W) Suite 23
« Ce que la pandémie et la crise ukrainienne ont fait remonter à la surface, c’est la réalité géopolitique latente qui s’est accumulée au fil des décennies, à savoir que le Sud global rejette les politiques de néo-mercantalisme poursuivies par l’Occident sous le couvert de «l’internationalisme libéral». L’Occident poursuit un ordre international hiérarchisé. Nul autre que le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, l’a récemment laissé échapper dans un moment d’imprudence avec une touche de connotation raciste lorsqu’il a déclaré depuis une plate-forme publique que « l’Europe est un jardin ». Le reste du monde est une jungle, et la jungle pourrait envahir le jardin. Pour le moment, cependant, le rapprochement saoudo-iranien aura certainement des retombées positives sur les efforts en vue d’un règlement négocié au Yémen et en Syrie ainsi que sur la situation politique au Liban. Le communiqué conjoint souligne que l’Arabie saoudite et l’Iran ont l’intention de relancer l’Accord général de coopération de 1998 dans les domaines de l’économie, du commerce, de l’investissement, de la technologie, de la science, de la culture, des sports et de la jeunesse. La pointe des sanctions américaines réside dans les restrictions imposées au commerce pétrolier de l’Iran et à l’accès aux banques occidentales. Il est tout à fait concevable qu’un retour de bâton soit sur le point de commencer alors que la Russie, l’Iran et l’Arabie saoudite, les trois principaux pays producteurs de pétrole/gaz, commencent à accélérer leur recherche de mécanismes de paiement contournant le dollar américain. La Chine discute déjà d’un tel arrangement avec l’Arabie saoudite et l’Iran. Les transactions commerciales et économiques sino-russes tentent d’éviter le dollar américain pour les paiements. Il est bien entendu que toute érosion significative du statut du dollar en tant que « monnaie mondiale » non seulement signifiera la mort de l’économie américaine, mais paralysera la capacité des États-Unis à mener des « guerres éternelles » à l’étranger et à imposer leur hégémonie mondiale. L’essentiel est que la réconciliation entre l’Arabie saoudite et l’Iran est également un précurseur de leur intronisation en tant que membres du BRICS dans un avenir proche. Certes, il existe déjà une entente russo-chinoise sur ce point. L’adhésion aux BRICS de l’Arabie saoudite et de l’Iran réinitialisera radicalement la dynamique du pouvoir dans le système international. » (Extraits de l'article « L’accord de normalisation des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran est un événement historique » à l'adresse https://strategika.fr/2023/03/23/laccord-de-normalisation-des-relations-diplomatiques-entre-larabie-saoudite-et-liran-est-un-evenement-historique/) Or l'Empire atlantiste du mensonge et du Mal ainsi que ses dirigeants, assis avec arrogance sur les ruines de l’ancien Occident libre et maintenant déterminé à asservir le monde entier dans des réseaux d’usure, de tromperie et de terreur, ne comprennent que les actes. Ainsi il est plus que temps de faire le ménage dans ce cloaque pseudo-scientifique et de supprimer un bon nombre d’organisations mondiales qui ne font que le jeu de l’oligarchie mondiale financière apatride. Surtout qu'un changement de paradigme devient nécessaire car l'actuel est en rapport avec la sortie de la deuxième guerre mondiale, c'est à dire avec une période où il n'y avait pas de chômage et où la potentialité de développement liée à la reconstruction était importante. Fin du très bon article « "L’Ukraine est le laboratoire du mondialisme" : entretien avec Lucien Cerise » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-Ukraine-est-le-laboratoire-du-mondialisme-entretien-avec-Lucien-Cerise-67512.html : « Afin de rétablir un minimum de clarté, il faut définir où passe maintenant le clivage fondateur en géopolitique. Comme le défend Alexandre Douguine, le clivage anti-russe/pro-russe recoupe largement le clivage atlantisme/eurasisme. Ce clivage fondateur est indifférent aux systèmes d’idées et aux identités. Il y a une extrême droite anti-russe/atlantiste et une extrême-droite pro-russe/eurasiste. Idem pour l’extrême gauche et pour les systèmes politico-religieux comme l’islam, car il y a des musulmans pro-russes et d’autres anti-russes, ou pour le sionisme, car il y a des sionistes anti-russes mais aussi des sionistes pro-russes. En résumé, le trait psychologique qui distingue les deux côtés du clivage est le suivant : les pro-russes eurasistes réfléchissent avant d’agir, ils sont dans la realpolitik, quand les anti-russes atlantistes agissent d’abord, et réfléchissent ensuite, ce qui les conduit vers des postures idéologiques. Les oligarques et les groupes de combat néo-Gladio anti-russes/atlantistes vont appliquer la « doctrine Kitson » pour mettre l’Europe à feu et à sang, et accuser la Russie. » A ce sujet il est possible d'écouter la bonne émission « Pourquoi tant de haine ? #46 – Les (gladios) mouvements néo-nazis ukrainiens (avec Lucien Cerise) » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Pourquoi-tant-de-haine-46-Les-mouvements-neo-nazis-ukrainiens-avec-Lucien-Cerise-67544.html A l’extrémité ouest de l’Eurasie, la thalassocratie américaine a certes neutralisé, conquis et soumis politiquement et militairement la péninsule européenne, achevant un processus qui a commencé avec le Débarquement. Ou, si l’on veut, avec la création de la Federal Reserve Bank et le déclenchement de la Première Guerre mondiale pour contrecarrer l’Allemagne, puissance continentale et «rising challenger» du Royaume-Uni. Mais à l’Est, l’Empire ne semble pas avoir les moyens de soumettre à la fois les géants russe et chinois, auxquels il faut ajouter d’autres pays non-alignés comme le Brésil. Sommé de prendre partie dans le conflit ukrainien, le Pakistan a ainsi rétorqué qu’ils n’étaient « pas les esclaves des Occidentaux ». Reconstruire un système international, après une épreuve de force majeure, est le défi ultime de l’art de gouverner. Ainsi, évaluer la signification des tendances en cours, signifie pour l’Europe, réévaluer la notion d’équilibre des forces et réduire significativement la rhétorique des valeurs, que les Occidentaux ont cherché à promouvoir, avec ambiguïté, depuis la fin du colonialisme. Défaillants sur le premier point (logique de puissance), les Européens semblent l’être aussi sur le deuxième, car la rhétorique des valeurs se situe aux deux niveaux de l’ordre international, celui de la défense des principes universels, valables pour tous, et celui de la pluralité des histoires et des cultures régionales, ainsi que des diverses formes de régimes politiques. Une attitude différente ou opposée, marquerait une volonté d’assimilation forcée ou un dictat de légitimité, porteurs de conflits. Surtout que normalement, l'oppression est par essence impossible dans une relation internationale. À long terme, cela ne change rien pour l’Occident mondialiste, cet empire du mensonge dont par le médiatico-politique et du chaos dont par les guerres et déstabilisations états-uniennes, et il va donc continuer à s’enfoncer pour finalement disparaître totalement. Surtout que les régimes qui finissent par mentir ou/et par être dérangés mentalement s'écroulent comme l'a prouvé l'URSS. C'est à dire qu'une société basée principalement sur le mensonge (en particulier quand les plus grands menteurs sont dans les institutions) est une société gravement malade religieusement et psychiquement, et donc très en danger, car mentir peut être synonyme de crime possiblement mortel quand cela concerne la médecine, la technologie, l'économie... De son côté, la Russie va reconstruire un « rideau de fer » pour se protéger, et nouer des alliances avec d’autres parties du monde. La Russie est même prête à créer des bases navales en Inde, en Arabie saoudite, en Irak et en Iran. Dans le cadre de sa nouvelle doctrine navale, elle a annoncé son intention de créer de nouvelles bases navales en mer Méditerranée, dans la région Asie-Pacifique (APR), dans l’océan Indien, dans le golfe Persique, dans des zones maritimes d’intérêt vital. D'ailleurs le président russe Vladimir Poutine a signé le décret correspondant. La doctrine stipule que la course à la domination des États-Unis sur les océans constitue le principal défi pour la sécurité nationale de la Fédération de Russie. La doctrine définit les zones d’« intérêts vitaux » où les méthodes militaires peuvent être utilisées lorsque les méthodes diplomatiques ne peuvent plus être utiles. Ces zones sont directement liées au développement de l’État, servent à la protection de sa souveraineté, de son intégrité territoriale et au renforcement de la défense, et ont une incidence critique sur le développement socio-économique du pays. Elles comprennent les eaux maritimes intérieures et la mer territoriale de la Fédération de Russie, la zone économique exclusive du pays et son plateau continental comprenant le bassin arctique, ainsi que le plan d’eau de la route maritime du Nord (NSR), la mer d’Okhotsk, le secteur russe de la mer Caspienne. Poutine a donc aussi décidé d’agir contre la faction ultra libérale russe. Il a été aidé par les récentes attaques économiques de l’Occident. Les sanctions visant les oligarques russes semblaient destinées à les pousser à l’action, à les forcer à s’organiser politiquement pour exiger que Poutine accède aux demandes de l’Occident afin que leurs réserves d’argent cachées et leurs lignes de crédit occidentales ne soient pas saisies. Et comme nous pouvons le voir maintenant, la classe des affaires en Russie ressent clairement la pression résultant des sanctions occidentales et Poutine a décidé d’appliquer sa propre pression sur ces oligarques, servant effectivement d’enclume au marteau de l’Occident. Nous avons maintenant Dmitri Medvedev, l’ancien président et Premier ministre, tester les eaux politiques et parler ouvertement d’un vaste programme de nationalisation économique. Prononcer de tels mots aurait été du jamais vu avant le début de l'intervention russe en Ukraine, car ce serait une violation de la détente que Poutine et la faction libérale des oligarques avaient maintenue pendant la majeure partie des deux dernières décennies. En revanche les patriotes de tous bords en Russie, qu’ils soient communistes, centristes, poutinistes ou même de nombreux nationalistes non achetés, réclament cette mesure depuis que les retombées désastreuses de la campagne de privatisation des années 90 sous l’administration Eltsine sont clairement apparues. Extraits de l'article « Guerre en Ukraine : la cinquième colonne en Russie » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Guerre-en-Ukraine-la-cinquieme-colonne-en-Russie-67475.html#forum2920656 : « Une très vaste toile d’araignée tissée depuis des décennies s'est propagée en Russie. Cette toile est constituée de showmen, de journalistes et d’oligarques liés au même agenda qu’elle promeut avec méthode et persévérance. Ce programme est complètement étranger et même hostile à la Russie. C’est ce qu’on peut appeler le lobby libéral ou atlantique, le camp des occidentolâtres. Leur trait distinctif est l’hostilité à la tradition et sa désagrégation par le modernisme dont à travers l’hostilité à l’Église orthodoxe, la tolérance pour les (et parfois leur appartenance à des) minorités sexuelles, la dévaluation par persiflage de