A) Suite 1
(S57v10) « Et qu'avez-vous à ne pas dépenser dans le chemin d'Allah, alors que c'est à Allah que revient l'héritage des cieux et de la terre ? On ne peut comparer cependant celui d'entre vous qui a donné ses biens et combattu avant la conquête (pacifique de la Mecque par dix mille musulmans)... Ces derniers sont (logiquement) plus hauts en hiérarchie (valeur, car étant les premiers à avoir soutenu le Prophète et la religion) que ceux qui ont dépensé et ont combattu après. Or à chacun, Allah a promis la plus belle récompense (le Paradis, mais à des degrés différents), et Allah est Grand-Connaisseur de ce que vous faites. » (S9v20-22) « Ceux qui ont cru, qui ont émigré et qui ont lutté par leurs biens et leurs personnes dans le sentier d’Allah, ont les plus hauts rangs auprès d’Allah… et ce sont eux les victorieux. Leur Seigneur leur annonce de Sa part, miséricorde et agrément, et des Jardins où il y aura pour eux un délice permanent où ils demeureront éternellement. Certes il y a auprès d'Allah une énorme récompense » (S4v95/96) « Ne sont pas égaux les croyants qui restent chez eux - sauf ceux qui ont quelques infirmités - et les croyants qui luttent corps et biens dans le sentier d'Allah (pour propager la religion). Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d'excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense (le Paradis, mais à des degrés différents) ; et Allah a mis les combattants au-dessus des non combattants en leur accordant une rétribution immense ; des grades de supériorité de Sa part ainsi qu'un pardon et une miséricorde. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » Le Prophète (SBDSL) a dit à Ali : « Si par ta cause Allah guide une personne, cela vaut mieux pour toi que les meilleurs biens de ce monde (prouvant que l'immense valeur de la prédication ne peut être suffisamment rétribuée par les choses terrestres par essence éphémères, puisque cherchant à faire éviter l'Enfer Eternel et donc à apporter le Paradis Eternel à cette personne et ainsi à nous-même car ses actions seront également sur notre compte s'il devient musulman après nous avoir écouté). » Par conséquent finalement, ce sont bien les trônes de lumière (ou de diamant, synonyme de lumineuse noblesse pieuse) cités un peu plus haut dans un hadith qui représentent le réel ennoblissement maximal possible pour un homme. En effet comme il a été vu dans ce chapitre, normalement la valeur maximale qu'un homme puisse atteindre est de mourir en tant que martyr pour Allah, ou encore mieux de devenir un Prophète suite à une décision divine. C'est pourquoi ceux qui suite aux versets coraniques autorisant la prédication à tous s’investissent par eux-mêmes dans cet effort prophétique, seront évidement enviés par ces deux catégories précédentes puisque correspondant effectivement à l'élévation morale maximale liée au plus grand ennoblissement personnel. C'est à dire que par son sacrifice suprême qu'est celui de sa vie dans une bonne action pour Dieu, le martyr (en particulier celui ayant été régulièrement véridique, droit, vertueux, au cours de sa vie) atteint la plus haute distinction pour un homme non désigné Prophète, alors ceux qui choisissent l'effort des Prophètes ne peuvent qu'être enviés par ces deux catégories, surtout car le martyr incarne plus une réussite personnelle alors que l'effort prophétique aura recherché la réussite collective. Or celui non désigné Prophète faisant l'effort prophétique aura en quelque sorte les deux récompenses : celle pour la réussite personnelle et celle cherchant la réussite collective, en particulier si il meurt dans cette vie de prédication : (S4v69) « Quiconque obéit à Allah et au Messager... ceux-là seront avec ceux qu'Allah a comblés de Ses bienfaits : les Prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux (bon caractère mais avec piété, pratiques religieuses ou/et bonnes actions irrégulières voire faibles en fréquence). Et quels compagnons que ceux-là ! » Commentaire : Si les véridiques et dans un autre verset les endurants sont placés avant les martyrs, c'est parce que la constance dans la vie religieuse et de prédication (surtout si accompagnée d'une mort en martyr) est une forme de don de sa vie à Dieu logiquement plus grande puisque plus longue que la seule mort en martyr. D'ailleurs le passage coranique suivant explique bien les qualités des véridiques : (ExtS3v15-17) « Et Allah est Clairvoyant sur (Ses) serviteurs qui disent : “Ô notre Seigneur, nous avons foi, pardonne-nous donc nos péchés, et protège-nous du châtiment du Feu”, ce sont les endurants, les véridiques, les obéissants, ceux qui dépensent (dans le sentier d'Allah, dont donc par la prédication) et ceux qui implorent pardon juste avant l'aube. » (S3v110) « Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes, vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du Livre (Bible) croyaient, ce serait meilleur pour eux. Il y en a qui ont la foi, mais la plupart d'entre eux sont des pervers. » (ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Transmettez de ma part ne serait-ce qu’un seul verset » (Boukhari) Ibn Abbas (SDP) rapporte : Le Prophète (SBDSL) dit : « Ô Allah ! Donne Ta miséricorde à mes successeurs ! -Ô Messager d'Allah ! dîmes-nous. Qui sont tes successeurs ? -Ceux qui viendront après moi, qui rapporteront mes récits et les enseigneront aux gens (en prêchant donc alors qu'ils ne m'auront pas vu). » (S38v45-47) « Et rappelle-toi Abraham, Isaac et Jacob ? Nos serviteurs (Prophètes) puissants et clairvoyants. Nous avons fait d'eux l'objet d'une distinction particulière : le rappel de l'au-delà. Ils sont auprès de Nous, certes, parmi les meilleurs élus. » D'ailleurs c'est un homme prédicateur Prophète qui baptisa Jésus le saint esprit Messie. A ce propos, rappelons que ce qu'Allah veut nous faire comprendre à travers la vie terrestre, c'est que les bienfaits paradisiaques provenant de Sa science incalculable, de Sa puissance phénoménale et de Sa bonté infinie ont aussi en réalité Sa sagesse pour origine, et que cette qualité spirituelle de sagesse étant donc à l'origine de tous les choix miséricordieux du Créateur digne par excellence, elle détient logiquement une valeur supérieure à tous Ses autres bienfaits : (S2v269) « Il (Dieu) donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien immense (et même incomparable par la subtilité divine) qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. » Ainsi le plus haut degré de la sagesse humaine se trouvent dans le caractère exemplaire, la moralité excellente et la vie religieuse permanente du Prophète (SBDSL) suivant les excellents ordres du Seigneur Omniscient Suprêmement Sage, puisque cela honore le Créateur, incarne notre dignité et ennoblit la vie en communauté. Alors évidemment il est important de fortement comprendre que si on avait pu nous demander avant d'exister : "si quelqu'un pouvait vous créer, comment voudriez vous que soit ce Créateur ?", notre imagination aurait été bien en-dessous de la réalité à couper le souffle, honorer le présent, faire incliner la tête, rendre le coeur silencieux et pétrifier l'âme de respect pour ce Dieu Unique à la valeur inestimable, puisque Sa Science par preuve du hadith expliquant que tous les souhaits de l'humanité sont comme une aiguille par rapport à l'océan de Sa science, Sa puissance par preuve du hadith expliquant que notre immense univers est comme une bague dans un désert par rapport au ciel suivant et ainsi de suite jusqu'au septième, Sa sagesse par preuve qu'Il est suprêmement Sage puisqu'Il est miséricordieux par excellence, et Son amour par preuve de la félicité inimaginable présente au Paradis, sont bien au-delà de ce que nous pouvions espérer, surtout qu'en simplement imitant les habitudes prophétiques, cet Être Omnipotent, qui peut se suffire facilement à Lui-même par nature mais qui est loin d'y être indifférent ou inattentif puisque nous y invitant, nous propose aussi majestueusement de partager une sublime relation avec Lui pouvant aller jusqu'à un amour aussi sincère que celui partagé entre un parent et son enfant, même si quand nous atteignons l'âge adulte et une sagesse pieuse, et malgré Sa nature à l'origine de tout pouvant avoir un aspect plus parental par le rapport entre Créateur et créature, notre Seigneur Honorable au maximum semble magnifiquement plus parler d'une grande amitié puissante et sereine dans un joyeux amour raffiné d'amis intimes adultes matures au coeur d'enfant. Ainsi dans notre perception du monde, il y a vraiment de merveilleux sens cachés inespérés derrière l'amour élevé et profond, dont la compréhension que découvrir Allah par la foi et notre recherche personnelle de Son intimité est grandiose... Toutes ces analyses ont fini par faire disparaître le dernier reproche que je portais au Créateur. En effet, la fatigue, la gêne et la souffrance étaient des choses que je ne pouvais accepter. Mais à force de méditation, Dieu m'a fait comprendre qu'elles incarnaient logiquement un sentiment opposé au bonheur nous faisant comprendre son sens, la base essentielle de la conscience morale humaine puisque n'étant possible que par la connaissance de la souffrance et du plaisir liée à la mémoire, un fréquent possible futur bien supérieur voire grandement supérieur derrière ce type de maux, une évidente valeur de notre implication à travers les efforts de notre corps pour les voies du bien apportant au cœur une émotion permanente de victoire (car la vérité est la seule vraie vie, dignité et victoire sinon c'est que l'on vit dans le faux qui est pire que le néant), ainsi qu'une absolution divine effaçant les péchés, et que bientôt, pour les croyants bienfaisants, ce sera comme si toute peine n'avait jamais existé. De toute manière, il est clair que la victoire, la sincérité et toute chose ayant de la valeur (dont la rencontre de Dieu, et vivre éternellement dans son Paradis) aime auparavant la droiture, la loyauté, l'effort, la bienfaisance, la difficulté, la patience, la préparation et la valorisation : (S32v16/17) : « Ils s'arrachent (péniblement) de leurs lits (au dernier tiers de la nuit) pour invoquer leur Seigneur, par crainte et espoir ; et ils font largesse de ce que Nous Leur attribuons. Aucun être ne sait ce qu'on a réservé pour eux comme sources de sérénité profonde, en récompense de ce qu'ils oeuvraient ! » (S57v25) « Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes, et fait descendre avec eux le Livre (révélé) et la balance, afin que les gens établissent la justice (moralement et économiquement). Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens, et pour qu'Allah reconnaisse qui, dans l'Invisible, défendra Sa cause et celle de Ses Messagers. Certes, Allah est Fort et Puissant. » (S76v22) « Cela sera pour vous une récompense, et votre effort sera reconnu. » (S29v10/11) « Parmi les gens il en est qui disent : « Nous croyons en Allah », puis, si on les fait souffrir pour la cause d’Allah, ils considèrent l’épreuve venant des hommes comme un châtiment d’Allah. Or s’il vient du secours de ton Seigneur, ils diront certes : « Nous étions avec vous ! » Allah n’est-il pas Le Meilleur à savoir ce qu’il y a dans les poitrines (niveau de foi) de tout le monde. Allah connaît parfaitement les croyants et connaît parfaitement les hypocrites. » (S2v207) « Et il y a parmi les gens celui qui se sacrifie pour la recherche de l'agrément d'Allah. Et Allah est Compatissant envers Ses serviteurs. » (S108v2) « Accomplis la Salat pour ton Seigneur et sacrifie. » (S13v27/28) « Ceux qui ont mécru disent : “Pourquoi n'a-t-on pas descendu sur lui (Mouhamed) un miracle venant de son Seigneur ?” Dis : “En vérité, Allah égare qui Il veut et Il guide vers Lui celui qui se repent, ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah.” N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les cœurs (telle lors d'une victoire sportive) ? » (S5v55/56) « Vous n'avez d'autres alliés qu'Allah, Son Messager, et les croyants qui accomplissent la Salat, s'acquittent de la Zakat, et s'inclinent (devant Allah). Et quiconque prend pour alliés Allah, Son Messager et les croyants (réussira), car c'est le parti d'Allah qui sera victorieux (dans leur cœur, à la fin des temps, au Jour du Jugement Dernier et au Paradis). » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Un sourire fait à ton frère est une aumône, ordonner le bien ou interdire le mal est une aumône, orienter un homme ayant perdu son chemin est une aumône, guider l'aveugle dans la rue est une aumône, dégager du chemin ce qui nuit ou gêne est une aumône, verser l'eau de ton seau (que tu viens de remplir du puits) dans le seau de ton frère (ou donner à boire) est aussi une aumône. » (Tirmidhi) Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « L'homme, pour chacune de ses articulations, doit verser l'aumône chaque jour où le soleil se lève. Pratiquer l'équité entre deux personnes est une aumône. Aider un homme à enfourcher sa monture ou à lui hisser ses bagages est une aumône. Dire une bonne parole est une aumône et tout pas effectué vers un lieu de prière est une aumône. Enfin, écarter ce qui gêne la voie est également une aumône. » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Il n’est pas une fatigue, une maladie, un souci, une peine, un mal ou une angoisse qui touche un musulman, jusqu’à l’épine qui le pique, sans que Dieu ne lui efface à cause de cela une partie de ses péchés. » (URA) Abdallah Ibn Khalifa raconte : J'étais avec Omar Ibn Alkhattab (SDP) dans un enterrement. son lacet se déchira et il s'exclama : « Nous appartenons à Allah et à lui nous retournerons. » Puis il rajouta : « Tout ce qui te contrarie est pour toi un malheur. » Le Messager de Dieu (SDBSL) a dit : « Le Jour de la Résurrection, on fera venir d'entre les gens de l'Enfer celui qui aura le plus joui de la vie ici-bas. On le plonge alors (brièvement) une seule fois dans le Feu et on lui dit : « Ô fils d'Adam ! As-tu jamais connu quelque bien ? As-tu jamais rencontré quelque opulence ? » Il dit : « Non par Dieu, ô mon Seigneur (car ce n'était en réalité que de l'indignité) ! » Puis on fera venir celui des gens du Paradis qui aura connu la vie la plus misérable dans ce bas-monde. On le plonge alors une seule fois dans le Paradis (brièvement) et on lui dit : « Ô fils d'Adam ! As-tu jamais connu quelque misère ? As-tu jamais rencontré la gêne (ou le malheur) ? » Il dit : « Non par Dieu Mon Seigneur ! Je n'ai jamais connu la misère et je n'ai jamais rencontré la gêne (ou le malheur ou la peine, car ce n'était en réalité que de la dignité). » (Mouslim) Depuis ma première lecture de ce hadith et toujours plus par tout ce site incarnant aussi grandement mon cheminement personnel, tout au bout de l'obscurité de l'esprit et du cœur, comme au-delà de tout, je sens le lumineux royaume divin représentant la dimension d'éternité exempt de commencement, situé derrière de gigantesques colonnes de marbre blanc, entre lesquelles soufflés par un doux vent de miséricorde flottent des rangées de superbes voiles d'une blancheur éclatante presque transparente, qui filtrent les magnifiques rayons apaisants de la noble lumière divine. C'est une idée personnelle qui ne cherche pas à donner une image du Seigneur, mais plutôt à ressentir avec conviction la présence de cette Entité Absolue qui existe depuis toujours et à jamais. Il faut noter que cette lumineuse présence divine noble se rapproche, se précise, s'affine et s'intensifie au fur et à mesure qu'on avance dans la foi, la pratique religieuse et le service aux autres. Ainsi chaque jour mon cœur s'épanouit comme une fleur au soleil de l'existence divine. Et quand je me promène sur la vaste terre d’Allah avec mon sentiment de foi, je sens les brises souffler Sa présence affectueuse, j’entends les oiseaux chanter Sa gloire, je vois les fleurs refléter Sa beauté, je ressens les perles représenter Sa pureté majestueuse, et je perçois Ses douces gouttes de pluie fine m'embrasser. Cette émouvante relation transcendante a évidemment décuplé la valeur du moment présent et de mes proches puisque rappelant constamment la réalité de l'excellente éternité des esprits nobles. Ainsi le temps et les soucis disparaissent dans un sourire avec le souvenir de l'éventuel agrément du Sage Créateur. Ma confiance dans cette logique réponse existentielle remplie de crainte, de dignité et d'espoir fait régulièrement déséquilibrer mon âme. Par conséquent, j'implore le Seigneur de pouvoir m'évanouir dans le soulagement intime de Son étreinte amoureuse, lorsque les dernières vagues de Son destin m’auront totalement submergé. En effet, mon cœur perçoit une constante pluie pure de lumière divine m’inondant progressivement, représentant ma très grande fierté d'avoir Allah le Très-Haut comme Seigneur, et donnant véritablement envie de gagner Sa satisfaction, pour accéder au plus haut niveau du Paradis, et donc souvent contempler Sa face, et donc que mon ciel devienne Son Trône puisque je considère que Son Trône est déjà mon ciel. Cette divine finesse poétique, morale, sentimentale et sensuelle au cœur de l'énorme Création de cet immense Seigneur irréprochable me comble à un point tel, que mon âme devient désemparée par un amour si grand pour Lui. En continuant de décrire le sentiment de la croyance en Dieu, il faut préciser que la première inspiration dans la certitude de la foi ayant un aspect abondant par la largesse de sa rassurante vie éternelle épanouissante, détient évidemment plus de vitalité que l'accumulation de toutes les précédentes dans l'étroitesse de l'étouffante vie éphémère oppressante. Et en se rappelant cette description, les suivantes peuvent être toujours aussi vivifiantes, et il suffit d'y croire pour le (sa)voir : Selon Abou Mousa Al Ashari (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « L'image de celui qui évoque son Seigneur et de celui qui ne L'évoque pas est comme l'image du vivant et du mort. » (Boukhari) (S6v125) « Et puis quiconque Allah veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l’islam (et donc la sérénité). Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s’il s’efforçait de monter au ciel (manque d'oxygène). » (10v11) « Et si Allah hâtait le malheur (légitime rétribution mauvaise) avec autant de hâte à ceux qui cherchent (hâtivement, avec une rapidité inconséquente) le bonheur (impieusement et donc désespérément), le terme de leur vie aurait été décrété. Mais Nous laissons ceux qui n'espèrent pas Notre rencontre (oppression existentielle) confus et hésitants dans leur transgression (insatisfaits dans leurs plaisirs pervers éphémères, infidélité synonyme d'incomplétude à cause d'un empressement irréfléchi vers tout plaisir sans distinction morale). » De plus, si la foi est intensifiée par l'augmentation des œuvres cultuelles, la pratique du licite, la constance de la pureté rituelle hygiénique, de fréquentes évocations du divin, de multiples méditations, deux jours de jeûne hebdomadaires, des bons comportements, un doux caractère, une belle moralité, la régularité d'une activité physique, l'allègement des repas, la diminution du sommeil, la multiplication des glorifications et des louanges amoureuses envers Dieu, de nombreuses prières nocturnes, et une persévérance dans ce digne rythme de vie prophétique qui s'entretient par ces œuvres s'attirant et s'alimentant les unes les autres par un cercle vertueux, elle devient une inégalable émotion apaisante qui élève l'esprit de l'être humain vers les vents des nobles sentiments, faisant ainsi tourbillonner la sensibilité de son cœur dans les hautes qualités morales, et donc toucher la foi authentique de la fitra, jusqu'à possiblement faire déborder par respect envers Le Seigneur des larmes des yeux : (ExtS53v43) « c’est Lui (Allah) qui fait rire et qui fait pleurer (parfois rapidement après l'un ou l'autre pour Son immense dignité voire ensuite simultanément de compréhension de noblesse et de foi émouvantes) et c’est Lui (Allah) qui fait mourir et qui ramène à la vie, » Abdullah Ibn Ashikhir (SDP) rapporte : « Je vins trouver le Messager de Dieu (SBDSL) alors qu'il était en prière. Il pleurait et sa poitrine laissait entendre le bruit d'une marmite en ébullition (avant tout par intense sensibilité et profond amour pour la suprême noblesse de la position et des choix irréprochables de Dieu, pour avoir vu le Paradis et l'Enfer, pour sa très grande mission de transmission du message divin et de responsabilité envers sa communauté qui est la fin de l'humanité voire toute l'humanité, pour la volonté de recevoir l'amour éternel d'Allah, pour l'espoir que la maximum d'humains soient guidés, pour le remerciement d'être l'ultime Prophète, et donc pour l'immense honneur d'être la meilleure créature et ainsi la préférée du Seigneur, alors que parmi ses ascendants, ses descendants, sa famille proche et l'humanité, certains auront été insouciants, pervers, associateurs ou incroyants et iront en Enfer, et aussi certainement car il essayait de ne pas faire de bruit en pleurant, mais l'émotion trop forte débordait quand même en un léger son lié à la respiration). » (Abou Dawoud et Tirmidhi) Abou Moutarrif (SDP) a dit : « J'ai vu le Messager d'Allah (SBDSL) prier et sa poitrine lâchait des soupirs (sifflemment d'expiration) comme un moulin qui grince tellement il pleurait. » (Abou Dawoud) Commentaire : Il faut noter qu'avec une pieuse sensibilité profonde, tout humain peut ressentir en partie tout cela. Aalqama (SDP) demanda : « Mère (Aïcha) ! Comment le Messager d'Allah (SBDSL) pleurait les morts proches ? » Elle répondit : « Ses yeux ne larmoyaient pour personne (sauf pour Dieu et dans une version une fois pour la mort de Saad Ibn Mouaad dont il est dit que le Trône divin vibra pour sa mort, mais aussi pour la mort d'autres compagnons proches ou d'enfants), mais, quand il était triste, il prenait sa barbe. » Abou Hourayra (SDP) raconte : J'ai dit : « Ô Messager d'Allah ! Quand nous sommes auprès de toi, nos cœurs sont sensibles, nous ne désirons plus ce bas monde et nous nous attachons à l'au-delà. » Il dit : « Si en sortant de chez moi vous restiez comme vous êtes auprès de moi, les anges vous visiteraient et vous serreraient les mains dans la rue (par cette foi très sensible qui pourrait vous faire pleurer tout le temps de noblesse, mais c'est recommandé de tendre vers cela puisque le Prophète pleurer souvent en prière). Et si vous ne péchiez pas, Allah aurait ramené des gens qui pêchent jusqu'à ce que leurs péchés atteignent les nuages (ou le firmament), puis ils demanderont le pardon d'Allah et il leur pardonnera quoi qu'ils aient commis sans se soucier. » Aïcha (SDP) a dit : « Le premier fléau qui frappa cette communauté après (la mort de) son Prophète est le rassasiement (qui provenait de l'enrichissement suite à la transformation du Califat en empire). Quand les ventres des gens furent remplis, leurs corps engraissèrent, leurs coeurs faiblirent (dans leur sensibilité) et leurs envies s'emballèrent. » (Boukhari) Selon Abdullah Ibn Amr Ibn Al As (SDP), le Prophète (SBDSL) récita