II) Cheminement personnel
Pour ouvrir ce chapitre, il semble important de préciser que je ne suis pas responsable du destin divin qui m’a permis de devenir le premier membre de ma famille à reconnaître le message de l'islam, en particulier par rapport à l'apparition de notre société d'hyper consommation ayant détourné de nombreuses familles de leur spiritualité monothéiste (dont catholique) et ne rendant pas pleinement heureux. Surtout que recevoir et reconnaître la révélation correspond à une bénédiction inoubliable et à un véritable honneur, d'autant plus que cela décuple la valeur des relations humaines puisque évidemment il n’y a rien de plus beau, de plus fort, ni de plus sincère que l'amour en Dieu, car c’est éternel, et que par les attributs divins, la fitra et la piété, on ne peut pas faire plus puissant, plus délicat, plus profond, plus propre, plus élégant et plus raisonnable que cet amour en Dieu même au niveau conjugal, familial et social. Par conséquent, je remercie profondément Dieu de m’avoir guidé vers Lui aux alentours de mes vingt ans. Pourtant peu de temps avant ma conversion à l'islam suite à des discussions concernant cette religion, ma perception de la foi demeurait trouble et incompréhensible. Ce qui n'était pas étonnant, puisque l'erronée théorie matérialiste de l'évolution enseignée à l’école, l'époque hyper consumériste et toutes les fausses croyances honteuses que les adultes imposent aux enfants dans le monde laïque en oubliant d'évoquer celle du véritable sacré monothéiste, sont de grands égarements en réalité. Parmi ces fausses croyances voire stupides superstitions, il y a celle du croisement de doigt devant apporter la chance, celle de la souris amenant de l'argent pour les dents de lait perdues et celle du père noël récompensant les enfants sages par des cadeaux. En sachant que le mythe du père noël provient de la déviation commerciale athée de Saint Nicolas (et des rois mages ayant donné des cadeaux à Jésus) par coca-cola, et que c'est donc sataniquement devenu progressivement le symbole du naïf magique monde athée puisque tel un impossible rêve chanceux car construit trop rationnellement et moralement, en particulier avec la disparition des crèches chrétiennes, et l'apparition de nombreux téléfilms très médiocres racontant des coups de foudre miraculeux à noël, mais n'évoquant pas Dieu, ni la religion, ni même Jésus, alors que cette fête correspond pourtant à célébrer sa naissance. Surtout que le père noël d'autant plus sans être associé à Jésus et donc à la religion fait de plus en plus ressembler la figure du père (et de la mère) à une icône consommatrice plus qu'à un gestionnaire familial prudent, même s'il faut reconnaître que cette générosité des parents envers les enfants est agréable puisque renforçant les liens de parenté. C'est à dire que ces fausses croyances brisent souvent la respectable caractéristique naturelle du cœur à croire et rendent donc compliquées la perception de la foi en Dieu et en Son Paradis Éternel, à cause des rancunes envers le faux espoir du merveilleux et donc des blessures dans la déception de la trahison, par preuve que suite à avoir été humilié par des enfants de ma classe concernant ma naïveté de croire au père noël, j'ai pleuré de tristesse vers l'âge de cinq ans après que mes parents aient reconnu m'avoir menti à ce sujet. Ainsi même à l'âge adulte, ces circonstances ne peuvent effectivement que provoquer un brouillard psychologique dans le cheminement pourtant logique vers la confiante croyance sublime représentée par Dieu et Son Excellent Paradis Éternel. C'est probablement pour ça que je suis passé de l'impossibilité qu'il y ait un Dieu Créateur Incréé (exempt de commencement (naissance) et de fin (mort)), Très Savant, Sage et Omnipotent, à l'impossibilité qu'il n'y en ait pas un. L'explication des principales causes de ma guidée semblera le prouver, tout en sachant qu'évidemment l'ensemble de ce site y a également participé. En effet sans la foi acquise dans l'enfance solidifiant la perception de la présence du Créateur, il est difficile de transcender notre nature et notre vie semblant limitées et mortelles pour croire en la puissance illimitée et l'immortalité divines et ainsi dépasser le Trône divin, surtout que tout naît et meurt autour de nous alors que ce n'est donc pas le cas pour Dieu. D'autant plus que la foi en Dieu est une vérité si lourdement et donc intensément noble à porter dont par rapport à la nature humaine imparfaite, que pour y parvenir en musclant de noblesse notre cœur tout en effaçant ses tâches le rendant aveugle à un haut niveau de noblesse suite aux mauvaises actions, il faut se repentir sincèrement, en prendre conscience profondément, s'en rappeler fréquemment, tendre au mieux définitivement, ou/et sortir pieusement en retraite spirituelle au moins deux jours en particulier de l'organisation tabligh. En effet demeurer constamment dans la noble ambiance religieuse pendant ce temps permet d'habituer et donc d'entraîner le cœur à ne voir, entendre, parler et agir que dans le bien authentique suffisamment longtemps, c'est à dire jusqu'à ce que sa jauge de noblesse et par conséquent celle de notre âme atteignent un haut niveau, et facilitent ainsi délicieusement ce poids de la foi en nous. Car en ne vivant que de prières, de traditions prophétiques et de bonnes paroles sur Dieu, les anges, les Prophètes, le Jour du Jugement Dernier, l'Enfer, le Paradis, les qualités, le sage caractère, la bonne moralité et le digne comportement, pendant un temps suffisant sans fermeture du cœur par un préjugé, c'est à dire seulement en ressentant ce que cela fait vivre ou procure à l'âme comme pour comprendre voire aimer une musique au mieux, l'homme peut ensuite logiquement reconnaître, voir, puis porter la noblesse sublime de la Création, de l'existence, de la religion, de Dieu et du Paradis Éternel. Ainsi dont par la science, les obligations religieuses bienfaisantes et la noble tradition prophétique quotidienne, c'est évidemment en se rappelant souvent cette divine vérité originelle unique, étant logiquement la seule possible origine de tout, que la croyance de notre raison et de notre cœur s'y habituent vers la foi puis la piété, surtout qu'étant de très loin la meilleure réponse possible au sens de l'existence comme il sera revu. C'est à dire que cela permet aux humains de parvenir à mieux concevoir, et donc percevoir, et donc porter, et donc mettre à profit cette extraordinaire réalité de Dieu, malgré certains aspects contraires entre la nature divine et la nature humaine comme il vient d'être vu, telles l'incréation divine par rapport à la création humaine ou l'immortalité divine par rapport à la mortalité humaine. En sachant que ce très noble rythme de vie apporte au final une foi comparable à celle naturelle d'un enfant éduqué dans la piété depuis sa naissance. Par conséquent, c'est en effaçant petit à petit ses doutes qu'un adulte finit par croire en Dieu, puis se convertir à l'islam, puis entretenir sa foi, puis obtenir une foi évidente, sauf qu'elle est beaucoup plus intense que la foi naturelle obtenue pendant l'enfance, puisqu'il s'agit de la découverte inespérée de la très attirante valeur sublime et éternelle, souvent en plus après l'avoir donc progressivement distinguée de plus en plus clairement, avec sa raison s'étant petit à petit intelligemment renforcée et avec son cœur s'étant petit à petit grandement ennobli. Dans ce sens, ne pas être exposé aux textes des révélations et aux œuvres cultuelles pendant l'enfance est donc aussi une des causes rendant difficiles le cheminement vers Dieu. Surtout que le très fin centre de notre cœur détenant une étincelle de foi dénommée "la fitra" qui est l'émotion primaire de croyance naturelle et certaine en Dieu, ayant été obtenue par chaque humain après un pacte pré-existentiel reconnaissant la juste seigneurie et les irréprochables attributs du Créateur (suite à L'avoir entendu et ressenti mais pas vu) auquel Dieu fait principalement référence quand Il parle des infidèles (mécréants ou associateurs), puis conservée dans notre cœur lors de l'envoi de notre esprit dans le fœtus malgré un effacement de notre mémoire du souvenir de ce témoignage pour autoriser les erreurs humaines, doit être alimentée par la méditation, les paroles sacrées du Coran et du Prophète (SBDSL), la pratique religieuse, la tradition prophétique, l'hygiène prophétique, la science et toute parole véridique noble en particulier grande dont de ce site, pour parvenir à la croyance personnelle, complète et certaine qu'est la foi en Dieu sur terre, c'est à dire en intensifiant la fitra par l'intensification de notre perception de la fitra : (S7v172) « Et quand ton Seigneur tira des reins d’Adam sa descendance et les fit témoigner sur eux-mêmes : “Ne suis-je pas votre Seigneur ?” Ils répondirent : “Mais si, nous en témoignons…”, (c'était) afin que vous ne disiez point au Jour de la Résurrection : “Vraiment, nous n’y avons pas fait attention (puisque la présence émotionnelle de ce témoignage qu'il faut reconnaître est dans votre cœur).” » Commentaire : Il faut noter que le verbe employé ici est « témoigner », et qu'il ne s'agit apparemment donc pas complètement d'une demande d'allégeance directe même si elle y invite grandement, dont car le but est d'abord de reconnaître le Créateur, et les épreuves terrestres nous amène à établir librement notre valeur à travers l'ennoblissement personnel d'abord par rapport à cette proposition sous-entendue de pacte loyal. (ExtS2v26/27) « Par cela (le Coran, les épreuves, les signes de Sa Création et les signes du destin), nombreux sont ceux qu'Il égare (dont à travers leur rejet) et nombreux sont ceux qu'Il guide (ont à travers leur acceptation), mais Il n'égare par cela que les pervers, qui rompent le pacte qu'ils avaient fermement conclu avec Allah, coupent ce qu'Allah a ordonné d'unir (liens familiaux, solidarités sociales, union califale), et sèment la corruption sur la terre (plutôt que de représenter la bienfaisance divine et rappeler les attributs divins). » (S9v77) « Il (Dieu) a donc suscité l'hypocrisie dans leurs cœurs (de certains infidèles pour leur calcul personnel en particulier à l'époque où le Prophète commençait à être de plus en plus suivi), et cela jusqu'au jour où ils Le rencontreront (afin de recevoir leur mauvaise rétribution), pour avoir violé ce qu'ils avaient promis à Allah (dont pacte pré-existentiel) et pour avoir menti (concernant leur foi et leur pratique religieuse). » (ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Chacun de vous demeure quarante jours dans le ventre de sa mère comme une goutte de liquide, puis un caillot de sang pendant une durée égale, puis un morceau de chair pendant une période équivalente. Ensuite Allah envoie l’ange chargé de lui insuffler (dans son âme reliée au corps) l'esprit (apparemment logiquement au moment où la vue et l'ouïe, seuls sens amenant à l'intelligence, commencent leur perception) » (S11v24) « Les deux groupes ressemblent, l'un (les incroyants) à l'aveugle et au sourd, l'autre (les croyants) à celui qui voit et qui entend (uniques sens de l'apprentissage, de la science, du langage, de la compréhension, et donc de l'intelligence permettant l'accès à la foi consciente). Les deux sont-ils comparativement égaux ? Ne vous souvenez-vous pas ? » (ExtS2v108) « Quiconque substitue la mécréance à la foi (dont dans le sens de rejeter la fitra) s'égare certes du droit chemin. » (S24v35) « Allah est la Lumière (dont science) des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche (le corps mais plus la cage thoracique) où se trouve une lampe (la fitra, le centre du cœur). La lampe est dans un récipient de cristal (le cœur) et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat. Son combustible (le rappel coranique) vient d’un arbre béni (Dieu) : un olivier ni oriental ni occidental dont l’huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière (claire voyance après clairvoyance, compréhension après compréhension). Allah guide qui Il veut vers Sa lumière (dont font partie la foi et la bonne guidée comportementale basée sur le Coran, la religion et le bon sens moral de la vie). Allah propose des paraboles aux hommes et Allah est Omniscient. » Commentaire : Cette fitra dans un récipient peut aussi être comparée à une sublime perle dans un magnifique coquillage, surtout que ce dernier peut s'ouvrir et qu'une perle étant une sphère lisse synonyme d'un absolu parfait peut représenter le ressenti de la plénitude liée à l'absolu divin aux qualités suprêmes ou excellentes. Or cette fitra peut également être comparée à l’œil : la sclérotique (blanc de l’œil) représentant la niche, l'iris représentant le récipient de cristal et la pupille noire captant toute lumière tel un trou noir représentant la lampe utilisant l'huile, pour ensuite transmettre de la bonne énergie, de la bonne matière, de la vérité, de la beauté, de la noblesse et de la perfection, à l'image des bonnes actions. On peut aussi comparer La Mecque à la niche, la mosquée Haram au récipient de cristal et la Kaaba à la fitra, surtout que la Kaaba est aussi une réalité et un symbole qui unit tous les musulmans dans et vers le bien, dont par le tissu noire la recouvrant puisque synonyme de sobriété et donc de mesure dans le juste milieu comme le demande le Coran et y amène la fitra. Mais le récipient étant fait de cristal, la comparaison avec une lampe plus illuminée par l'huile demeure la meilleure image de la bonne guidée par l'éclairement. (ExtS8v2) « Et quand Ses versets leur sont récités (aux croyants), cela fait augmenter (leur sérénité puis lumineusement) leur foi. Et ils placent leur confiance en leur Seigneur. » (ExtS48v4) « C’est Lui (Dieu) qui a fait descendre la quiétude (sérénité) dans les cœurs des croyants afin qu’ils ajoutent une foi à leur foi (fitra). » (S32v2-4) « La Révélation du Livre (Coran), nul doute là-dessus, émane du Seigneur de l'univers. Diront-ils qu'il (Mouhamed) l'a inventé ? Ceci est, au contraire, la vérité venant de ton Seigneur pour que tu avertisses un peuple à qui nul avertisseur avant toi n'est venu, afin qu'ils se guident. Allah qui a créé en six jours les cieux et la terre, et ce qui est entre eux. Ensuite Il S'est établi sur le Trône. Vous n'avez, en dehors de Lui, ni allié ni intercesseur. Ne vous rappelez-vous donc pas (votre témoignage pré-existentiel encore présent dans votre cœur, la fitra) ? » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Tout enfant connaît Allah à la naissance grâce à la fitra (état naturel du cœur percevant l'unicité divine et ses attributs suite au témoignage pré-existentiel). Mais ce sont ses parents qui font de lui un juif, un chrétien ou un zoroastrien. (C'est à dire que sans influence extérieure n'alimentant pas la fitra, tout enfant ou humain irait facilement vers Dieu et l'islam.) » (URA) Ainsi la fitra correspond réellement au permanent souvenir émotionnel mais subtile, qui s'est établi dans le centre de l'âme et donc du cœur de chaque humain lors de ce témoignage pré-existentiel, c'est à dire suite à la perception intense de la présence divine proche (cachée derrière un voile) et de ses attributs, ayant été oublié par l'esprit, mais ayant été conservé par le cœur tels quelques sens profonds et clairs concernant certains attributs divins comme Le Créateur, La Vie (la chaleur), L'Absolu (la plénitude), Le Suprême, Le Souverain, L'Unique, La Justice, La Noblesse, l'Excellence, La Puissance (l'énergie, l'illimité, l'intensité, la chaleur), La Finesse, La Miséricorde, L'Amour (la joie, le plaisir). En sachant que sur terre, l'effort du rappel du divin par la raison, la réflexion, l'étude scientifique et philosophique, la pratique religieuse, la tradition prophétique et les bonnes actions permet ensuite de mieux comprendre, percevoir et ressentir tous les attributs divins et donc cette fitra. Cependant malgré le brouillard psychologique d'avant le début de ma croyance en Dieu vers mes vingt ans, l'origine de la vie, le mystère de la mort, le miracle de la conscience humaine et des cinq sens, les déserts de dunes de sable, les océans aux vagues perpétuelles, les montagnes aux sommets élevés, les cascades d'eau pure vitale, les rivières des forêts aux ombrages enchanteurs, les jardins de fleurs, les champs d'arbres fruitiers, le ciel bleu parsemé de nuages blancs soufflés par le vent, les douces pluies printanières, les fraîches aubes estivales, les belles couleurs automnales, les flocons aux formes géométriques symétriques d'une diversité infinie des neiges hivernales, les pierres précieuse sculptées, les plaisants horizons chaudement ensoleillés, les ravissants arcs-en-ciel bien dessinés, les charmants clairs de lune étoilés, les splendides aurores boréales, le spectaculaire vol de la Terre dans le cosmos, les magnifiques galaxies de l'univers, la beauté touchante des bébés chats, les enivrants oiseaux virevoltant au sein d'un groupe synchronisé, l'émouvante Nature pourvoyeuse de subsistance, l'intensité agréable de l'amour, les petits charmes des doux parfums, des saveurs agréables, des nobles sentiments, des bonnes valeurs