codes culturels russes, la ridiculisation des vertus et mœurs traditionnelles. Cette cohorte de prestidigitateurs et de farceurs constituent l’arme de destruction massive aux effets dévastateurs appelée « culture de masse », qui a inondé l’espace public russe, anéantissant toute trace d’identité collective, de décence, de sérieux et de patriotisme, notamment chez les jeunes générations. Et ces oligarques ne sont que le véhicule financier du même acte subversif occidental de sape des fondements du peuple et de l’État russes. En effet dans tous nos pays, il existe des réseaux similaires d’influence antinationale. Nous sommes également en présence d’une guerre totale de religion (de nature quasi eschatologique) dont l’expression visible se manifeste à travers tout le spectre anthropologique : guerre politique, guerre économique, guerre médiatique et cognitive, guerre culturelle et guerre axiologique qui est celle qui prévaut. Depuis quelques temps, il est même question d’une guerre sans limites menée par des sociétés secrètes qui ont pris le pouvoir politique principalement en Occident. Quiconque feint d’occulter la dimension spirituelle de l’affrontement planétaire actuel ne peut rien comprendre au déroulement des événements en cours. La cible principale du Léviathan mondialiste est la fédération de Russie, non seulement à cause de ses vastes ressources naturelles, mais aussi parce qu’elle est le rempart ultime de la chrétienté contemporaine au travers de son orthodoxie. Le conflit civilisationnel/eschatologique entre l’Occident déchristianisé et la Russie orthodoxe est maintenant entré dans sa phase militaire directe, car les Occidentaux financent, militarisent et utilisent l’Ukraine comme bélier contre la Russie. Vu sous cet angle, dont au-delà du récit officiel promu par la pieuvre politico-médiatique atlantique, l’enjeu de l’affrontement en Ukraine apparaît dans sa véritable dimension planétaire. Le conflit civilisationnel entre l’Occident hégémonique, déchristianisé, mercantile, avec des revendications de domination planétaire d’un côté, et la Russie orthodoxe et multipolaire de l’autre, est maintenant entré dans sa phase militaire directe. Pour l’instant, les Occidentaux préfèrent rester dans sa guerre par procuration utilisant l’Ukraine aveuglément au détriment de ses propres intérêts nationaux. Car selon la définition classique de Mackinder : celui qui dirige l’Europe de l’Est gouverne le Heartland ; celui qui dirige le Heartland gouverne l’Île-Monde ; et celui qui dirige l’Île-Monde gouverne le monde. D'ailleurs cela fin longtemps que l'empire thalassocratique (océania, britno-américain) lutte afin d'empêcher le Heartland (eurasie, l'empire terrestre) de reprendre le contrôle des zones côtières du Heartland, comme l'ont prouvé la domination anglaise sur l'inde, la domination américaine sur le Pakistan, la division de la Corée, l'ancienne guerre au Vietnam et donc la guerre en Ukraine séparant la Russie de l'Europe. La perfide Albion (duplicité et trahison de l'Angleterre) après Waterloo a même participé à créer les deux guerres mondiales principalement entre la France et l'Allemagne pour préserver son empire thalassocratique qui ira finalement aux États Unis encore plus perfide puisque portant sournoisement, belliqueusement et tyranniquement le laïcisme progressiste démocratique. Ainsi une des principales stratégies anglo-saxonnes contre l'Eurasie était d'empêcher la Russie d'avoir accès aux mers chaudes, mais une route commerciale à été ouverte entre Moscou, l'Inde et l'Iran, ce qui est une preuve de plus de l'effondrement quotidien de la puissance occidentale. Comme nous l’avons évoqué, la Russie apparaît en plus légitimement comme le dernier bastion de la civilisation chrétienne et donc comme un Katechon. car selon la Bible (deuxième épître aux Thessaloniciens de saint Paul, 2:6) et même selon la philosophie politique orthodoxe, le « Katechon » est un gardien providentiel jouant le rôle messianique de retenir et ralentir la venue de l’antéchrist. Le philosophe et écrivain français d’origine roumaine Jean Parvulesco a vu en Vladimir Poutine « l’homme providentiel », qui aura pour mission historique de refuser l’arrivée du « fils de perdition ». L’homme providentiel dont parle Parvulesco n’a pas grand-chose à voir avec l’individu Poutine dans le sens où le philosophe traditionaliste fait la distinction entre la force historique qu’incarnerait Vladimir Poutine (destin, sens de l’histoire, manifestation divine) et les limites de l’homme lui-même. Poutine deviendra-t-il l’instrument d’une volonté supérieure en étant poussé vers la réalisation d’objectifs spirituels majeurs ? Cette probabilité reste ouverte. Mais une chose est certaine : dans des moments historiques aussi critiques, l’homme au poste politique clé transcende ses limites personnelles. Le conflit en Ukraine inaugure une contre-offensive mondiale contre le mondialisme sataniste, contre les promoteurs de l’Agenda 21 génocidaire, contre la dictature technocratique, et contre les centres de commandement des forces occultes mettant donc aussi en œuvre le dépeuplement au travers d’injections forcées, la famine et la paupérisation généralisée. » (Iurie Roşca) A ce sujet voici un passage de l'article « Poutine et le césarisme politique – Irnerio Seminatore » à l'adresse https://strategika.fr/2022/05/05/poutine-cesarisme/ : « L’ambition de Poutine serait d’associer les ressources et l’espace de l’Eurasie, ainsi que la force morale du peuple russe et sa foi orthodoxe et fataliste aux capacités technologiques et scientifiques de l’Occident (en commençant par l'Europe si nécessaire). Il pourrait alors faire de Moscou la véritable « troisième Rome », héritière de la puissance et de la splendeur de Byzance, en se posant en nouveau César, réformateur et restaurateur de la Rome d’Orient, organisateur de paix et des nouveaux équilibres de pouvoirs. Il faut savoir que pour les musulmans "la sourate ar-rom (les romains chrétiens)" correspond au centre politique de la chrétienté qui a pu passer de Rome à Byzance (Constantinople). Et comme toutes deux ne sont plus chrétienne dont à cause de l'impie laïcisme progressiste, c'est actuellement Moscou qui représente ces romains chrétiens, car la Russie a retrouvé l'orthodoxie et s'est alliée à des pays musulmans tels la Syrie, la Tchétchénie et l'Iran pour combattre le même ennemi, à savoir les forces américano-sionistes de l’OTAN en Ukraine et les forces israélo-terroristes au Proche-Orient, comme annoncé selon un hadith ayant prévenu de l'alliance entre la chrétienté et l'islam à la fin des temps. C'est à dire qu'en islam, nous appelons « Rome » le centre politique de la chrétienté héritière de l’Imperium romanum (empire romain puis devenu chrétien), qui ne peut donc être un pays chrétien faible, ni l’Amérique (judéo-)protestante puisque celle-ci a été considérée par les Pères pèlerins qui l’ont fondée non pas comme la nouvelle Rome chrétienne, mais comme la nouvelle Jérusalem, en marquant ainsi la filiation avec le judaïsme. Par conséquent Rome, puis Byzance (Constantinople) ayant donc toutes deux succombé à l'impie laïcisme progressiste provenant de la Franc-Maçonnerie et du mouvement sabbato-frankiste, il n'y a bien que la Russie qui peut incarner actuellement le Katechon. En effet il faut rappeler que l’affaiblissement du catholicisme eut lieu par la pénétration frankiste, que l'affaiblissement de l'islam eut lieu par la pénétration sabataïste, et que selon le Prophète Mouhamed un califat bien guidé réapparaîtra en tant que dernier Katechon. Ce califat bien guidé pourrait d'aileurs très probablmeent se reformer au moment où la Russie sera trop affaiblie dans sa guerre contre l'Occident impie ou pour l'aider à triompher, possiblement après une révolution spirituelle en France et en faisant revenir magnifiquement sans troisième guerre mondiale mais par de grands changement géopolitiques et géoéconomiques, puis un grand combat ou sacrifice, Jésus, le Messie. Et la Chine doit bien comprendre cela. Dans le plus noble sens, le soutien de la réapparition du califat bien guidé à la Russie à la fin pour triompher est d'autant plus probable, puisque pour faire ce grand changement mondial le plus pacifiquement possible, il paraît logique de le faire progressivement. Le retour de la Russie en tant que troisième Rome chrétienne est légitime puisque en 1472, Sophie Paléologue, la nièce du dernier empereur byzantin donc de la deuxième Rome, Constantin XI, se marie avec Ivan III de Moscou. La Moscovie put ainsi se proclamer héritière de l’Empire byzantin. Elle adopte ensuite l’aigle bicéphale et se proclame Troisième Rome. La dimension eschatologique de cette revendication théologico-politique est très nette. Que l’on soit croyant ou non, force et de constater que l’Histoire a conduit cette Troisième Rome à devenir finalement la première puissance nucléaire mondiale entrée dans une confrontation contrainte contre l’empire antichristique. Il semble que c’est le destin de la Russie auquel elle ne saurait échapper. Le 16 janvier 1547, Ivan IV, petit-fils d’Ivan III, est couronné tsar (mot dérivé de César) à la cathédrale de la Dormition (qui se situe dans le Kremlin à Moscou) et fonde la tsarat de Russie. Moscou devint donc la Troisième Rome au 16e siècle, surtout que durant lequel l’Europe connaît la réforme protestante, l’affaiblissement de l’Église du Saint-Empire romain germanique et la transformation de l’Angleterre en thalassocratie, empire des mers qui deviendra l’ennemie ontologique de la Russie, puissance tellurocratique. Au 16e siècle se met donc en place la nouvelle géographie politico-religieuse en vue de la guerre eschatologique se révélant de plus en plus actuellement. Cette histoire religieuse de Rome n’entre pas en contradiction avec le point de vue islamique. En effet comme il a été vu, le Coran révélé au 7e siècle considère Byzance comme la seconde Rome chrétienne, car c’est par le nom de « Rome » que le Coran désigne l’Empire byzantin, l’héritier de Rome. Le Sheikh Imran Hosein a relevé ce point qui est d’une extrême importance eschatologique. La trentième sourate du Coran a pour titre « Rome (les romains, les byzantins) », et elle évoque la guerre entre Byzance, appelée donc « Rome », et la Perse. Plusieurs études académiques ont mis en évidence l’influence énorme du lobby juif pro-israélien aux Etats-Unis et dans l’Union européenne américano-sioniste et mondialiste qui est le résultat de la soumission, sur la longue durée, du continent européen, aux puissances judéo-protestantes. Par conséquent, l’Occident ne peut être considérer comme l’aire géographique et civilisationnel qui suit Jésus. Il existe en Russie un lobby juif pro-israélien, mais son influence décline à très grande vitesse depuis plusieurs années, au fur et à mesure que les tensions entre la Russie et Israël augmentent. En témoigne la fermeture de l’Agence juive pour Israël en Russie ordonnée par le ministère russe de la justice. Et le 6 juillet 2022, le grand rabbin de Moscou, chef de la plus importante communauté juive de Russie, Pinchas Goldschmidt (également président de la Conférence des rabbins européens), a même quitté la Russie pour s’installer en Israël suite à l’intervention en Ukraine à laquelle il s’est opposé. La porte-parole de la communauté juive en Russie, Olga Yessaulova, a d'ailleurs indiqué qu’« il n’est pas question de