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II) Cheminement personnel


          Pour ouvrir ce chapitre, il semble important de préciser que je ne suis pas responsable du destin divin qui m’a permis de devenir le premier membre de ma famille à reconnaître le message de l'islam, en particulier par rapport à l'apparition de notre société d'hyper consommation ayant détourné de nombreuses familles de leur spiritualité monothéiste (dont catholique) et ne rendant pas pleinement heureux. Recevoir et reconnaître la révélation correspond à une bénédiction inoubliable et à un véritable honneur décuplant la valeur des relations humaines, car évidemment il n’y a rien de plus beau, de plus fort, ni de plus sincère que l'amour en Dieu, puisque c’est éternel. Surtout que de plus par les attributs divins, on ne peut pas faire plus puissant, plus délicat, plus profond, plus propre, plus élégant, plus long, ni moins oppressif, et donc vraiment pas plus beau que cet amour en Dieu. Par conséquent, je remercie profondément le Seigneur de m’avoir guidé vers Lui aux alentours de mes vingt ans. Pourtant peu de temps avant ma conversion à l'islam suite à des discussions concernant cette religion, ma perception de la foi demeurait trouble et incompréhensible. Ce n'est pas étonnant car toutes les fausses croyances honteuses que les adultes imposent aux enfants dans le monde laïque en oubliant d'évoquer celle du véritable sacré monothéiste, telles les croyances à la souris pour les dents de lait perdues et au père noël provenant de la déviation commerciale athée de Saint Nicolas par coca-cola faisant de plus en plus ressembler la figure du père (et de la mère) à une icône consommatrice plus qu'à un gestionnaire familial prudent (mais rappelant tout de même l'agréable et rapprochante générosité), brisent généralement la caractéristique naturelle du cœur à croire, à cause des rancunes envers le faux espoir du merveilleux et donc des blessures dans la déception de la trahison, par preuve que suite à avoir été humilié par certains enfants de ma classe concernant ma naïveté de croire au père noël, j'ai pleuré de tristesse à l'âge de six ans après que mes parents aient reconnu m'avoir menti à ce sujet. Ainsi à l'âge adulte, ces circonstances ne peuvent que provoquer un brouillard psychologique dans le cheminement vers la croyance merveilleuse représentée par Dieu et Son Paradis. C'est probablement pour ça que je suis passé de l'impossibilité qu'il y ait un Dieu Créateur Incréé (exempt de commencement (naissance) et de fin (mort)), Très Savant et Omnipotent, à l'impossibilité qu'il n'y en ait pas un. L'explication des principales causes de ma guidée semblera le prouver tout en sachant que l'ensemble de ce site y a également évidemment participé et que de nombreux passages ultérieurs de ce chapitre comme certains passages précédents correspondent plus à une approximative grille de lecture historique ou politique qui devient donc moins important que le reste du site qui se veut un exposé précis et une exaltation sublime de la religion. Et cette croyance en Dieu doit devenir immense face à celle des personnes insouciantes voire faibles pensant que l'origine de la constitution intelligente de notre corps et notre planète correspond à des forces physiques, chimiques, énergétiques ou/et biologiques non intelligentes (sans cerveau) provenant du hasard :
(S22v52) « Nous n'avons envoyé avant toi ni Messager ni Prophète qui n'ait récité (ce qui lui a été révélé) sans que le Diable n'ait essayé d'intervenir (pour semer le doute dans le cœur des gens au sujet) de sa récitation. Allah abroge ce que le Diable suggère, et Allah renforce Ses versets. Allah est Omniscient et Sage. »
En effet sans la foi acquise dans l'enfance solidifiant la perception de la présence du Créateur, il est difficile de transcender notre nature et notre vie semblant limitées et mortelles pour croire en la puissance illimitée et l'immortalité divines et ainsi dépassé le Trône divin, surtout que tout naît et meurt autour de nous alors que ce n'est donc pas le cas pour Dieu, et donc notre âme. En fait la foi en Dieu est une vérité si lourdement noble à porter, que pour y parvenir en musclant notre cœur tout en effaçant ses tâches le rendant aveugle à un haut niveau de noblesse suite aux mauvaises actions, il faut se repentir et par exemple sortir en retraite spirituelle dans le chemin d'Allah au moins deux jours, afin de demeurer dans la noble ambiance religieuse pour habituer et donc entraîner le coeur à ne voir, entendre, parler et agir que dans le bien pendant une période continue assez longue augmentant la jauge de noblesse de notre âme. En effet en ne vivant que de prières, de traditions prophétiques et de bonnes paroles sur Dieu, les anges, les Prophètes, le Jour du Jugement Dernier, l'Enfer, le Paradis et les qualités pendant un temps suffisant sans fermeture du cœur par un préjugé, c'est à dire seulement en ressentant ce que cela fait vivre ou procure à l'âme comme pour apprécier une musique, l'homme peut reconnaître, voir, puis porter, l'immense noblesse de l'inestimable existence authentique et de la véritable moralité irréprochable de Dieu. Ainsi dont par la pratique religieuse et le mode de vie prophétique, c'est évidemment en se rappelant souvent cette divine vérité originelle unique, étant logiquement la seule possible origine de tout, que la croyance de notre raison et de notre cœur s'y habituent vers la foi puis la piété. C'est à dire que cela permet de parvenir à mieux concevoir, porter et mettre à profit cette extraordinaire réalité du Seigneur malgré certains aspects contraires entre la nature divine et la nature humaine comme il vient d'être vu, telles l'incréation et la création ou l'immortalité et la mortalité. Ce qui comme un enfant éduqué dans la religion amènera finalement à vivre la foi pieuse naturellement, en la distinguant donc clairement avec  la raison s'étant intelligemment renforcée et le cœur s'étant grandement ennobli. Par conséquent la croyance d'un adulte converti s'entretient en effaçant petit à petit ses doutes pour devenir finalement une foi évidente.
