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W) Suite 23


On sent que depuis la redéfinition des lignes à l’Est, depuis le durcissement frontal entre l’OTAN et la Russie, beaucoup de pays vont en profiter pour redéfinir « leurs » frontières, et élargir leurs capacités d’actions militaires. Une période de lutte difficile s’ouvre devant nous. Comme souvent, l’Europe, cette entité économique qui n’a pas de valeur politique, est la grande perdante de cette redéfinition, une sorte de Grand Reset géopolitique.
L’OTAN n’est pas une association philanthropique, mais une alliance militaire, une machine de guerre dotée de moyens colossaux. C’est aussi un dispositif de vassalisation qui soumet les États-membres, sous couvert d’assurer leur sécurité, à l’hégémonisme des États-Unis. Lorsqu’elle a été fondée, en 1949, c’était officiellement pour défendre le prétendu monde libre contre la menace soviétique. Elle aurait donc dû disparaître en même temps que le Pacte de Varsovie créé en 1955 et qui a rendu l’âme en 1990. Non seulement l’OTAN n’a pas disparu, mais elle s’est renforcée et étendue à l’Est de l’Europe en violation des engagements pris. Au lieu de tourner la page de la guerre froide, l’OTAN a tout fait pour encercler et menacer la Russie, qui a remplacé l’URSS dans l’imaginaire belliciste occidental. Enfin, elle s’est livrée à des agressions militaires illégales, sans aucun mandat de l’ONU, qui ont pulvérisé les fondements de la sécurité collective en Europe et dans le monde. Le moment-clé de cette mutation est l’agression contre la Serbie en 1995 et 1999, qui a réintroduit la guerre en Europe et constitué le banc d’essai de la nouvelle stratégie de l’OTAN dans la période post-soviétique. Une agression qui avait deux caractéristiques : elle eut lieu hors du territoire de l’OTAN et elle a visé un État n’ayant jamais menacé un État-membre de l’Alliance. Au prix de 78 jours de bombardements ayant tué 3 500 victimes civiles et détruit même des bâtiments administratifs, cette double transgression a transformé l’OTAN en alliance offensive dont le champ d’intervention n’a plus de limite géographique. Désormais, l’OTAN frappe qui elle veut quand elle veut. En décembre 2001, elle intervient en Afghanistan sans aucun mandat de l’ONU. En 2003, les États-Unis et le Royaume-Uni, pays membres de l’OTAN, envahissent et dévastent l’Irak en violation flagrante du droit international. En mars 2011, l’OTAN outre-passe le mandat de l’ONU et détruit l’État libyen. À la même époque, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Turquie arment les mercenaires takfiristes en Syrie et soumettent l’État syrien légitime à des sanctions mortifères.
Il y a trois grands courants qui dirigent la Terre :
1) Une oligarchie financière « libérale », la plus puissante et la plus riche. Elle est composée de politiciens, industriels, financiers et patrons de médias se trouvant dans le clan des démocrates américains incarné en ce moment par Joe Biden, de la City de Londres, du Canada de Justin Trudeau, de la majorité de pays de l’UE dont la France, du Japon, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et d’Israël.  Leurs valets obéissants et ultra-riches tels que Bill Gates, George Soros, et les GAFAM s’assurent de la propagande, du noyautage des états et de la censure.
2) Une oligarchie financière « impérialiste » à tendance nationaliste-populiste, devenue au fil du temps un challenger sérieux et dangereux pour l’autre faction, et composée aussi de politiciens, d’industriels et de financiers, mais se trouvant dans le clan des républicains américains incarné par Donald Trump, de la Chine de Xi Jinping, de la Russie de Vladimir Poutine, du Brésil de Jair Bolsonaro, du Vénézuela de Nicolas Maduro, et de la Hongrie de Victor Orban.
3) Et le reste des pays qui ne veulent pas prendre parti entre ces deux factions, penchant tantôt pour un courant, tantôt pour l’autre, c'est à dire en fonction des alliances dont militaires, des investissements et des contrats économiques.
          Après la Syrie, le conflit actuel par Ukraine interposée est un épisode majeur de l’affrontement entre la faction unipolaire, libérale et oligarchique USA-UE et la faction multipolaire, coopérative et populiste populiste Russie-Chine. Quelle est donc la lien entre la situation en Ukraine et en Syrie ?
Tout d’abord, il est nécessaire de comprendre brièvement comment et pourquoi la guerre en Syrie a commencé. Tout au long de dix années de guerre meurtrière, de 2010 à 2020, les gouvernements des États-Unis, de l’Angleterre, de la France, de la Turquie etc, ont soutenu, financé et armé des groupes et organisations terroristes multinationaux de diverses allégeances et casquettes, ainsi que des milices séparatistes à leurs ordres. Sous prétexte de lutte contre des terroristes et contre l'Etat syrien prétendument criminel, ces nations ont même délibérément mené des agressions militaires contre la République arabe syrienne, occupé certaines parties de son territoire, commis des meurtres et des destructions, procédé à des déplacements et à des changements démographiques, pillé ses richesses naturelles et historiques dont le pétrole, le gaz, les cultures agricoles et les antiquités, brûlé et détruit tout ce qu’ils n’ont pu voler, et imposé toujours plus de mesures coercitives unilatérales au peuple syrien. Alors que tout cela serait lié plutôt en grande partie au fait que la Syrie posséderait les plus grandes réserves au monde de pétrole et de gaz off-shore en Méditerranée voire aussi sous ses terres, avec 2,5 milliards de barils.
De son côté le pouvoir hyper corrompu des marionnettes kiéviennes a fait en sorte que trois compagnies étasuniennes possèdent désormais en Ukraine plus de terres cultivables que l’Italie, membre du G7. Pourtant deux tiers des sondés estimaient qu’une décision aussi importante devait faire l’objet d’une consultation par référendum alors que plus de la moitié (58%) estimaient que la terre agricole devait demeurer propriété de l’Etat à l’exemple du Canada et d'Israël (références importantes pour l’opinion publique ukrainienne). Finalement, c’est le compte-rendu du mois d’avril 2021 du Fond Monétaire International, le plus important créditeur de l’Ukraine, qui emportait la décision en mettant l’abolition de ce moratoire contre la vente des terres comme condition sine qua non à l’attribution d’un nouveau paquet de crédits à l’Ukraine. Et le gouvernement ukrainien s’exécuta contre l’avis très largement majoritaire de son opinion public. Dès lors les élites ukrainiennes corrompues avaient les mains libres pour transmettre les terres qu’ils avaient en gestion aux « investisseurs étrangers ». Cependant ils devaient au préalable les acquérir, comme la loi désormais les autorisait de le faire auprès des « petits porteurs » ex-kolkhoziens. L’opération était classique dans son genre et fut rondement menée, comme en témoigne le délai entre l’adoption de la loi par la Vrhovna Rada et sa mise en application, à savoir l’acquisition par les compagnies américaine, a évidemment rapporté gros à quelques malfrats proches du pouvoir kiévien.
« Les mondialistes (américano-wahhabo-sionistes) ont de nombreux ennemis : l’islam authentique, le catholicisme authentique, le christianisme orthodoxe authentique, le populisme (y compris Trump), le conservatisme, etc. Mais seules deux puissances ont un réel potentiel pour défier cette hégémonie : la Russie et la Chine. La Russie est une puissance militaire, tandis que la Chine est une puissance économique. Cela laisse de la place pour des manœuvres géopolitiques. Le projet atlantiste cherche la domination de la puissance maritime (libéraux et mondialistes voulant un monde unipolaire américain) sur la puissance terrestre (axe russo-chinois voulant un monde multipolaire). Or la Russie et la Chine pourraient accueillir dans leur giron d’autres Etats ou régions voulant participer à l’émergence d’un monde multipolaire : l’Amérique latine, le monde islamique, l’Afrique (où la Russie et la Chine ont commencé à purger les régimes fantoches mis en place et consolidés jusqu’ici par les Français), et même le continent européen lui-même (qui est de plus en plus fatigué de subir l’atlantisme et rêve de devenir lui-même un pôle, même si cet atlantisme est tient encore le pouvoir en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne). Seuls l’Inde (en raison de ses conflits avec la Chine et le Pakistan), le Japon (toujours sous le contrôle étroit des États-Unis) et certains États fantoches mondialistes pourraient rester du côté de cet honteux camp perdant. » (Extraits de l'article « Alexandre Dougine : alors que les libéraux échouent, un nouveau monde dirigé par la Russie et la Chine a émergé » à l'adresse https://strategika.fr/2022/02/20/alexander-dugin-alors-que-les-liberaux-echouent-un-nouveau-monde-dirige-par-la-russie-et-la-chine-a-emerge/)
Alexandre Douguine dit ailleurs : « Or le processus consistant à rassembler en grands pôles multipolaires la nation islamique, l'Amérique du sud et l'Afrique nécessite un temps et des efforts considérables. Les pays musulmans, l’Amérique latine et l’Afrique sont des macro-civilisations qui restent plutôt divisées. Mais un monde multipolaire impulsera d’une manière ou d’une autre les processus d’intégration dans toutes ces zones. Maintenant, la chose la plus importante : que faire de l’Ouest ? La théorie du monde multipolaire dans la nomenclature des théories des relations internationales est absente de l’Occident moderne. Le paradigme dominant y est aujourd’hui le libéralisme, qui nie toute souveraineté et toute autonomie, abolit les civilisations et les religions, les ethnies et les cultures, les remplaçant par une idéologie libérale outrancière, par le concept des « droits de l’homme », par l’individualisme (conduisant à l’extrême à des politiques gendéristes et favorable à la manie transgenre), par le matérialisme et par le progrès technique élevé à la plus haute valeur (via l’Intelligence Artificielle). L’objectif du libéralisme est d’abolir les États-nations et d’établir un gouvernement mondial basé sur les normes et règles occidentales. Il rejette catégoriquement l’Etat-Civilisation basé sur les traditions et toute velléité de multipolarité. C’est pourquoi l’Occident est prêt pour une guerre avec la Russie et la Chine. Dans un sens, cette guerre est déjà en cours, en Ukraine et dans le Pacifique (avec le problème de Taïwan), mais jusqu’à présent en s’appuyant sur des acteurs qui mènent leur combat par procuration. Tant que l’Occident rejettera catégoriquement la multipolarité et la notion même d’État-civilisation, le débat ne sera mené qu’au niveau de la force brute, dont par l’action militaire, le blocus économique, la guerre d’information, les sanctions, etc. Pour gagner cette guerre et se défendre, la Russie elle-même doit d’abord comprendre clairement ce que signifie réellement la multipolarité en créant des thinks thank internationaux avec les pays intéressés. »
La chaîne politico-diplomatique du containement de la masse eurasienne se fait par la ceinture péninsulaire extérieure du Rimland mondial, constituée par la Grande Ile de l’Amérique, le Japon, l’Australie, l’Inde, les pays du Golfe et l’Europe. Il s'agit donc d'une lutte entre l’alliance nouvelle des puissances de la terre contre les puissances de la mer.