successeur, peut-être qu’il n’y en aura pas ». La seule puissance chrétienne ayant les moyens de tenir tête aux ennemis de Jésus et à leurs alliés, est la Russie. Les développements géopolitiques en Europe de l’Est et en Ukraine, le rôle délétère joué par Israël et ses réseaux contre la Russie dans ces conflits, ont inévitablement accentué l’opposition entre Moscou et Tel Aviv. Et cette opposition ira en s’aggravant. Tous les recoupements que nous avons fait ici, en utilisant les différentes traditions religieuses, leur eschatologie respective, l’histoire théologico-politique du christianisme, le Coran et les développements géopolitiques de ces dernières années, convergent pour désigner la Russie alliée aux musulmans comme étant le Katechon affrontant les forces de l’Antéchrist. A ses côtés le Patriarche Kirill ferait figure d’organisateur d’obédiences, de vérité et de conciles, sous le credo de la vraie foi. Ça serait le retour historique du césaro-papisme comme doctrine de l’État russe ! » Le philosophe russe Alexandre Douguine considère également Moscou comme la troisième Rome et l’héritier de l’Empire romain d’Orient et de l’Empire mongol. C’est un patriote russe mais le qualifier de nationaliste est une pure absurdité, puisque la Russie n’est pas une nation mais une fédération de nombreuses nations représentant le message universel du Christ. Par ailleurs il précise que le conflit en Ukraine est la « première guerre multipolaire » du monde, dans laquelle la Russie se bat pour le droit de chaque civilisation à choisir sa propre voie, tandis que l’Occident souhaite maintenir son globalisme hégémonique totalitaire. La multipolarité n’est « pas contre l’Occident en tant que tel », mais « contre la prétention de l’Occident à être le modèle, à être l’exemple unique » de l’histoire et de la compréhension humaine. « L'intervention spéciale russe en Ukraine est le début de la bataille eschatologique entre la Tradition sacrée et le monde moderne, qui, précisément sous la forme de l’idéologie libérale et de la politique mondialiste, a atteint son expression la plus sinistre, la plus toxique et la plus radicale. C’est pourquoi nous parlons de plus en plus d’Armageddon, la dernière bataille décisive entre les armées de Dieu et de Satan. » (Alexandre Douguine) Il rejette aussi les approches « dogmatiques » du marxisme, du fascisme et du libéralisme en matière de politique et d’économie. « Le mondialisme, qui est le mieux représenté dans des organisations internationales tels que le Forum de Davos de Klaus Schwab avec son “Great Reboot”, la Commission trilatérale, le Conseil américain des relations étrangères (CFR) ou la Fondation Open Society de George Soros insiste sur l’unification complète de l’humanité sous un gouvernement mondial, sous l’idéologie libérale et sous un système de règles et de normes basé sur celle-ci comprenant en grande partie la politique de genre, les LGBT+, l’individualisme extrême et le transhumanisme. D'ailleurs les avatars de cette idéologie se répandent partout. Et selon ces mondialistes, c’est cela la « fin de l’histoire » qui a été décrite au début des années 1990 par Francis Fukuyama. Cette fin de l’histoire serait donc la victoire du libéralisme laïciste oligarchique de l’Occident à l’échelle mondiale. Et c'est pourquoi cela implique l’abolition de toute alternative idéologique, géopolitique, économique et socioculturelle, imposée par ce mondialisme actuellement. La Russie sous Poutine est devenue l’obstacle évident à ce projet de fin de l’histoire, et depuis le début de l’Opération militaire spéciale, elle constitue un défi direct à ce vœu mondialiste. Poutine a remis en question l’interprétation libérale de la fin de l’histoire, c’est à dire le principal projet mondialiste qu'est le Gouvernement Mondial privé/public. D’où la rage de Fukuyama, car devant lui, le projet de fin de l’histoire n’a pas seulement été reporté, mais s’est effondré pour de bon en empêchant le triomphe planétaire de l'occident libéral comme le communisme mondial s'est effondré. (Ce qui est logique car toutes ces idéologies et sociétés doivent faire comprendre la valeur supérieure du monothéisme complété devant amener à la fin authentique de l'Histoire qu'est l'Eden terrestre complété basé sur l'ultime califat jusqu'à la fin du monde et dirigé par Jésus un certain temps.) » (Alexandre Douguine) « Nous assistons aujourd’hui à l'agonie du libéralisme mondial. Ce que Francis Fukuyama croyait récemment être la fin de l’histoire, ce qui était présenté aux peuples du monde non seulement comme la fin de l’histoire mais comme son apogée, atteignant la destination finale, une société absolue qui réalise l’idéal de la démocratie libérale occidentale, s’est transformé en une farce. On a découvert que le monde de la démocratie libérale est un monde de chaos, de violence, de ségrégation, de racisme et de haine universelle. C’est un monde gouverné par des minorités. Pour commencer, la minorité occidentale elle-même gouvernerait la majorité du monde. Un milliard d’individus dicterait sa volonté à sept milliards. C’est ainsi depuis 200 ans. Pendant 200 ans, les puissances coloniales européennes ont pratiqué la ségrégation, l’exploitation et les abus, exportant des ressources naturelles et des esclaves d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. La vie de l’hégémon américain touche à sa fin. Il s’efface de ce monde. Il tente de mener une guerre mondiale pour préserver l’ordre mondial existant. Mais l’empire colonial britannique, prédécesseur du pseudo-empire américain, a-t-il réussi dans une telle entreprise ? La réponse est non. La Russie se bat pour que vous tous, les peuples des différents continents, puissiez retrouver votre liberté, et oublier, tourner la page de ce colonialisme occidental. » (Konstantin Malofeev, homme d’affaires russe et propriétaire de Tsargrad TV) « Selon Hegel, l’histoire est bien un processus de déploiement de l’Esprit, qui passe par la nature et le changement des religions et des civilisations jusqu’à ce qu’il atteigne son apogée, c'est à dire la fin (Eden terrestre complété synonyme d'ennoblissement maximal) rencontrant le début (Eden terrestre originel synonyme d’exemplarité à approfondir), l’alpha rencontrant l’oméga. À travers de nombreuses épreuves et rebondissements dialectiques, l’Esprit qui anime l’humanité s’incarnera finalement dans une monarchie absolue (retour de Jésus en tant que calife ou roi qui organisera l'application parfaite des lois monothéistes complétées qu'est l'islam du Mahdi suivant Mouhamed) et un empire mondial qui sera celui de l’Esprit (Saint). Son pouvoir sera transféré à un autocrate suprême, un monarque-philosophe éclairé (Poutine, le Mahdi, puis Jésus). Hegel conclue en précisant que le capitalisme et la société civile ne seront qu’une étape dans le déroulement de ce processus, et que le matérialisme scientifique passera à la science angélique purement spirituelle, pieuse et servant le bien commun. Cela signifie qu'en tant que phénomène philosophique, l’opération militaire spéciale russe en Ukraine marque le retour de l’Empire, le retour de la Russie dans l’Empire, et le début de l'instauration complète de notre bonne destinée messianique à venir. L’Allemagne, dans son état actuel, n’est plus un concurrent. La version allemande du Reich mondial n’est irrémédiablement plus à l’ordre du jour. Le projet communiste de la fin de l’histoire a également été abandonné, comme cela se produit actuellement pour le libéralisme. Or dans leurs meilleurs aspects, ils pourraient facilement être incorporés dans une nouvelle synthèse impériale. Les russes sont les porteurs orthodoxes de l’Empire eurasien de la fin, face aux usurpateurs occidentaux. Et si vous pensez à la Troisième Rome et au rôle des tsars russes en tant que porteurs de la mission du Katechon, qui est le souverain qui retient l’avènement de l'anti-christianisme selon la Bible, tout devient encore plus fondamental pour la Russie que le contexte de l’hégélianisme. (Comme il a été vu le Katechon est un concept biblique qui signifie retenir la fin des temps dont l’avènement du faux messie juif anti-christique et qui a donc été représenté par l'empire chrétien catholique puis orthodoxe, le califat et désormais la Russie suite à un auto-exorcisme en interdisant le mariage homosexuel et mentionnant la croyance en Dieu dans sa constitution. Concernant cet auto-exorcisme par la Russie du pervers progressisme, il est très intéressant de voir la vidéo « GUERRE ESCHATOLOGIQUE RUSSIE/OCCIDENT : L'APOCALYPSE GÉOPOLITIQUE AVEC @Youssef HINDI » à l'adresse https://www.youtube.com/watch?v=U0aUDI4YyB4&list=LL7jmiI69wnrMf8TSUGfh1aQ Il faut noter que selon le hadith suivant et probablement par sa philosophie religieuse qui incarnera principalement la conclusion du projet divin d’ennoblir l'humanité au maximum, le Mahdi est aussi une forme de Katechon, mais possiblement ultime par son association au retour du califat bien guidé, puis par sa désignation légitime (puisque lié à son saint ennoblissement maximal) du retour de Jésus (qui épanouira sa sainteté au maximum en devenant musulman après avoir reçu le salam du Prophète Mouhamed par le Mahdi et) qui suite à une prière dans Damas commencera par poursuivre l'antéchrist juif pour le tuer. De plus Le Mahdi proviendra probablement d'une nation en lutte théologique et donc sans constitution basée en grande partie sur l'islam ni sur le christianisme comme lors de la révélation coranique, et donc très probablement de l'occident wokiste, plutôt du côté anciennement catholique comme la France car ayant été un christianisme charitable, et donc en tant que converti, surtout que cela sera sûrement important pour unir sans concurrence et donc plus facilement les nations musulmanes à la fin des temps : Abdallah Ibn Massoud (SDP) (et Ali) a rapporté que l' Envoyé de Dieu (SBDSL) a dit : « S'il ne restait à ce monde qu'un seul jour (qui probablement empirera dans certains aspect tant que la mahdi ne sera pas reconnu massivement), Dieu le prolongerait jusqu'à ce qu'il suscite un homme (du niveau spirituel ou/et descendant) des miens (le Mahdi). Son nom correspond au mien. Il répandra la justice et l'équité sur toute la terre, comme elle a été remplie d'injustice et de tyrannie. » (Thirmidi et Abou Dawoud) Commentaire : C'est à dire que logiquement, la situation du monde en général ne s'arrangera réellement que lorsque l'excellent message du Mahdi sera reconnu, suivi et transmis massivement au moins par les musulmans, puisque son message sera l'évident remède à l'actuelle humanité rabaissée, endormie, matérialiste, malade, égarée, perverse ou/et en guerre dont économique. Or valider les analyses du Mahdi pour le soutenir moralement participe donc déjà à l'aider. Ainsi il n'est pas étonnant que des juifs dont certains faussement convertis au christianisme ou à l'islam sont liés à la fin de l'empire catholique dont par la révolution française, à la fin du califat dont par la révolution turque, à la fin antérieure de empire orthodoxe russe dont par la révolution bolchevique, et que suite à un retour de l'orthodoxie en Russie étant donc l'actuel voire dernier Katechon chrétien, ils cherchent à la refaire effondrer économiquement, surtout que la démocratie laïciste, wokiste, sioniste et ploutocratique ayant permis la domination sur la France et sur la Turquie n'a pas pris en Russie.) C’est