          Dans ce sens, ne pas être exposé aux textes des révélations et des actes cultuels pendant l'enfance devient donc une des raisons rendant difficile le cheminement vers Dieu. En effet notre cœur détenant une étincelle de foi dénommée "la fitra", émotion primaire de croyance en Dieu obtenue après un pacte pré-existentiel de l'humanité reconnaissant la juste seigneurie du Créateur (suite à L'avoir entendu et ressenti mais pas vu) auquel Dieu fait principalement référence quand Il parle des infidèles (mécréants ou associateurs), puis conservée dans notre cœur lors de l'envoi de notre esprit dans le fœtus malgré un effacement de notre mémoire du souvenir de ce témoignage pour rendre légitime le droit de l'homme à l'erreur, doit être alimentée par la méditation, les paroles sacrées du Coran et du Prophète (SBDSL), et les œuvres religieuses pour parvenir au sentiment personnel, complet et certain de foi en Dieu sur terre :
(S7v172) « Et quand ton Seigneur tira des reins d’Adam sa descendance et les fit témoigner sur eux-mêmes : “Ne suis-je pas votre Seigneur ?” Ils répondirent : “Mais si, nous en témoignons…”, (c'était) afin que vous ne disiez point au Jour de la Résurrection : “Vraiment, nous n’y avons pas fait attention (puisque la présence émotionelle de ce témoignage qu'il faut reconnaître est dans votre coeur).” »
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Chacun de vous demeure quarante jours dans le ventre de sa mère comme une goutte de liquide, puis un caillot de sang pendant une durée égale, puis un morceau de chair pendant une période équivalente. Ensuite Allah envoie l’ange chargé de lui insuffler (dans son âme reliée au corps) l'esprit (apparemment logiquement au moment où la vue et l'ouïe, seuls sens amenant à l'intelligence, commencent leur perception) »
(S11v24) « Les deux groupes ressemblent, l'un (les incroyants) à l'aveugle et au sourd, l'autre (les croyants) à celui qui voit et qui entend (uniques sens de l'apprentissage, de la science, de la compréhension, et donc de l'intelligence). Les deux sont-ils comparativement égaux ? Ne vous souvenez-vous pas ? »
(S24v35) « Allah est la Lumière (dont science) des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche (le corps mais plus la cage thoracique) où se trouve une lampe (la fitra, le centre du cœur). La lampe est dans un récipient de cristal (le coeur) et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat. Son combustible (le rappel coranique) vient d’un arbre béni (Dieu) : un olivier ni oriental ni occidental dont l’huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière (claire voyance après clairvoyance, compréhension après compréhension). Allah guide qui Il veut vers Sa lumière (la foi et comprendre et vivre le Coran, la religion et le bon sens moral de la vie). Allah propose des paraboles aux hommes et Allah est Omniscient. »
Commentaire : Cette fitra dans un récipient peut aussi être comparée à une sublime perle dans un magnifique coquillage, surtout que ce dernier peut s'ouvrir et qu'une perle étant une sphère lisse synonyme d'un absolu parfait peut représenter le ressenti de la plénitude liée à l'absolu divin aux qualités excellentes. Or cette fitra peut également être comparée à l’œil : la sclérotique (blanc de l’œil) représentant la niche, l'iris représentant le récipient de cristal et la pupille noire captant toute lumière tel un trou noir représentant la lampe utilisant l'huile, pour ensuite transmettre de la vérité, de la beauté, de la perfection, de le bonne énergie, de la bonne matière, à l'image des bonnes actions. Mais le cristal étant un récipient, la comparaison avec une lampe plus illuminée par l'huile demeure la meilleure image.