« Aujourd’hui, l’affrontement Orient et Occident est tout autant géopolitique et stratégique, qu'idéologique et systémique et concerne tous les domaines, bien qu’il soit interprété, dans la plupart des cas, sous le profil de la relation entre économie et politique. Sous cet angle en particulier, l’unipolarisme de l’Occident fait jouer à la finance, disjointe de l’économie, un rôle autonome pour contrôler, à travers les institutions multilatérales, le FMI et la Banque Mondiale, l’industrie, la production d’énergie, l’alimentation, les ressources minières et les infrastructures vitales de plusieurs pays. Dans ce cadre les Etats qui soutiennent la multipolarité sont aussi des Etats à gouvernement autocratique, qui résistent au modèle culturel de l’Occident et affirment le respect de vies autonomes de développement. Il s'agit d une opposition à la financiarisation et la privatisation des économies, subordonnant la finance à la production de biens publiques. La plausibilité d’un conflit majeur entre pôles insulaires et pôles continentaux crée une incertitude complémentaire sur les scénarios de belligérance multipolaire dans un contexte de bipolarisme sous-jacent (Chine-Etats-Unis). C’est l’une des préoccupations, d’ordre historique. A ce propos, le théâtre européen élargi (en y incluant les crises en chaîne qui vont des zones contestées des pays baltes au Bélarus et à l’Ukraine, jusqu’au Golfe et à l’Iran, en passant par la Syrie et le conflit israélo-palestinien), peut aussi entraîner soudainement l’activateur d’un conflit général, à l’épicentre initial dans l’Est du continent. Ce scénario, qui apparaît comme une crise du politique dans la dimension de l’ordre inter-étatique, peut être appelé transition hégémonique dans l’ordre de l’histoire en devenir. Bon nombre d’analystes expriment la conviction que le système international actuel vit une alternance et peut même être une alternative hégémonique, et ils identifient les facteurs de ce changement, porteurs de guerres, dans une série de besoins insatisfaits, principalement dans l’exigence de sécurité et dans la transgression déclamatoire du tabou nucléaire, sur le terrain tactique et dans les zones d’influence disputées (en Ukraine, dans les pays baltes, en Biélorussie, ainsi que dans d’autres points de crises parsemées). L’énumération de ces besoins va de l’instabilité politique interne, sujette à l’intervention de puissances extérieures, à l’usure des systèmes démocratiques, gangrenés en Eurasie par l’inefficacité et par la corruption et en Afrique, par le sous-développement, l’absence d’infrastructures modernes, la santé publique et une démographie sans contrôle. En effet, sans la capacité d’imposer la stabilité ou la défendre, Hégémon ne peut exercer la suprématie du pouvoir international par la seule diplomatie, l’économie, le multilatéralisme, ou l’appel aux valeurs. Il lui faut préserver un aspect essentiel du pouvoir international (supériorité militaire, organisation efficace, avancées technologiques, innovation permanente, etc). Hégémon doit tenir compte de l’échiquier mondial, de la Balance of Power, de la cohésion et homogénéité des alliances, mais aussi de l’intensité et de la durée de l’effort de guerre. C’est pourquoi les guerres majeures relèvent essentiellement de décisions systémiques. » (Extraits de l'article « PRESENTATION DE LA “MULTIPOLARITE AU XXIème SIECLE” ET DE “L’EUROPE, LA MULTIPOLARITE ET LE SYSTEME INTERNATIONAL – Irnerio Seminatore » à l'adresse https://strategika.fr/2023/01/29/presentation-de-la-multipolarite-au-xxieme-siecle-et-de-leurope-la-multipolarite-et-le-systeme-international-irnerio-seminatore/)
Certains pensent que le maître du monde n’est plus celui qui contrôle l’Europe de l’Est, mais celui qui contrôle les technologies critiques et nouvelles, surtout que le monde entier pourrait tendre vers elles et leurs valeurs :
- Développer et approfondir le commerce et les investissements bilatéraux ;
- Éviter de nouveaux obstacles techniques au commerce ;
- Coopérer sur les politiques clés en matière de technologie, de questions numériques et de chaînes d’approvisionnement ;
- Soutenir la recherche collaborative ;
- Coopérer à l’élaboration de normes compatibles et internationales ;
- Faciliter la coopération en matière de politique réglementaire et de mise en œuvre ;
- Promouvoir l’innovation et le leadership des multinationales.
- Sécurisées les chaînes d’approvisionnement, y compris les semi-conducteurs.
- etc.
Or il convient aussi d'éviter l’utilisation abusive des technologies menaçant la sécurité et les droits de l’homme et de parvenir à les garder dans un cadre écologique.
« Comment la Chine a-t-elle pu sortir 800 millions de personnes de la pauvreté et parvenir à une prospérité commune ? Par exemple sans le train à grande vitesse, il n’y aurait pas de zones de développement, de marchés touristiques ou immobiliers le long et autour de la ligne. Tout cela nécessite un gouvernement fort qui pilote et des entreprises d’État qui assure le suivi, ainsi qu’une planification à long terme et une mise en œuvre progressive en fonction des conditions locales. C’est de cette façon que la modernisation à la chinoise est réalisée sous la direction du Parti communiste chinois, dont l’objectif est de servir le peuple de tout cœur. La modernisation à la chinoise signifie une modernisation pour toute la population, pour la prospérité commune, pour réaliser l’équité et la justice sociales, pour la coordination entre la civilisation matérielle et spirituelle et pour le développement global de l’être humain. En résumé, la Chine a trois identités : un pays ancien, un pays en développement et un pays socialiste, qui sont les clés pour comprendre la modernisation à la chinoise. En tant qu’ancien pays civilisé, la Chine réalisera la modernisation dans le sens de l’harmonie entre l’homme et la nature et dans la voie du développement pacifique. Adhérant au concept selon lequel « les eaux claires et les montagnes luxuriantes sont des atouts inestimables », la Chine a vigoureusement mené des projets de reboisement, même dans le désert de Kubuqi. La contribution de la Chine au verdissement représente un quart de l’effort mondial en ce sens. La voie de la modernisation dans le plus grand pays en développement du monde ne manquera pas de servir d’exemple aux autres. La modernisation à la chinoise constitue une référence importante pour les autres pays émergents. La modernisation chinoise n’aliène pas la dimension humaine, et elle ne détruira pas la culture traditionnelle. Ces principes sont tous incarnés dans la stratégie de ma ville natale : réduction globale de la pauvreté, prospérité globale et revitalisation rurale. Des générateurs d’énergie éolienne sont installés dans les montagnes où, autrefois, on coupait du bois de chauffage. Désormais, la communication 5G y permet des signaux de téléphonie mobile identiques à ceux des grandes villes. Et partout, on voit des montagnes verdoyantes. Confucius a dit que si vous voulez vous établir, établissez les autres ; si vous voulez vous réaliser, réalisez les autres. Le président Xi Jinping a dit que ce n’est que lorsque le monde est bon que la Chine peut être bonne, et que ce n’est que lorsque la Chine est bonne que le monde peut être meilleur. La modernisation à la chinoise réalise non seulement le grand renouveau de la nation chinoise, mais aussi la modernisation du monde. Elle vise à construire une communauté avec un avenir partagé et à développer une nouvelle forme de civilisation humaine grâce à la coopération internationale en cours de route. » (extraits de l'article « Mon histoire de la modernisation chinoise » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Mon-histoire-de-la-modernisation-chinoise-71193.html)
Par rapport à la puissance scientifique chinoise, le ministère américain de la défense a identifié des domaines dans lesquels leurs investissements sont grands et réguliers : systèmes de gestion de combat entièrement en réseau, 5G, technologies hypersoniques, guerre cybernétique, guerre de l’information, énergie dirigée, microélectronique, autonomie, IA/apprentissage machine, science quantique, espace, biotechnologie.
