette situation avec mon épouse, nous nous sommes rendu compte que nous étions seuls à émettre des doutes, poser des questions et exiger les contenus de cette fameuse « éducation à la vie sentimentale et sexuelle » qui devait être dispensée à notre fillette de onze ans. Suite à cela, l’établissement a transformé le nom de l’intervention sur pronote en « éducation à la vie sentimentale »… Après avoir sondé les autres parents d’élèves, nous nous sommes aperçus que malgré cette inertie globale, une majorité d’entre eux étaient en accord avec nous. Faute d’avoir pu obtenir (malgré nos tractations) un contenu quelconque ou un résumé de l’intervention, notre fille n’y assista pas. Principe de précaution simple pour la protéger d’une éventuelle atteinte illégale. Mais quel dommage qu’elle fut la seule absente alors que la majorité des parents n’en pensait pas moins ! L’objectif ici n’était pas un boycott intégral, mais d’exiger plus de clarifications et de transparence. Notons qu’aux dires de ma fille, certains de ses camarades lui ont rapporté s’être sentis mal à l’aise car, malgré le nom transformé par l’établissement en « éducation à la vie sentimentale » (probablement pour apaiser les autres parents), on aurait parlé exclusivement de rapports sexuels aux petits. Pourquoi cette passivité de parents pourtant en désaccord sur le fond ? Une majorité de Français est désorientée. Tourmentée par un chaos géopolitique la plongeant dans un contexte socio-économique moribond, cette majorité vit désormais dans la peur du lendemain. Accaparée par ses difficultés du quotidien, elle n’a plus forcément l’énergie pour se battre. Évoluant dans une société en perte de repères, victime d’une vaste entreprise de déconstruction et de propagande idéologique, elle éprouve de plus en plus de difficultés à discerner les causes pour lesquelles il serait pourtant juste et nécessaire de se battre. Dressée depuis 2020 à se confiner, à être tracée, à obéir aveuglément au diktat médiatico-pharmaceutique, cette majorité constitue aujourd’hui un archétype de société conformiste puisque pusillanime. Ce triste constat n’est flatteur que pour Orwell, qui, hélas, avait vu juste. C’est cette majorité à qui je m’adresse. C’est cette majorité qui a besoin d’être encouragée et d’être aidée. C’est aussi cette majorité qui n’a parfois pas encore compris à quel point le combat pour la protection de l’enfance est essentiel à la défense de nos intérêts. Ce combat est capital pour ne pas perdre le contrôle de notre avenir. Un peuple fort est un peuple qui peut se projeter dans l’avenir et s’identifier dans le passé. Un peuple fort est un peuple qui ne se laisse pas asservir et qui demeure souverain : un peuple fort est le prérequis indispensable à toute démocratie. De la promotion scolaire de l’idéologie transgenre, en passant par la découverte prématurée de pratiques sexuelles débridées, le sexe devient omniprésent et omnipotent pour nos enfants. Inévitable composante sociale de nos sociétés occidentales progressistes, il inonde le net, la télévision, la mode, et maintenant, l’école. Il doit prévaloir dès le plus jeune âge et le gouvernement actuel fait de l’hypersexualisation des enfants son cheval de bataille. Gageons qu’il s’agira avant toute chose d’un cheval de Troyes ! La déconstruction par l’hypersexualisation de la société est en ce sens une arme redoutable pour nous fragmenter dans des logiques idéologiques et individualistes de niches qui complexifieront les rapports sentimentaux, généreront de l’instabilité familiale et, bouleversement anthropologique majeur, conduiront à la disparition de la généalogie par l’ouverture des marchés de la GPA et de la PMA. Ainsi atomisée, la société du futur sera dans l’impossibilité de constituer un bloc stable et contestataire défendant des valeurs communes pour s’opposer à une élite organisée cherchant à la spolier, à l’asservir et à l’exploiter. Le totalitarisme s’installe toujours de façon insidieuse. Il est grand temps que la propagande idéologique nauséabonde qui s’abat sur nos enfants cesse enfin. Cela ne peut passer que par des actions de parents responsables qui osent défier le système quand ils estiment qu’il expose leurs enfants à un danger. Force doit rester à la loi tant que celle-ci œuvre encore pour la protection de l’enfance ; les parents ne doivent pas hésiter à saisir la justice dès lors que les atteintes sont suffisamment caractérisées. Il s’agit d’un combat pour nos enfants et pour leur avenir. » (François Dubois, vice-président de l'Association Professionnelle Gendarmerie, un « ancien gradé » qui a « quitté l'institution » suite à des « divergences avec sa hiérarchie, notamment sur la politique vaccinale ») On peut s’interroger sur les autres risques de ces enseignements et de l’omniprésence de la théorie du genre, car la question du genre intéresse des disciplines telles que la philosophie, la sociologie ou encore la psychologie. Parmi ceux qui s’intéressent à ce sujet, certains sont convaincus de l’exactitude d’une théorie dite « du genre » qui considère que l’identité sexuelle de l’être humain ne dépend pas du sexe biologique mais du ressenti subjectif de chacun. Or comme cela s'est déjà vu lors de la crise Covid, tout cela provient d'abord de l'agenda totalitaire et de ses agents qui DOIVENT s'attaquer aux enfants. Souiller l'innocence et brouiller les repères est en effet essentiel à leur dessein. Dans une guerre hybride de 5e génération, cela implique de coloniser les esprits et de rendre les abus et les violences banales et acceptables. Dans ce sens comme semblent fortement l'indiquer la loi belge EVRAS et la proposition de Gabriel Attal, ces enseignements sur les parties du corps et l'intimité de 3 à 5 ans, sur la reproduction et consentement à partir de 6 à 9 ans, puis sur la sexualité, le plaisir, les différentes positions sexuelles, la pornographie (sous le pervers prétexte d'avoir un esprit critique sur ces images, puisque signifie que ce n'est pas de la prévention, mais un accompagnement), et l'orientation sexuelle, se feront en plus sournoisement au milieu de sages enseignements sur l'affectif et le relationnel comme les émotions, la pudeur, le respect et la compassion, sans évidemment évoquer la piété par rapport à tout cela. Il faut noter que même seulement deux heures par an peuvent gravement déstabiliser ou/et esclavagiser toute la société, puisque il s'agit d'une grande institution nationale participant à une hyper sexualisation trop tôt. Pour résumer, les pseudos droits sexuels des enfants ne sont pas de la protection pour eux mais de l'exposition et donc de la liaison perverses avec le monde adulte, puisque les enfants n'ont pas atteint la maturité physique et décisionnelle. Surtout que l’enfant suit une progression prévisible à travers des paliers de maturation lui servant normalement à avoir accès à une pensée abstraite et aux prémisses d’un raisonnement juste, dans un corps devenu adulte. Ainsi, le fait que les enfants « deviennent » quelqu’un qu’ils ne sont pas encore, doit être urgemment remis en question. Cela ne les empêche pas d’ailleurs, en attendant, d’être des personnes à part entière. « En réalité, il n’y a pas une, mais trois pubertés. Si le désir sexuel humain est variable et personnel, les trois pubertés sont strictement organiques. Ce sont elles qu’on pourrait assimiler à de l’instinct, comme le rut. La première puberté survient au 8e jour, et dure 3 semaines. C’est un phénomène purement glandulaire puisque le système nerveux est immature, et que sa myélinisation ne se terminera que 9 mois après la naissance. Bien des mamans étonnées ont pu observer l’état congestif des organes sexuels et des glandes mammaires de leur nouveau-né. La deuxième puberté voit l’apparition des organes sexuels secondaires et de la pilosité. Cette étape s’accompagne de modifications importantes du psychisme et des sentiments. Quant à la troisième puberté, elle coïncide avec l’apparition des cellules reproductrices, spermatozoïdes et ovules. Elle correspond aux premières ovulations chez la fille et peut passer inaperçu chez le garçon, si ce n’était l’apparition de l’excitation sexuelle et des pertes séminales. Le rut n’étant possible que grâce à la fonctionnalité des gonades, et sachant de surcroît qu’il disparaît par la castration, il n’y a donc pas de préoccupation sexuelle avant la deuxième puberté. C’est aussi simple que cela. Mais il existe une autre réalité physiologique : il n’est nul besoin de puberté pour amener à maturité les cellules reproductrices, puisque la formation des organes génitaux s’effectue en même temps que la croissance corporelle. Même si elles participent à cette fonction, elles ont un autre objet que l’activité sexuelle et la reproduction. C’est justement le fait que l’évolution des cellules reproductrices ne corresponde pas aux pubertés qui a permis au docteur Jean Gautier de comprendre que l’évolution glandulaire conduit essentiellement au développement à la fois intellectuel et sentimental de l’adolescent. Un développement qu’elle est capable de moduler et de perfectionner. En d’autres termes, la maturité glandulaire influence la personnalité, et c’est là son rôle le plus important. Par exemple, un événement primordial lié à la 2e puberté est l’apparition concomitante de la volonté, qualité qui distingue l’homme des animaux. Pour illustrer cela, la médecine a bien décrit l’aboulie des eunuques. La troisième puberté sera ensuite à l’origine de nouveaux développements : à savoir, toujours pour citer Jean Gautier, chez le garçon, les sentiments nobles et désintéressés, l’altruisme et l’esprit de synthèse ; et chez la fille, l’amour maternel. La croissance du corps comme celle de la mentalité et de l’intelligence n’est pas transmise par l’hérédité, puisque ce processus peut être arrêté en route ou accéléré, en fonction des défaillances du système glandulaire ou de son équilibrage. Pour faire un aparté sur l’importance des régulations glandulaires, Jean Gautier avait montré, expériences à l’appui, et à l’encontre de la psychiatrie de son temps qui adhérait à la théorie des lésions du cerveau dans les démences, que les troubles glandulaires étaient à l’origine de maladies mentales. C’est donc un équilibre hormonal global qui est à rechercher. Restreindre le phénomène de la puberté à un instinct est une façon de nous ramener sans cesse à notre part animale. Car chez l’homme, le libre arbitre, la responsabilité et de hautes valeurs morales permettent de commander la sexualité. Cet espace de transition, entre la naissance – voire la vie utérine – et l’âge adulte, est une période à part entière, essentielle et incompressible, dont l’accélération voulue peut faire craindre la survenue de dysfonctionnements supplémentaires à gérer. Traverser sans trop d’écueils le temps de l’enfance est de ce point de vue-là une garantie contre les regrets d’une insouciance non vécue dans le meilleur des cas, ou contre les malfaçons préjudiciables à l’exercice d’une maturité efficiente dans d’autres. Quant à la « sexualité » des enfants, si les joutes philosophiques, ou les arguments sociologiques sont toujours discutables, on peut beaucoup plus difficilement maquiller une vérité physiologique. Ce qui permet l’usage du mot est seulement une évolution de vocabulaire, certainement pas l’évolution des besoins ni des capacités. Dans l’espoir de nous éviter un « meurtre de l’âme enfantine » supplémentaire, il serait d’utilité publique, d’associer à nouveau la question sexuelle à la maturité corporelle. Et ainsi rendre à l’enfant son corps d’enfant, inapte à la sexualité, pour le laisser grandir tranquillement et à son rythme, dans l’équilibre de ses glandes endocrines. » (Béa Bach pour la Section Santé d’ER) C'est à dire que cette éducation du droit sexuel n'est perversement plus seulement de la prévention sexuelle à l'enfance, car c'est aussi accompagné d'initiation sexuelle dont par la basse communication sur la masturbation, le consentement et le droit à la jouissance même de l'adulte, surtout que tout ceci brise les étapes psychiques importantes de l'enfance vers l'adulte liées à l'évolution et l'accomplissement du corps. Ainsi les droits sexuels des enfants (et de leurs « partenaires » potentiels...) est donc en réalité une manière de les rapprocher des adultes, alors que le monde des enfants est de ce point de vue clairement, moralement et religieusement coupé de celui des adultes. De toute manière comme un enfant n'a pas le droit de vote ni du permis de conduire, il n'a aucun droit sexuel. Or le pervers droit progressiste ne défend plus légitimement que l'intégrité des personnes, mais désormais aussi le pseudo droit à la pulsion même pour l'enfant alors que c'est absolument contre-nature pour ce dernier. « L’éducation des enfants à la sexualité — dont l’idée interroge déjà en soi — prépare son entrée fracassante dans les classes de vos bambins, petits et grands, dès la maternelle. En mars 2024, le Conseil Supérieur des programmes a publié un projet dédié à l’EVARS. Déjà appliqué dans de nombreux établissements et source de polémiques (ces parents, décidément !), le programme EVARS (pour éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle) sera soumis au Conseil Supérieur de l’éducation ce 5 décembre pour être effectif au plus tard à la rentrée 2025, amenant avec lui des questions fondamentales, comme l’intimité, le plaisir, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. Outre la possibilité pour les enfants d’apprendre à découvrir la sexualité (il n’est jamais trop tôt), à opposer leur consentement (car, visiblement, c’est à eux de le faire), ou à le donner en connaissance de cause, ils obtiendront des éléments essentiels pour se construire et devenir les adultes instruits et équilibrés de demain. En tout cas, c’est le discours officiel. Le paradoxe est frappant, puisque confronter un enfant à la sexualité est… puni par la loi. Il semble, pour Ariane Bilheran, philosophe et psychologue clinicienne, qui s’interroge sur cet engouement autour de la sexualité des enfants et dont les travaux approfondis à ce sujet sont une référence, qu’il y a « toute une ingénierie pour essayer de convaincre un certain nombre de personnes que l’enfant a une sexualité. Au-delà du corpus de psychologie de l’enfant […] le fait que l’enfant n’ait pas de sexualité, c’est la loi qui le prévoit, puisqu’un mineur, par définition, n’a pas de consentement. Donc, il n’y a pas de sexualité dans le sens qu’il ne peut pas pratiquer une sexualité. Ainsi venir conditionner les gens, introduire de la confusion à foison sur [l’idée que] l’enfant a une sexualité, c’est quelque chose, surtout venant de la part de gens qui n’ont pas d’expérience ». En effet, le législateur, partant du principe que l’adulte n’a pas à transmettre ni à communiquer à l’enfant des détails relevant de sa sexualité, a pris soin d’écrire l’article 227-22 du Code pénal qui dispose que « le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d’un mineur est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Ces peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende lorsque le mineur a été mis en contact avec l’auteur des faits grâce à l’utilisation, pour la diffusion de messages à destination d’un public non déterminé, d’un réseau de communications électroniques ou que les faits sont commis dans les établissements d’enseignement ou d’éducation ». De fait, et rien que d’un point de vue légal, il est légitime de considérer l’EVARS comme une violence sexuelle faite aux enfants dont il ne faut pas minimiser l’aspect traumatogène. La corruption de mineur est une infraction sexuelle punie par la loi. Le Code pénal ne donne pas de définition précise de l’acte de corruption. L’auteur des faits doit se livrer ou tenter de se livrer à un acte de corruption sur un mineur, devant un mineur, ou encore d’inciter les personnes mineures à se livrer à de tels actes sur eux ou entre eux. Bien sûr que les enfants « posent des questions », c’est leur boulot. Le nôtre, en tant qu’adultes, c’est d’y répondre correctement et dans un cadre et une forme adaptés. Si le « bon moment » n’est pas identifié comme propice pour un enfant (car chaque individu est différent), selon son âge, sa sensibilité et sa maturité, en plus d’introduire des questions telles que l’identité de genre, le risque est de provoquer une dissociation (amnésie dissociative ou trouble dissociatif de l’identité), sans parler de celui de conduire de plus en plus d’enfants à se mutiler pour « correspondre à leur genre » en pensant que cela leur permettra de « trouver [leur] place dans la société et de s’y épanouir », comme on a pu le lire récemment, et de se construire de façon équilibrée. Pour Ariane Bilheran, « le simple fait de montrer des images à caractère sexuel à un enfant qui n’est pas du tout, par définition, en capacité de réceptionner ces représentations crée du traumatisme », le risque étant qu’il développe à l’âge adulte des addictions, une forte impulsivité, de la violence, ou encore des problématiques suicidaires, du moins dépressives. D’après ses travaux approfondis sur la question des droits sexuels, les origines de ce projet et les fondements des standards de l’OMS ne sont pas scientifiques, mais bien idéologiques, et il est « vain de tenter de décrédibiliser la parole » des parents, des professeurs et des experts sur ces questions. Les personnalités officielles qui sont invitées sur les plateaux TV pour s’exprimer à ce sujet n’ont en réalité aucune réelle connaissance sur ces questions, ce qui crée une sorte de confusion favorisée par un flou sensationnaliste. On met plus volontiers en scène des réactions animées, voire hystériques, qualifiées de complotistes, face à des individus qui rappellent que, quand même, c’est bien de parler de sexualité aux enfants, ne serait-ce que pour qu’ils apprennent à se protéger des violences sexuelles… Et on gobe, parce que ça semble plus digeste. Pour Régis Brunod, le risque est qu’à l’âge adulte, les enfants qui auront reçu ces enseignements dès leur plus jeune âge (rappelons que l’entrée en maternelle se fait autour de 3 ans) estiment qu’ils ont été abandonnés par les adultes qui n’auront pas su les protéger. Car, ce n’est plus à prouver, les traumatismes psychiques ne se révèlent que bien plus tard dans la vie. Sur le moment, il ne sera pas possible d’évaluer les effets d’un tel enseignement sur les enfants. Le discours officiel est dans le déni de l’effraction traumatique. On se demande si cette dissociation des circuits n’est pas déjà présente chez les adultes qui appliquent rigoureusement ce programme ou, du moins, qui en minimisent la gravité. Ariane Bilheran précise : « Sans parler des orientations idéologiques, c’est introduire davantage de confusion ». Elle explique que notre rôle en tant qu’adultes est d’aider les enfants à « clarifier les choses » en rappelant les quatre piliers fondamentaux de la civilisation : l’interdit de l’inceste, celui du meurtre, la différence des générations et la différence des sexes. Les enfants ont besoin de les intégrer pour se construire psychiquement de façon stable. En réalité, ce qu’on devrait enseigner à nos enfants, c’est de dire non à un adulte qui veut lui parler de sexe et de jouissance. Et de rappeler aux adultes qu’ils n’ont pas le droit de le faire. Ce qui est très dérangeant, c’est que, si l’intention diffère, ces acteurs procèdent de la même manière que les prédateurs. De plus, selon ces standards, l’objet de l’éducation sexuelle est de « développer le potentiel sexuel de l’enfant et le droit de tous à l’éducation sexuelle partout dans le monde et tout au long de la vie », suggérant qu’il y a une sexualité dès la naissance. Ainsi, l’enfant va, entre 0 et 4 ans, acquérir la compétence en matière de sexualité (c’est-à-dire qu’on va la lui enseigner), à savoir « le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce ; la découverte de son propre corps et de ses parties génitales ; le fait que le plaisir lié au contact physique est un aspect normal de la vie de chacun ; la tendresse et le contact physique comme une expression de l’amour et de l’affection », sans oublier de préciser que « l’adulte est le partenaire de l’enfant pour cet enseignement ». On croirait lire les propos d’un pédocriminel sur un réseau social. Sont détaillés dans ce rapport, dans un tableau bien organisé, l’ensemble des objectifs d’acquisition des connaissances et des compétences en matière de sexualité par classe d’âge, à partir de 0 an. Selon les principes et objectifs de l’éducation sexuelle défendus par l’OMS, on retrouve par exemple : « 1. L’éducation sexuelle est adaptée au niveau de développement et aux capacités intellectuelles de ses destinataires, en phase avec leurs réalités socioculturelles et leur genre. Elle correspond à la réalité de vie des jeunes. », mais aussi : « 5. L’éducation sexuelle commence dès la naissance. » Parmi les caractéristiques de l’éducation sexuelle, on apprend qu’elle « doit être donnée en étroite collaboration avec les parents et la communauté afin de créer un environnement consensuel et stimulant. Les parents sont impliqués dans l’éducation sexuelle à l’école ; ils sont informés au préalable et peuvent exprimer leurs souhaits comme leurs réserves. Écoles et parents se soutiennent mutuellement dans le processus durable de l’éducation sexuelle. La coopération avec d’autres groupes d’acteurs (groupes de jeunes laïcs et religieux, promotion de la santé, centres de consultation, etc.) est également bénéfique ». Dans ce cas, que se passe-t-il si une majorité de parents s’y opposent ? Pourquoi ne sont-ils pas mieux informés ? Parents, il en va de la responsabilité de chacun, et chacun est libre de se faire sa propre opinion, à condition de connaître le sujet. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas. Si vous doutez, si vous n’avez pas confiance, si, pour vous, les complotistes sont responsables des tensions qui émergent autour du programme EVARS, faites vos recherches par vous-mêmes, lisez, renseignez-vous. L’avenir de vos enfants est entre vos mains. » (Média en 4-4-2) Article du Média en 4-4-2 « Parents en Colère : Comment refuser les séances d’Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle (EVARS) » : « L'Éducation Nationale souhaite faire de l'Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle (EVARS) une priorité. Les Parents En Colère (PEC) partagent cette préoccupation, mais avec une perspective différente ! Ils vous proposent un modèle de courrier pour refuser cette éducation, accompagné d'un avis d'engagement de responsabilité, qui engage directement la responsabilité personnelle du chef d'établissement en cas de non-respect de la volonté des parents. De nombreux parents ont sollicité le collectif Parents en colère pour obtenir un courrier de refus des séances d’Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle (E.V.A.R.S). Les parents témoignent de leurs échanges avec les enseignants ou les responsables des établissements scolaires de leurs enfants et nous rapportent les situations suivantes : -Ne pas être informés des séances -Ne pas obtenir de réponses à leurs questions -Pire encore, découvrir que leur enfant a subi un traumatisme ! Ces situations prouvent que le dialogue n’est plus possible et qu’il est temps de faire preuve de fermeté. L’ignorance et le silence des établissements face aux inquiétudes des parents montrent que le refus de ces séances est totalement justifié. Quelques parents ont eu la « chance » d’obtenir des réponses, toujours les mêmes : « Les séances sont obligatoires » et « Votre enfant doit y assister », sous prétexte d’une circulaire n’ayant aucune valeur contraignante, nous le rappelons, et allant totalement à l’encontre des principes juridiques couvrant : -l’autorité parentale -l’abus de faiblesse -la corruption de mineurs -le respect de l’intimité et de la pudeur -le respect de la sphère privée et familiale -et l’intérêt supérieur de l’enfant. Le collectif Parents En Colère, accompagné de 80 cosignataires, associations, collectifs, professionnels de la santé, du bien-être et du droit, ainsi que des médias indépendants, a interpellé tous les établissements scolaires français : écoles, collèges et lycées. Ils leur ont adressé un courrier de rappel à la loi, les informant des délits et infractions dont ils se rendent coupables à titre individuel lors de la mise en application de ces séances d’EVARS et de ses variantes. Ils ont également averti que si des parents les contactaient pour signaler leur établissement, ils feraient systématiquement un signalement au Procureur de la République et aideraient les parents à se tourner vers les autorités compétentes. Le collectif n’a pas dit son dernier mot, la suite est entre vos mains, chers parents : ne tolérez plus que votre enfant soit victime de cette corruption de mineurs institutionnalisée et ainsi empêcher de potentielles conséquences telles que des traumatismes ou des expérimentations/attouchements entre enfants, entre autres. Pour cela, les Parents en colère mettent à disposition deux documents téléchargeables à cette https://www.parentsencolere.fr/2024/08/31/courrier-de-refus-a-la-participation-aux-seances-deducation-a-la-vie-affective-relationnelle-et-a-la-sexualite-et-ses-variantes-et-avis-dengagement-de-responsabilite-2024-parents-en-colere/ , accompagnés d’une synthèse du mode d’action : 1 – Un courrier de refus parental, à la participation de leur enfant, aux séances d’E.V.A.R.S pour motifs justifiés, à remettre au chef d’établissement, contre signature et approbation, en plusieurs exemplaires originaux au nom de chaque partie. 2 – Pour un plus grand poids juridique, en complément de ce courrier, un engagement de responsabilité du chef d’établissement est exigé en retour. En cas de refus de signer ou de fin de non-recevoir de sa part, l’avis d’engagement de responsabilité est joint au courrier, dûment rempli. Le chef d’établissement engage officiellement sa propre responsabilité individuelle pour toute conséquence pouvant découler des séances et du refus de prendre en compte votre requête. Le chef d’établissement en prend ainsi l’entière responsabilité. Si, malgré ce courrier, vous deviez être victime d’ignorance, de refus, de menace voire d’intimidation, nous vous invitons à les contacter afin de le leur signaler. Selon vos besoins, ils pourront vous conseiller pour engager d’autres démarches ou trouver un soutien collectif pour vous mobiliser afin de montrer que nous ne plierons pas, aucune concession, aucune négociation ! Ces courriers visent à montrer notre détermination à protéger nos enfants, la force que nous représentons dans notre union pour cette ferme opposition qui donnera de la puissance à ce refus massif et démontrera notre étendue sur tout le territoire français. Agissez ! Refusez l’EVARS ! Il est du devoir de chaque parent de faire valoir ce que de droit ! ». Selon Ariane Bilheran, dans l'agenda de l'OMS concernant l'éducation sexuelle : « Il y a une infiltration des lobbys pédophiles. » Il est possible de voir à ce sujet l'intéressant entretien « L’imposture des droits sexuels de l’enfant ou la loi pédophile au service du totalitarisme » à l'adresse https://lemediaen442.fr/limposture-des-droits-sexuels-de-lenfant-ou-la-loi-pedophile-au-service-du-totalitarisme/
Pour lutter sérieusement contre la pédocriminalité dans une forme de prévention régulière, il faudrait répéter en classe chaque trimestre aux enfants non pubères que quelles que soient les menaces, les jeux ou les séductions, un adulte n’a pas le droit d’avoir des relations sexuelles avec eux sinon il faut le dénoncer en tant que victime pour qu’il aille en prison, et dire aux adolescents que le détournement de mineur est interdit. Et il faudrait plus de campagne TV contre la pédophilie et l'inceste. Or le mieux est d'inviter à ne pas avoir de relations sexuelles avant le mariage même si c'est difficile à notre époque libertaire remplie d’hommes et de femmes peu pudiques voire dénudés à la télé et ailleurs... En sachant que les parents doivent se responsabiliser en ne mettant pas par exemple sur Facebook des photos de leurs enfants dénudés pendant les vacances.Cependant il ne faut pas confondre la véritable pédophilie envers des moins de 12 ou 13 ans, c'est à dire envers des enfants, des petits enfants voire des nourrissons, avec le désir pour des personnes formées sexuellement parfois à partir de 14 et 15 ans, sinon cela atténue l'immense gravité de cette véritable pédophilie. Surtout que dans ce sens, il est encore plus important de distinguer l'éphébophilie (attirance pour les jeune pubères) de la pédocriminalité de réseau souvent satanique allant jusqu'au viol et au meurtre de nourrisson, afin que cette dernière ne soient absolument pas camouflée ni donc esquivée. Or les dangereux et stérilisants bloqueurs de puberté se répandant comme en Californie tendent logiquement à la pédophilie (même à l'âge adulte) et à la dépopulation. Et en plus de la grande importance à devoir respecter les étapes de maturité des enfants et limiter l'âge du consentement, un autre point de controverse concerne les associations agréées par le ministère pour intervenir dans les écoles. Certaines de ces associations ont un agenda militant, ce qui pose la question de leur influence sur l’éducation sexuelle des enfants. Des contenus controversés, tel que des discussions sur la pornographie, la prostitution et la transidentité, ont été constatés sur des sites agréés par le ministère, ajoutant à la polémique. La question de savoir si l’État doit imposer une moralité sexuelle à la place des parents reste au cœur du débat, avec des divergences profondes sur la vision anthropologique de la sexualité et l’éducation à la non-violence et à la non-discrimination. D'ailleurs il est clair que la théorie du genre est de l'idéologie très égarée et qu'il est donc clairement interdit de l'imposer aux enfants à l'école plutôt à la place de la vérité biologique, ou au moins donc éviter d'en parler ou parler des deux.