précisément la façon dont Soljenitsyne philosophait. L’opération militaire spéciale russe en Ukraine est une bataille pour le sens de la fin de l’histoire. Une grande bataille philosophique. Il est temps de fermer la page sur les interprétations purement matérialistes, énergétiques et économiques, surtout que ce n’est pas seulement vulgaire, c’est malavisé. Car l’histoire est l’histoire des idées de l'esprit. On peut se demander ce que l’Ukraine vient faire là-dedans. Cela n’a rien à voir avec l’Ukraine. Elle n’existe pas. Mais elle fera partie de notre nouvel empire. Ce n’est que là, dans le royaume philosophique d’un esprit qui se déploie, dans l’empire des significations, qu’elle renaîtra et s’épanouira. Mais pour l’instant, que voulons-nous d’un régime terroriste dirigé par un comique. C’est un malentendu. Mais l’Ukraine elle-même est destinée à devenir le théâtre d’une lutte métaphysique fondamentale. Je pense que c’est une question de géographie. Tapis et impuissants jusqu’ici, nous nous battons enfin pour le retour de notre berceau historique à Kiev, actuellement contrôlé par le pouvoir des mondialistes, mais qui attend le pouvoir de l’Empire de l’Esprit. Kiev est le début de notre histoire. Et donc aussi la fin de celle-ci. » (Extraits de l'article « L’Opération militaire spéciale en Ukraine et la lutte pour la Fin de l’Histoire – Alexandre Douguine » à l'adresse https://strategika.fr/2022/08/18/loperation-militaire-speciale-en-ukraine-et-la-lutte-pour-la-fin-de-lhistoire-alexandre-douguine/) « Les eurasistes du début du XXe siècle ont redécouvert l’importance de cet héritage mongol et de l’influence de l’extrême-Orient. L’empire fondé par Gengis Khan rassemblait des dizaines de peuples et de cultures différentes et il a servi de modèle dans la construction de l’empire supranational russe. Les princes de Moscou, qui ont revendiqué cet héritage, s’en sont beaucoup inspiré. L’autre influence, notamment sur le plan religieux, est venue de Byzance et de l’orthodoxie, qui ont développé l’idée du Katechon, de l’empereur qui, dans la tradition du basileus byzantin, possédait une dimension eschatologique, métaphysique. C’était à l’empereur que revenait la mission d’empêcher le diable, l’Antéchrist, d’accaparer l’entier du pouvoir temporel sur terre. Le Katechon est « celui qui retient » le destin du monde, qui fait exister le monde et l’empêche de sombrer dans le néant. Il repousse l’avènement de l’Antéchrist qui voudrait régner sans partage sur l’humanité en semant le chaos. Telle est la mission religieuse et métaphysique de l’empire spirituel héritée de Byzance et de l’orthodoxie. Quant au grand empire touranien, mongol et des autres conquérants qui venaient des profondeurs de l’Asie (Timur et son Empire, nommé officiellement «Touran »), il a fourni le cadre d’une organisation politique et sociale qui permet à des peuples d’origines, de langues et de religions différentes de cohabiter ensemble avec harmonie. C’est ce double héritage qui a formé en fin de compte la conscience géopolitique, historique et civilisationnelle de la Russie. C’est grâce à lui que la Russie n’est pas seulement un pays, mais une civilisation à part entière. La Quatrième théorie politique consiste à contrer ce totalitarisme libéral globaliste et à dépasser la conception politique occidentale selon laquelle on ne peut choisir qu’entre trois systèmes politiques : communisme, fascisme ou libéralisme. Vous n’avez pas d’autre choix que ces trois options. Si vous n’êtes ni communiste, ni fasciste, ni libéral, vous n’avez pas de place dans ce monde. Il n’y a pas d’espace pour vous. D’ailleurs, les libéraux traitent de « fascistes » tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, ce qui est contradictoire avec le principe même du libéralisme. La Quatrième théorie politique n’est pas un autre « isme ». C’est un mode opératoire, une lutte pour conserver une indépendance de pensée par rapport à ce que l’Occident moderne veut rendre obligatoire. C’est une invitation à développer une pensée politique indépendante. Si vous voulez le faire dans le cadre de la religion orthodoxe, c’est parfait. Si vous voulez le faire au sein de la religion musulmane, du confucianisme ou tout autre école de pensée, c’est très bien aussi. La Quatrième théorie politique est le contraire du dogmatisme. C’est la multipolarité, la lutte contre les dogmes néfastes de la modernité, comme celui du libre marché et du capitalisme comme seule forme possible d’organisation économique. Je n’ai pas de problème à ce qu’on soit capitaliste mais à condition qu’on puisse aussi être anti-capitaliste si on le souhaite. On doit considérer tous les gens et toutes les idées. La nation est une invention occidentale, moderne, bourgeoise et artificielle. Alors que je suis favorable à une organisation traditionnelle de la société humaine, avec des États différents et diversifiés, qui serait fondée sur une hiérarchie spirituelle et la primauté de l’aristocratie de l’esprit sur la domination exclusive de l’économique. Je suis anti-matérialiste et anti-bourgeois parce que je crois que le triomphe de la bourgeoisie a été une issue fatale. La bourgeoisie a usurpé le pouvoir aux autres membres du tiers état. La partie la plus importante du peuple a toujours été composée par les paysans et non par les bourgeois. Or c’est la petite minorité bourgeoise qui s’est emparée du pouvoir et l’a accaparé au détriment de la majorité du peuple. Elle a perverti la hiérarchie sociale non seulement vis-à-vis des classes supérieures mais aussi des classes inférieures en confisquant le pouvoir aux paysans, aux artisans, aux ouvriers, aux corporations. L’avènement de la bourgeoisie a été une pathologie, une régression et non pas un progressisme. Je déteste la bourgeoisie. Je suis anti-capitaliste et anti-nationaliste. Pour la Russie, l’heure de vérité est donc en train d’arriver. La seule manière de vaincre dans la guerre contre l’Occident en Ukraine, c’est d’accepter la contre-hégémonie comme idéologie. Les derniers discours de M. Poutine y ont d’ailleurs fait allusion. Des lois ont été introduites pour défendre les valeurs traditionnelles et instaurer le primat de l’esprit sur la matière. L’Etat commence à reconnaître l’importance de ces valeurs idéalistes. L’introduction de facteurs idéalistes dans la politique de l’Etat marque la fin du matérialisme absolu. L’Etat change de sens. Ce n’est plus un Etat libéral, c’est un Etat chargé d’une mission, sacré, un « royaume » au sens métaphysique. Ce qui se produit aujourd’hui en Russie, c’est la transformation du césarisme en contre-hégémonie au sens de Gramsci. » (Extraits de l'article « Entretien avec Alexandre Douguine, le philosophe « le plus dangereux d’Occident » à l'adresse https://strategika.fr/2023/02/06/entretien-avec-alexandre-douguine-le-philosophe-le-plus-dangereux-doccident/) « Grâce à des documents accessibles au public, ils (les russes et les révolutionnaires anti-mondialisme) ont appris ce que les Américains voulaient faire d’eux : ils voulaient diviser la Russie en petits morceaux faciles à digérer. Inutile de dire que l’idée ne leur plaisait guère. Mais cela leur a donné une idée qui leur a plu : et si les États-Unis étaient divisés en États et en comtés ? Bien sûr, ce n’est pas eux qui s’en chargeraient, car ils sont occupés à autre chose. Mais que se passerait-il si les Américains s’en chargeaient eux-mêmes ? - Et puis ils ont remarqué, à leur grande surprise, que les Américains semblent se diriger tout seuls dans cette direction générale, sans l’aide de personne : ils se ruinent eux-mêmes en rendant leur dollar toxique et en s’imposant des sanctions économiques ridicules, ils attisent la rancœur et la désunion sur des questions stupides telles que le « genre » et ils perdent des amis et de l’influence à gauche et à droite à cause de leur arrogance, de leur ignorance et de leur tromperie. Ils offrent même à leurs ennemis des moments propices à l’apprentissage, comme l’organisation d’une réunion du G7 à Hiroshima, tel un criminel revenant sur les lieux de son crime, tout en refusant de s’excuser pour l’atrocité tout à fait inutile qu’ils ont commise dans cette ville. » (Dimitri Orlov) Pour les libéraux, le plus important, c’est l’individu ; pour les communistes, c’est une classe sociale ; pour les nazis, c’est une race ; pour les fascistes, c’est un État, et pour ce Douguine et son quatrième paradigme, c’est l’Être-au-monde. Selon lui, le libéralisme approuve les droits individuels parce qu’ils sont chétifs ; ce sont les droits d’un petit homme. La liberté humaine, c’est la liberté d’un grand homme, d’un peuple, et elle devrait être illimitée. Douguine est donc un combattant dévoué pour la libération par des moyens politiques de l’humanité de l’étau de la tyrannie du Nouvel Ordre mondial dominé par les oligarques mondialistes américano-sionistes, c'est à dire de la virtualité post-moderniste et post-libérale. Car le post-modernisme hyper matérialiste sera synonyme d'esclavagisme ploutocratique technologique, mais possiblement ensuite rapidement d'hyper spiritualisme populaire. Klaus Schwab, début septembre 2023, au sommet de l’Association des pays du Sud Est Asiatique (ANASE) a d'ailleurs appelé les gouvernements du Monde entier à commencer de fusionner avec l’élite des entreprises non élues, afin d’inaugurer sa Grande Réinitialisation et de mettre fin à l’ère du capitalisme pour inaugurer l’ère de ce qu’il appelle, non sans humour involontaire, « le talentisme », dont l’objectif est de faire diriger le monde par ces élites non élues appartenant à des entreprises mondialisées pour le bien de l’humanité. Il va donc être de plus en plus l'heure de voir les signes vu comment la situation évolue actuellement, sinon quand Jésus reviendra, rares seront ceux qui l'auront reconnu honorablement par le cœur plutôt que par stupéfaction par rapport aux grands changements géopolitiques. On sent que depuis la redéfinition des lignes à l’Est, depuis le durcissement frontal entre l’OTAN et la Russie, beaucoup de pays vont en profiter pour redéfinir « leurs » frontières, et élargir leurs capacités d’actions militaires. Comme souvent, l’Europe, cette entité économique qui n’a pas de valeur politique, est la grande perdante de cette redéfinition, une sorte de Grand Reset géopolitique. L’OTAN n’est pas une association philanthropique, mais une alliance militaire, une machine de guerre dotée de moyens colossaux. C’est aussi un dispositif de vassalisation qui soumet les États-membres, sous couvert d’assurer leur sécurité, à l’hégémonisme des États-Unis. Lorsqu’elle a été fondée, en 1949, c’était officiellement pour défendre le prétendu monde libre contre la menace soviétique. Elle aurait donc dû disparaître en même temps que le Pacte de Varsovie créé en 1955 et qui a rendu l’âme en 1990. Non seulement l’OTAN n’a pas disparu, mais elle s’est renforcée et étendue à l’Est de l’Europe en violation des engagements pris. Au lieu de tourner la page de la guerre froide, l’OTAN a tout fait pour encercler et menacer la Russie, qui a remplacé l’URSS dans l’imaginaire belliciste occidental. Enfin, elle s’est livrée à des agressions militaires illégales, sans aucun mandat de l’ONU, qui ont pulvérisé les fondements de la sécurité collective en Europe et dans le monde. Le moment-clé de cette mutation est l’agression contre la Serbie en 1995 et 1999, qui a réintroduit la guerre en Europe et constitué le banc d’essai de la nouvelle stratégie de l’OTAN dans la période post-soviétique. Une agression qui avait deux caractéristiques : elle eut lieu hors du territoire de l’OTAN et elle a visé un État n’ayant jamais menacé un État-membre de l’Alliance. Au prix de 78 jours de bombardements ayant tué 3 500 victimes civiles et détruit même des bâtiments administratifs, cette double transgression a transformé l’OTAN en alliance offensive dont le champ d’intervention n’a plus de limite géographique. Désormais, l’OTAN frappe qui elle veut quand elle veut. En décembre 2001, elle intervient en Afghanistan sans aucun mandat de l’ONU. En 2003, les États-Unis et le Royaume-Uni, pays membres de l’OTAN, envahissent et dévastent l’Irak en violation flagrante du droit international. En mars 2011, l’OTAN outre-passe le mandat de l’ONU et détruit l’État libyen. À la même époque, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Turquie arment les mercenaires takfiristes en Syrie et soumettent l’État syrien légitime à des sanctions mortifères. Il y a trois grands courants qui dirigent la Terre : 1) Une oligarchie financière « libérale », la plus puissante et la plus riche. Elle est composée de politiciens, industriels, financiers et patrons de médias se trouvant dans le clan des démocrates américains incarné en ce moment par Joe Biden, de la City de Londres, du Canada de Justin Trudeau, de la majorité de pays de l’UE dont la France, du Japon, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et d’Israël. Leurs valets obéissants et ultra-riches tels que Bill Gates, George Soros, et les GAFAM s’assurent de la propagande, du noyautage des états et de la censure. 