ces paroles que Dieu a placées dans la bouche d'Abraham (S14v36) : « ô mon Seigneur, elles (les idoles) ont égaré beaucoup de gens. Quiconque me suit est des miens. Quand a celui qui me désobéit... c'est Toi, le Pardonneur, le Très Miséricordieux ! », puis celles dites par Jésus (S5v118) : « Si Tu les châties, Tu en as le droit, car ce sont Tes créatures. Et si Tu leur pardonnes, Tu es, en vérité, le Puissant, le Sage ! » Le Prophète (SBDSL) leva alors ses mains et dit : « Seigneur Dieu ! Ma communauté ! Ma communauté ! », puis il pleura (en prouvant l'authenticité de sa mission). Dieu (Glorifié-soit-Il) dit à l'Archange Gabriel : « Ô Gabriel ! Va voir Mouhamed (et Dieu est bien Informé) et demande-lui ce qui le fait pleurer. » Gabriel se rendit chez le Prophète (SBDSL) qui l'informa de ce qu'il avait dit (et Dieu en est bien Informé). Dieu dit alors à Gabriel après son retour : « Ô Gabriel ! Rends-toi auprès de Mouhamed et dis-lui que Nous allons lui donner satisfaction à propos de sa communauté et qu'il ne sera pas lésé. » (Mouslim) Un des nobles buts de l'homme est donc d'augmenter sa piété pour atteindre souvent et longtemps la note parfaite de cette profonde foi intense liée à la fitra, pas forcément accompagnée de larmes, afin de couramment ressentir la plus grande intimité avec Le Majestueux, sagement augmenter la valeur (et la force noble) de son âme, et dignement développer son humilité qui est la qualité propre à une créature et donc une des principales représentations de sa grandeur. Cette note parfaite est tel un bruit blanc qui est un invariable bruit permanent comme un son d'aspirateur apaisant les enfants et similaire au sentiment de l'attente (patiente), car permettant de fixer émotionnellement et délicieusement la constance de cette fitra (énergie de foi extrêm, absolue et permanente, synonyme de noblesse maximale) présente dans le très fin et ainsi intense centre du cœur. Or même s'il ne s'agit donc pas forcément de pleurer, il faut être grandement honoré quand nos larmes coulent profondément pour l'immense noblesse de Dieu tout en espérant que cela ne s'arrête jamais jusqu'à notre dernier souffle et Sa rencontre, surtout que certains n'auront jamais connu cela dans cette vie. Il faut noter qu'expirer longtemps et appuyer légèrement sur le dessus des yeux pour atteindre la profonde sérénité intense telle du réveil et de l'endormissement font logiquement ressentir cette fitra située, en prouvant que malgré sa valeur et grandiose, la vérité de la foi peut aussi être ressentie très précisément : Le Prophète (SBDSL) a dit : « La foi est de croire en Dieu, en Ses anges, en Ses Livres, en Ses Messagers, au Jugement Dernier, et à la prédestination du bien et du mal (dans les épreuves et possiblement par rapport à la mort). » (Mouslim) (S5v83-85) « Et quand ils (les pieux) entendent ce qui a été descendu sur le Messager (Mouhamed), tu vois leurs yeux déborder de larmes, parce qu'ils ont reconnu la vérité. Ils disent : “Ô notre Seigneur ! Nous croyons ! Inscris-nous donc parmi ceux qui témoignent (de la véracité du Coran). Pourquoi ne croirions-nous pas en Allah et à ce qui nous est parvenu de la vérité. Pourquoi ne convoiterions-nous pas que notre Seigneur nous fasse entrer en la compagnie des gens vertueux ?” Allah donc les récompense pour ce qu'ils disent par des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Telle est la récompense des bienfaisants. » (S34v46) « Dis : “Voici le seul et unique conseil que je vous donne : Mettez-vous sérieusement à l’œuvre à propos de Dieu (en L'évoquant), par groupes de deux ou chacun à part, et méditez ensuite.” » (S34v46-50, autre traduction) « Dis : “Je vous exhorte seulement à une chose : que pour Allah vous vous leviez, par deux ou isolément, et qu'ensuite vous réfléchissiez. Votre compagnon (Mouhamed) n'est nullement possédé. Il n'est pour vous qu'un avertisseur annonçant un dur châtiment.” Dis : “Ce que je vous demande comme salaire, c'est pour vous-mêmes, car mon salaire n'incombe qu'à Allah. Il est Témoin de toute chose.” Dis : “Certes, mon Seigneur lance la vérité (à Ses messagers). Il est Parfaitement Connaisseur de l'inconnaissable.” Dis : “La vérité (l'islam) est venue. Et le faux (la mécréance) ne peut rien commencer ni renouveler (dont par rapport à la morale et à la nature).” Dis : “Si je m'égare, je ne m'égare qu'à mes dépens ; tandis que si je me guide, alors c'est grâce à ce que Mon Seigneur m'a révèle, car Il est Audient et Proche.” » Le Prophète (SBDSL) a dit : « N’entrera pas en Enfer un homme qui a pleuré par crainte de Dieu tout aussi bien que le lait ne rentre jamais dans la mamelle. Jamais la poussière soulevée au service de Dieu ne se mêlera à la fumée de l’Enfer. » (Tirmidhi) Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « Sept catégories de personnes seront ombragées par l'ombre de Dieu le jour où il n’y aura d’ombre que la Sienne (c'est à dire lors du Jugement Universel) : un chef équitable, un jeune homme qui a grandi dans le culte de Dieu, un homme dont le cœur est attaché aux mosquées, deux êtres qui se sont aimés en Dieu, se sont réunis en Lui et se sont séparés en Lui, un homme qu’une belle femme de haute position sociale a appelé à elle mais qui lui dit : « Je crains Dieu », et un homme qui évoqua Dieu loin de tous les regards et en eu les yeux débordant de larmes. » (URA) (S17v109) « Et ils (les pieux) tombent sur leur menton (par respect devant Dieu en inclinant le tête ou en se prosternant), pleurant, et cela augmente leur humilité. » Le Prophète (SBDSL) disait lors de sa maladie : « Demandez à Abou Bakr de diriger la prière des gens. » Aïcha répondit : « Ô Messager d'Allah, si Abou Bakr dirige la prière, ses pleurs empêcherons les gens de l'entendre clairement (puisqu'il récitera le Coran en sanglotant), ordonne plutôt à Omar de présider la prière. » Le Prophète (SBDSL) répondit : « Dites à Abou Bakr de diriger la prière pour les gens. » (Boukhari) Or ces précieux moments de forte sensibilité à la foi ne sont vécus fréquemment que par ceux qui répondent constamment au mal par le bien, à la colère par la douceur, à l'injure par la parole courtoise, au mensonge par la vérité, à l'offense par le pardon, à l'injustice par la justice, au déshonneur par l'honneur, et aux épreuves par la sagesse. En effet cela correspond à souvent connecter très agréablement l'esprit à la pieuse décharge constante de la fitra située profondément au centre du cœur, ou à faire vibrer cet agréable filament très sensible et serein au très fin et ainsi intense centre profond centre du cœur qu'est cette fitra comme lors d'un jeûne, d'un essoufflement suite à un effort important, d'une bronchite, du retour au silence après une pollution ou une fatigue sonore, ou d'une longue expiration prouvant que c'est en s'abandonnant en Dieu qu'on ressent le plus cette fitra. Il faut rappeler que la fitra correspond à la présence très intensément agréable du souvenir émotionnel de notre pacte pré-existentiel ayant reconnu la seigneurie de Dieu et toutes Ses qualités spirituelles et naturelles. C'est à dire qu'atteindre intérieurement au centre de notre cœur, ce minuscule filament (fitra) qui est logiquement la porte très fine de notre plus intense sensibilité à la noblesse joyeuse, permet de reconnaître le plus fortement et donc parfois jusqu'aux larmes, la très admirable car irréprochable grandeur divine. (S41v34/35) « La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur, et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. Mais (ce privilège) n’est donné qu’à ceux qui endurent et il n’est donné qu’au possesseur d’une grâce infinie. » Selon Aïcha (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) n'a jamais rien frappé de sa main, ni une femme, ni un serviteur, sauf quand il combattait au service de Dieu. Jamais il ne s’est vengé d’un tort qu’on lui avait fait sauf s’il s’agissait de la transgression d’une limite sacrée de Dieu le Très-Haut. Il se vengeait dans ce cas pour Dieu. » (Mouslim) Anas (SDP) rapporte que le Prophète (SBDSL) a dit : « Soutien ton frère qu'il soit juste ou injuste. ». Un homme dit alors : « Ô Prophète d'Allah ! Il est normal de défendre l'offensé puisqu'il subit l'injustice, mais comment doit-on soutenir l'offenseur ? » Il répondit : « Tu l'empêches ou tu lui interdis de commettre son injustice. » (Mouslim) (S3v133/134) « Et concourrez au pardon de votre Seigneur, et à un Jardin (Paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, qui dépensent dans l’aisance et dans l’adversité, qui dominent leur rage et pardonne à autrui, car Allah aime les bienfaisants. » (S31v16-19) « (Le Prophète ou sage allié de Dieu) Loqman (paix sur lui) dit à son fils : « Ô mon enfant, fût-ce le poids d’un grain de moutarde, au fond d’un rocher, dans les cieux ou dans la terre, Allah le fera venir. Allah est Infiniment Doux et Parfaitement Connaisseur. Ô mon enfant, accomplis la salât, commande le convenable, interdis la blâmable, et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance, car Allah n’aime pas le présomptueux plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix, car la plus détestée des voix, c’est bien la voix des ânes. » En revanche il faut courageusement défendre les autres au péril de sa vie, tout en sachant que l’amour de la justice développe grandement le courage : Abou Said Al Khoudri (SDP) rapporte qu’il a entendu le Messager de Dieu (SBDSL) dire : « Que celui d’entre vous qui voit une chose répréhensible (comme un vol), la corrige avec sa main ! S’il ne le peut pas avec sa main, qu’il la corrige avec sa langue ! S’il ne le peut avec sa langue, que ce soit avec son cœur, et c’est là le degré le plus faible de la foi. » (Mouslim) Ainsi en islam, les larmes de la sensibilité ne sont que de la noblesse (aussi synonyme de fièvre humide purifiant comme le sport et le jeûne, le corps des toxines, l'esprit des mauvais sentiments et le cœur de la perversité), jamais de la faiblesse, et rarement de la tristesse ou de la crainte, mais plutôt souvent du regret, de l'émotion, de la joie, de l'honneur ou de la grandeur (en particulier dans le rapport à Dieu, car la fitra fait donc souvent couler joliment de dignes diamants de larmes quand elle est précisément ressentie dont suite à une noble pensée ou une situation émouvante). Surtout que sans avoir pleurer ici bas au moins pendant notre enfance, les gens du Paradis ne comprendraient sûrement pas autant l'intense sensibilité de la félicité y étant présente et comprenant très intensément des sentiments comme la dignité, l'amour et le bonheur. Ces larmes de noblesse étaient pieusement respectées grandement par les compagnons du Prophète (SBDSL), à tel point qu'ils pleuraient souvent ensemble même avec les 4 premiers califes ayant suivis le Prophète (SBDSL), car leur cœurs avaient atteint un niveau de piété synonyme de haute sensibilité aux dignes valeurs. En effet lorsque la très fine fitra au centre du cœur est recherchée, découverte, ressentie et choyée, elle peut devenir une source abondante de larmes pieuses profondément émerveillées, émues, honorées, respectueuses, reconnaissantes, bienveillantes, aimantes et donc nobles : Ibn Masoud (SDP) rapporte : « Le Prophète (SBDSL) me dit une fois : « Récite-moi le Coran ! » Je dis : « Est-ce que je me permettrais de te le réciter alors que c’est sur toi qu’il est descendu ? » Il dit : « J’aime l’entendre de quelqu'un d’autre que moi. » Je lui récitai alors le chapitre « les femmes ». Une fois parvenu au verset suivant : (S4v41) « Qu’adviendra-t-il