Il faut noter que des médecins ont également lancé le vendredi (15 juin 2018) un « appel solennel » aux pouvoirs publics pour la protection des enfants et des adolescents contre une pornographie à laquelle ils sont exposés de plus en plus jeunes, parfois contre leur gré. Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français appelle donc le gouvernement à mieux appliquer la loi sur la protection des mineurs notamment concernant la pornographie à laquelle ils sont largement exposés en augmentant les campagnes de prévention, car cela a des conséquences sur le sage développement social des jeunes (ou moins jeunes) les plus vulnérables et les moins structurés psychologiquement (ou spirituellement, alors qu'attendent les pays l'autorisant pour l'interdire ?). Il s'agit d'une société qui n'a pas besoin de passer par la violence ou les armes pour incarner le chaos. En effet la pornographie est évidemment synonyme d'hyper émotions et sensations trop puissantes, trop immergentes, trop violentes, trop frustrantes, trop énervantes, trop renfermantes et trop bestiales pour l'enfant et même l'adolescent (et l'adulte) en particulier vierge, surtout quand ça ne va pas jusqu’à l'orgasme. D'autant plus quand la pornographie est regardée pour la première fois en groupe avec d'autres garçons, de grosses et intenses bouffées de chaleur (presque d'acidité et de radioactivité) donc inassouvies les submergent beaucoup trop fortement et donc très désagréablement et donc très perversement dans une forme de traumatisme, de perturbation et de bouleversement souvent très prolongé. Dans ce sens antisocial, la pornographie efface aussi toute l’importance de la relation non physique au conjoint ou des désirs féminins, et par conséquent en général l'aspect mental ou sagement et pieusement désintéressé dans notre relation ou bienfaisance à autrui. D'autant plus que la pornographie est devenue la pire des prostitutions puisque légalisée sous conditions d'enregistrement, de diffusion et de vente de ce grave péché. Totalement pénétrés d’images pornographiques, les jeunes hommes ont perdu tout le mystère que recouvrait le corps de la femme, faisant s’évanouir à tout jamais les magnifiques émois provoqués par une nudité se découvrant pour la première fois, donnant envie de découvrir l’autre par mille caresses innocentes et provoquant un bouleversement d'amour, de noblesse et de maturité qui n’existe désormais plus. Or même sans avoir connu le porno et même si la génération actuelle banalise la relation sexuelle dans un aspect intéressant de maturité assumée, plus son nombre de relation intime augmente et plus il vieillit, plus l'homme (pieux) éprouvant plus le désir que la femme est inexorablement de moins en moins bouleversé, car cela devient synonyme de repos du guerrier important à la réalisation d'un homme dont par sa force masculine développée et par son imprégnation de la finesse féminine, comme la femme s’imprègne aussi de sa force masculine. En rappelant que la Force et Finesse pour et dans la noblesse font partie des qualités spirituelles de Dieu, du Prophète (SBDSL) et donc du caractère humain honorable. Dans son livre « Sociologie du hardeur – Pour une résistance à la pornographie », Lounès Darbois explique que la pornographie étant une évidente représentations biaisée de la femme, une fausse idée de « performance (sexuelle) » jetée à la face de jeunes qui ont de moins en moins accès à l’amour, un pauvre substitut d’une sexualité de plus en plus agressive, un substitut du pauvre dont le pouvoir d’achat et de séduction le réduit à ne pouvoir plus être que le spectateur de la consommation, et une source maléfique pourvoyeuse aussi bien du fantasme que de son assouvissement insatisfait, engendre frustration et mal-être dans un cycle sans fin. Cet auteur cherche le bilan des effets de cette pornographie en rapport avec la « société ouverte », le « progrès », le « libéralisme », et déduit cet avilissement de l’homme, en même temps que celui de la femme, comme une arme de destruction (morale) massive au service d'un asservissement aux élites par la consommation liée aux multinationales, dont en ayant pris conscience, avec Soljenitsyne, qu’ « on asservit les peuples plus facilement avec la pornographie qu’avec des miradors ». Ce livre « Sociologie du Hardeur » peut être lié au livre « Sociologie du Gamer » d'Adrien Sajous qui auraient pu s’intituler tous deux « Voyage au bout de l’ennui ». Car dans une société gouvernée par le capital, c’est bien de l'ennui que les jeux vidéo et le virtuel tirent leur attrait et leur profit : « Notre ennui est tel qu'il finit par devenir un nouveau marché solvable, une perspective de croissance. » Ainsi, le capital crée le remède, immédiat, mais chimérique, à la maladie qu’il a lui-même engendrée par le désenchantement du monde, sa soumission à l’économie, le délitement des solidarités naturelles, la concurrence acharnée et la solitude qui l’accompagne. Suivant sa nature profonde, le capital récupère tout, le digère et en extrait des produits ; le jeu vidéo n’échappe pas à cette loi. Mais les jeux en ligne dont il est question dans cet ouvrage vont beaucoup plus loin. En effet cela propose une échappatoire à une réalité dont on n’arrive plus à se saisir, où les gens n’en sont que des avatars, et qui par leur simplicité d’accès, leur rétablissement de communautés et donc leurs rôles sociaux, donnent l’illusion de vivre. Au cours de son voyage, le gamer découvrira les mêmes émotions et réalités sociologiques qu’in real life, celles derrière lesquelles il soupire, mais également celles dont il cherche à se soustraire : solidarité, stratégie de groupe, objectif commun, amitié peut-être, mais aussi trahison, volonté de domination, désignation d’un bouc émissaire, perversion. Et tout au bout, le vide. Et la phase finale du gaming mène à un enferment habituel et donc à un cycle poussant à la solitude dont sans famille, ni repère ni avis, ce qui conduit à mûrir plus tardivement voire jamais. Adrien Sajous, né en 1989 en France, a été lui-même pendant une quinzaine d’années un gamer. Titulaire d’un BTS industriel et d’une licence en Sciences humaines et sociales, il découvre Marx, Debord et Francis Cousin, prend conscience de son aliénation et s’éloigne petit à petit du jeu pour plonger dans la lecture. Partant de quelques idées jetées sur le papier, il finit par développer une analyse entière et radicale du fonctionnement du virtuel à travers sa substance capitaliste, jusqu’à l’écriture de ce livre, devenue à ses yeux nécessité pour ne plus être dupe ni aliéné... Dans ce sens, la pornographie professionnelle à l'origine organisée par des juifs est un cercle vicieux de passivité et d'auto-alimentation. Ainsi l'Etat devrait l'arrêter en bloquant les principaux sites, surtout que cette liberté sexuelle tend à être la destruction de la civilisation par sa promotion de l'inceste. La sexologue et thérapeute de couple Thérèse Hargot explique que la pornographie est également un viol de l'imaginaire en particulier sur les jeunes ou débutants, car apportant les mêmes problèmes de culpabilité et d'enfermement qu'un viol. Surtout que la pornographie, signifiant étymologiquement « écrits décrivant la prostitution » et étant de la prostitution filmée, correspond à prendre du plaisir coupable car sur quelque chose qui est mal, à chosifier les personnes, et à inciter à la pratiquer. Or si le sexe n'augmente plus l'amour dans un couple en étant pratiqué à l'extérieur, alors ce sentiment disparaîtra ainsi donc que l'humanité, en particulier à cause de la contraception participant aussi à la déresponsabilisation de l'homme pour la paternité, ne diminuant pas le nombre d'avortements ; et créant des hormones d'indestructibles synthèses nocives qui se propagent dans la nature par les urines féminines. Enfin si le corps d'autrui devient un moyen (objet) pour atteindre la jouissance, il n'est plus une fin, et cela efface donc bestialement la dignité de son âme humaine.
Les fœtus
(ExtS2v228) « et il ne leur est pas permis (aux femmes) de taire ce qu'Allah a créé dans leurs ventres, »
Ce passage coranique explique clairement que l'avortement est interdit, et il est évident que les parents et la mère particulièrement doivent avoir une bonne hygiène de vie pendant la grossesse pour le meilleur développement du bébé.
5) Relation avec les malades
Al Bara Ibn Azib (SDP) rapporte : Le Prophète (SBDSL) nous a ordonné d'observer sept préceptes : « rendre visite aux malades, suivre les cortèges funéraires, dire à celui qui éternue « Que Dieu te fasse miséricorde », secourir le faible, porter secours à l'opprimé, saluer, et considérer véridiques les propos de celui qui jure. »
Selon Abou Hourayra (SDP) le Prophète (SBDSL) a dit : Les droits du musulman envers son frère sont au nombre de cinq : lui rendre le salut, lui rendre visite lorsqu'il est malade, suivre son cortège funèbre, répondre à son invitation, et lui dire lorsqu'il éternue « Que Dieu te fasse miséricorde ».
(ExtHadith) Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu Puissant et Majestueux dira le Jour de la Résurrection : « Ô fils d'Adam, J'étais malade et tu ne M'as pas rendu visite. » L'homme répondra : « Seigneur, comment aurais-je pu Te rendre visite alors que Tu es le Maître des mondes ? » Dieu dira : « Ne savais-tu pas que Mon serviteur untel était malade ? Pourtant tu ne lui as pas rendu visite. Si tu l'avais fait, tu M'aurais trouvé auprès de lui. » (Mouslim)
Selon Abou Musa (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Rendez visite aux malades, nourrissez l'affamé et libérez les prisonniers (de guerre par des rançons). »
Selon Ali (SDP) le Prophète (SBDSL) a dit : « Quand l'homme rend visite à son frère malade, il marche dans les moissons du Paradis jusqu'à ce qu'il s'asseye. Quand il s'assoit, il est couvert par la miséricorde de Dieu. Si cette visite est effectuée le matin, soixante-dix mille anges prient sur lui jusqu'au soir. Et si cette visite est effectuée le soir, soixante-dix mille anges prient sur lui jusqu'au matin et il aura à sa disposition au Paradis des fruits fraîchement cueillis. » (Tirmidhi)
Ibn Omar (SDP) rapporte : Nous étions assis avec le Messager de Dieu (SBDSL) quand un Ansarite arriva, le salua puis s'en alla. Le Messager de Dieu lui dit : « Frère Ansarite, comment va mon frère Sad Ibn Oubâda ? » Il répondit : « Il est en voie de guérison. » Le Messager de Dieu (SBDSL) dit : « Qui d'entre vous veut lui rendre visite ? » Il se leva et nous nous levâmes avec lui. Nous étions un peu plus de dix, nus-pieds, nu-tête. Nous marchions ainsi dans ces terres arides. Lorsque nous arrivâmes chez lui, ses parents se retirèrent en arrière pour permettre au Messager de Dieu et à ses compagnons de s'approcher du malade. (Mouslim)
Quand le Prophète (SBDSL) visitait un malade, il postillonnait trois vers le malade puis disait trois fois « bismila » (au nom de Dieu), puis sept fois : « Ô mon Seigneur je cherche refuge auprès de toi contre le mal dont il est atteint et qu'il craint. »
Anas (SDP) rapporte : Un jeune juif qui était au service du Prophète (SBDSL) tomba malade. Le Prophète (SBDSL) alla lui rendre visite et s'assit face à lui puis lui dit : « Deviens musulman ! » Le jeune homme regarda son père qui se trouvait auprès de lui, ce dernier lui enjoignit : « Obéis à Abou Qasim (autre nom du Prophète) ! » Le jeune homme embrassa alors l'islam. Le Prophète (SBDSL) sortit de chez lui en s'exclamant : « Louange à Celui qui l'a préservé de l'Enfer ! »
Il faut laisser les fous tranquilles sauf s’ils commencent à s’en prendre aux autres ou à poser des problèmes sociaux.
Invocations
Ibn Aabbes (SDP) rapporte : Quand le Prophète (SBDSL) visitait un malade, il s'asseyait près de sa tête et disait sept fois : « Je demande à Allah l'immense, le Seigneur du Trône immense, de te guérir. »
Ali (SDP) rapporte : Quand le Messager d'Allah (SBDSL) visitait un malade, il posait sa main droite sur sa joue droite et disait : « Il n'y a pas de mal, enlève le mal Seigneur des hommes, et guéris d'une guérison qui ne laisse aucun mal car Tu es Le guérisseur, il ne soulage du malheur que toi. »
Salmène (SDP) raconte : Le Messager d'Allah,(SBDSL) entra me visiter alors que j'étais malade. Au moment de sortir, il dit : « Salmène ! Qu'Allah soulage ton mal, qu'Il pardonne tes péchés, qu'Il te garde sain en ta religion et ton corps jusqu'à ta mort. »
Aïcha (SDP) rapporte : Lorsqu'un homme se plaignait d'un mal ou souffrait d'un ulcère ou bien d'une blessure, le Prophète (SBDSL) faisait ainsi avec son doigt (Sufyan ibn Uyayna, rapporteur du hadith posa son index sur la terre puis le leva) et s'exprimait en ces termes : « Au Nom de Dieu, la poussière de notre terre mélangée à la salive de l'un d'entre nous guérira notre malade, avec la permission de notre Seigneur. » Ce qu'il faut retenir : - Le Prophète soignait les malades à l'aide de terre pure mélangée à sa salive, puis il récitait l'invocation citée dans le hadith. Dieu le Très-Haut est le seul Guérisseur et il n'est d'autre guérison que la Sienne. Cependant, se soigner avec des médicaments ne remet pas en cause cette vérité et constitue l'un des moyens par lesquels Dieu accorde Sa guérison. -L'utilisation de l'huile de nigelle comme médicament fait également partie de la tradition prophétique.
Aïcha (SDP) rapporte : Le Prophète (SBDSL) rendit visite à l'une de ses épouses malade et fit cette invocation : « Mon Dieu, Seigneur des hommes, élimine le mal et guéris la d'une guérison qui ne laisse aucun mal, car Tu es le seul Guérisseur, il n'est d'autre guérison que la Tienne. » Allahumma rabba n-nas, adh-hiba l-ba's wa-shfi, anta sh-shafi, la shifa'a illa shifa'uka, shifa'an la yughadiru saqaman.
Anas (SBDSL) rapporte : Je demandai à Thabit : « Veux-tu que je te soigne en utilisant la formule dont se servait le Prophète (SBDSL) ? » Thabit répondit : « Je veux bien. » Anas dit : « Mon Dieu, Seigneur des hommes, Toi qui élimines le mal, guéris (le) d'une guérison ne laissant aucun mal, car Tu es le seul Guérisseur et il n'est d'autre guérison que la Tienne. » Ce qu'il faut retenir : - Il est permis d'utiliser des invocations afin de se soigner sous trois conditions : cette invocation doit contenir uniquement des versets coraniques, des invocations prophétiques ou toute autre invocation ne contenant pas d'hérésie ou de parole blasphématoire ; cette invocation peut se faire en arabe comme dans toute autre langue, à condition qu'elle soit compréhensible ; et il faut avoir la certitude que cette invocation seule ne saurait guérir, mais qu'elle peut s'avérer profitable qu'avec la permission de Dieu et selon Sa volonté.
Sad Ibn Abi Waqqas (SDP) rapporte : Le Prophète (SBDSL) me rendit visite alors que j'étais malade et fit cette invocation : « Mon Dieu, guéris Sad ! Mon Dieu, guéris Sad ! Mon Dieu, guéris Sad ! »
Othman Ibn Abi Al As (SDP) rapporte : Je me plaignis au Prophète (SBDSL) d'une douleur au corps depuis ma conversion à l'islam. Le Prophète (SBDSL) me dit alors : « Pose ta main sur la partie douloureuse de ton corps et répète trois fois : "Au Nom de Dieu !" et sept fois : "Je me réfugie dans la puissance et le pouvoir de Dieu contre le mal que j'éprouve et que je crains a'udhu bi-'izzati Lahi wa qudratihi min sharri ma ajidu wa uhadhir." Bismi-Lah (3 fois). »
Selon Ibn Abbas (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : Celui qui rend visite à un malade dont le terme de la vie n'est pas encore venu et qui prononce sept fois cette invocation : « Je prie Dieu le très Grand, le Maître du Trône sublime de te guérir, As-alu Laha l-adima rabba l-'arshi l-'adimi an yashfiyaka. », verra Dieu le guérir de sa maladie. » (Abou Dawoud et Tirmidhi) Ce qu'il faut retenir : Si le coeur du croyant est sincère et consciencieux dans sa prière, son invocation sera exaucée sans aucun doute, car il y a de nombreux bienfaits dans l'invocation faite en faveur du malade lors d'une visite.
Ibn Abbas (SDP) rapporte : Le Prophète (SBDSL) rendit visite à un bédouin qui était malade. Et quand il rendait visite à un malade, il avait pour habitude de lui dire : « Aucun mal ! Ce sera une purification si Dieu le veut. La ba's, tahurun in sha'a Lah. » Ce qu'il faut retenir : Il est recommandé, en visitant un malade, de tenir des propos bienveillants qui le réconforteront et l'apaiseront.
Abou Said Al Khoudri (SDP) rapporte : L'Archange Gabriel vint trouver le Prophète (SBDSL) et lui dit : « Ô Mouhamed, t'es-tu plaint ? » Le Prophète répondit : « Oui. » Alors Gabriel lui fit cette invocation : « C'est au Nom de Dieu que je prononce cette incantation (pour un malade) contre toute chose nuisible, contre le mal de toute âme et contre le regard de l'envieux ! Que Dieu te guérisse ! C'est au Nom de Dieu que je prononce cette incantation. »
Selon Abou Said Al Khoudri et Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui qui atteste : "Il n'est de dieu que Dieu et Dieu est le plus Grand.", son Seigneur confirmera ses propos en ces termes : "Il n'est de dieu que Moi et Je suis le plus Grand." S'il atteste : "Il n'est de dieu que Dieu, Seul et sans associé.", Dieu lui répondra : "Il n'est de dieu que Moi, Seul et sans associé." S'il atteste : "Il n'est de dieu que Dieu, c'est à Lui qu'appartient la Royauté et que revient la louange.", Dieu dira : "Il n'est de dieu que Moi, c'est à Moi qu'appartient la Royauté et que revient la louange." S'il atteste : "Il n' est de dieu que Dieu, il n'est de force ni de puissance si ce n'est en Dieu.", Dieu dira : "Il n'est de dieu que Moi, il n'est de force ni de puissance si ce n'est en Moi." Celui qui aura prononcé ces paroles pendant une maladie ayant causé sa mort ne sera pas touché par le Feu. » (Tirmidhi)
Instruction pour un mourant :
Le Prophète (SBDSL) a dit : Celui qui meurt en ayant pour dernière parole « Il n'y a de divinité qu'Allah (Dieu) » entrera au Paradis.
Diverses politesses supplémentaires avec les malades :
Pour connaître diverses politesses supplémentaires avec les malades voir le livre "le jardin des vertueux (Ryadh Salihin)" consultable gratuitement sur http://islammedia.free.fr/
6) Relation avec les hôtes
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit: « Celui qui croit en Dieu et au jour ultime, qu'il traite généreusement son hôte. Celui qui croit en Dieu et au jour ultime, qu'il soit gentil avec ses proches. Celui qui croit en Dieu et au jour ultime, qu'il dise une bonne chose ou se taise. » (URA)
Selon Khouaylid Ibn Amr Al Khuzain (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier reçoive généreusement son hôte en lui accordant ce qui lui revient de droit. » Certains demandèrent : « Et quel est son droit, ô Prophète de Dieu ? » Le Prophète répondit : « Une nuit et un jour. Et l'hospitalité étant de trois jours, tout ce qui excède cette période constitue alors une aumône. » Une version de Mouslim mentionne : « Il n'est pas permis au musulman de résider chez son frère (coreligionnaire) au point de lui faire commettre un péché. » Les Compagnons demandèrent : « Ô Prophète de Dieu, comment pourrait-il lui faire commettre un péché ? » Le Prophète (SBDSL) répondit : « En demeurant chez lui alors qu'il n'a plus les moyens de lui offrir l'hospitalité. »
Invocation de celui à qui on offre à manger alors qu'il fait un jeûne surérogatoire :
« Lorsque l'un de vous est invité à manger qu'il réponde à l'invitation, s'il jeûne qu'il évoque Dieu (en disant : louange à Dieu) et s'il ne jeûne pas qu'il mange. »
Invocation de l'invité pour son hôte :
« Seigneur, bénis ce que Tu leur a donné, pardonne leur et accorde leur Ta miséricorde. »
Invocation à dire en faveur de celui qui offre à boire ou qui en avait l'intention :
« Ô Allah, donne à manger et à boire à celui qui m'en a donné. »
Invocation à dire lorsqu'on rompt le jeûne chez quelqu'un :
« Que les jeûneurs rompent le jeûne chez vous, les pieux mangent chez vous et les anges prient sur vous. »
7) Relation avec les voisins
Il faut noter que quand c'est possible, il est sage de partager la nourriture pour augmenter sa bénédiction dont à travers la satisfaction divine, un sentiment rassasié plus grand et une meilleure saveur. De plus nous vivons une époque compliquée, puisque le voisinage est souvent vertical à travers des immeubles et donc moins social puisque les relations sociales sont par essence horizontales.
Selon Ibn Omar (SDP) et Aïcha (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : «L'ange Gabriel n'a pas cessé de me recommander le voisin à tel point que j'ai cru qu'il allait lui donner droit à l'héritage. » (URA)
Mouaawiya Ibn Hayda (SDP) raconte : J'ai demandé : « Ô Messager d'Allah ! Quel est le droit de mon voisin ? » Il dit : « Quand il tombe malade, visite-le. Quand il meurt, accompagne son cortège funèbre, Quand il te demande un prêt, prête-lui. S'il se retrouve dans la misère, cache son état. Quand il lui arrive un bien, félicite-le. Quand il subit une calamité, présente-lui tes condoléances. N'élève pas ta construction au-dessus de la sienne car tu empêcherais le vent de l'atteindre. Ne le dérange pas par l'odeur de ta marmite à moins que tu lui en donnes une louche. »
Selon Abou Dharr (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Ô Abou Dharr! Quand tu prépares un ragoût augmente son eau et donnes-en à tes voisins ! » (Mouslim) Dans une autre version de Mouslim selon Abou Dharr : Mon grand ami le Prophète (SBDSL) m'a fait cette recommandation : « Quand tu prépares un ragoût augmente son eau puis cherche une famille de tes voisins et donne-lui-en un peu avec gentillesse. »
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Par Dieu, n'est pas croyant, par Dieu, n'est pas croyant, par Dieu, n'est pas croyant ! » On dit : « Qui donc ? Ô Messager de Dieu ! » Il dit : « Celui dont le voisin n'est pas à l'abri de son mal. » (Boukhari et Mouslim) Dans une autre version de Mouslim : « N'entre pas au Paradis celui dont le voisin n'est pas à l'abri de son mal. »
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier, ne nuise pas à son voisin ! Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier honore généreusement son invité. Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier dise du bien ou se taise. » (Boukhari et Mouslim)
Selon Abou Shouryh Al Khouzài (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier se montre bienveillant envers son voisin. Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier honore son invité. Que celui qui croit en Dieu et au Jour dernier dise du bien ou se taise. » (Mouslim)
Aïcha (SDP) rapporte : Je demandai à l'Envoyé de Dieu (SBDSL) : « J'ai deux voisins, auquel des deux dois-je offrir (un peu de mon repas) ? » Il me dit : « A celui dont la porte est la plus proche de la tienne. » (Boukhari)
Selon Abdullah Ibn Omar (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Le meilleur compagnon au regard de Dieu est celui qui est le plus bienveillant pour ses propres compagnons, et le meilleur voisin au regard de Dieu est celui qui se montre le plus serviable pour ses voisins. » (Tirmidhi)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Vous ne pouvez pas donner de l’argent à tout le monde, mais vous pouvez leur monter un visage radieux (souriant) à tous et leur faire preuves de bonne moralité constamment. » (Tirmidhi)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Ne sous estimez pas la bonne action même en offrant de l'eau de votre seau à celui qui en demande ou en accueillant votre frère avec un visage radieux. » (Mouslim)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « La parole gentille est déjà une aumône. » (Boukhari et Mouslim)
Yezid Ibn Abou Habib rapporte : Le premier à construire une chambre au premier étage en Egypte fut Kharija Ibn Houdhefa (SDP). Omar Ibn Alkhattab (SDP) en fut informé et écrivit à Aamr Ibn Alaaç (SDP) : « Paix sur toi ! J'ai appris que Kharija Ibn Houdhefa a construit une pièce au premier étage. Il a voulu regarder l'intérieur des maisons de ses voisins. Quand tu recevras ma lettre, détruis-là si Allah veut. Paix ! (Ce qui signifie qu'on ne peut construire que des maisons plain-pied.) » Commentaire : D'ailleurs les montagnes étant importantes moralement et géopolitiquement, les choc sismiques existent nécessairement et l'interdiction de construire des étages est donc encore plus pieuse, puisque en plus que par pudeur, c'est aussi par sécurité.