2) Une oligarchie financière « impérialiste » à tendance nationaliste-populiste, devenue au fil du temps un challenger sérieux et dangereux pour l’autre faction, et composée aussi de politiciens, d’industriels et de financiers, mais se trouvant dans le clan des républicains américains incarné par Donald Trump, de la Chine de Xi Jinping, de la Russie de Vladimir Poutine, du Brésil de Jair Bolsonaro, du Vénézuela de Nicolas Maduro, et de la Hongrie de Victor Orban. 3) Et le reste des pays qui ne veulent pas prendre parti entre ces deux factions, penchant tantôt pour un courant, tantôt pour l’autre, c'est à dire en fonction des alliances dont militaires, des investissements et des contrats économiques. Après la Syrie, le conflit actuel par Ukraine interposée est un épisode majeur de l’affrontement entre la faction unipolaire, libérale et oligarchique USA-UE et la faction multipolaire, coopérative et populiste populiste Russie-Chine. Quelle est donc la lien entre la situation en Ukraine et en Syrie ? Tout d’abord, il est nécessaire de comprendre brièvement comment et pourquoi la guerre en Syrie a commencé. Tout au long de dix années de guerre meurtrière, de 2010 à 2020, les gouvernements des États-Unis, de l’Angleterre, de la France, de la Turquie etc, ont soutenu, financé et armé des groupes et organisations terroristes multinationaux de diverses allégeances et casquettes, ainsi que des milices séparatistes à leurs ordres. Sous prétexte de lutte contre des terroristes et contre l'Etat syrien prétendument criminel, ces nations ont même délibérément mené des agressions militaires contre la République arabe syrienne, occupé certaines parties de son territoire, commis des meurtres et des destructions, procédé à des déplacements et à des changements démographiques, pillé ses richesses naturelles et historiques dont le pétrole, le gaz, les cultures agricoles et les antiquités, brûlé et détruit tout ce qu’ils n’ont pu voler, et imposé toujours plus de mesures coercitives unilatérales au peuple syrien. Alors que tout cela serait lié plutôt en grande partie au fait que la Syrie posséderait les plus grandes réserves au monde de pétrole et de gaz off-shore en Méditerranée voire aussi sous ses terres, avec 2,5 milliards de barils. De son côté le pouvoir hyper corrompu des marionnettes kiéviennes a fait en sorte que trois compagnies étasuniennes possèdent désormais en Ukraine plus de terres cultivables que l’Italie, membre du G7. Pourtant deux tiers des sondés estimaient qu’une décision aussi importante devait faire l’objet d’une consultation par référendum alors que plus de la moitié (58%) estimaient que la terre agricole devait demeurer propriété de l’Etat à l’exemple du Canada et d'Israël (références importantes pour l’opinion publique ukrainienne). Finalement, c’est le compte-rendu du mois d’avril 2021 du Fond Monétaire International, le plus important créditeur de l’Ukraine, qui emportait la décision en mettant l’abolition de ce moratoire contre la vente des terres comme condition sine qua non à l’attribution d’un nouveau paquet de crédits à l’Ukraine. Et le gouvernement ukrainien s’exécuta contre l’avis très largement majoritaire de son opinion public. Dès lors les élites ukrainiennes corrompues avaient les mains libres pour transmettre les terres qu’ils avaient en gestion aux « investisseurs étrangers ». Cependant ils devaient au préalable les acquérir, comme la loi désormais les autorisait de le faire auprès des « petits porteurs » ex-kolkhoziens. L’opération était classique dans son genre et fut rondement menée, comme en témoigne le délai entre l’adoption de la loi par la Vrhovna Rada et sa mise en application, à savoir l’acquisition par les compagnies américaine, a évidemment rapporté gros à quelques malfrats proches du pouvoir kiévien. « Les mondialistes (américano-wahhabo-sionistes) ont de nombreux ennemis : l’islam authentique, le catholicisme authentique, le christianisme orthodoxe authentique, le populisme (y compris Trump), le conservatisme, etc. Mais seules deux puissances ont un réel potentiel pour défier cette hégémonie : la Russie et la Chine. La Russie est une puissance militaire, tandis que la Chine est une puissance économique. Cela laisse de la place pour des manœuvres géopolitiques. Le projet atlantiste cherche la domination de la puissance maritime (libéraux et mondialistes voulant un monde unipolaire américain) sur la puissance terrestre (axe russo-chinois voulant un monde multipolaire). Or la Russie et la Chine pourraient accueillir dans leur giron d’autres Etats ou régions voulant participer à l’émergence d’un monde multipolaire : l’Amérique latine, le monde islamique, l’Afrique (où la Russie et la Chine ont commencé à purger les régimes fantoches mis en place et consolidés jusqu’ici par les Français), et même le continent européen lui-même (qui est de plus en plus fatigué de subir l’atlantisme et rêve de devenir lui-même un pôle, même si cet atlantisme est tient encore le pouvoir en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne). Seuls l’Inde (en raison de ses conflits avec la Chine et le Pakistan), le Japon (toujours sous le contrôle étroit des États-Unis) et certains États fantoches mondialistes pourraient rester du côté de cet honteux camp perdant. » (Extraits de l'article « Alexandre Dougine : alors que les libéraux échouent, un nouveau monde dirigé par la Russie et la Chine a émergé » à l'adresse https://strategika.fr/2022/02/20/alexander-dugin-alors-que-les-liberaux-echouent-un-nouveau-monde-dirige-par-la-russie-et-la-chine-a-emerge/) Alexandre Douguine dit ailleurs : « Or le processus consistant à rassembler en grands pôles multipolaires la nation islamique, l'Amérique du sud et l'Afrique nécessite un temps et des efforts considérables. Les pays musulmans, l’Amérique latine et l’Afrique sont des macro-civilisations qui restent plutôt divisées. Mais un monde multipolaire impulsera d’une manière ou d’une autre les processus d’intégration dans toutes ces zones. Maintenant, la chose la plus importante : que faire de l’Ouest ? La théorie du monde multipolaire dans la nomenclature des théories des relations internationales est absente de l’Occident moderne. Le paradigme dominant y est aujourd’hui le libéralisme, qui nie toute souveraineté et toute autonomie, abolit les civilisations et les religions, les ethnies et les cultures, les remplaçant par une idéologie libérale outrancière, par le concept des « droits de l’homme », par l’individualisme (conduisant à l’extrême à des politiques gendéristes et favorable à la manie transgenre), par le matérialisme et par le progrès technique élevé à la plus haute valeur (via l’Intelligence Artificielle). L’objectif du libéralisme est d’abolir les États-nations et d’établir un gouvernement mondial basé sur les normes et règles occidentales. Il rejette catégoriquement l’Etat-Civilisation basé sur les traditions et toute velléité de multipolarité. C’est pourquoi l’Occident est prêt pour une guerre avec la Russie et la Chine. Dans un sens, cette guerre est déjà en cours, en Ukraine et dans le Pacifique (avec le problème de Taïwan), mais jusqu’à présent en s’appuyant sur des acteurs qui mènent leur combat par procuration. Tant que l’Occident rejettera catégoriquement la multipolarité et la notion même d’État-civilisation, le débat ne sera mené qu’au niveau de la force brute, dont par l’action militaire, le blocus économique, la guerre d’information, les sanctions, etc. Pour gagner cette guerre et se défendre, la Russie elle-même doit d’abord comprendre clairement ce que signifie réellement la multipolarité en créant des thinks thank internationaux avec les pays intéressés. » La chaîne politico-diplomatique du containement de la masse eurasienne se fait par la ceinture péninsulaire extérieure du Rimland mondial, constituée par la Grande Ile de l’Amérique, le Japon, l’Australie, l’Inde, les pays du Golfe et l’Europe. Il s'agit donc d'une lutte entre l’alliance nouvelle des puissances de la terre contre les puissances de la mer. « Aujourd’hui, l’affrontement Orient et Occident est tout autant géopolitique et stratégique, qu'idéologique et systémique et concerne tous les domaines, bien qu’il soit interprété, dans la plupart des cas, sous le profil de la relation entre économie et politique. Sous cet angle en particulier, l’unipolarisme de l’Occident fait jouer à la finance, disjointe de l’économie, un rôle autonome pour contrôler, à travers les institutions multilatérales, le FMI et la Banque Mondiale, l’industrie, la production d’énergie, l’alimentation, les ressources minières et les infrastructures vitales de plusieurs pays. Dans ce cadre les Etats qui soutiennent la multipolarité sont aussi des Etats à gouvernement autocratique, qui résistent au modèle culturel de l’Occident et affirment le respect de vies autonomes de développement. Il s'agit d une opposition à la financiarisation et la privatisation des économies, subordonnant la finance à la production de biens publiques. La plausibilité d’un conflit majeur entre pôles insulaires et pôles continentaux crée une incertitude complémentaire sur les scénarios de belligérance multipolaire dans un contexte de bipolarisme sous-jacent (Chine-Etats-Unis). C’est l’une des préoccupations, d’ordre historique. A ce propos, le théâtre européen élargi (en y incluant les crises en chaîne qui vont des zones contestées des pays baltes au Bélarus et à l’Ukraine, jusqu’au Golfe et à l’Iran, en passant par la Syrie et le conflit israélo-palestinien), peut aussi entraîner soudainement l’activateur d’un conflit général, à l’épicentre initial dans l’Est du continent. Ce scénario, qui apparaît comme une crise du politique dans la dimension de l’ordre