sociales et de tous les autres plaisirs discrets devant être synonyme d'au moins un petit peu de bonheur tous les jours, et toute cette merveilleuse poésie de la vie ne pouvant provenir que d'un Sacré Poète Majestueux, m’ont toujours intrigué lors de mon adolescence. Une sublime poésie est donc clairement posée devant nous, mais charge à nous d’en être heureux par notre foi en Dieu le Très-Noble et Son Paradis Éternel. En sachant que des enseignements divins sont aussi poétiques de même que des paroles du Prophètes (SBDSL) : (S65v11) « Et quiconque croit en Allah et fait le bien, Il le fait entrer aux Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux (expression poétique), pour y demeurer éternellement. Allah lui a fait une belle attribution. » Selon Abou Hourayra (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Il entrera au Paradis des gens dont les cœurs sont (sensibles) comme ceux des oiseaux (très prudents, humbles, fragiles et émus, comme les petits oiseaux, ou remplis de grandeur et donc de sérénité, comme les grands oiseaux planant dans le ciel ). » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quand la douceur est dans quelque chose, elle ne peut que l'embellir, et quand elle en est retirée, elle ne peut que l'enlaidir. » Mais c’est vers dix-sept ans et suite à l'enterrement de ma grand-mère paternelle catholique qui était le seul membre de ma famille à m’avoir exprimé son étonnement sur la vie, que ma curiosité sur l'existence augmenta. En effet je me rappelais qu'avec mes cousins, elle nous disait parfois gentiment : « quand je mourrai, j'essayerai de vous faire des signes s’il y a quelque chose après la mort. » Ainsi, étonnamment, peu de temps après son décès, je me suis retrouvé au cours d'un rêve dans le couloir de son appartement assombri par la nuit. C'est alors que je l'ai vue, calmement, sortir de la pénombre du bout du couloir. Elle se rapprochait progressivement de moi, portant sa belle robe à fleurs, sans un mot, ni aucune expression sur le visage, et avec les bras le long du corps de manière très solennelle. Pendant sa lente marche vers moi, l'unique sentiment qui traversait mon esprit était celui de l'attente. Au bout d'un moment, elle finit par arriver tout près de moi, et doucement, me serra dans ses bras. A cet instant, j'en fis de même, et seul l'amour se manifesta lors de cette étreinte. Cette expérience, puis d'autres coïncidences étranges comme celles-ci, semblant être organisées par une force intelligente invisible au sein de mon destin, me poussèrent donc logiquement à m’interroger plus sérieusement sur le sens de la vie. Un autre exemple plus frappant de l'originalité d'un signe, puisque étant arrivé dans le monde réveillé, est une anecdote qui arriva à mon cousin peu après sa conversion à l'islam. Au cours d'une journée, il partit sur son scooter voir la mer à un endroit peu fréquenté et décida de s'asseoir sur la plage durant un moment. En scrutant l'océan comme le font beaucoup de gens, il passait sa main dans le sable pour se détendre. Pendant qu'il répétait ce geste, il trouva étrangement une grosse clé enterrée qu'il décida de conserver, car celle-ci lui rappelait quelque chose. Puis, après avoir parcouru le chemin du retour, il arriva devant la porte du local à vélos de son immeuble pour y ranger son scooter. C'est alors qu'il eut l'idée d'essayer la clé qu'il venait de trouver, et la porte s'ouvrit. Des coïncidences de ce type, que l'on peut nommer des signes, sont particulièrement insolites et méritent d'apporter une méditation sur ce genre d'événements. Et pour vérifier s'il existe bien un monde non visible dont selon le Coran, il ne faut donc pas stupidement invoquer le Diable comme certains le font afin qu'il se manifeste, mais plutôt invoquer Dieu afin qu'Il nous guide à Ses signes, puis la foi, puis Sa religion, puis la piété, puis la transmission de Son message, puis le plus haut niveau du Paradis dont le ciel est Son Trône : (S41v53) « Nous leur montrerons Nos signes dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que c'est cela (le Coran), la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ? » (ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu Honoré et Glorifié a dit : « Quiconque se rapproche de Moi d’un empan, Je Me rapproche de lui d’une coudée. Quiconque se rapproche de Moi d’une coudée, Je Me rapproche de lui d’une brasse. Quinconce vient vers Moi en marchant, Je viens vers lui en trottant (ou en galopant suivant les versions, alors que ça devrait être l'inverse, c'est à dire que par un amour miséricordieux Allah avance vers nous plus vite que nous vers Lui, alors que normalement çà devrait être à nous d'avancer vers Lui plus vite que Lui vers nous ou au moins identiquement). » (Mouslim) Les enseignements religieux précédents montrent que pour trouver Dieu, notre raison doit d'abord sincèrement et résolument chercher le sens authentique de l'existence. En effet, Sa Création étant Son premier pas vers l'être humain pour l'amener à méditer sur la vie, lui proposer la dignité et l'inviter à une noble relation intime avec Lui, c'est à nous de faire le pas suivant en orientant notre pensée vers Lui avec une profonde demande d'être guidé, tels un nourrisson tendant les bras vers un parent, un pieux levant les mains au ciel lors d'une invocation, un enfant s'accrochant au bas de la tenue vestimentaire d'un parent, un croyant s'accrochant à la corde pieuse selon le Coran et un pèlerin pleurant accroché au tissu posé sur la Kaaba par attachement à Dieu. Ceci pour Lui permettre de pouvoir faire Son pas suivant vers nous à travers des signes dans notre destin, des rêves particuliers pendant notre sommeil, l'augmentation de la perception de Sa présence, la reconnaissance de Ses paroles et Prophètes, la volonté de pratiquer Ses règles religieuses bienveillantes et la compréhension que le libre-arbitre et donc la croyance sont nécessaires pour atteindre la valeur suprême qu'est l'ennoblissement maximal personnel similaire au Sien, et donc de pouvoir toujours plus nous guider. Or les signes divins dans le destin, parfois à travers de l'irrationnel ou plutôt du surnaturel, sont généralement progressifs comme la douceur d'un lever de soleil jusqu'au zénith. En effet trop de lumière d'un coup tel au moment d'un réveil empêcherait de distinguer les choses nettement et donc les signes divins, et provoquerait ainsi un doute sur la réalité. C'est pourquoi quand nous recevons ces signes, il faut les graver dans notre cœur et dans notre mémoire voire aussi sur un papier, afin d'entrer extraordinairement et donc excellemment et donc délicieusement dans la réalité sublime de Dieu, de Ses voies du Bien et de Son Paradis Éternel. Tout en sachant qu'il ne faut pas trop voire ne plus demander de signes quand on en a eu des grands, et en comprenant qu'il n'y a en réalité pas d'arguments contre l'existence de Dieu dont selon ce site. De même lorsqu'on reconnaît que la valeur suprême correspond à l'ennoblissement personnel par la religion, à un sage caractère, à une digne moralité et à un bon comportement, il faut graver cette valeur dans notre cœur et notre mémoire voire aussi sur un papier pour ne plus jamais s'égarer longtemps ou fortement : (S76v29/30) « Ceci est un rappel. Que celui qui veut prenne donc le chemin vers son Seigneur ! Cependant, vous ne saurez vouloir, à moins qu’Allah veuille (car il n'y a de force et de puissance que par Lui). Et Allah est Omniscient et Sage. » (S8v20-23) « Ô vous qui croyez ! Obéissez à Allah et à Son Messager et ne vous détournez pas de lui quand vous l’entendez (parler). Et ne soyez pas comme ceux qui disent : « Nous avons entendu » alors qu’ils n’entendent pas. Les pires des bêtes auprès d’Allah, sont (en vérité) les sourds-muets qui ne raisonnent pas. Et si Allah avait reconnu en eux quelque bien (sagesse, courtoisie, réflexion, profonde bienveillance pour tous), Il aurait fait qu’ils entendent. Mais, même s’Il les faisait entendre, ils tourneraient (sûrement le dos) en s’éloignant (car leur reconnaissance de Dieu puis leur volonté d'évoluer pour et vers Lui seraient insuffisantes). » Suite à ces deux versets, l'être humain doit donc bien obligatoirement rechercher le sens réel de son existence pour que Son Seigneur puisse le guider progressivement à la vérité et vers l'excellence, car sans chemin (recherche) et sans lumière (Dieu), on ne peut arriver à une destination, d'autant celle plus suprême. D'ailleurs pour être ensuite guidé au mieux, il faut avoir un bon cœur (chemin, recherche, bienveillance, prudence) et la religion (lumière, Dieu, foi, cadre légal, piété). Or la tradition prophétique devient logiquement ensuite le chemin, mais Dieu (et donc la piété) demeure toujours la lumière pour gérer ce dernier dans un juste milieu, l'équité ou/et de bons compromis. Puis au bout d'un certain nombre de signes, c'est à l'être humain de vivre de plus en plus la sublime relation avec Dieu, possiblement donc jusqu'à atteindre son meilleur niveau à travers le rapprochement de la tradition prophétique complète, et donc une piété constante, un grand amour et une fréquente bienfaisance. Or jusqu'à rencontrer Dieu d'abord au Jugement Dernier, ce cheminement peut aller jusqu'à régulièrement Le serrer amoureusement contre nous très fortement avec les bras de notre âme, telle une une grosse peluche. Surtout que cette grosse peluche peut aussi réellement nous serrer amoureusement dans Ses bras invisibles et immatériels simultanément. Et même si certains ne veulent pas l'admettre, dont souvent par orgueil ou peur, le Seigneur ne pourra qu'apprécier ce sentiment à Son égard tant que nous sommes bienveillants. D'ailleurs peu de temps après mon analogie entre Dieu et une grosse peluche, lors d'un rêve dans lequel je péchais au bord d'une rivière, une peluche est sortie de l'eau en forme d'homme nain représentant la finesse (puisque petit) et la force (puisque masculin) de Dieu. Puis elle s'est approchée de moi pour discuter. Au fur et à mesure de la discussion, elle me faisait progressivement comprendre qu'elle représentait Dieu, en prouvant donc que je ne contrôlais pas le rêve comme le montre également la suite. De toute façon quand Allah est présent dans un rêve, c'est évidemment aussi authentique que lorsque quelqu'un y voit le Prophète (SBDSL) selon l'islam. Or donc en découvrant petit à petit que Dieu se manifestait à travers cette peluche pendant la discussion, chaque degré supplémentaire d'affection partagée que j'espérais était simultanément rassuré par Dieu. Et comme par rapport à ma grand-mère s'appelant Gabrielle et aussi à l'ange Gabriel ayant serré le Prophète Mouhamed contre lui, cela finit par une embrassade dans un profond amour amical partagé. Tout ceci montre que le Créateur ayant une nature et donc des sentiments illimités, Son amour amical partagé intimement est logiquement identique au nôtre, et que c'est donc à nous d'augmenter nos œuvres pieuses, d'agrandir très profondément notre cœur et de dépasser notre nature limitée pour intensifier toujours plus cet amour amical partagé intimement avec Lui. C'est aussi dans ce sens qu'il faut bien réaliser que Dieu est Irréprochable et Omnipotent : Abou Hourayra (SDP) raconte : Le Messager d'Allah (SBDSL) se leva parmi nous et prononça un discours. Il dit : « Musulmans ! Attendez-vous à du bien de la part du Seigneur des mondes ! Car le Seigneur est avec Son serviteur comme il s'y attend. » Le Prophète (SBDSL) a dit : « S'il m'avait été permis d'avoir pour ami intime quelqu'un d'autre que Dieu (surtout car Il est Omniprésent et Omniscient et aime Ses créatures bienfaisantes), cela aurait été Abou Bakr (SDP, premier calife de l'islam). Seulement, il est mon frère et mon compagnon. » (Boukhari) Commentaire : En sachant que Dieu est le meilleur proche et ami possible, dont car Il est largement suffisant comme relation et valeur en cas de solitude. Surtout que Dieu s'étant ennobli infiniment et donc suprêmement par son choix de la dignité maximale comme le prouve Son irréprochable Paradis Éternel, il est encore plus logique que par rapport à l'amour amical intimement partagé, Il se base par rapport au nôtre, puisque Lui en est à son origine, le maîtrise excellemment et peut le valoriser infiniment. Ensuite vers mes dix-neuf ans, ma première déception sentimentale (puissant chagrin d'amour que la virginité jusqu'au mariage religieux tend à éviter surtout si suite à une trahison alors que moi suite à un déménagement) me fit découvrir l’organe roi tellement il souffrait (en rapport avec la douleur d'une côte gauche inférieure similaire à celle fine, sensible et intense à l'origine d'Eve) : le cœur (et dans un sens sa fitra, puisque donc par une hypersensibilisation à travers une très forte douleur montrant symboliquement voire réellement celle du cœur lorsqu'il ne connaît pas et n'est ainsi pas en accord avec sa fitra, en particulier lors du Jugement Dernier). Avoir si mal en soi sans avoir la moindre égratignure était une profonde souffrance intense dont j'espérais évidemment beaucoup l'apaisement. Or ni le temps (pendant près d'une année), ni l’amour de ma famille, ni l’amitié de mes amis, ni les bonnes saveurs de la nourriture, ni le plaisir des loisirs, n’arrivaient à guérir ni soulager cette souffrance rendant tout fade, et cet état horrible du cœur est même aller jusque tout ressentir avec l'odeur et donc le goût d'un cendrier froid en métal vidé mais non nettoyé, en particulier car en plus dans une vie personnelle à la croyance athée en une étouffante existence éphémère vide de sens, synonyme de néant après la mort et donc de but absurde puisque sans aucune valeur. Seules les paroles religieuses d’un ami habitant un autre quartier que le miens commencèrent à guérir ce mal qui était en fait un bien, puisque m'ayant permis de découvrir les immenses dimensions du cœur et de reconnaître la bienfaisance des textes sacrés. Ce qui montre qu'en apprenant la religion, obtenant la foi, vivant la piété et ainsi sachant se résigner noblement face à certains situations, et donc qu'en suivant la tradition prophétique dont le mariage et par conséquent la construction sérieuse d'un avenir conjugal avant d'avoir des relations intimes fait partie, cela empêcherait beaucoup de jeunes hommes et de jeunes femmes de se suicider à cause d'une déception sentimentale. Surtout que mon ami évoqua dès le début de sa prédication vers moi un verset coranique étant en rapport avec ma grand mère Gabrielle, puisqu'elle nous disait donc parfois à moi et mes cousins dans notre jeunesse qu'elle essayerait de nous faire des signes si il y a un monde après sa mort : (S3v190) « A travers la création des cieux et de la terre, l'alternance de la nuit et des jours, il y a des signes pour les doués d’intelligence. » Le discours de cet ami dégageait toujours beaucoup de logique, de noblesse et de sérénité, alors que pourtant auparavant, il était généralement insouciant du mal qu’il faisait souvent. C'est à dire qu'il s’était transformé en un charmant jeune homme depuis qu’il avait retrouvé ses racines musulmanes. Sur la place de mon quartier, lieu de rendez-vous de mes amis, il m'arrivait d'avoir une pensée pour lui, et parfois, je le voyais soudain apparaître au coin d'une ruelle. De temps en temps, il était un peu oppressant avec ce nouveau message qui lui tenait à cœur, mais il était toujours souriant et rempli de douceur. A cette époque évidemment, je ne comprenais pas que la prédication appartenait aux meilleures actions. Mais désormais je sais, car je (res)sens, que les phrases religieuses, de même que la pratique cultuelle, les bonnes relations familiales et la bienfaisance sociale, produisent réellement des ondes voire un champ magnétique (synonyme d'ambiance) plaisants de noblesse apaisante facilitant la perception de notre Très-Noble Seigneur. C'est à dire que le rappel de Dieu fait au début d'abord frissonner notre peau d'inquiétude vu Son omniprésente puissance irrésistible, mais avec l'écoute de la bonne parole, l'apprentissage des attributs divins et la piété rapprochante, ce rappel fait ensuite d'abord frissonner notre corps de grandeur émouvante. Puis cela va jusqu'à faire frémir, crépiter, chauffer, grandir et donc élever agréablement notre cœur de foi, comme une feuille frémit au souffle du vent, du bois crépite au feu, la chaleur réchauffe un corps ayant froid, une plante grandit au soleil et l'eau commence à bouillonner en s'élevant sous forme de vapeur d'eau. Et enfin cela fait devenir serein notre cœur étant donné l'irréprochable dignité maximale de Dieu : (S8v2) « Les vrais croyants sont ceux dont les cœurs frémissent quand on mentionne Allah (comme donc des feuilles au vent mais aussi comme l'eau en ébullition afin de les habituer aussi à bouillonner de bienveillance). Et quand Ses versets leur sont récités, cela fait augmenter leur foi (et leur sérénité). Et ils placent leur confiance en leur Seigneur. » (S39v23) « Allah a fait descendre le plus beau des récits, un Livre dont (certains versets) se ressemblent et se répètent. Les peaux (en réalité d'abord les cœurs) de ceux qui redoutent leur Seigneur frissonnent (à l’entendre tellement ils