8) Relation avec les enfants
« L'avenir du pays et du monde reposant grandement sur la génération actuelle, cette dernière est sacrée, et tout ce qui menace sa stabilité, sa sécurité, sa fécondité et sa perpétuation est donc profane comme l'avortement, la pornographie, le Lgbtisme, culpabilisation systématique comme la colonisation ou la shoah, menant donc stérilité et démoralisation, à la différence de la foi et du monothéisme. Des hommes pratiquent même la vasectomie, alors qu'ils prennent des risques comme le saut à l’élastique ou la prise de drogue, comme si la paternité et la famille était le principal danger. Pourtant la natalité est évidemment le thermomètre réel du vouloir-vivre. » (Lounès Darbois) Il paraît important de préciser que tout enfant ou adulte scolarisé devrait porter un uniforme pour habituer à unifier les différentes catégories sociales voire ethniques, et qu'il est préférable qu'il n'y ait pas de mixité de genre dans un établissement scolaire dont au niveau des professeurs, car cela permet aux élèves de rester concentrer. Surtout que l'uniforme scolaire empêche aussi de devoir se changer tous les jours sous peine aujourd'hui de se sentir humilié car considéré comme sale ou pauvre. Il faut noter qu'il existe actuellement un grave problème, la mauvaise partie de la génération est produite industriellement par le système, alors que sa bonne partie est produite artisanalement par des parents dénonçant le système.
Une personne a rapporté : « Il arrivait souvent à la petite fille à Médine de prendre le Prophète (SBDSL) par la main et de l’emmener ainsi là où elle voulait (ce qui prouve encore qu'il est venu comme miséricorde pour tous les mondes dont l'univers de la personnalité de chaque enfant si le destin le proposait et donc évidemment aussi pour toutes les créatures). » (Boukhari)
On rapporte que Anas (SDP) passa un jour devant des enfants. Il les salua en disant : « Ainsi faisait le Prophète (SBDSL). » (URA) Commentaire : Ce hadith prouve l'importance de considérer les enfants pour entretenir leur développement moral.
Les orphelins
Le Prophète (SBDSL) a dit : Quand l'orphelin pleure, le Trône du Créateur frémit. Alors Allah (Glorifié soit-Il) dit à Ses anges : « Ô Mes anges quel est celui qui a fait pleurer cet orphelin dont j'ai enseveli le père dans la poussière ? » Alors les anges répondent : « Ô Allah Tu es l'Omniscient ! » Allah leur dit alors : « Je vous prends à témoins, Ô Mes anges, que celui qui le consolera et le satisfera, Je lui donnerai satisfaction le Jour du Jugement Dernier. » (Al-Kurtuby)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Moi et celui qui entretient l’orphelin sommes au Paradis comme ces deux doigts (et il groupa son index et son majeur). » (Boukhari)
9) Relation avec les handicapés
(S4v5) « Et ne confiez pas aux incapables (déficients mentaux) vos biens dont Allah a fait votre subsistance. Mais prélevez-en, pour eux, nourriture et vêtement, et parlez-leur (et agissez) convenablement. »
Invocation à dire en voyant un handicapé ou quelqu'un dans une épreuve :
« Louange à Allah qui m'a préservé de l'épreuve qu'Il lui a fait subir, et m'a accordé plus de grâce que la plupart de Ses créatures. » Commentaire : Cette évocation divine à la vue d'un handicapé se fait logiquement par politesse, mais dans un sens cet handicapé est aussi divinement préféré pour sa valorisation des bienfaits divins et donc l'éducation de l'humanité.
Avoir évidemment de l'empathie et être prêt à rendre service, surtout que la gentillesse est un langage si grand qu'un sourd peut l'entendre et un aveugle le voir.
10) Relation avec les morts
Aalqama (SDP) demanda : « Mère (Aïcha) ! Comment le Messager d'Allah (SBDSL) pleurait les morts proches ? » Elle répondit : « Ses yeux ne larmoyaient (presque) pour personne (sauf pour Dieu, certains très proche, et dans une version une fois pour la mort de Saad Ibn Mouaad dont il est dit que le Trône divin vibra pour sa mort voire pour ses fils morts en bas âge), mais, quand il était triste, il prenait sa barbe. »
Makhoul (SDP) rapporte : En s'appuyant sur Abderrahmane Ibn Aawf (SDP), le Messager d'Allah (SBDSL) entra dans la pièce où son fils Ibrahim rendait l'âme. Quand il mourut, les yeux du Messager d'Aliah larmoyèrent et Abderrahmane dit : « Ô Messager d'Allah ! Voici ce que tu interdisais aux gens de faire. Si les musulmans te voient pleurer, il pleureront. » Quand ses larmes cessèrent, il dit : « Ceci est simplement une miséricorde, et celui qui n'a pas de miséricorde n'en recevra pas. Ce que nous interdisons aux gens c'est les hurlements et les flatteries mensongères du défunt. » Puis il ajouta : « C'est en vérité une promesse générale (la mort) et une voie obligatoire, les derniers vont rejoindre les premiers. Sans quoi, nous aurions été autrement bouleversés pour lui, et nous sommes assurément tristes par sa perte. L'oeil pleure et le coeur s'attriste mais nous ne disons pas ce qui provoque la colère du Seigneur. Il va finir son allaitement dans le Paradis. »
Dans un récit de Ousema Ibn Zeyd concernant les pleurs pour son petits fils, le Prophète (SBDSL) dit : « Ceci est une miséricorde qu'Allah a placée dans les coeurs de ses serviteurs, et Allah accorde Sa miséricorde uniquement aux miséricordieux. »
Khaythama (SDP) rapporte : Quand Abdallah apprit la mort de son frère Cotba, ses yeux larmoyèrent et il dit : « Ceci est une miséricorde qu'Allah a déposée et que le fils d'Adam ne contrôle pas. »
Abou Nouaaym rapporte : On dit à Abou Dharr (SDP) : « Tu es un homme dont aucun enfant ne survit. » Il dit (en prouvant sa noble patience) : « Louange à Allah qui les prend dans la maison éphémère et qui les garde pour la maison éternelle. »
Abou Oouyeyna (SDP) raconte : Quand Abou Bakr Asçiddiq (SDP) présentait ses condoléances à quelqu'un, il disait : « Il n'y a point de malheur avec la patience, et toute lamentation est inutile. Ce qui est avant la mort est le plus facile et ce qui vient après (deuil) est le plus difficile. Rappelez-vous de la perte du Messager d'Allah (SBDSL) votre malheur sera amoindri et Allah agrandira votre récompense (avant de retrouver votre proche au Paradis si Dieu vous accepte). »
Sofiene rapporte : Ali Ibn Abou Talib (SDP) présenta ses condoléances à Alachaath Ibn Qays (SDP) pour son fils et dit : « Si tu t'attristes, c'est un devoir envers le lien de parenté, et si tu patientes, Allah est un excellent remplacement pour ton fils. Si tu patientes, le destin se sera accompli quand même et tu seras récompensé, mais si lu te lamentes, il se sera accompli et tu auras des péchés (et tu compliquera la situation du défunt). »
Le Prophète (SBDSL) a dit : Quand l’enfant de l’un des esclaves d’Allah meurt, Allah dit à Ses anges : « Ainsi vous avez repris l’âme de l’enfant de Mon esclave ? » Ils disent : « Oui. » Il dit : « Qu’a dit Mon esclave ? » Ils disent : « Il T’a loué et a dit : « Nous appartenons à Allah et nous devons Lui revenir. » Allah exalté dit alors : « Construisez au Paradis une maison pour Mon esclave et appelez-la « la maison de la louange ». » (Tirmidhi)
Abou Hourayra (SDP) rapporte que le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : Dieu dit : « Quand Je reprends à Mon serviteur croyant l'âme de l'être qu'il aime le plus au monde (parents, femme ou enfants), et qu'il se montre patient, Je ne saurais lui accorder d'autre récompense que le Paradis. » (Boukhari)
Usama Ibn Zayd (SDP), le protégé et le bien-aimé du Messager de Dieu (SBDSL) a dit : La fille du Prophète (SBDSL) envoya quelqu'un dire à son père : « Mon fils est dans l'agonie de la mort, viens donc nous tenir compagnie ! » Il lui envoya quelqu'un lui présenter son salut et dire : « Tout appartient à Dieu, ce qu'Il prend comme ce qu'Il donne, et Il a fixé pour chaque chose un terme précis. Fais donc preuve de patience dans l'espoir que Dieu te récompense. » Elle lui envoya de nouveau quelqu'un, l'adjurant avec insistance de venir auprès d'elle. Il se leva alors en compagnie de Sad Ibn Oubada, de Mouadh Ibn Jabal, de Oubay Ibn Kab, de Zayd Ibn Thabit et d'autres. On leva le petit agonisant vers le Messager de Dieu qui le mit sur ces genoux alors que son âme commençait à bouger et à se troubler. Les yeux du Messager débordèrent de larmes (mais sans comportements extrêmes car interdits en islam). Sad lui dit : « Qu'est-ce donc que cela, ô Messager de Dieu ? » Il dit : « Cela est une miséricorde que Dieu le Très Haut a placé dans le cœur de Ses serviteurs. » (Boukhari et Mouslim)
Ibn Aabbes(SDP) a rapporté que le Messager d'Allah (SBDSL) a dit à propos d'un cadavre : « II n'y a pas de bien en son corps ni en son prix (éventuel de vente si c'est un infidèle alors que si des ennemis demandent de l'argent pour récupérer le corps d'un musulman ça devient autorisé, ce qui interdit le commerce des morts dont donc des momies). »
Invocation quand quelqu'un meurt :
« A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons. » Commentaire : Selon le Prophète (SBDSL) toute personne qui dit cette parole lors d'un deuil aura une compensation contre toute calamité telle la tristesse ou la dépression (auto)destructrices.
Invocation à dire en fermant les yeux du mort :
« Ô Allah pardonne ici (untel), élève son degré parmi ceux qui sont dans le bon chemin et sois son successeur en sa famille. Absous-nous et absous-le, ô Seigneur des mondes. Elargis-lui sa tombe et illumine-la pour lui. »
Invocation à dire pour le défunt pendant la prière funèbre :
« Ô Seigneur, absous-le, sois Clément envers lui, pardonne-lui, honore sa demeure, élargis-lui l'entrée (de la tombe), lave-le par de l'eau, la neige et la grêle, purifie-le des péchés comme tu as purifié la robe blanche de la souillure, accorde-lui une demeure meilleure que celle qu'il avait, une famille meilleure que la sienne, et une épouse meilleure, fais-le entrer au Paradis, et protège-le auprès de Toi contre les tourments de la tombe et du supplice du feu. »
« Seigneur, pardonne à nos vivants ainsi qu'à nos morts, à nos présents ainsi qu'à nos absents, à nos petits ainsi qu'à nos grands, à nos hommes ainsi qu'à nos femmes. Seigneur, celui parmi nous que Tu fais vivre, fais le vivre dans l'islam, et celui parmi nous que Tu fais mourir, fais-le mourir dans la foi. Seigneur, ne nous prive pas de sa récompense et ne nous écarte pas du droit chemin après lui. »
« Ô Allah, untel le fils d'untel, est soumis à Toi et à Ta protection. Alors, préserve-le de l'épreuve de la tombe et du supplice du feu. Ô Toi qui est très fidèle et dignes de louanges, absous-le et accorde-lui Ta clémence, en vérité, Tu es le Pardonneur, le Tout-Miséricordieux. »
« Ô Allah, Ton serviteur, fils de Ta servante, il a besoin de Ta miséricorde et Tu peux Te passer de le châtier. S'il était un homme de bien récompense-le et s'il était un homme de mal pardonne-lui. »
Invocation à dire pour avancer la récompense pendant la prière funèbre :
Après avoir cherché refuge contre le supplice de la tombe pour le défunt, on peut dire :
« Ô Allah, fais qu'il reçoive une récompense avancée, un trésor réservé pour ses parents et un intercesseur agréé. Ô Allah, fais aussi que leurs balances (de ses parents) soient lourdes grâce à lui (par des œuvres pour eux) et que leurs récompenses soient augmentées. Ô Allah, fais-le rejoindre les croyants vertueux, place-le sous la garde d'Ibrahim, et protège-le par Ta miséricorde contre le supplice de l'Enfer. »
Comportement pendant le cortège funèbre :
Saad Ibn Abou Waqqas raconte : J'étais assis auprès de Abdullah Ibn Omar (SDP) quand arriva Habbab, le serviteur de Fatima Bint Outba Ibn Rabîa. Il dit : « Abdullah Ibn Omar ! Entends-tu ce que dit Abou Hourayra (SDP) ? Il dit avoir entendu le Messager d'Allah (SBDSL) dire : « Quiconque sort avec un cortège funèbre de sa maison et prie pour le mort, puis le suit jusqu'à l'enterrement, il aura deux carats de récompense, chaque carat aussi grand que la montagne d'Ouhoud. Et quiconque prie sur lui et revient aura autant de récompense qu'Ouhoud. »
Invocation à dire en entrant au cimetière avec le mort :
Al Hari Ibn Nawfal (SDP) raconte : Le Prophète (SBDSL) nous enseigna la prière sur le mort en ces termes : « Ô Allah ! Pardonne à nos frères et nos sœurs, raffermis nos liens et unis nos cœurs. Ô Allah ! Voici ton serviteur Untel fils d'Untel, nous ne savons que du bien de lui et c'est Toi qui es plus savant, pardonne donc à nous et à lui. » J'ai demandé (et j'étais le plus jeune des présents) : « Et si je ne connais pas de bien ? » Il dit : « Ne dis que çà. »
Invocation quand on place le mort dans la tombe :
« Au nom d'Allah. »
Invocation après avoir enterré le défunt :
Quand le Prophète (SBDSL) finissait d'enterrer un mort, il se mettait debout près de la tombe et disait : « Je demande à Allah d'absoudre votre frère et je demande à Allah de l'affermir, car il est maintenant en train d'être interrogé. »
Invocations des condoléances :
« Tout ce que Dieu donne ou reprend appartient à Lui, toute chose pour Lui a un terme fixé, et Il ordonne d'être patient et d'attendre Sa récompense. »
« Qu'Allah agrandisse ta rétribution, te console bien et pardonne à ton mort. »
Invocation en visitant les tombes :
Aïcha (SDP) rapporte : Chaque fois que venait mon tour de recevoir le Prophète (SBDSL), celui-ci sortait en fin de nuit pour se rendre au cimetière de Baqi et disait : « Que le salut soit sur vous, demeure du peuple des croyants ! Ce qui vous a été promis est venu. Votre résurrection est ajournée, et nous allons, si Dieu le veut, vous rejoindre. Mon Dieu, pardonne aux gens de Baqi al-Gharqad ! » (Mouslim) Commentaire : Baqi al-Gharqad est le nom du cimetière de Médine où sont enterrés des membres de la famille du Prophète (SBDSL) ainsi que de nombreux compagnons. Le Prophète nous enseigne donc ici comment saluer les morts dans un cimetière et la recommandation de demander à Dieu le pardon en leur faveur dont pour sa famille.
Bourayda (SDP) rapporte : Lorsqu'il visitait les tombes, le Prophète (SBDSL) enseignait (à ses nobles compagnons) l'invocation suivante : « Que la paix soit sur vous, croyants et musulmans qui habitez ces lieux. Nous allons, si Dieu le veut, vous rejoindre. Je demande à Dieu de nous préserver, nous et vous. » (Boukhari)
Ibn Abbas (SDP) rapporte : Le Messager de Dieu (SBDSL) passa une fois devant des tombes à Médine. Il se tourna vers elles et dit : « Que la paix soit sur vous, habitants des tombes. Que Dieu nous pardonne, à nous et à vous. Vous êtes nos prédécesseurs et nous sommes sur vos traces. » (Tirmidhi)
Morales
(S2v154) « Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans le sentier d’Allah qu’ils sont morts. Au contraire ils sont vivants, mais vous en êtes inconscients. »
D'après Abou Houreyra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit que des gens jouiront d'une situation avantageuse au Paradis. Alors ils en demanderont la raison et Dieu leur répondra que c'est parce que leurs enfants ont fait des prières, des aumônes, et des pèlerinages en leur faveur, et même des jeûnes sont crédités à leur compte.
Il est rapporté que quiconque au cimetière lit onze fois la sourate « le monothéisme pur » en faveur des morts, sera récompensé autant de fois qu'il y aura de morts. Le Prophète (SBDSL) a dit que tous ceux qui se rendent au cimetière et lisent les sourates « La Fatiha, Le Monothéisme Pur, et Takasoor » pour les morts verront les morts intercéder en leur faveur le Jour du Jugement Dernier.
Diverses politesses supplémentaires avec les morts :
Pour connaître diverses politesses supplémentaires concernant les morts voir le livre "le jardin des vertueux (Ryadh Salihin)" consultable gratuitement sur http://islammedia.free.fr/
11) Relations dans le travail :
Le Prophète (SBDSL) enjoignait instamment la gentillesse et la générosité dans le traitement des esclaves, des serviteurs, des mains d’œuvre et des employés. La défense de la dignité du travail et des travailleurs seulement adultes est donc très importante. Ainsi il faut fonder le management et l'esprit d'équipe dans le juste milieu entre intuition, empathie, intelligence émotionnelle, autorité et rationalité technique. De plus, il apparaît qu'il ne faut pas vivre pour travailler mais travailler pour vivre pieusement, en famille, dans la bienfaisance sociale et joyeusement. Enfin pour conserver un certain équilibre, une personne n'apprenant pas la religion, ne faisant pas des études, ne s'occupant pas de sa famille comme une mère au foyer, ou ne participant pas à une association caritative, doit impérativement avoir une activité professionnelle. Il est bon de comprendre le travail salarié et le travail indépendant de même que la propriété de ses moyens de production qui est un très bon aspect du travailleur indépendant et d'un pays équilibré plutôt que ploutocratique.
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le travail est adoration. »
Selon Abou Abdillah Zubayr ibn al-Awwam (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Il est préférable à l'un d'entre vous qu'il prenne ses cordes, aille à la montagne pour en revenir avec des fagots de bois sur son dos, et qu'il les vende, plutôt que de mendier auprès des gens même si on lui donne. » (Boukhari)
(S28v26) « L'une d'elles dit (à propos de Moïse) : “Ô mon père, engage-le (à ton service) moyennant salaire, car le meilleur à engager c'est celui qui est fort (dont moralement) et digne de confiance.” »
(S43v32) « Est-ce eux qui distribuent la miséricorde de ton Seigneur ? C'est Nous qui avons réparti entre eux leur subsistance dans la vie présente et qui les avons élevés en grades les uns sur les autres, afin que les uns prennent les autres à leur service. La miséricorde de ton Seigneur (pour l'obéissance au patron) vaut mieux, cependant, que ce qu'ils (les patrons ou infidèles) amassent (comme subsistance ou mauvaises actions). »
On rapporta que le Prophète (SBDSL) dit également : « Les gens que Dieu a placés entre vos mains sont vos frères, vos serviteurs et vos assistants. Quiconque a son frère à son service doit le nourrir de ce dont il se nourrit, le vêtir de ce dont il s’habille, ne jamais lui assigner une tâche supérieure à ses capacités, et si cela est inévitable, qu’il l’aide à l’accomplir. »
En islam, il n’est pas permis de retarder le paiement des salaires dus aux employés pour services effectués. Si selon le contrat de travail, le salaire doit être payé mensuellement, l’employeur doit s’y conformer à la fin de chaque mois. Sinon tout retard non excusable devient un atermoiement injuste. A ce propos, Dieu le Très Haut dit dans le Coran : (S65v6) « Puis, si elles allaitent (l'enfant né) de vous, donnez-leur leurs salaires (quotidiennement). » C'est à dire que Dieu donne l’ordre de remettre le salaire à un employé si possible dès la fin de son service, comme l'explique le hadith suivant.
