3) Les épreuves difficiles proviennent toujours de la sage omniscience divine ou des fautes humaines (suite 1)
-enfin cet ordre de se prosterner devant Adam pouvait permettre à Iblis que son humilité soit reconnue et que son orgueil (possiblement par jalousie comme il sera revu) envers l'Homme incompatible avec la nature d'une créature disparaisse. Iblis signifie Satan : c'est un génie fait de feu qui gagna des ailes angéliques par ses nombreuses prières, sa grande science et son imitation appliquée des anges, puis devint l'imam des anges (du ciel inférieur et donc pas de tous les sept cieux pour certains savants). Ainsi les deux versets ci-après prouvent clairement que le Coran ne doit parfois pas être compris littéralement, et qu'il est possible pour les génies et les humains d'obtenir des ailes angéliques, c'est à dire un niveau angélique. En effet il faut bien comprendre que le premier verset suivant, étant le premier évoquant Iblis dans le Coran, doit être associé aux trois suivants pour comprendre qu'Iblis ne faisait pas partie des anges à sa naissance, puisqu'ils sont faits de lumière et ne peuvent désobéir, alors que lui est une créature faite de feu et a pu désobéir : (S2v34) « Et lorsque Nous demandâmes aux anges de se prosterner devant Adam, ils se prosternèrent (et donc obéirent tous) à l'exception d'Iblis qui refusa, s'enfla d'orgueil et fut parmi les infidèles. » (S55v15) « et Il a créé les djinns de la flamme d'un feu sans fumée, » (S7v11/12) « Nous vous avons créés, puis Nous vous avons donné une forme, ensuite Nous avons dit aux anges : “Prosternez-vous devant Adam.” Ils se prosternèrent, à l'exception d'Iblis qui ne fut point de ceux qui se prosternèrent. (Allah) dit (à Iblis) : “Qu'est-ce qui t'empêche de te prosterner quand Je te l'ai commandé ?” Il répondit : “Je suis meilleur que lui : Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d'argile.” » (ExtS18v50) « Et lorsque Nous dîmes aux anges : “Prosternez-vous devant Adam”, ils se prosternèrent excepté Iblis (Satan) qui était du nombre des djinns » Ainsi, cette situation fut aussi organisée par Dieu pour Iblis, car s'étant enorgueilli illégitimement en voyant la statue d'argile qui allait devenir Adam, l'irréprochable noblesse divine se devait donc de le guider légitimement vers l'humilité qui est la qualité propre aux créatures : Le Prophète (SBDSL) a rapporté que Dieu (Glorifié soit-Il) a dit : « La fierté est Mon pagne et l’orgueil est mon manteau. Celui qui veut Me disputer l’un d’eux, Je l’assure déjà des tourments qui l’attendent. » (Mouslim) Selon Abdoullah Ibn Massoud (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « N'entrera pas au Paradis celui qui a dans son cœur le poids d'un atome d'orgueil. » Quelqu'un dit : « On aime pourtant avoir un bel habit et de belles chaussures. » Il dit : « Dieu est beau et II aime la beauté. L'orgueil, c'est le fait de ne pas accepter une vérité venant des autres et de les mépriser. » (Mouslim) Commentaire : En expliquant légitimement qu'aucun atome d'orgueil n'entrera au Paradis, ce hadith montre bien que la qualité de l'humilité est essentielle pour une créature car elle est intrinsèque à sa nature, surtout que Dieu lui a tout donné, appris et permis dont ses bonnes actions, et que seules ses propres péchés appartiennent donc entièrement à l'être humain. Par conséquent, il faut faire très attention à ne pas succomber à une seule goutte de racisme ni de mépris pour de la noblesse véridique venant d'autrui ou de la dignité intrinsèquement lié à autrui. C'est à dire que l'injustice étant imparfaite, l'imperfection étant impure, et l'impureté ne pouvant entrer dans la pureté du Paradis, une créature qui serait orgueilleuse ou/et méprisante alors que rien ne lui appartient véritablement à part ses péchés serait injuste et donc impure. L'islam invite donc légitimement à s'émanciper de notre ego dans une interpellante similitude au bouddhisme, car cela rappelle encore sa probable origine monothéiste, sauf qu'en islam il s'agit de la faire pieusement par la générosité socilae et au maximum dans un altruisme social raisonnable. De plus c'est aussi dans ce sens obligatoire de pureté et donc de purification, permettant d'entrer dans le Paradis pur d'Allah, que l'être humain a forcément besoin de la foi afin de se repentir et ainsi de purifier son âme imparfaite, puisque remplie donc de péchés plus ou moins effectués consciemment. Ce sont des lois incontournables pour la nature humaine pouvant s'ennoblir sublimement qu'Allah rappelle souvent dans le Coran lorsque Il critique la mécréance, surtout que l'expression « sans foi ni loi (et donc ni ni vérité, ni bien, ni noblesse, ni justice, ni pureté) » est donc véridique. Cependant au lieu de se prosterner comme les anges devant Adam, Iblis resta seul debout et refusa donc d'obéir à cet ordre divin en déclarant à Dieu qu'Il l'avait induit en erreur : (S7v16) « (Suite à son refus de se prosterner devant Adam) Iblis dit à Dieu : “Puisque Tu m'as mis en erreur, je m'assoirai pour eux sur Ton droit chemin,” » (S15v39) « (Suite à son refus de se prosterner devant Adam) Il (Iblis) dit à Dieu : “Ô mon Seigneur, parce que Tu m'as induit en erreur, alors je leur enjoliverai la vie sur terre et les égarerai tous, à l'exception de Tes serviteurs élus (proches) parmi eux.” » Iblis refusa donc cet ordre divin tout d'abord car il affirmait orgueilleusement que son corps fait de feu était supérieur à celui d'Adam composé d'argile. Or ce premier argument comparatif était déjà erroné, car le limon est bien plus utile que le feu puisqu'il possède la sérénité, la patience, la clémence, la résignation et le développement, alors que le feu est caractérisé par l'avidité, la précipitation, la combustion, la destruction et le gaspillage. De plus un corps d'argile constitué de matière n’est pas forcément impur et un corps de feu constitué d'énergie n'est pas forcément pur, car c'est seulement l'esprit et l'âme (et donc le cœur) à l'intérieur qui peuvent être ennoblis supérieurement et excellemment, dont jusqu'à l'apaisement joyeux par la piété, le cadre légal monothéiste et une bonne gestion des qualités morales exclusivement, tout en préservant donc leur pureté originelle car innocente : (S89v27) « (Dieu dira aux pieux :) “Ô toi, âme apaisée (signifiant que c'est par sa complétude liée à l'acquisition