sont à la merci de Sa puissance ou respectent Sa grandeur Sublime), puis leurs peaux et leurs cœurs s’apaisent (jusqu'à la sérénité) au rappel (de la noblesse) d’Allah (comme une légère brise fraîche fait par un frisson s'inquiéter, puis apprécier la chaleur, et donc vivre un moment chaleureux et une valorisation). Voilà le (livre) guide d’Allah par lequel Il guide qui Il veut (et égare ceux qui le renient). Mais quiconque Allah égare n’a point de guide. » Commentaire : Comme les cœurs s’apaisent au rappel d’Allah jusqu’à la sérénité, c'est alors nécessaire au bonheur réel, dont selon aussi le verset suivant. De plus selon sa définition, le frissonnement, qui est un tremblement léger causé par une émotion ou l'environnement, peut aussi être synonyme d'un frémissement, et donc d'un bruissement, et donc d'une légère vibration, comme donc les feuilles des arbres soufflées par le vent. En sachant que l'apaisement est le plus grand correspond évidemment par la pensée à s'abandonner sincèrement et profondément en Dieu, en particulier lors de la prière en groupe. (S13v27-29) « Ceux qui ont mécru disent : “Pourquoi n'a-t-on pas descendu sur lui (Mouhamed) un miracle venant de son Seigneur ?” Dis : “En vérité, Allah égare qui Il veut et Il guide vers Lui celui qui se repent, ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah.” N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les cœurs ? Ceux qui croient et font de bonnes œuvres, auront le plus grand bien (celui du cœur) et aussi le plus bon retour (propagation de la dignité et rétribution par le Paradis Éternel). » « Votre vision devient claire lorsque vous pouvez regarder dans votre cœur. Celui qui regarde à l'extérieur de soi ne fait que rêver ; celui qui regarde en soi se réveille. » (Carl Gustav Jung, célèbre psychanalyste, philosophe et métaphysicien) En effet les paroles religieuses ou toute bonne parole ainsi que la pratique cultuelle et la bienfaisance sociale correspondent à de la lumineuse noblesse, et donc à de positives ondes, et donc à de bonnes vibrations se propageant, et donc à un agréable ressenti se prolongeant logiquement quelques temps avec la mémoire et le cœur, par leurs spécificités créant momentanément des échos de la grandeur morale du passé récent. Et c'est pourquoi il faut fréquemment imbiber le cœur de cette ambiance pieuse pour préserver indéfiniment ces échos de profonde noblesse aussi donc synonyme de grande sagesse. Il y a parfois en nous un frein d'aller vers la lecture des paroles religieuses, la pratique cultuelle ou la bienfaisance sociale, car lorsque nous le débloquons, cela nous permet d'obtenir un mérite, et donc de l'honneur ainsi que de l'apaisement et donc une valorisation du bonheur véritable qui est celui prioritairement collectif. Surtout qu'ensuite une grande noblesse sereine nous envahit du centre du cœur jusque dans toute la tête, puis partout dans le corps, et enfin tout autour de nous. Il faut noter que cette réalité du cœur s'apaisant avec le rappel de Dieu est une preuve irréfutable et donc excellente et donc délicieuse concernant l'existence et la noblesse irréprochable de Dieu, surtout que cette réalité émotionnelle, qui est une partie de celle du Paradis, induit sublimement l'existence de ce dernier et valide donc sublimement l'amour éternel avec nos proches. Ainsi sans reconnaissance de l'existence du Créateur Noble par excellence ni remerciement envers Lui, l'être humain ne peut se sentir épanoui, car son cœur ressent l'absence de la divine éducation essentielle et irréprochable dans les épreuves terrestres, servant à valoriser les attributs divins, les qualités morales, la vie au Paradis et donc la sagesse irréprochable du Seigneur, et proposant la valeur suprême qu'est la glorieuse dignité pieuse choisie. D'ailleurs sans croyance en l'au-delà (Jugement Dernier, Paradis et Enfer) même avec la foi, il y a logiquement très souvent une incompréhension et donc un rejet concernant les épreuves divines de la vie terrestre. C'est pourquoi même des célébrités ayant la richesse, la renommée, de nombreux biens luxueux et la santé finissent par se suicider, alors qu'en apparence, ils avaient tout pour être heureux. Cet ami m’a donc éclairé sur le monothéisme authentique en répondant à mes questions. Souvent ses réponses mettaient en mots ce que je ressentais, comme si mes intuitions sur la noblesse morale prenaient forme. L'étincelle de foi de mon cœur se transformait progressivement en une flamme. En rappelant que cette étincelle de foi correspond à l'extrême finesse originelle de la fitra présente au centre du cœur de chacun, qui lorsque elle est de plus en plus perçue et donc précisée et donc développée par le rappel religieux, les œuvres pieuses et la science, permet de ressentir toujours plus sensiblement et donc intensément la noblesse et Dieu. Or tout au long de sa vie pour bien distinguer la vérité existentielle de Dieu, l'irréprochable morale monothéiste et la meilleure valeur qu'est donc la pieuse dignité divinement proposée, l'être humain doit réellement faire de fréquents choix souvent subtils entre les pensées provenant d'un diable invisible ou de l'impiété de son âme bestiale voire de Satan, et les pensées provenant d'un ange invisible ou de la piété de son âme spirituelle voire de Dieu : Mouhammed Ibn Alqasim rapporte : Après un propos noble puis un autre déplacé concernant la mort de son fils Abdallah, Abou Bakr (SDP) dit à sa fille sœur d'Abdallah (SDP) : « Ma fille ! Tout homme reçoit deux souffles : un souffle d'un ange et un souffle d'un démon (la première parole que j'ai dite venait d'un ange et la seconde venait d'un démon). » C'est une vérité difficile à réaliser, mais elle est comparable aux conseils des humains qui peuvent être bons ou mauvais. La liberté de l'être humain se résume donc principalement à choisir entre être un serviteur pieux en accomplissant volontairement l’œuvre de Dieu et donc du Bien, ou un esclave impie en accomplissant inconsciemment ou volontairement l’œuvre de ses instincts primaires, de ses passions ou de Satan et donc du Mal. Surtout que plus l'être humain se détourne des paroles religieuses, de la pratique cultuelle et de la bienfaisance sociale, plus il s'égare, dont en se soumettant aux extrémistes juifs, chrétiens, musulmans, laïques, politiques, ploutocratiques, libertaires, athées ou autres : (ExtS2v2/3) « C'est le Livre (Coran) au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux qui croient à l'invisible (dont font parie les anges et les démons) » (S47v17) « Quant à ceux qui se mirent sur la bonne voie, Il (Dieu) les guida encore plus et leur inspira leur piété. » (S2v172) « Ô les croyants ! Mangez des (nourritures) licites (et donc pures dont hygiéniquement) que Nous vous avons attribuées. Et remerciez Allah, si c'est Lui que vous adorez. » (S25v43) « Ne vois-tu pas celui qui a fait de sa passion sa divinité ? » (S25v55) « Et l'infidèle sera toujours l'allié des ennemis de son Seigneur ! » (S2v168/169) « Ô gens ! De ce qui existe sur la terre, mangez le licite et le pur, (et donc) ne suivez point les pas du Diable car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré. Il ne vous commande que le mal et la turpitude et de dire contre Allah ce que vous ne savez pas. » Or toutes les mauvaises incitations visibles ou invisibles ne seront jamais acceptées comme des excuses d'avoir refusé la foi et la bienfaisance : « Un roi peut déplacer un homme, un père peut mander un fils, mais chacun doit se souvenir que même si des rois ou des puissants commandent ses mouvements, il demeure seul gardien de son âme. Devant Dieu, il ne servira à rien de dire que d’autres m’ont demandé d’agir ainsi, ni que la vertu n’était pas de mise à ce moment là, car c’est insuffisant, il ne faut pas l’oublier. » (Extrait du film « Kingdom of heaven : Le Royaume des cieux ») Cependant dans Son excellente noblesse nous proposant évidemment la valeur suprême qu'est la pieuse dignité choisie, Dieu a logiquement décrété pour nous rendre plus vivant et moral, qu'Il provoquera des émotions dans le cœur en fonction de ces incitations et des réactions de l'être humain qui les accompagnent, dont en plus afin de miséricordieusement nous faciliter la réussite dans ces épreuves. Par exemple, lorsque quelqu'un a l'intention de voler quelque chose pour la première fois, les battements de son cœur s'accélèrent en lui faisant ressentir une émotion divine de peur. Or à l'image d'une personne devenue nudiste, c'est à dire qui a fini par ne plus ressentir la pudeur physique dans son cœur ou qui a préféré l'illicite jusqu'à ne plus ressentir la pudeur physique dans son cœur, s'il s'habitue à dérober des choses en dominant sa peur et en oubliant Dieu, l'insensibilité puis l'amour de voler entreront en lui en devenant ses propres impulsions même si c'est Dieu qui crée tout, car n'ayant jamais écouté son cœur, il l'aura poussé vers une perversion de sa pieuse perception originelle du bien moral dont à ce sujet : (ExtS22v46) « Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais ce sont les cœurs dans les poitrines qui s'aveuglent. » (S17v83-85) « Et ils t’interrogent au sujet de l’âme. Dis : « L’âme relève de l’Ordre de mon Seigneur. » Et on ne vous a donné que peu de connaissance. (C'est à dire que l'âme réagit en fonction de nos opinions et choix : quand elle est éduquée pieusement ou religieusement, elle appelle à la droiture, alors que quand elle est égarée, elle s'oriente vers l'erreur, dont souvent par une mauvaise interprétation voire une inversion de diverses valeurs justes provenant d'une évidente paresse intellectuelle ou perversion avide, comme le prouve notre époque ultra-libérale libertaire.) » (S79v15-26) « Le récit de Moïse t'est-il parvenu ? Quand son Seigneur l'appela, dans Touwa, la vallée sanctifiée : “Va vers Pharaon. Vraiment, il s'est rebellé ! Puis dis-lui : Voudrais-tu te purifier, et que je te guide vers ton Seigneur afin que tu Le craignes ?” Il lui fit voir le très grand miracle. Mais il le qualifia de mensonge et désobéit (et tua aussi les premiers nés de ses esclaves juifs). Ensuite, il tourna le dos, s'en alla précipitamment, rassembla (les gens) et leur fit une proclamation en disant : “C'est moi votre Seigneur, le Très-Haut.” Alors Allah le saisit de la punition exemplaire de l'au-delà et de celle d'ici-bas. Il y a certes là un sujet de réflexion pour celui qui craint. » Bible (Évangile de Jésus Christ selon saint Marc, 7:21-23) : « Car c'est du dedans, c'est (d'une partie) du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie (que Satan participe à développer par ses appels dont à travers la transmission de mauvaises pensées)... » La perversion n'est pas donc une maladie mentale, car ce n'est pas du délire ni un déni de réalité, mais plutôt une régression morale, souvent par le refus d'écouter son cœur. Or parfois la perversion apparaît pour ne pas devenir fou à cause d'un cœur très blessé par un traumatisme ou à d'un contexte mauvais comme le laïcisme, la corruption, la solitude existentielle (sans foi), l'oppression politique, ou des mesures liberticides comme contre le covid. Surtout que de dangereux petits chefaillons illégitimes, indignes et ridicules apparaissent dangereusement contre les personnes faibles spirituellement dans ce genre de cas, c'est à dire quand ils sont devenus des harceleurs par une basse soumission ou une pseudo-excuse de légitime défense. Dans ce sens quand l'être humain voit, entend ou parle souvent de choses irréligieuses, indignes, futiles, inutiles ou mortifères, en particulier dans de mauvaises ambiances, cela trouble évidemment aussi son cœur, et donc sa perception, et donc sa conscience, et donc son âme par rapport à la pieuse droiture, tout en l'amenant logiquement à l'insouciance et à la perversion, surtout si ce n'est pas compensé voire fortement rejeté par une participation fréquente à des bonnes ambiances religieuses, dignes, intéressantes, utiles ou vitales. D'ailleurs lorsqu'on n'attise que le consumérisme, la cupidité et le matérialisme comme le système actuel, on voit clairement que cela efface les cœurs et que les gens parlent donc souvent au maximum avec la surface de leurs cœurs quand ce n'est pas futilement et machinalement, et il faut donc les faire revivre profondément avec le rappel religieux. Par ailleurs une autre preuve que Dieu existe, c'est que généralement l'être humain ressent indignement de de la démotivation et de l'insatisfaction dans son cœur avant de commencer une œuvre noble en particulier religieuse, et que Dieu lui demande logiquement de les dépasser dignement pour accomplir cette œuvre noble, et donc prouver la valeur suprême qu'est l'ennoblissement personnel, dont en lui faisant admettre au final avec la noblesse du fond de son cœur, que cette œuvre noble appartenait bien du meilleur chemin par conséquent à aimer prioritairement et donc à vivre principalement, surtout que devenant ensuite de l'authentique satisfaction et motivation, particulièrement après ces œuvres nobles : lecture coranique, prières, jeûnes, aumônes, équilibre alimentaire, sport, études, service social, acquisition de science, tradition prophétique. Il s'agit comme le reste de ce chapitre de justes règles décidées par Dieu, comme quand Il laisse se développer le doute ou suscite l'hypocrisie dans le cœur des infidèles : (S8v24) « Ô vous qui croyez ! Répondez à Allah et au Messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie et bonne) vie (celle du cœur), et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son cœur, et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés. » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le cœur du croyant se trouve entre deux doigts du Miséricordieux. Il le retourne comme Il veut (alors que celui de l'incroyant ou du pervers s'oriente parfois inversement ou inexactement par rapport à la piété). » Le Prophète (SBDSL) dit à un compagnon qui venait le voir : « Tu viens me demander ce qu’est le bien ? » Je dis : « Oui. » Il dit : « Prends-en l’avis de ton propre cœur. Le bien est tout ce qui ne trouble pas la sérénité de l’âme et du cœur. Le mal est ce qui te met dans l’embarras avec toi-même et qui ne fait qu’hésiter dans ta poitrine, quand bien même les gens t’en donnent une appréciation favorable et quand bien même ils t’en donnent un bon avis. » (URA) Commentaire : Le hadith précédent concerne les croyants, et les humains avant qu'ils deviennent totalement insouciants, incroyants, malhonnêtes ou impies. En effet avant cela, le cœur pieux est telle une boussole synonyme de conscience, de noblesse et de justesse morale, et ne peut donc finir par aimer définitivement l'athéisme, la perversité voire le mal, contrairement donc à la fermeture progressive des cœurs préférant demeurer insouciants, incroyants, malhonnêtes ou impies. (S83v10-14) « Malheur, ce jour-là, aux négateurs, qui démentent le jour de la Rétribution. Or, ne le dément que tout transgresseur, pécheur, qui, lorsque Nos versets lui sont récités, dit : “(Ce sont) des contes d'anciens !” Pas du tout, mais ce qu'ils ont accompli couvre (et donc ferme) leurs cœurs. » (S18v56/57) « Et Nous n’envoyons des Messagers que pour annoncer la bonne nouvelle (que Dieu et le Paradis existent) et avertir (que l'Enfer rétribuera les injustes et les criminels). Et ceux qui ont mécru disputent avec de faux arguments, afin d’infirmer la vérité, et prennent en raillerie Mes versets (le Coran) ainsi que ce (châtiment de l'Enfer) dont on les a avertis. Quel pire injuste que celui à qui on a rappelé les versets de son Seigneur, puis qui y tourna le dos en oubliant ce que Ses deux mains ont commis. (Pour chacune de leurs mauvaises actions) Nous avons placé des voiles sur leurs cœurs (de ces infidèles), de sorte qu’ils ne comprennent pas (le Coran), et mis une lourdeur dans leurs oreilles. Donc même si tu les appelles à la bonne voie, jamais ils ne pourront se guider. » (ExtS2v108) « Quiconque substitue la mécréance à la foi s'égare certes du droit chemin. » (S54v2/3) « Et s'ils voient un prodige (miracle), ils s'en détournent et disent : “Une magie persistante.” Et ils (le) traitent de mensonge et suivent leurs propres impulsions, or chaque chose arrivera à son terme (et son but) » (S2v10) « Il y a dans leurs cœurs (des incroyants) une maladie (de doute, d'orgueil ou/et de rébellion), et Allah laisse croître leur maladie (puisque étant leur choix). Ils auront un châtiment douloureux pour avoir menti » (S9v124/125) « Et quand une Sourate est révélée, il en est parmi eux qui dit : “Quel est celui d'entre vous dont elle fait croître la foi ?” Quant aux croyants, elle fait certes croître leur foi, et ils s'en réjouissent. Mais quant à ceux dont les cœurs sont malades elle ajoute une souillure à leur souillure, et ils meurent dans la mécréance. » (S9v77) « Il (Dieu) a donc suscité l'hypocrisie dans leurs cœurs (de certains infidèles pour leur calcul personnel en particulier à l'époque où le Prophète commençait à être de plus en plus suivi), et cela jusqu'au jour où ils Le rencontreront (afin de recevoir leur mauvaise rétribution), pour avoir violé ce qu'ils avaient promis à Allah (pacte pré-existentiel) et pour avoir menti (concernant leur foi et leur pratique religieuse). » (ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Sachez que dans le corps humain, il y a une bouchée de viande. Quand cette bouchée est bonne, tout le corps est bon, et quand elle est devenue mauvaise, tout le corps le devient. Sachez que cette bouchée est le cœur. » (URA)