Ibn Madia rapporte (dans le même sens) d’après Abd Allah Ibn Omar (SDP) que le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Donnez à l’employé son salaire avant même que sa sueur ne se dessèche (c'est à dire quotidiennement). »
Abdallah Ibn Jafar (SDP) rapporta que le Prophète (SBDSL) entra un jour dans l’enclos d’un jeune homme ansârite. Il y trouva un chameau qui se mit à geindre à la vue du Prophète (SBDSL). Des larmes coulait des yeux de l’animal. Le Prophète (SBDSL) s’en approcha et lui prodigua quelques tapes sur la bosse et sur la face, ce qui réconforta la bête. Puis le Prophète (SBDSL) s’enquit de son propriétaire. Le jeune homme ansârite se présenta et dit : « Ô Messager de Dieu, ce chameau m’appartient. » Le Prophète lui dit : « Ne crains-tu pas Dieu vis-à-vis de ce chameau alors qu’Il l’a mis en ta possession ? Il s’est plaint à moi que tu le surcharges et le fais travailler sans cesse. »
Relation avec la hiérarchie en général :
(S6v165) « C'est Lui qui a fait de vous les successeurs sur terre et qui vous a élevés en rangs, les uns au-dessus des autres (au niveau de la hiérarchie familiale, politique, sociale et entrepreneuriale), afin de vous éprouver en ce qu'Il vous a donné. (Vraiment) ton Seigneur est prompt en punition, Il est aussi Pardonneur et Miséricordieux. »
(S49v2-5) « Ô vous qui avez cru ! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète (ou autorité ou hiérarchie supérieure familiale ou sociale), et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos œuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte. Ceux qui auprès du Messager d'Allah baissent leurs voix sont ceux dont Allah a éprouvé les cœurs pour la piété. Ils auront un pardon et une énorme récompense. Ceux qui t'appellent à haute voix de derrière les appartements, la plupart d'entre eux ne raisonnent pas. Et s'ils patientaient jusqu'à ce que tu sortes à eux, ce serait certes mieux pour eux. Allah cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. »
12) Relation avec les esclaves
A l'époque du début de l'ère islamique en 622 après J.C, l'esclavage était répandu mondialement à cause de fréquentes guerres et des diverses conquêtes qui animèrent l'humanité. Après la défaite et la mort de nombreux hommes lors de guerres tribales dans la péninsule arabique de cette époque, les survivants des tribus vaincues comme les enfants et les femmes devenaient logiquement des esclaves pour ne pas les laisser survivre seuls dans le désert. En effet, suite à toutes ces morts d'hommes combattants, au fait que leur tribu n'existait plus ou était affaiblie, et malgré l'apparent déshonneur que les siens doivent vivre avec d'autres personnes, ce type d'esclavage était une pratique honorable. Il faut noter que la plupart du temps l'esclave avait pour droit d'obtenir une chambre ou une maison afin d'y fonder une famille. L'esclavage modéré pouvait donc être comparé à l'image d'un patron utilisant un employé pour lui permettre d'obtenir un toit et la subsistance pour sa famille, surtout qu'il n'avait pas un aspect de supériorité comme celui de la race blanche envers la race noire pendant une longue période de l'humanité. Mais l’islam a clairement et catégoriquement interdit la pratique primitive de la capture d’un homme libre ou de sa famille pour les réduire à l’esclavage ou pour les vendre en tant qu’esclaves, tant que l'homme ne faisait pas partie d'une armée ennemie agressive. Sur ce point, des propos clairs et impérieux du Prophète (SBDSL) disent : « Je serai l’adversaire de trois catégories de personnes le Jour du Jugement Dernier. Et parmi ces trois catégories, il cita celui qui asservit un homme libre, le vend ou récolte cet argent. » (Boukhari et Ibn Mâjah) Les termes de cette tradition prophétique sont généraux : ils n’ont pas été édictés ni restreints à une nation, à une ethnie, à une région en particulier, ou aux adeptes d’une religion précise. Maintenant examinons rapidement la position et la nature de l’esclavage dans l’islam. L’islam essaya de résoudre le problème des esclaves qui étaient en Arabie en encourageant par différentes manières les propriétaires à libérer leurs esclaves. Les musulmans furent avisés que pour l’expiation de certains de leurs péchés, ils devaient affranchir leurs esclaves. Libérer un esclave de son propre chef était considéré comme un acte de grand mérite, à tel point que le Prophète (SBDSL) déclara que les membres d’un individu qui libérerait un esclave seraient protégés du Feu de l’Enfer en contrepartie des membres de l’esclave qu’il avait libéré. Le résultat de cette politique fut tel que lors du Califat orthodoxe, tous les anciens esclaves de l’Arabie furent libérés. Le Prophète (SBDSL) libéra à lui seul soixante-trois esclaves. Le nombre d’esclaves libérés par Aïcha était de soixante-sept, Ibn Abbas en libéra soixante-dix, Abdallah Ibn Umar en libéra mille, et Abder Raahmen en racheta à lui seul trente mille puis les affranchit. De même, d’autres compagnons du Prophète (SBDSL) libérèrent un grand nombre d’esclaves. Les détails sont donnés dans les traditions et les livres d’histoire sur cette période. Ainsi, le problème des esclaves en Arabie fut résolu sur une courte période de trente ou quarante ans. Après cela, la seule forme d’esclavage qui fut conservée dans la société islamique était celle des prisonniers de guerre, capturés sur le champ de bataille. Ces prisonniers de guerre étaient maintenus par le gouvernement musulman jusqu’à ce que le gouvernement adverse accepte de les reprendre en échange des soldats musulmans faits prisonniers ou par le paiement d’une rançon. Si les soldats capturés n’étaient pas échangés contre les prisonniers de guerre musulmans ou que personne ne payait leur rançon, le gouvernement musulman les distribuait aux soldats de l’armée qui les avaient capturés pour un usage personnel. Il faut noter que pour les combattants musulmans ayant obtenu des femmes esclave après des guerres, Dieu leur a autorisé d'avoir des relations intimes avec les consentantes d'entre elles, après un mariage leur attribuant un statut inférieur aux femmes mariées libres telles des concubines. Cependant il arrivait que leur mari maître les libère ensuite pour leur donner le statut d'une femme mariée libre : Selon un récit Abdallah Ibn Aamr : A cause une vie trop monacale de prière la nuit et de jeûne le jour, un homme n'a pas le droit de priver le droit d'une femme dans sa maison dont si il ne donne pas le droit conjugal à sa femme ou si il n'autorise le droit de son esclave femme à se marier. Le Prophète (SBDSL) a recommandé à un homme de ne garder une femme qu'en l'épousant si elle est libre, ou en la mariant à quelqu'un si elle est esclave, sinon, si elle commet l'adultère, cet homme en sera responsable. En revanche une femme mariée ayant des esclaves hommes n'avait pas le droit d'avoir des relations intimes avec eux, car la filiation ne peut être vérifiée. Mais elles avaient le droit de se marier avec un de ses esclaves pieux, en particulier par rapport à un homme libre mécréant : (S2v21) « Et n'épousez pas les femmes associatrices tant qu'elles n'auront pas la foi, et certes, une esclave croyante vaut mieux qu'une associatrice, même si elle vous enchante (beauté, richesse ou/et position sociale). Et ne donnez pas d'épouses aux associateurs tant qu'ils n'auront pas la foi, et certes, un esclave croyant vaut mieux qu'un associateur même s'il vous enchante (beauté, richesse ou/et position sociale). Car ceux-là [les associateurs] invitent au Feu (différence évidente de moralité et donc de comportement entre un pieux et un impie) ; tandis qu'Allah invite, de part Sa Grâce, au Paradis et au pardon. Et Il expose aux gens Ses enseignements afin qu'ils se souviennent ! » Il était courant que l'esclave travaille, gagne de l'argent et s'achète à son propre maître pour devenir libre (parfois au même prix que son maître l'avait acheté). Les esclaves pouvaient ainsi être utilisés sagement dans divers travaux, mais à condition donc de leur donner un toit et leur subsistance. C’était une manière plus humaine et plus appropriée de se défaire d’eux au lieu de les détenir comme du bétail dans des camps de concentration en les contraignant aux travaux forcés et en risquant la prostitution lorsque des femmes étaient également capturées. Plutôt que se débarrasser des prisonniers de guerre d’une manière si cruelle et indigne, l’islam préféra donc les répartir dans la population, en les mettant ainsi en contact avec d’autres êtres humains non prisonniers. Evidemment dans cette époque de grande foi, leurs gardiens étaient enjoints de bien les traiter. Le résultat de cette politique éminemment humaine était que la plupart des hommes qui furent capturés sur les champs de bataille adverses puis amenés en territoire islamique comme esclaves embrassèrent l’islam, en particulier car au début de leur emprisonnement les musulmans les nourrissaient avec leur propre nourriture et leur tenaient souvent compagnie. Parmi les descendants de ces prisonniers bien traités, nombreux furent de grands disciples, imams, juristes, exégètes, hommes d’état et généraux de l’armée musulmane, à tel point que plus tard ils devinrent même des gouverneurs du monde musulman. Dans les guerres récentes, si un gouvernement était complètement mis en déroute sans possibilité de négociation pour les prisonniers de guerre et que l’ennemi obtenait facilement des prisonniers, l’expérience a prouvé que ces prisonniers de guerre étaient maintenus dans des conditions beaucoup plus mauvaises que celles des esclaves du Califat orthodoxe. Quelqu’un peut-il nous renseigner sur le sort des milliers de prisonniers de guerre des armées défaites de l’Allemagne et du Japon capturés par la Russie durant la Seconde Guerre mondiale ? Personne n’a pu les comptabiliser jusqu’à présent. Personne ne sait combien de milliers d’entre eux sont encore vivants et combien de milliers ont péri ou souffert en raison des conditions de vie inhumaines des camps de travail et de concentration russes sous Staline ou actuellement à Guantanamo. Le travail forcé auquel ils furent contraints était pire que le service exigé d’un esclave. Peut-être même qu’au temps des antiques Pharaons d’Egypte, le travail exigé des esclaves pour construire les pyramides n’était pas comparable à celui exigé des prisonniers de guerre ou pour des raisons racistes comme au Vietnam, en Allemagne nazie, et donc en Russie pour développer la Sibérie et d’autres régions reculées, ou pour travailler dans les mines et le charbon, et ce, par des températures glaciales, mal vêtus, mal nourris et traités brutalement par leurs surveillants. Enfin selon l'histoire vraie du film « Sound of Freedom », à notre époque il y a plus d'esclaves qu'à tout autre moment de l'histoire, y comprit lorsque l'esclavage était légal. Des millions de ces esclaves sont des enfants, dont beaucoup en tant qu'esclaves sexuels via des réseaux pédocriminels. Et il est important de rappeler cette réalité afin que de gros moyens soient déployés pour lutter contre cette ignominie.
(S58v3) « Ceux qui comparent leurs femmes au dos de leurs mères, puis reviennent sur ce qu'ils ont dit, doivent affranchir un esclave avant d'avoir aucun contact (conjugal) avec leur femme. C'est ce dont on vous exhorte. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. »
(S90v10-13) « Ne l'avons-Nous pas guidé aux deux voies (l'homme). Or, il ne s'engage pas dans la voie difficile ! Et qui te dira ce qu'est la voie difficile ? C'est délier un joug (dont affranchir un esclave), »
(S24v32/33) « Mariez les célibataires d'entre vous et les gens de bien parmi vos esclaves, hommes et femmes. S'ils sont besogneux, Allah les rendra riches par Sa grâce, car (la grâce d')Allah est immense et Il est Omniscient. Et que ceux qui n'ont pas de quoi se marier, cherchent à rester chastes jusqu'à ce qu'Allah les enrichisse par Sa grâce. Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d'affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux, et donnez-leur des biens d'Allah qu'Il vous a accordés. Et dans votre recherche des profits passagers de la vie présente, ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution, si elles veulent rester chastes . Si on les y contraint, Allah leur accorde après qu'elles aient été contraintes, Son pardon et Sa miséricorde. »
(S4v3) « Et si vous craignez de n'être pas justes (sagement responsables) envers les orphelins..., Il (vous) est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou (il vous est aussi permis d'épouser) des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille si vous n'êtes pas suffisamment riche). »
Setid Ibn Abdelaziz rapporte : Zoubeyr Ibn Alaawwem (SDP) possédait mille esclaves qui lui rapportaient de l'argent (il était d'habitude d'envoyer travailler l'esclave, de lui prendre la moitié de son revenu quotidien et de lui laisser le reste). Il le partageait chaque soir (dont avec des faibles) et rentrait chez lui sans rien en avoir.
Abou Nouaaym rapporte : Jaafar Ibn Borqane a dit : « J'ai été informé que Abderrahman Ibn Aawf a affranchi trente mille familles (dans une version : trente milles filles ; dans une autre : trente milles âmes). »
Pour conclure ce sujet de l'esclavage, il semble important de noter que cette relation entre le maître et l'esclave est une image de la relation entre le Créateur et Sa créature, surtout que l'esclavage et donc sa morale paraissaient inévitables suite au don divin du libre-arbitre à l'être humain. D'ailleurs une partie de cette morale concernant l'esclavage doit nous amener à comprendre la légitimité de se soumettre en tant qu'esclave au Maître Créateur Irréprochable dont afin de pouvoir dépenser pour Lui avant qu'Il dépense éternellement au Paradis et donc d'agir en Son nom pour valider une bonne action d'autant plus que la permettant, comme des bons parents attendent aussi la reconnaissance bienfaisante de leur enfant, ou un bon patron attend un travail sérieux de ses employés : (S16v71) « Allah a favorisé les uns d'entre vous par rapport aux autres dans (la répartition) de Ses dons. Ceux qui ont été favorisés ne sont nullement disposés à donner leur portion à ceux qu'ils possèdent de plein droit (enfants, employés, esclaves) au point qu'ils y deviennent associés à part égale. Nieront-ils les bienfaits d'Allah ? » (S30v28/29) « Il vous a cité une parabole de vous-mêmes : Avez-vous associé vos esclaves à ce que Nous Vous avons attribué en sorte que vous soyez tous égaux (en droit de propriété) et que vous les craignez (autant) que vous vous craignez mutuellement ? C'est ainsi que Nous exposons Nos versets pour des gens qui raisonnent. Ceux qui ont été injustes ont plutôt suivi leurs propres passions sans savoir. Qui donc peut guider celui qu'Allah égare ? Et ils n'ont pas pour eux, de protecteur. » (S39v36) « Allah ne suffit-Il pas à Son esclave (comme soutien) ? Et ils te font peur avec ce qui est en dehors de Lui. Et quiconque Allah égare n'a point de guide. » Dans ce sens relationnel entre la créature esclave et le Créateur Maître, il faut bien comprendre que notre Seigneur nous traite de la meilleure des façons par rapport aux esclaves soumis à des hommes ou des idoles. En effet Il nous laisse choisir de devenir Son esclave représentant dignement Sa bienfaisance irréprochable et donc de nous ennoblir au maximum, et donc de tendre vers la valeur suprême, dont aussi pour nous rétribuer ensuite éternellement en tant qu'un de ses hôtes dans Son Paradis. Par conséquent ce sens de l'esclavage correspond en plus au meilleur chemin. Or même si les esclaves soumis aux hommes et aux idoles participent à comprendre cela, ils ne peuvent le saisir ni l'atteindre. Surtout que lorsque l'homme reconnaît seulement à Allah son rang de divinité unique tout en évitant les mauvaises actions, c'est à dire sans agir servilement en bien pour Lui, il peut quand même obtenir par l'immense miséricorde divine le Paradis. Ceci validant encore l'idée qu'Allah nous traite d'égal à égal, puisque nous invitant seulement à Lui obéir pour augmenter notre dignité et pas par envie de glorifications : Le Prophète (SBDSL) dit à Mouad (SDP) : « Ô Mouad ! Sais-tu quel est le droit de Dieu sur Ses créatures et quel est le droit des créatures sur Dieu ? » Je dis : « Dieu et Son Messager le savent mieux que moi. » Il dit : « Le droit de Dieu sur les créatures est qu’elles ne Lui associent rien (car pire injustice liée à l'unicité divine), et le droit des créatures sur Dieu est qu’Il ne soumette pas au supplice celui qui ne Lui associe rien. » Je dis : « Ô Messager de Dieu ! Puis-je annoncer cette bonne nouvelle aux gens ? » Il dit : « Ne la leur annonce pas car ils ne compteraient plus sur leurs propres œuvres. » (URA) Enfin cette possible noble relation entre un maître dont divin et son esclave humain évoquée dans le Coran sert aussi à rappeler l'importance de la souveraineté digne similaire à Dieu, et donc de la bonne relation entre un parent et un enfant, entre un responsable politique et un citoyen, ou entre un patron et ses employés.
Divers mérites supplémentaires concernant le traitement des esclaves :
Pour connaître de nombreux mérites supplémentaires concernant le traitement des esclaves voir le livre "le jardin des vertueux (Ryadh Salihin)" consultable gratuitement sur http://islammedia.free.fr/
13) Relation avec les gens du livre (Bible) et les gens en général : chercher des terrains d'entente quand c'est possible
(S3v64) « Dis : “Ô gens du Livre (de la Bible), venez à une parole commune (voire valeurs communes comme le mariage traditionnel, l'impôt pour les faibles, la viande cacher/hallal, et l'interdiction de l'usure) entre nous (musulmans) et vous : que nous n'adorions qu'Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d'Allah.” Puis, s'ils tournent le dos, dites : “Soyez témoins que nous, nous sommes soumis.” »
(S29v46) « Et ne discutez que de la meilleure façon (avec douceur et miséricorde) avec les gens du Livre, sauf ceux d'entre eux qui sont injustes (avec fermeté et justice). Et dites : “Nous croyons en ce qu'on a fait descendre vers nous et descendre vers vous, tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même , et c'est à Lui que nous nous soumettons.” »
Il est intéressant de voir sur « YouTube.com » l'ensemble des vidéo du savant musulman d'origine indienne Dr Zakir Naik.
Ce qu'on doit répondre au salut d'un non musulman :
Lorsque les gens du livre te saluent, répond en disant : « et sur toi. »
14) Relation avec les infidèles
Il faut noter que le Prophète (SBDSL) recherchait souvent sagement des pactes de non agression. En effet, les divers pactes de paix validés par le Prophète (SBDSL) et donc Dieu permirent de pouvoir organiser plus sereinement les fondation du califat, l'organisation de la société et la prédication. Surtout que cette dernière amena massivement des arabes dans l'islam, et permis donc que le sanctuaire de la Mecque soit conquis pacifiquement par ce grand surnombre de monothéistes authentiques. Ce fut de la pure politique et géopolitique divines créant miséricordieusement l'Histoire. A-Bara (SDP) a dit : « Vous considérez que la Victoire est celle de la Mecque. La victoire de la Mecque était effectivement une victoire, mais nous considérons que la Victoire est le serment d'allégeance (bayaa) de la satisfaction divine le jour de Houdaybiya. » (Boukahri) (S48v1-3) « En vérité, nous t'avons accordé une victoire éclatante (triomphe total, valeur suprême en tant qu'ultime Prophète recevant la révélation complète), afin qu'Allah te pardonne tes péchés passés et futurs (par cette morale monothéiste finie), qu'il parachève sur toi Son bienfait (en te perfectionnant donc jusqu'à la sainteté) et te guide sur une voie droite (la meilleure : l'ennoblissement maximal) ; et qu'Allah te donne un puissant secours (par sa miséricorde permettant la sainteté du présent, mais aussi bien sûr pour réussir le pacte de paix de Houdaybiya ayant amené à la noble conquête de La Mecque pacifiquement) » Quand l'égarement est répandu, une confrontation souple peu organisée doit au départ être recherchée par un dialogue non violent, mais qui immobilise l’ennemi sans jamais participer à son jeu de réactions haineuses et qui utilise des arguments et analyses dans un discours prenant de la hauteur. Sinon le fil du dialogue coupé, le fossé se creuse et les coups de feu remplaceront les coups de maître. Se discipliner en tant que mouvement de résistance trop tôt, c’est proposé à l’ennemi de nous viser alors que nous sommes faibles, alors que restés éparts comme le Prophète (SBDSL) et ses compagnons au début de la révélation, c’est pouvoir conserver une stratégie de maquis, de guérilla. Pour s’aventurer en milieu ouvert il faut être assuré de ses forces, les avoir structurées et préparées, surtout que la confrontation trop directe stimule dangereusement l’évolution des armes des belligérants. L’avenir que l’ennemi essaye de préparer à son avantage n’est rien face à l’alternative effervescente, autonome et plus réinformée. Résilience et renaissance sont les meilleures options. La colère obscure destructrice mène au massacre, alors il faut la sublimer en intelligence et créativité. Organiser la révolte, c’est extériorisé un travail qui doit se faire en premier lieu à l’intérieur, dont en formant d'excellents soldats moraux qui deviennent la base qui démodera l'ancien système, comme l'ont fait le Prophète Jésus avec ses apôtres et le Prophète Mouhamed avec ses compagnons. Le monde d’aujourd’hui, basé sur une croissance infinie mais avec des ressources limitées, n’est plus possible. Des pays font des emprunts qu’ils devront rembourser sur 100 ans ! L’arrivée des nouvelles technologies et la robotisation grandissante provoquent de plus en plus de chômage à l’échelle mondiale : ces laissés pour compte se comptent par millions. Nous sommes à la fin d’un cycle économique, et le covid-19 de même que la guerre en Ukraine sont des excuses idéales pour imposer des réformes de grandes ampleurs à l’échelle mondiale, jusqu'à un nouveau capitalisme favorisant les ultra riches qui n’auraient pas été accepté par les peuples en temps normal. Les achats sur internet, le télétravail, la vaccination à l’échelle mondiale (voulu par Bill Gates et les mondialistes), la monopolisation des ressources par les grandes multinationales, la multiplication des taxes au profit de l’environnement et la diminution de nos libertés feront partis des changements profonds auxquels nous allons être confrontés dans les prochaines années, et que seule une union des hommes de bonne volonté des peuples pourra empêcher. « La partie terrestre, celle ancrée dans la matière n’est que la partie visible de l’iceberg. Dans le monde de l’invisible, se joue le combat féroce entre la Lumière et les Ténèbres. Les individus et leur âme représentent l’enjeu et le réceptacle de ce combat. D’un côté les forces qui ont pour objectif la perdition de l’humanité et qui utilisent les forces de l’ego, de la course au pouvoir, à l’argent, à la jouissance, comme finitude. De l’autre celles qui œuvrent à sauver cette humanité via la connexion à la transcendance, qui s’accrochent au câble, dans le but de rester dans le chemin droit, celui du sens, de la voie vers le salut. Les relais terrestres des forces des ténèbres sont manipulés via l’idéologie et les valeurs de ce qui est nommé "nouvel ordre mondial" ou ”modernité”, qui se résume par le remplacement de la conscience et de la morale universelle (décence commune) qui fondent les civilisations, l’altérité et donc l’humanité, au profit d’un monde de consommateurs déshumanisés, sous contrôle social étroit, n’ayant pour fonction que de nourrir la matrice, par l’annihilation, le cadenassage des âmes. Les réseaux structurés qui travaillent pour cet objectif sont hypnotisés via des croyances dévoyées, celles de la foi en l’individu atomisé et égoïste, au matérialisme, à la toute puissance de l’humain, ils se considèrent au service du bien commun par l’assouvissement des besoins de leur propre égo. En cela, il ne sert à rien de s’attaquer aux individus, car eux mêmes ne sont que des outils, des âmes égarées. Ni Bill Gates, ni Soros, ni les plus riches banquiers, ni les plus puissants parmi les hommes de pouvoir, n’incarnent par sa seule personne, la réussite ou l’échec de ce plan. C’est la somme des acteurs, la force et l’énergie globale mobilisée qui comptent réellement. Il en va de même pour les forces de la Lumière, seule la capacité à nourrir un égrégore puissant, via la mobilisation d’un maximum d’humains impliqués, permettra de remporter la victoire, car les manifestations sont devenues pour les pervers gouvernements mondialistes du « parle toujours ». En effet face à la Babylone mondiale qui a des moyens disproportionnés, il est par exemple important de créer un écosystème national et géostratégique d'alliances dont via des circuits économiques parallèles. Or cet égrégore synonyme de contre-pouvoir collectif ou de bon état profond doit aussi avoir un noyau dur pur (hautes positions, grandes richesses prêtes pieusement à tous les sacrifices) face à celui impur du mauvais état profond. D'ailleurs pour purifier un pays, il faut une bonne reconquête des institutions, de l’establishment, de l’état profond et des ministères. Dans le sens de cette noble union humaine, ceux qui apportent leur soutien, par leurs prières, leur argent, leurs pensées, leur temps, leur énergie, leur persévérance, leur confiance, aux projets des Affranchis, ne soupçonnent même pas à quel point ils sont engagés dans une lutte qui dépasse de loin chacun des individus. En cela ceux qui apportent leur soutien, par leurs prières, leur argent, leurs pensées, leur temps, leur énergie, leur persévérance, leur confiance, aux projets des Affranchis, ne soupçonnent même pas à quel point ils sont engagés dans une lutte qui dépasse de loin chacun des individus. En résumé nous ne sommes qu’un moyen qui, individuellement, ne pèse rien mais qui collectivement, participe activement à déjouer les plans satanistes et qui permettra de participer à la victoire pour soi même et pour l’humanité, ici bas et dans l’au-delà. La blockchain avec tout ce qu’elle implique comme conséquences libératrices, la crypto qui révolutionne la détention et la transmission de richesses en dehors de la matrice, l’Afrique qui est le continent le moins touché par la destruction des valeurs universelles (et ayant potentiellement la plus grande marge de développement), les écovillages qui sont à contre courant de tous les objectifs de l’ennemi, ne peuvent que faire enrager ce dernier. Nous ne sommes pas le BTC, ni l’ETH, nous représentons beaucoup plus et même si nous ne connaissons pas l’issue du combat, nous savons tous, au plus profond de notre être, que nous sommes dans le vrai et que de ce fait nous avons déjà gagné. » (Karim BenAbdelkader) Concernant les insultes institutionnelles à la religion, Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais, a dit lors d'un discours : « Je vais citer l’exemple du problème actuel qui divise le régime français et les ressortissants musulmans. Nous commençons par le dernier incident à Nice : un musulman a tué un Français et en a blessé d’autres. Tout le monde a condamné cet incident. Les oulémas (savants de la religion) tout comme les instances religieuses musulmanes ont rejeté cet acte. L’islam en tant que religion, récuse toute forme d’agression contre les innocents. Donc, cet acte est condamnable et rejeté, que ce soit en France ou ailleurs. Cependant, les autorités françaises n’ont pas le droit d’imputer la responsabilité d’un crime pareil à l’islam ni aux musulmans, c’est un acte solitaire. Une telle réaction est incorrecte, illogique et irréaliste. Il faut tout simplement juger l’auteur de cette attaque. Lorsque les autorités françaises parlent du terrorisme islamique ou du fascisme islamique, elles doivent savoir que ces notions n’existent pas dans la réalité. Rappelez-vous les massacres américains en Afghanistan ou les crimes de l’armée française en Algérie, on n’a jamais accusé la religion chrétienne de responsabilité pour ces formes de crimes, on n'a jamais parlé du terrorisme chrétien ! Donc, quand un musulman, un chrétien, un juif ou autres commettent un crime, il ne faut en aucun cas généraliser l'acte pour en accuser l’islam. Ces appellations comme le terrorisme ou le fascisme islamique devront disparaître. » Plus loin dans son discours, Nasrallah s'est adressé plus directement aux décideurs politiques français : « Je vous rappelle votre responsabilité à créer et à former les groupes terroristes et takfiristes, adeptes du meurtre et de la décapitation pour motif politique ou religieux. Vous avez financés, soutenus et équipés, ces groupes terroristes. Pourquoi êtes-vous surpris d’assister à un acte de décapitation (surtout que la république française s'est construite sur la décapitation d'un roi synonyme de coupure du lien avec Dieu qu'il faut urgemment recréer au niveau national pour préserver la civilisation) ? Retournez aux archives de 2011 et 2012, on vous appelait à ne pas faire partie de la guerre en Syrie ou dans notre région. Nous vous avons dit que vous finirez par en payer le prix de votre soutien à ces groupes terroristes. Ce jeu est dangereux et se retournera contre vous. Ce à quoi assiste l’Europe, c'est cet effet de boomerang. Aujourd’hui, vous devez assumer vos responsabilités pour votre soutien à des groupes pareils, au lieu de pointer un doigt accusateur vers l’islam ou son Prophète. Ces criminels qui décapitent, mangent les foies, et tuent les gens étaient VOS alliés. Vous avez utilisé ces groupes à des fins politiques tout comme ce que vous avez fait en Afghanistan après les attentats du 11 septembre. » Et le secrétaire général du Hezbollah de poursuivre : « Les autorités françaises se sont engagés dans une guerre "globale" contre les musulmans. Au lieu de gérer l’incident de Nice, la France s’entête et campe sur sa position. Elle a décidé de continuer la publication des caricatures contre le Prophète (SBDSL) au nom de la liberté de l’expression. Or, vous devrez avant tout convaincre les musulmans du monde que votre zèle en faveur de la libre expression est fondé. De nombreux témoignages confirment le contraire, comme c’est le cas du philosophe français Roger Garodi ayant fait une étude qui a mis en cause la véracité de l’Holocauste. Cette étude comportait des faits scientifiques et historiques et n’a nullement porté atteinte à la religion juive. Pourtant, la justice française a porté plainte contre lui et l’a condamné à la prison. Alors, comment se fait-il que quand il s'agit d'Israël, la liberté d’expression s’arrête tout net et devient inexistante. La bataille que vous menez là se base sur des justifications infondées. Votre liberté d’expression n'est donc pas absolue, c'est un concept tout relatif qui ne va jamais plus loin que les limites à l’antisémitisme. Je m’adresse aux autorités françaises : les deux milliards de musulmans ne veulent pas de guerres supplémentaires, ils cherchent à amoindrir les animosités et à éloigner les spectres des guerres de leurs pays. Vous êtes ainsi appelés à rectifier votre erreur pacifiquement, à stopper les atteintes à notre Messager (et à arrêter vos guerres avides). Même les régimes politiques arabes ou islamiques avec lesquels vous marchandez, ne peuvent rester les bouches cousues devant ces atteintes au Prophète (SBDSL). Cette bataille est perdue d’avance. Où se situent les intérêts de la France dans le monde arabo-islamique si vous vous obstinez dans l'erreur ? Allez au fond des choses, traitez le fond du problème, ne tolérez pas ces caricatures. Nous pouvons adopter la proposition du cheikh d’al-Azhar qui a appelé à promulguer une législation mondiale garantissant le respect des saintetés et la fin de toute atteinte aux sacralités. La responsabilité de traiter cette affaire relève aujourd’hui des autorités françaises. » La liberté d’expression doit s’exercer dans un esprit de responsabilité car sinon elle devient impiété, indignité, folie...