« Pendant des décennies, les politiques économiques ont été adaptées aux intérêts des grandes entreprises et une petite élite cosmopolite a pu amasser pour elle-même d’énormes richesses et pouvoirs. Cet arrangement a appauvri les travailleurs et détruit la capacité industrielle, les services publics, les infrastructures et les communautés locales. L’Occident est également devenu de plus en plus dépendant des fournisseurs étrangers pour tout, de l’énergie à la nourriture et aux médicaments.  Cette “hypermondialisation” a été un projet non seulement économique mais aussi politique. Il ne s’agit pas seulement de la centralisation du pouvoir entre les mains des dirigeants d’entreprise et des banquiers, mais aussi de la dépossession du peuple: les prérogatives nationales ont été remises aux institutions internationales et supranationales et aux bureaucraties supra-étatiques telles que l’Organisation mondiale du commerce et l’Union européenne. Ces institutions ont complètement découplé le capital de la démocratie nationale. Le résultat final s’apparente davantage à une ploutocratie et une corporatocratie, où le pouvoir suprême est détenu par les grandes entreprises et les banques. Les partis ne se distinguent plus guère, de sorte que les choix politiques se réduisent, dans ce jeu cynique, à des nuances mineures et à des changements cosmétiques qui n’ont aucun impact sur les grandes lignes.  Bien que la politique d’aujourd’hui soit toujours ostensiblement menée au niveau des États-nations, l’économie est devenue, au cours des quarante dernières années, une affaire de plus en plus transnationale, avec ses règles truquées dictées par une classe technocratique mondiale qui a plus en commun les uns avec les autres qu’avec la majorité des citoyens de leur propre pays.  Depuis lors, la même clique des milieux d’affaires et capitalistes est devenue sceptique quant à l’avenir. Aujourd’hui, les mêmes capitalistes extrêmes proclament l’aube d’une nouvelle ère de “localisme” et même la “mort de la mondialisation”. Pourquoi la classe capitaliste mondiale fait-elle maintenant pression pour s’éloigner de la mondialisation qu’elle a construite pendant toutes ces décennies ? Alors que la tendance à la “démondialisation” et à la “localisation” pourrait potentiellement être une chose positive, selon Fazi, elle n’est pas motivée par le désir de créer des sociétés et des économies plus justes et plus autosuffisantes qui servent la politique intérieure et le bien-être humain. Le drame actuel est motivé par le désir de la puissance financière occidentale d’écraser une Chine rivale. Outre les géants occidentaux, l’autre grand gagnant de la mondialisation a été la Chine. Du point de vue de l’Occident, la mondialisation reposait sur l’hypothèse que la Chine accepterait son rôle d'”usine du monde” dans la division mondiale du travail. Les capitalistes espéraient que la Chine produise une main-d’œuvre bon marché pour les multinationales, fabrique des biens et finisse par adopter le libéralisme économique occidental et un modèle de démocratie subordonné aux forces extérieures. L’élite du parti communiste, qui s’est longtemps méfiée, à juste titre, des excès du capitalisme financier à l’américaine, a refusé de suivre le rôle dans l’ordre mondial qui lui a été assigné par la race maîtresse de la mondialisation dirigée par l’Occident. Pendant ce temps, le parti communiste mettait en œuvre ses propres plans, remontant la chaîne de valeur mondiale. La montée en puissance de la Chine et son impact sur la compétitivité et la position de l’économie américaine était un sujet de préoccupation il y a quelques années. Alors que la “démondialisation” actuellement commercialisée pourrait, au mieux, réparer les structures économiques, ramener la fabrication chez nous et réduire la dépendance aux importations, ce n’est pas, selon Fazi, la raison pour laquelle les pouvoirs en place ont changé d’avis. Ils considèrent le projet antimondialisation comme une nouvelle forme de construction d’empire pour maintenir l’hégémonie et stopper la montée en puissance de la Chine. » (extraits de l'article Les capitalistes occidentaux démantèlent la mondialisation pour arrêter la Chine » à l'adresse https://strategika.fr/2023/02/07/les-capitalistes-occidentaux-demantelent-la-mondialisation-pour-arreter-la-chine/)
Mondialisation, démondialisation, remondialsation, redémondialisation, etc, si ça reste basé sur des règles ploutocrates, l’injustice continuera sans cesse, c’est bien une lutte spirituelle qui est nécessaire.
Même si elle est en avance militairement, la Russie devrait également tirer certaines leçons de la concurrence technologique. De même un protectionnisme approprié, la promotion de ses propres développements et le soutien au secteur scientifique et technique ne sont plus des questions d’économie nationale, mais de géopolitique mondiale.
Selon un rapport réalisé par le Boston Consulting Group et Hello Tomorrow, les technologies profondes peuvent transformer le monde comme l’a fait Internet. C'est pourquoi es investissements dans ce domaine aux États-Unis ont quadruplé depuis 2016, en particulier dans des secteurs tels que la biologie synthétique, les matériaux avancés, la photonique, l’électronique, les drones, la robotique, l’informatique quantique, et l’intelligence artificielle, bien que le rapport affirme que la technologie profonde n’existe pas et qu’il n’y a qu’une approche technologique profonde. Les entreprises de technologie profonde ont quatre caractéristiques communes : elles sont orientées vers les problèmes (elles ne commencent pas par la technologie pour ensuite chercher des opportunités ou ce qui peut être résolu) ; elles sont à l’intersection des approches (science, technologie et design) et de la technologie (96 % des entreprises de technologie profonde aux États-Unis utilisent au moins deux technologies, et 66 % utilisent plus d’une technologie avancée) ; elles sont centrées autour de trois clusters (matière et énergie, calcul et cognition, et détection, c’est-à-dire capteurs et mouvement) ; et elles sont centrées sur la technologie profonde. Ainsi elles vivent dans un écosystème complexe et font partie d’une nouvelle ère industrielle, et les projets entrepreneuriaux y étant liés reposent sur un écosystème de participants étroitement liés.
Alors que le reste du monde s’est enferré dans la morosité, 2021 a été la meilleure année de l’histoire moderne de la Chine, puisque elle est clairement devenue un socialo-nationalisme moderne. Voici ce que ce pays a accompli en tant que belles réussites qui font partie des signes d'espoir pour l'humanité :
- Doublement de son PIB dans la décennie 2010 tout en éradiquant l’extrême pauvreté dont par le fait que 95 % de sa population bénéficient de la protection sociale, alors que 50 % de la population mondiale n’en a pas. Selon les statistiques de la Banque mondiale, la Chine représente 70 % de la réduction de la pauvreté dans le monde depuis vingt ans, soit 700 millions de personnes. C’est le fait sociologique majeur du début du 21e siècle, qui n'est honteusement pas célébré par des quotidiens comme « Le Monde ».
- L'allongement de l’espérance de vie des Chinois : elle a dépassé celle des Américains et elle atteint aujourd’hui 78,2 ans.
- Ils ont atteint le seuil de 96 % de propriétaires de leur maison.
- Maintien du taux de mortalité dû au covid à 0,6 % de celui des États Unis.
- L’économie a augmenté de 2 000 milliards de dollars, la croissance la plus rapide jamais enregistrée.
- La chine est devenue le pays le plus riche de la planète.
- Elle est devenue le plus grand investisseur à l’étranger du monde.
- Elle est devenue le plus grand marché cinématographique du monde.
- Elle a produit près d’un nouveau milliardaire et 300 millionnaires par jour ouvrable.
- Elle a achevé de nouvelles lignes ferroviaires dans sept pays, dont la première ligne ferroviaire du Laos.
- Elle a envoyé 15 000 trains de marchandises à destination de l’Europe en aller-retour, soit une augmentation de 30 % par rapport à l’année précédente.
- Elle a adhéré au pacte commercial RCEP, qui regroupe 30 % du PIB mondial et de la population mondiale.
- La vente au détail en ligne a atteint la somme de 140 milliards de dollars en 24 heures (le record d’Amazon est de 5 milliards de dollars).
- Elle a lancé la première monnaie numérique gérée par une banque centrale.
- Elle domine la recherche scientifique et a délivré le plus grand nombre de brevets au monde.
- Elle a construit trois ordinateurs exascale (des supercalculateurs) qui ont remporté le prix Gordon Bell pour le calcul de haute performance.