(ExtS8v2) « Et quand Ses versets leur sont récités (aux croyants), cela fait augmenter (leur sérénité puis) leur foi. Et ils placent leur confiance en leur Seigneur. »
(ExtS48v4) « C’est Lui (Dieu) qui a fait descendre la quiétude (sérénité) dans les cœurs des croyants afin qu’ils ajoutent une foi à leur foi (fitra). »
(S32v2-4) « La Révélation du Livre (Coran), nul doute là-dessus, émane du Seigneur de l'univers. Diront-ils qu'il (Mouhamed) l'a inventé ? Ceci est, au contraire, la vérité venant de ton Seigneur pour que tu avertisses un peuple à qui nul avertisseur avant toi n'est venu, afin qu'ils se guident. Allah qui a créé en six jours les cieux et la terre, et ce qui est entre eux. Ensuite Il S'est établi sur le Trône. Vous n'avez, en dehors de Lui, ni allié ni intercesseur. Ne vous rappelez-vous donc pas (votre témoignage pré-existentiel encore présent dans votre cœur, la fitra) ? »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Tout enfant connaît Allah à la naissance grâce à la fitra. Mais ce sont ses parents qui font de lui un juif, un chrétien ou un zoroastrien. » (URA)
          Cependant malgré le brouillard psychologique d'avant ma croyance au Dieu unique vers mes vingt ans, l'origine de la vie, le mystère de la mort, le miracle de la conscience humaine et des cinq sens, les déserts de dunes de sable, les océans aux vagues perpétuelles, les montagnes aux sommets élevés, les cascades d'eau pure nécessaire, les rivières des forêts aux ombrages enchanteurs, les plaines fleuries aux senteurs agréables, les champs remplis d'arbres fruitiers, le ciel bleu parsemé de nuages blancs soufflés par le vent, les douces pluies printanières, les fraîches aubes estivales, les belles couleurs automnales, les flocons aux formes géométriques symétriques d'une diversité infinie des neiges hivernales, les plaisants horizons ensoleillés, les ravissants arc-en-ciel courbés, les charmants clairs de lune étoilés, les merveilleuses aurores boréales, le spectaculaire vol de la Terre dans le cosmos, les magnifiques galaxies de l'univers, la beauté touchante des bébés chats, l'émouvante Nature pourvoyeuse de subsistance, les petits charmes des doux parfums, des saveurs appréciables, des quatre éléments vitaux voire cinq si on compte l'électricité, des valeurs sociales et de tous les autres plaisirs discrets devant être synonyme d'au moins un petit peu de bonheur tous les jours, et toute cette majestueuse poésie de la vie ne pouvant provenir que d'un Sacré Poète m’ont toujours intrigué lors de mon adolescence. La poésie est là. Charge à nous d’être heureux.
          Mais c’est vers dix-sept ans, après l'enterrement de ma grand-mère paternelle catholique qui était le seul membre de ma famille à m’avoir exprimé son étonnement sur la vie, que ma curiosité sur l'existence augmenta. En effet je me rappelais qu'avec mes cousins, elle nous disait parfois gentiment : « quand je mourrai, j'essayerai de vous faire des signes s’il y a quelque chose après la mort. » Ainsi, étonnamment, peu de temps après son décès, je me suis retrouvé au cours d'un rêve dans le couloir de son appartement assombri par la nuit. C'est alors que je l'ai vue, calmement, sortir de la pénombre du bout du couloir. Elle se rapprochait progressivement de moi, portant sa belle robe à fleurs, sans un mot, et sans aucune expression sur le visage. Pendant sa lente marche vers moi, l'unique sentiment qui traversait mon esprit était celui de l'attente. Au bout d'un moment, elle finit par arriver tout près de moi, et doucement, me serra dans ses bras. A cet instant, j'en fis de même, et seul l'amour se manifesta lors de cette étreinte. Une force invisible et des coïncidences étranges me poussèrent donc à m’interroger plus sérieusement sur le sens de la vie.