Morales
(S109v1-6) « Dis : “Ô vous les infidèles ! Je n'adore pas ce que vous adorez, et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore. Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez, et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore. A vous votre religion, et à moi ma religion.” »
(S52v29-31) « Rappelle donc, et par la grâce de ton Seigneur tu n’es ni un devin, ni un possédé. Ou bien ils disent (en se moquant) : “C’est un poète ! Attendons pour lui le coup de la mort.” Dis : “Attendez ! Je suis avec vous parmi ceux qui attendent.” »
(S40v42-44) « (Un homme pieux dit à son peuple :) Vous m'invitez à nier Allah et à Lui donner des associés dont je n'ai aucun savoir, alors que je vous appelle au Tout Puissant, au Grand Pardonneur. Nul doute que ce à quoi vous m'appelez ne peut exaucer une invocation ni ici-bas ni dans l'au-delà. C'est vers Allah qu'est notre retour, et les outranciers sont eux les gens du Feu. Bientôt vous vous rappellerez ce que vous dis et je confie mon sort à Allah. Allah est certes Clairvoyant sur les serviteurs. »
(S40v5) « Et ils diront (les infidèles) : “Nos cœurs sont voilés contre ce à quoi tu nous appelles (la foi en l'unicité de Dieu), et nos oreilles y sont sourdes. Et entre nous et toi, il y a une cloison. Agis donc de ton côté, nous agissons du notre.” »
(S20v64-66) « Dis : “Me commanderez-vous d'adorer autre qu'Allah (ou rien), ô ignorants ?” En effet, il t'a été révélé,ainsi qu'à ceux qui t'ont précédé : “Si tu donnes des associés à Allah, ton oeuvre sera certes vaine et tu seras très certainement du nombre des perdants. Tout au contraire, adore Allah seul et sois du nombre des reconnaissants.” »
(S15v2/3) « (Le Jour du Jugement Dernier) les mécréants voudraient avoir été musulmans (soumis dignement à Dieu). Laisse-les manger, jouir (un temps), et être distraits par l'espoir, car bientôt ils sauront ! »
(S11v121/122) « Et dis à ceux qui ne croient pas : “Oeuvrez autant que vous pouvez. Nous aussi nous oeuvrons. Et attendez. Nous aussi nous attendons (la mort et donc notre victoire le Jour de Résurrection) !” » Commentaire : Cette parole très lourde de valeur inventée pour la première fois dans le Coran apporte un énorme sentiment de vérité.
(S39v38-41) « Si tu leur demandais : “Qui a créé les cieux et la terre ?”, ils diraient assurément : “Allah.” Dis : “Voyez-vous ceux que vous invoquez en dehors d'Allah, si Allah me voulait du mal, est-ce que (ces idoles) pourraient dissiper Son mal ? Ou s'Il me voulait une miséricorde, pourraient-elles retenir Sa miséricorde ?” Dis : “Allah me suffit, c'est en Lui que placent leur confiance ceux qui cherchent un appui.” Dis : “Ô mon peuple (arabe mais aussi toute l'humanité), agissez selon votre méthode, moi j'agirai (selon la mienne). Bientôt vous saurez sur qui s'abattra un châtiment qui l'avilira, et sur qui se justifiera un châtiment durable.” Nous t'avons fait descendre le Livre pour les hommes en toute vérité. Quiconque se guide (le fait) pour son propre bien, et quiconque s'égare, s'égare à son détriment. Tu n'es nullement responsable (de leurs propres affaires). »
(S6v108) « N'injuriez pas ceux qu'ils invoquent en dehors d'Allah, car par agressivité, ils injurieraient Allah dans leur ignorance. De même, Nous avons enjolivé (aux yeux) de chaque communauté sa propre action. Ensuite, c'est vers leur Seigneur que sera leur retour, et Il les informera de ce qu'ils oeuvraient. »
(S40v14) « Invoquer Allah donc en Lui vouant un culte exclusif, quelque répulsion qu'en aient les mécréants. »
(S17v54) « Votre Seigneur vous connaît mieux. S’il veut, Il vous fera miséricorde, et s’Il veut, Il vous châtiera. Et Nous ne t’avons pas envoyé pour que tu sois leur protecteur (aux infidèles). »
(S72v20-28) « Dis : “Je n'invoque que mon Seigneur et ne Lui associe personne.” Dis : “Je ne possède aucun moyen pour vous faire du mal, ni pour vous mettre sur le chemin droit.” Dis : “Vraiment, personne ne saura me protéger contre Allah, et jamais je ne trouverai de refuge en dehors de Lui. (Je ne puis que transmettre) une communication et des messages (émanant) d'Allah.” Et quiconque désobéit à Allah et à Son Messager aura le feu de l'Enfer pour y demeurer éternellement. Puis, quand ils verront ce dont on les menaçait, ils sauront lesquels ont les secours les plus faibles et (lesquels) sont les moins nombreux. Dis : “Je ne sais pas si ce dont vous êtes menacés (châtiment) est proche, ou bien si mon Seigneur va lui assigner un délai. (C'est Lui) qui connaît le mystère. Il ne dévoile Son mystère à personne, sauf à celui qu'Il agrée comme Messager et qu'Il fait précéder et suivre de gardiens vigilants afin qu'Il sache s'ils ont bien transmis les messages de leur Seigneur. Il cerne (de Son savoir) ce qui est avec eux, et dénombre exactement toute chose.” »
(S4v61-63) « Et lorsqu'on leur dit “Venez vers ce qu'Allah a fait descendre et vers le Messager”, tu vois les hypocrites s'écarter loin de toi. Comment (agiront-ils) quand un malheur les atteindra à cause de ce qu'ils ont préparé de leurs propres mains ? Puis ils viendrons alors prés de toi jurant par Allah “Nous n'avons voulu que le bien et la réconciliation”. Voilà ceux dont Allah sait ce qu'ils ont dans leurs cœurs. Ne leur tiens donc pas rigueur, exhorte-les, et dis-leur sur eux-mêmes des paroles convaincantes. »
(S4v105) « Nous avons fait descendre vers toi (Prophète Mouhamed) le Livre (Coran) avec la vérité pour que tu juges entre les gens selon ce qu'Allah t'a appris. Et ne te fais pas l'avocat des traîtres. »
(S4v140) « Dans le Livre, Il (Dieu) vous a déjà révélé ceci : lorsque vous entendez qu'on renie les versets (le Coran) d'Allah et qu'on s'en raille, ne vous asseyez point avec ceux-là jusqu'à ce qu'ils entreprennent une autre conversation. Sinon, vous serez comme eux. Allah rassemblera, certes, les hypocrites et les mécréants, tous dans l'Enfer. »
(S5v8) « Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l'équité, (car) cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah, car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. »
(S60v8) « Allah ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures (référence claire aussi aux palestiniens déplacés par Israël), car Allah aime les équitables. Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures, et ont aidé à votre expulsion. Et ceux qui les prennent pour alliés sont les injustes. »
(S60v10) « Ô vous qui avez cru ! Quand les croyantes viennent à vous en émigrées, éprouvez-les. Allah connaît mieux leur foi. Si vous constatez qu'elles sont croyantes, ne les renvoyez pas aux mécréants. Elles ne sont pas licites (en tant qu'épouses) pour eux, et eux non plus ne sont pas licites (en tant qu'époux) pour elles. Et rendez-leur ce qu'ils ont dépensé (comme mahr). Il ne vous sera fait aucun grief en vous mariant avec elles quand vous leur aurez donné leur mahr. Et ne gardez pas de liens conjugaux avec les mécréantes. Réclamez ce que vous avez dépensé et que (les mécréants) aussi réclament ce qu'ils ont dépensé. Tel est le jugement d'Allah par lequel Il juge entre vous, et Allah est Omniscient et Sage. Et si quelqu'une de vos épouses s'échappe vers les mécréants, et que vous fassiez des représailles, restituez à ceux dont les épouses sont parties autant que ce qu'ils avaient dépensé. Craignez Allah en qui vous croyez. »
(S3v176) « N'aie (ô Prophète Mouhamed) aucun chagrin pour ceux qui se jettent rapidement dans la mécréance. En vérité, ils ne nuiront en rien à Allah. Allah tient à ne leur assigner aucune part de biens dans l'au-delà. Et pour eux il y aura un énorme châtiment. »
(S3v110/111) « Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du Livre (Bible) croyaient (au Coran), ce serait meilleur pour eux. Il y en a qui ont la foi, mais la plupart d'entre eux sont des pervers. Ils ne sauront jamais vous causer de grand mal, seulement une nuisance (par la langue), et s'ils vous combattent, ils vous tourneront le dos (s'enfuiront) et ils n'auront alors point de secours (dont divin). »
(S3v118-120) « Ô les croyants, ne prenez pas de confidents en dehors de vous-mêmes. (Ainsi les infidèles) Ils failliront à vous bouleverser, (alors qu')ils souhaiteraient que vous soyez en difficulté. La haine certes s'est manifestée dans leur bouches, mais ce que leurs poitrines cachent est encore plus énorme. Voilà que Nous vous exposons les signes. Si vous pouviez raisonner ! Vous (musulmans) vous les aimez, alors qu'ils ne vous aiment pas, et vous avez foi dans le Livre tout entier. Et lorsqu'ils vous rencontrent, ils disent “Nous croyons”, et une fois seuls, de rage contre vous, ils se mordent les bouts des doigts. Dis : “mourrez de votre rage, en vérité, Allah connaît fort bien le contenu des cœurs.” Qu'un bien vous touche, ils s'en affligent. Qu'un mal vous atteigne, ils s'en réjouissent. Mais si vous êtes endurants et pieux, leur manigance ne vous causera aucun mal. Allah connaît parfaitement tout ce qu'ils font. »
(S4v61-63) « Et lorsqu'on leur dit “Venez vers ce qu'Allah a fait descendre et vers le Messager”, tu vois les hypocrites s'écarter loin de toi. Comment (agiront-ils) quand un malheur les atteindra à cause de ce qu'ils ont préparé de leurs propres mains ? Puis ils viendrons alors prés de toi jurant par Allah “Nous n'avons voulu que le bien et la réconciliation”. Voilà ceux dont Allah sait ce qu'ils ont dans leurs cœurs. Ne leur tiens donc pas rigueur, exhorte-les, et dis-leur sur eux-mêmes des paroles convaincantes. »
(S4v88-91) « Qu'avez-vous (musulmans) à vous diviser en deux factions au sujet des hypocrites, alors qu'Allah les a refoulés (dans leur infidélité) pour ce qu'ils ont acquis ? Voulez-vous guider ceux qu'Allah égare ? Et quiconque Allah égare, tu ne lui trouveras pas de chemin (pour le ramener). Ils aimeraient vous voir mécréants comme ils ont mécru. Alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos (déclare la guerre), alors saisissez-les, tuez-les où que vous les trouviez, et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur excepté ceux qui se joignent à un groupe avec lequel vous avez conclu une alliance, ou ceux qui viennent chez vous le cœur serré d'avoir à vous combattre ou à combattre leur propre tribu. Si Allah avait voulu, Il leur aurait donné l'audace (et la force) contre vous, et ils vous auraient certainement combattu. (Par conséquent,) s'ils restent neutres à votre égard et ne vous combattent point, et qu'ils vous offrent la paix, alors Allah ne vous donne pas de chemin (guerrier) contre eux. Vous en trouverez d'autres qui cherchent à avoir votre confiance, et en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu'on les pousse vers l'association (l'idolâtrie), ils y retombent en masse. (Par conséquent,) s'ils ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix, et ne retiennent pas leurs mains (de vous combattre), alors saisissez-les et tuez les où que vous les trouviez. Contre ceux-ci, Nous vous avons donné autorité manifeste. »
(S4v144) « Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les mécréants au lieu des croyants. Voudriez-vous donner à Allah une preuve évidente contre vous ? »
(S4v138/139) « Annonce aux hypocrites qu'il y a pour eux un châtiment douloureux. Est-ce que ceux qui prennent pour alliés des mécréants au lieu des croyants recherchent la puissance auprès d'eux ? (Or) La puissance appartient (en vérité) entièrement à Allah. »
Comportement
(S8v58) « Et si jamais tu crains vraiment une trahison de la part d'un peuple, dénonce alors le pacte (que tu as conclu avec) d'une façon franche et loyale, car Allah n'aime pas les traîtres. »
(S9v3/4) « Et proclamation aux gens de la part d'Allah et de Son messager au jour du Grand Pèlerinage, qu'Allah et Son Messager désavouent les associateurs. Si vous vous repentez, ce sera mieux pour vous, mais si vous vous détournez, sachez que vous ne réduirez pas Allah à l'impuissance. Et annonce un châtiment douloureux (dont la guerre) à ceux qui ne croient pas, à l'exception des associateurs avec lesquels vous avez conclu un pacte, puis qui ne vous ont manqué en rien, et n'ont soutenu personne (à lutter) contre vous. (Avec ces infidèles) Respectez pleinement le pacte conclu avec eux jusqu'au terme convenu. Allah aime les pieux. »
(S45v14) « Dis à ceux qui ont cru de pardonner (et de demander la guidée à Dieu pour) à ceux qui n'espèrent pas les jours d'Allah (et sont infidèles), afin qu'Il rétribue (chaque) peuple pour les acquis qu'ils faisaient (et purifie le cœur des croyants). Quiconque fait le bien, le fait pour lui-même, et quiconque agit mal, agit contre lui-même. Puis vous serez ramenés vers votre Seigneur. »
(S60v1-4) « Ô vous qui avez cru ! Ne prenez pas pour alliés Mon ennemi et le vôtre, leur offrant l'amitié, alors qu'ils ont nié ce qui vous est parvenu de la vérité. Ils expulsent le Messager et vous-mêmes parce que vous croyez en Allah, votre Seigneur. Si vous êtes sortis pour lutter dans Mon chemin et pour rechercher Mon agrément, leur témoignerez-vous secrètement de l'amitié, alors que Je connais parfaitement ce que vous cachez et ce que vous divulguez ? Et quiconque d'entre vous le fait s'égare de la droiture du sentier. S'ils vous dominent, ils seront des ennemis pour vous et étendront en mal leurs mains et leurs langues vers vous, et ils aimeraient que vous deveniez mécréants. Ni vos proches parents ni vos enfants ne vous seront d'aucune utilité le Jour de la Résurrection, Il (Allah) décidera entre vous, et Allah est Clairvoyant sur ce que vous faites. Certes, vous avez eu un bel exemple (à suivre) en Abraham et en ceux qui étaient avec lui, quand ils dirent à leur peuple : “Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d'Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous, l'inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu'à ce que vous croyiez en Allah, seul.” »
(S60v8/9) « Allah ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures, car Allah aime les équitables. Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures , et ont aidé à votre expulsion. Et ceux qui les prennent pour alliés sont les injustes. »
(S2v221) « Et n'épousez pas les femmes associatrices tant qu'elles n'auront pas la foi, et certes, une esclave croyante vaut mieux qu'une associatrice, même si elle vous enchante. Et ne donnez pas d'épouses aux associateurs tant qu'ils n'auront pas la foi, et certes, un esclave croyant vaut mieux qu'un associateur même s'il vous enchante. Car ceux-là (les associateurs) invitent au Feu, tandis qu'Allah invite, de part Sa Grâce, au Paradis et au pardon. Et Il expose aux gens Ses enseignements afin qu'ils se souviennent ! »
(S3v28) « Que les croyants ne prennent pas pour alliés des infidèles au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour (la rétribution). »
Selon Abou Houreyra, le Prophète (SBDSL) a dit à Abdallah Ibn Abdallah qui lui proposait de tuer son père idolâtre ayant fait du mal au Prophète (SBDSL), car il voulait que personne d'autre ne le fasse au risque de se venger puisqu'il était encore le membre de sa famille qui l'aimait bienveillamment le plus : « Non, sois plutôt bienveillant avec ton père et tiens lui compagnie généreusement. » Commentaire : En effet l'islam interdit de rompre les liens de parenté même avec des non musulmans. Cependant lors d'une guerre entre musulmans et idolâtres, ou si une personne est trop pervertie, cette recommandation était levée.
Ayyoub rapporte : Abderrahmane Ibn Abou Bakr (SDP) dit à son père : « Je t'ai vu le jour d'Ouhoud et je me suis détourné de toi. » Abou Bakr (SDP) répliqua : « Mais si je t'avais vu, je ne me serais pas détourné de toi. » Commentaire : Alweqidi rapporte : Abderrahmane appela au duel le jour de Badr et Abou Bakr (SDP) se leva pour l'affronter. Le Messager d'Allah (SBDSL) dit alors à Abou Bakr : « Laisse-nous encore profiter de toi (ce qui annonçait la future guidée du fils d'Abou Bakr et donc la mort d'Abou Bakr si il avait combattu son fils). »
Appeler à la religion
(S16v125) « Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon, car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de son sentier et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés. »
(S98v1-3) « Les (ou certains) infidèles parmi les gens du Livre ainsi que les (ou certains) associateurs ne cesseront pas de mécroire jusqu'à ce que leur vienne la Preuve évidente : un Messager de la part d'Allah qui leur récite des feuilles purifiées dans lesquelles se trouvent des prescriptions d'une rectitude parfaite (saintes règles du Coran). »
Mouadh (SDP) a dit : Le Messager de Dieu (SBDSL) m’a envoyé (en mission au Yémen). Il me dit : « Tu vas te rendre dans une communauté des gens du Livre. Invite-les à attester qu’il n'y a de divinité que Dieu et que je suis le Messager de Dieu. S’ils acceptent de l’attester, fais-leur savoir que Dieu leur a prescrit cinq prières de jour et de nuit. S’ils acceptent cette prescription, annonce-leur que Dieu a imposé une aumône qu’on prend de leurs riches pour les redistribuer entre leurs pauvres. S’ils acceptent cette imposition, garde toi de toucher à leurs biens précieux, et crains la malédiction de l’opprimé car rien ne l’arrête dans sa montée jusqu’à Dieu. » (Boukhari et Mouslim)
Miséricorde
(S25v63) « Les serviteurs du Tout Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur terre, et qui lorsque les ignorants s'adressent à eux disent “Paix” »
(S23v117/118) « Et quiconque invoque avec Allah une autre divinité sans avoir la preuve évidente (de son existence, chose impossible) aura à en rendre compte à son Seigneur. En vérité les mécréants ne réussiront pas. Et dis : “Seigneur, pardonne et fais miséricorde, c'est Toi le Meilleur des miséricordieux.” »
(S45v14) « Dis à ceux qui ont cru de pardonner à ceux qui n'espèrent pas les jours d'Allah afin qu'Il rétribue (chaque) peuple pour les acquis (actions) qu'ils faisaient. »
(S5v13) « Et puis, à cause de leur violation de l'engagement, Nous les avons maudits (les infidèles) et endurci leurs cœurs. Ils détournent les paroles (coraniques) de leur sens et oublient une partie de ce qui leur a été rappelé. Tu ne cesseras de découvrir leur trahison, sauf d'un petit nombre d'entre eux. Pardonne-leur donc et oublie (leurs fautes), car Allah aime certes les bienfaisants. »
(S20v130/131) « Supporte patiemment ce qu'ils disent et célèbre Sa louange (de Dieu), avant le lever du soleil, avant son coucher et pendant la nuit, et exalte Sa Gloire aux extrémités du jour. Peut-être auras-tu satisfaction... Et ne tends point tes yeux vers ce dont Nous avons donné jouissance temporaire à certains groupes infidèles) d'entre eux, comme décor de la vie présente (richesses, enfants), afin de les éprouver (voire guider) par cela. Ce qu'Allah fournit (au Paradis) est meilleur et plus durable. »
(S2v109) « Nombre de gens du Livre aimeraient par jalousie de leur part pouvoir vous rendre mécréants après que vous ayez cru, et après que la vérité s’est manifestée à eux... Pardonnez (leur) et oubliez jusqu’à ce qu’Allah fasse venir son commandement (guerre ou Jugement Dernier). Allah est très certainement Omnipotent ! »
(S60v8/9) « Allah ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures, car Allah aime les équitables. Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures, et ont aidé à votre expulsion. Et ceux qui les prennent pour alliés sont les injustes. »
Ibn Masoud (SDP) rapporte : Il me semble encore voir le Messager de Dieu (SBDSL) agissant comme l’un des Prophètes (Jésus et autres) qui fut frappé à sang par son peuple (pour sa prédication) cependant qu’il ne cessait d’essuyer le sang de son visage en disant : « Seigneur Dieu ! Pardonne mon peuple car il ne sait pas. » (URA)
Abou Hourayra (SDP) rapporte : Un bédouin urina une fois dans la mosquée. Les gens se levèrent en vue de le réprimander lorsque le Prophète (SBDSL) les interpella en ces termes : « Laissez-le et versez sur son urine un seau d'eau. Vous n'avez été envoyés que pour faciliter (les choses) et non pour les rendre difficiles. » (Boukhari)
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Allah ne m’a point envoyé (et donc aussi les musulmans) aux gens pour leur rendre la vie difficile ou pour souhaiter leur perte. Allah m’a plutôt envoyé en tant qu’enseignant et pour rendre la vie facile aux gens. » (Mouslim)
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Enseignez, facilitez et ne compliquez pas les choses ! Annoncez la bonne nouvelle et ne faites pas fuir les gens et si l’un d’entre vous se met en colère qu’il se taise. » (Hakim)
Selon Aïcha (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) n'a jamais rien frappé de sa main, ni une femme, ni un serviteur, sauf quand il combattait au service de Dieu. Jamais il ne s’est vengé d’un tort qu’on lui avait fait sauf s’il s’agissait de la transgression d’une limite sacrée de Dieu le Très-Haut. Il se vengeait dans ce cas pour Dieu. (Mouslim)
Défendre la religion
A l'époque de la révélation coranique, la guerre était prioritairement effectuée en dehors des mois sacrés, en particulier pour grandement augmenter la religiosité agréablement dans la paix surtout pendant le mois de jeûne du Ramadan. Il faut noter que comme la prêche se fait évidemment par la parole ou les bonnes actions honorant Dieu et défendant le bien, le djihad peut donc être considéré comme de la prêche.