- Elle a construit un ordinateur quantique programmable, 10 000 fois plus rapide que le Sycamore de Google. Or l'ordinateur quantique français "MosaiQ" de Quandela est une machine qui peut faire des calculs très rapides et complexes en utilisant la lumière. Cette machine est meilleure que d’autres machines similaires parce qu’elle est Plus stable et plus simple : MosaiQ utilise des particules de lumière (photon) qui sont plus faciles à contrôler que les atomes ou les ions. C’est différente de l’électronique, qui s’appuie sur les électrons. Les puces d’ordinateur quantique ne subissent pas d’interférences magnétiques ni de dégagement de chaleur causés par les photons.
- Elle exploite le premier réseau de communication quantique commercial intégré de 5 000 km.
- Elle a mis en service deux centrales nucléaires Pebble Bed refroidies au gaz.
- Elle a mis en service deux réacteurs alimentés au thorium, éliminant ainsi l’uranium du cycle de production d’électricité.
- Elle a mis au point un traitement covid qui réduit de 78 % les hospitalisations et les décès.
- Elle a réalisé 55 % des économies d’énergie mondiales.
- Elle a produit un térawatt d’énergie renouvelable.
- Elle a installé un million de stations de base 5G, offrant au Tibet un meilleur service 5G que celui de New York.
- Elle a mis en place une communication entre satellites via des lasers 1 000 fois plus rapide que les ondes radio.
- Elle a lancé une fusée avec un moteur à combustible solide d’une poussée de 500 tonnes, le plus puissant au monde.
- Elle a fait voler trois missiles hypersoniques autour de la planète.
- Elle a lancé un missile de bombardement orbital fractionné depuis un autre missile volant à 27 350 Km/h.
- Elle a simultanément mis en service trois navires de guerre, devenant ainsi la plus grande marine du monde.
Les Chinois ont donc pris de l’avance sur le monde capitaliste grâce à leur habile mélange yin yang d’économie dirigiste et de liberté entrepreneuriale, c'est à dire grâce à une économie mixte bien mesurée et réfléchie. On peut s’attendre à ce que la Chine maintienne ce rythme en lançant, entre autres, la première ville du 21e siècle, automatisée, construite sur un terrain vierge, pour six millions de travailleurs intellectuels. Avec 70 % de forêts et de lacs, le son le plus bruyant sera celui du chant des oiseaux.
L'avantage d'une économie en partie dirigée comme en Chine ou comme dans toute nation souveraine par rapport au privé se voit de plus en plus à travers l'union, la concertation et l'organisation percevant et réalisant mieux les projets parfois nécessaires pour le futur, plutôt que la création privée de biens matériels dans une forme de hasard sans mesure, que l'invention privée de technologies sans anticipation de l'évolution de la société et que la concurrence privée à outrance oubliant la lucidité. C'est une différence comparable entre courir à l'aveugle tout seul  et marcher à vue en groupe. Qui a le plus de chance de ne pas tomber ?
« (C'est pourquoi) La stratégie américaine d’endiguement de la Chine passe au niveau supérieur. À l’heure actuelle, Washington tente d’imposer à la région Asie-Pacifique un réseau d’accords commerciaux et économiques, de lier leurs acteurs par des engagements, de restreindre l’interaction avec la Chine dans les chaînes logistiques régionales sur les produits primordiaux, et de repousser ainsi Pékin à la périphérie du marché mondial. Une attention particulière est accordée à la concurrence sino-américaine sur le marché des semi-conducteurs. Les États-Unis ont imparti aux pays de la région le rôle de bélier contre l’économie chinoise. L’objectif final de l’administration Biden est évident, c’est l’affaiblissement économique de Pékin. Dans le cadre de cette politique, les États-Unis ont initié la création du Cadre économique pour l’Indo-Pacifique (IPEF). Une rencontre ministérielle de ses participants s’est tenue à Los Angeles. Cette structure devrait inclure 14 pays de la région, à l’exception de la Chine. En réalité, cette initiative américaine n’a rien à voir avec l’économie. Elle sert de facto d’instrument de concurrence géopolitique avec la Chine dans l’Indo-Pacifique déguisé en coopération économique internationale. Washington a élaboré quatre axes de travail principaux dans le cadre de l’IPEF: le commerce, la main d’œuvre et l’économie numérique ; l’énergie propre et la décarbonisation ; la résilience des chaînes logistiques ; les impôts et la lutte contre la corruption, en sachant que cela n’inclut pas la réduction des taxes sur les marchandises importées aux États-Unis depuis les pays de la région. L’objectif de l’administration Biden est clair : persuader ou forcer d’autres pays à quitter la chaîne industrielle chinoise et créer des itinéraires logistiques fermés avec un cercle restreint de pays soumis aux États-Unis. D'ailleurs une loi interdit aux compagnies (pas seulement américaines) d’élargir la production de semi-conducteurs en Chine selon les technologies de pointe pendant 10 ans après l’obtention de subventions et d’allègements fiscaux pour l’installation de leurs sites de production aux États-Unis. Sachant que la situation est très controversée pour Washington. Cette loi est critiquée à la fois par les entreprises américaines et les producteurs asiatiques, car ils subiront un préjudice significatif et difficile à combler en cas de rupture des relations avec la Chine. Les principaux producteurs de puces comme Apple, Intel, Samsung et le taïwanais TSMC ne pourront pas moderniser leur production en Chine continentale, ce qui signifie que malgré leurs immenses investissements, ils ne pourront pas fabriquer des produits bon marché et subiront donc d’énormes pertes. Par exemple, une trentaine de compagnies participant à la chaîne logistique d’Apple possèdent des usines à Shanghai, dont Foxconn, l’un des principaux sites d’assemblage de la compagnie américaine. De plus, les usines situées en Chine importent des semi-conducteurs d’autres pays et régions et en font des produits finis, exportés dans différentes parties du monde. L’exemple du sud-coréen Samsung Electronics témoigne de l’ampleur de l’interdépendance des compagnies asiatiques dans ce secteur. Le bénéfice net de ses entreprises chinoises pour 2021 s’élève à 7,98 milliards de dollars, soit 13% du chiffre total. Dans l’ensemble, les plans de Washington sont tout aussi grandioses qu’ils sont difficiles à réaliser. Mais ils conduiront à l’effondrement de la division du travail établie en Asie du Sud-Est, ce qui exacerbera la hausse des prix mondiaux et pourrait provoquer une crise dans des secteurs économiques entiers des pays développés, y compris les États-Unis. » (Alexandre Lemoine)
Or comme la Chine est aidée en partie par le mondialiste cabinet international de conseil en stratégie McKinsey, il faut se méfier qu'elle ne participe pas à le financer pour transmettre son modèle de crédit social et d'hyper surveillance à d'autres nations qui serait synonyme de recherche d'impérialisme impie contrôlée par une petite élite comme ce le fut lors de l'Union soviétique, ce qui conviendrait aux mondialistes progressistes. Mais par rapport à l'occident, il semble très probable que la Chine ne soit pas soumise à ce cabinet même si sa société de surveillance ressemble à celle recherchée par le mondialisme. Surtout que l'utilisation chinoise du crédit social jusqu'à la reconnaissance faciale apparemment seulement dans le grandes villes ou dans les principaux lieux publics peut se comprendre pour plus de sécurité, puisque devant gérer 1,5 milliards d'humains. Et d'autant plus que la Chine étant surpeuplée, le peuple chinois a une conception différente de l'individualisme par rapport à l'occident. Or pour comprendre un aspect qui peut être envahissant du crédit social, il est important de voir cette vidéo « Ma femme a du crédit | Documentaire LCP » à l'adresse https://www.youtube.com/watch?v=Jt2HA7jfzj8
Les chinois étant très nombreux, ils sont donc dans un collectivisme populaire par essence supportant la surveillance, alors que la surveillance occidentale à l'israélienne est plus oppressive dont pour favoriser cette minorité et les oligarques par rapport au peuple. D'ailleurs le crédit social ne concerne que quelques zones de la Chine et le pass sanitaire ou vaccinal provient d'Israël. De plus la fermeture actuelle de Shanghai apparaît principalement comme une volonté de stabilité intérieure, et comme un acte de guerre économique et un soutien à la Russie ainsi donc qu'à l'Eurasie pour les faire triompher financièrement face à l'occident. Cependant avec la stratégie Zéro Covid à Shanghai, les faillites des banques et des promoteurs, et la ruine des futurs accédants à la propriété, les dominos s'écroulent les uns après les autres. Le taux de chômage des 16-24 ans atteint le record de 18,4 %. La croissance économique freine. La Chine est à cran, car elle aurait dû plus se méfier de la finance internationaliste qui l'a infiltrée. D'ailleurs de gigantesques immeubles demeurent désespérément vides. Les démolir coûte moins cher que de les entretenir. Les confinements continuant dans certaines régions de la Chine semblent donc bien être une stratégie du pouvoir central pour renforcer son contrôle politique, car les patriotes du parti veillent. Ce qui, dans l'affrontement entre l’occident progressiste, impie et supranational et l'Eurasie conservatrice et souverainiste, fait encore pour l'instant de l'Ukraine, le principal point de bascule géopolitique au niveau mondial et non Taïwan.