donc lorsque Nous amènerons de chaque nation un témoin et que Nous t’amènerons comme témoin contre ceux-là (l’humanité) ? » Il dit : « Cela suffit. » Je me retournai alors vers lui et voilà que les larmes lui coulaient. » (URA) (S53v59-62) « Quoi ! Vous étonnez-vous de ce discours (le Coran) ? Et vous (en) riez et n’(en) pleurez point (par votre manque de sensibilité) ? Absorbés (que vous êtes par votre distraction). Prosternez-vous donc à Allah et adorez-Le. » Abdullah Ibn Ashikhir (SDP) rapporte : « Je vins trouver le Messager de Dieu (SBDSL) alors qu'il était en prière. Il pleurait et sa poitrine laissait entendre le bruit d'une marmite en ébullition (avant tout par intense sensibilité et profond amour pour la suprême noblesse de la position et des choix irréprochables de Dieu, pour avoir vu le Paradis et l'Enfer, pour sa très grande mission de transmission du message divin et de responsabilité envers sa communauté qui est la fin de l'humanité voire toute l'humanité, pour la volonté de recevoir l'amour éternel d'Allah, pour l'espoir que la maximum d'humains soient guidés, pour le remerciement d'être l'ultime Prophète, et donc pour l'immense honneur d'être la meilleure créature et ainsi la préférée du Seigneur, alors que parmi ses ascendants, ses descendants, sa famille proche et l'humanité, certains auront été insouciants, pervers, associateurs ou incroyants et iront en Enfer, et aussi certainement car il essayait de ne pas faire de bruit en pleurant, mais l'émotion trop forte débordait quand même en un léger son lié à la respiration). » (Abou Dawoud et Tirmidhi) Abou Moutarrif (SDP) a dit : « J'ai vu le Messager d'Allah (SBDSL) prier et sa poitrine lâchait des soupirs (sifflemment d'expiration) comme un moulin qui grince tellement il pleurait. » (Abou Dawoud) Commentaire : Il faut noter qu'avec une pieuse sensibilité profonde, tout humain peut ressentir en partie tout cela. Abou Moutarrif (SDP) a dit : « J'ai vu le Messager d'Allah (SBDSL) prier et sa poitrine lâchait des soupirs (sifflement d'expiration) comme un moulin qui grince tellement il pleurait. » (Abou Dawoud) Almiswar Ibn Makhrama (SDP) rapporte : On amena au calife Omar Ibn Alkhattab (SDP), une partie du butin de Qadisiyya (bataille décisive contre les Perses). Omar se mit à le passer en revue en pleurant. Abderrahmane Ibn Aawf (SDP) était avec lui et lui dit : « Chef des croyants ! Ceci est un jour de joie et de réjouissance. » Omar répondit : « Effectivement. Mais tout peuple qui a reçu ces richesses a été (généralement) frappé par la division et la haine. » Moslim Ibn Bichr rapporte : Abou Hourayra (SDP) pleura pendant sa dernière maladie. On lui demanda : « Pourquoi pleures-tu, Abou Hourayra ? » Il dit : « En vérité, je ne pleure pas pour votre bas monde que voici, mais je pleure de la longueur de mon voyage (étapes de l'au-delà avant le Paradis ou l'Enfer) et de mon manque de provisions. Je suis sur une pente et la descente aboutira au Paradis ou au Feu et je ne sais pas vers lequel je suis conduit. » Abou Hourayra (SDP) rapporte : Quand descendit le verset coranique : (S53v59/60) « Quoi ! Vous étonnez-vous de ce discours ? Et vous en riez et n'en pleurez point ? », les habitants de la çoffa (pauvres de la mosquée du Prophète Mouhamed) pleurèrent jusqu'à ce que leurs larmes coulèrent sur leurs joues. Quand il les entendit, le Messager d'Allah (SBDSL) pleura avec eux et nous pleurâmes avec lui. Le Messager d'Allah dit : « Ne pénétrera pas dans le Feu quiconque a pleuré par crainte d'Allah, et n'entrera pas au Paradis quiconque s'obstine à faire un péché. Si vous ne péchiez pas, Allah aurait ramené des gens qui pèchent pour qu'il leur pardonne. » Bayheqi rapporte : Après la mort du Prophete (SBDSL) Abou Bakr dit à Omar (SDP) : « Partons visiter Om Ayman (SDP). » Quand ils arrivèrent chez elle, elle pleura et ils dirent : « Pourquoi pleures-tu ? Ce qu'Allah possède est meilleur pour le Messager d'Allah. » Elle répondit : « Par Allah ! Je ne pleure pas parce que je ne sais pas que ce qu'Allah possède est meilleur pour Son Messager, mais je pleure parce que la révélation (coranique et donc divine) du ciel est terminée. » Elle provoqua leurs pleurs et ils se mirent à pleurer avec elle. Les enseignements précédents montrent donc l'hypersensibilité à la noblesse pieuse tant appréciée de Dieu : celle qui fait apparaître ou refléter l'extraordinaire don divin de l'existence, l'inéluctabilité de la morale, la grandeur de la Création, la touchante beauté de la nature, la valeur très émouvante du moment présent, la forte volonté de bien et de guidée pour autrui, la responsabilité de prévenir ses proches et l'humanité du jour du Jugement Universel à venir et de leur rappeler l'amour éternel en Dieu, la noblesse des relations familiales, la pureté de la fraternité, la nostalgie des proches que nous avons perdus, le temps passant vite, tous nos regrettables manquements à la bienfaisance, la déception pour toutes les injustices et oppressions dans le monde, la gloire de la piété, le caractère exemplaire, l'envie d'une constante moralité bonne qui est celle de la tradition prophétique, les comportements dignes, l'importance du pardon, l'inestimable valeur de Dieu, l'immensité de la miséricorde divine, la certitude de la foi, l'incomparable valeur des qualités spirituelles divines magnifiquement proposées aux homme sur terre appartenant à la sublime identité divine puisque supérieurs aux naturels attributs divins suprêmes car les ennoblissant, la fierté donc d'avoir été créé par un si noble Seigneur puisque voulant tant élever notre valeur spirituellement, des larmes sur les visages, la belle sagesse apportée par l'honorable crainte envers le Seigneur pouvant nous envoyer dans les supplices de Son Enfer éternel, le superbe espoir de l'énorme amour du Créateur attribué à notre égard pouvant nous honorer dans les délices de Son Paradis éternel, la compréhension qu'Allah est la meilleure réponse possible à l'existence, et donc la formidable richesse des nombreux enseignements de notre vie présente finalement irréprochable. Cette sensibilité semble si importante ou précieuse aux yeux de Dieu dont pour Sa satisfaction et notre réussite morale, que le Prophète (SBDSL) a conseillé de presque se forcer ou faire semblant de pleurer pendant la prière afin de nous habituer à la sensibilité noble et ainsi à demander profondément la guidée jusqu'au Paradis pour nous et nos proches. Surtout qu'évidemment, il ne faut pas repousser la possibilité de pleurer pour Dieu afin que cela arrive. De plus si l'on considère la grandeur de l'existence, la beauté des dignes sentiments humains pouvant être ressentis avec une profonde sensibilité, et les magnifiques destins émouvants que les hommes peuvent écrire jusqu'à la séparation de la mort, on ne peut qu'affirmer que la vie en Dieu est effectivement noble à en pleurer, en particulier avec l'inestimable valeur divine, les possibles retrouvailles éternelles au Paradis, et par cette valorisation terrestre des dignes sentiments relationnels et des nombreux bienfaits divins afin de les apprécier beaucoup plus intensément au Paradis. En effet par beaucoup d'enseignements de la vie terrestre valorisant les innombrables plaisirs du Paradis, Dieu nous y prépare en réalité minutieusement, et donc soigneusement, et donc magnifiquement, et donc louablement. Et nous pouvons donc pleurer d'honneur parce que la morale de la vie est sublimement irréprochable, mais aussi parce que l'espoir du mieux est infiniment élevé, surtout à cause de l'immense félicité se trouvant dans l'irréprochable Paradis Éternel possiblement pour nous et nos proches grâce aux attributs divins infinis. D'autant plus que les larmes de (pour la) dignité provenant du centre du cœur (fitra) sont le meilleur moyen d'incarner la réelle valeur de la foi, de la noblesse et donc de l'intense sensibilité très satisfaite au Paradis. La divine philosophie islamique irréprochable amène donc le cœur de l'être humain à se résigner sagement devant la nécessité de certaines douleurs émotionnelles instructives car faisant grandir, tout en le rendant pieusement hypersensible à la morale, à la dignité et à la bienfaisance monothéistes : (S20v2-4) « Nous n'avons point fait descendre sur toi le Coran pour que tu sois malheureux, si ce n'est qu'un rappel pour celui qui redoute (Allah), (et comme) une révélation émanant de Celui qui a créé la terre et les cieux sublimes. » (ExtS3v103) « Et cramponnez-vous tous ensemble au “Habl” (câble) d'Allah (à la bienfaisante relation avec Allah) » (S2v256) « Nulle contrainte en religion, car le bon chemin s'est distingué de l'égarement. Donc, quiconque mécroit au rebelle (à l'impiété) tandis qu'il croit en Allah (pieusement) saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser (par la vérité et la bonne guidée). Et Allah est Audient et Omniscient. » (S26v2) « Voici les versets du Livre explicite. (Dieu s'adressant au Prophète Mouhamed :) Il se peut que tu te consumes de chagrin parce qu'ils ne sont pas croyants (ce qui a été souvent le cas jusqu'aux larmes) ! » (S31v23) « Celui qui a mécru, que sa mécréance ne t'afflige pas. Vers Nous sera leur retour et Nous les informerons de ce qu'ils faisaient. Allah connaît bien le contenu des poitrines. » (S36v76) « Que leurs paroles ne t'affligent donc pas ! Nous savons ce qu'ils cachent et ce qu'ils divulguent. » (S30v60) « Sois donc patient, car la promesse d'Allah (future rencontre avec Lui et plus haut degré du Paradis Eternel si on suit le mode de vie prophétique) est vérité. Et que ceux qui ne croient pas fermement ne t'ébranlent pas ! » (S20v123) « Allah dit : « Descendez d’ici (Adam et Eve), (vous serez) tous (avec vos descendants) ennemis les uns des autres (hommes et diables). Puis si jamais un guide (Prophète ou Livre) vient de Ma part, quiconque suit Mon guide ne s’égarera, ni ne sera malheureux. » Surtout que comme il a été vu, la sagesse étant en plus le but suprême de l'être humain sur terre, car correspondant au meilleur bienfait divin qu'il puisse obtenir, toutes les épreuves divines sont logiquement d'autant plus positives s'il comprend qu'avec de bonnes réactions au nom d'Allah, elles doivent toutes servir à l'ennoblir en lui apportant constamment des gains de dignité et un cœur pieux toujours plus grand et sensible : (S2v269) « Il (Dieu) donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien immense (incomparable) qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. » (ExtS77v23) « et Nous décrétons (tout) de façon parfaite. » La sagesse qui est la mère des qualités doit donc choisir pieusement et donc noblement les qualités et les comportements adéquats lors d'une situation, afin de gagner la qualité souveraine qu'est la dignité conforme à l'honneur d'un être conscient. En effet pour prendre un exemple, afin de réussir certaines épreuves, il faut parfois soit de la patience, soit du courage. Ainsi une fois qu'on reconnaît que les situations du destin ont été prédestinées par l'Omniscient Créateur Suprêmement Sage pour nous emmener vers les qualités morales, on comprend que ce ne sont pas le bien ou le mal que nous recevons qui comptent, mais plutôt nos sages réactions utilisant pieusement les qualités adéquates face aux épreuves, puisqu'elles permettent donc d'atteindre la valeur maximale et donc la position suprême qu'est la dignité. Et nous pouvons donc être dans une permanente idée de meilleures situations, puisque le cheminement enthousiaste rempli de pierres précieuses rapprochantes