Ainsi, il apparaît que les émotions éprouvent l'être humain en lui demandant de réfléchir avant d'agir : (ExtS53v43) « c’est Lui (Allah) qui fait rire et qui fait pleurer » En effet lors d'une réaction, il faut parfois attendre le deuxième sentiment de notre âme car généralement le premier provient de l'ego alors que le deuxième provient de l'esprit ou du cœur, sauf si une grande sagesse a déjà été atteinte par la piété, car dans ce cas ces deux premiers sentiments proviennent souvent du cœur ou de l'esprit, sont bons, se confirment et s'affinent noblement. Or quand quelqu'un débute faiblement dans la piété ou ressent une forte émotion légitime comme la tristesse, cela peut s'inverser à travers donc un bon premier sentiment et un mauvais deuxième sentiment. Car les raisons du cœur peuvent parfois noblement ignorer la raison, d'où l'importance de l'empathie raisonnable dans ce type de cas. Par conséquent si ses réactions sont pour la plupart bonnes, l'être humain s'assagit en habituant son caractère aux dignes sentiments bien gérés, ce qui est le pilier principal de la droiture morale et de la noblesse excellente. Mais si ses réactions sont trop souvent mauvaises, il peut devenir pervers, dont car quand le cœur est aliéné au désir à outrance en particulier pour l'homme ou au plaisir à outrance en particulier pour la femme, l'esprit n'a plus de maîtrise raisonnable. C'est pourquoi dans diverses circonstances, le Prophète (SBDSL) exemplaire de l'islam montra et expliqua les attitudes convenables permettant d'acquérir les sentiments de l'ennoblissement maximal telles la patience et la douceur, dont donc en devant se retenir, se canaliser et tendre à réagir au mieux lors d'une colère afin d'éviter que cette dernière soit injustement aveugle, inutilement non constructrice voire gravement destructrice. Surtout que la dignité profonde d'une personne se voit principalement à sa réaction lors de ce type de sentiments difficiles intenses et ainsi de grandes épreuves, dont donc la colère mais aussi la frustration, la tristesse et la déception, en sachant que le cœur devenu pieux finit par ressentir principalement le sentiment de piété souvent synonyme de douceur raisonnable : Ibn Massoud (SDP) a dit : Quand ce fut le fameux jour (de la victoire) de Houneyn (nom d'une rude bataille qui eut lieu entre les musulmans et une coalition bédouine), le Messager de Dieu (SBDSL) fit des préférences à certains lors du partage du butin. Ainsi donna-t-il à Al Aqra Ibn Habis cent chameaux. Il donna la même chose à Ouyayna Ibn Hisn. Il donna aussi à des gens parmi la noblesse arabe en les favorisant dans le partage. Quelqu'un dit alors : « Par Dieu, voila bien une répartition qui manque de justice et où la satisfaction de Dieu n'a pas été recherchée. » Je me rendis alors auprès du Prophète (SBDSL) et lui contait la chose. Son visage devint rouge intense (de colère) et pourtant il me répondit calmement (et doucement) : « Qui donc est juste si Dieu et Son Messager ne le sont pas ? » Puis il ajouta : « Que Dieu ait Moïse dans Sa miséricorde ! On lui fit en effet des torts bien plus grands et il endura pourtant avec patience. » Je dis : « Je ne lui adresserai certainement plus jamais la parole (par respect) après ce qu'il (SBDSL) a dit. » (URA) (ExtHadith) (Suite à avoir répondu à un éternuement pendant la prière peu après sa conversion) Mouâwiya Ibn Al-Hakam (SDP) explique : Mes parents peuvent être témoins du fait que je n'ai jamais vu quelqu'un, ni avant lui ni après lui, enseigner d'une meilleure façon que le Prophète (SBDSL). Par Dieu, il ne me blâma pas, ne me frappa pas et ne me dit rien de mal. Il me dit seulement (avec douceur) : « En prière, il ne convient pas qu'il y ait quelque chose relevant des paroles des gens. Cette prière n'est que proclamation de la pureté de Dieu, proclamation de la grandeur de Dieu et récitation du Coran. » (Mouslim) Anas (SDP) rapporte : « Je n’ai jamais touché un brocart ni une étoffe de soie plus lisse (douce synonyme d'un noble amour intense partagé supérieurement) que la paume de la main du Messager de Dieu (SBDSL). Je n’ai jamais senti de parfum plus suave que celui du Messager de Dieu (SBDSL). J’ai effectivement servi le Messager de Dieu (SBDSL) durant dix années (sans aucune lassitude ni gêne). (En effet) Jamais il ne m’a dit « ouf ! » (« fffouou » en signe d’impatience et de réprobation). Jamais il ne m’a dit pour quelque chose que j’avais faite : « tu n'aurais pas dû la faire ? », ni pour quelque chose que je n’avais pas faite : « tu aurais dû la faire ? » (car il se résignait totalement au destin.) » (URA) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le fort n’est pas celui qui terrasse les gens dans la lutte, mais le fort est celui qui reste maître de lui-même dans sa colère (provenant du cœur expulsant une émotion négative trop forte, comme il expulse dont avec les yeux par les larmes une émotion trop forte de joie, de rire, de tristesse ou de peur). » (URA) Commentaire : Surtout que lorsque l'être humain reste maître de lui-même lors d'une colère et se contient, il évite de tomber dans des actes illicites selon la législation islamique, telles que l’agression, l’insulte, la fausse accusation, et tend donc à propager le bien sur terre par la patience en particulier avec la douceur, la justice, la noblesse, le pardon, la miséricorde voire la générosité, ce qui est en plus rétribués grandement par Dieu au Paradis Éternel. A ce sujet un hadith sous-entend que lorsqu'une personne est en colère, Iblis circule particulièrement en elle comme le sang. (ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a (donc) dit : « Nul n’a reçu de don meilleur et plus abondant que celui de la patience. » (Mouslim) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quand la douceur est dans quelque chose, elle ne peut que l'embellir, et quand elle en est retirée, elle ne peut que l'enlaidir. » (S3v133/134) « Et concourrez au pardon de votre Seigneur, et à un Jardin (Paradis Éternel) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, qui dépensent dans l’aisance et dans l’adversité, qui dominent leur rage et pardonne à autrui, car Allah aime les bienfaisants. » Par conséquent dans toute situation, il faut tendre à bien la comprendre dont nos sentiments puis à agir au mieux, sauf concernant certains ordres ou conseils coraniques ou prophétiques, qu'on comprend mieux voire seulement après les avoir pratiqués, comme le jeûne et la prière. Il faut noter que pour la construction identitaire de chacun, l'ego est inévitablement important en particulier dans l'enfance qui dit « non », mais il doit être ensuite canaliser. En sachant qu'au niveau du cerveau, la zone de régulation des émotions et de prise de décisions n'est pleinement mature qu'à 25 ans, s'il n'y a pas eu de traumatisme psychologique ni de prise de drogue ni de mauvaise hygiène de vie. A ce propos, il faut savoir que les savants ont découvert que l'intelligence consciente et le centre de décision conscient, situés dans la zone frontale du cerveau, ne sont pas les seuls à déterminer nos actions. En effet, une autre forme d'intelligence située en dessous du cortex cérébral existe dans notre cerveau. Il s'agit de l'hippocampe qui stocke toutes nos expériences et correspond donc à la mémoire. Or ce dont nous nous souvenons détermine ce que nous faisons, et plusieurs centres de coordination jouent aussi un rôle décisif avant l'action, dont deux principaux qui sont dans le noyau amygdalien situé très proche de l'hippocampe : le centre de la peur et de la panique liées à la souffrance et donc à l'interdit, et le centre des plaisirs et de la récompense liés à l'espoir et à la vertu. En effet ces deux centres forment appartiennent à la base essentielle de la conscience morale humaine, puisque étant nécessairement liée à la connaissance de la souffrance et du plaisir retenue dans la mémoire, devant donc normalement apporter la sagesse pieuse pour soi-même et l'empathie bienfaisante pour autrui. Ce système échappe à notre contrôle conscient, car avant que nous en ayons conscience, il analyse l'ensemble des signes extérieurs en traduisant le résultat par une émotion ou un sentiment. Avant même que nous commencions à réfléchir à quelque chose, l'inconscient a donc déjà trouvé ce qui est bon pour nous. Ce qui amène donc intuitivement une réaction corporelle que notre personnalité confirme, affine ou rejette. De plus, le système de récompense du cerveau est géré à l'aide du neurotransmetteur dopamine qui nous pousse à faire des choses qui nous font nous sentir bien. Ainsi avant qu'un être humain corrompe son cœur, il n'y a donc que le bien qui apporte le bien-être. Par conséquent ceux qui vont à l'encontre de la noblesse présente dans ce paragraphe choisissent vraiment le mauvais chemin, pervertissent effectivement leur bonne perception originelle du bien authentique et deviennent logiquement injuste envers eux-mêmes jusqu'à risquer de fermer leur cœur définitivement à la noblesse et donc à Dieu : (S16v28) « Ceux à qui les anges ôtent la vie, alors qu'ils sont injustes envers eux-mêmes, se soumettront humiliés (et diront) : “Nous ne faisions pas de mal !” Mais Allah sait bien ce que vous faisiez. » (S10v44) « En vérité, Allah n'est point injuste à l'égard des gens, mais ce sont les gens qui font du tord à eux-mêmes. » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le bon caractère (dont dans la maîtrise de l'âme au sein des qualités morales et donc de la bonne moralité) conduit au bonheur (étymologiquement donc associé aussi au mot « bon »). » (Al-Kharaytî) (ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Sachez que dans le corps humain il y a une bouchée de viande. Quand cette bouchée est bonne, tout le corps est bon, et quand elle est devenue mauvaise (prouvant sa capacité originelle à percevoir le véritable bien), tout le corps le devient. Sachez que cette bouchée est le cœur. » (URA) (S54v4) « Ils ont pourtant reçu comme nouvelles (expliquées dans la phrase suivante) de quoi les empêcher (de faire du mal), une sagesse parfaite (nécessaire pour la conscience morale humaine). Mais les avertissements (Coran, Jour du Jugement Universel, Enfer, Paradis, peuples criminels détruits, expériences personnelles, fonctions corporelles) ne (leur) servent à rien. Détourne-toi d'eux. Le jour où l'appeleur appellera vers une chose affreuse, les regards baissés, ils sortiront des tombes comme des sauterelles éparpillées, courant, le cou tendu, vers l'appeleur. Les mécréants (destinés à l'Enfer) diront : “Voilà un jour difficile.” » (S83v10-14) « Malheur, ce jour-là, aux négateurs qui démentent le Jour de la Rétribution. Or, ne le dément que tout transgresseur, pécheur, qui, lorsque Nos versets lui sont récités, dit : “(Ce sont) des contes d'anciens !” Pas du tout, mais ce qu'ils ont accompli couvre leurs cœurs. » (S107v1-7) « Vois-tu celui qui traite de mensonge la Rétribution ? C'est bien lui qui repousse l'orphelin, et qui n'encourage point à nourrir le pauvre. Malheur donc à ceux qui prient tout en négligeant (et retardant) leur Salat, qui sont pleins d'ostentation, et refusent l'ustensile (à celui qui en a besoin). » (S45v22/23) « Et Allah a créé les cieux et la terre en toute vérité (authentiquement et légitimement) et afin que chaque âme soit rétribuée selon ce qu’elle a acquis. Ils ne seront cependant pas lésés. Vois-tu celui qui prend sa passion pour sa propre divinité ? Et Allah l’égare sciemment (car Il le laisse choisir de s'égarer plutôt que de croire personnellement) et (c'est ce qui) scelle (définitivement) son ouïe et son cœur et étend un voile sur sa vue. Qui donc peut le guider après Allah ? Ne vous rappelez-vous donc pas ? » Dans ce sens, Allah explique dans le Coran que les mauvais sentiments apparaissant à cause du refus fréquent d'écouter la pieuse pureté originelle du cœur comparable à celui d'Adam qui devait gérer uniquement les premiers bons sentiments, et donc à force d'insouciance, de rébellion ou de perversion, sont des maladies déréglant le bon comportement d'un être humain et pouvant être guéries par les pratiques religieuses, comme les maladies déréglant le bon comportement originel du corps peuvent être guéries par la médecine. Devenir esclave de ses pulsions tel un impie culte d'idoles, dont en assouvissant indignement ou/et excessivement ses besoins et fonctions corporelles de même que ses nécessités matérielles, mène donc à s'affranchir des règles, et s'affranchir des règles peut ainsi être considérée comme devenir esclave de ses pulsions tel un impie culte d'idoles, dont donc en assouvissant indignement ou/et excessivement ses besoins et fonctions corporelles de même que ses nécessités matérielles. Par conséquent il faut analyser pieusement chaque situation, afin de sereinement, raisonnablement, dignement et ainsi joyeusement tendre toujours aux meilleurs sentiments, actions et donc chemin et valeur, dont puisque dans un sens divin : Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le bon caractère (dont dans la maîtrise de l'âme au sein des qualités morales et donc de la bonne moralité) conduit au bonheur (étymologiquement donc associé aussi au mot « bon »). » (Al-Kharaytî) Commentaire : En effet il est logique de devoir être en adéquation avec le bon voire le meilleur chemin du Bien pour se sentir vraiment bien. C'est à dire que dans les situations d'action, il faut utiliser la raison (piété, sagesse) quelle que soit l'émotion que nous ressentons, et que dans les situations de contemplation, de loisir et de divertissement, il faut profiter avec l'émotion et les sensations. Surtout que sinon quand une personne est débordée par une émotion, elle devient logiquement déséquilibrée lors d'une action, et quand la libertarisme, la passion ou la peur est forte chez le peuple à cause d'un système, l'idéologie même perverse prime donc aussi souvent sur sa raison, et par conséquent également sur la science et le bon sens, comme le prouve la propagation du lgbtisme mortifère. Il s'agit donc de ne pas perdre la sagesse ni donc la dignité par colère, peur, orgueil, amour, libertarisme, inculture, manipulation, idéologie. Ainsi, la meilleure vision pieuse du moment doit donc être trouvée pour sortir de toute situation vers la haut. Généralement ça revient au nom de Dieu à être humble, véridique, doux (voir à tenter de parler fortement avec les meilleures arguments ou analyses quand la situation l'impose), généreux, prédicateur et au service des gens, dont en voulant profondément le Paradis Éternel pour eux. Ainsi il n'est pas étonnant que pour détourner le peuple de la religion et des principaux problèmes financiers, économiques et sociaux, le corrompu et dominateur système sionisto-médiatico-ploutocratique occidental se sert sournoisement de l'émotion matérialiste. D'ailleurs cela se voit particulièrement à travers la propagande divisante concernant le covid, l'immigration, l'économie, la guerre, des informations en réalité peu importantes, la gauche, la droite, l'actualité, les clashs de célébrités, la télé-réalité au sein du luxe, les polémiques scientifiques invérifiables, les problèmes des partis politiques, les liens de l'union européenne, la Russophobie, l'inflation, les pénuries, la crise énergétique, les faits divers, etc. Surtout que parler principalement de ces sujets devient même un indigne culte d'idoles répandant la paresse et le mal par l'insouciance. Alors il faut rendre à soi-même une grande partie de ces heures, dont dignement en se servant ou profitant de piété répandant répandant la bonne énergie et le bien par essence. Et comme par rapport au mal-être des peuples, la finance internationaliste occidentale se porte paradoxalement bien, cela signifie qu'elle prospère effectivement sur le malheur collectif et la désintégration de la religion, des nations, des populations, des communautés, des familles, et donc de la démocratie. En effet la bourse est comme déconnectée de la réalité : elle monte quand le pays s’effondre. Ni les virus, ni les troubles sociaux, ni les menaces de guerre et d’anéantissement ne paraissent la perturber. Par conséquent elle paraît perversement tirer le plus de profit de toute situation collective dégradée, et donc de celles liées au chaos, à l’appauvrissement, à la détresse, aux peurs, à la division et au déclin, voire à la destruction ou la mort comme dans les pays riches en pétroles. Cela fait des siècles que ce système fonctionne ainsi et de plus en plus sur la peur ainsi que sur la déstabilisation, dont en évitant donc de parler de l'impiété du laïcisme, de la secte franc-maçonne, de l'islamophobie, de la christianophobie, du droit commercial anglo-saxon et extraterritorial US, du sionisme, de l'oppression bancaire, de la finance internationaliste, du mondialisme corrompu, de la ploutocratie et