          Un autre exemple plus frappant de l'originalité d'un signe puisque étant arrivé dans le monde réveillé est une anecdote qui arriva à mon cousin peu après sa conversion à l'islam. Au cours d'une journée, il partit sur son scooter voir la mer à un endroit peu fréquenté et décida de s'asseoir sur la plage durant un moment. En scrutant l'océan comme le font beaucoup de gens, il passait sa main dans le sable pour se détendre. Pendant qu'il répétait ce geste, il trouva étrangement une grosse clé enterrée qu'il décida de conserver, car celle-ci lui rappelait quelque chose. Puis, après avoir parcouru le chemin du retour, il arriva devant la porte du local à vélos de son immeuble pour y ranger son scooter. C'est alors qu'il eut l'idée d'essayer la clé qu'il venait de trouver, et la porte s'ouvrit. Des coïncidences de ce type, que l'on peut nommer des signes, sont particulièrement insolites et méritent d'apporter une méditation sur ce genre d'événements :
(S41v53) « Nous leur montrerons Nos signes dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que c'est cela (le Coran), la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ? »
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu Honoré et Glorifié a dit : « Quiconque se rapproche de Moi d’un empan, Je Me rapproche de lui d’une coudée. Quiconque se rapproche de Moi d’une coudée, Je Me rapproche de lui d’une brasse. Quinconce vient vers Moi en marchant, Je viens vers lui en trottant (ou en galopant suivant les versions, alors que ça devrait être l'inverse, c'est à dire que par un amour miséricordieux Allah avance vers nous plus vite que nous vers Lui alors que normalement çà devrait être à nous d'avancer vers Lui plus vite que Lui vers nous ou au moins identiquement). » (Mouslim)
Ces enseignements expliquent que pour trouver Dieu, notre raison doit sincèrement rechercher le véritable sens de l'existence, car Sa création étant Son premier pas vers l'homme pour l'amener à méditer sur la vie, c'est à nous de faire le pas suivant en orientant notre pensée vers Lui avec une forte demande d'être guidé tel un nourrisson tendant les bras vers un parent à l'image d'un pieux levant les mains au ciel lors d'une invocation ou tel un nourrisson s'accrochant par attachement au bas de la tenue vestimentaire d'un parent à l'image de certains pèlerins pleurant accrochés au tissu posé sur la Kaaba par attachement à Dieu, afin de Lui permettre de pouvoir faire le pas suivant vers nous à travers des signes de Son destin, des rêves particuliers pendant notre sommeil, l'augmentation de la perception de Sa présence, la reconnaissance de Ses paroles et Prophètes, la compréhension que le libre arbitre et donc la foi est nécessaire pour atteindre la valeur suprême qui est l'ennoblissement maximal personnel similaire à celui de Dieu, la volonté de pratiquer Ses règles religieuses bienveillantes, et donc toujours plus de guidée. Or les signes divins dans le destin, parfois irrationnels, sont généralement progressifs comme la douceur d'un lever de soleil jusqu'au zénith, car trop de lumière d'un coup empêcherait de distinguer les choses et donc les signes divins comme à l'instant d'un réveil, en provoquant ainsi un doute sur la réalité. C'est pourquoi quand nous recevons ces signes, il faut les graver dans notre cœur et dans notre  mémoire, tout en sachant qu'il ne faut pas trop voire ne plus en demander surtout quand on en a eu des grands :
(S76v29/30) « Ceci est un rappel. Que celui qui veut prenne donc le chemin vers son Seigneur ! Cependant, vous ne saurez vouloir, à moins qu’Allah veuille (car il n'y a de force et de puissance que par Lui). Et Allah est Omniscient et Sage. »
(S8v20-23) « Ô vous qui croyez ! Obéissez à Allah et à Son Messager et ne vous détournez pas de lui quand vous l’entendez (parler). Et ne soyez pas comme ceux qui disent : « Nous avons entendu » alors qu’ils n’entendent pas. Les pires des bêtes auprès d’Allah, sont (en vérité) , les sourds-muets qui ne raisonnent pas. Et si Allah avait reconnu en eux quelque bien (sagesse, courtoisie, réflexion, profonde bienveillance pour tous), Il aurait fait qu’ils entendent. Mais, même s’Il les faisait entendre, ils tourneraient (sûrement le dos) en s’éloignant (car leur reconnaissance de Dieu puis leur volonté d'évoluer pour et vers Lui seraient insuffisantes). »

Suite à ces deux versets, l'être humain doit donc bien obligatoirement rechercher le sens véritable de son existence pour que Son Seigneur puisse le guider progressivement vers la vérité, car sans un chemin (recherche) et sans douce lumière (Dieu), on ne peut arriver à une destination.