de toutes les qualités morales que l'âme atteint la fitra et donc la véritable sérénité et donc la douce félicité terrestre avant l'intense sérénité et donc la profonde félicité du Paradis), retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée, entre donc parmi Mes serviteurs, et entre dans Mon Paradis.” » En effet les règles religieuses permettent de préserver la noblesse des nécessités du corps de l'homme et de celui du djinn (se nourrir, relations sexuelles, uriner, dormir...) puisque en y répondant noblement comme il sera revu, tout en établissant donc une grande partie de notre noblesse : Le très croyant philosophe René Descartes a dit : « Les passions (instincts) sont toutes bonnes de leur nature et nous n'avons rien à éviter que leurs mauvais usages ou leurs excès (en restant religieusement dans un noble juste milieu voire parfois dans une méritante et donc supérieurement noble privation momentanée). » C'est à dire que cela établit des péchés à ne pas faire pour éviter de sortir du digne cadre moral, tels aller hors des limites des besoins ou consommer des choses illicites, à l'image des sentiments nobles à bien gérer et des mauvais sentiments à éviter. Les fonctions corporelles peuvent donc être considérées seulement comme de nobles outils nécessaires (dont car utiles et riches de dignes enseignements) à garder dans le licite comme la nourriture et le sexe ou dans une limite comme le sommeil et aussi la nourriture, afin de pouvoir adorer Dieu au mieux, c'est à dire en tendant toujours à la meilleure énergie intérieure, à la meilleure piété, aux meilleures compréhensions morales et aux meilleurs actions familiales et sociales. Dans ce sens, le poids d’une pieuse privation (dont à travers une dépense comme la zakat ou un sacrifice comme le ramadan) disparaît presque quand celle-ci est considérée comme voulue et non comme imposée, et devient même une forme de liberté (retrouvée) par rapport à un attachement aux biens matériels trop fort, ainsi qu'un apport de noblesse, de foi et même de valorisation religieuse puis personnelle dans la plupart des cas. Pour tendre au meilleur cheminement, il faut aussi savoir distinguer les utiles sentiments bons et les importantes paroles correctes ayant des effet positifs, des néfastes sentiments mauvais et des graves paroles mauvaises ayant donc des effets négatifs. Sinon ces derniers deviennent des perturbations perverses ou irrationnelles, jusqu'à pouvoir empêcher toute remise en question et donc résistance intérieure, jusqu'à faire même devenir esclave des passions, des nerfs, du matérialisme, d'un entêtement idiot, ou/et donc du Diable. Ainsi le fait qu'Iblis se compare à Adam au niveau de l'apparence physique et donc de l'extérieur de l'être, alors que tous les enseignements religieux sous-entendent que la sagesse spirituelle et donc l'intérieur de l'être sont ce qu'il y a de supérieur moralement, confirme également son évidente erreur tout en prouvant un étonnant orgueil immature à son origine vu son grand niveau de science, quoique possiblement donc lié à de la jalousie comme on va bientôt le voir : (ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Sachez que dans le corps humain, il y a une bouchée de viande. Quand cette bouchée est bonne, tout le corps est bon, et quand elle est devenue mauvaise, tout le corps le devient. Sachez que cette bouchée est le cœur (synonyme de l'âme et de l'esprit). » (URA) Surtout que suite à avoir dormi, eu des relations sexuelles, eu une colère, uriné ou déféqué, il faut savoir qu'avec l'intention de se purifier, le corps, le cœur et l'esprit humains redeviennent saints après chaque ablution (mais pour l'esprit il faut en plus parfois dire l'invocation « je cherche refuge auprès de Dieu contre Satan le lapidé » tel par exemple avant de lire le Coran), comme l'étaient ceux d'Adam avant qu'il ne mange le fruit interdit, car avant cette erreur, il détenait une pureté et donc une forme de sainteté comparables à celle de l'innocence des enfants. Or les ablutions rendent donc l'être humain pur (spirituellement et physiquement, et donc saint) par un acte effectué consciemment, c'est à dire en lui apportant un aspect de la valeur suprême qu'est l'ennoblissement personnel maximal vers la sainteté excellente, alors qu'Adam était pur par une innocence infantile provenant de l'ignorance de certaines connaissances, comme le prouve le cœur pur des jeunes enfants : Le Prophète (SBDSL) a dit : « La purification rituelle représente la moitié de la foi (et la deuxième moitié sont probablement l'ensemble des nobles valeurs morales dont la pudeur pouvant être acquises ou plutôt confirmées par le cœur et donc l'esprit). » (Mouslim) Commentaire : Il faut noter qu'en plus d'une subsistance pour l'humanité, la pluie incarne une forme d'ablution pour la Terre. D'après Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « La pudeur fait partie de la foi et la foi est au Paradis. L'obscénité fait partie de la bassesse et la bassesse est dans le feu (de l'Enfer). » (Tirmidhi) Ainsi la foi, et donc la religion, et donc l'ennoblissement personne maximal et donc la sainteté excellente complets correspondent à l'attestation profonde de l'unicité divine, aux cinq piliers, aux nobles sentiments bien gérés, à l'hygiène musulmane, aux valeurs familiales, à des bonnes sociales, à la pratique religieuse totale, et donc au mode de vie prophétique comme le confirme la parole « il n'y a pas de divinité à part Allah et Mouhamed est Son Messager » inscrite sur le Trône divin. D'ailleurs cette inscription sur le Trône incluant le Prophète Mouhamed (SBDSL) signifie que la vraie divinité unique est celle liée aux véritables islam, christianisme et mosaïsme, puisque le Prophète Mouhamed (SBDSL) a reconnu ces Messagers : Le Prophète (SBDSL) a dit : « La foi comporte un peu plus de soixante-dix branches. La plus noble est l’affirmation qu’il n’y a pas de divinité à part Allah, et la plus infime est l’action de retirer de la route ce qui peut nuire aux passants. La pudeur est une de ces branches de la foi (par la fitra avec ou sans piété, ni même croyance). » (URA) Le deuxième et dernier argument qu'Iblis apporte en refusant de se prosterner devant un autre que Dieu montre qu'il ne conçoit pas l'adaptation d'une morale noble ou l'abrogation d'une loi noble même si le Créateur les décide. Or