inter-étatique, peut être appelé transition hégémonique dans l’ordre de l’histoire en devenir. Bon nombre d’analystes expriment la conviction que le système international actuel vit une alternance et peut même être une alternative hégémonique, et ils identifient les facteurs de ce changement, porteurs de guerres, dans une série de besoins insatisfaits, principalement dans l’exigence de sécurité et dans la transgression déclamatoire du tabou nucléaire, sur le terrain tactique et dans les zones d’influence disputées (en Ukraine, dans les pays baltes, en Biélorussie, ainsi que dans d’autres points de crises parsemées). L’énumération de ces besoins va de l’instabilité politique interne, sujette à l’intervention de puissances extérieures, à l’usure des systèmes démocratiques, gangrenés en Eurasie par l’inefficacité et par la corruption et en Afrique, par le sous-développement, l’absence d’infrastructures modernes, la santé publique et une démographie sans contrôle. En effet, sans la capacité d’imposer la stabilité ou la défendre, Hégémon ne peut exercer la suprématie du pouvoir international par la seule diplomatie, l’économie, le multilatéralisme, ou l’appel aux valeurs. Il lui faut préserver un aspect essentiel du pouvoir international (supériorité militaire, organisation efficace, avancées technologiques, innovation permanente, etc). Hégémon doit tenir compte de l’échiquier mondial, de la Balance of Power, de la cohésion et homogénéité des alliances, mais aussi de l’intensité et de la durée de l’effort de guerre. C’est pourquoi les guerres majeures relèvent essentiellement de décisions systémiques. » (Extraits de l'article « PRESENTATION DE LA “MULTIPOLARITE AU XXIème SIECLE” ET DE “L’EUROPE, LA MULTIPOLARITE ET LE SYSTEME INTERNATIONAL – Irnerio Seminatore » à l'adresse https://strategika.fr/2023/01/29/presentation-de-la-multipolarite-au-xxieme-siecle-et-de-leurope-la-multipolarite-et-le-systeme-international-irnerio-seminatore/) Certains pensent que le maître du monde n’est plus celui qui contrôle l’Europe de l’Est, mais celui qui contrôle les technologies critiques et nouvelles, surtout que le monde entier pourrait tendre vers elles et leurs valeurs : - Développer et approfondir le commerce et les investissements bilatéraux ; - Éviter de nouveaux obstacles techniques au commerce ; - Coopérer sur les politiques clés en matière de technologie, de questions numériques et de chaînes d’approvisionnement ; - Soutenir la recherche collaborative ; - Coopérer à l’élaboration de normes compatibles et internationales ; - Faciliter la coopération en matière de politique réglementaire et de mise en œuvre ; - Promouvoir l’innovation et le leadership des multinationales. - Sécurisées les chaînes d’approvisionnement, y compris les semi-conducteurs. - etc. Or il convient aussi d'éviter l’utilisation abusive des technologies menaçant la sécurité et les droits de l’homme et de parvenir à les garder dans un cadre écologique. « Comment la Chine a-t-elle pu sortir 800 millions de personnes de la pauvreté et parvenir à une prospérité commune ? Par exemple sans le train à grande vitesse, il n’y aurait pas de zones de développement, de marchés touristiques ou immobiliers le long et autour de la ligne. Tout cela nécessite un gouvernement fort qui pilote et des entreprises d’État qui assure le suivi, ainsi qu’une planification à long terme et une mise en œuvre progressive en fonction des conditions locales. C’est de cette façon que la modernisation à la chinoise est réalisée sous la direction du Parti communiste chinois, dont l’objectif est de servir le peuple de tout cœur. La modernisation à la chinoise signifie une modernisation pour toute la population, pour la prospérité commune, pour réaliser l’équité et la justice sociales, pour la coordination entre la civilisation matérielle et spirituelle et pour le développement global de l’être humain. En résumé, la Chine a trois identités : un pays ancien, un pays en développement et un pays socialiste, qui sont les clés pour comprendre la modernisation à la chinoise. En tant qu’ancien pays civilisé, la Chine réalisera la modernisation dans le sens de l’harmonie entre l’homme et la nature et dans la voie du développement pacifique. Adhérant au concept selon lequel « les eaux claires et les montagnes luxuriantes sont des atouts inestimables », la Chine a vigoureusement mené des projets de reboisement, même dans le désert de Kubuqi. La contribution de la Chine au verdissement représente un quart de l’effort mondial en ce sens. La voie de la modernisation dans le plus grand pays en développement du monde ne manquera pas de servir d’exemple aux autres. La modernisation à la chinoise constitue une référence importante pour les autres pays émergents. La modernisation chinoise n’aliène pas la dimension humaine, et elle ne détruira pas la culture traditionnelle. Ces principes sont tous incarnés dans la stratégie de ma ville natale : réduction globale de la pauvreté, prospérité globale et revitalisation rurale. Des générateurs d’énergie éolienne sont installés dans les montagnes où, autrefois, on coupait du bois de chauffage. Désormais, la communication 5G y permet des signaux de téléphonie mobile identiques à ceux des grandes villes. Et partout, on voit des montagnes verdoyantes. Confucius a dit que si vous voulez vous établir, établissez les autres ; si vous voulez vous réaliser, réalisez les autres. Le président Xi Jinping a dit que ce n’est que lorsque le monde est bon que la Chine peut être bonne, et que ce n’est que lorsque la Chine est bonne que le monde peut être meilleur. La modernisation à la chinoise réalise non seulement le grand renouveau de la nation chinoise, mais aussi la modernisation du monde. Elle vise à construire une communauté avec un avenir partagé et à développer une nouvelle forme de civilisation humaine grâce à la coopération internationale en cours de route. » (Extraits de l'article « Mon histoire de la modernisation chinoise » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Mon-histoire-de-la-modernisation-chinoise-71193.html) Par rapport à la puissance scientifique chinoise, le ministère américain de la défense a identifié des domaines dans lesquels leurs investissements sont grands et réguliers : systèmes de gestion de combat entièrement en réseau, 5G, technologies hypersoniques, guerre cybernétique, guerre de l’information, énergie dirigée, microélectronique, autonomie, IA/apprentissage machine, science quantique, espace, biotechnologie. « Pendant des décennies, les politiques économiques ont été adaptées aux intérêts des grandes entreprises et une petite élite cosmopolite a pu amasser pour elle-même d’énormes richesses et pouvoirs. Cet arrangement a appauvri les travailleurs et détruit la capacité industrielle, les services publics, les infrastructures et les communautés locales. L’Occident est également devenu de plus en plus dépendant des fournisseurs étrangers pour tout, de l’énergie à la nourriture et aux médicaments. Cette “hypermondialisation” a été un projet non seulement économique mais aussi politique. Il ne s’agit pas seulement de la centralisation du pouvoir entre les mains des dirigeants d’entreprise et des banquiers, mais aussi de la dépossession du peuple: les prérogatives nationales ont été remises aux institutions internationales et supranationales et aux bureaucraties supra-étatiques telles que l’Organisation mondiale du commerce et l’Union européenne. Ces institutions ont complètement découplé le capital de la démocratie nationale. Le résultat final s’apparente davantage à une ploutocratie et une corporatocratie, où le pouvoir suprême est détenu par les grandes entreprises et les banques. Les partis ne se distinguent plus guère, de sorte que les choix politiques se réduisent, dans ce jeu cynique, à des nuances mineures et à des changements cosmétiques qui n’ont aucun impact sur les grandes lignes. Bien que la politique d’aujourd’hui soit toujours ostensiblement menée au niveau des États-nations, l’économie est devenue, au cours des quarante dernières années, une affaire de plus en plus transnationale, avec ses règles truquées dictées par une classe technocratique mondiale qui a plus en commun les uns avec les autres qu’avec la majorité des citoyens de leur propre pays. Depuis lors, la même clique des milieux d’affaires et capitalistes est devenue sceptique quant à l’avenir. Aujourd’hui, les mêmes capitalistes extrêmes proclament l’aube d’une nouvelle ère de “localisme” et même la “mort de la mondialisation”. Pourquoi la classe capitaliste mondiale fait-elle maintenant pression pour s’éloigner de la mondialisation qu’elle a construite pendant toutes ces décennies ? Alors que la tendance à la “démondialisation” et à la “localisation” pourrait potentiellement être une chose positive, selon Fazi, elle n’est pas motivée par le désir de créer des sociétés et des économies plus justes et plus autosuffisantes qui servent la politique intérieure et le bien-être humain. Le drame actuel est motivé par le désir de la puissance financière occidentale d’écraser une Chine rivale. Outre les géants occidentaux, l’autre grand gagnant de la mondialisation a été la Chine. Du point de vue de l’Occident, la mondialisation reposait sur l’hypothèse que la Chine accepterait son rôle d'”usine du monde” dans la division mondiale du travail. Les capitalistes espéraient que la Chine produise une main-d’œuvre bon marché pour les multinationales, fabrique des biens et finisse par adopter le libéralisme économique occidental et un modèle de démocratie subordonné aux forces extérieures. L’élite du parti communiste, qui s’est longtemps méfiée, à juste titre, des excès du capitalisme financier à l’américaine, a refusé de suivre le rôle dans l’ordre mondial qui lui a été assigné par la race maîtresse de la mondialisation dirigée par l’Occident. Pendant ce temps, le parti communiste mettait en œuvre ses propres plans, remontant la chaîne de valeur mondiale. La montée en puissance de la Chine et son impact sur la compétitivité et la position de l’économie américaine était un sujet de préoccupation il y a quelques années. Alors que la “démondialisation” actuellement commercialisée pourrait, au mieux, réparer les structures économiques, ramener la fabrication chez nous et réduire la dépendance aux importations, ce n’est pas, selon Fazi, la raison pour laquelle les pouvoirs en place ont changé d’avis. Ils considèrent le projet antimondialisation comme une nouvelle forme de construction d’empire pour maintenir l’hégémonie et stopper la montée en puissance de la Chine. » (Extraits de l'article « Les capitalistes occidentaux démantèlent la mondialisation pour arrêter la Chine » à l'adresse https://strategika.fr/2023/02/07/les-capitalistes-occidentaux-demantelent-la-mondialisation-pour-arreter-la-chine/) Mondialisation, démondialisation, remondialsation, redémondialisation, etc, si ça reste basé sur des règles ploutocrates, l’injustice continuera sans cesse, c’est bien une lutte spirituelle qui est nécessaire. Même si elle est en avance militairement, la Russie devrait également tirer certaines leçons de la concurrence technologique. De même un protectionnisme approprié, la promotion de ses propres développements et le soutien au secteur scientifique et technique ne sont plus des questions d’économie nationale, mais de géopolitique mondiale. Selon un rapport réalisé par le Boston Consulting