des privilèges oligarchiques. Surtout que cela lui laisse le temps de gagner toujours plus d'argent afin de toujours plus centraliser l'économie mondiale. Pour revenir plus précisément à mon cheminement personnel, ma croyance débuta par le sentiment que l’univers, les végétaux, les animaux, les anges et les humains détiennent le même Seigneur. Puis le grand vertige de la foi en l’Éternel imprégna presque définitivement mon âme, dont en y effaçant l'ancienne illusion angoissante de son aspect éphémère. Car en continuant de chercher des preuves de l'extraordinaire existence divine, je compris admirativement que chaque seconde passée devenait un signe, comme nous devons nous émerveiller et glorifier Dieu jusque dans les infimes détails présents au sein de Sa Création et de Ses créatures : la flamme de foi de mon cœur était déjà devenue un feu. « Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle. » (Einstein) Ensuite lors de ma première retraite spirituelle dans une mosquée pour apprendre la tradition prophétique en petit groupe pendant un week-end, mes derniers doutes furent effacés. Car après avoir passé la nuit mon visage souvent tourné dans la direction de La Mecque comme le conseille la religion musulmane, je me suis réveillé devant une image inoubliable. Le responsable que nous avions choisi pour éviter le division s'était levé avant tout le monde, et pratiquait seul les prières du dernier tiers de la nuit dans la pieuse intimité intense d'une silencieuse obscurité, car au calme et à la noirceur profondément émouvantes. Ce qui n'est pas étonnant puisque selon l'islam, il s'agit du moment où Dieu quitte (moralement voire réellement si pas symboliquement) Son Trône situé au-delà du septième ciel, afin de descendre majestueusement au premier ciel pour se rapprocher de la Terre et donc être plus proche du cœur amoureux des croyants, ainsi que de leur repentir, de leurs sublimations et de leurs invocations. Ce frère coreligionnaire était habillé de façon musulmane traditionnelle et se situait religieusement debout au centre de la première ligne de prière. Et c'est quand je le vis se prosterner pour la première fois, que le sublime honneur inoubliable de cette œuvre cultuelle m'envahit, car je vis que pendant ce moment là, il était éclairé par les rayons lumineux de la lune que filtrait la fenêtre d'une lucarne juste vers cet endroit. Depuis cet instant précis, le feu de foi de mon cœur est devenu un soleil qui éclaire mon âme. Mais après cet événement, j'ai encore mis du temps avant de ne plus rien reprocher au Seigneur. Il a d'abord fallu que je me rende compte que les principales intentions divines lors de la création de l'être humain, étaient de lui proposer irréprochablement les qualités de la dignité humaine à travers le libre-arbitre et donc l'ennoblissement personnel maximal, puisque la plupart sont similaires à celles de la dignité divine et donc de la valeur suprême, dont d'ailleurs pour enseigner ces dernières et faire ainsi comprendre inévitablement une grande partie de l'identité divine sublime à toute la Création. En effet même si la dignité humaine a été progressivement liée au respect envers tout être humain, elle est avant tout voire seulement celle qui se gagne, similairement à la dignité divine, par le choix de la sagesse, de la justice, de la miséricorde, de l'amour, du respect, de la générosité, de l'humilité, de la sincérité, de la tendresse, de la patience, de la douceur, du courage, de la loyauté, du pardon, de l'intégrité, bien gérés. Dans ce sens les meilleures façons d'utiliser le corps humain apparaissent évidemment lorsque nous embrassons nos parents, servons notre conjoint, enlaçons nos enfants, visitons nos proches, partageons des repas, sourions à nos voisins, entretenons des orphelins, nourrissons des pauvres, aidons des handicapés, soutenons des personnes âgées, conseillons des jeunes, évoquons la noblesse, défendons les valeurs authentiques, propageons l'islam, vivons la tradition prophétique et prions notre Seigneur. Par conséquent le Créateur n'a irréprochablement choisi que l'excellente grandeur morale dans Sa Création et donc la valeur suprême, et nous ne pouvons par conséquent que tendre à en faire de même dans notre vie dont pour élever notre noblesse spirituelle au maximum. D'ailleurs par rapport à savoir si notre monde méritait d'être créé, il faut admettre que tout mal n'ayant pas une bonne ni donc grande valeur, il ne fera évidemment jamais le poids sur la balance du Jugement Dernier pesant la valeur des choses, face à l'image d'un enfant dont les cheveux sont frottés par un adulte affectueusement, face à un couple amoureux devant un coucher de soleil, face à la beauté d'un nourrisson complètement dépendant et innocent, face au visage détendu d'un enfant endormi immobile ou souriant dans la douceur d'un rêve qui vient de s'enfuir, face à un enfant de trois ans parlant, poli, affectueux et enthousiaste, face à l'image d'un enfant respectueux et d'un parent juste partageant tendrement l'amour, face à un agréable repas de famille, face à un parent jouant avec son enfant, face à la solidarité fraternelle, face à la générosité entre voisins, face à l'apprentissage de la science, de la sagesse et de la beauté, face à une personne âgée conseillant un jeune, face à un jeune soutenant une personne âgée, face à des cercles d'évocation, de glorification et de louanges de Dieu, face à de pieux êtres reconnaissants se prosternant dignement sur terre devant leur Seigneur mais plus au Paradis Éternel, face à la suprême valeur qu'est l’ennoblissement personnel maximal, face à l'éclat de la félicité sur les visages des hôtes du Paradis suite à avoir valorisé toute cette noblesse par excellence à travers leur passage sur terre, et même face à la mort en martyre dont d'enfants. Toute cette très noble compréhension mélangée à l'immense félicité et les somptueux trésors du Paradis Éternel légitimant évidemment entièrement des larmes séchant sur terre et se transformant probablement en paillettes d'or au Paradis. Et oui, quand le corps de l'être humain est mal utilisé, il peut être la cause d'horribles actions, mais quand il est bien utilisé, il peut voir, représenter et créer de la sublime noblesse. Ainsi tout être excellemment honorable qui aurait été à la place de Dieu n'aurait pu refuser de produire cette Création proposant le meilleur chemin, même à travers des épreuves difficiles puisque enrichissant la morale, fournissant la noblesse et valorisant le Paradis Éternel. Surtout que les dignes règles religieuses, révélées miséricordieusement par Dieu dans le Coran puisqu'il aurait pu être du devoir des humains ayant le libre-arbitre de les découvrir au moins approximativement par la raison digne de chacun, ont donc une valeur divine dont pour faciliter les épreuves terrestres et nous aider à nous ennoblir au maximum. Il faut noter que même si Dieu nous a plus que facilité les grandes lignes des règles religieuses en nous les révélant miséricordieusement, quiconque peut les accepter ou les refuser. En sachant que cela valorise quand même excellemment le libre-arbitre humain, puisque pouvant quand même par validation, suivi et sublimation obtenir une valeur divine et donc suprême. En fait comme l'ennoblissement personnel maximal correspond à la meilleure valeur, c'est pourquoi Dieu ne donne que des grandes lignes religieuses mais complètes, et de rares meilleurs conseils dans le Coran concernant ce qui est le pieux, et donc noble et donc meilleur en valeur tels lorsque Il évoque l'exemplarité excellente de Mouhamed et sous-entend aussi l'excellence de tendre à la miséricorde par excellence quand c'est possible comme il sera revu : (S45v20) « Ceci (le Coran) constitue pour les hommes une source de clarté (discernement moral), un guide et une miséricorde pour les gens qui croient avec certitude. » (S2v2/3) « C'est le Livre (le Coran) au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux qui croient à l'invisible, accomplissent la Salat et dépensent (dans l'obéissance et la religion à Allah) de ce que Nous leur avons attribué (temps par la prière, personne par le ramadan, et biens par l'aumône). » (S62v2-4) « C'est Lui (Dieu) qui a envoyé à des gens sans Livre (les arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident, ainsi qu'à d'autres parmi ceux qui ne les ont pas encore rejoints (musulmans suivants et actuels). C'est Lui le Puissant, le Sage. Telle est la grâce d'Allah qu'Il donne à qui Il veut. Et Allah est le Détenteur (ExtS49v13) « Le plus noble (et donc meilleur) d’entre vous auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur » (S33v21) « En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle (à suivre), pour quiconque espère en Allah et au jour dernier et invoque Allah fréquemment. » (S2v280) « A celui qui est dans la gêne, accordez un sursis jusqu'à ce qu'il soit dans l'aisance. Mais il est mieux pour vous de faire remise de la dette par charité ! Si vous saviez (comme choisir la miséricorde par excellence quand c'est possible qui est synonyme de dignité maximale correspond à la sublime valeur suprême, puisque c'est lié à l'excellent choix divin moral d’ennoblissement maximal et donc à la meilleure valeur divine) ! » D'autant plus qu'il est clairement indéniable que l'être humain a donc obligatoirement besoin de cette imparfaite vie terrestre, car composée de désagréments tels que la faim, l'impureté corporelle, le froid, les blessures, les maladies, les sentiments pénibles, la souffrance, la vieillesse, la tristesse et la mort, pour comprendre plus tard la réelle valeur parfaite des agréables bienfaits sublimes du Paradis Éternel, tels par opposition la nourriture sans fin, la propreté corporelle naturelle, la température idéale, l'invulnérabilité du corps, la bonne santé permanente, les sentiments uniquement nobles et agréables, les plaisirs intenses constants, la jeunesse éternelle, la grande joie et l'immortalité. Or cette vie terrestre est donc aussi éprouvante pour nous proposer la valeur suprême qu'est la sagesse menant par l’ennoblissement à la glorieuse dignité suprême. En effet la sagesse pratiquée pieusement jusqu'à la noblesse maximale similairement à Dieu, ne pouvant être humainement comprise, choisie, gérée et gagnée que par rapport aux épreuves du monde terrestre, puisque au Paradis il n'y pas d'épreuves car les souhaits sont réalisés à volonté au sein d'un mini cadre légal reflétant la dignité de celui monothéiste terrestre authentique, elle ne peut être qu'une meilleure valeur par rapport à la noble félicité paradisiaque naturelle. Surtout que la sagesse est à l'origine (en amont) de tous les choix irréprochables de Dieu, dont de Son ennoblissement maximal jusqu'à la dignité suprême par la miséricorde excellente, et de la création de Son Paradis Éternel : (S49v7/8) « Mais Allah vous a fait aimer la foi et l'a embellie dans vos cœurs et vous a fait détester la mécréance, la perversité et la désobéissance. Ceux-là sont les bien dirigés, c'est là (cette sagesse, cette dignité) en effet une grâce d'Allah et un bienfait (valeur suprême par subtilité divine). Allah est Omniscient et Sage. » (S7v26) « Ô enfants d’Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures (similaires au Paradis). Mais le vêtement de la (sage et donc digne) piété voilà qui est meilleur. C’est un des signes d’Allah afin qu’ils se rappellent. » (S2v197) « Le pèlerinage a lieu dans des mois connus. Si l’on se décide de l’accomplir, alors point de rapport sexuel, point de perversité, point de dispute pendant le pèlerinage. Et le bien que vous faites, Allah le sait. Et prenez vos provisions, mais vraiment la meilleure provision (similaire au Paradis) est la (la sage et donc digne) piété. Et redoutez-Moi, ô doués d’intelligence. » (S47v5/6) « Il les guidera et améliorera leur condition (ennoblissement vers la dignité maximale par la sagesse), et les fera entrer au Paradis qu'Il leur aura fait connaître (par notre excellente compréhension de sa valeur suite à notre passage d'épreuves et de difficultés sur terre). » (S22v37) « Ni leurs chairs ni leurs sangs (des bêtes sacrifiées) n'atteindront Allah, mais ce qui L'atteint de votre part c'est la (sage et donc digne) piété (prouvant que Dieu regarde principalement le dévouement pour Lui pendant le sacrifice de ces bêtes comme lors de toute bonne action). Ainsi vous les a-t-Il assujettis (ces bêtes) afin que vous proclamiez la grandeur d'Allah, pour vous avoir mis sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle aux bienfaisants. » (S2v269) « Il (Dieu) donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien (valeur) immense (et même incomparable par la subtilité divine) qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. » Par conséquent mourir en défendant, pratiquant ou validant les glorieuses voies de bien du Seigneur est certainement l'acte le plus digne qu'un être humain puisse effectuer, dont pour sauver l'humanité, propager la religion, préserver une bonne cause, protéger un proche ou honorer sa foi. En effet chaque martyr dont dans un guerre pieusement légitime appartient logiquement à l'ennoblissement maximal humain, en particulier la noblesse tout amour et tout espoir du Christ qui fut prête à sacrifier sa vie au nom de Dieu pour la guidée et donc le bien de tout le monde : (S2v216) « Le (digne) combat (pour défendre la religion ou les oppressés) vous a été prescrit alors qu’il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. » (S3v102) « Ô les croyants ! Craignez Allah comme Il doit d’être craint. Et ne mourrez qu’en pleine soumission (avec une foi sincère, en dehors d'un mal, et si possible pendant une œuvre pieuse). » (ExtS49v13) « Le plus noble d’entre vous auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur » (S3v140-142) « Ainsi faisons-Nous alterner les jours (heureux et difficiles, épreuves devant ennoblir) parmi les gens, afin qu'Allah reconnaisse ceux qui ont cru, et qu'Il choisisse parmi vous des martyrs (qui le méritent par leur piété), et Allah n'aime pas les injustes. » Commentaire : Comme selon le verset précédent, c'est logiquement Dieu qui choisit les martyrs, cela confirme bien qu'il s'agit de la meilleure valeur à obtenir, puisque étant l'honorable sacrifice maximal (et donc la digne dépense maximale) pour Dieu, surtout que comme il a été vu, nous sommes en partie sur terre pour offrir à Dieu avant qu'Il donne infiniment (donc dans la digne dépense maximale) aux hôtes de Son Paradis Éternel. Les hadiths suivants, qui étaient difficiles à comprendre dans mes premières années de musulman, illustrent avec autant d'évidence que les versets précédents cette valeur suprême qui de mourir pieusement dans les glorieuses voies de bien du Seigneur : Abou Hourayra (SDP) a rapporté que l’Envoyé de Dieu (SBDSL) a dit : « Dieu se porte garant à quiconque partira dans Son chemin, c'est à dire en n’ayant pour but que le combat dans le chemin de Dieu, une croyance en Lui et une croyance en Ses envoyés, qu'Il s’engage à le faire entrer au Paradis, ou le rendre chez lui sain et sauf en ayant droit à une récompense céleste ou à un butin. Je jure par celui dont l’âme de Mouhamed est entre Ses mains, qu'il n’y aura aucun guerrier (au nom de Dieu) qui aura (été tué ou) reçu une blessure quelconque, sans qu’il vienne au Jour de la Résurrection portant la même blessure couleur sang mais à l'odeur de musc. Je jure par celui dont l’âme de Mouhamed est entre Ses mains, que si je pouvais, je ne me tiendrais jamais derrière une troupe qui combat, et si ce n’était pas quelque chose de trop excessif à imposer aux musulmans handicapés, et si ce n’était la puissance qui me manque à les porter (sur mes épaules) à ce dont ils ne sont pas capables, il n'y aurait aucun musulman qui resteraient derrière à cause de leur incapacité. Je jure par celui dont l’âme de Mouhamed est entre Ses mains, que j’aurais bien souhaité être tué pendant un combat dans la voie de Dieu, puis combattre encore dans Sa voie après avoir été ramené à la vie, pour y être à nouveau tué. » (Mouslim et Boukhari) Commentaire : Concernant cette excellente valeur du martyr, il est bon de rajouter ces paroles de Kalid Ibn Walid (SDP) surnommé l'épée de Dieu, un compagnon du Prophète (SBDSL) : « A mon avis il n'y a pas d'action plus chère que patienter auprès de mon cheval sous la nuit, le ciel scintillant de pluie (telle une pluie de lumière divine), attendant l'aube, afin que je puisse attaquer l'ennemi (au nom d'Allah pour la justice, la défense des faibles ou la popagation de la religion). » Ziyed (SDP), le serviteur de Khalid Ibn Walid (SDP) rapporte : Au moment de sa mort, Khalid (SDP) déclara : « La nuit que j'ai la plus aimée au monde est celle que j'ai passée avec un détachement de mouhajirins (permis musulmans convertis) sur un sol très mouillé en train de guetter l'aube pour attaquer l'ennemi. Recherchez donc le djihad. » Qays Ibn Hazim (SDP) rapporte : Khalid Ibn Alwalid (SDP) déclara : « Une nuit où on amène à ma maison une épouse que j'aime, ou bien dans laquelle on m'annonce la naissance d'un garçon, ne m'est pas préférable à une nuit très mouillée où, dans un détachement de mouhajirins, je