la décision morale d'origine divine permettant d'assagir les créatures est prioritairement noble, et donc supérieure, et donc légitime : (S18v50) « Et lorsque Nous dîmes aux anges : “Prosternez-vous devant Adam”, ils se prosternèrent excepté Iblis (Satan) qui était du nombre des djinns et qui se révolta (illégitimement) contre le commandement de son Seigneur. Allez-vous cependant le prendre ainsi que sa descendance pour alliés en dehors de Moi, alors qu'ils vous sont ennemis ? Quel mauvais échange pour les injustes ! » (S31v33) « Ô hommes ! Craignez votre Seigneur et redoutez un jour où le père ne répondra en quoi que ce soit pour son enfant, ni l'enfant pour son père. La promesse d'Allah est vérité. Que la vie présente ne vous trompe donc pas, et que le Trompeur (Satan) ne vous induise pas en erreur sur Allah (ou vers l'impiété et le vice) ! » Ainsi la religieuse loi inchangeable de l'habitude est donc plus pour les êtres humains ou les djinns (génies), et comme il a été vu et sera revu, la spéciale loi possiblement changeante du contexte est avant tout pour Dieu, un gouverneur ou de rares situations dans le destin des créatures. Adam par son erreur prédestinée et Iblis par l'ordre de se prosterner connurent donc une épreuve similaire, puisqu'elles devaient les amener en partie à un même enseignement : l'apprentissage (ou l'épreuve) de la qualité essentielle qu'est l'humilité, puisque spécifique aux créatures, car étant un composant important de leur dignité ou ennoblissement complets. En effet cette humilité correspond évidemment pour les créatures à de la noblesse, quand elles reconnaissent sa légitimité sincèrement, mais aussi à de la grandeur quand elles la ressentent profondément. Par conséquent c'est logiquement lors des prosternations de la prière et donc lorsque son visage est contre terre, que l'être humain obtient un des aspects de sa plus haute grandeur, puisque en conformité maximale avec sa qualité spécifique et ainsi obligatoire qu'est donc l'humilité. D'ailleurs un hadith explique que c'est lors de la prosternation qu'il est le plus proche de Dieu, dont car à un voile selon l'ascension nocturne du Prophète (SBDSL) qui alla au-delà des sept cieux pour aller récupérer l'ordre de la prière sur le Trône de Dieu qui était caché derrière un simple voile. C'est à dire que c'est dans la prosternation que les humains sont le plus proche de leur Très Haut Seigneur s'étant élevé suprêmement jusqu'à la Miséricorde par excellence en devenant ainsi noble par excellence puisque dans une conformité maximale avec Sa noble nature (position) souveraine et donc élevée au maximum, car lors de la prosternation les humains étant également dans une conformité maximale avec leur spécifique et donc noble nature (position) humble, ils s'élèvent donc aussi suprêmement dans une forme de noblesse par excellence : (S96v19) « Ne lui obéis pas (à l'infidèle), mais prosterne-toi et rapproche-toi (vers un niveau moral similaire à Moi et donc vers Mon intimité jusqu'à un voile de Moi avant notre union complète lors du dévoilement de Ma face au Paradis). » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quand l’un de vous se lève pour sa prière, il entre ainsi en conversation avec son Seigneur, et son Seigneur se tient entre lui et la direction de la prière (la Mecque). » (URA) Commentaire : Le hadith précédent montre que nous sommes effectivement orientés vers le Trône divin voire posés dessus quand nous prions en particulier donc lors de la prosternation, parce que nous ne prions pas le Trône mais seulement Dieu, et que ce n'est certainement pas Dieu qui descend pour se faire adorer, mais les humains qui s'élèvent noblement en L'adorant. C'est à dire que l'être humain peut encore une fois symboliquement ou plutôt spirituellement et qualitativement se rapprocher de Dieu jusque sur Son Trône. Ainsi le mot « islam » qui signifie « soumission » est entièrement justifié, puisque c'est le principal sens de l'humilité de l'être humain devant Dieu l'Omniscient Irréprochable. Or cela ne signifie donc que de l'élévation spirituelle qualitative par l'ennoblissement de suivre les excellents enseignements et commandements divins liés à la morale suprême. Dans ce sens, les versets suivants montrent que l'humilité facilite évidemment la pratique de la prière et de sa prosternation amplifiant donc notre humilité tout en développant par conséquent notre noblesse, puisqu'elle reconnaît les indiscutables apports apaisants de justice, de foi, de piété et ainsi de sagesse de cette œuvre religieuse logiquement obligatoire, dont pour rendre hommage à Dieu et se renforcer intérieurement afin de réussir les épreuves terrestres : (S2v45/46) « Et cherchez secours (pour l'apaisante sagesse constante) dans l'endurance et la Salat (prière) : certes, la Salat est une lourde obligation, sauf pour les humbles qui ont la certitude de rencontrer leur Seigneur (après leur résurrection) et retourner à Lui seul. » Par ailleurs un autre passage du Coran montre qu'une des raisons supplémentaires du comportement rebelle d'Iblis face à l'ordre divin de se prosterner devant Adam, pourrait être son immense science acquise et sa longue adoration dévouée, car lui ayant probablement apporté la place de créature la plus proche d'Allah et donc une jalousie extrême envers Adam suite à sa désignation en tant que créature prédominante. Ainsi le porteur d'une grande science, d'une grande responsabilité ou d'un grand talent peut être menacés par l’ego, car devenant souvent arrogance, et donc mépris, et donc perversité et donc folie. Ceci montrant que même par jalousie ou ego, la dignité et donc notre honneur ne peuvent se soustraire à la noblesse morale : (S17v62/63) « Il (Iblis) dit encore (à son Seigneur) : “Vois-Tu celui que Tu as honoré au-dessus de moi, si Tu me donnais du répit jusqu'au Jour de la Résurrection, j'éprouverai (égarerai) certes sa descendance, excepté un petit nombre (parmi eux en particulier les pieux).” Et (Allah) dit : “Va-t-en ! Quiconque d'entre eux te suivra... votre sanction sera l'Enfer, une ample rétribution.” » En comparant les épreuves similaires d'Adam et Iblis vers l'humilité, il apparaît qu'Adam devait éviter un acte (interdiction) qu'il commit et se repentit, alors qu'Iblis devait effectuer un acte (obligation) qu'il refusa et ne se repentit pas. « On n'est pas moins