Extrait de l'article « Le Traité de Kiev sur la sécurité ou la constitution sous l’égide de l’OTAN et de l’UE d’une alliance militaire contre la Russie » :
« à la différence des deux guerres mondiales précédentes, il s’agit actuellement d’une guerre globale entre l'Occident et l'axe russo-chinois, et non d'une guerre mondiale. En effet les guerres mondiales étaient des guerres d’États pour recouvrer ou agrandir leur souveraineté et leur puissance, alors que cette guerre globale est une guerre dirigée par des instances de gouvernance globale contre la souveraineté et la puissance étatique. Ce n’est donc pas une guerre d’États, mais une guerre contre l’État, puisqu’elle dévore autant les structures étatiques qu’elle les instrumentalise. Ensuite, à la différence des deux dernières guerres mondiales, cette fois-ci, il y a une tentative de limiter le champ de bataille principal à l’Ukraine, et dans la mesure du possible de l’étendre à la Russie. Il existe bien des sursauts dans le Haut-Karabakh ou à Taïwan, mais la logique est quelque peu différente, même si affairante. Le manque objectif d’alliés militaires de la Russie est ici utilisé par l’OTAN, pour impliquer les pays membres à travers une sorte de Traité de Kiev, doutant de la capacité militaire de la Russie de mener un combat sur un front aussi large et surtout de sa volonté politique. »
Un décret paru dans le Journal officiel acte la suppression du corps diplomatique français. Les hauts fonctionnaires des affaires étrangères vont entrer dans un vivier commun d’administrateurs de l’Etat. Ils auront vocation à passer d’un ministère à un autre tout au long de leur carrière. En supprimant le corps diplomatique, Macron assène le coup de grâce à la géopolitique française. Macron liquide le deuxième réseau diplomatique mondial et confiera probablement certains dossiers internationaux à McKinsey ou la coopération à des start-ups caritatives. Au ministère des affaires étrangères, l’ultime baroud d’honneur a débuté en octobre, mais possiblement pour des motifs plus terre à terre. Deux corps assez privilégiés, piliers de la diplomatie française, sont dans le collimateur : celui des conseillers des affaires étrangères et celui des ministres plénipotentiaires, « mis en extinction » à partir de 2023. Les hauts fonctionnaires rejoindront un nouveau « corps des administrateurs de l’Etat », où seront rassemblés les cadres jusqu’ici formés par l’Ecole nationale d’administration (ENA), elle-même remplacée par l’Institut national de la fonction publique depuis janvier 2022. Avec, potentiellement, un noyautage croissant de l’Etat par des élites pro-américaines, soit qu’elles aient été formées dans leur cursus aux Etats-Unis, soit qu’elles aient été cooptées par des think tanks et des réseaux comme les young global leaders ou Davos. Un tour de passe-passe, une vraie fausse réforme qui change tout pour ne rien changer, mais qui atteint sans doute son véritable but : liquider ce qui reste d’influence à l’un de cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, pour les intérêts de Washington. Le Quai d’Orsay rentre à son tour de plain-pied dans la gouvernance post-démocratique.
« Une partie de l’extrême gauche a compris que le conspirationnisme est la nouvelle intelligence politique. Ils ont fini par se rendre à l’évidence que ce que le Système interdit est la bonne voie, mais ils y ont mis le temps. Voici que l’extrême gauche française, incarnée non par le ridicule Besancenot, mais par Julien Coupat et ses amis, admet le conspirationnisme, au sens que lui donne le Système, c’est-à-dire la pensée politique interdite, la pensée politique profonde, celle qui s’enfonce au cœur du Système pour le comprendre et en dévoiler la stratégie. Une pensée 3D que le journal l’Express, logiquement, en bon chien de garde, dénonce.
Ça leur prête peut-être à sourire, mais en vérité, ça les inquiète, parce que la gauche, en 40 ans, avait été dévitalisée et transformée en gauchisme, cette manière d’être contre le Système en apparence, tout en étant pour au fond. C’est ce qui a piégé des millions d’électeurs des classes populaires, et aussi de la classe moyenne, qui se réveillent aujourd’hui, parce qu’ils sont en train de tout perdre : et leurs leaders, et leurs partis, et leurs syndicats, bref, leurs défenseurs ; et leur niveau de vie accessoirement. Le peuple est orphelin, et c’est sa chance historique, celle de se créer de nouveaux leaders, de nouvelles organisations. Le constat que font Coupat et ses amis, nous l’avons fait dès le début de l’épidémie de psychose, parce qu’il s’agissait de cela. Avec une arrière-pensée de re-domination politique.
L’extrême gauche a quand même mis deux ans à se réveiller, abusée qu’elle a été par les agents du Système, rompus à toutes les stratégies d’étouffement et de récupération ; voir la fin gauchiste des Gilets jaunes. L’Express poursuit sa dénonciation en opposant au constat lucide les presque 6 millions de morts du covid. Et si on parlait des millions de morts du tabac ou de l’alcool dans le monde ? Ils sont 8 millions chaque année à moutrir de la cigarette, mais le narratif ne suit pas, évidemment. Les morts, les malades, l’oligarchie ne s'en préoccupe pas. La preuve, la bande néolibérale qui a mis la main sur l’État, en pleine pandémie supposée, supprime lits et effectifs ! Mais non, il n’y a pas d’agenda voyons... L’extrême gauche, qui a été roulée dans la farine depuis la fin des années 70, et précisément par la rouerie d’un Mitterrand, qui s’en est attaché les services, pour mieux en faire la collaboratrice du virage néolibéral, c’est à la fois Besancenot, les antifas, et Julien Coupat. Il y a donc plusieurs pièces dans la maison du seigneur gauchiste, et elles ne se valent pas toutes. On met de côté Poutou, qui est un clown. Seule Nathalie Arthaud s’en sort, parce que la base conceptuelle léniniste tient la route, même si elle jure avec la France d’aujourd’hui. Une révolution bolchevique en 2022 est une option peu crédible. Mais si le capitalisme financier va trop loin... L’Express tente tant bien que mal de limiter la casse, mais la lucidité finit aussi par monter aux cerveaux des gauchistes, du moins de ceux qui sont encore en état de marche, parce que la réalité devient trop évidente !
Quant au contre-complotisme, il en est réduit à nier les évidences, nier le réel, ce qui est le plus sûr moyen de couler idéologiquement ; voir l’autodestruction de la gauche dite de gouvernement. Il ne reste alors plus que la force et la répression pour imposer ses idées malfaisantes. On peut donc écrire que le complotisme intelligent de la droite nationale, ou même d’E&R, a contaminé la partie la plus sérieuse de l’extrême gauche, celle qui réfléchit sans œillères, et elle est compatible, sur cette base d’accord, avec le populisme intellectuellement avancé, dont nous sommes. (Surtout que le complotisme intelligent est entièrement légitime selon la Bible, l'Evangile et le Coran puisque les complots ont souvent existé dans l'Histoire :
Bible (Psaume 41:7) « Tous mes ennemis (de David) chuchotent (complotent) entre eux contre moi; Ils pensent que mon malheur causera ma ruine »
Bible (Psaume 109:2) « Car ils (les impies) ouvrent contre moi (David) une bouche méchante et trompeuse, Ils me parlent avec une langue mensongère, » (Psaume 56:4-7) « Le Prophète-roi David dit : Je me glorifierai en Dieu, en sa parole; Je me confie en Dieu, je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes ? Sans cesse ils portent atteinte à mes droits, Ils n'ont à mon égard que de mauvaises pensées. Ils (les impies) complotent, ils épient, ils observent mes traces, Parce qu'ils en veulent à ma vie. C'est par l'iniquité qu'ils espèrent échapper (aux ordres de Dieu) »
(Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, 26:3/4) « Alors les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple se réunirent dans la cour du souverain sacrificateur, appelé Caïphe ; et ils (ces impies) délibérèrent sur les moyens d'arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir. »
(S3v54) « Et ils (les impies) se mirent à comploter. Allah a fait échouer leur complot. Et c'est Allah qui sait le mieux leur machination et qui est Le meilleur stratège ! »
(S6v123) « Ainsi, Nous avons placé dans chaque cité de grands criminels qui y ourdissent des complots. Mais ils ne complotent que contre eux-mêmes et ils n'en sont pas conscients. »

Naturellement, la bande à Coupat n’adhérera pas à E&R, mais des programmes communs se profilent, dans une France dystopique, certes morcelée, et à dessein, mais qui se reconstitue, qui se ressoude face à l’adversité. C’est la réconciliation du national et du social. Et l’on voit se dessiner des passerelles entre les deux extrêmes, mais c’est encore une terminologie-Système. En vérité, les pensées avancées sont toujours extrêmes. » (La rédaction ER)
Extraits de l'interview « Pierre Chaillot (Décoder l’éco) : C’est à nous de forcer les dirigeants à obéir à nos valeurs et pas l’inverse » à l'adresse https://lemediaen442.fr/pierre-chaillot-decoder-leco-cest-a-nous-de-forcer-les-dirigeants-a-obeir-a-nos-valeurs-et-pas-linverse/ :
« Nous sommes dirigés (comme beaucoup de pays) par les sociaux-démocrates-néolibéraux alliés de la haute finance : les spécialistes de la stratégie du choc. Cette stratégie du choc a été utilisée par les élites avec ce coronavirus. Pour rappel, Naomi Klein a expliqué,dans son livre « La Stratégie du choc », comment des désastres (catastrophes naturelles, changements de régime, attentats) qui conduisent à des chocs psychologiques, permettent aux chantres du capitalisme d’appliquer la doctrine de l’école de Chicago de Milton Friedman. Ils imposent, à l’occasion de ces désastres, des réformes économiques que Naomi Klein qualifie d’ultra-libérales, telles que la privatisation de l’énergie ou de la Sécurité sociale. Tout ceci profitant à la ploutocratie d'une minorité d’ultra-riches, au détriment de la quasi-totalité de la population.