guette l'aube pour attaquer les ennemis. » Ibn Aabbes (SDP) rapporte : Une femme vint chez le Prophète (SBDSL) et déclara : « Je suis envoyée des femmes vers toi. Chacune d'elle voudrait bien être à ma place, même celles qui ne sont pas au courant. Allah est le Seigneur et le Dieu des hommes et des femmes. Et tu es le Messager d'Allah pour les hommes et les femmes. Allah a prescrit le jihad (l'effort militaire saint pouvant être aussi de la prédication pacifique sainte) pour les hommes. S'ils triomphent, ils sont récompensés, et s'ils meurent martyrs, ils sont alors vivants et jouissent auprès de leur Seigneur. Quelle obéissance équivaut à ces œuvres pour les femmes ? » Il répondit : « Quand les femmes obéissent à leurs maris et reconnaissent leurs bienfaits (dont de profiter sur le compte de certaines de leurs bonnes actions dont des aumônes, de la prédication ou du martyr), et rares parmi vous sont celles qui le font (et obtiennent donc aussi le martyr). » Commentaire : Le martyr de la femme par l'obéissance à son mari est similaire au martyr de l'homme par la guerre sainte, dont car les deux cas il s'agit d'une forme de détachement maximal pour Dieu. En rappelant que pour tout être humain, le demande sincère à Dieu de mourir en martyr peut aussi permette d'obtenir le martyr selon un hadith. Et en sachant que la femme tend aussi évidemment au martyr quand elle motive son mari à la prédication et fait des rappels religieux à des femmes dont non musulmanes. Abdullah Ben Moussa (SDP) a rapporté que Masrouq (SDP) a dit : J'ai demandé à Abdullah Ibn Massoud le sens de ce verset : (S3v169) « Ne crois surtout pas que ceux qui sont tués dans le chemin de Dieu sont morts. Ils sont vivants. Ils seront pourvus des biens auprès de leur Seigneur. » Il m'a répondu : « Nous avons déjà posé la même question au Prophète (SBDSL) et il nous a répondu : « Leurs âmes se trouvent dans des gésiers (transparents) d'oiseaux verts dont les demeures sont des lampes accrochées au Trône. Ces oiseaux voltigent partout dans le Paradis puis retournent dans ces lampes. A ce moment, Dieu regarde (Ses martyrs) et leur dit : « Désirez-vous quelque chose ? » « Que pourrions-nous désirer alors que nous survolons librement le Paradis (en attendant la Résurrection et l'entrée complète dans le Paradis)», répondent-ils. Dieu leur répète ceci trois fois jusqu'à ce qu'ils s'aperçoivent qu'ils vont être interrogés de nouveau, alors ils disent : « Ô Seigneur ! Nous voulons que nos âmes soient rendues à nos corps pour que nous soyons tués encore une fois dans Ton chemin. » Dieu alors les laisse, parce qu'Il a constaté qu'ils n'ont besoin de rien (puisque avec leur sage intention de mourir encore en martyr, Dieu considère qu'ils ont bien compris et donc bien obtenu légitimement cette meilleure valeur qui mérite ainsi les meilleures récompenses au Paradis, car correspondant à la dignité maximale, suite à l'ennoblissement maximal ultime, par le sacrifice suprême qui est de mourir au nom de Dieu). » (Mouslim) Commentaire : Dans ce sens, la mort en martyr étant une forme de plus haute dépense pour Dieu, ils auront logiquement le plus haut niveau du Paradis qu'est le Firdaws. Or par rapport aux enseignements précédents glorifiant le sacrifice maximal qu'est celui de notre vie dans les voies de Bien du Seigneur, il faut noter que le Prophète (SBDSL) précise seulement à deux reprises qu'il lui serait préférable de mourir pour les voies de bien de Dieu, plutôt que de profiter éternellement des délices du Paradis. En effet d'une part, cela permet de montrer l'excellence de la dignité qui est la meilleur valeur que l'être humain puisse obtenir dont car la gagnant personnellement par le choix d'un effort pour Dieu, même par rapport à la félicité paradisiaque dont car la recevant naturellement par Dieu, puisque cela rappelle que l'excellence de la dignité humaine est liée aux pieux efforts dépensant notre temps, notre personne et nos biens et par conséquent finalement au suprême sacrifice honorable de sa vie au service de Dieu dont dans la tradition prophétique, la bienfaisance sociale ou la guerre sainte, ne particulier par rapport à la dépense éternelle de Dieu pour Ses hôtes au Paradis. Et d'autre part, cela permet de préciser qu'il est légitime de dire comme le prouvent les deux hadiths suivants, que malgré donc la sublime valeur morale des épreuves de la vie présente sur terre, la sublime vie future dans le Paradis Éternel sera forcément plus agréable, puisqu'il ne s'y trouve aucune douleur physiques ou mentales, ni malveillance, ni platitude émotionnelle, mais seulement un suprême bonheur spirituel, émotionnel et corporel permanent, en particulier à travers la valeur inégalable de la satisfaction aimante et amicale de Dieu envers Ses hôtes, ainsi que Son voisinage, Sa proximité, Sa visite et le dévoilement au minimum hebdomadaire de Sa Face. C'est à dire qu'il faut respecter la sublime noblesse proposée dans la vie terrestre dont en tendant toujours à agir au mieux dans la dignité même s'il faut parfois patienter, tout en respectant le Paradis Éternel par notre désir de sprinter vers lui dont calmement avec la piété, la pratique religieuse et les bonnes actions. Surtout que le Paradis correspond à la sublime noblesse recherchée et plus ou moins perçue dans la vie terrestre, mais ressentie et donc vécue très, très, très intensément. Or de manière absolument claire et évidente, il est donc largement plus noble et par conséquent grandement meilleur de passer d'abord honorablement par cette vie terrestre de pieux d'efforts, de dépenses ou/et de sacrifices, avant de vivre éternellement en vacances délicieuses reçues de Dieu, dont car en partie sous une forme de rétribution salariale plutôt qu'uniquement de don généreux : Amr (SDP) a dit en prêchant sa tribu : « Répondez à ce Prophète (SBDSL) envoyé des Benou Louay Ibn Raub, vous obtiendrez l'honneur de ce monde et le don de l'au-delà. » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Seigneur Dieu ! Il n’y a de vie que celle de l’autre monde (surtout qu'on y souffre pas ni n'y meurt et que le monde terrestre a de la beauté mais liée à de la platitude émotionnelle à part avec une grande piété profondément tendre apportant plus de sensibilité noble malgré notre mortalité, alors que le Paradis est sublime et très intensément agréablement, et que c’est donc là-bas que se trouve exclusivement la plénitude extrême en tout bien dont spirituel, émotionnel, sensationnel et matériel). » (URA) Le Prophète (SBDSL) a dit : « L’image de ce bas-monde en comparaison de l’autre (au niveau de la perception, de l'appréciation, de la noblesse, de la pureté, de la joie, de l'intelligence, des dimensions, des biens, des plaisirs, etc) n’est que tel celui d’entre vous qui plonge son doigt dans la mer, et qui voit ce qu’il en retire avec son doigt. » (Mouslim) (ExtS13v26) « la vie d'ici-bas ne paraîtra que comme une jouissance éphémère en comparaison de l'au-delà. » La réussite de l'âme est donc plus importante que la vie terrestre, même si pour sa réussite dont d'espérer la mort en martyr, l'âme doit pieusement tendre à accompagner la vie terrestre au mieux, dont en espérant aussi sa réussite. Dans le hadith qui évoque les martyrs envoyés dans les gésiers d'oiseaux du Paradis en attendant le Jugement Dernier, le rappel d'Allah au sujet du martyr démontre également sa valeur supérieure par rapport à la visite dans le Paradis. Or ce hadith montre aussi la valeur sublime de la vie au Paradis, puisque comme le Prophète (SBDSL) dans un hadith précédent, Dieu n'y rappelle qu'une fois la sublime valeur du martyr permettant d'ailleurs d'entrer dans le sublime plus haut niveau du Paradis. D'ailleurs ce qu'il faut aussi absolument remarquer, c'est que l'irréprochable sagesse divine ne les renvoie pas sur terre afin qu'ils meurent à nouveau pour Lui, puisque la sublime miséricorde de notre Seigneur Noble par excellence, n'aimant pas faire souffrir Ses bien-aimés et ne faisant donc mourir Ses pieuses créatures bienfaisantes qu'une seule fois, ne peut être modifiée. Surtout que les actions ne valant que par les intentions, leur demande de retourner sur terre pour connaître à nouveau le martyr confirme leur première mort en Dieu synonyme de dignité maximale, et donc de valeur suprême, et donc de plus haut niveau du Paradis, tout en méritant donc logiquement d'être excellemment considéré comme martyr à nouveau : (ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Les actions ne valent que par les intentions et chacun n’a pour lui que ce qu’il a eu réellement l’intention de faire. » (URA) Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : Dieu le très haut a dit : « Celui qui se fait l’ennemi de l’un de Mes bien aimés, Je lui ai effectivement déclaré la guerre. Mon esclave ne s’est jamais rapproché de Moi par une œuvre plus aimable à Moi que par les obligations que Je lui ai imposées. Mon esclave ne cesse de se rapprocher de Moi par les actes surérogatoires jusqu’à que Je l’aime. Une fois que Je l’ai aimé, Je deviens son ouïe avec laquelle il entend, sa vue avec laquelle il voit, sa main avec laquelle il combat et son pied avec lequel il marche. S’il Me demande alors quelque chose Je la lui donne, et s’il se met sous Ma protection Je la lui accorde. Je ne retarde pas une chose que Je dois faire comme Je retarde pour le croyant la mort qui lui serait pénible car Je répugne à lui faire du mal. » (S44v56-57) « (Au Paradis) Ils (les croyants) ne goûteront plus à la mort après leur mort première (sur terre). Et (Allah) les protégera du châtiment de la Fournaise, c'est là une grâce de ton Seigneur. Et c'est là l'énorme succès. » (S2v207) « Et il y a parmi les gens celui qui se sacrifie pour la recherche de l'agrément d'Allah. Et Allah est Compatissant envers Ses serviteurs. » Cependant il faut bien comprendre que dans le plus haut niveau du Paradis Éternel, la récompense des martyrs étant réellement incommensurable, ils souhaiteraient véritablement retourner sur terre afin de mourir dix fois de suite pour leur Seigneur, tellement dans le bien au nom de Dieu sur terre, ils estimeront ne pas avoir assez fait d'efforts, ni ressenti suffisamment de souffrance ni effectué beaucoup de sacrifice, pour obtenir et apprécier si intensément tant d'honneur, de bonheur et de trésors, mais aussi tout simplement pour la sublime valeur du Créateur, dont car Infiniment Généreux et Miséricordieux au Paradis, et logiquement Suprêmement Rétributeur envers eux pour leur sacrifice suprême : Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quiconque entre au Paradis ne voudra pour rien au monde revenir ici-bas, sauf le martyr qui désirera revenir en ce monde afin d'y être tué dix fois pour le grand honneur qui lui a été accordé. » (Mouslim) Ibn Omar (SDP) rapporte : Omar (SDP) dit à son frère le jour d'Ouhoud : « Prends mon armure, mon frère. » Il refusa en disant : « Je veux le martyre autant que toi. » Et ils la laissèrent tous deux. C'est pourquoi les musulmans et chrétiens authentiques ressentent généralement plus la joie pour le martyr et peu la tristesse pour sa mort. Or puisqu'il est évident que la possibilité de partir à la guerre sainte ou sortir pour la prédication n'est pas permanente et que certaines personnes handicapées n'en sont pas capables physiquement ou mentalement, la sublime miséricorde divine affirme qu'une autre manière permet d'atteindre le degré des martyrs : il s'agit simplement de demander sincèrement à Dieu de nous accorder le degré des martyrs : Sahl Ibn Houneyf (SDP), un ancien de la bataille (prouvant le rapport avec le djihad de ce hadith) de Badr (première bataille des musulmans qui fut aussi victorieuse et qui amena les premiers guerriers martyrs musulmans) rapporte : Le Prophète (SBDSL) a dit : Celui qui demande sincèrement à Dieu de faire de lui un martyr, Dieu lui fait atteindre le degré des martyrs même s'il meurt dans son lit (ou en persévérant dans les voies de bien du Seigneur, surtout si il est nécessaire là où il vit plutôt que de partir au combat selon un autre enseignement). » (Mouslim) Commentaire : C'est à dire que mourir dans son sommeil est probablement la mort la moins douloureuse mais seulement quand on est devenu pieux, puisque l'âme est déjà hors du corps car dans le monde du rêve, alors que pour les personnes mauvaises ou peu pieuses, elles ressentent généralement l'âme se détachée du corps tels environ 700 coupures par leur refus ou leur difficulté à quitter le monde terrestre. D'ailleurs une grande sérénité du cœur (jusqu'à la paix de la fitra) étant nécessaire pour s'endormir (puisque la fitra est la porte vers Dieu permettant donc logiquement à l'âme de quitter divinement le corps vers le monde immatériel du sommeil et du rêve mais aux sensations et émotions bien réelles), il n'est pas étonnant que les croyants qui seront parvenus à un grand cœur serein à travers une profonde piété auront la sortie de leur âme qui sera facilitée lors de la mort, en particulier ceux qui auront atteint le rang de martyr puisque leur âme sort volontairement, rapidement et indolorement voire joyeusement de leur corps par leur vison d'un de leur palais somptueux au Paradis. En sachant qu'il existe d'autres causes de martyres précisées au chapitre V,A,2,b,9 et dans les hadiths suivants : Selon Said Ibn Noufayl (SDP), l'un des dix promis au Paradis, le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui qui meurt en défendant ses biens est un martyr, celui qui meurt en défendant sa vie est un martyr, celui qui meurt en défendant sa religion est un martyr, celui qui meurt en défendant sa famille est un martyr. » (Abou Dawoud et Tirmidhi) Bazzar rapporte : Abou Darr et Abou Hourayra (SDP) ont dit : « Je préfère que l'homme apprenne un chapitre plutôt qu'il prie mille rakats non obligatoires. » Et ils dirent : « Le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : Quand la mort atteint l'étudiant alors qu'il recherche la science, il meurt martyr. » Commentaire : Ce hadith prouve encore que nous pouvons être en adoration permanente. Alors pour tendre à assurer complètement notre demande de devenir martyr, car représentant donc par définition le pieux sacrifice ultime et ainsi suprême, et par conséquent un ennoblissement maximal, une excellente dignité et une suprême consécration spirituelle éternelle similaire à celle du Seigneur s'étant élevé suprêmement dans la sainteté (sans erreur) vers la miséricorde par excellence, effectuons cette invocation en priant auparavant Dieu de considérer notre cœur dans la plus grande sincérité, car nous ne sommes pas assez savants pour connaître le degré de notre profondeur sentimentale, le niveau de notre foi, l'authenticité de notre dévotion et donc la réalité de notre invocation. C'est à dire que l'intelligence humble d'un humain peut demander sincèrement à Dieu grâce à sa raison de faire de lui un martyr en considérant son cœur dans le meilleur état, et l'humilité intelligente d'un humain peut demander sincèrement à Dieu grâce l'abandon de son cœur de faire de lui un martyr. Et le deuxième des ces cheminements correspond donc au meilleur, car il est plus vivant, bon et pieux. Mais ce qui est vraiment le plus noble et donc le mieux est donc d'associer le deuxième au premier. En effet pour avoir évolué jusqu'à la découverte de ces enseignements et au bout de leur signification, après une recherche personnelle parfois longue, une compréhension, une acceptation totale et une analyse, nous pouvons pieusement compléter voire conclure certains hadiths et donc la noblesse morale, en permettant ainsi apparemment avec certitude l'entrée au Paradis et le début de l'amour amical infini partagé intimement et éternellement avec Dieu. D'ailleurs parfois aussi au cours d'une longue progression personnelle, il peut être encore découvert très précieusement dans un des très nombreux hadiths existants, la possibilité logique de ne pas avoir de Jugement Dernier pour ceux qui sur terre ressentent Dieu derrière la plupart de leurs situations et tendent vers l'adoration permanente, puisque cherchant constamment à agir pieusement au mieux en particulier au niveau social et religieux, tout se repentant souvent.