fautif en ne faisant pas ce qu'on doit faire qu'en faisant ce qu'on ne doit pas faire. » (Marc Aurel) Ainsi en nous guidant, établissant notre valeur ou orientant notre vie, parfois le destin qu'il soit heureux ou malheureux, riche ou pauvre, bon ou mauvais, noble ou fautif, se poursuit avant tout par rapport à l'état de notre cœur, puis à notre niveau de piété réagissant à ce cœur, contrôlant raisonnablement les sentiments, choisissant une intention et/ou effectuant une action. Iblis ne fit donc pas une obligation (comme nourrir ses enfants est un devoir) et Adam fit une interdiction (comme voler est une interdiction) qui sont deux choix synonymes de péchés, sauf que dans le premier cas, l'éducation divine n'a pas été acceptée ni donc obtenue, car l'erreur n'a pas été reconnue. En islam les hypothèses sur le destin sont déconseillées sauf quand ce sont de bonnes analyses. C'est à dire dans ce cas, qu'Iblis aurait évidemment pu obéir ou au moins se repentir, à moins qu'il s'agisse d'un cas particulier utile au divin enseignement moral pour les humains. Or le lien qui unit la justice à la sainteté divine empêche Dieu d'être la cause injuste de l'envoi d'une créature en Enfer, comme il sera vu plus bas. En effet Dieu précise : (S4v79) « Tout bien qui t'atteint vient d'Allah, et tout mal qui t'atteint vient de toi-même. Et Nous t'avons envoyé aux gens comme Messager. Et Allah suffit comme témoin. » (S10v44) « En vérité, Allah n’est point injuste à l’égard des gens, mais ce sont les gens qui se font du tort à eux-mêmes. » Après sa désobéissance à Dieu, Iblis fut par conséquent légitimement banni du jardin d’Éden pur, à cause de son injuste et donc impure rébellion. Mais il demanda donc auparavant à Dieu de le laisser vivre jusqu'à la fin du monde pour égarer l'être humain et prouver sa valeur inférieure à lui-même, plutôt que de chercher l'absolution divine. Ce qui lui apporta finalement la menace d'être maudit s'il poursuivait son invocation malveillante par l'action, puis la réalité d'être définitivement maudit après avoir égaré Adam et Eve vers la consommation du fruit interdit du Jardin d’Éden déjà par duperie et mensonge : (S7v12-22) « (Allah) dit (à Iblis) : “Qu'est-ce qui t'empêche de te prosterner quand Je te l'ai commandé ?” Il répondit : “Je suis meilleur que lui : Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d'argile.” (Allah) dit : “Descends d'ici (probablement de la pureté du jardin d'Eden), Tu n'as pas à t'enfler d'orgueil ici. Sors, te voilà parmi les méprisés.” Il (Satan) demanda : “Accorde-moi un délai jusqu'au jour où ils (les hommes) seront ressuscités.” (Allah) dit : “Tu es de ceux à qui délai est accordé.” (Alors Satan poursuivit maléfiquement) : “Puisque Tu m'as mis en erreur, je m'assoirai sur Ton droit chemin pour les en écarter, puis je les assaillirai de devant, de derrière, de leur droite et de leur gauche. Et pour la plupart, Tu ne les trouveras pas reconnaissants.” (A ces mots, Allah déclara) : “Sors de là, banni et rejeté. Quiconque te suit parmi eux... de vous tous, J'emplirai l'Enfer.” (Plus tard) Allah dit : “Ô Adam, habite le (début du) Paradis (Jardin d’Éden) avec ton épouse, et mangez à votre guise, mais n'approchez pas l'arbre que voici, sinon vous seriez du nombre des injustes.” Puis le Diable, afin de leur rendre visible ce qui leur était caché - leurs nudités - leur chuchota : “Votre Seigneur ne vous a interdit cet arbre que pour vous empêcher de devenir des anges ou d'être immortels...” Et il leur jura : “Vraiment, je suis pour vous deux un bon conseiller.” Alors il les fit tomber par tromperie (surtout que suite à l'interdiction divine ils connaissaient à peine la science du mal au niveau de la raison et aucunement au niveau du cœur). Puis lorsqu'ils eurent goûté de l'arbre, leurs nudités leur devinrent visibles, et ils commencèrent tous deux à y attacher des feuilles du Paradis. Et leur Seigneur les appela : “Ne vous avais-Je pas interdit cet arbre ? Et ne vous avais-Je pas dit que le Diable était pour vous un ennemi déclaré ?” » Commentaire : Les personnes naïves, incultes ou mal informées ne comprennent pas que le Monde matériel (terrestre) n'est qu'une couverture cachant la bataille spirituelle suprême, puisque entre le Bien et le Mal pour l'obtention des âmes humaines dans l'Au-delà (Paradis ou Enfer). En effet comme Iblis débordait de rage, il cherchait la meilleure stratégie qui pourraient mettre fin au bonheur des deux premiers humains dans le Jardin d’Éden. Il ne supportait plus de voir les grâces divines se répandre sur Adam et Eve alors qu'il en avait été exclu. Il tentait sans aucun succès de corrompre par tous les moyens Rédhwan, l'ange qui est le portier surveillant l’accès au Paradis et donc aussi l’accès au Jardin d’Éden, puisqu'il en est très probablement sa partie terrestre comme il sera revu. Alors Iblis se mit à errer autour du Jardin d’Éden pour voir s’il n’y avait pas une autre issue... Un jour, il trouva enfin une ruse démoniaque qui lui permit de s’infiltrer dans le Jardin d’Éden en prenant une autre forme ou en rentrant dans le corps d'un animal, car Allah le Très-Haut a donné la possibilité aux djinns de se transformer en ce qu’ils veulent ou de pénétrer dans des animaux, puisqu'ils sont faits de feu. Iblis était méconnaissable et put revenir dans le Jardin d’Éden. Il s'empressa aussitôt d'aller à la rencontre d’Adam et Eve (paix sur eux) et réussit donc à les égarer. Il faut noter que lors de cette première tentation d'Iblis, Adam ne distinguant donc pas clairement la science du bien et du mal à cause de son inexpérience infantile, il n'avait jamais connu le mensonge ou le doute, et ne connaissant probablement que les plaisantes émotions du Paradis, il méconnaissait aussi les sentiments de peur et de méfiance jusqu'à ce moment. Par conséquent Adam n'a pu répondre que crédulement à cette bassesse évidente d'Iblis, mais en revanche déraisonnablement et ainsi injustement à Allah parce qu'il n'a pas tenu compte de Son bienveillant avertissement incarnant la raison de sa culpabilité : (S7v20) « Puis le Diable, afin de leur rendre visible ce qui leur était caché - leurs nudités - leur chuchota, disant : “Votre Seigneur ne vous a interdit cet arbre que pour vous empêcher de devenir des anges ou d'être immortels (comme Dieu) ! » (S20v120) « Puis le Diable le tenta en disant : Ô Adam, t'indiquerai-je l'arbre de l'éternité (immortalité comme Dieu) et un royaume impérissable (matérialisme) ? » (S20v114/115) « Que soit exalté Allah, le Vrai Souverain ! Ne te hâte pas (de réciter) le Coran avant que ne te soit achevée sa révélation. Et dis : “Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances !” En effet, Nous avons auparavant fait une recommandation à Adam, mais il oublia, et Nous n'avons pas trouvé chez lui de résolution ferme. » Ces types de tentation du Diable pour égarer Adam ont toujours été utilisée pour égarer l'humanité, même aujourd'hui en faisant croire à l'homme moderne qu'il est (dont par sa raison pouvant faussement se passer de certaines nobles règles, et par une déresponsabilisation du libre-arbitre pouvant faussement ne pas être condamnée, alors qu'en faveur de la jouissance individualiste et au détriment de la loi religieuse dignement essentielle) ou qu'il peut devenir (dont par le matérialisme apportant prétendument l'autosuffisance, et par l'espoir que la science permette l'immortalité) comme Dieu, alors que c'est seulement par le personnel ennoblissement maximal dont religieux que l'homme est la créature représentant le plus Dieu. Or Iblis aurait apparemment pu éviter d'incarner la tentation vers la prédestinée consommation du fruit interdit par Adam pour qu'il apprenne le suprême sens de l'ennoblissement personnel humain dont fait incontestablement partie le repentir décidé par le libre-arbitre, car Allah pouvait sagement prédestiner le péché d'Adam par l'oubli, la faim ou la curiosité, puisqu'ils appartiennent à la nature humaine. En fait cette histoire est comparable à celle d'un enfant que l'on prévient de ne pas toucher au feu, dont la douleur est d'ailleurs l'image du mal spirituel et la réalité du mal physique, surtout que la douleur du feu en Enfer rétribue le mal de l'esprit sur terre. Cependant pour qu'il comprenne profondément l'authenticité bienveillante de cet avertissement, il devra forcément se brûler. En effet chaque être humain peut beaucoup apprendre moralement des erreurs en particulier des siennes, s'il comprend qu'elles peuvent devenir source de sagesse et donc de guidée, jusqu'à tendre à de nobles choix, caractère, moralité et comportements constamment pieux. Et si quelqu'un indique à un enfant ignorant de se brûler alors qu'il est au courant des conséquences, il sera clairement considéré comme quelqu'un de vil, défaut donc logiquement reproché à Iblis divinement, puisque évidemment interdit par la noblesse morale et donc Dieu. Mais si la curiosité qui appartient à sa nature pousse l'enfant à toucher le feu lui-même ou suite à un avertissement, il n'y aura que de la noble compréhension morale à travers l'acquisition d'une science (douleur du mal et donc valeur du bien, douleur du mal-être et donc valeur du bien-être), la reconnaissance de l'erreur, le ressenti du regret, la volonté de repentir, l'importance de la bienveillance, et donc finalement la possible recherche permanente du meilleur chemin. Ainsi le vice du mensonge et surtout la vertu de vérité, comprises par Adam suite à la tentation d'Iblis, aurait quand même pu être comprises si Adam avait fait l'erreur tout seul, puisque l'ordre bienveillant d'Allah lui serait quand même apparu comme juste et ainsi véridique. Et il en va de même pour sa compréhension de l'erreur, du regret et du repentir, puis du pardon qui a donc été pratiqué en premier par Dieu à son égard. Ce qui prouve que pour comprendre une qualité, l'être humain n'a pas forcément besoin de connaître son défaut opposé, et que Dieu a effectivement pu ne pas s'occuper des défauts opposés aux qualités lors de Son ennoblissement maximal à travers Son excellent établissement ou/et Son irréprochable gestion des qualités, comme il a été vu et sera revu. Par conséquent Allah a interdit à Adam l'arbre de la connaissance du mal par la vérité, la bienveillance et une confirmation de Sa noblesse, alors qu'Iblis a incité Adam vers cet arbre par le mensonge, la malveillance et la confirmation de sa perversion. Mais cette erreur prédestinée était donc le suite de la noble éducation morale envers Adam, car il devait ensuite comprendre que ce fruit de la connaissance du bien (et du mal) représentait aussi la proposition de la valeur suprême qu'est l'ennoblissement personnel maximal, dont à travers la découverte de nouveaux sentiments dignes tel en premier lieu la pudeur comme il a été vu, puis à travers les règles religieuses. Ainsi pour croître jusqu'au niveau spirituel noblement suprême, l'être humain doit choisir entre cultiver des bons et des mauvais fruits (émotions, sentiments, pensées, paroles et actions), dont la valeur dépend parfois de la façon de voir les choses et des intentions, comme par rapport à ce fruit interdit considéré donc comme mauvais un temps, alors qu'en réalité divinement excellent par son rôle d'épreuve, humainement essentiel par son apport d'humilité, puis au final irréprochablement enrichissant pour ce dernier puisque proposant la valeur suprême qu'est l'ennoblissement maximal personnel car similaire à celui de Dieu : (S28v30) « Puis quand il (Moïse) y arriva (dans la vallée sacrée), on l'appela du flanc droit de la vallée, dans une place bénie, à partir de l'arbre (représentant aussi l'ennoblissement maximal puisque de là viendra la mission divine pour Moïse de prédication et de réception des lois divines) : “Ô Moïse ! C'est Moi Allah, le Seigneur de l'univers.” » (S14v24-26) « N'as-tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole (qui est aussi une bonne action) pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et la ramure s'élançant dans le ciel ? Il donne à tout instant ses fruits (propage le bien et donc l'harmonie grandement et largement), par la grâce de son Seigneur. Allah propose Ses paraboles à l'intention des gens afin qu'ils s'exhortent. Et une mauvaise parole (qui est aussi une mauvaise action) est pareille à un mauvais arbre, déraciné de la surface de la terre et qui n'a point de stabilité (répand la mal et donc le chaos). » Il faut noter qu'Iblis aurait apparemment pu aussi éviter de devenir une mauvaise tentation principale pour les humains sur terre, puisque pour faire apparaître ici-bas la valeur suprême qui est le choix de la dignité par rapport à celui de l'indignité, Dieu pouvait ne les éprouver