Group et Hello Tomorrow, les technologies profondes peuvent transformer le monde comme l’a fait Internet. C'est pourquoi es investissements dans ce domaine aux États-Unis ont quadruplé depuis 2016, en particulier dans des secteurs tels que la biologie synthétique, les matériaux avancés, la photonique, l’électronique, les drones, la robotique, l’informatique quantique, et l’intelligence artificielle, bien que le rapport affirme que la technologie profonde n’existe pas et qu’il n’y a qu’une approche technologique profonde. Les entreprises de technologie profonde ont quatre caractéristiques communes : elles sont orientées vers les problèmes (elles ne commencent pas par la technologie pour ensuite chercher des opportunités ou ce qui peut être résolu) ; elles sont à l’intersection des approches (science, technologie et design) et de la technologie (96 % des entreprises de technologie profonde aux États-Unis utilisent au moins deux technologies, et 66 % utilisent plus d’une technologie avancée) ; elles sont centrées autour de trois clusters (matière et énergie, calcul et cognition, et détection, c’est-à-dire capteurs et mouvement) ; et elles sont centrées sur la technologie profonde. Ainsi elles vivent dans un écosystème complexe et font partie d’une nouvelle ère industrielle, et les projets entrepreneuriaux y étant liés reposent sur un écosystème de participants étroitement liés. Alors que le reste du monde s’est enferré dans la morosité, 2021 a été la meilleure année de l’histoire moderne de la Chine, puisque elle est clairement devenue un socialo-nationalisme moderne. Voici ce que ce pays a accompli en tant que belles réussites qui font partie des signes d'espoir pour l'humanité : - Doublement de son PIB dans la décennie 2010 tout en éradiquant l’extrême pauvreté dont par le fait que 95 % de sa population bénéficient de la protection sociale, alors que 50 % de la population mondiale n’en a pas. Selon les statistiques de la Banque mondiale, la Chine représente 70 % de la réduction de la pauvreté dans le monde depuis vingt ans, soit 700 millions de personnes. C’est le fait sociologique majeur du début du 21e siècle, qui n'est honteusement pas célébré par des quotidiens comme « Le Monde ». - L'allongement de l’espérance de vie des Chinois : elle a dépassé celle des Américains et elle atteint aujourd’hui 78,2 ans. - Ils ont atteint le seuil de 96 % de propriétaires de leur maison. - Maintien du taux de mortalité dû au covid à 0,6 % de celui des États Unis. - L’économie a augmenté de 2 000 milliards de dollars, la croissance la plus rapide jamais enregistrée. - La chine est devenue le pays le plus riche de la planète. - Elle est devenue le plus grand investisseur à l’étranger du monde. - Elle est devenue le plus grand marché cinématographique du monde. - Elle a produit près d’un nouveau milliardaire et 300 millionnaires par jour ouvrable. - Elle a achevé de nouvelles lignes ferroviaires dans sept pays, dont la première ligne ferroviaire du Laos. - Elle a envoyé 15 000 trains de marchandises à destination de l’Europe en aller-retour, soit une augmentation de 30 % par rapport à l’année précédente. - Elle a adhéré au pacte commercial RCEP, qui regroupe 30 % du PIB mondial et de la population mondiale. - La vente au détail en ligne a atteint la somme de 140 milliards de dollars en 24 heures (le record d’Amazon est de 5 milliards de dollars). - Elle a lancé la première monnaie numérique gérée par une banque centrale. - Elle domine la recherche scientifique et a délivré le plus grand nombre de brevets au monde. - Elle a construit trois ordinateurs exascale (des supercalculateurs) qui ont remporté le prix Gordon Bell pour le calcul de haute performance. - Elle a construit un ordinateur quantique programmable, 10 000 fois plus rapide que le Sycamore de Google. Or l'ordinateur quantique français "MosaiQ" de Quandela est une machine qui peut faire des calculs très rapides et complexes en utilisant la lumière. Cette machine est meilleure que d’autres machines similaires parce qu’elle est Plus stable et plus simple : MosaiQ utilise des particules de lumière (photon) qui sont plus faciles à contrôler que les atomes ou les ions. C’est différente de l’électronique, qui s’appuie sur les électrons. Les puces d’ordinateur quantique ne subissent pas d’interférences magnétiques ni de dégagement de chaleur causés par les photons. - Elle exploite le premier réseau de communication quantique commercial intégré de 5 000 km. - Elle a mis en service deux centrales nucléaires Pebble Bed refroidies au gaz. - Elle a mis en service deux réacteurs alimentés au thorium, éliminant ainsi l’uranium du cycle de production d’électricité. - Elle a mis au point un traitement covid qui réduit de 78 % les hospitalisations et les décès. - Elle a réalisé 55 % des économies d’énergie mondiales. - Elle a produit un térawatt d’énergie renouvelable. - Elle a installé un million de stations de base 5G, offrant au Tibet un meilleur service 5G que celui de New York. - Elle a mis en place une communication entre satellites via des lasers 1 000 fois plus rapide que les ondes radio. - Elle a lancé une fusée avec un moteur à combustible solide d’une poussée de 500 tonnes, le plus puissant au monde. - Elle a fait voler trois missiles hypersoniques autour de la planète. - Elle a lancé un missile de bombardement orbital fractionné depuis un autre missile volant à 27 350 Km/h. - Elle a simultanément mis en service trois navires de guerre, devenant ainsi la plus grande marine du monde. Les Chinois ont donc pris de l’avance sur le monde capitaliste grâce à leur habile mélange yin yang d’économie dirigiste et de liberté entrepreneuriale, c'est à dire grâce à une économie mixte bien mesurée et réfléchie. On peut s’attendre à ce que la Chine maintienne ce rythme en lançant, entre autres, la première ville du 21e siècle, automatisée, construite sur un terrain vierge, pour six millions de travailleurs intellectuels. Avec 70 % de forêts et de lacs, le son le plus bruyant sera celui du chant des oiseaux. L'avantage d'une économie en partie dirigée comme en Chine ou comme dans toute nation souveraine par rapport au privé se voit de plus en plus à travers l'union, la concertation et l'organisation percevant et réalisant mieux les projets parfois nécessaires pour le futur, plutôt que la création privée de biens matériels dans une forme de hasard sans mesure, que l'invention privée de technologies sans anticipation de l'évolution de la société et que la concurrence privée à outrance oubliant la lucidité. C'est une différence comparable entre courir à l'aveugle tout seul et marcher à vue en groupe. Qui a le plus de chance de ne pas tomber ? « (C'est pourquoi) La stratégie américaine d’endiguement de la Chine passe au niveau supérieur. À l’heure actuelle, Washington tente d’imposer à la région Asie-Pacifique un réseau d’accords commerciaux et économiques, de lier leurs acteurs par des engagements, de restreindre l’interaction avec la Chine dans les chaînes logistiques régionales sur les produits primordiaux, et de repousser ainsi Pékin à la périphérie du marché mondial. Une attention particulière est accordée à la concurrence sino-américaine sur le marché des semi-conducteurs. Les États-Unis ont imparti aux pays de la région le rôle de bélier contre l’économie chinoise. L’objectif final de l’administration Biden est évident, c’est l’affaiblissement économique de Pékin. Dans le cadre de cette politique, les États-Unis ont initié la création du Cadre économique pour l’Indo-Pacifique (IPEF). Une rencontre ministérielle de ses participants s’est tenue à Los Angeles. Cette structure devrait inclure 14 pays de la région, à l’exception de la Chine. En réalité, cette initiative américaine n’a rien à voir avec l’économie. Elle sert de facto d’instrument de concurrence géopolitique avec la Chine dans l’Indo-Pacifique déguisé en coopération économique internationale. Washington a élaboré quatre axes de travail principaux dans le cadre de l’IPEF: le commerce, la main d’œuvre et l’économie numérique ; l’énergie propre et la décarbonisation ; la résilience des chaînes logistiques ; les impôts et la lutte contre la corruption, en sachant que cela n’inclut pas la réduction des taxes sur les marchandises importées aux États-Unis depuis les pays de la région. L’objectif de l’administration Biden est clair : persuader ou forcer d’autres pays à quitter la chaîne industrielle chinoise et créer des itinéraires logistiques fermés avec un cercle restreint de pays soumis aux États-Unis. D'ailleurs une loi interdit aux compagnies (pas seulement américaines) d’élargir la production de semi-conducteurs en Chine selon les technologies de pointe pendant 10 ans après l’obtention de subventions et d’allègements fiscaux pour l’installation de leurs sites de production aux États-Unis. Sachant que la situation est très controversée pour Washington. Cette loi est critiquée à la fois par les entreprises américaines et les producteurs asiatiques, car ils subiront un préjudice significatif et difficile à combler en cas de rupture des relations avec la Chine. Les principaux producteurs de puces comme Apple, Intel, Samsung et le taïwanais TSMC ne pourront pas moderniser leur production en Chine continentale, ce qui signifie que malgré leurs immenses investissements, ils ne pourront pas fabriquer des produits bon marché et subiront donc d’énormes pertes. Par exemple, une trentaine de compagnies participant à la chaîne logistique d’Apple possèdent des usines à Shanghai, dont Foxconn, l’un des principaux sites d’assemblage de la compagnie américaine. De plus, les usines situées en Chine importent des semi-conducteurs d’autres pays et régions et en font des produits finis, exportés dans différentes parties du monde. L’exemple du sud-coréen Samsung Electronics témoigne de l’ampleur de l’interdépendance des compagnies asiatiques dans ce secteur. Le bénéfice net de ses entreprises chinoises pour 2021 s’élève à 7,98 milliards de dollars, soit 13% du chiffre total. Dans l’ensemble, les plans de Washington sont tout aussi grandioses qu’ils sont difficiles à réaliser. Mais ils conduiront à l’effondrement de la division du travail établie en Asie du Sud-Est, ce qui exacerbera la hausse des prix mondiaux et pourrait provoquer une crise dans des secteurs économiques entiers des pays développés, y compris les États-Unis. » (Alexandre Lemoine) Or comme la Chine est aidée en partie par le mondialiste cabinet international de conseil en stratégie McKinsey, il faut se méfier qu'elle ne participe pas à le financer pour transmettre son modèle de crédit social et d'hyper surveillance à d'autres nations qui serait synonyme de recherche d'impérialisme impie contrôlée par une petite élite comme ce le fut lors de l'Union soviétique, ce qui conviendrait aux mondialistes progressistes. Mais par rapport à l'occident, il semble très probable que la Chine ne soit pas soumise à ce cabinet même si sa société de surveillance ressemble à celle recherchée par le mondialisme. Surtout que l'utilisation chinoise du crédit social jusqu'à la reconnaissance faciale apparemment seulement dans le grandes villes ou dans les principaux lieux publics peut se comprendre pour plus de sécurité, puisque devant gérer 1,5 milliards d'humains, et que ce prétendu grand allié chinois du mondialisme semble commencer à montrer ses vrais intentions : aller dans le sens des plans