Or comme la sincérité maximale de la foi semble tout de même de s'abandonner en Dieu et par conséquent jusqu'à la fitra en particulier lors de cette invocation demandant le martyr, il est plus pieux d'agir ainsi, dont en demandant donc en plus auparavant à Dieu de considérer notre cœur dans le meilleur état. En sachant que cet abandon ne peut correspondre principalement qu'à un profond, serein, agréable et total relâchement musculaire, émotionnel et spirituel en Dieu, et en Son irréprochable noblesse de position, de capacité, de puissance, de caractère, de choix de moralité. Cet abandon doit aussi se vivre dans notre amour pour Lui, pour Sa Face, pour Ses attributs, pour Ses voies du bien, pour nos nobles sublimations, pour nos sages implorations, pour la valeur du Prophète (SBDSL) pour Sa guidée de nous-même, de notre famille, de nos proches et de l'humanité, pour l'espoir de Son amour envers nous et nos proches, pour nos proches, pour la défense des faibles, pour la la tradition prophétique. Tout cet abandon pieux est évidemment encore mieux ressenti et donc vécu dans la prosternation d'une prière, puisque la prosternation correspond à l'abandon physique total en Dieu. D'ailleurs la pesanteur est aussi une invitation à s'abandonner dans le respect, la bienveillance et l'amour envers Dieu et autrui, telle une pomme tombant d'un arbre jusqu'à s'immobiliser au sol, même à travers la justice contre quelqu'un quand c'est nécessaire, et principalement avec la miséricorde dès que c'est possible, dont donc le pardon, la douceur et la générosité. Surtout que s’abandonner aussi dans l'amour bienveillant envers tous et tout, ne peut que correspondre à l'abandon le plus voire le seul complet et donc sincère et donc réel en Dieu, et qu'il faut comprendre que ce très profond amour authentique n'est pas comparable au ressenti d'un battement d'aile d'un papillon, mais d'une grosse tornade et d'un puissant tremblement de terre émotionnels à gérer très délicatement par la piété. D'autant plus que s'abandonner pieusement dans la volonté de meilleur bien pour autrui correspond logiquement à la meilleure relation sociale, sérénité profonde, élévation noble et donc félicité pure, synonyme finalement d'apesanteur. En sachant que le meilleur repentir correspond aussi à un abandon en Dieu. Mais évidemment lors de nos glorifications et de nos louanges envers Dieu, il faut en revanche noblement se grandir spirituellement. Or pour vivre au mieux chaque situation, en particulier les bons moments et les bonnes œuvres, il est aussi agréablement important de s'abandonner en Dieu, afin de tendre à constamment s'abandonner pieusement dans la bienveillance et la bienfaisance pour Dieu, pour le Prophète, pour l'islam, pour soi, pour la famille et pour l'humanité. Surtout que l'être humain est encore invité à cet abandon par l'orgasme partagé dans le coupe marié, puisqu'il correspond à un relâchement relationnel total, c'est à dire jusque dans les qualités de la fitra synonyme aussi d'apesanteur comme tout abandon noble en Dieu, puisque brisant tout frein et ainsi limite pour et par cet accès au ressenti des attributs de Dieu, dont l'Excellemment noble, l'Immatériel et l'Absolu par conséquent aucunement soumis à une force. Or comme l'amour le plus sincère et donc le plus noble est celui choisi et sage, il n'est pas étonnant que la haine ou l’indifférence existent sur terre et dans l'ego non maîtrisé, et que la fitra en soit dépourvu comme de tout mal, puisqu'elle correspond au souvenir émotionnel de la présence divine noble par excellence de position, de choix, de caractère et de moralité. Il faut noter qu'en expirant au maximum dans une forme donc aussi d'abandon, il est possible de ressentir clairement et donc visualiser réellement cette fitra présente au centre de notre cœur, et donc de s’entraîner également dans ce sens à l'agréable abandon fréquent de soi en Dieu, rendant raisonnablement hypersensible à la beauté sublime et par conséquent l'amour intense de la noblesse, et ainsi profondément pieux, bienveillant, heureux et léger tel donc l'apesanteur. En sachant que s'abandonner en Dieu, c'est à dire jusqu'au divin, cela peut être considéré comme s'abandonner presque divinement, dont aussi car Dieu correspond évidemment largement à la plus grande valeur : (ExtS3v103) « Et cramponnez-vous (dont possiblement abandonnez-vous) tous ensemble au “Habl” d'Allah (dont un sens probable correspond au fin filament réellement incassable et intensément noble qu'est la fitra, puisque source principale de la lumineuse noblesse divine dans l'être humain, dont en étant synonyme de piété, intelligente, de sérénité joyeuse, de caractère sage, de moralité digne, et donc de guidée bonne) » Par conséquent nous devons aussi penser à nous abandonner dans les meilleures invocations à Dieu, dont en Lui demandant de bénir le Prophète (SBDSL) et sa famille, d'accorder Sa satisfaction à ses compagnons, de nous faire constamment désirer le meilleur chemin, de protéger nos proches, de recevoir Son amour, d'entrer au Firdaws et de considérer toujours notre dernier choix comme le meilleur en particulier pour notre intention de s’ennoblir au maximum. La meilleure piété mais aussi noblesse et bonheur de cœur, c'est ainsi s'habituer à être toujours dans l'abandon en Dieu même inconsciemment, surtout que cela tend vers mes meilleurs caractère, moralité et comportement en particulier social. Dans ce sens il est important de découvrir ce qui a le plus de valeur pieusement, afin de le pratiquer souvent. Et c'est pourquoi il est très précieux de relever les enseignements religieux supérieurement importants comme le sont la plupart des précédents de ce site, ou les trois suivants qui expliquent que l'amour divin est acquis de droit et donc partagé avec ceux qui suivent la tradition prophétique, particulièrement quand ils s'aiment, se visitent ou visitent les gens en leur rappelant Dieu et Ses glorieuses voies du bien, surtout que l'amour envers Dieu est logiquement plus fort et donc plus grand quand il est vécu à plusieurs : (S3v31) « Dis : Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » Le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu le Très-Haut a dit : « Mon amour est acquis de droit à ceux qui s’aiment en Moi (dont à travers la tradition prophétique), qui se visitent en moi (dont par la prédication), se réunissent en Moi (dont par l'évocation religieuse ou la prière en commun à la mosquée), se séparent en Moi, et se font des cadeaux en Moi. » (Mâlek) Anas (SDP) raconte : Le Messager d'Allah (SBDSL) a dit : « Certains auront des chaires de lumière (ou diamant) qu'envieront les martyrs et le Prophètes. Ce sont ceux qui rendent les serviteurs d'Allah aimés d'Allah, qui rendent Allah aimé de Ses serviteurs, et qui marchent sur terre en donnant le conseil. » On dit : « Ils rendent Allah aimé de Ses serviteurs, d'accord, mais comment rendent-ils les serviteurs d'Allah aimés d'Allah ? » Le Prophète répondit : « Ils leur ordonnent de faire ce qu'Allah aime et leur interdisent ce qu'Il déteste, et quand ils leur obéissent, Allah Puissant et Glorieux les aime. » Ce qui prouve qu'il ne faut pas hésiter à s'abandonner en Dieu avec la demande qu'Il nous guide ainsi que nos proches jusqu'à nous aimer excellemment et définitivement dont donc jusqu'au martyre et au Firdaws. Or pour continuer d'évoquer ce qui a le plus de valeur dont donc afin de recevoir l'amour d'Allah jusqu'au Firdaws, il faut savoir que logiquement dans un contexte difficile de dénigrement du divin, de rabaissement de l'islam ou de grande corruption et d’égarement répandu, imiter une habitude prophétique permet d'obtenir la valeur de 100 martyrs, et pratiquer correctement la religion permet d'atteindre la valeur de 50 compagnons de l'époque du Prophète (SBDSL), surtout car la profonde noblesse qui est rare est très chère, et qu'avant la propagation ou le retour massifs de la religion, les pieux prédicateurs ont été généralement rares au cours de l'Histoire comme d'ailleurs à notre époque : (S30v8) « N'ont-ils pas médité en eux-mêmes ? Allah n'a créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux, qu'à juste raison et pour un terme fixé. Beaucoup de gens cependant ne croient pas en la rencontre de leur Seigneur. » Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « L’adoration en période de troubles aura la même valeur que l’Hégire accompli pour me rejoindre. » (Mouslim) Commentaire : A cause de persécutions à la Mecque et donc pour protéger la religion, beaucoup des premiers compagnons musulmans su Prophète (SBDSL) quittèrent tristement leur terre bien-aimée de façon définitive, n'y retournèrent donc plus jusqu’à la mort et aimèrent pourtant cela plus que la vie et ses plaisirs. En effet ils préférèrent la sublime valeur de la noblesse religieuse et ne se soucièrent donc pas de basse la vie terrestre, car Allah, Son Messager, la propagation du bien et Son Paradis étaient leur principal désir mais aussi plaisir. Abou Hourayra rapporte cette parole de l'envoyé de Dieu (SBDSL) : « Vous êtes dans une époque où celui qui aura négligé le dixième de ce qui lui a été ordonné périra. Mais viendra un temps où celui qui aura fait le dixième de ce qui lui a été ordonné sera sauvé (et celui qui pratiquera pleinement la religion à cette époque aura donc plus de valeur que ceux qui l'auront pratiquée pleinement dans de meilleures conditions). » (Tirmidhi) Ibn Abbas (SDP) rapporte ces paroles du Prophète (SBDSL) : « Celui qui maintient ma tradition pendant que ma communauté se corrompt aura la récompense de cents martyrs. » (Al Bayhaqi) Anas (SDP) rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu (SBDSL) : « Il y aura à la fin des temps des lettrés véreux (politiciens, intellectuels, scientifiques et journalistes orgueilleux, impies, malhonnêtes, corrompus ou/et hypocrites, imposteurs de la raison, idéologues fortement égarés). Que celui qui vivra à cette époque demande la protection de Dieu contre Satan le lapidé car ils sont ce qu'il y a de plus puant ! Puis apparaîtront des couvre-chefs (probable référence à la période où apparaîtront des casquettes portées à l'envers). Nul en ce temps-là n'aura plus compte de l'adultère. Celui qui (passera par la petite porte qu'est la piété par rapport à la grande porte matérialiste médiatico-politico-économique ou au terrorisme répandu et) continuera à pratiquer fermement sa religion à cette époque, sera comparable à celui qui tient un tison à pleine mains (par difficulté spirituelle liée donc à l'égarement violent de nombreux croyants et à la large disparition voire moquerie de la foi et du sacré), et sa récompense sera celle de cinquante hommes. Ceux qui étaient présents demandèrent : « Cinquante d'entre eux ou bien d'entre nous ? » « D'entre vous. » répondit le Prophète (SBDSL). » (Hakim et Tirmidhi) Enfin pour terminer ces passages sur ce qui a le plus de valeur, il faut implorer Dieu de nous faire vivre le merveilleux hadith suivant pour son probable ennoblissement maximal dépassant celle du martyr et de la prophétie, puisqu'ils seront des hommes qui auront pris personnellement et pacifiquement la responsabilité des Prophètes : Wahb Ibn Mounebbih cita qu'Allah révéla au Prophète Dawoud (paix sur lui) dans les Psaumes : « Ô Dawoud, il viendra après toi un Prophète nommé Ahmed et Mouhamed, véridique et maître. Je ne serai jamais fâché contre lui et il ne Me fâchera jamais (ou ne sera jamais fâché contre Moi). Je lui ai pardonné ses fautes antérieures et futures avant même qu'Il me désobéisse. Sa communauté a reçu la miséricorde. Je leur ai donné les mêmes nafilas (adorations non obligatoires) que les Prophètes, et les mêmes obligations que les Prophètes et les Messagers afin qu'ils Me viennent le Jour de la Résurrection avec la même lumière que les Prophètes - jusqu'à ce qu'Il dit - Ô Dawoud ! J'ai préféré Mouhamed et sa communauté à toutes les communautés. » Mouaz ben Jabal (SDP) a rapporté que l’Envoyé de Dieu (SBSDL) a dit : Dieu Puissant et Glorieux a dit : « Ceux qui (provenant de diverses ethnies) s’aiment en Ma majesté (et qui, dans une autre version, auront ordonné le bien, interdit le mal et seront parvenus à faire aimer Allah aux gens en ne leur parlant que en bien de Lui comme Dieu l'avait conseillé à son Prophète David (paix sur lui) et en les faisant aimer d'Allah lorsque leurs conseils sont écoutés par la pratique des obligations religieuses et l'évitement des interdits religieux, à une époque corrompue vide de ce genre de rappel,) auront des chaires (ou trônes) de lumières (auprès du Trône divin, représentant probablement par le choix de l'effort prophétique l'élévation de l'ennoblissement maximal comme le Créateur) que leur envieront les Prophètes et les martyrs (et qui seront aussi synonyme des meilleures actions et du rang incomparable des premiers musulmans émigrants de la Mecque, « mouhajirins » en arabe, et des premiers musulmans de Médine ayant accueilli ces premiers musulmans émigrants, « ançars » en arabe). » (Tirmidhi) Ces trônes de lumière attribués aux prédicateurs (ou de diamant, synonyme de lumineuse noblesse pieuse) représentent donc un ennoblissement maximal possible pour un homme, puisque normalement la valeur maximale qu'un homme puisse atteindre est de mourir pour Allah et Ses glorieuses voies du bien, c'est à dire en tant que martyr, ou encore mieux de devenir un Prophète suite à une décision divine. Et c'est pourquoi ceux qui, suite aux enseignements religieux suivants autorisant la prédication, s’investissent par eux-mêmes dans cet effort prophétique, seront évidement enviés par ces deux catégories précédentes, puisque correspondant à la plus grande élévation morale et donc au plus grand ennoblissement personnel. En effet comme un Prophète reçoit son excellent rang par l'élection divine et comme par son sacrifice suprême qu'est celui de sa vie dans une bonne action pour Dieu, le martyr, en particulier celui ayant été régulièrement véridique, droit et vertueux au cours de sa vie comme il sera vu dans le prochain commentaire, atteint la plus haute distinction pour un homme non désigné Prophète, alors ceux qui choisissent l'effort des Prophètes jusqu'à la mort ne peuvent qu'être enviés par ces deux catégories. Surtout que le martyr incarne plus une réussite personnelle alors que l'effort prophétique aura recherché la réussite collective. Or celui non désigné Prophète faisant l'effort prophétique aura en quelque sorte les deux récompenses : celle pour la réussite personnelle et celle cherchant la réussite collective, en particulier s'il meurt dans cette vie de prédication régulière : (S38v45-47) « Et rappelle-toi Abraham, Isaac et Jacob, Nos serviteurs puissants et clairvoyants. Nous avons fait d'eux l'objet d'une distinction particulière : le rappel de l'au-delà. Ils sont auprès de Nous certes parmi les meilleurs élus (personnes qui ont choisi la guidée divine). » (S4v69) « Quiconque obéit à Allah et au Messager... ceux-là seront avec ceux qu'Allah a comblés de Ses bienfaits : les Prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux. Et quels (très bons) compagnons que ceux-là ! » Commentaire : Si les véridiques et dans un autre verset les endurants, et donc les pieux, sont placés avant les martyrs, c'est parce que la pieuse constance dans la vie religieuse, bienfaisante et prédicatrice est une forme de don de sa vie à Dieu logiquement plus grande que la simple mort en martyr, surtout si on meurt dans ce chemin et donc en tant que martyr. Ce qui est d'ailleurs bien montré par ce verset en particulier sa fin : (S2v177) « La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux anges, au Livre et aux Prophètes, de donner de son bien, quelque amour qu'on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l'aide et pour délier les jougs ; d'accomplir la Salat et d'acquitter la Zakat. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu'ils se sont engagés, ceux qui sont endurants (religieusement) dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux ! » (S41v33) « Et qui profère plus belles paroles que celui qui appelle à Allah, fait bonne œuvre et dit “je suis du nombre des musulmans” ? » Ibn Abbas (SDP) rapporte : Le Prophète (SBDSL) dit : « Ô Allah ! Donne Ta miséricorde à mes successeurs ! -Ô Messager d'Allah ! dîmes-nous. Qui sont tes successeurs ? -Ceux qui viendront après moi, qui rapporteront mes récits et les enseigneront aux gens (en prêchant donc alors qu'ils ne M'auront pas vu). » Le Prophète (SBDSL) a dit : « Transmettez de ma part ne serait-ce qu’un seul verset » (Boukhari) (S6v83) « Nous élevons en haut rang qui Nous voulons. Ton Seigneur est Sage et Omniscient. » (S6v132) « A chacun des rangs (et des récompenses) selon ses œuvres. Or ton Seigneur n'est pas inattentif à ce qu'ils font. » (S17v21) « Regarde comment Nous favorisons certains sur d'autres (au niveau de la richesse ou du pouvoir par la prédestination). Et dans l'au-delà, il y a des rangs (moraux) plus élevés et plus privilégiés (par votre libre-arbitre choisissant le meilleur chemin dont la prédication). » (S56v10-12) « Les premiers (à suivre les ordres d'Allah sur la terre, comme les premiers musulmans, les premiers émigrants et premiers accueillants, les premiers convertis d'une famille, d'une ville ou d'une région voire d'un pays, les premiers à s'organiser pour une bonne cause, les rares à faire l’aumône, les plus pieux, et les premiers prédicateurs) ce sont eux qui seront les premiers (meilleurs dans l'au-delà logiquement). Ce sont ceux-là les plus rapprochés (supérieurement nobles) d'Allah (dont car Il est le Très-Noble par excellence) dans les Jardins des délices (du plus haut degré du Paradis) »