(S9v41) « Légers ou lourds (« avec ou sans moyens, jeune ou vieux, avec ou sans température agréable, ou motivé ou sans motivation », ceci prouvant les différentes interprétations possibles des nombreux versets), lancez-vous au combat (pour vous ennoblir et propager la religion), et luttez avec vos biens et vos personnes dans le sentier d'Allah (car son enrichissant bénéfice agréable de grandeur personnelle accomplissante est incomparable). Cela est meilleur pour vous, si vous saviez (que c'est réellement le chemin de la plus grande valeur et quelles extraordinaires récompenses Dieu lui rétribue) »
Abou Weil (SDP) rapporte : Khalid Ibn Alwelid (SDP) écrivit aux Perses pour les appeler à l'islam : « Au nom d'Allah, Tout Miséricordieux, Très Miséricordieux. De Khalid Ibn Alwelid à Rostom, Mahrane et aux commandants Perses. Paix à celui qui suit la guidée. Nous vous appelons à l'islam. Si vous refusez, payez l'impôt en étant soumis. Si alors vous refusez, j'ai avec moi des hommes qui aiment mourir pour la cause d'Allah comme les Perses aiment le vin (la vie dans une autre version ou lettre). Que la paix soit avec celui qui suit la guidée. »
Yezid Ibn Abou Habib (SDP) rapporte : Omar Ibn Al Khattab écrivit à Saad Ibn Abou Waqqas (SDP) : « Je t'avais écrit de prêcher l'islam aux non musulmans durant trois jours. Quiconque embrasse l'islam avant le combat est alors un musulman comme les autres : il jouit des droits des musulmans et a une part dans le butin seulement quand il participe au combat. Ceux qui acceptent l'islam après le combat ou après la défaite n'ont pas droit au butin car les musulmans l'ont acquis avant leur conversion à l'islam. Voici mon ordre et ma lettre. »
Mourira (SDP) dit à Rostom le général perse qui voulait des réponses concernant les musulmans : « Nous ne voulons pas ce bas monde. Notre souci et notre objectif est l'au-delà. Allah nous a envoyé un Messager et lui a déclaré : par ce groupe (de tes compagnons), Je vais châtier et punir ceux qui n'acceptent pas Ma religion. Je leur donnerai la victoire tant qu'ils se soumettent à l'islam. C'est la religion de vérité : quiconque s'en détourne sera avili et quiconque s'y attache sera honoré. »
Ibn Abou Chayba rapporte : Omar (SDP) a dit : « Allez au pèlerinage car c'est une bonne œuvre qu'Allah a imposée, et le combat (pour défendre ou répandre la religion dont par la prédication) est meilleur. »
Tabarani (SDP) rapporte : Abdallah ibn Omar (SDP) a dit : « Je préfère aider un combattant dans la voie d'Allah en lui donnant un fouet (pour son cheval, ce qui est similaire à payer de l'essence pour un homme partant en voyage de prédication) plutôt que d'accomplir le pèlerinage plusieurs fois de suite. »
Abou Saad Ibn Foudhala (SDP) raconte : J'ai accompagné Souheyl Ibn Aamr (SDP) au Chem (Syrie) et je l'ai entendu dire : J'ai entendu le Messager d'Allah (SBDSL) dire : « Passer une heure de sa vie dans la voie d'Allah est meilleur qu'œuvrer toute sa vie (seulement) auprès de sa famille. »
Qays Ibn Hazim rapporte : Khalid Ibn Alwalid (SDP) déclara : « Le jihad dans la voie d'Allah m'a occupé et empêché d'apprendre une importante partie du Coran. »
Oorwa (SDP) rapporte : Quand les deux armées se rapprochèrent le jour de Yannouk, le général byzantin envoya un de ses arabes voir les musulmans. A la fin, le général questionna son envoyé : « Qu'as-tu constaté ? » Il répondit : « La nuit, ils sont des moines (qui prient), et le jour, des chevaliers (qui combattent pour la justice, les faibles et la religion). »
Abou Ishaq (SDP) rapporte que l'empereur byzantin Héraclius demanda : « Comment se fait-il que vous vous faîtes vaincre ? » Un cheikh de l'état-major répondit : « Parce qu'ils prient la nuit et jeûnent le jour, alors que nous forniquons la nuit et buvons du vin le jour. »
Rabil Ibn Zeyd (SDP) rapporte : Pendant que le Messager d'Allah (SBDSL) allait au milieu de la route avec une armée, iI vit un jeune de Qouraych qui allait a l'écart. Il demanda : « N'est-ce pas untel ? » Ils répondirent : « Si. » Il dit : « Appelez-le. » II vint et le Prophète (SBDSL) lui demanda : « Pourquoi t'es-tu écarté de la route ? » Il répondit : « J'ai voulu éviter la poussière (soulevée par le détachement militaire dans ce cas mais pouvant arriver pendant une visite ou un voyage de prédication). » II dit : « Ne l'évite pas. Par celui qui tient mon âme dans sa main ! C'est le parfum en poudre du Paradis. »
Selon Aboul Mouçabbih Almoqri (SDP), Jébir (SDP) a dit lors d'une expédition alors qu'il marchait à côté de sa monture et qu'on lui en avait fait la remarque : le Prophète (SBDSL) a dit : « Tous pieds qui s'empoussièrent dans la voie d'Allah, Allah les rend interdits au Feu. »
Suite à une grandiose prêche noble et ferme de RibiiIbn Aamir (SDP), qui était habillé modestement, à Rostom sur l'unicité divine, la dignité musulmane et le Paradis, Rostom dit aux chefs de son peuple : « Avez-vous jamais vu des paroles aussi fières et aussi vraies que les paroles de cet homme ? » Ils se plaignirent des paroles de Rostom et se moquèrent des habits de Ribii Ibn Aamir. Alors Rostom rajouta : « Ne regardez pas les habits et regardez les pensées, les paroles et la conduite. Les musulmans méprisent les habits et la nourriture et s'attachent à l'honneur. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Deux yeux ne seront pas touchés par le feu : Un œil qui a pleuré par crainte d’Allah et un œil qui a veillé toute la nuit en montant la garde au service d’Allah (dont un voyage de prédication ou la guerre militaire). » (Tirmidhi)
Mat Ibn Mondhir (SDP) rapporte : Omar (SDP) demanda à son assemblée : « Quel homme a la plus grande récompense ? - Telle et telle personne après le chef des croyants, dirent-ils en évoquant le jeûne et la prière. - Voulez-vous que je vous dise quelle personne a une récompense plus grande que ceux que vous avez cités et que le chef des croyants? - Dis-nous. - Un petit homme au Cherm (Syrie, où avait lieu la guerre contre les Byzantins), tenant les rênes de son cheval. Il monte la garde (pour l'armée ou en voyage de prédication) loin de la capitale des musulmans (Médine) ; il ne sait si une bête sauvage le dévorera, si un reptile le mordra ou si un ennemi le submergera. Celui-là a une récompense plus grande que ceux que vous avez évoqués et que le chef des croyants. »
Abou Seiid Alkhod (SDP) raconte : Nous allions au combat avec le Messager d'Allah (SBDSL) durant le mois de Ramadan. Certains parmi nous jeûnaient et d'autres non. Ceux qui mangeaient ne désapprouvaient pas les jeûneurs, et les jeûneurs ne les désapprouvaient pas. Ils considéraient qu'il était bon de jeûner pour ceux qui en avaient la force et qu'il était bon de manger pour ceux qui se sentaient faibles.
Ibn Aabbes (SDP) rapporte que le Prophète (SBDSL) a dit à Ibn Raweha qui préféra d'abord faire la prière du Vendredi plutôt que de partir dans l'effort pour propager l'islam : « Aller un matin ou un après-midi dans la voie d'Allah est meilleur que ce monde et ce qu'il contient. Si tu dépenses tout ce qu'il y a sur terre, tu ne rattraperas pas leur matinée (du groupe partit avant lui). » Dans d'autres versions : « Par celui qui tient mon âme dans sa main ! Ils t'ont précédé d'une distance entre l'est et l'ouest ! » ou « Ne voulez-vous pas passer la nuit dans un jardin du Paradis ? »
Alhasan Albagti (SDP) précise : « Par Allah ! Il avait raison. Allah ne traitera pas une personne qui s'est précipitée pour répondre à son appel de la même manière qu'une personne qui s'est attardée. »
Selon Omar (SDP) le seul moyen de rattraper le retard par rapport aux premiers convertis (ayant probablement fait l'hégire avant le Prophète (SBDSL) est de mourir martyr dans le combat (pour défendre ou répandre la religion dont par la prédication).
Abou Nawfel Ibn Abou Aaqrab (SDP) rapporte : Alhatith Ibn Hicham (SDP) quitta la Mecque (avec sa famille et ses biens au temps de Omar). Les Mecquois furent profondément affligés de son départ, et tous ceux qui pouvaient marcher sortirent l'accompagner. Quand il arriva en haut du terrain, il s'arrêta et les musulmans s'arrêtèrent avec lui et pleurèrent. Voyant leur émotion, il déclara : « Par Allah ! Je ne sors pas pour m'éloigner de vous ni pour choisir un pays meilleur que le votre, mais je sors pour le jihad. Par Allah ! Des hommes de Qouraych qui ne sont pas des meilleurs guerriers ni des familles les plus nobles y sont partis. Par Allah ! Maintenant, même si les montagnes de la Mecque étaient en or et que nous les dépensions (généreusement), nous n'atteindrons pas un de leurs jours. Par Allah ! Il nous ont dépassés (en honneur et donc valeur) dans ce monde mais nous allons essayer de les rejoindre dans l'au-delà. Un homme qui fait cela aura été pieux envers Allah. » II se dirigea au Chem et ses esclaves et ses biens le suivirent. Il mourut martyr, miséricorde d'Allah sur lui.
D'après Abou Said (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Qu'aucun d'entre vous ne se rabaisse. » Ils dirent : « Ô Messager de Dieu, comment l'un d'entre nous peut se rabaisser ? » Il dit : « Il trouve une affaire concernant Dieu sur laquelle il devrait dire quelque chose, mais ne dit rien. Alors Dieu (Puissant et Sublime) lui dira le Jour de la Résurrection : « Qu'est-ce qui t'a empêché de dire quelque chose à propos de telle et telle affaire ? » L'homme répondra : « (C’était) par crainte des gens. » Alors Dieu lui dira : C'est plutôt Moi dont tu devais éprouver de la crainte. » » (Ibn Majah)
Seib (SDP) rapporte : Quand le Prophète (SBDSL) retourna de Tébouk, les musulmans sortirent jusqu'à la route d'adieu pour l'accueillir. Je suis sorti avec les gens alors que j'étais enfant et nous l'avons accueilli. (Et comme le Prophète n'a fait aucune remarque c'est qu'il s'agit d'une bonne tradition.)
(S47v31) « Nous vous éprouverons certes afin de distinguer ceux d'entre vous qui luttent (pour la cause d'Allah) et qui endurent (sagement dans la piété), et afin d'éprouver (faire apparaître) vos nouvelles (votre valeur). »
(ExtS9v40) « Si vous ne lui (Prophète ou religion) portez pas secours... Allah l'a déjà secouru »
(ExtS22v40/41) « Allah soutient certes ceux qui soutiennent (Sa Religion), (car) Allah est assurément Fort et Puissant, (ceux-là sont) ceux qui si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la Salat, acquittent la Zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. »
(S66v9) « Ô Prophète ! Mène la lutte contre les mécréants et les hypocrites, et sois rude à leur égard. Leur refuge sera l'Enfer, et quelle mauvaise destination ! »
(S2v190) « Combattez dans le sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas (en commençant la guerre ou en ne l'arrêtant pas quand un pacte de paix est possible). Certes, Allah n'aime pas les transgresseurs ! »
(S3v12) « Dis à ceux qui ne croient pas : “Vous serez vaincus bientôt, et vous serez rassemblés vers l’Enfer.” Et quel mauvais lieu pour se reposer ! »
(Sourate 63 complète) : « Quand les hypocrites viennent à toi, ils disent : “Nous attestons que tu es certes le Messager d'Allah.” Allah sait que tu es vraiment Son Messager, et Allah atteste que les hypocrites sont assurément des menteurs. Ils prennent leurs serments pour bouclier et obstruent le chemin d'Allah. Quelles mauvaises choses que ce qu'ils faisaient ! C'est parce qu'en vérité ils ont cru, puis rejeté la foi. Leur cœurs donc ont été scellés de sorte qu'ils ne comprennent rien. Et quand tu les vois, leurs corps t'émerveillent, et s'ils parlent, tu écoutes leur parole. Ils sont comme des bûches appuyées (contre des murs), et ils pensent que chaque cri est dirigé contre eux. L'ennemi c'est eux. Prends y garde. Qu'Allah les extermine ! Comme les voilà détournés (du droit chemin). Et quand on leur dit : “Venez pour que le Messager d'Allah implore le pardon pour vous”, ils détournent leurs têtes, et tu les vois se détourner tandis qu'ils s'enflent d'orgueil. C'est égal pour eux que tu implores le pardon pour eux ou que tu ne le fasses pas. (En effet) Allah ne leur pardonnera jamais, car Allah ne guide pas les gens pervers. Ce sont eux qui disent : “Ne dépensez point pour ceux qui sont auprès du Messager d'Allah afin qu'ils se dispersent.” Et c'est à Allah qu'appartiennent les trésors des cieux et de la terre, mais les hypocrites ne comprennent pas. Ils disent : “Si nous retournons à Médine, le plus puissant en fera assurément sortir le plus humble.” Or c'est à Allah qu'est la puissance, ainsi qu'à Son Messager et aux croyants, mais les hypocrites ne le savent pas. Ô vous qui avez cru ! Que ni vos biens ni vos enfants ne vous distraient du rappel d'Allah. Et quiconque fait cela... alors ceux-là seront les perdants. Et dépensez de ce que Nous vous avons octroyé avant que la mort ne vienne à l'un de vous et qu'il dise alors : “Seigneur ! Si seulement Tu m'accordais un court délai, je ferais l'aumône et serais parmi les gens de bien.” Allah cependant n'accorde jamais de délai à une âme dont le terme (la mort) est arrivé. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. »
(S9v12-15) « Et si après le (un) pacte (concernant l'arrêt d'une guerre), ils (les infidèles) violent leurs serments et attaquent votre religion, combattez alors les chefs de la mécréance, car ils ne tiennent aucun serment. Peut-être cesseront ils ? Ne combattrez-vous pas des gens qui ont violé leurs serments et qui ont voulu bannir le Messager, alors que ce sont eux qui vous ont attaqués les premiers ? Les redoutez-vous ? C'est Allah qui est plus digne de votre crainte si vous êtes croyants ! (Alors) Combattez-les. Allah, par vos mains, les châtiera, les couvrira d'ignominie, vous donnera la victoire sur eux, et guérira les poitrines d'un peuple croyant. Et il fera partir la colère de leurs cœurs. Allah accueille le repentir de qui Il veut. Allah est Omniscient et Sage. »
(S48v16/17) « Dis à ceux des Bédouins qui restèrent en arrière : “Vous serez bientôt appelés contre des gens d'une force redoutable. Vous les combattrez à moins qu'ils n'embrassent l'islam. Si vous obéissez, Allah vous donnera une belle récompense, et si vous vous détournez comme vous vous êtes détournés auparavant, Il vous châtiera d'un châtiment douloureux.” Nul grief n'est à faire à l'aveugle, ni au boiteux, ni au malade. Et quiconque obéit à Allah et à Son messager, Il le fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. Quiconque cependant se détourne, Il le châtiera d'un douloureux châtiment. »
Ibn Omar (SDP) a dit : « Les combattants sont de deux sortes. Certains sortent, évoquent Allah beaucoup et le rappellent beaucoup aux autres. Ils évitent la destruction en route, aident leurs camarades et dépensent leurs biens les plus précieux ; ils sont plus heureux des biens qu'ils ont dépensés que du profit de ce bas monde qu'il ont obtenu. Au moment du combat, par vénération pour Allah, ils ne veulent pas qu'il voie dans leurs cœurs une hésitation ou une trahison pour les musulmans. Quand ils sont capables de voler du butin, ils en purifient leurs cœurs et leurs œuvres. Satan n'a pu les tenter ni atteindre leurs cœurs. Par eux, Allah élève Sa religion et retourne Ses ennemis sur leurs faces. Quant aux autres, ils sortent, n'évoquent pas souvent Allah, ne le rappellent pas beaucoup aux autres et n'évitent pas la destruction. Ils considèrent les biens qu'ils dépensent comme des amendes, et Satan leur fait croire cela. Au moment du combat, ils sont avec les derniers des derniers et les plus traitres. Ils se réfugient aux sommets des montagnes et guettent le résultat de la bataille. Si Allah donne la victoire, ils sont les orateurs les plus mensongers. S'ils peuvent voler du butin, ils osent le faire sous les yeux d'Allah et Satan leur suggère que c'est un butin. Dans la facilité, ils sont outranciers et excessifs, et s'ils sont emprisonnés, Satan les dévie par cette vie basse. Ils n'ont rien de la récompense des croyants sauf que leurs corps sont avec les leurs et qu'ils voyagent avec eux, mais leurs intentions et leurs actions sont différentes. Allah les rassemblera le jour dernier puis les séparera. »
Responsabilité militaire :
Alqasim Ibn Mouhammed (SDP) rapporte : On conseilla à Omar (SDP) : « Confie le commandement à un compagnon. » Il répondit : « La valeur des compagnons est par leur rapidité vers les ennemis et leur combat des mécréants. Si d'autres gens font cela tandis que ceux qui partaient au combat légers ou lourds s'alourdissent, alors ceux qui maintenant combattent légers ou lourds le méritent plus. Par Allah ! Je ne confierai le commandement qu'au premier qui s'est porté volontaire. » II désigna Abou Ooubayd (SDP) et lui fit des recommandations pour ses soldats. Omar (SDP) confia a Abou Ooubayd (SDP) le commandement avant une guerre contre des perses et lui conseilla : « Ecoute les compagnons du Prophète (SBDSL) et fais-les participer aux décisions. Ne te précipite pas dans l'effort jusqu'à ce que tu voies clair car c'est la guerre. Seul un homme posé qui connaît l'occasion à saisir et le moment de se retenir convient à la guerre. »
Alahwa Ibn Hakim Ibn Ooumayr (SDP) rapporte : Omar Ibn Alkhattab (SDP) écrivit aux généraux des armées : « Instruisez-vous dans la religion car personne n'est excusé de suivre une erreur en croyant que c'est une vérité, ni de laisser une vérité en croyant que c'est une erreur. »
Se détourner des insensés
Pour répondre à des remarques moqueuses ou rabaissantes, il est recommandé de tendre vers de nobles réponses subtiles ou religieuses comme c'est souvent montré dans le Coran.
(S76v24) « Endure donc ce que ton Seigneur a décrété, et n'obéis ni au pécheur parmi eux, ni au grand mécréant. »
(S54v4) « Ils ont pourtant reçu comme nouvelles (expliquées dans la phrase suivante) de quoi les empêcher (de faire du mal), une sagesse parfaite (nécessaire pour la conscience morale humaine). Mais les avertissements (Coran, jour du jugement, Enfer, Paradis, peuples criminels détruits, expériences personnelles) ne (leur) servent à rien. Détourne-toi d'eux. Le jour où l'appeleur appellera vers une chose affreuse, les regards baissés, ils sortiront des tombes comme des sauterelles éparpillées, courant, le cou tendu, vers l'appeleur. Les mécréants (destinés à l'Enfer) diront : “Voilà un jour difficile.” »
(S28v52-55) « Ceux (les fidèles authentiques, les pieux) à qui, avant lui (le Coran), Nous avons apporté le Livre (Bible), y croient (au Coran). Et (en effet) quand on le leur récite (le Coran), ils disent : “Nous y croyons. Ceci est bien la vérité émanant de notre Seigneur. Déjà avant son arrivée, nous étions soumis (à Dieu).” Voilà ceux qui recevront deux fois leur récompense pour (leur croyance en ces deux livres et donc pour) leur endurance, pour avoir répondu au mal par le bien, et pour avoir dépensé de ce que Nous leur avons attribué, et quand ils entendent des futilités, ils s'en détournent et disent : “A nous nos actions, et à vous les vôtres. Paix sur vous. Nous ne recherchons pas les ignorants.” »
(S73v10) « Et endure ce qu'ils (les infidèles) disent, et écarte-toi d'eux d'une façon convenable. »
(S3v186) « Certes vous serez éprouvés dans vos biens et vos personnes, et certes vous entendrez de la part de ceux à qui le Livre a été donné avant vous et de la part des associateurs, beaucoup de propos désagréables. Mais si vous êtes endurants et pieux…voilà bien la meilleure résolution à prendre (et vous aurez le Paradis). »
(68v10-16) « Et n'obéis à aucun grand jureur, méprisable, grand diffamateur, grand colporteur de médisance, grand empêcheur du bien, transgresseur, grand pécheur, au cœur dur, et (dont un en particulier) en plus de cela bâtard, même s'il est doté de richesses et (de nombreux) enfants. Quand Nos versets lui sont récités, il dit : “Des contes d'anciens.” Nous le marquerons sur le museau (nez, comme un animal puisque l'homme sans foi est un pire qu'un animal). »
(S28v54-56) « Voilà ceux qui recevront deux fois leur récompense pour leur endurance, pour avoir répondu au mal par le bien, et pour avoir dépensé de ce que Nous leur avons attribué ; et quand ils entendent des futilités, ils s'en détournent et disent : “A nous nos actions, et à vous les vôtres. Paix sur vous. Nous ne recherchons pas les ignorants.” Tu (Mouhamed) ne diriges pas celui que tu aimes, mais c’est Allah qui guide qui Il veut. Il connaît mieux cependant les bien-guidés. »
(S60v13) « Ô vous qui avez cru ! Ne prenez pour alliés des gens contre lesquels Dieu est courroucé et qui désespèrent de l’au-delà, tout comme les mécréants désespèrent de ceux qui sont dans les tombeaux. »
(S60v5) « Seigneur, ne fais pas de nous (un sujet) de tentation pour ceux qui ont mécru, et pardonne-nous Seigneur, car c'est Toi le Puissant, le Sage. »
(S53v29) « Ecarte-toi donc de celui qui tourne le dos à Notre rappel et qui ne désire que la vie présente. »
(S45v18) « Puis Nous t'avons mis sur la voie de l'Ordre (une religion claire et parfaite). Suis-la donc et ne suis pas les passions de ceux qui ne savent pas. »
(S7v180) « C’est à Allah qu’appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez-le par ces noms et laissez ceux qui profanent Ses noms : ils seront rétribués pour ce qu’ils ont fait. »
(S24v26) « Les mauvaises (femmes) aux mauvais (hommes), et les mauvais (hommes) aux mauvaises (femmes). De même, les bonnes (femmes) aux bons (hommes), et les bons (hommes) aux bonnes (femmes). Ceux-là sont innocents de ce que les autres disent. Ils ont un pardon et une récompense généreuse. »
(ExtHadith) Ibn Abbas (SDP) rapporte : « (Lors d'une dispute entre Omar et un ignorant) Hurr (SDP) rappela à Omar (SDP) : « Ô Emir des croyants, Dieu le Très-Haut dit à Son Prophète dans le Coran "Sois conciliant ! Ordonne le bien et écarte-toi des ignorants", et cet homme fait indéniablement partie des ignorants (polémiqueurs, mécréants). » Par Dieu, lorsque Omar entendit ce verset, il n'outrepassa pas ce commandement car il respectait scrupuleusement les prescriptions du Livre de Dieu (et se détourna donc de cet homme). » (Boukhari)
Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « On reconnaît l’hypocrite à l’une de ces trois caractéristiques : Quand il parle il ment. Quand il promet il ne tient pas sa promesse. Quand on lui confie un dépôt il le trahit. » (Boukhari et Mouslim)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quatre marques, celui qui les réunit toutes est un parfait hypocrite. Celui qui en détient une seule est marquée par l’hypocrisie jusqu’à ce qu’il s’en débarrasse. Quand on lui confie un dépôt, il le trahit. Quand il parle, il ment. Quand il signe un pacte, il ne le respecte pas. Quand il est en litige, il transgresse les règles de la justice et de la morale. » (URA)
Eviter l'affliction à cause des mauvais choix des criminels, des infidèles et des incroyants
(S26v2-9) « Voici les versets du Livre explicite. Il se peut que tu te consumes de chagrin parce qu'ils ne sont pas croyants ! »
(S3v176) « N'aie (ô Mouhamed) aucun chagrin pour ceux qui se jettent rapidement dans la mécréance. En vérité, ils ne nuiront en rien à Allah. Allah tient à ne leur assigner aucune part de biens dans l'au-delà. Et pour eux il y aura un énorme châtiment. »
(S7v93) « Il (un Prophète) se détourna d'eux (infidèles) et dit : “Ô mon peuple, je vous ai bien communiqué les messages de mon Seigneur et donné des conseils. Comment donc m'attristerais-je sur (le châtiment divin envers) des gens mécréants ?” »
(S31v23) « Celui qui a mécru, que sa mécréance ne t'afflige pas. Vers Nous sera leur retour et Nous les informerons de ce qu'ils faisaient. Allah connaît bien le contenu des poitrines. »
Se comporter honorablement dont avec les prisonniers
(S8v58) « Et si jamais tu crains vraiment une trahison de la part d'un peuple, dénonce alors le pacte (que tu as conclu avec) d'une façon franche et loyale, car Allah n'aime pas les traîtres. »
(S5v42) « Ils sont attentifs au mensonge et voraces de gains illicites. S'ils viennent à toi, sois juge entre eux ou détourne-toi d'eux. Et si tu te détournes d'eux, jamais ils ne pourront te faire aucun mal. Et si tu juges, alors juge entre eux en équité, car Allah aime ceux qui jugent équitablement. »
(ExtS9v4) « (les) associateurs avec lesquels vous avez conclu un pacte, puis ils ne vous ont manqué en rien, et n'ont soutenu personne (à lutter) contre vous, (alors) respectez pleinement le pacte conclu avec eux jusqu'au terme convenu. Allah aime les pieux. »
Noubayh Ibn Wahb des Bimou Abdaddar rapporte : Quand le Messager d'Allah (SBDSL) ramena les prisonniers de Badr, il les dispersa entre ses compagnons et dit : « Soyez bienveillants envers eux. »
Il faut préciser que les prisonniers pouvaient devenir libres lorsqu'ils apprenaient à lire à dix musulmans et que les croyants les prêchaient pendant leur incarcération tout d'abord par leurs dons de nourriture fréquemment altruistes. Cette importance concernant l'apprentissage de la lecture sous-entend qu'elle permet aux musulmans et à la communauté musulmane d'éviter que leur ignorance soit manipulée moralement, économiquement, politiquement voire religieusement :
(S76v8-11) « et (les croyants) offrent la nourriture, malgré son amour (importance, besoin, altruisme), au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier, (disant) : “C'est pour le visage d'Allah que nous vous nourrissons. Nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous redoutons, de notre Seigneur, un Jour (du Jugement Dernier) terrible et catastrophique.” Allah les protégera donc du mal de ce jour-là, et leur fera rencontrer la splendeur et la joie, »
(S8v70) « (Allah dit au Prophète Mohamed :) Ô Prophète, dis aux captifs qui sont entre vos mains : “Si Allah sait qu'il y a quelque bien dans vos cœurs, Il vous donnera mieux que ce qui vous a été pris et vous pardonnera. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.” »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu (Glorifié soit-Il) rit à la vue de deux hommes dont l’un tue l’autre et qui entrent pourtant tous deux au Paradis : l’un d’eux combat sur le chemin de Dieu et y est tué, puis Dieu agrée le repentir du meurtrier qui embrasse alors l’islam et connaît à son tour le martyr pour la cause de Dieu. » (URA)
Divers comportements :
Ce qu'on doit dire à un incroyant lorsqu'il éternue :
« Qu'Allah vous guide dans le droit chemin et réforme votre situation. »
15) Relation avec les forces militaires ennemies :
Le mensonge est autorisé pendant la guerre quand l'intention est de tromper l'ennemi. En islam les règles de la guerre sont évidentes : le Prophète (SBDSL) a ordonné de ne pas toucher aux enfants, aux femmes, aux personnes âgées et aux infirmes, ainsi que de ne couper aucun arbre en territoire ennemi. En effet qu'est ce qu'un homme a à gagner s'il conquière le monde et perd son âme. La guerre était donc réservée aux hommes, mais les femmes participaient parfois aux préparatifs de la guerre en donnant leurs bijoux ou pendant la guerre en tant qu'infirmières, cuisinières ou porteuses d'eau ou de flèches, voire dans de très rares cas comme combattantes. Mais le Prophète (SBDSL) n'a pas voulu que cela devienne une tradition. De plus il ne faut pas tuer un homme à terre, ou désarmé, ou en dehors d'une zone de guerre si il n'agit pas dans un comportement de guerre.