Cette stratégie du choc a permis que l’exécutif prenne officiellement tous les pouvoirs avec l’état d’urgence (histoire d’arrêter de faire semblant d’avoir un Parlement et un Sénat). Le Conseil scientifique a reçu directement ses ordres d’un cabinet américain privé qui travaille pour Big Pharma (et qui a rendu riche notre président). Ce même cabinet paye le fils du président du Conseil d’État et celui de la présidente de la Commission européenne (dont le mari travaille aussi pour Big Pharma). La seule manière d’attaquer l’état d’urgence sanitaire était devant le Conseil d’État, mais il a tout débouté sans même mettre les formes. Tout est verrouillé. Les décisions prises coûtent des milliards d’euros qui vont dans les poches de Big Pharma, du gouvernement ukrainien ou d'ailleurs. Cet argent vient de la dette qui permettra de justifier la plus grande crise austéritaire que nous n’avons jamais connue. Il faudra y ajouter un paramètre : tout cet argent créé va générer la plus grosse inflation que nous ayons connue, synonyme de difficulté économique. La vraie question est : jusqu’à quel point vont-ils faire pire ? Beaucoup de spécialistes (mais pas que) prédisent donc une inflation record, mais il reste la question épineuse du portefeuille. Bientôt le gouvernement va présenter la facture de la dette, puis virer les fonctionnaires, privatiser les services publics et les retraites (comme d’habitude en fait, mais plus fort).
Paradoxalement, le délabrement de l’hôpital fait que l’hôpital est de plus en plus cher. Il faut regarder le coût de la santé supporté par nos impôts pour voir que ça coûte de plus en plus cher de soigner de moins en moins bien. La raison est simple. La tarification à l’acte n’a jamais eu pour but de faire que l’hôpital coûte moins cher. La tarification est construite de façon à rendre rentable certaines interventions et non rentables d’autres interventions. Elle pousse les hôpitaux à faire le tri dans les malades et les soins à proposer. Les médecins et directeurs d’hôpitaux sont très nombreux à le dénoncer. Beaucoup sont partis dégoûtés. Il y a dorénavant à la tête des grands hôpitaux français plus de financiers que de médecins. C’est la seule manière de s’adapter aux règles. Ces financiers se débrouillent pour mettre en place des services « rentables », autrement dit, « facturés très cher pour un minimum de coût, notamment un minimum de temps de soignants mobilisés ».
C’est la dérive inhumaine du capitalisme : supprimer l’humain pour ne garder que le capital. L’aboutissement de ça, c’est supprimer le soignant pour le remplacer par une machine qui fera une analyse de sang et prescrira des médicaments à partir d’un algorithme. C’est clairement le chemin que nous prenons au plus grand bonheur de ceux qui détiennent le capital : quelques ultra-riches financiers. Précisons que c’est aussi débile qu’inefficace. C’est un humain qui décide des règles qui régissent l’algorithme. Il sera aussi limité que la manière dont on l’aura implémenté. Il reproduira les mêmes erreurs que son créateur. Il sera probablement fondé sur les statistiques moyennes des humains, alors que nous sommes justement tous différents. Il sera évidemment conçu pour maximiser la rentrée d’argent de celui qui vend les médicaments prescrits. Il ne faut pas se faire d’illusion sur l’objectif des financiers.
Ce n’est donc pas un délabrement que nous vivons, mais bien la trajectoire d’un « projet » : la transformation des services publics en entreprises capitalistiques privées. Il s’agit bien de faire disparaître les médecins qui voient des patients, par des algorithmes qui gèrent des consultations à distance, et de ne garder au maximum que des « exécutants ». C’est ce que sont les médecins qui prescrivent des médicaments, opérations ou vaccins, sur la base de ce qui est demandé par le gouvernement plutôt que par ce qu’ils croient profondément bon pour le patient. Trop ont baissé leur garde ces dernières années en décidant d’appliquer des protocoles bien rémunérés et sans risques pour eux (pas pour le patient) plutôt que de prendre leurs responsabilités. Le métier est en train de basculer. Il y a exactement la même bascule du côté de l’enseignement et pour les mêmes raisons. On remplace les profs par des exécutants qui sont embauchés pour passer des vidéos ou des diaporamas du ministère, au lieu de mettre des moyens et d’ouvrir l’enseignement à des gens pour qui ce serait une passion. Ce n’est pas encore une majorité, mais c’est le but. Une fois ces services publics détruits, on pourra facilement les privatiser. Les transports publics, les services publics en général, les banques, les mutuelles ou l’énergie, c’est exactement la même chose aussi : automatiser, virer les humains et ne garder que des exécutants. »
Le libéralisme mondialiste arrive à son paroxysme avec le Covid et la globalisation forcée qu’il porte, il s’y suicide pour essayer de passer au post-modernisme mondialiste oligarchique, faute d’avoir une autre idéologie l’obligeant à ne pas tomber dans les excès que l’on observe déjà aujourd’hui. On peut revenir sur la petite recommandation de Bourguignon, qui devrait normalement démissionner rapidement : « Je n’irais pas jusqu’à l’obligation vaccinale mais je (le) demande. Il suffit de regarder un hall de gare ou un train bondé pour savoir qu’il faut se protéger soi-même et les autres. C’est quasiment un devoir citoyen. » Que signifie cette étrange phrase ? Que les Français sont en mauvaise santé dans les gares ? Que la promiscuité des transports favorise la contamination ? Mais comment cette dame peut-elle voir que les gens se contaminent ? Et avant le covid, la promiscuité ne présentait-elle pas de problèmes ? La foule serait-elle l’ennemi de l’individu sain ? Le collectif serait-il mortifère ? Faut-il s’isoler pour survivre ? Quand on creuse un peu, on tombe inévitablement sur les principes néolibéraux de destruction du tout collectif, de toute défense immunitaire sociale, de toute solidarité humaine, exactement le programme d’Ayn Rand, la mère de l’individualisme libéral luciférien.
Nous aurions pu bâtir dans la difficulté de cette crise sanitaire une société plus solidaire, plus empathique et plus unie, mais le système a fait de cette période un modèle de division, de haine et d’individualisme, ce qui signifie qu'il en est bien à l'origine. Il est temps d’en tirer les conclusions et de reprendre le cours national, qui est la seule voie permettant le développement des hommes et des sociétés. Il faut renationaliser les élites. Il s'agit d'une guerre des nerfs non perdue d'avance entre le peuple et les oligarchies perverses. Mettre en lumière le pervers pouvoir profond occulte en le dénonçant fait partie de ce qu'il y de pire pour lui et correspond donc à une des meilleures premières armes pour le vaincre.