délirants de l’hyperclasse occidentale, puis au dernier moment lâcher cette dernière et la laisser sombrer dans son hybris délirant. D'autant plus que la Chine étant surpeuplée, le peuple chinois a une conception différente de l'individualisme par rapport à l'occident, et que le gouvernement chinois ne détruit pas l'économie chinoise, alors que la France grâce à l'état d’exception lié au terrorisme climatique, sanitaire, guerrier et inflationniste développe une surveillance similaire mais parce que son gouvernement détruit l'économie française au profit du mondialisme ploutocratique, sioniste et wokiste. Or pour comprendre un aspect qui peut être envahissant du crédit social, il est intéressant de de voir cette vidéo « Ma femme a du crédit | Documentaire LCP » à l'adresse https://www.youtube.com/watch?v=Jt2HA7jfzj8 Les chinois étant très nombreux, ils sont donc dans un collectivisme populaire par essence supportant la surveillance, alors que la surveillance occidentale à l'israélienne est plus oppressive dont pour favoriser cette minorité et les oligarques par rapport au peuple. D'ailleurs le crédit social ne concerne donc que quelques zones de la Chine et le pass sanitaire ou vaccinal provient d'Israël. De plus la fermeture de Shanghai a été principalement une volonté de stabilité intérieure, et comme un acte de guerre économique et un soutien à la Russie ainsi donc qu'à l'Eurasie pour les faire triompher financièrement face à l'occident. Cependant avec la stratégie Zéro Covid à Shanghai, les faillites des banques et des promoteurs, et la ruine des futurs accédants à la propriété, les dominos s'écroulent les uns après les autres. Le taux de chômage des 16-24 ans atteint le record de 18,4 %. La croissance économique freine. La Chine est à cran, car elle aurait dû plus se méfier de la finance internationaliste qui l'a infiltrée. D'ailleurs de gigantesques immeubles demeurent désespérément vides. Les démolir coûte moins cher que de les entretenir. Les confinements qui ont duré dans certaines régions de la Chine semble donc bien avoir été une stratégie du pouvoir central pour renforcer son contrôle politique, car les patriotes du parti veillent. Or dans l'affrontement entre l’occident progressiste, impie et supranational et l'Eurasie conservatrice et souverainiste, l'Ukraine demeure le principal point de bascule géopolitique au niveau mondial avant Taïwan, car sans la Russie, la Chine serait rapidement étouffée. Extrait de l'article « Le Traité de Kiev sur la sécurité ou la constitution sous l’égide de l’OTAN et de l’UE d’une alliance militaire contre la Russie » : « à la différence des deux guerres mondiales précédentes, il s’agit actuellement d’une guerre globale entre l'Occident et l'axe russo-chinois, et non d'une guerre mondiale. En effet les guerres mondiales étaient des guerres d’États pour recouvrer ou agrandir leur souveraineté et leur puissance, alors que cette guerre globale est une guerre dirigée par des instances de gouvernance globale contre la souveraineté et la puissance étatique. Ce n’est donc pas une guerre d’États, mais une guerre contre l’État, puisqu’elle dévore autant les structures étatiques qu’elle les instrumentalise. Ensuite, à la différence des deux dernières guerres mondiales, cette fois-ci, il y a une tentative de limiter le champ de bataille principal à l’Ukraine, et dans la mesure du possible de l’étendre à la Russie. Il existe bien des sursauts dans le Haut-Karabakh ou à Taïwan, mais la logique est quelque peu différente, même si affairante. Le manque objectif d’alliés militaires de la Russie est ici utilisé par l’OTAN, pour impliquer les pays membres à travers une sorte de Traité de Kiev, doutant de la capacité militaire de la Russie de mener un combat sur un front aussi large et surtout de sa volonté politique. » Un décret paru dans le Journal officiel acte la suppression du corps diplomatique français. Les hauts fonctionnaires des affaires étrangères vont entrer dans un vivier commun d’administrateurs de l’Etat. Ils auront vocation à passer d’un ministère à un autre tout au long de leur carrière. En supprimant le corps diplomatique, Macron assène le coup de grâce à la géopolitique française. Macron liquide le deuxième réseau diplomatique mondial (publics) et confiera probablement certains dossiers internationaux à McKinsey (au privé) ou la coopération à des start-ups caritatives. Au ministère des affaires étrangères, l’ultime baroud d’honneur a débuté en octobre, mais possiblement pour des motifs plus terre à terre. Deux corps assez privilégiés, piliers de la diplomatie française, sont dans le collimateur : celui des conseillers des affaires étrangères et celui des ministres plénipotentiaires, « mis en extinction » à partir de 2023. Les hauts fonctionnaires rejoindront un nouveau « corps des administrateurs de l’Etat », où seront rassemblés les cadres jusqu’ici formés par l’Ecole nationale d’administration (ENA), elle-même remplacée par l’Institut national de la fonction publique depuis janvier 2022. Avec, potentiellement, un noyautage croissant de l’Etat par des élites pro-américaines, soit qu’elles aient été formées dans leur cursus aux Etats-Unis, soit qu’elles aient été cooptées par des think tanks et des réseaux comme les young global leaders ou Davos. Un tour de passe-passe, une vraie fausse réforme qui change tout pour ne rien changer, mais qui atteint sans doute son véritable but : privatiser toujours plus la nation et liquider pour les intérêts de Washington ce qui reste d’influence à l’un de cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le Quai d’Orsay rentre à son tour de plain-pied dans la gouvernance post-démocratique. « Une partie de l’extrême gauche a compris que le conspirationnisme est la nouvelle intelligence politique. Ils ont fini par se rendre à l’évidence que ce que le Système interdit est la bonne voie, mais ils y ont mis le temps. Voici que l’extrême gauche française, incarnée non par le ridicule Besancenot, mais par Julien Coupat et ses amis, admet le conspirationnisme, au sens que lui donne le Système, c’est-à-dire la pensée politique interdite, la pensée politique profonde, celle qui s’enfonce au cœur du Système pour le comprendre et en dévoiler la stratégie. Une pensée 3D que le journal l’Express, logiquement, en bon chien de garde, dénonce. Ça leur prête peut-être à sourire, mais en vérité, ça les inquiète, parce que la gauche, en 40 ans, avait été dévitalisée et transformée en gauchisme, cette manière d’être contre le Système en apparence, tout en étant pour au fond. C’est ce qui a piégé des millions d’électeurs des classes populaires, et aussi de la classe moyenne, qui se réveillent aujourd’hui, parce qu’ils sont en train de tout perdre : et leurs leaders, et leurs partis, et leurs syndicats, bref, leurs défenseurs ; et leur niveau de vie accessoirement. Le peuple est orphelin, et c’est sa chance historique, celle de se créer de nouveaux leaders, de nouvelles organisations. Le constat que font Coupat et ses amis, nous l’avons fait dès le début de l’épidémie de psychose, parce qu’il s’agissait de cela. Avec une arrière-pensée de re-domination politique. L’extrême gauche a quand même mis deux ans à se réveiller, abusée qu’elle a été par les agents du Système, rompus à toutes les stratégies d’étouffement et de récupération ; voir la fin gauchiste des Gilets jaunes. L’Express poursuit sa dénonciation en opposant au constat lucide les presque 6 millions de morts du covid. Et si on parlait des millions de morts du tabac ou de l’alcool dans le monde ? Ils sont 8 millions chaque année à mourir de la cigarette, mais le narratif ne suit pas, évidemment. Les morts, les malades, l’oligarchie ne s'en préoccupe pas. La preuve, la bande néolibérale qui a mis la main sur l’État, en pleine pandémie supposée, supprime lits et effectifs ! Mais non, il n’y a pas d’agenda voyons... L’extrême gauche, qui a été roulée dans la farine depuis la fin des années 70, et précisément par la rouerie d’un Mitterrand, qui s’en est attaché les services, pour mieux en faire la collaboratrice du virage néolibéral, c’est à la fois Besancenot, les antifas, et Julien Coupat. Il y a donc plusieurs pièces dans la maison du seigneur gauchiste, et elles ne se valent pas toutes. On met de côté Poutou, qui est un clown. Seule Nathalie Arthaud s’en sort, parce que la base conceptuelle léniniste tient la route, même si elle jure avec la France d’aujourd’hui. Une révolution bolchevique en 2022 est une option peu crédible. Mais si le capitalisme financier va trop loin... L’Express tente tant bien que mal de limiter la casse, mais la lucidité finit aussi par monter aux cerveaux des gauchistes, du moins de ceux qui sont encore en état de marche, parce que la réalité devient trop évidente ! Quant au contre-complotisme, il en est réduit à nier les évidences, nier le réel, ce qui est le plus sûr moyen de couler idéologiquement ; voir l’autodestruction de la gauche dite de gouvernement. Il ne reste alors plus que la force et la répression pour imposer ses idées malfaisantes. On peut donc écrire que le complotisme intelligent de la droite nationale, ou même d’E&R, a contaminé la partie la plus sérieuse de l’extrême gauche, celle qui réfléchit sans œillères, et elle est compatible, sur cette base d’accord, avec le populisme intellectuellement avancé, dont nous sommes. (Surtout que le complotisme intelligent est entièrement légitime selon la Bible, l'Evangile et le Coran puisque les complots ont souvent existé dans l'Histoire : Bible (Psaume 41:7) « Tous mes ennemis (de David) chuchotent (complotent) entre eux contre moi; Ils pensent que mon malheur causera ma ruine » Bible (Psaume 109:2) « Car ils (les impies) ouvrent contre moi (David) une bouche méchante et trompeuse, Ils me parlent avec une langue mensongère, » (Psaume 56:4-7) « Le Prophète-roi David dit : Je me glorifierai en Dieu, en sa parole; Je me confie en Dieu, je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes ? Sans cesse ils portent atteinte à mes droits, Ils n'ont à mon égard que de mauvaises pensées. Ils (les impies) complotent, ils épient, ils observent mes traces, Parce qu'ils en veulent à ma vie. C'est par l'iniquité qu'ils espèrent échapper (aux ordres de Dieu) » (Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, 26:3/4) « Alors les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple se réunirent dans la cour du souverain sacrificateur, appelé Caïphe ; et ils (ces impies) délibérèrent sur les moyens d'arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir. » (S3v54) « Et ils (les impies) se mirent à comploter. Allah a fait échouer leur complot. Et c'est Allah qui sait le mieux leur machination et qui est Le meilleur stratège ! » (S6v123) « Ainsi, Nous avons placé dans chaque cité de grands criminels qui y ourdissent des complots. Mais ils ne complotent que contre eux-mêmes et ils n'en sont pas conscients. » Naturellement, la bande à Coupat n’adhérera pas à E&R, mais des programmes communs se profilent, dans une France dystopique, certes morcelée, et à dessein, mais qui se reconstitue, qui se ressoude face à l’adversité. C’est la réconciliation du national et du social. Et l’on voit se dessiner des passerelles entre les deux extrêmes, mais c’est encore une terminologie-Système. En vérité, les pensées avancées sont toujours extrêmes. » (La rédaction ER)
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