Kaab Alqouradhi rapporte : On invita Abdallah Ibn Yezid (SDP) à un repas. Quand il vint, il raconta : « Quand le Messager d'Allah faisait ses adieux à une armée, il disait : je confie à la protection d'Allah votre religion, vos engagements et vos œuvres finales. »
Anas (le frère de Bara) (SDP) raconte : Khalid (SDP) ordonna à Bara (SDP) le jour de Yémèma : « Lève-toi, Bara ! » II monta sur son cheval, loua Allah et Le félicita puis dit : « Médinois ! Aujourd'hui Médine n'existe plus (combattez sans penser au retour) ! II n'y a plus qu'Allah Seul et le Paradis ! » Puis il attaqua suivi par les musulmans, et les habitants de Yémèma perdirent.
Ahmed rapporte : Omar (SBDSL) raconta : « Nous avons assisté avec le Messager d'Allah (SBDSL) à deux batailles durant le Ramadan : Badr et la prise (pacifique) de la Mecque. Nous n'avons pas jeûné durant ces batailles. »
Aïcha (SDP) rapporte : Après la bataille des Benou Mostalaq, Cafwane Ibn Almouaattil Assoulemi (SDP) était resté à l'arrière de l'armée pour certains besoins (pour ramasser les objets tombés) et n'avait pas passé la nuit avec l'armée.
Invocation contre le manque d'eau : « Ô Savant ! Ô Doux! Ô Très Haut ! Ô Immense ! Nous sommes tes serviteurs sur ton sentier qui combattent tes ennemis. Donne-nous une pluie pour boire et faire nos ablutions. Quand nous le quitterons, ne laisse personne d'autre en profiter. »
Invocation devant un obstacle : « Ô Savant ! Ô Doux! Ô Très Haut ! Ô Immense ! Ô le plus miséricordieux ! Ô Sage ! Ô Généreux! Ô Unique ! Ô Absolu ! Ô Vivant ! Ô donneur de la vie ! Ô subsistant par Toi-même ! Ô Toi qui détiens la majesté et les bienfaits ! Il n'y a de divinité que toi, notre Seigneur ! Fais-nous une voie vers tes ennemis. »
Abou Ibrahim Abdullah ibn Abi Awfa (SDP) rapporte : L’Envoyé de Dieu (SBDSL), lors d'une de ses batailles, attendit que le soleil commence à décliner, puis il se leva et dit : « Ô gens ! Ne souhaitez pas la rencontre de l'ennemi et demandez plutôt à Dieu de vous préserver. Mais si vous le rencontrez, soyez patients et sachez que le Paradis se trouve à l'ombre des sabres. » Le Prophète (SBDSL) ajouta ensuite : « Seigneur ! Toi qui as révélé le Livre (Coran), qui mets les nuages en mouvement et qui défais les factions, vaincs-les et accorde-nous la victoire. » (Boukhari et Mouslim) Commentaire : Comme le prouve l’ensemble du hadith précédent, son évocation de l'ombre des sabres parle évidemment de la mort en martyr des musulmans et non de la mort des ennemis, même si cela méritera aussi des récompenses au Paradis.
Jâber (SDP) rapporte : Quelqu’un a demandé au Prophète (SBDSL) le jour de la bataille de Ouhoud : « Où serais-je si je suis tué au service de Dieu ? » Le Prophète (SBDSL) lui répondit : « Au Paradis. » Il jeta aussitôt les quelques dattes qu’il avait à la main, et se lança dans la mêlée jusqu’à ce qu’il fût tué. (Boukhari et Mouslim)
Ibn Abbas (SDP) a dit : « Dieu nous suffit et quel bon défenseur ! » C’est la formule prononcée par Abraham quand on le jeta au feu. Elle a été de même prononcée par Mouhamed (SBDSL) (et ses compagons) quand on lui dit : « Les gens ont mobilisé des masses contre vous, craignez-les. » Cela augmenta leur foi et ils dirent : « Dieu nous suffit et quel bon défenseur ! » (Boukhari)
Noomene Ibn Mouqanan (SDP) a dit : « Quand le Messager d'Allah (SBDSL) rencontrait l'ennemi, s'il ne combattait pas à l'aube, il ne se précipitait pas pour combattre jusqu'à accomplir la prière (aasr) et jusqu'à ce que le vent se lève et que le moment soit propice au combat. »
Al Miqdad Ibn Al Aswad (SDP) rapporte : Je demandai au Prophète (SBDSL) : « Si je rencontre au combat un négateur, que nous nous battons et qu'il me coupe la main à l'aide de son épée, puis qu'il se réfugie derrière un arbre pour se protéger et déclare "Je me soumets à Dieu", dans ce cas, ô Prophète, dois-je le tuer après qu'il ait prononcé une telle parole ? » Le Prophète (SBDSL) me répondit : « Ne le tue pas ! » Je rétorquai alors : « Ô Prophète de Dieu, il a coupé l'une de mes mains puis a prononcé cette parole après l'avoir coupée ! » Le Prophète répondit : « Ne le tue pas, car si tu le faisais, il serait dans la situation où tu te trouvais avant de le tuer, et tu te trouverais dans la situation où il se trouvait avant qu'il n'ait fait sa déclaration. » (Boukhari et Mouslim)
Melik Ibn Ooumayr (SDP) avait connu la mécréance avant l'islam ; il raconte : Un homme vint voir le Prophète (SBDSL) et dit : « J'ai affronté les ennemis et mon père était parmi eux. Je l'ai entendu dire des mauvaises paroles sur toi, je ne l'ai pas supporté et je l'ai tué avec ma lance. » Le Prophète se tut. Puis un autre homme vint et dit : « J'ai rencontré mon père et je l'ai laissé car j'ai préféré qu'un autre que moi s'en charge. » Le Prophète (SBDSL) se tut encore.
Anas (SDP) a dit : Mon oncle Anas Ibn An Nadr s’absenta de la bataille de Badr. Il dit : « Ô Messager de Dieu ! Je me suis absenté de ta première bataille contre les idolâtres. Si Dieu me permet de participer à la guerre contre les idolâtres, Dieu verra (ou fera voir) certainement ce que je ferai. » Quand vint le jour de la bataille de Ouhoud, les musulmans battirent en retraite et Anas disait : « Seigneur Dieu ! Je m’excuse auprès de Toi pour ce qu’ont faits ceux-ci (ses compagnons) et je me déclare innocent de ce qu’ont fait ceux-là (les idolâtres). » Il s’avança ensuite et Saad Ibn Mouadh vint à sa rencontre. Il lui dit: « Ô Saad Ibn Mouadh ! Par Le Seigneur de la Kaaba ! Je sens l'odeur du Paradis sur le chemin de Ouhoud ! » Saad dit à (l'oncle d'Anas) : « Je n’ai pu faire ce qu’il a fait, ô Messager de Dieu...» Anas dit : « Nous avons dénombré sur son corps (de mon oncle) plus de quatre vingt coups de sabre ou blessures de lance ou traces de flèche. Nous l’avions trouvé alors qu’on l’avait tué et que les idolâtres avaient profané son cadavre. Nul le l’a reconnu si ce n’est sa sœur qui l’a reconnu aux extrémités de ses doigts. Nous pensions que le verset suivant était descendu à son sujet et au sujet de ses semblables : (S33v23) « Il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah. Certain d'entre eux ont atteint leur fin, et d'autres attendent encore; et ils n'ont varié aucunement (dans leur engagement); ». » (Boukhari et Mouslim)
Talha et Ziyed rapportent : Saad (SDP) a dit : « Tenez à vos positions et ne bougez rien jusqu'à ce que vous priez le dhohr. Après le dhohr, je vais clamer : « Allah est grand ! (Allahou Akbar !) » Clamez alors : « Allah est grand ! » et préparez-vous. Sachez que personne avant vous n'a reçu le cri de la grandeur d'Allah, et sachez que vous l'avez reçu en tant qu'appui. Puis quand vous m'entendrez une deuxième fois clamer « Allah est grand ! », clamez encore à votre tour « Allah est grand ! » et achevez vos préparatifs. Quand je clamerai « Allah est grand » pour la troisième fois, clamez « Allah est grand ! » et que les cavaliers encouragent à avancer et à attaquer. Quand je clamerai « Allah est grand » la quatrième fois, attaquez tous jusqu'à rentrer parmi vos ennemis en disant : « Il n'y ade force ni de puissance qu'en Allah ! » »
(S4v104) « Ne faiblissez pas dans la poursuite du peuple (ennemi). Si vous souffrez, lui aussi souffre comme vous souffrez, tandis que vous espérez d'Allah ce qu'il n'espère pas. Allah est Omniscient et Sage. »
(S3v139/140) « Ne vous laissez pas battre, ne vous affligez pas alors que vous êtes les supérieurs, si vous êtes de vrais croyants. Si une blessure vous atteint, pareille blessure atteint aussi l'ennemi. Ainsi faisons-Nous alterner les jours (épreuves) parmi les gens, afin qu'Allah reconnaisse ceux qui ont cru, et qu'Il choisisse parmi vous des martyrs, et Allah n'aime pas les injustes. »
(S47v35) « Ne faiblissez donc pas et n'appelez pas à la paix alors que (quand) vous êtes les plus hauts (au moins aussi nombreux que vos adversaires ou à égalité en technologie militaire), et qu'Allah est avec vous, et qu'Il ne vous frustrera jamais (du mérite) de vos œuvres. »
(S48v17) « Nul grief n'est à faire (de ne pas aller à la guerre) à l'aveugle, ni au boiteux ni au malade. »
(S60v1-4) « Ô vous qui avez cru ! Ne prenez pas pour alliés Mon ennemi et le vôtre, leur offrant l'amitié, alors qu'ils ont nié ce qui vous est parvenu de la vérité. Ils expulsent le Messager et vous-mêmes parce que vous croyez en Allah, votre Seigneur. Si vous êtes sortis pour lutter dans Mon chemin et pour rechercher Mon agrément, leur témoignerez-vous secrètement de l'amitié, alors que Je connais parfaitement ce que vous cachez et ce que vous divulguez ? Et quiconque d'entre vous le fait s'égare de la droiture du sentier. S'ils vous dominent, ils seront des ennemis pour vous et étendront en mal leurs mains et leurs langues vers vous, et ils aimeraient que vous deveniez mécréants. Ni vos proches parents ni vos enfants ne vous seront d'aucune utilité le Jour de la Résurrection, Il (Allah) décidera entre vous, et Allah est Clairvoyant sur ce que vous faites. Certes, vous avez eu un bel exemple (à suivre) en Abraham et en ceux qui étaient avec lui, quand ils dirent à leur peuple : “Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d'Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous, l'inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu'à ce que vous croyiez en Allah, seul.” »
(S9v83) « Si Allah te ramène vers un groupe de ces (gens-là ayant trouvé une excuse non valable de ne pas partir à la guerre), et qu'ils te demandent permission de partir au combat, alors dis : “Vous ne sortirez plus jamais en ma compagnie, et vous ne combattrez plus jamais d'ennemis avec moi. Vous avez été plus contents de rester chez vous la première fois. Demeurez donc chez vous (comme la dernière fois) en compagnie de ceux qui se tiennent à l'arrière.” »
(S8v45/46) « Ô vous qui croyez ! Lorsque vous rencontrez une troupe (ennemie), soyez fermes, et invoquez beaucoup Allah afin de réussir, et obéissez à Allah et à Son Messager, et ne vous disputez pas sinon vous fléchirez et perdrez votre force, et soyez endurants, car Allah est avec les endurants. »
(S8v15-17) « Ô vous qui croyez quand vous rencontrez (l'armée) des mécréants en marche, ne leur tournez point le dos. Quiconque ce jour-là leur tourne le dos, à moins que ce soit par tactique de combat ou pour rallier un autre groupe, celui-là encourt la colère d'Allah et son refuge sera l'Enfer, et quelle mauvaise destination ! Ce n'est pas vous qui les avez tués, mais c'est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre vers l'armée ennemie), ce n'est pas toi qui lançais, mais c'est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part ! Allah est Audient et Omniscient. »
(S2v216-218) « Le combat vous a été prescrit alors qu'il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. Ils t'interrogent sur le fait de faire la guerre pendant les mois sacrés. Dis : “Y combattre est un péché grave, mais plus grave encore auprès d'Allah est de faire obstacle au sentier d'Allah, d'être impie envers Celui-ci et la Mosquée sacrée, et d'expulser de là ses habitants. L'association est plus grave que le meurtre.” Or, ils ne cesseront de vous combattre jusqu'à, s'ils peuvent, vous détourner de votre religion. Et ceux parmi vous qui adjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions dans la vie immédiate et la vie future. Voilà les gens du Feu, ils y demeureront éternellement. Certes, ceux qui ont cru, émigré et lutté dans le sentier d'Allah, ceux-là espèrent la miséricorde d'Allah. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »
(S3v122-127) « Quand deux de vos groupes songèrent à fléchir (indignement) alors qu'Allah est leur allié à tous deux, et que c'est en Allah que les croyants doivent placer leur confiance. Allah vous a donné la victoire à Badr, alors que vous étiez humiliés. Craignez Allah donc, afin que vous soyez reconnaissants. (Allah vous a bien donné la victoire) Lorsque tu disais aux croyants : “Ne vous suffit-il pas que votre Seigneur vous fasse descendre en aide trois milliers d'anges ?” Mais oui ! Si vous êtes endurants et pieux, et qu'ils (les ennemis) vous assaillent immédiatement, votre Seigneur vous enverra en renfort cinq mille anges marqués distinctement. Et Allah ne le fit que (pour vous annoncer) une bonne nouvelle, et pour que vos cœurs s'en rassurent. La victoire ne peut venir que d'Allah, le Puissant, le Sage, pour anéantir une partie des mécréants ou pour les humilier (par la défaite) et qu'ils en retournent donc déçus. »
(S4v75-77) « Et qu'avez vous à ne pas combattre dans le sentier d'Allah, et pour la cause des faibles : hommes, femmes et enfants qui disent : “Seigneur ! Fais-nous sortir de cette cité dont les gens sont injustes, et assigne-nous de Ta part un allié, et assigne-nous de Ta part un secoureur.” Les croyants combattent dans le sentier d'Allah, et ceux qui ne croient pas combattent dans le sentier du Tagut. Eh bien, combattez les alliés de Diable, car la ruse du Diable est certes faible. N'as-tu pas vu ceux auxquels on avait dit : “Abstenez-vous de combattre, accomplissez la Salat et acquittez la Zakat !” Puis lorsque le combat leur fut prescrit, voilà qu'une partie d'entre eux se mit à craindre les gens comme on craint Allah, ou même d'une crainte plus forte encore, et à dire : “Ô notre Seigneur ! Pourquoi nous as-Tu prescrit le combat ? Pourquoi n'as-Tu pas reporté cela à un peu plus tard ?” Dis : “La jouissance d'ici-bas est éphémère, mais la vie future est meilleure pour quiconque est pieux. Et on ne vous lésera pas fût-ce d'un brin de noyau de datte. »
(S4v84) « Combats donc dans le sentier d'Allah, tu n'es responsable que de toi même, et incite les croyants (au combat), Allah arrêtera certes la violence des mécréants, (car) Allah est plus redoutable en force et plus sévère en punition. »
(S3v175) « C'est le Diable qui vous fait peur de ses adhérents. N'ayez donc pas peur d'eux. Mais ayez peur de Moi, si vous êtes croyants (afin d'être apaisé face à ces mauvaises pensées insufflées par le diable). »
(S3v200) « Ô les croyants ! Soyez endurants, incitez-vous à l'endurance, luttez constamment (contre l'ennemi) et craignez Allah, afin que vous réussissiez ! »
(S3v145) « Personne ne peut mourir que par la permission d'Allah, et au moment prédéterminé. Quiconque veut la récompense d'ici-bas, Nous lui en donnons. Quiconque veut la récompense de l'au-delà, Nous lui en donnons et Nous récompenserons bientôt les reconnaissants. »
(S3v146-158) « Combien de Prophètes ont combattu, en compagnie de beaucoup de disciples, ceux-ci ne fléchirent pas à cause de ce qui les atteignit dans le sentier d'Allah. Ils ne faiblirent pas et ils ne cédèrent point. Et Allah aime les endurants. Et ils n'eurent que cette parole : “Seigneur, pardonne-nous nos péchés ainsi que nos excès dans nos comportements, affermis nos pas et donne-nous la victoire sur les gens mécréants.” Allah, donc, leur donna la récompense d'ici-bas ainsi que la belle récompense de l'au-delà. Et Allah aime les gens bienfaisants. Ô les croyants ! Si vous obéissez à ceux qui ne croient pas, il vous feront retourner en arrière (envous faisant retourner à la mécréance), et vous redeviendrez perdants. Mais c'est Allah votre Maître, Il est Le meilleur des secoureurs. Nous allons jeter l'effroi dans les cœurs des mécréants, car ils ont associé à Allah (des idoles) sans aucune preuve descendue de Sa part. Le Feu sera leur refuge. Quel mauvais séjour que celui des injustes ! Et certes, Allah a tenu Sa promesse envers vous quand par Sa permission vous les tuiez sans relâche, jusqu'au moment où vous avez fléchi, où vous vous êtes disputés à propos de l'ordre donné, et vous avez désobéi après qu'Il vous eut montré (la victoire) que vous aimez ! Il en était parmi vous qui désiraient la vie d'ici bas (butin de la guerre de Uhud), et il en était parmi vous qui désiraient l'au-delà. Puis Il vous a fait reculer devant eux, afin de vous éprouver (dans votre foi). Et certes Il vous a pardonné. Et Allah est Détenteur de la grâce envers les croyants. (Rappelez-vous) quand vous fuyiez sans vous retourner vers personne, cependant que derrière vous, le Messager vous appelait. Alors Il (Dieu) vous infligea angoisse sur angoisse, afin que vous n'ayez pas de chagrin pour ce qui vous a échappé ni pour les revers que vous avez subis. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. Puis Il fit descendre sur vous après l'angoisse, la tranquillité, (et) un sommeil qui enveloppa une partie d'entre vous, tandis qu'une autre partie était soucieuse pour elle-même et avait des pensées sur Allah non conformes à la vérité, des pensées dignes de l'époque de l'ignorance. Ils disaient : “Est-ce que nous avons une part dans cette affaire ?” Dis : “L'affaire toute entière est à Allah.” Ce qu'ils ne te révèlent pas, ils le cachent en eux-mêmes (en pensant) “Si nous avions eu un choix quelconque dans cette affaire, Nous n'aurions pas été tués ici.” Dis : “Eussiez-vous été dans vos maisons, ceux pour qui la mort était décrétée seraient sortis pour l'endroit où la mort les attendait.” Ceci afin qu'Allah éprouve ce que vous avez dans vos poitrines, et qu'Il purifie ce que vous avez dans vos cœurs. Et Allah connaît ce qu'il y a dans les cœurs. Ceux d'entre vous qui ont tourné le dos, le jour où les deux armées se rencontrèrent, c'est seulement le Diable qui les a fait broncher à cause d'une partie de leurs (mauvaises) actions. Mais, certes, Allah leur a pardonné, car vraiment Allah est Pardonneur et indulgent... Ô les croyants ! Ne soyez pas comme ces mécréants qui dirent à propos de leurs frères partis en voyage ou pour combattre : “S'ils étaient chez nous, ils ne seraient pas morts, et ils n'auraient pas été tués.” Allah en fit un sujet de regret dans leurs cœurs. C'est Allah qui donne la vie et la mort. Et Allah observe bien ce que vous faites. Et si vous êtes tués dans le sentier d'Allah ou si vous mourez, un pardon de la part d'Allah et une miséricorde valent mieux que ce qu'ils amassent (comme biens matériels). Que vous mouriez ou que vous soyez tués, c'est vers Allah que vous serez rassemblés. »
(S6v65) « Dis : “Il (Dieu) est capable de susciter un châtiment contre vous, d'en haut ou de dessous vos pieds, ou de vous confondre dans le sectarisme. Et Il vous fait goûter l'ardeur (au combat) les uns aux autres.” Regarde comment Nous exposons Nos versets. Peut-être comprendront-ils ? »
(S8v65-75) « Ô Prophète (Mouhamed), incite les croyants au combat. S'il se trouve parmi vous vingt endurants, ils vaincront deux cents (ennemis), et s'il s'en trouve cent, ils vaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des gens qui ne comprennent pas. Maintenant, Allah a allégé votre tâche sachant qu'il y a de la faiblesse en vous. S'il y a cent endurants parmi vous, ils vaincront deux cents (ennemis) et s'il y en a mille, ils vaincront deux mille par la grâce d'Allah. Et Allah est avec les endurants. Un Prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d'avoir prévalu (mis les mécréants ennemis hors de combat) sur la terre. Vous voulez les biens d'ici-bas, tandis qu'Allah veut l'au-delà. Allah est Puissant et Sage. N'eût-été une prescription préalable d'Allah, un énorme châtiment vous aurait touché pour ce que vous avez pris (de la rançon). Mangez donc de ce qui vous est échu en butin tant qu'il est licite et pur. Et craignez Allah, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. Ô Prophète, dis aux captifs qui sont entre vos mains : “Si Allah sait qu'il y a quelque bien dans vos cœurs, Il vous donnera mieux que ce qui vous a été pris et vous pardonnera. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.” Et s'ils veulent te trahir, c'est qu'ils ont déjà trahi Allah (par la mécréance), mais Il a (déjà) donné prise sur eux (le jour de la victoire de la guerre de Badr). Et Allah est Omniscient et Sage. Ceux qui ont cru, émigré et lutté de leurs biens et de leurs personnes dans le sentier d'Allah, ainsi que ceux qui leur ont donné refuge et secours, ceux-là sont alliés les uns des autres. Quant à ceux qui ont cru et n'ont pas émigré, vous ne serez pas liés à eux jusqu'à ce qu'ils émigrent. Et s'ils (certains fidèles n'ayant pas émigré) vous demandent secours au nom de la religion, à vous alors de leur porter secours, mais pas contre un peuple auquel vous êtes liés par un pacte. Et Allah observe bien ce que vous oeuvrez. Et ceux qui n'ont pas cru sont alliés les uns des autres. Si vous n'agissez pas ainsi (en rompant les liens avec les infidèles), il y aura la discorde sur terre et un grand désordre. Et ceux qui ont cru, émigré et lutté dans le sentier d'Allah, ainsi que ceux qui leur ont donné refuge et porté secours, ceux-là sont les vrais croyants : à eux, le pardon et une récompense généreuse. Et ceux qui après cela ont cru et émigré et lutté en votre compagnie, ceux-là sont des vôtres. Cependant ceux qui sont liés par la parenté ont priorité les uns envers les autres, d'après le Livre d'Allah. Certes, Allah est Omniscient. »
(S9v44/45) « Ceux qui croient en Allah et au Jour dernier ne te demandent pas permission quand il s'agit de mener combat avec leurs biens et leurs personnes. Et Allah connaît bien les pieux. Ne te demandent permission que ceux qui ne croient pas en Allah et au Jour dernier, et dont les cœurs sont emplis de doute. Ils ne font qu'hésiter dans leur incertitude. »
(S33v18) « Certes, Allah connaît ceux d'entre vous qui suscitent des obstacles, ainsi que ceux qui disent à leurs frères “Venez à nous” tandis qu'ils ne déploient que peu d'ardeur au combat »
(S47v4) « Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru, frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour vous éprouver (moralement et vers la dignité) les uns par les autres (que Dieu voulu le combat). Et ceux qui seront tués dans le chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions. »
(S2v249-252) « Ceux (les combattants croyants) qui étaient convaincus qu'ils auront à rencontrer Allah dirent : “Combien de fois une troupe peu nombreuse a, par la grâce d'Allah, vaincu une troupe très nombreuse, et Allah est avec les endurants.” Et quand ils affrontèrent Goliath et ses troupes, ils dirent : “Seigneur ! Déverse sur nous l'endurance, affermis nos pas, et donne-nous la victoire sur ce peuple infidèle.” Ils les mirent en déroute par la grâce d'Allah, et David tua Goliath. Et (puis) Allah lui donna la royauté et la sagesse, et lui enseigna ce qu'Il voulut. Et si Allah ne neutralisait pas une partie des hommes par une autre, la terre serait certainement corrompue. Mais Allah est Détenteur de la Faveur pour les mondes. Voilà les versets d'Allah que Nous te (Mouhamed) récitons avec la vérité. Et tu es certes parmi les Envoyés. »
(S8v57/58) « Donc, si tu les maîtrises à la guerre (les infidèles), inflige-leur un châtiment exemplaire de telle sorte que ceux qui sont derrière eux soient effarouchés (et proposent la paix) afin qu'ils se souviennent (peut être). Et si jamais tu crains vraiment une trahison de la part d'un peuple, dénonce alors le pacte (que tu as conclu avec) d'une façon franche et loyale, car Allah n'aime pas les traîtres. »