« Avertissement à ceux qui participent à cette collaboration qu’ils pensent passive : Le principe de la dilution de la responsabilité se réfère à la tendance à diviser la responsabilité personnelle par le nombre de témoins présents. Vous contrôlez des pass sanitaires, pensez être dans votre bon droit, ne pas commettre de crime ? Attention ! L’histoire nous rappelle que les choses sont beaucoup plus compliquées. Violer des droits fondamentaux n’est pas sans risque, puisque le crime contre l’humanité est imprescriptible et vous poursuivra jusqu’à la fin de votre vie. Sachez que tout citoyen que vous êtes, vous n’êtes pas couvert parce que vous avez obéi à une loi ou à un ordre, la preuve étant que le statut des Juifs est l’ensemble des obligations et interdictions définies sous le régime de Vichy étaient 100 % légaux et pourtant il y a eu des poursuites. Ce que l’État vous dit de faire ne vous couvre en rien face à vos responsabilités. Il est même préférable, en ces temps où nous sentons tous cette odeur de soufre, d’imiter un Oskar Schindler plutôt que les collabos. Nous invitons tous les citoyens à documenter les refus au nom de la dictature sanitaire, prendre des photos, avoir des témoins, preuves écrites, noter les dates, les lieux, l’heure. Aux chirurgiens qui refusent d’opérer des patients non-vaccinés, aux médecins qui refusent de soigner, à la sécurité devant les hôpitaux qui interdit l’entrée, sachez que Macron ne sera pas là pour vous défendre. A bon entendeur ! » (Aldo Sterone)
A ce sujet voici l'hommage qu'a rendu le Général de l'armée française Christian Blanchont aux non-vaccinés :
« Ils sont là à vos côtés, ils semblent normaux, mais ce sont des super-héros, car les non-vaccinés incarnent sans aucun doute le meilleur de l’humanité. Même si j’étais entièrement vacciné, j’admirerais les non-vaccinés pour avoir résisté à la plus grande pression que j’aie jamais vue, y compris de la part de conjoints, de parents, d’enfants, d’amis, de collègues et de médecins. Les personnes qui ont été capables d’une telle personnalité, d’un tel courage et d’une telle capacité critique incarnent sans aucun doute le meilleur de l’humanité. On en retrouve partout, dans tous les âges, niveaux d’éducation, pays et opinions. Ils sont d’un genre particulier ; ce sont les soldats que toute armée de lumière souhaite avoir dans ses rangs. Ils sont les parents que tout enfant souhaite avoir et les enfants que tout parent rêve d’avoir. Ce sont des êtres au-dessus de la moyenne de leurs sociétés, ils sont l’essence des peuples qui ont construit toutes les cultures et conquis les horizons. Ils sont là, à vos côtés, ils semblent normaux, mais ce sont des super-héros. Ils ont fait ce que les autres ne pouvaient pas faire, ils ont été l’arbre qui a résisté à l’ouragan des insultes, de la discrimination et de l’exclusion sociale. Et ils l’ont fait parce qu’ils pensaient être seuls, et croyaient être seuls. Exclus des tables de Noël de leurs familles, ils n’ont jamais rien vu d’aussi cruel. Ils ont perdu leur emploi, ils ont laissé leur carrière sombrer, ils n’avaient plus d’argent… mais ils s’en fichaient. Ils ont subi d’incommensurables discriminations, dénonciations, trahisons et humiliations… mais ils ont continué. Jamais auparavant dans l’humanité il n’y a eu un tel « casting », nous savons maintenant qui sont les résistants sur la planète Terre. Des femmes, des hommes, des vieux, des jeunes, des riches, des pauvres, de toutes races et de toutes religions, des non vaccinés, les élus de l’arche invisible, les seuls qui ont réussi à résister quand tout s’est effondré. C’est vous, vous avez passé un test inimaginable que beaucoup de marines, commandos, bérets verts, astronautes et génies les plus coriaces n’ont pu surmonter. Vous êtes fait de l’étoffe des plus grands qui aient jamais vécu, ces héros nés parmi les hommes ordinaires qui brillent dans l’obscurité. »
          Pour faire soutenir l'insoutenable à une population, le système lui fait croire que c'est pour éviter quelque chose de plus insoutenable.
En parlant de manipulation des masses, il est bon de rappeler les principes de Chomsky retrouvés dans un thread, avant que le linguiste ne verse dans le délire mondialiste :
1) Détourner l’attention du public vers des sujets non pertinents. Les submerger d’information pour garder leur esprit occupé.
2) Les gouvernants présentent les choses aux citoyens comme un problème exigeant une solution externe. Ils proposent eux-mêmes la solution. Il s’agit de l’une des stratégie de manipulation de masse destinée à prendre des décisions impopulaires.
3) La gradualité est une autre stratégies de manipulation de masse destinées à introduire progressivement des mesures que les personnes n’accepteraient généralement pas. Elle consiste à les appliquer peu à peu, de manière à les rendre pratiquement imperceptibles.
4) Différer. Cette stratégie consiste à faire croire aux citoyens que si une mesure paraît temporairement préjudiciable, elle peut apporter de grands bénéfices à l’ensemble de la société à l’avenir. L’objectif est que les personnes s’habituent à la mesure et ne la rejettent pas.
5) Infantilisation. Les gouvernants utilisent des gestes, des mots et des attitudes paternalistes, conciliants et imprégnés d’une grande naïveté. L’objectif est de surmonter les résistances des individus pour neutraliser le sens critique de la population.
6) Recourir aux émotions. L’ objectif est de bâillonner l’esprit critique des individus en générant des émotions. Le but est de créer une sorte de « court-circuit » avec la part la plus rationnelle de l’individu.
7) Créer des publics ignorants. L’ignorance signifie ne pas donner aux personnes les outils nécessaires pour qu’elles puissent analyser la réalité par elles-mêmes. Leur présenter des données anecdotiques, mais ne pas les laisser connaître les structures internes des faits.
8) Promouvoir des publics complaisants. La plupart des tendances ne sont pas créées spontanément. Elles sont presque toujours induites et promues à partir d’un centre de pouvoir qui exerce son influence pour créer des vagues massives de goûts, d’intérêts ou d’opinions.
9) Renforcement de l’auto-culpabilité. Faire croire aux individus qu’ils sont seuls responsables des problèmes dont le gouvernement est la cause. Ils sont dès lors amenés à croire que l’environnement est parfait et que si une défaillance se produit, elle est de leur responsabilité.
          Toutes ces stratégies de manipulation de masse visent à maintenir le monde comme il convient aux plus puissants, dont donc en bloquant la capacité critique et l’autonomie de la plupart des personnes. On peut se laisser manipuler passivement, ou offrir une résistance autant que faire se peut comme les russes et le chinois.
« Après être devenue une organisation sponsorisée par des multinationales sous Kofi Annan, l’ONU s’est transformée en une annexe du département d’État sous Ban Ki-moon et António Guterres. La Russie et la Chine sont conscientes, comme tous les autres États, du fait que l’ONU ne remplit plus du tout sa fonction. Au contraire, l’Organisation aggrave les tensions et participe à des guerres (tout au moins en Syrie et dans la Corne de l’Afrique). Aussi Moscou et Beijing développent-ils d’autres institutions. Ainsi, les États-Unis et le Royaume-Uni, puis l’Union européenne et le Japon ont pris des mesures économiques très dures contre la Russie. Ils n’ont pas osé dire que c’était une guerre visant à maintenir leur autorité sur le monde et les ont donc désignées sous le vocable de « sanctions », bien qu’il n’y ait pas eu de tribunal, de plaidoirie de la défense, ni de sentence. Bien sûr, il s’agit de sanctions illégales car décidées hors des instances des Nations unies. Mais les Occidentaux, qui se prétendent les défenseurs de « règles internationales », n’ont que faire du droit international. Bien sûr, le droit de veto des cinq membres permanents du Conseil empêche que l’on prenne des sanctions contre l’un d’entre eux, mais c’est précisément parce que le but de l’ONU n’est pas de se conformer à l’idéologie anglo-saxonne, mais de préserver la paix mondiale. Or non seulement le refus occidental du gaz russe a fait monter les prix au profit du premier exportateur, la Russie, mais cette entorse au discours libéral (reflétant le Grand Reset) a effrayé les autres États qui, pour se rassurer, se sont tournés vers Moscou. La Chine, elle, que les Occidentaux présentent comme un vendeur de camelote, fait tomber ses proies dans une spirale d’endettement, et vient même d’annuler la plupart des dettes à son égard de 13 États africains. Dans les faits, l'Organisation de Coopération de Shanghai incarne déjà les principes de Bandung, fondés sur la souveraineté des États et la négociation, face à ceux des Occidentaux, fondés sur la conformité à l’idéologie anglo-saxonne (amenant au grand reset davossien par la soumission d'une grande partie des peuples). » (Extraits de l'article « Le conflit en Ukraine précipite la fin de la domination occidentale » à l'adresse https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-conflit-en-Ukraine-precipite-la-fin-de-la-domination-occidentale-69396.html)
En perspective de ce grand reset, l’oligarchie mondialiste, qui a des représentants bien accrochés au pouvoir chez nous, essaye d'autant plus de nous d'imposer des choses dont on n’a pas envie, et qui détruisent notre quotidien : la peur du climat, une immigration massive qui défigure la France et sa culture, une confusion des genres pour créer une confusion mentale chez les jeunes, des doses de produits dangereux déguisés en vaccins qui font perdre notre intégrité à la fois immunitaire et sociale ; on le voit, les attaques pleuvent de partout. Et on ne parle même pas du terrorisme islamique qui surgit des « failles » du renseignement et du terrorisme climatique provenant de certains scientifiques. Tout cela afin que les nations tendent vers le supranational dont à travers des organisations comme l'ONU, l'Union Européenne, la BCE, l'OTAN, la BRI, le FMI, le Forum de Davos, la COP, les GAFAM, l'OMS, surtout que par exemple il y a bien longtemps que la BRI et l'OTAN auraient pu arrêter leur utilité, mais pour préserver leur structure, elles trouvèrent des stratagèmes afin de continuer à se faire financer.