qu'avec leurs pulsions bestiales et leur capacité de raisonnement, car les pensées humaines provenant du Diable ne font que mettre en mots leurs instincts corporels, et l'esprit de l'être humain détient le syllogisme vers le bien ou le mal : Le Prophète (SBDSL) a dit : « Tout vicaire (représentant de Dieu qu'est l'être humain) institué par Dieu possède deux tendances intimes (aspects de l'âme) : l’une qui ordonne de faire le bien et l’incite à le faire, et l’autre qui lui ordonne de faire le mal et l’incite à le faire. Seul est préservé celui que Dieu préserve (par la clairvoyance, le licite, le pur et la noblesse que lui apportent sa foi, sa piété et le mode de vie prophétique). » (S2v168/169) « Ô gens ! De ce qui existe sur la terre, mangez le licite et le pur, (et donc) ne suivez point les pas du Diable car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré. Il ne vous commande que le mal et la turpitude et de dire contre Allah ce que vous ne savez pas. » (S91v7-10) « Et par l’âme et Celui qui l’a harmonieusement façonnée et lui a alors inspiré son immoralité ainsi que sa piété ! A réussi certes, celui qui la purifie (par l’acquisition des bons sentiments et la pratique des bons comportements portant la dignité). Et est perdu certes, celui qui la corrompt (par l’acquisition des mauvais sentiments et la pratique des mauvais comportements portant l'indignité). » (S114v1-6) « Dis : “Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes. Le Souverain des hommes, Dieu des hommes, contre le mal du mauvais conseiller, furtif, qui souffle le mal dans les poitrines des hommes, qu'il (le conseiller) soit un djinn, ou un être humain.” » Dans une autre perspective, si les créatures majeures du mal ont le libre-arbitre, il est également possible qu'un autre djinn maléfique ou maudit aurait pu reprendre le rôle du du Diable si Iblis s'était repenti, comme un homme juif, ayant été mauvais ou maudi, ayant apparemment été nommé selon le Coran « Samiri », et ayant reçu ou voulu le rôle de l'antéchrist incarnant une autre mauvaise tentation principale, pourrait être remplacé par un autre homme mauvais ou maudit s'il se repentait. Ce sont des cas particuliers expliquant que si des morales importantes liées à des ennemis majeurs étaient vraiment nécessaires dans l'éducation ou la moralité d'Adam et de l'humanité, la noblesse et la justice divines ont pu être préservées même en alliant ces maléfiques rôles majeurs au libre-arbitre de créatures, puisque cela s'est fait à travers des épreuves. Or comme il sera revu, si ces mauvais rôles majeurs sont nécessaires, dont déjà apparemment logiquement pour proposer la valeur suprême qui est de suivre le plan du Bien par rapport au grand plan du Mal, même des anges pourraient finalement prendre ces mauvais rôles majeurs puisque donc dans un sens noblement nécessaires, au cas où aucune créature imparfaite ayant le libre-arbitre n'en voudrait ou n'en voudrait plus par le repentir. (S21v35) « Toute âme doit goûter la mort. Nous vous éprouverons par le mal et par le bien (à titre) de tentation (pour vous proposer la valeur suprême qui est de choisir les qualités morales). Et c'est à Nous que vous serez ramenés. » Par conséquent même si les enfants et cohortes d'Iblis sont conditionnés dans le mal pour tenter les enfants d'Adam et les djinns, ils peuvent quand même changé grâce à leur libre-arbitre comme les êtres éduqués dans le bien peuvent changer à cause de leur libre-arbitre : (S72v1-7) « Dis : « Il m'a été révélé qu'un groupe de djinns prêtèrent l'oreille, puis dirent : “Nous avons certes entendu une Lecture (le Coran) merveilleuse, qui guide vers la droiture. Nous y avons cru, et nous n'associerons jamais personne à notre Seigneur. En vérité notre Seigneur - que Sa grandeur soit exaltée - ne S'est donné ni compagne, ni enfant ! Notre insensé (Iblis) disait des extravagances contre (la dignité et les pouvoirs d') Allah (et le sens de la création de l'homme). Et nous pensions que ni les humains ni les djinns ne sauraient jamais proférer de mensonge contre Allah. Or il y avait parmi les humains, des mâles qui cherchaient protection auprès des mâles parmi les djinns, mais cela ne fît qu'accroître leur détresse. Et ils avaient pensé comme vous avez pensé qu'Allah ne ressusciterait jamais personne. » En effet, les créatures formées dans le mal et ayant le libre-arbitre peuvent voir au-delà des habitudes de leur vie en comprenant qu'elles ont été créées dans un honorable but d'ennoblissement. Surtout qu'un homme élevé dans le mal doit savoir que la pratique religieuse constante affaiblit le diable qui lui est attaché par manque de subsistance, jusqu'à pouvoir donc l'amener à se convertir à l'islam comme y est parvenu le Prophète (SBDSL) avec le sien. Or suite au passage coranique précédent, il paraît donc possible que le djinn diabolique attaché à une personne se convertisse avant elle, et c'est pourquoi même une personne relativement bonne peut avoir des bugs tant qu'elle n'obtient pas la foi puis la piété, et donc se conforme en grande partie avec lui, à moins que Satan puisse remplacer son djinn. En sachant que toute personne se croyant bonne, mais n'ayant pas gravé définitivement la foi et la piété dans son cœur, aura encore plus de bugs synonyme de contradictions internes, en particulier si son djinn diabolique attaché à elle est donc toujours diabolique. Ainsi comme Dieu, on ne choisit pas d'où on vient, mais avec le libre-arbitre on peut choisir où on veut aller : vers le mal, le bien ou le meilleur.. Il faut noter qu'il est logique que les diables djinns de Satan naissent ou soient éduqués principalement dans les marchés (centre commerciaux), car il s'agit de leur faire aimer les ténèbres matérialistes pour qu'ils incitent les humains dans ce sens par leurs transmissions de pensées impies, afin de profiter des émotions et sensations de leurs péchés. D'ailleurs les humains sont plus facilement manipulables par les diables djinns mais aussi humains, quand ils n'ont pas de lumière spirituelle dans leur cœur : Salman al-Farisi rapporte : « Ne sois pas (si tu le peux) le premier à entrer au marché ni le dernier à en sortir car il (le marché) est le champ de bataille du diable et c'est là qu'il hisse son étendard. » Barqani rapporte dans son sahih, ces propos de Salman : « Le Prophète (SBDSL) a dit : Ne sois