(S8v60-63) « Et préparez (pour lutter) contre eux (ennemis, idolâtres) tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d'effrayer l'ennemi d'Allah et le vôtre, et d'autres encore que vous ne connaissez pas en dehors de ceux-ci mais qu'Allah connaît. Et tout ce que vous dépensez dans le sentier d'Allah vous sera remboursé pleinement et vous ne serez point lésés (surtout vu le Paradis). Et s'ils inclinent à la paix, incline vers celle-ci (toi aussi) et place ta confiance en Allah, car c'est Lui l'Audient, l'Omniscient. Et s'ils veulent te tromper, alors Allah te suffira. C'est Lui qui t'a soutenu par Son secours, ainsi que par (l'assistance) des croyants. Il a uni leurs cœurs (par la foi). Aurais-tu dépensé tout ce qui est sur terre, tu n'aurais pu unir leurs cœurs, mais c'est Allah qui les a unis (malgré leur libre-arbitre), car Il est Puissant et Sage. »
(S4v101/102) « Et quand vous parcourez la terre, ce n'est pas un péché pour vous de raccourcir la Salat si vous craignez que les mécréants ne vous mettent à l'épreuve, car les mécréants demeurent pour vous un ennemi déclaré. Et lorsque tu (Mouhamed) te trouves parmi eux et que tu les diriges dans la Salat, qu'un groupe d'entre eux se mette debout en ta compagnie en gardant leurs armes. Puis lorsqu'ils ont terminé la prosternation, qu'ils passent derrière vous, et que vienne l'autre groupe, celui de ceux qui n'ont pas encore célébré la Salat. A ceux-ci alors d'accomplir la Salat avec toi, prenant leurs précautions et leurs armes. Les mécréants aimeraient vous voir négliger vos armes et vos bagages, afin de tomber sur vous en une seule masse. Vous ne commettez aucun péché si, incommodés par la pluie ou malades, vous déposez vos armes (pour la prière). Cependant prenez garde. Certes, Allah a préparé pour les mécréants un châtiment avilissant. »
(S9v3-16) « Et proclamation aux gens de la part d'Allah et de Son messager au jour du Grand Pèlerinage, qu'Allah et Son Messager désavouent les associateurs. Si vous vous repentez, ce sera mieux pour vous, mais si vous vous détournez, sachez que vous ne réduirez pas Allah à l'impuissance. Et annonce un châtiment douloureux (dont la guerre) à ceux qui ne croient pas, à l'exception des associateurs avec lesquels vous avez conclu un pacte, puis qui ne vous ont manqué en rien, et n'ont soutenu personne (à lutter) contre vous. (Avec ces infidèles) Respectez pleinement le pacte conclu avec eux jusqu'au terme convenu (de paix). Allah aime les pieux. Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. Et si l'un des associateurs te demande asile, accorde-le lui, afin qu'il entende la parole d'Allah, puis fais-le parvenir à son lieu de sécurité, car ce sont des gens qui ne savent pas. Comment y aurait-il pour les associateurs un pacte admis par Allah et par Son Messager, à l'exception de ceux avec lesquels vous avez conclu un pacte près de la Mosquée sacrée ? Tant qu'ils sont droits envers vous, soyez droits envers eux, car Allah aime les pieux. Comment donc ! Quand ils triomphent de vous, ils ne respectent à votre égard ni parenté ni pacte conclu. Ils vous satisfont de leurs bouches, tandis que leurs cœurs s'y refusent, et la plupart d'entre eux sont des pervers. Ils troquent à vil prix les versets d'Allah (le Coran) et obstruent Son chemin. Ce qu'ils font est très mauvais ! Ils ne respectent à l'égard d'un croyant ni parenté ni pacte conclu. Et ceux-là sont les transgresseurs. Mais s'ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, ils deviendront vos frères en religion. Nous exposons intelligiblement les versets pour des gens qui savent. Et si après le pacte, ils violent leurs serments et attaquent votre religion, combattez alors les chefs de la mécréance car ils ne tiennent aucun serment. Peut-être cesseront-ils ? Ne combattrez-vous pas des gens qui ont violé leurs serments et qui ont voulu bannir le Message, alors que ce sont eux qui vous ont attaqués les premiers ? Les redoutez-vous ? C'est Allah qui est plus digne de votre crainte si vous êtes croyants ! Combattez-les. Allah, par vos mains, les châtiera, les couvrira d'ignominie, vous donnera la victoire sur eux, et Il guérira les poitrines d'un peuple croyant et fera partir la colère de leurs cœurs (des infidèles). Allah accueille le repentir de qui Il veut. Allah est Omniscient et Sage. Pensez-vous que vous serez délaissés cependant qu'Allah n'a pas encore distingué ceux d'entre vous qui ont lutté et qui n'ont pas cherché des alliés en dehors d'Allah, de Son Messager et des croyants ? Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. »
(S59v11-17) « N'as-tu pas vu les hypocrites disant à leurs confrères qui ont mécru parmi les gens du Livre : “Si vous êtes chassés, nous partirons certes avec vous et nous n'obéirons jamais à personne contre vous, et si vous êtes attaqués, nous vous secourrons certes.” Et Allah atteste qu'en vérité ils sont des menteurs. S'ils sont chassés, ils ne partiront pas avec eux, et s'ils sont attaqués, ils ne les secourront pas, et même s'ils allaient à leur secours, ils tourneraient sûrement le dos, puis ils ne seront point secourus. Vous jetez dans leurs cœurs plus de terreur qu'Allah. C'est qu'ils sont des gens qui ne comprennent pas. Tous ne vous combattront que retranchés dans des cités fortifiées ou de dernière des murailles. Leurs dissensions internes sont extrêmes. Tu les croirait unis, alors que leurs cœurs sont divisés. C'est qu'ils sont des gens qui ne raisonnent pas. Ils sont semblables à ceux qui peu de temps avant eux ont goûté la conséquence de leur comportement, et (car) ils auront un châtiment douloureux. Ils sont semblables au Diable quand il dit à l'homme : “Sois incrédule.” Puis quand il a mécru, il dit : “Je te désavoue car je redoute Allah, le Seigneur de l'Univers.” Ils eurent pour destinée d'être tous deux dans le Feu pour y demeurer éternellement. Telle est la rétribution des injustes. »
Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Partez (en guerre) au nom d’Allah, en vue d’Allah et en suivant la religion du Messager d’Allah. Ne tuez point de faibles vieillards, ni d’enfants, ni de femmes, et ne vous appropriez pas le butin en le dissimulant mais rassemblez-le. Soyez conciliants et bienfaisants, car Allah aime les bienfaisants. » (Abou Dawoud)
Selon Ibn Omar, le Prophète (SBDSL) a interdit la torture. (Tabarani) Commentaire : En effet, il faut évidemment préserver son honneur quelle que soit la situation et même pendant la guerre.
(ExtHadith) Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SDBDSL) a dit : « Il me faut vous dire que les butins de guerre n'ont jamais été permis à aucune nation avant nous (les musulmans). Puis Dieu nous les rendit licites en voyant notre faiblesse et notre pauvreté. » (Boukhari et Mouslim)
(S59v7-10) « Le butin provenant (des biens) des habitants des cités (traîtres), qu'Allah a accordé sans combat à Son Messager, appartient à Allah, au Messager, aux proches parents, aux orphelins, aux pauvres et au voyageur en détresse, afin que cela ne circule pas que parmi les seuls riches d'entre vous. Prenez ce que le Messager vous donne, et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en. Et craignez Allah, car Allah est dur en punition. (Le butin appartient aussi) aux émigrés besogneux qui ont été expulsés de leurs demeures et de leurs biens, tandis qu'ils recherchaient une grâce et un agrément d'Allah, et qu'ils portaient secours à (la cause d')Allah et à Son Messager. Ceux-là sont les véridiques. Il (appartient également) à ceux qui avant eux se sont installés dans le pays et dans la foi, qui aiment ceux qui émigrent vers eux, et ne ressentent dans leurs cœurs aucune envie pour ce que (ces immigrés) ont reçu, et qui (les) préfèrent à eux-mêmes, même s'il y a pénurie chez eux. Quiconque se prémunit contre sa propre avarice, ceux-là sont ceux qui réussissent. Et (il appartient également) à ceux qui sont venus après eux en disant : “Seigneur, pardonne-nous ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi, et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux.” »
Divers mérites supplémentaires concernant le combat :
Pour connaître de nombreux mérites supplémentaires concernant la guerre sainte voir le livre "le jardin des vertueux (Ryadh Salihin)" consultable gratuitement sur http://islammedia.free.fr/
Invocation pour obtenir la protection contre les mauvais djinns ou les forces ennemies :
« Je cherche refuge à l'aide des paroles parfaites d'Allah, que nul être n'outrepasse, contre le mal de ce qu'Il a créé, et contre le mal de ce qui descend des cieux et de ce qui y monte, et contre le mal de ce qui est semé en terre et contre le mal de ce qui en sort, et contre le mal des tentations de la nuit et de la journée, et contre le mal de chaque visiteur sauf un visiteur qui apporte le bien, ô Toi le Tout-Miséricordieux ! »
Autre traduction :
« Je cherche refuge dans les paroles parfaites d'Allah, paroles que nul ne peut transgresser vertueux soit-il ou libertin, contre tout mal qu'il a créé. Je cherche refuge contre le mal qui descend du ciel et qui y monte. Je cherche refuge contre le mal qui se répand sur la terre et contre le mal qui sort d'elle. Et je cherche refuge contre les tribulations de la journée et de la nuit, et contre le mal du visiteur de nuit sauf celui qui apporte une bonne nouvelle, Ô le Très-Miséricordieux ! »
Invocations à dire contre les suggestions de Satan :
-« Je cherche refuge auprès d'Allah contre Satan le lapidé (ou le maudit). »
-Faire l'appel à la prière
-Réciter le Coran et le verset du Trône, penser à prononcer les invocations prophétiques du matin et du soir, et ne pas oublier de dire les invocations quotidiennes telles que celles de l'entrée et de la sortie de la mosquée ou de chez soi, et penser à dire aussi la parole « Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah, l'Unique sans associé, à Lui la royauté à lui la louange, et Il est capable de toute chose » qui protège toute la journée contre Satan.
Invocation à dire lors de la rencontre de l'ennemi ou quand on a peur d'une autorité :
« Seigneur, nous Te plaçons en face d'eux et nous nous réfugions auprès de Toi contre leur mal. »
« Ô Allah, Tu es mon soutien et Tu es mon aide, par Toi je me déplace, par Toi j'attaque et par Toi je combats. »
« Dieu nous suffit, quel excellent protecteur ! »
Invocation à dire contre l'ennemi :
« Ô Allah, révélateur du Livre, Le prompt à faire rendre compte (ou l'âme), vaincs les coalisés (ennemis des musulmans). Ô Allah, vaincs-les et bouleverse-les. »
Invocation lorsque l'on est face à un ennemi, un problème ou une difficulté :
"Allah me suffit, Il est mon meilleur garant."
16) Relation avec les minorités (chrétiennes, juives ou autres non libertaires) :
Il est sage de proposer aux prieurs de toute religion de prier pour notre salut mutuel afin que ceux qui sont dans la vérité participent à la réussite des autres comme le veut la noblesse.
(S2v148) « A chacun une orientation vers laquelle il se tourne. Rivalisez donc dans les bonnes œuvres. Où que vous soyez, Allah vous ramènera tous vers Lui, car Allah est, certes, Omnipotent. »
(ExtHadith) Selon Mouadh (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Crains (Craignez) la malédiction de l’opprimé car rien ne l’arrête dans sa montée jusqu’à Dieu. » (Boukhari et Mouslim)
Pacte islamique vis à vis des chrétiens, juifs et autre minorité (P 64 du livre « les mythes fondateurs du choc des civilisations » de l'historien Youssef Hindi) :
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a donné des droits aux minorités pacifiques en particuliers aux chrétiens car ayant reconnu le message, la sainteté et l'amour du Christ, ainsi que des devoirs et des obligations aux musulmans vis-à-vis d’eux. Il a ordonné aux musulmans de les protéger et de maintenir ses pactes de protection jusqu’à la fin du monde comme le prouvent le pacte ci-dessous conclut avec les chrétiens du monastère de Sainte-Catherine (qui se trouve au Mont Sinaï, en Égypte) et le pacte conclu entre le Prophète (SBDSL) et les chrétiens de la ville de Najran en Arabie (juste après). Ces pactes ne se limitent pas au Monastère de Sainte-Catherine ou à la ville de Najran, mais concernent bien tous les chrétiens (et minorités pacifiques ne détruisant pas l'économie) d’Orient et d’Occident et engagent tous les musulmans à les respecter, et ce jusqu’à la dernière heure : « Moi, Mouhamed, fils d’Abdallah, décrète pour tous comme un message divin et comme déclaration comminatoire (menaçant d'une peine légale), moi qui suis chargé par les confidences d'en haut de sauvegarder les grâces divines accordées à l'humanité par la Providence (Sagesse Divine)... Je prescris les présents ordres à l’égard des chrétiens et de ceux qui sont initiés à cette religion, qu’ils se trouvent dans les pays lointains ou rapprochés, dans les villes connues ou inconnues, en Orient aussi bien qu’en Occident ; que ceci leur serve de loi. Celui qui voudrait contrevenir au présent décret, s'opposer à ce qu'il prescrit et attaquer ma loi prophétique, qu'il soit monarque ou simple citoyen musulman, serait condamné comme ayant violé ses vœux envers la Providence, comme s’étant moqué de la vraie foi, comme passible de l’éternelle malédiction. Si l’un de leurs prêtres (des chrétiens), ou l’un de leurs coreligionnaires voyage, venant d’une plaine, d’une montagne, se trouvant dans un couvent, arrivant d’un pays aride, d'un désert de sable, d'un village, d’un champ cultivé, se trouvant dans n'importe quel lieu, c’est moi qui suis leur protecteur, ainsi que tous mes disciples, et qui me charge de les défendre ; je leur enlève leur fardeau ; je fais disparaître pour eux les difficultés, car ils sont mes sujets et mes protégés. Je les dispense de toutes les charges qui pèsent sur mes autres protégés non chrétiens, je ne tolérerai pas qu’ils soient molestés. On peut percevoir les taxes qu’ils voudront volontairement payer, mais on ne doit pas les persécuter pour cela. On ne peut jamais entraver le chef de leur religion dans l’exercice de ses fonctions épiscopales, ni un prêtre dans son sacerdoce, ni un moine dans sa vie monacale, ni le voyageur dans son voyage. On ne peut non plus démolir une église, ses dépendances, un couvent, pour les transformer en des édifices pieux musulmans ou en faire des mosquées. Quiconque oserait enfreindre ces prescriptions serait considéré comme violateur des décrets de Dieu et de son Prophète. On ne peut pas non plus frapper de taxes les chefs hiérarchiques de la religion chrétienne, les moines et ceux qui consacrent leur vie aux prières. Je protège leurs droits en quelque endroit qu’ils se trouvent. Il faut les entourer de sollicitude, les défendre contre toute agression sur mer comme sur terre, en Orient comme en Occident, au Nord comme au Sud, car ils sont sous ma protection et ma mansuétude. Il ne faut pas non plus percevoir la dîme sur les récoltes, ou une taxe, quelle qu’elle soit, de ceux qui consacrent leur vie aux prières, soit dans les montagnes, soit dans les monastères. Il ne faut plus non plus vouloir partager avec eux le produit de leurs travaux agricoles, car il en est parmi eux qui cultivent pour assurer leur existence. Il ne faut jamais les incommoder et les déranger violemment pendant une guerre ou une insurrection. Les chrétiens qui possèdent des biens et des propriétés, les négociants et ceux qui sont soumis à la taxe, ne doivent que douze drachmes par an. Il ne faut jamais les pressurer. On doit discuter avec eux raisonnablement, sans jamais les humilier ou insulter à l’occasion leur religion. Il faut les protéger généreusement et avec magnanimité, s'abstenir complètement de les froisser par de mauvais procédés, en quelque lieu qu’ils se trouvent. Si une femme chrétienne est mariée à un musulman, il faut respecter ses droits, ne jamais agir contre sa volonté, ne pas l'entraver dans l’exercice de sa religion. Il faut aider et contribuer à la réparation de leurs églises et de leurs établissements pieux suivant leurs désirs. Ceux qui voudraient s'écarter des prescriptions de ce décret sont des traîtres au pacte divin et détruisent l'engagement du Prophète. Le présent pacte restera en vigueur jusqu’à la fin du monde et au dernier jour. » Ce texte est confirmé et complété par un passage de la chronique de Séert (appartenant aux textes de l'église orientale sur l'Histoire), puisqu'elle contient la charte de protection, accordée donc par Mouhamed aux chrétiens de Najran qui lui avaient apporté leurs présents, mais aussi à tous les chrétiens. Cette copie a été faite sur un registre qui fut retrouvé en 265 de l'ère musulmane (878-879 de notre ère) à Birmantha chez Habib le moine. Selon le témoignage de celui-ci, la copie venait de la bibliothèque de philosophie dont il avait été le conservateur avant de devenir moine. Le pacte ci-après était écrit sur une peau de bœuf qui avait jauni, et portait le sceau de Mohammad (SBDSL) : « Ceci est un message de Mouhamed ibn Abdallah, constituant une alliance avec ceux dont la religion est le christianisme ; que nous soyons proches ou éloignés, nous sommes avec eux. Moi-même, les auxiliaires (de Médine) et mes fidèles, nous nous portons à leur défense, car les chrétiens sont mes citoyens. Et par Dieu, je résisterai contre quoi que ce soit qui les contrarie. Nulle contrainte sur eux, à aucun moment. Leurs juges ne seront point démis de leurs fonctions ni leurs moines expulsés de leurs monastères. Nul ne doit jamais détruire un édifice religieux leur appartenant ni l’endommager ni en voler quoi que ce soit pour ensuite l’apporter chez les musulmans. Quiconque en vole quoi que ce soit viole l’alliance de Dieu et désobéit à Son Prophète. En vérité, les chrétiens sont mes alliés et sont assurés de mon soutien contre tout ce qui les indisposent. Nul ne doit les forcer à voyager ou à se battre contre leur gré. Les musulmans doivent se battre pour eux si besoin est. Si une femme chrétienne est mariée à un musulman, ce mariage ne doit pas avoir lieu sans son approbation. Une fois mariée, nul ne doit l’empêcher d’aller prier à l’église. Leurs églises sont sous la protection des musulmans. Nul ne doit les empêcher de les réparer ou de les rénover, et le caractère sacré de leur alliance ne doit être violé en aucun cas. Nul musulman ne doit violer cette alliance jusqu’au Jour du Jugement Dernier. » Commentaire : Il apparaît qu'il est donc autorisé de vivre en dehors de tout système quand cela concerne une petite communauté subsistant modestement par ses propres moyens, et que cette dernière ne doit donc logiquement pas payer d'impôts. Et il est important de noter que le sapin de Noël chrétien et décoré embellit tout pays musulman.
Kaab Ibn Aalqama rapporte : Rarafa Ibn Alharith Alkindi (SDP) entendit un chrétien insulter le Prophète (SBDSL) après sa mort. Il le frappa et lui cassa le nez. L'affaire fut portée devant Aamr Ibn Alaaç (SFP). Aamr dit : « Nous avons conclu un pacte avec eux. » Rarafa dit : « Qu'Allah nous préserve d'avoir conclu avec eux un pacte qui les autorise à insulter publiquement le Prophète (SBDSL) ! Le seul pacte que nous avons conclu est de les laisser avec leurs églises pour qu'ils y disent ce qu'ils veulent, de ne pas les charger de ce qu'ils ne supportent pas, de les défendre contre un ennemi qui les attaquerait, de les laisser appliquer leurs lois a moins qu'ils viennent de plein gré se faire juger par nos lois, nous leur appliquerons alors les lois d'Allah et de Son Messager. Mais s'ils se gèrent avec leurs lois, nous n'intervenons pas dans leurs affaires. » « Tu as raison » approuva Aamr.
Melik rapporte : Omar (SDP) écrivit à l'émir d'une armée qu'il avait envoyé : « Par celui qui tient mon âme dans sa main ! Si l'un de vous pointe son doigt vers le ciel pour faire croire à un païen qu'il est en sécurité, puis que le païen descende à cause de cela et qu'il le tue, je tuerai le musulman. »
Alqasim Ibn Abou Bazza rapporte : Un musulman tua un juif vivant en pacte avec les musulmans au Chem (Syrie). L'affaire fut portée devant Abou Ooubeyda Ibn Aljarrah (SDP) qui écrivit à Omar Ibn Alkhattab (SDP) Omar lui écrivit : « Si ce musulmans a le caractère d'un tueur, tranche sa tête. S'il s'était emporté (par un tort du juif), fais-lui payer le prix du sang quatre milles. »
Oouqayl rapporte : Le calife Omar (SDP) passa près d'un vieillard des gens du Livre qui mendiait aux partes des mosquées. Omar dit : « Nous avons été injustes envers toi. Nous t'avons pris l'impôt (jizia) dans ta jeunesse et nous te négligeons dans ta vieillesse. » Puis il lui fixa une pension suffisante du trésor public.
Seiid Ibn Almousayib rapporte : Un musulman et un juif vinrent se disputer auprès de Omar (SDP). Omar trouva que la vérité était du côté du juif et jugea en sa faveur. Le juif s'exclama : « Par Allah ! Tu as jugé par la vérité. »
17) Relation avec les juifs et avec les chrétiens :
(S3v64) « Dis : “Ô gens du Livre (de la Bible), venez à une parole commune entre nous (musulmans) et vous : que nous n'adorions qu'Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d'Allah.” Puis, s'ils tournent le dos, dites : “Soyez témoins que nous, nous sommes soumis.” »
(S5v82) « Tu trouveras certainement que les juifs (sionistes) et les associateurs (polythéistes) sont les ennemis les plus acharnés des croyants (chrétiens authentiques et musulmans). Et tu trouveras certes que les plus disposés à aimer les croyants sont ceux qui disent : “Nous sommes chrétiens.” C'est qu'il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu'ils ne s'enflent pas d'orgueil. »
(S3v98-100) « Dis : “Ô gens du Livre, pourquoi ne croyez-vous pas aux versets d'Allah alors qu'Allah est témoin de ce que vous faites ?” Dis : “Ô gens du Livre (certains chrétiens mais plus des juifs), pourquoi obstruez-vous la voie d'Allah à celui qui a la foi, et pourquoi voulez-vous rendre cette voie tortueuse, alors que vous êtes témoins de la vérité, et qu'Allah n'est pas inattentif à ce que vous faites ? Ô les croyants ! Si vous obéissez à un groupe (pervers) de ceux auxquels on a donné le Livre, il vous rendra mécréants après vous ayez eu la foi.” »
L’effraction psychique qu’entraîne cette éducation pseudo-sexuelle dès un jeune âge est donc comparable aux conséquences d’un viol, causant des dommages psychologiques irréversibles, mais pouvant encore plus gravement pousser l'enfant à vouloir une transition de genre. Le travestissement d'adulte associé à l'éducation à la sexualité est une dissonance cognitive et la libération perverse de la pulsion chez les enfants, surtout que l'enfance sans puberté est naturellement écartée de la sexualité, et donc de la pulsion sexuelle et de la transsexualité, comme quoi taire certaines choses est parfois essentiel. Ainsi les enfants exposés à ces contenus présentent des signes alarmants tels que mutisme, peur de retourner à l’école, insomnie, régression comportementale, et parfois même des comportements inappropriés entre pairs, répliquant ce qu’ils ont appris. Pour le vivre ensemble, il faudrait accepter les dérives, l'hypersexualité, les pensées obscènes, la nudité. Car quelle est l’étape d’après ? Qu'un adulte se déshabille devant une classe de CM2 en leur expliquant que la nudité n’a rien de choquant, car nous sommes tous nés nus ? Cette dérive, issue d’une idéologie transhumaniste, vise à déconstruire les fondements de la famille et de la société, dénoncent les Delépine, tous les deux médecins oncologues et respectivement pédiatre et chirurgien orthopédiques. Ils alertent sur une volonté de séparer procréation et sexualité, menant à une déshumanisation profonde de l’individu. Cette prise de conscience appelle à une action immédiate pour protéger la santé mentale des enfants et préserver leur innocence face à ces dérives sociétales.
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