d'Allah que nous pouvons constamment accumuler se trouve être celui des possibles qualités morales cachées derrière chaque épreuve, comme dans une chasse aux trésors, et non pas les acquisitions monotones de toujours plus de matériel : (S21v35) « Toute âme doit goûter la mort. Nous vous éprouverons par le mal et par le bien (à titre) de tentation (pour vous proposer les qualités morales). Et c'est à Nous que vous serez ramenés. » Selon Souhayb Ibn Sinan (SDP), le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « Le croyant a une destinée étonnante ! Tout ce qui lui advient est bénéfique (par l'acquisition de la dignité), et cela n'est réservé qu'à lui seul ! En effet s'il est l'objet d'un événement heureux, il remercie Dieu (car il s'agit de la qualité principale à comprendre et gagner dans cette situation comme Dieu est reconnaissant pour nos bonnes oeuvres) et c'est là pour lui une bonne chose. S'il est victime d'un malheur, il l'endure avec patience (car il s'agit de la qualité principale à comprendre et gagner dans cette situation comme Dieu patiente sur nos erreurs) et c'est là encore pour lui une bonne chose. » (Mouslim) Ibn Aasekir rapporte : Omar (SDP) a dit : « Si on me présentait deux montures ; une de patience et l'autre de reconnaissance, peu m'importerait laquelle je monte. » Commentaire : La patience (face au malheur, difficulté) et la reconnaissance (pour du bonheur, facilité) sont les principales qualités valorisant le Paradis, mais la patience discerne plus l'appréciation de bienfaits : Ibrahim rapporte : Omar (SDP) entendit un homme dire : « Ô Allah ! Je demande que toute ma personne et mes biens soient dépensés dans ta voie ! » Omar dit : « Mais ne pouvez-vous pas vous taire, patienter quand vous êtes éprouvés et remercier quand vous êtes saufs. » (ExtS2v216) « Or, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose (épreuve) alors qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose (plaisir impie mauvais pour la santé) alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. » (S22v11) « Il en est parmi les gens qui adorent Allah marginalement. S'il leur arrive un bien, ils s'en tranquillisent, et s'il leur arrive une épreuve, ils détournent leur visage (de Dieu, au lieu de trouver la qualité adéquate en Son nom pour résoudre positivement la situation), perdant ainsi (le bien) de l'ici-bas et de l'au-delà (pas de bonne rétribution). Telle est la perte évidente ! » Dans ce sens comme l'a dit Bilal (SDP), le compagnon d'origine Abyssinienne du Prophète (SBDSL) quand il était esclave, il est évident que la vie présente ne pouvait être parfaite sinon les gens n'auraient pas eu besoin les uns des autres. C'est à dire qu'il fallait logiquement qu'il y ait des problèmes dans l'existence terrestre pour que les gens puissent acquérir dans une forme d'ennoblissement volontaire à la valeur inégalable puisque similaire à Dieu, toutes les qualités portant la dignité humaine quand elles sont utilisées intelligemment tels que l'humilité, la patience, la générosité, la douceur, le pardon, le partage, le courage, la justice et la miséricorde, chose impossible au Paradis car tout y est parfait jusqu'à la sainteté spirituelle. Surtout qu'il faut aussi qu'il y ait des problèmes pour faire vivre des professions tels que les garagiste, les médecins, les plombiers, les électriciens et les réparateurs en tout genre, et donc pour préserver la vie humaine. C'est à dire que Dieu doit donc parfois créer des maux pour générer des vertus supérieures : (S2v155) « Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim, et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants (et aux généreux dans la piété) qui disent : “certes nous sommes à Allah et c’est à Lui que nous retournerons.” Ceux là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde, et ceux-là sont les biens guidés. » (S89v15-20) « Quant à l'homme, lorsque son Seigneur l'éprouve en l'honorant et en le comblant de bienfaits, il dit : “Mon Seigneur m'a honoré.” Mais par contre, quand Il l'éprouve en lui restreignant sa subsistance, il dit : “Mon Seigneur m'a avili.” Mais non ! C'est vous plutôt qui (indignement) n'êtes pas généreux envers les orphelins, ne vous incitez pas mutuellement à nourrir le pauvre, dévorez l'héritage avec une avidité vorace, et aimez les richesses d'un amour sans borne. » Evangile (1 Thessaloniciens, 5:14) « Reprenez les désordonnés, encouragez les craintifs (ou consolez ceux qui sont abattus), soutenez les faibles, ayez de la patience envers tous. » En revanche il faut rappeler que les épreuves du destin ont une valeur d'excellence, puisqu'elles ont été prédestinées par l'Omniscient Créateur Suprêmement Sage pour notre compréhension et notre acquisition des qualités morales incarnant la valeur suprême qu'est la pieuse dignité choisie. On peut ainsi ne voir dans la vie que de la noblesse, de l'enseignement digne ou des solutions et pas des problèmes, surtout si on parvient à sourire pieusement même devant un problème puisque sourire pieusement tire la corde de la fitra en la faisant produire de la noblesse intérieure : (S32v6/7) « C'est Lui (Dieu) le Connaisseur (des mondes) inconnus et visibles, le Puissant, le Miséricordieux, qui a bien fait tout ce qu'Il a créé. » (ExtS77v23) « et Nous décrétons (tout) de façon parfaite. » Par conséquent, il me plaît de jouer à sentir et saisir les mots autour de moi, pour essayer d'en faire des émeraudes de sensibilité, des rubis d'amour, des saphirs de bienveillance, des perles de justice et des diamants de noblesse, afin d'offrir toutes ces dignes pierres précieuses à la sagesse de votre âme, pour qu'elles remplissent je l'espère le coffret de votre bonheur. Puis que dans le magnifique théâtre spirituel de la vie, ce bonheur profite d'une fête morale, d'une symphonie littéraire, d'une exaltation théologique, d'une épopée existentielle, d'une œuvre céleste et d'un feu d'artifice de dignité, plus impressionnants que les sports extrêmes pratiqués. Les émotions de l'existence présente sont nombreuses et diverses, mais le meilleur état d’esprit semble de se résigner sagement au destin de Dieu en ayant le cœur pieusement honoré, enthousiaste, émerveillé et donc heureux de découvrir cette vaste morale inévitable de vie, de science, de droit, de devoir, de bonté, de foi, d'amour, de piété, de service, de dévouement, de dignité, de crainte révérencielle, d’espoir, de préoccupation pour ceux qui l'ignorent, et d'abandon dans la bienfaisance sociale pacifique et si nécessaire combattante, tout en se rapprochant de l'assurance de l'Esprit Divin pour bien contrôler noblement nos sentiments, paroles et actions, et ainsi représenter au mieux notre irréprochable Seigneur : (S92v12/13) « C'est à Nous certes, de guider, à Nous appartient certes, la vie dernière et la vie présente. » (S30v60) « Sois donc patient, car la promesse d'Allah (future rencontre avec Lui et plus haut degré du Paradis Eternel si on suit le mode de vie prophétique) est vérité. Et que ceux qui ne croient pas fermement ne t'ébranlent pas ! » (S20v2-4) « Nous n’avons point fait descendre sur toi le Coran pour que tu sois malheureux, si ce n’est qu’un rappel pour celui qui redoute (Allah), (et comme) une révélation émanant de Celui qui a créé la terre et les cieux sublimes. » (ExtHadith) Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète a (SBDSL) dit : « Suivez plutôt la voie sage du juste milieu, rapprochez-vous en douceur de la perfection (du mode de vie prophétique) et soyez optimistes. » « Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles mais uniquement par manque d’émerveillement. » (Gilbert Keith Chesterton : 1874-1935) (voir vidéo « Vincent Munier, éternel émerveillé » à l'adresse https://www.youtube.com/watch?time_continue=1239&v=lUJQRMeYFqM&feature=emb_title) (S9v111) « Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d’Allah : ils tuent et ils se font tuer. C’est une promesse authentique qu’Il a prise sur Lui-même dans la Thora, l’Evangile et le Coran. Et qui est plus fidèle qu’Allah à son engagement ? Réjouissez-vous donc de l’échange que vous avez fait. Et c’est là l’énorme succès. » (S16v127/128) « Endure ! Ton endurance (ne viendra) qu’avec (l’aide) d’Allah. Ne t’afflige pas pour eux. Et ne sois pas angoissé à cause de leurs complots. Certes, Allah est avec ceux qui (L'ont) craint avec piété et ceux qui sont bienfaisants. » (S33v45-48) « Ô Prophète ! Nous t'avons envoyé (pour être) témoin, annonciateur, avertisseur, appelant (les gens) à Allah par Sa permission, et comme une lampe éclairante (guidante et exemplaire). Et fait aux croyants la bonne annonce qu'ils recevront d'Allah une grande grâce. Et n'obéis pas aux infidèles et aux hypocrites, ne prête pas attention à leur méchanceté et place ta confiance en Allah et Allah suffit comme protecteur. » (S33v53) « Puis, quand vous aurez mangé (chez le Prophète), dispersez-vous, sans chercher à vous rendre familiers pour causer. Cela faisait de la peine au Prophète, mais il se gênait de vous (congédier), alors qu'Allah ne se gêne pas de la vérité (par une assurance sage expliquant la noblesse de cette politesse envers le Prophète). » Le croyant peut donc se relâcher dans le simple bonheur calme du cœur pieux constamment bienveillant, sensible et positif, en particulier à travers les relations sociales et la pratique religieuse. Surtout qu'en restant malheureux on ne voit, ni donc comprend, ni donc vit, la noblesse de nombreux aspects ou choses de la vie : (S31v2-5) « Voici les versets du Livre (Coran) plein de sagesse, c'est un guide et une miséricorde aux bienfaisants, qui accomplissent la Salat, acquittent le Zakat et croient avec certitude en l'au-delà. Ceux-là sont sur le chemin droit de leur Seigneur et ce sont eux les bienheureux. » Ainsi avec la maturité de la douceur d'une âme dans la vieillesse, il faut percevoir la grâce dans les grâces même matérielles d'Allah pour apprécier clairement la valeur de Ses bienfaits dont la religion anoblissante est le plus important. Et tant que ça ne nuit pas à autrui tout en louant Dieu pour cela, ne pas hésiter à profiter régulièrement des biens de l'existence avec notre famille et nos proches en souvent se relaxant, mangeant, se promenant, pratiquant divers loisirs, regardant certains divertissements, mais en vivant donc primordialement la religion avec eux puisque ayant la plus grande valeur et étant synonyme du plus haut niveau de Paradis ainsi donc de futures contemplations inégalables de la Face du Seigneur. Proverbe : « Tout vient à point à qui sait attendre. » Or par son pouvoir de nous envoyer des mauvaises pensées, le diable veut nous empêcher d'être heureux de vivre en nous faisant craindre la pauvreté, et donc la peur d'exister, alors que Dieu nous invite au bonheur en nous rappelant l'immense valeur des qualités morales, en nous promettant Sa miséricorde et en nous faisant valoriser les bienfaits du Paradis : (S2v267-269) « Ô les croyants ! Dépensez (en aumône) des meilleures choses que vous avez gagnées et des récoltes que Nous avons fait sortir de la terre pour vous. Et ne vous tournez pas vers ce qui est vil pour en faire dépense. Ne donnez pas ce que vous-mêmes n'accepteriez qu'en fermant les yeux ! Et sachez qu'Allah n'a besoin de rien et qu'Il est Digne de louanges. Le Diable vous fait craindre l'indigence et vous recommande des actions honteuses, tandis qu'Allah vous promet pardon et faveur venant de Lui. La grâce d'Allah est immense et Il est Omniscient. Il donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse (synonyme de bonheur) est donnée, vraiment, c'est un bien immense qui lui est donné (et même incomparable par la subtilité divine). Mais les doués d'intelligence (intelligence : chemin de la justice et de la noblesse) seulement s'en souviennent. » (S17v63-65) « Et Allah dit (à Satan) : Va-t’en ! Quiconque te suivra… votre sanction sera l’Enfer, une ample rétribution. Excite par ta voix ceux d’entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leurs biens et leurs enfants, et fais-leur des promesses. Or le Diable ne leur fait des promesses qu’en tromperie. Quant à Mes serviteurs, tu n’as aucun pouvoir sur eux. Et ton Seigneur suffit pour les protéger ! » De plus dans la relation sociale, il semble qu'il soit important de suivre le conseil d'Omar Ibn Al-Khattab (SDP), deuxième calife de l'islam, qui a dit : « J'aime que l'homme soit tel un enfant avec les siens, et comme un homme quand on a besoin de lui. » En effet, la simplicité heureuse des enfants et la grandeur serviable des hommes sont parmi les meilleurs atouts pour réussir la vie. Ali Ibn Abou Talib (SDP) raconte : Tous les émigrants que je connais sont partis en cachette sauf Omar Ibn Alkhattab (SDP). Quand il voulut émigrer, il attacha son sabre à son ceinturon, mit son arc sur son épaule et prit ses flèches dans sa main. Puis il partit à la Kaaba, tandis que les notables de Qouraych étaient autour d'elle. Il tourna sept fois autour de la Kaaba et pria deux rakaat à l'emplacement d'Ibrahim. Ensuite il alla à leurs cercles un par un et dit : « Que vos visages soient enlaidis ! Quiconque veut que sa mère le pleure, que ses enfants deviennent orphelins et sa femme veuve, qu'il me rencontre derrière cette route (hors de la terre sacrée). » Aucun d'eux ne le suivit. Avant d'être musulman, Omar Ibn Al-Khattab (SDP) avait aussi dit que si l'intégrité et la bonne moralité pouvaient être une religion, il s'y convertirait, et il avait donc vraiment vu juste, puisqu'il s'est converti à l'éthique de l'islam demandant les évidents droits et devoirs inhérents à une société humaine. L'éthique en général, c'est être juste, noble, bienveillant et bienfaisant à travers un comportement doux, pur, élégant, persévérant et courageux si nécessaire dans une moralité intelligente et légitime. Ainsi nous pouvons apprécier tous les sages bienfaits d'Allah avec les yeux pétillants d'un enfant ouvrant de magnifiques cadeaux devant un merveilleux sapin de noël, en reconnaissant particulièrement les preuves de cette bienfaisante sagesse divine à travers les nobles sentiments, les précieuses relations familiales, les beaux vêtements, les loisirs, la nature, les agréables parfums et les bonnes saveurs des aliments licites que nous aimons consommer. Par ailleurs Allah est la solution à tous les problèmes quand nous L'invoquons et agissons intelligemment, car même si rarement Son omnisciente bienveillance mondiale n'en résout pas certains, Il nous amène au moins à une résignation, une compréhension ou un pardon apaisants. En effet, même si des aspects nobles de la vie semblent parfois difficiles ou repoussants, lorsqu'on y regarde son aspect éphémère et la proposition de la valeur suprême qu'est la pieuse dignité, sous cet angle la facilité peut finalement prendre le dessus. Ainsi le bonheur ne s'achète pas, il se cultive à l'intérieur de soi. Surtout qu'au départ, certaines choses comme l'apprentissage sont parfois difficiles avant qu'elles ne deviennent faciles. Et heureusement que le bonheur ne s'achète pas, mais qu'il est souvent une somme de petits moments passés dont avec nos proches : (ExtS2v216) « Or, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est mauvaise. » (S94v5/6) « A côté de la difficulté est certes une facilité ! A côté de la difficulté est certes une facilité ! (ou, « A travers la difficulté vient la facilité ! A travers la difficulté vient la facilité ») ! » Aslem rapporte : Abou Ooubeyda écrivit à Omar, (SDP) et lui évoqua les masses byzantines en lui faisant part de ses craintes. Omar lui écrivit (en faisant allusion aux versets (S94v5/6) « A côté de la difficulté est certes, une facilité. A côté de la difficulté est certes, une facilité » : « Toute difficulté qui atteint le serviteur croyant, Allah mettra après elle un soulagement, et une difficulté ne vaincra pas deux facilités. » Aïcha (SDP) rapporte : « Chaque fois que le Prophète (SBDSL) était face à une alternative, il choisissait toujours la solution la plus simple tant qu'elle ne constituait pas un péché. Mais si c'était un péché, il en était le plus éloigné des hommes. Le Prophète ne s'est jamais vengé pour lui-même, sauf si les interdits divins étaient bafoués. Dans ce dernier cas, il se vengeait pour Dieu le Très-Haut. » (Boukhari et Mouslim) Ibn Omar (SDP) rapporte que le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « Le croyant ne doit pas s'humilier (lui-même face au destin par trop de zèle ou d'inconséquence). » J'ai demandé : « Ô Messager d'Allah ! Comment s'humilierait-il ? » Il dit : « Il s'expose à des épreuves qu'il ne peut supporter. » Selon Raja Ibn Abou Raja, le Prophète (SBDSL) lui dit : « La meilleure façon de pratiquer votre religion est la plus facile, la meilleure façon de pratiquer votre religion est la plus facile, la meilleure façon de pratiquer votre religion est la plus facile. » (S6v125) « Et puis quiconque Allah veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l’islam (ce qui facilite sa vie). Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s’il s’efforçait de monter au ciel (manque d'oxygène). » (S92v4-11) « Vos efforts sont divergents. Celui qui donne (des aumônes) et craint (Allah) et déclare véridique la plus belle récompense (le Paradis) Nous lui faciliterons la voie au plus grand bonheur (déjà ici-bas). Et quand à celui qui est avare, se dispense (de l'adoration d'Allah), et traite de mensonge la plus belle récompense, Nous lui faciliterons la voie à la plus grande difficulté (déjà ici-bas par insatisfaction ou seulement dans l'au-delà puis en Enfer suite à une insouciante perversité), et à rien ne lui serviront ses richesses quand il sera jeté (au Feu). » (S16v97) « Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne oeuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie (déjà ici-bas). Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. » (S87v8) « Nous te mettrons sur la voie la plus facile. » Et si nous ne parvenons pas à ressentir certains passages de l'existence avec facilité, il faut se rappeler le sentiment de Dieu à notre égard pendant ces moments : (ExtS2v207) « Et Allah est Compatissant envers Ses serviteurs. » (S42v19) « Allah est Doux envers Ses serviteurs. Il attribue (Ses biens) à qui Il veut. Et c'est Lui le Fort, le Puissant. » Or pour se maintenir sur le sentiment de facilité, il faut s'habituer à ne pas rester focaliser sur nos doutes, nos peurs ou notre incapacité. Au contraire il faut sentir notre assurance, nos certitudes, notre confiance, notre force et notre noblesse en Dieu, en cherchant à réaliser nos regards de noble espérance que nous avions pour le monde lors de notre humble enfance : (S2v153) « Ô les croyants ! Cherchez secours dans l’endurance et la Salât, car Allah est avec ceux qui sont endurants. » En fait, comme un noble prince responsable ou du Paradis, il faut uniquement ressentir les bons sentiments et constamment vivre les situations avec un cœur serein, ouvert, à l'écoute et bienveillant, puisque toute cette vie est une intéressante éducation pour valoriser les qualités morales, la réussite collective et le Paradis, et chaque instant doit donc bien être considéré comme excellent : (S13v29) « N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les cœurs ? Ceux qui croient et font de bonnes œuvres auront le plus grand bien et aussi le plus bon retour (déjà ici-bas par la paix intérieure avant le Paradis). » En effet la vie terrestre par rapport au Paradis Eternel est comparable à un nourrisson devant une voiture, puisque tant qu'il n'aura pas connu la valeur du temps, des distances, de la fatigue, des choses lourdes à transporter et de la vie en société, il ne réalisera pas la réelle valeur d'une voiture. Ainsi sans avoir connu la mort, la vieillesse, la souffrance, les sentiments immoraux et les difficultés matérielles, nous ne pourrions réaliser la réelle valeur de l'immortalité, de la jeunesse éternelle, de la joie permanente, de la noblesse constante et des souhaits réalisés à volonté présents au Paradis, ni par conséquent de l'identité extraordinaire et irréprochable du Créateur Sage avant de Le rencontrer. D'ailleurs il peut être admis qu'une personne reste un enfant mal élevé et ne devient pas vraiment un homme, une femme, un adulte, tant qu'elle n'admet pas que Dieu l’éduque. En effet les insouciants et infidèles, ne devenant donc pas véritablement des adultes tant qu'ils ne reconnaissent pas que Dieu les éduque, sont comparables à des enfants ingrats et mal élevés, ou à des personnes immatures s'amusant aveuglément sans même un remerciement avec des jouets jusqu'à leur mort, car ça sera probablement une des images qu'ils verront de leurs âmes dans le miroir du Jour du Jugement Dernier. D'ailleurs selon un hadith décrivant le passage des âmes par le monde de la tombe dans lequel un individu apparaît pour nous tenir compagnie jusqu'à l'heure du Jugement Dernier, cette idée est sous-entendue encore plus durement par la matérialisation des mauvaises actions d'un criminel en une personne sale, puante et repoussante, ou par la matérialisation des bonnes actions d'un vertueux en une personne propre, parfumée et belle : (ExtS57v20) « Sachez que la vie présente (sans profondeur pieuse et bonnes actions pour l'au-delà) n’est (particulièrement donc pour les matérialistes athées) que jeu, amusement, vaine parure, une course à l’orgueil entre vous et une rivalité dans l’acquisition des richesses et des enfants. Elle est en cela pareille à une pluie : la végétation qui en vient émerveille les cultivateurs, puis elle se fane (vieillesse) et tu la vois donc jaunie, ensuite elle devient des débris (la mort). » (S35v5) « Ô hommes ! La promesse d'Allah est vérité. Ne laissez pas la vie présente vous tromper, et que le grand trompeur (Satan) ne vous trompe pas (vers l'insouciance ou l'incroyance) à propos d'Allah. » Ma soumission au Seigneur vient d’abord de ma compréhension et de mon amour concernant Ses constantes décisions justes ou miséricordieuses liées à Son omniscience qui démontrent en permanence Sa sainteté et Sa suprême dignité. Or si ces raisons sont insuffisantes pour me soumettre complètement à Lui et Sa noblesse, et donc pratiquer correctement la religion, augmenter les bonnes actions et éviter les mauvaises, je place la crainte révérencielle avant ces causes. En effet, je veux être parmi ceux qui auront la meilleure mention à l'examen de l’inévitable morale qui découle de l’existence du Sage Dieu Philosophe Irréprochable ayant la capacité de partager l'existence. De ce fait l'être humain peut devenir un avocat et chevalier du Seigneur, en particulier en devenant un prédicateur défendant fréquemment Sa dignité, et celles de Son dernier message, de Son ultime Prophète (SBDSL), d'être musulman, de la paix et de la bienfaisance, car Ses livres et Sa religion révélés sont un guide pour s'ennoblir par la piété, avoir des précisions sur Son identité, marcher dans la noblesse d'un cadre légal juste ou invitant à la miséricorde quand c'est possible, inciter à la générosité, défendre les faibles, apprécier