L'obsession messianique d'une certaine élite perçoit les pandémies, les guerres et les révolutions comme des occasions d’opérer un saut qualitatif vers le gouvernement mondial. C'est pourquoi augmenter les taux à ce stade précaire ferait s’effondrer le fragile système financier américain et mondial, ouvrant la voie à une crise où les citoyens pourraient demander une aide d’urgence sous la forme de monnaie numérique et d’une Grande Réinitialisation (Grand Reset). Il convient de noter que tous les krachs boursiers majeurs aux États-Unis depuis octobre 1929, y compris ceux de 2007-2008, ont été le résultat d’actions délibérées de la Fed, déguisées sous le prétexte de « contenir l’inflation ». Cette fois, les dégâts pourraient être considérables. En septembre, l’Institute of International Finance, basé à Washington, a estimé que les niveaux d’endettement mondiaux, qui comprennent la dette des gouvernements, des ménages, des entreprises et des banques, ont augmenté de 4800 milliards de dollars pour atteindre 296 000 milliards de dollars à la fin du mois de juin, soit 36 000 milliards de dollars de plus qu’avant la pandémie. Sur ce total, 92 000 milliards de dollars sont dus par des marchés émergents tels que la Turquie, la Chine, l’Inde et le Pakistan. La hausse des taux d’intérêt déclenchera des crises de défaut de paiement dans le monde entier, les emprunteurs étant incapables de rembourser. Cette situation a été délibérément créée par les banques centrales, la Fed en tête, depuis la crise de 2008 dont en poussant les taux d’intérêt à zéro et même au négatif. Car chacun de ces événements « apocalyptiques » sera l’occasion et le prétexte de tenter d’imposer aux peuples de l’Occident et de sa périphérie une gouvernance dite mondiale, oligarchique, tyrannique, sanitaire, numérique, collectiviste et policière.
Or ce pseudo socialisme à outrance parle libéralisme, aboutissant au communisme dévoyé détenu par une poignée de technocrates ultra riches comme en union soviétique, est la doctrine antisociale qui tend et aboutit à faire de l’État le maître absolu de toutes choses, c’est-à-dire des personnes et des biens, des corps et des âmes. Ainsi l’Antéchrist se présentant comme l’apôtre et le chef de cette œuvre de fausse et détestable charité sociale, comme le propagateur et le soutien de ce plan de fraternité cosmopolite et démoniaque, il deviendra la personnification parfaite de ce régime, dont la réalisation sera complète sous son sceptre en particulier par la centralisation massive de l'économie, l'oppression du système bancaire et l'inflation monétaire.
« La grande distribution prévoit une augmentation des prix dans l’alimentaire, annonce Le Figaro. Michel-Edouard Leclerc, président du groupe d’hypermarchés du même nom a d’ailleurs précisé « une sacrée hausse de prix ». Il ne faut pas s’en étonner. Ceci était prévu par une des rares théories économiques qui fonctionnent : l’effet Cantillon. Richard Cantillon (1680-1734) est un financier et économiste d’origine irlandaise qui a fait fortune en France en anticipant l’effondrement du système de John Law (l’inventeur de la monnaie-papier). Il se penche sur la grande inflation du 16e siècle, provoquée par l’afflux d’or provenant de la conquête du Nouveau Monde. Il explique, et c’est tout l’intérêt de son analyse, que l’augmentation des prix ne s’est pas faite de façon uniforme, mais par vagues. L’afflux d’or, considérable pour l’époque, revient au roi d’Espagne Philippe II, qui le dépense essentiellement en armement, notamment pour construire l’« Invincible Armada », censée tenir tête à la marine anglaise. Cet afflux de commandes provoque une hausse des prix dans le secteur de l’armement, donc une augmentation de la richesse des fabricants, puis, à un niveau moindre, chez les fournisseurs (bois, fer), et ainsi de suite en décroissant jusqu’au secteur agricole, en bas de l’échelle. Le paysan qui veut acheter des planches et des clous pour réparer sa charrette constate une hausse des prix, sans qu’il ait pu augmenter les siens. Il est donc perdant. Lorsque les prix agricoles finissent par augmenter, la hausse reprend de plus belle dans l’armement et dans les autres secteurs, suite à l’arrivée continue de métaux précieux. La structure des prix est ainsi continuellement déformée au profit de ceux qui sont proches de l’or et au détriment de ceux qui en sont éloignés. La richesse des premiers augmente quand celle des derniers régresse. C’est l’effet Cantillon. Quel rapport avec ce qui se passe aujourd’hui ? Nous constatons le même phénomène. Cette fois, la source de richesse ne provient pas de l’or des Incas, mais des banques centrales. Aux États-Unis, au Japon et en Europe, elles ont décidé, depuis la crise de 2008, d’abaisser leurs taux directeurs à environ 0 % et de faire une politique « d’assouplissement quantitatif » (Quantitative easing) consistant à acquérir d’importantes quantités d’obligations d’État pour faciliter le financement du déficit budgétaire, dont le volume a explosé avec la crise du Covid. Ce déluge de monnaie profite aux banques et au secteur financier en général (sa taille par rapport au PIB ne cesse de croître), à ses investissements (actions, obligations) et aux secteurs financés par les banques (immobilier). L’inflation est présente depuis longtemps dans les actifs (immobilier, actions), mais désormais, la dernière vague de l’effet Cantillon arrive avec la hausse des prix des biens de consommation courante (énergie, alimentation, biens durables). Les producteurs de matières premières (un actif qui est vendu en permanence, contrairement à l’immobilier et aux actions qui sont un placement), craignant une perte de pouvoir d’achat lorsqu’ils voient la planche à billets des banques centrales, décident d’augmenter leurs prix, et l’inflation se généralise. L’inflation n’est pas uniforme, elle fonctionne par vagues, c’est l’enseignement de Richard Cantillon. Cela implique une déformation de la structure des prix. Cette déformation ne dépend pas des conditions réelles mais d’un phénomène monétaire. Les informations transmises par les prix sont donc erronées, ce qui génère des mini-bulles (prix du gaz), des pénuries (semi-conducteurs), tout un tas de dysfonctionnements délétères pour l’économie. « L’inflation est transitoire » affirment les banques centrales, mais il n’y a rien de plus faux étant donné qu’elles alimentent cet afflux monétaire avec leur planche à billets ! Elles sont le problème. Nous n’en avons pas fini avec l’inflation et les dégâts qu’elle provoque dont la centralisation massive de l'économie aux mains d'une poignée d'ultra riches et de technocrates. » (Philippe Herlin)
Dans un article rédigé par Charles Abi Nader, Al-Mayadeen s’est penché sur la crise en Ukraine et la tension sur l’île de Taiwan et a écrit que l'influence des Etats-Unis s'est sérieusement affaiblie et que le monde unipolaire n'existe plus. En effet l'affaire ukrainienne est très sensible pour Washington, car la perte de l'Ukraine ou la perte d’un régime pro-US en Ukraine est humiliante. Mais ce qui est plus important, c'est de savoir quelle sera la position de l'Amérique après cette perte, et après que la guerre en Ukraine s'arrête dans l'intérêt de la Russie, bien sûr. Cette seule question, suffit à ébranler tous les fondements de l'établissement de l'OTAN, qui a longtemps été le levier majeur pour asseoir l'influence américaine en Europe et dans le monde aussi, notamment avec l'énorme soutien direct et indirect que l'Ukraine a obtenu pour affronter les Russes. Dans cet article, Charles Abi Nader évoque la situation qui régit à Taïwan et l'affrontement entre les USA et la Chine et écrit :
« C'est en Europe de l'Est, où l'empire américano-sioniste s'efforcent en vain d'éviter de boire cette coupe amère (d'effondrement), mais qu'en est-il de la situation en Asie de l'Est et dans le Pacifique du Nord-Est, plus précisément à Taïwan et en mer de Chine méridionale ? Il ne semble pas que la situation des Américains dans cette région soit meilleure qu'en Ukraine et en Europe de l'Est, et selon l'introduction de la troisième édition du « Livre blanc », la Chine a entamé le processus de restitution de Taïwan, processus qui ne semble pas être long. Et donc, dans un geste sans précédent, la Chine a commencé ses manœuvres autour de l'île de Taïwan et du détroit de Taïwan, et en contrepartie, les Etats-Unis ont ramené leur seul porte-avions, « l'USS Ronald Reagan » à des centaines de kilomètres, loin du lieu de la manœuvre chinoise.
Il convient de noter que selon les quatre rapports stratégiques annuels de sécurité nationale américaine, l'essentiel du budget de la défense US est consacré à l'Asie de l'Est et à la Chine, et malgré cela, nous assistons à cette position de faiblesse des Etats-Unis, qui montre l'affaiblissement de l'influence américaine dans cette région. Et sans aucun doute, si nous jetons un coup d’œil à la position chancelante des Etats-Unis en Ukraine, nous concluons que le système unipolaire, qui était occupé par l'Amérique, commence à être ébranlé aujourd'hui, et qu'elle est sur la voie du déclin et qu’elle n’est plus la superpuissance d’antan. Le déclin des Etats-Unis, qui fait référence au déclin de la puissance géopolitique, militaire, économique, financière, sociale et culturelle de l'Amérique, est une question qui a été prédite et soulignée par les scientifiques et les penseurs aux Etats-Unis et dans d'autres parties du monde. »