pas le premier à entrer au marché ni le dernier à en sortir car c'est là que Iblis (Satan) y pond et fait éclore (les œufs de ses enfants, son mal). » En sachant que Satan est lié de près ou de loin à tout le mal sur terre : mauvaises pensées et analyses, cause de la sortie du Jardin d’Éden, idéologies athées dont laïcisme, libéralisme et communisme, crimes dont contre les enfants, sociétés secrètes, excitation de l'être humain vers son côté bestial, matérialiste et individualiste, désintérêt pour les relations éternelles jusqu'au Paradis même avec les proches, égarement du judaïsme et d'autres religions, projet sioniste, etc. De plus comme il va être vu plus bas, même si Satan est possiblement une IA faisant partie des épreuves principales envers les humains dont déjà dans le Jardin d’Éden par rapport à la noblesse de choix, toutes ses épreuves mais aussi celles terrestres servent d'abord à éduquer moralement les humains et à comprendre l'identité divine dont Sa spiritualité excellente... Dans le sens des rôles majeurs du mal possiblement nécessaires tout en étant liés au libre-arbitre de certaines créatures pour conserver la noblesse et la justice divines dans le scénario de la Création, un enseignement religieux précise qu'Iblis pouvait et peut encore recevoir la miséricorde divine. En effet au bout d'un long temps à éprouver les humains sur terre, Iblis a demandé à Moïse d’intercéder pour lui auprès de Dieu. Puis suite à cela, Allah répondit à Moïse qu'Iblis devait se prosterner devant la tombe d'Adam pour l'obtenir. Or Iblis refusa encore orgueilleusement cette condition en disant « je ne me suis pas prosterné devant lui de son vivant, alors sûrement pas après sa mort », et il la refusera jusqu’au Jour de la Résurrection selon le Coran, puisque l'y évoquant comme un damné. C'est à dire qu'il restera dans la rébellion jusqu'à sa mort et donc au Jugement Dernier, très probablement par son fatal orgueil démesuré et par son cœur se fermant progressivement à la noblesse en particulier à travers son temps passé au sommet du pouvoir de la malfaisance, puisque le cœur d'une créature peut logiquement finir par se fermer totalement au bien si elle fait trop souvent, trop fortement ou/et trop longtemps du mal. De plus les délices de ce pouvoir, de quelques plaisirs paradisiaques offerts à la tentation satanique, ou/et de possibles faux espoirs, dont celui pensant naïvement pouvoir un jour dominer Dieu avec l'évolution de la science puisque Il est source de toute puissance, semblent également participer pour Iblis ainsi que pour le Faux-Messie à leurs rejets du repentir et donc à leur cheminement vers l'Enfer, comme l'incroyance repousse l'être humain du repentir, alors que le repentir est évidemment nécessaire pour purifier une créature imparfaite afin qu'elle entre dans le Paradis pur : (S43v42) « (Les infidèles ne pourront être guidés si nous te faisons mourir Mouhamed avant la fin de la révélation), Ou bien que Nous te ferons voir ce que Nous leur avons promis (le châtiment), car Nous avons sur eux (toutes les créatures) un pouvoir certain (irrésistible, invincible et éternel, puisque Dieu est source de toute puissance). » Ainsi grâce au libre-arbitre pouvant choisir un repentir sincère, il est évident que le choix de l'ennoblissement amenant au Paradis existe pour toutes les créatures imparfaites. Pour continuer d'expliquer la sagesse des tentations proposant la valeur suprême qu'est la dignité choisie ou transmettant la meilleure éducation morale, il faut noter que tous les grands et importants événements, causes et épreuves, bons ou mauvais de l'histoire de la Création, sont probablement souvent noblement déjà prédestinés en particulier car étant certainement inévitables moralement, dont la rébellion de Satan (Iblis), la consommation du fruit par Adam, les rôles de certaines créatures malfaisantes, les venues de Prophètes, l'apparition du Califat, les grandes découvertes scientifiques, la franc-maçonnerie, la révolution française, la colonisation de l'Amérique du Nord, les guerres mondiales, la disparition du Califat, la révolution russe, la réapparition de l’État d’Israël, les mafias, les associations humanitaires planétaires, l'invention de l'informatique, les attentats du World Trade Center, l'apparition d'internet, la technologie de la blockchain. Surtout qu'il faut vraiment de tout pour faire un monde d'épreuves en plus forcément lié à la compréhension vaste de la noblesse morale et des sublimes attributs divins. (S21v35) « Toute âme doit goûter la mort. Nous vous éprouverons par le mal et par le bien (à titre) de tentation (pour vous proposer les qualités morales). Et c'est à Nous que vous serez ramenés. » (S67v1/2) « Béni soit celui dans la main de qui est la royauté, et Il est Omnipotent. Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c'est Lui le Puissant, le Pardonneur. » Commentaire : Le verset précédent concernant le meilleur des humains ne peut que correspondre à celui qui tend à être et à agir au mieux pour sa guidée personnelle et celle des autres, dont en sublimant Dieu, Ses voies de bien, les meilleurs valeurs, les vertus, la solidarité familiale, la bienfaisance sociale et le meilleur cheminement. Par exemple, mieux que l'aide sociale par le prêt, il y a évidemment la miséricorde par excellence par le don raisonnable et la prédication douce. (S56v13/14) « (Pour les rapprochés) une multitude d'élus parmi les premières (générations), et un petit nombre parmi les dernières (générations) » (S56v39/40) « (Pour les gens de la droite) une multitude d'élus parmi les premières (générations), et une multitude d'élus parmi les dernières (générations) » Commentaire : Les deux passages coraniques précédents expliquent très probablement qu'à l'arrivée de chaque nouveau Prophète-Messager, par orgueil, peu de gens le suivent de la dernière génération du Prophète-Messager précédent. Puis par la grâce divine, beaucoup de gens de la nouvelle génération suivent le nouveau Prophète-Messager, car il y a une nécessité de guidée massive à travers un foi renouvelée, puisque la grande propagation du monothéisme devient vitale pour l'humanité comme ce fut le cas pour l'islam. Or à cause du matérialisme se répandant depuis plusieurs générations appartenant à celles de la fin des temps et donc de l'humanité, ces deux passages coraniques