les qualités morales dont la douceur, aimer la famille, respecter autrui, valoriser le Paradis et ainsi se rapprocher de Lui : (ExtS9v40) « Si vous ne lui (Prophète ou religion) portez pas secours... Allah l'a déjà secouru » (S75v36) « L'homme pense-t-il qu'on le laissera sans obligation à observer ? » (ExtS22v67) « Et appelle à ton Seigneur (et donc vers l'islam). Tu es certes sur une voie droite. » (ExtS22v40/41) « Allah soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa religion et les faibles). Allah est assurément Fort et Puissant, (pour) ceux qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la Salat, acquittent la Zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. » (S34v6) « Et ceux à qui le savoir a été donné voient que ce qu'on t'a fait descendre de la part de ton Seigneur est la vérité qui guide au chemin du Tout Puissant, du Digne de Louange. » Le serment du chevalier : « Sois sans peur face à tes ennemis. Sois brave et droit pour être aimé de Dieu. Dis toujours la vérité, même si ça doit te coûter la vie Sauvegarde les faibles, et garde-toi du mal. Tel est ton serment. Et ceci (une gifle) pour ne pas l’oublier. Debout (de ta position à genoux), chevalier ! » Ainsi même si dans les différentes révélations du monothéisme, il y a quelques adaptations dans la manière de vivre honorablement en suivant le Créateur, dont au niveau des lois sociales et de la fréquence ou de la pratique de certains œuvres cultuelles, les piliers principaux sont identiques : attestation de l’unicité divine, prière, jeûne, impôt social, et pèlerinage. L'islam qui correspond à ces cinq piliers a donc été transmis à toutes les communautés. Il faut noter que ces cinq piliers résument dans une grande simplicité le cadre moral général du monothéisme authentique. Par l’envoi des Prophètes successifs, Dieu ne cherchait qu’à raviver la foi en confirmant les messages précédents, rétablissant la vérité sur des textes religieux falsifiés (jusqu'au Coran puisque il est le seul livre révélé divinement infalsifiable comme il sera prouvé plus tard), ramenant la justice sociale, diversifiant les preuves historiques de la présence divine et éprouvant noblement les croyants puisque le Prophète précédent annonçait toujours le Prophète suivant, et à adapter parfois quelques lois bienfaisantes en fonction de la connaissance, du niveau de science, du contexte historique, du nombre de personnes, du niveau d'oubli ou de perversion des lois religieuses, et du comportement général des différents peuples. Ainsi tout en éprouvant la foi et le comportement des hommes, les Messagers se suivant ont été souvent des mises à jours de la religion unique depuis Adam et les Prophètes ont été des rappeleurs. En effet les lois conjugales transmises à Adam et Eve ont été complétées par celles transmises pour leur relation avec leurs enfants, puis au sein d'une famille, et au niveau tribal, régional, national et mondial, qui elles-mêmes ont parfois été légèrement modifiées pour une question d'équilibre social. En fait la révélation progressive des lois divines à l'ensemble de l'humanité se terminant par le Prophète (SBDSL) peut être comparée à l'éducation progressive d'un enfant, ou à l'organisation progressive du code de la route en fonction de l'évolution des voitures, du comportement général des conducteurs et du nombre d’utilisateurs : (S46v27) « Nous avons assurément fait périr les cités autour de vous, et Nous avons diversifié les signes afin qu'ils reviennent (de leur mécréance). » (S2v213) « Les gens formaient (à l'origine) une seule communauté (croyante). Puis, (après leurs divergences ou impiétés,) Allah envoya des Prophètes comme annonciateurs et avertisseurs (pour rétablir les vérités morales ou la justice, ce qui entraîna inévitablement du sectarisme dont par rapport aux adeptes du précédent Prophète ou aux diverses interprétations religieuses), et (puis) Il fit descendre avec eux (les Messagers) le Livre contenant la vérité, pour régler parmi les gens leurs divergences. Mais, ce sont (certains parmi) ceux-là mêmes à qui il avait été apporté, qui se mirent (également) à en disputer, après que les preuves leur furent venues, (encore) par esprit de rivalité ! Puis Allah, de par Sa Grâce, guida ceux qui crurent vers cette vérité sur laquelle les autres disputaient. Et Allah guide qui Il veut vers le chemin droit. » (S11v118) « Et si ton Seigneur avait voulu, Il aurait fait des gens une seule communauté. Or, ils ne cessent d'être en désaccord (et deviennent des sectes séparées) » (S3v19) « Certes, la religion acceptée d'Allah, c'est l'islam. Ceux auxquels le Livre a été apporté ne se sont disputés, par agressivité entre eux, qu'après avoir reçu la science. Et quiconque ne croit pas aux signes (dont versets) d'Allah... alors Allah est prompt à demander compte ! » (S30v30) « Dirige tout ton être vers la religion exclusivement (pour Allah), telle est la nature qu'Allah a originellement donnée aux hommes. Pas de changement à la création d'Allah. Voilà la religion de droiture, mais la plupart des gens ne savent pas. Revenez repentants vers Lui, craignez-Le, accomplissez la Salat et ne soyez pas parmi les associateurs, » (S33v62) « Telle était la loi établie par Allah envers ceux qui ont vécu auparavant et tu ne trouveras pas de changement dans la loi d'Allah. » (S98v5) « Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Allah en Lui vouant un culte exclusif, d'accomplir la Salat et d'acquitter la Zakat. Et voilà la religion de droiture. » (S42v13) « Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu'Il avait enjoint à Noé, ce que Nous t'avons révélé (mode de vie du Prophète Mouhamed), ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus : “établissez la religion, et n'en faites pas un sujet de division.” Ce à quoi tu appelles les associateurs leur parait énorme. Allah élit et rapproche de Lui qui Il veut et guide vers Lui celui qui se repent. » (S2v136) « Dites : Nous croyons en Dieu, et en ce qu’on nous a révélé, et en ce qu’on a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux Prophètes, venant de Leur Seigneur. Nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes soumis. » (ExtS13v11) « En vérité, Allah ne modifie point l'état (la stabilité, ou la désorganisation) d'un peuple, tant que les (individus qui le composent) ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes (les règles religieuses, ou leurs règles impies). » (S3v81) « Et lorsqu’Allah prit cet engagement des Prophètes : « Chaque fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu’ensuite un Messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devrez croire en lui, et vous devrez lui porter secours. » Il (Dieu) leur dit : « Consentez-vous et acceptez-vous Mon pacte à cette condition ? » « Nous consentons. », dirent-ils. « Soyez en donc témoins, et Me voici avec vous parmi les témoins. », reprit Allah. » (S33v7/8) « Lorsque Nous prîmes des Prophètes leur engagement, de même que de toi, de Noé, d'Abraham, de Moïse, et de Jésus fils de Marie, et Nous avons pris d'eux un engagement solennel, (ce fut) afin (qu'Allah) interroge les véridiques sur leur sincérité. Et Il a préparé aux infidèles un châtiment douloureux. » (S28v52-55) « Ceux (les fidèles authentiques, les pieux) à qui, avant lui (le Coran), Nous avons apporté le Livre (Bible), y croient (au Coran). Et (en effet) quand on le leur récite (le Coran), ils disent : “Nous y croyons. Ceci est bien la vérité émanant de notre Seigneur. Déjà avant son arrivée, nous étions soumis (à Dieu).” Voilà ceux qui recevront deux fois leur récompense pour (leur croyance en ces deux livres et donc pour) leur endurance, pour avoir répondu au mal par le bien, et pour avoir dépensé de ce que Nous leur avons attribué, et quand ils entendent des futilités, ils s'en détournent et disent : “A nous nos actions, et à vous les vôtres. Paix sur vous. Nous ne recherchons pas les ignorants.” » (ExtS25v18) « au point qu'ils en ont oublié le Livre du rappel (Coran). Et ils ont été des gens perdus. » (S5v48) « Et sur toi (Mouhamed) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité pour confirmer le Livre qui était avant lui (L'Evangile) et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d’après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t’est venue. A chacun de vous (humanité divisés en peuple avec le temps) Nous avons assigné une législation (similaire) et un plan à suivre. Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu’Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres. C’est vers Allah qu’est votre retour à tous, alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez. » (S33v40) « Mouhamed n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais (il est) le Messager d'Allah et le dernier des Prophètes. Allah est Omniscient. » (S12v111) « Dans leurs récits (des Prophètes) il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence. Ce (le Coran) n'est point un récit fabriqué (par Mouhamed). C'est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui (la Thora et l'Evangile), un exposé détaillé de toute chose, un guide et une miséricorde (du Seigneur) pour des gens qui croient. » Abou Hourayra (SDP) rapporte ces propos de l'Envoyé de Dieu (SBDSL) : « Les Prophètes sont d'un père unique, mais de mères différentes, (c'est-à-dire qu'ils puisent leur science à une source unique mais que les adaptations faites en vue des diverses communautés sont multiples) et leur religion est unique. Nul n'est plus en droit de se réclamer de Jésus fils de Marie que moi-même, car entre lui et moi il n'y a aucun Prophète. » Cependant certains textes révélés à un Prophète précédent pouvaient perdre leur sens quand un nouveau Prophète arrivait, comme lorsque Dieu orienta à l'époque de Moïse (paix sur lui) le peuple d'Israël vers un ennoblissement exemplaire pour les autres peuples par son apprentissage des relations convenables au niveau tribal, puis vers un ennoblissement du tribal vers le national au temps du roi Saul et des Prophètes rois Messagers David et son fils Salomon (paix sur eux), puis enfin du national vers une relation universelle ou si possible vers la mondialisation religieuse avec la venu des Messagers Jésus (paix sur lui) et Mouhamed (SBDSL). En effet pour recommencer à guider l'humanité s'étant à nouveau majoritairement égarée après le déluge lié au Prophète Noé (paix sur lui) et la venue du Prophète Abraham (paix sur lui), Dieu avait décidé de faire du peuple juif son principal représentant prophétique, en lui donnant au départ par un contexte de relations tribales généralement violent, des règles dures envers les impies, car à leur époque, ils étaient souvent confrontés à des barbares sans foi ni loi ou des polythéistes guerriers. Ainsi l'histoire du peuple juif depuis au moins trois millénaire dont un passage hégémonique lors de l'établissement de leur royaume en Judée est une preuve de la présence divine affichée mondialement depuis ce temps là. Ensuite avec la disparition progressive des peuples barbares par la noblesse exemplaire du royaume d’Israël, de la philosophie grecque ou du commerce, les sages règles sociales internes du judaïsme purent se propager au niveau mondial avec la venue des Messagers Jésus puis Mouhamed. Surtout que par sa sainteté généreuse innée, Jésus est venu rappeler l'esprit parfait des révélations précédentes en interprétant correctement la lettre, et Mouhamed en le suivant, a montré à l'imperfection humaine le moyen d'atteindre ce saint esprit par son excellente imitation de son