Pour montrer qu'il existe de supérieurs valeurs morales et donc rangs à obtenir, le verset précédent est explicite, en particulier quand il est mis en rapport avec le soutien envers un Prophète dès le début de sa mission, ou lors de la première rencontre du message divin ou lors de la future apparition du Mahdi, surtout s'ils sont suivis rapidement, car il est logique que quelqu'un qui lutte pour une bonne cause à son début, en particulier quand il s'agit de sauver l'humanité au mieux, ait évidemment plus de valeur que celui qui lutte pour elle vers la fin, c'est à dire au moment où sa victoire populaire et matérielle est proche. C'est dans ce sens que la valeur grandement supérieure de certaines œuvres méritant évidemment le plus haut niveau du Paradis est établie par rapport aux deux voire trois hégires (émigrations) qui eurent lieu lors de la mission prophétique. D'ailleurs le hadith suivant, étant en rapport avec celui un peu plus haut concernant la valeur de cents martyrs attribuée à logiquement celui qui fait revivre une tradition prophétique quand la communauté islamique voire humaine se corrompt, explique que l'adoration en période de troubles telle que la nôtre où le mariage homosexuel a été follement légiféré pour le première fois dans l'histoire de l'humanité, correspond à un hégire (émigration) de La Mecque pour rejoindre le Prophète (SBDSL) à Médine, probablement afin de montrer qu'avec la prédication en plus, cela correspond à une valeur supérieure, c'est à dire à celle de l'hégire (émigration) de La Mecque vers Médine qui fut effectué auparavant par les premiers musulmans d'ailleurs : Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « L’adoration en période de troubles aura la même valeur que l’hégire (émigration) accompli pour me rejoindre (à Médine, en rappelant donc que les premiers musulmans de La Mecque y partir même avant le Prophète Mouhamed, et qu'avec la prédication en plus, cela peut correspondre à un hégire en compagnie du Prophète voire à un hégire avant lui surtout si s'organisant à plusieurs). » (Mouslim) En sachant que d'après Abou Bakr (premier prédicateur de l'islam après le Prophète et premier calife) lors de son hégire avec le Prophète (SBDSL), Dieu accompagne ces niveaux d'hégire : J'étais en compagnie du Prophète dans la grotte de Thawr. Quand j'ai levé la tête, j'ai vu les pieds des associateurs (les Mecquois qui les poursuivaient) juste au-dessus de nous. J'ai dit : « Ô Messager d'Allah, si l'un d'eux baisse les yeux, il nous verra. » Le Prophète a répondu : « Ô Abu Bakr, que penses-tu de deux personnes dont Allah est le troisième (et donc accompagne toute personne faisant revivre la tradition prophétique jusqu'à la prédication ? » (Boukhari et Mouslim) En effet les premiers musulmans (environ 100 personnes en plusieurs vagues) ont obtenu une valeur encore plus supérieure que ceux qui rejoignirent le Prophète (SBDSL) à Médine, car ils émigrèrent donc de La Mecque vers Médine avant le Prophète (SBDSL) pour protéger leur foi et la religion, dont par crainte d'en être détournés ou d'être tués par la persécution des idolâtres mecquois. En sachant qu'il y eut même une première émigration de 80 personnes en Abyssinie lors de la sixième année de l'islam, c'est à dire quatre ans avant celle de ce premier hégire (émigration) vers Médine. Ainsi cette première émigration a une valeur suprême ou similairement suprême à celle du premier hégire (émigration) vers Médine, surtout que ce dernier marqua en plus le début du calendrier musulman par sa valeur. Parmi ces premiers émigrés nécessaires vers Médine, dont pour protéger leur foi et sauver la religion par sa propagation, mais aussi pour marquer de grande piété exemplaire plusieurs générations dont puisque l'hégire correspond à une forme de djihad, de prédication et de meilleure dépense en Dieu, et établir la valeur supérieure de certaines hautes bonnes actions en les assimilant donc à un des différents hégires, il y eut Othmane, sa femme Roukaya, sa fille et une des filles du Prophète (SBDSL), car Othmane était protégé politiquement par son grand-père, un des chefs de la Mecque à cette époque : Nafi (SDP) rapporte : « Omar Ibn Al Khattab donna aux premiers musulmans qui accomplirent l'Hégire 4000 dirhams chacun, alors qu'il ne donna à son fils que 3500 dirhams. On lui demanda alors : « Il fait partie de ceux qui ont accompli l'Hégire, pourquoi lui avoir réduit sa part ? » - « Ce sont ses parents qui l'ont amené à s'exiler. Il n'a pas le même mérite que celui qui a accompli l'Hégire de lui-même », répondit Omar. » Commentaire : Il faut noter que l'hégire après celui du Prophète (SBDSL), ayant donc une valeur inférieure (moralement) par rapport à celui ou ceux précédents sans le Prophète (SBDSL), n'a été logiquement valable uniquement que jusqu'à la prise de la Mecque. Le Prophète (SBDSL) a dit à propos de cela : « L'émigration (hégire) est finie après la victoire (prise de La Mecque), mais il reste le djihad (pour défendre le califat voire certains pays et tendre à cette valeur de l'émigration vers Médine) et l'intention (profonde de vouloir obtenir cette valeur de l'émigration vers Médine par une bonne action très grande), et quand vous êtes appelés en expédition (dont de l'armée, de prédication, de commerce ou de chasse), partez y (aussi dans ce sens d'obtenir cette valeur de l'émigration vers Médine). » Selon Abou Said Al Khoudri (SDP), le Prophète (SBDSL) a dit : « Le meilleur combat (au service de Dieu) est une parole de vérité (ou/et de justice) prononcée en présence d'un tyran (pas seulement politique mais ayant une forme de pouvoir comme un patron, un policier ou un parent). » (Abou Dawoud et Tirmidhi) Abou Qateda (SDP) raconte : J'ai entendu le Messager d'Allah (SBDSL) dire aux ançars sur le minbar : « Attention ! Les gens sont mes vêtements extérieurs et les ançars sont mes sous-vêtements. Si les gens prenaient une voie et les ançars prenaient une route, je suivrais la route des ançars. Si ce n'était l'émigration, j'aurais été un homme des ançars (car après tout quitter pour Dieu en tant que premiers émigrants musulmans de La Mecque, ce qui a le plus de valeur, c'est d'accueillir ces émigrants comme l'ont fait les ançars, souvent en divisant leur maison en deux pour une personne ou une famille émigrées). » Khalid Ibn Selid Ibn Alaay (SDP) avait émigré en Abyssinie avec son frère Aamr (avant le premier hégire de La Mecque vers Médine. Il raconta : « Quand ils retournèrent auprès du Messager d'Allah (SBDSL), il vint à leur rencontre. C'était un an après la bataille de Badr (première bataille des musulmans suite à l'hégire dont du Prophète Mouhamed), et ils s'attristèrent de ne pas y avoir assistée. Le Messager d'Allah dit : « Que regrettez-vous ? Les musulmans ont une seule émigration et vous en avez deux. Vous avez émigré quand vous êtes partis chez le roi d'Abyssinie, puis de chez lui, vous êtes venus émigrants vers moi (à Médine, et vous avez donc autant voire plus de valeur que les premiers combattants qui défendirent l'islam à Badr pour la première fois lors d'une guerre militaire suite à mon hégire, et aussi donc que les musulmans qui émigrèrent après l'hégire du Prophète Mouhamed, voire de ceux qui émigrèrent avant). » Pour exprimer la valeur supérieure de ceux qui font les premiers et meilleurs efforts pour Dieu, le Prophète (SBDSL) alla même jusqu'à dire aux musulmans avant sa mort qu'il faudra respecter les émigrants et fils d'émigrants, sinon les œuvres obligatoires et surérogatoires seront refusées. Et c'est pourquoi il faut être très attentif quand le Prophète (SBDSL) associe la valeur d'une œuvre à celle d'un hégire, afin de précieusement la comprendre et la pratiquer pour l'obtenir, surtout quand il s'agit d'un hégire avant celui du Prophète (SBDSL) ou en sa compagnie, car c'est donc meilleur qu'un hégire après pour le rejoindre. Surtout que la valeur d'un hégire cela pardonne tous les péchés : En sachant que « Le Messager d'Allah (SBDSﷺ) a dit : « L'Hégire efface tout ce qui l'a précédée (comme péchés), et le Hajj (pèlerinage) efface tout ce qui l'a précédé. » (Mouslim) Alhasan Albagti (SDP) précise : « Par Allah ! Il avait raison. Allah ne traitera pas une personne qui s'est précipitée pour répondre à Son appel de la même manière qu'une personne qui s'est attardée. » Selon Omar (SDP) le seul moyen de rattraper le retard par rapport aux premiers convertis (ayant probablement fait l'hégire avant le Prophète Mouhamed) est de mourir martyr dans le combat (ou lors d'une vie pour défendre ou répandre la religion dont par la prédication et la bienfaisance sociale). Abou Nawfel Ibn Abou Aaqrab (SDP) rapporte : Alhatith Ibn Hicham (SDP) quitta la Mecque (avec sa famille et ses biens au temps de Omar). Les Mecquois furent profondément affligés de son départ, et tous ceux qui pouvaient marcher sortirent l'accompagner. Quand il arriva en haut du terrain, il s'arrêta et les musulmans s'arrêtèrent avec lui et pleurèrent. Voyant leur émotion, il déclara : « Par Allah ! Je ne sors pas pour m'éloigner de vous ni pour choisir un pays meilleur que le vôtre, mais je sors pour le djihad. Par Allah ! Des hommes de Qouraych qui ne sont pas de meilleurs guerriers ni de familles les plus nobles y sont partis. Par Allah ! Maintenant, même si les montagnes de la Mecque étaient en or et que nous les dépensions (généreusement), nous n'atteindrons pas un de leurs jours. Par Allah ! Il nous ont dépassés (en honneur et donc valeur) dans ce monde, mais nous allons essayer de les rejoindre dans l'au-delà. Un homme qui fait cela aura été pieux envers Allah. » II alla alors au Chem avec ses esclaves et ses biens. Puis il y mourut martyr et obtenu ainsi un haut rang auprès d'Allah proche de ceux qu'ils voulaient rejoindre dans l'au-delà. Calih Ibn Bechir Ibn Foudeyk (SDP) raconte : Mon grand-père Foudeyk alla auprès du Prophète (SBDSL) et dit : « Ô Messager d'Allah ! Ils prétendent que celui qui n'a pas émigré est perdu. » Le Prophète (SBDSL) répondit : « Foudeyk ! Accomplis la prière, acquitte l'aumône et émigre le mal, puis habite la terre de ton peuple où tu veux et tu seras alors émigrant. » Calih Ibn Bechir Ibn Foudeyk (SDP) raconte : Mon grand-père Foudeyk alla auprès du Prophète (SBDSL) et dit : « Ô Messager d'Allah ! Ils prétendent que celui qui n'a pas émigré est perdu. » Le Prophète (SBDSL) répondit : « Foudeyk ! Accomplis la prière, acquitte l'aumône et émigre le mal, puis habite la terre de ton peuple où tu veux et tu seras alors émigrant. » (S9v100) « Les tout premiers (croyants) parmi les émigrés et les (ansars) auxiliaires (c'est à dire les médinois qui ont accueilli chez eux ces émigrés en Dieu) et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement (ont la plus haute valeur), Allah les agrée, et ils l'agréent. Il a préparé pour eux des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et ils y demeureront éternellement. Voilà l'énorme succès ! » (S57v10) « Et qu'avez-vous à ne pas dépenser dans le chemin d'Allah, alors que c'est à Allah que revient l'héritage des cieux et de la terre ? On ne peut comparer cependant celui d'entre vous qui a donné ses biens et combattu avant la conquête (pacifique de la Mecque par dix mille musulmans)... Ces derniers sont (logiquement) plus hauts en hiérarchie (valeur, car étant les premiers à avoir soutenu le Prophète et la religion) que ceux qui ont dépensé et ont combattu après. Or à chacun, Allah a promis la plus belle récompense (le Paradis, mais à des degrés différents même dans son plus haut niveau que tout pieux peut atteindre dont selon le verset suivant), et Allah est Grand-Connaisseur de ce que vous faites. » (S9v20-22) « Ceux qui ont cru, qui ont émigré et/ou qui ont lutté par leurs biens et leurs personnes dans le sentier d’Allah, ont les plus hauts rangs auprès d’Allah... et ce sont eux les victorieux. Leur Seigneur leur annonce de Sa part, miséricorde et agrément, et des Jardins où il y aura pour eux un délice permanent où ils demeureront éternellement. Certes il y a auprès d'Allah une énorme récompense » (S4v95/96) « Ne sont pas égaux les croyants qui restent chez eux - sauf ceux qui ont quelques infirmités - et les croyants qui luttent corps et biens dans le sentier d'Allah (pour propager la religion en particulier par la prédication). Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d'excellence (plus haut niveau du Paradis) sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense (le Paradis, mais à des degrés différents dont dans son plus haut niveau) ; et Allah a mis les combattants au-dessus des non combattants en leur accordant une rétribution immense ; des grades de supériorité de Sa part ainsi qu'un pardon et une miséricorde. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » Le Prophète (SBDSL) a dit à Ali : « Si par ta cause Allah guide une personne, cela vaut mieux pour toi que les meilleurs biens de ce monde (prouvant que l'immense valeur de la prédication qui est un forme de djihad ne peut être suffisamment rétribuée par les choses terrestres par essence éphémères, puisque cherchant à faire éviter l'Enfer Éternel et donc à apporter le Paradis Éternel à cette personne, et ainsi à nous-même dont car ses actions seront également sur notre compte s'il devient musulman après nous avoir écouté et sa future piété nous illuminera à son tour das la guidée). » Commentaire : Or nous ne pouvons logiquement devenir une cause de guidée que par la pieuse noblesse, comme le prêt sans intérêt et non avec intérêt, ou bien sûr par la générosité ou la prédication, en sachant que la générosité est déjà une forme de prédication et que la prédiction est déjà une forme de générosité. D'ailleurs la très grande valeur de la prédication est prouvée par le fait que tout le monde ne peut parler de Dieu puisque beaucoup ne souhaitent même pas L'évoquer un peu. Par conséquent finalement l'hégire étant donc une forme de djihad, de prédication et même une forme martyr par la mort dans ce chemin, ce sont bien les trônes de lumière (ou de diamant, synonyme de lumineuse noblesse pieuse) cités un peu plus haut dans un hadith qui représentent le réel ennoblissement maximal possible pour un humain, surtout qu'enviés par les Prophètes et les martyrs: (ExtS3v110) « Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes, (quand) vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. » D'ailleurs c'est un homme prédicateur Prophète qui baptisa Jésus l'excellent inné saint esprit Messie synonyme de noblesse maximale. A ce propos, rappelons qu'Allah veut nous faire comprendre à travers la vie terrestre que les bienfaits moraux terrestres et matériels paradisiaques provenant de Sa science incalculable, de Sa puissance phénoménale et de Sa bonté infinie ont d'abord en réalité Sa sagesse pour origine, et que cette qualité spirituelle de sagesse étant donc à l'origine de tous Ses choix irréprochables, elle détient logiquement une valeur supérieure à tous ces bienfaits : (S2v269) « Il (Dieu) donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien immense (et même incomparable par la subtilité divine) qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. » Ainsi le plus haut degré de la sagesse humaine se trouvent dans le caractère exemplaire, la moralité éminente, le bon comportement et la vie religieuse permanente du Prophète (SBDSL) suivant l'excellence coranique du Seigneur Omniscient Suprêmement Sage, puisque cela honore le Créateur, permet la digne meilleure adoration permanente et ennoblit la vie en communauté. Alors évidemment il est important de rappeler que si on avait pu nous demander avant d'exister « si pouviez être créés, comment voudriez-vous que soit votre Créateur ? », nos plus grands espoirs auraient été très en-dessous de la réalité à couper le souffle, à honorer le présent, à faire incliner la tête, à rendre le cœur silencieux, à pétrifier l'âme et à s'évanouir de respect pour ce Dieu Unique à la valeur inestimable, puisque Sa Science par preuve du hadith expliquant que tous les souhaits de l'humanité sont comme une aiguille par rapport à l'océan de Sa science, Sa puissance par preuve du hadith expliquant que notre premier ciel (qui pourrait être l'univers) est comme une bague (ou un bouclier) dans un désert par rapport au ciel suivant et ainsi de suite jusqu'au septième, Sa sagesse par preuve qu'Il est suprêmement Sage puisqu'Il est miséricordieux par excellence, et Son amour par preuve de la félicité inimaginable présente au Paradis, sont bien au delà de ce que nous pouvions imaginer. En tout cas, le minimum que nous aurions demandé, c'est qu'Il soit sage envers nous. Par conséquent, il est évident que notre Créateur suprêmement Sage attend de nous un minimum de sagesse à Son égard, dont afin que nous puissions échanger une sublime relation digne avec Lui pouvant aller jusqu'à un amour aussi sincère que celui partagé entre un parent et son enfant. Or quand nous atteignons l'âge adulte et un certain niveau de sagesse, et malgré Sa nature à l'origine de tout pouvant avoir un aspect plus parental par le rapport entre créature et Créateur, notre Seigneur Noble par excellence semble magnifiquement plus parler d'une grande amitié puissante et sereine dans un joyeux amour digne, raffiné, profond et intime d'adultes matures au cœur d'enfant. Et l'amour amical choisi donc envers Dieu doit devenir aussi naturel que celui familial inné. Dans notre perception du monde, il y a donc vraiment de merveilleux sens cachés inespérés à travers la recherche de la noblesse authentique et à travers l'amour amical profond, comme il sera revu souvent.
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