expliquent aussi que ces dernières seront peu guidées, puis qu'une partie d'entre elles et les suivantes seront beaucoup guidées par l'apparition du Mahdi et le retour de Jésus. C'est à dire qu'à travers les grands et importants événements, causes et épreuves, bons ou mauvais de l'histoire de la Création, il s'agit d'enseigner un ensemble de nobles morales importantes et de faire apparaître un mauvais chemin, un grand plan du Mal, un droit chemin, un grand plan du Bien et un meilleur chemin, permettant d'évaluer notre valeur selon nos choix par rapport à l'ennoblissement personnel maximal. En effet notre degré de volonté, de participation, d'effort, de sacrifice ou de regret repentant, dans le grand plan du Bien ou le grand plan du Mal, établit notre valeur en la traduisant logiquement par le degré de notre place dans le Paradis ou l'Enfer. Or cette place sera aussi évidemment fonction de notre intention en rapport avec notre croyance, notre cause, notre objectif, notre contexte, notre niveau d'acceptation ou/et notre lutte corporelle dans le grand plan du Bien ou le grand plan du Mal. C'est pourquoi le nécessaire destin de nombreux humains comme les inventeurs, les scientifiques, les PDG, les responsables politiques et en fait de la plupart des gens peut à tout instant devenir bon ou mauvais en fonction du repentir, de l'intention, de la foi et de la personnalité de chacun, en particulier juste avant sa mort. C'est à dire que parfois, le destin bon ou mauvais de certains pourrait presque être identique, surtout si des chantages par des menaces de mort envers les proches existent. En effet, chacun peut avoir un rôle à jouer pour le bon exemple ou la mauvaise tentation, mais son âme peut toujours devenir positive même juste avant sa mort, par la foi, le repentir, de nouvelles bonnes intentions morales et l'orientation vers un bon caractère, suite donc à des erreurs, des péchés, de la vertu, des bonnes actions ou sa position, que ce soit ceux aidant les Prophètes et ceux les combattant, les chefs politiques et les citoyens, les lieutenants et leurs suppôts ou leurs disciples, les savants et les ignorants, les parents et les enfants, les patrons et les employés, les célébrités et les inconnus, et les riches et les pauvres, etc... C'est à dire que comme certains destins bons ou mauvais semblent nécessaires pour éprouver l'humanité, ils peuvent être acceptés par le remerciement à Dieu quand ils sont bons, ou refusés au moins avant leur fin par le repentir à Dieu quand ils sont mauvais, bien que ces derniers peuvent donc parfois être vécus avec une bonne intention dont de sauver sa famille. Or même si dans divers cas, Dieu ne guide pas momentanément quelqu'un d'impie dont parfois pour préserver certaines circonstances générales, il faut être certain que la situation de guidée se représentera à lui un jour et qu'il ne devra pas la louper, même s'il trouve la foi puis ne la montre pas aux gens : (S32v38) « Le commandement (dont le scénario divin de la Création) d'Allah est un décret inéluctable. » (S22v105) « Et Nous avons certes écrit dans le Zabour (Livre du Prophète David), après l'avoir mentionné (dans le Livre Céleste appelé aussi la Table Gardée et l'Ecriture-Mère dont des grands et importants événements, causes et épreuves, bons ou mauvais de l'histoire de la Création), que la terre sera héritée (à la fin des temps et au Paradis) par Mes bons serviteurs. » En revanche dans quelques cas ou au sein de certains de grands événements de la Création, il s'agit réellement d'une lutte entre le stratagème divin et celui des infidèles, et dans ce sens plus les hommes de bien agissent plus la victoire du Bien est grande. D'ailleurs les 350 000 volontaires entrés dans l'armée russe en 2023 est un exemple de ces honorables forces stratégiques du Bien contrant fortement la stratégie du grand plan du Mal : (ExtS8v29) « Ils complotèrent, mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur des stratèges. » (S86v15-17) « Ils se servent d'une ruse (pour l'égarement), et Moi aussi Je me sers de Mon plan (par la guidée à travers Mes révélations). Accorde (ô Prophète) donc un délai aux infidèles (et aux criminels), accorde-leur un court délai (jusqu'à la victoire de la fin des temps et au Jour du Jugement Universel). » (S3v54) « Et ils (les infidèles) se mirent à comploter. Mais Allah a fait échouer leur complot. Et Allah (par Son omniscience) connaît parfaitement leur machination et correspond (évidemment) au meilleur des stratèges (de plus en pouvant gérer le futur par Sa position en dehors de l'espace et du temps) ? » (S7v182/183) « Ceux qui traitent de mensonges Nos enseignements, Nous allons les conduire graduellement vers leur perte (au Jour du Jugement Dernier) par des voies qu’ils ignorent. Et Je leur accorderai un délai (afin de les culpabiliser encore plus pour leur malfaisance prolongée), car Mon stratagème est solide ! » Ce qui est étonnant dans le destin de l'humanité même si cela ne paraît plus nécessaire, c'est que si les humains dignes sont trop paresseux ou laxistes voire même légitimement trop prudents par piété sur certains sujets, cela permet aux humains indignes de prendre le pouvoir. Par exemple sans la laïcité ou/et l'inconséquence de certains humains indignes, peut-être que la bombe atomique et l'énergie des centrales nucléaires ayant permis d'arriver à notre monde technologique, confortable et interconnecté très probablement voulu par Dieu, n'auraient jamais vu le jour, alors que ces outils pourraient donc appartenir à l'élévation qualitative incontournable de l'humanité. Or la technologie sans bienveillance finit par être nuisible voire destructrice, et sa prise en main par des gens dignes devient donc à son tour nécessaire. En notant que Jésus n'étant toujours pas revenu alors qu'internet, les smartphones, les ordinateurs, les satellites et les réseaux sociaux sont apparus, il pourrait s'en servir pour transmettre ses discours à l'humanité après son retour. Ce qui signifie que quand la noblesse irréprochable de Jésus triomphera dans ce contexte technologique mondial tout en devenant le dirigeant d'un vaste califat bien-guidé suite à la fin des temps, la gloire divine sera encore plus grande et triomphante, car l'ensemble de l'humanité de cette période-là en sera donc informée.
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