caractère, de sa moralité et de son comportement, et par sa mise en œuvre de l'ennoblissement maximal lié à la possible noblesse constante de l'adoration permanente apportée par les règles de l'ultime révélation qu'est le Coran. Par conséquent l'ancien testament est la lettre de la révélation, le nouveau testament est le rappel de l'esprit de la révélation, et le Coran est la conclusion du sens de la révélation. Le mode de vie prophétique de Mouhamed est donc venu pour résumer l'ensemble de la révélation depuis nos parents, Adam et Eve, afin d'offrir à la partie finale de l'humanité la possibilité de vivre universellement un ennoblissement maximal synonyme aussi de saint esprit. De plus cette histoire de la révélation montre bien que la valeur du mérite de la piété (nobles caractères, moralités, comportements sociaux utiles, et vie religieuse) est moralement supérieure à la valeur de l'élection d'appartenir à un peuple élu désigné à recevoir les principaux Prophètes comme les juifs ou les arabes, hormis évidemment le rang élevé de l'élection des Prophètes ayant de toute manière dû être pieux par excellence pour obtenir ou ne pas perdre leur noble grade. Surtout que cette morale est confirmée par l'infériorité de l'élection du saint esprit inné du Prophète Jésus (paix sur lui, et des anges) par rapport à la possibilité d'ennoblissement maximal de l'imperfection humaine synonyme aussi de sainteté par l'islam tel le Prophète Mouhamed (SBDSL) : Bible (Évangile de Jésus-Christ selon saint Mathieu, 10:34) : (Jésus a dit) : « N’allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais bien le glaive (du verbe, de la vérité, de la justice, de la noblesse et de la religion contre l'oppression et l'égarement moral). » Bible (Évangile, Lettre de Saint Paul aux éphésiens (6, 13:17) « Oui, tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais. Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. » Napoléon Bonaparte :« Savez-vous ce que j’admire le plus au monde ? C’est l’impuissance de la force pour organiser quelque chose. Il n’y a que deux puissances dans le monde : le sabre et l’esprit. J’entends par l’esprit les institutions (ou idéologies) civiles et religieuses. À la longue, le sabre est toujours battu par l’esprit. » Abou Hourayra (SDP) a dit : « On a demandé au Messager de Dieu (SBDSL) : « Quel est le plus noble des hommes ? » Il dit : « C’est le plus pieux d’entre eux (et donc premièrement le Prophète (SBDSL) lui-même [ne l'ayant pas dit par pudeur pieuse justement], puisque ayant reçu et mis en pratique au mieux la religion complète). » On lui dit : « Ce n’est pas à ce sujet que nous t'interrogeons. » Il dit (au niveau de l'élection par son ascendance la plus hautement honorable puisque étant le seul Prophète n'ayant que des Prophètes sur les trois générations le précédant) : « C’est alors Joseph, Prophète de Dieu, fils de Prophète de Dieu (Jacob), lui-même fils de Prophète de Dieu (Isaac), lui-même fils de l’ami intime de Dieu (Prophète Abraham). » Ils dirent : « Ce n’est pas à ce sujet que nous t’interrogeons. » Il dit : « C’est alors au sujet des souches des arabes que vous m’interrogez ? Sachez alors que les meilleurs d’entre eux (sont ceux ayant eu le meilleur comportement et donc pas la meilleure position sociale) dans la période préislamique (qui) sont les meilleurs dans l’islam (par la piété), à condition qu'ils aient appris (leur religion). » Le Messager d’Allah (SBDSL) a dit : « Ô vous les gens ! Votre Seigneur est unique et votre père est unique ; vous descendez tous d’Adam et Adam provient de la terre. Assurément, le plus noble d’entre vous auprès d’Allah est le plus pieux, et l’arabe (malgré son appartenance au dernier peuple élu car ayant reçu l'ultime Messager) n’a pas plus de mérite que le non-arabe sauf s’il se distingue par la piété. » Selon Abou Hourayra (SDP), le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Celui qui ne s'élève pas par son propre labeur (sage caractère, noble moralité, utile comportement social, pratique religieuse complète et mode de vie prophétiques atteints) ce ne sont pas ses origines qui vont l'élever. » (Mouslim) (S4v49) « N'as-tu pas vu ceux-là qui se déclarent purs (par l'élection juive ou arabe) ? Mais c'est Allah qui purifie qui Il veut (par la piété), et ils ne seront point lésés fût-ce d'un brin de noyau de datte. » Par la nouvelle alliance demandée par Jésus (paix sur lui), les membres du charitable christianisme prédicateur authentique sont donc logiquement devenus le nouvel Israël (nouveau peuple prophétique) incarnant la responsabilité prophétique (au moins au niveau de leur représentation du comportement de Jésus ou de leurs transmissions de ses paroles), surtout puisque Jésus est né juif et que son saint esprit inné est par conséquent l'incarnation et le rappel parfaits du véritable sens principal des lois et enseignements de l’ancien testament : (S45v16) « Nous avons effectivement apporté aux Enfants d'Israël le Livre, la sagesse, la prophétie, et leur avons attribué de bonnes choses, et les préférâmes aux autres humains (de leur époque) » D'ailleurs l'amour véhément, ardent et vaste de Jésus pour l'humanité montre bien à son peuple cette nécessité de retour à la profondeur spirituelle et cet ordre divin d'orientation vers l'universel dorénavant. Cette nouvelle alliance fut principalement incarnée par la création de la France lors du baptême de Clovis devenu premier vicaire du Christ en 496 par l'Evêque Saint Rémi de Reims. La France fut donc le premier grand Etat aux racines chrétiennes, et donc la fille aînée (des nations) de l'Eglise, mais aussi beaucoup car ce pays porta largement et longtemps le catholicisme. Ce nouveau peuple prophète que sont devenus les chrétiens a donc été particulièrement lié à la création de cette France catholique avec le christ comme clé de voûte de l'Etat lors du sacre de Clovis. Ça a d'ailleurs été confirmé par la consécration de Clovis dont via le miracle de la colombe apportant une sainte ampoule (fiole contenant une huile sacrée) le jour de son baptême en tant que premier roi chrétien français. Il s'agit bien là d'un signe visible du ciel de l'élection de Dieu du peuple français et plus particulièrement de la race royale des francs. Par ce sacre, Jésus christ valide donc la bonne l'orientation chrétienne de cette nation, et par l'acte de foi du peuple autour de cet engagement, l'unité politique nationale française se réalise de manière inédite. Mais la révolution ayant amené les droits de l'homme en effaçant les droits de Dieu à donc enlevé le bénédiction sur la France tant qu'elle ne retrouve pas son rôle originel. Il faut noter que la chrétienté a souvent été divisée par les pouvoir du roi (pouvoir temporel) et du pape (pouvoir spirituel), alors que le calife en islam est dans un sens d'unification importante à la fois pape et roi comme le Prophète David, ce qui est entièrement légitime quand on est pieusement sage et qu'on connaît bien la loi religieuse, et c'est pourquoi Jésus incarnera parfaitement la position de calife quand il reviendra. Puis pour conclure la religion tout en rapportant de la foi au monde et en relançant donc la prédication abandonnée généralement avec le temps par les juifs et les chrétiens à cause de l'oubli inhérent à la nature humaine, le Coran fut révélé et les musulmans devinrent le dernier peuple prophète, en particulier par leur pratique du monothéisme totalement complété qu'est l'islam synonyme de rappels fréquents de Dieu pour ne pas L'oublier et ainsi de la tradition prophétique entière surtout que mise en exemple par l'ultime Messager Mouhamed (SBDSL) : (S3v187) « Allah prit, de ceux auxquels (juifs et chrétiens) le Livre (Bible) était donné, cet engagement : “Exposez-le, certes, aux gens et ne le cachez pas.” Mais ils (beaucoup) l'ont jeté derrière leur dos (s'en sont détournés) et l'ont vendu à vil prix (échangé contre une vie matérialiste). Quel mauvais commerce ils ont fait ! » (ExtHadith) D'après Houdhayfa (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « La prophétie (califat bien guidé) demeurera parmi vous aussi longtemps que Dieu le voudra (le Prophète et les quatre premiers califes bien guidés). (ExtHadith) Irbâd Ibn Sâriya (SDP) a dit : Le Messager de Dieu (SBDSL) a dit : « Accrochez-vous alors à ma tradition et à celle des (quatre premiers) califes orthodoxes et bien guidés. Saisissez-la fortement avec vos dents. Méfiez-vous des innovations (blâmables) car chaque innovation est une cause d’égarement. » (Abou Dawoud) En effet l'islam affirmant clairement que la prédication fait partie de la religion complète et donc de l'ennoblissement maximal, la communauté musulmane s'agrandit rapidement, ce qui réactiva inévitablement l'envie de propagation des valeurs monothéistes à travers le monde par les chrétiens, à cause de cette concurrence et de cette défense de leurs intérêts dues aux musulmans et prévues par le subtile stratagème divin bienveillant, malgré certains massacres de civils honteusement perpétrés par des traîtres à la piété des deux camps. Ce nouveau peuple prophète que sont les musulmans comme le peuple prophète précédent que sont les chrétiens étaient donc désormais seulement basés sur la fraternité religieuse universelle (d'autant plus légitime puisque liée à Adam et Eve) et plus au niveau tribal. De plus, ces peuples n'étaient pas uniquement prophète au niveau de leur nation guidant les autres, car chaque individu pouvait désormais officiellement prêcher l'humanité alors qu'avant c'était officieux. Depuis Adam et Eve et la fin des premières générations s'étant de plus en plus égarées jusqu'à Noé, puis jusqu'à Abraham, puis jusqu'à lui, et l'humanité s'étant répandue jusqu'à créer des nations, Moïse fut donc le premier prophète chef politique du premier peuple prophète (plus dans le sens de prêtre selon certains juifs) que furent les tribus (peuple) d'Israël mais qui manquèrent souvent à cette tâche puis définitivement après leur rejet du Messager Jésus. En effet ce premier peuple prophète, ayant reçu les lois exemplaires inter-tribales puis donc nationales complétant celles tribales révélées progressivement au Prophète Noé et ensuite au Prophète Abraham et à ses descendants Prophètes, a participé à répandre les valeurs monothéistes dans le monde. Par conséquent toute cette histoire prophétique a préparé la venue du saint esprit inné de Jésus incarnant la perfection exemplaire du monothéisme authentique de l'individu Adam jusqu'au niveau national, amenant ainsi l'universalité de la loi religieuse (dont il a rappelé par son intelligence et son comportement le sens et donc le but principal, qui est la noblesse de caractère et de moralité envers toute l'humanité, c'est à dire tendre à être tout le temps juste et généreux (miséricordieux) dès que c'est possible), puis annonçant la venue de l'ultime Messager Mouhamed qui allait montrer à l'imperfection humaine comment parvenir à ce saint esprit par l'adoration permanente pour laquelle Jésus reviendra logiquement afin d'épanouir sa sainteté totalement : Bible (Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean, 14:26) : « Le Paraclet (Mouhamed), l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom (pour guider le gens vers mon saint esprit), vous communiquera toute chose, et vous ferra ressouvenir de tout ce que je vous ai dit. » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Dieu ne perdra pas une communauté dont je suis le fondateur et Jésus le terme. »
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