Puis au bout d'un certain nombre de signes, c'est à l'homme de se pencher progressivement vers l'immense sagesse agréable du radieux versant vertigineux de l'honorable monothéisme grandiose. C'est à dire en pouvant aller par un intense amour pieux jusqu'à serrer Dieu sans hésitation de plus en plus fort contre lui avec les bras de son âme comme une grosse peluche jusqu'à Le rencontrer. Surtout que cette grosse peluche peut aussi réellement nous serrer amoureusement dans Ses bras invisibles et immatériels. En effet même si certains ne veulent pas l'admettre dont souvent par un manque de piété, un bas orgueil, ou par un peur lâche ou inconsciente d'être totalement impuissant face à Dieu, c'est une vision beaucoup plus légitime de la nature et l'omnipotence divines, puisque le Seigneur ne pourra qu'apprécier ce sentiment à Son égard tant que nous sommes bienveillants.
Pour être guidé au mieux, on peut donc dire qu'il faut ensuite avoir un bon cœur (chemin, recherche, bienveillance) et la religion (lumière, Dieu, foi, piété).
Il faut savoir que peu de temps après mon analogie entre Dieu et un grosse peluche, lors d'un rêve dans lequel je péchais, une peluche est sorti de la rivière en forme d'homme nain représentant la finesse (puisque petit) et la force (puisque masculin) de Dieu, puis s'est approchée de moi pour discuter. Au fur et à mesure de la discussion, elle me faisait progressivement comprendre qu'elle représentait Dieu en prouvant donc que je ne contrôlais pas le rêve comme le montre également la suite. De toute façon quand Allah est présent dans un rêve, c'est évidemment aussi authentique que lorsque quelqu'un y voit le Prophète (SBDSL) selon l'islam. Or donc en découvrant petit à petit que Dieu se manifestait à travers cette peluche pendant la discussion, chaque degré supplémentaire d'affection partagée que j'espérais était simultanément rassuré par un ressenti de validation du Seigneur jusqu'à finir par la serrer délicatement dans mes bras avec le sentiment d'un fort amour amical partagé  Ainsi cela montre que dans Or comme il a été vu la progression de l'intimité avec le Créateur ayant une nature illimitée, Son retour amical envers notre amitié en est un reflet identique, car c'est logiquement à nous de rechercher des degrés toujours plus intenses d'amour amical avec Lui, parfois en devant fréquemment nous convaincre ou nous forcer à nous dépasser dans ce sens :
Abou Hourayra (SDP) raconte : Le Messager d'Allah (SBDSL) se leva parmi nous et prononça un discours. Il dit : « Musulmans ! Attendez-vous à du bien de la part du Seigneur des mondes ! Car le Seigneur est avec son serviteur comme il s'attend. »
Ceci étant logique, car la dignité irréprochable du Seigneur dont à travers Sa compréhension, Sa valorisation et Son ressenti divinement infini de la noblesse dont donc du grand amour amical partagé intimement appartient à Son identité et peut même détenir un aspect suprême par l'attribut divin de Souverain s'appréciant toujours plus avec le temps par les attributs divins d’Éternel et de Puissance illimitée Surtout qu'Il a donc en plus choisi prioritairement ce meilleur chemin par sa miséricorde en devenant ainsi son origine, qu'Il le maîtrise donc excellemment et qu'Il l'attend donc de nous. D'autant plus qu'il faut bien réaliser que cet ami intime, c'est l'Omnipotent.
Le Prophète (SBDSL) a dit : « S'il m'avait été permis d'avoir pour ami intime quelqu'un d'autre que Dieu (surtout car Il est Omniprésent et Omniscient et aime Ses créatures bienfaisantes), cela aurait été Abou Bakr (SDP, premier calife de l'islam). Seulement, il est mon frère et mon compagnon. » (Boukhari)
          Ensuite vers mes dix-neuf ans, ma première déception sentimentale (chagrin d'amour que la virginité religieuse jusqu'au mariage tend à éviter) me fit découvrir l’organe roi tellement il souffrait (en rapport avec la douleur d'une côte gauche supérieure similaire à celle à l'origine d'Eve) : le cœur et sa fitra (donc par une hypersensibilisation montrant en réalité la douleur du cœur lorsqu'il ne connaît pas et n'est donc pas en accord avec sa fitra). Avoir si mal en soi sans avoir la moindre égratignure était une souffrance que je devais apaiser. Or ni le temps (proche d'une année), ni l’amour de ma famille, ni l’amitié de mes amis, ni les bonnes saveurs de la nourriture, ni le plaisir des loisirs n’arrivaient à soulager cette souffrance rendant tout fade voire tel un goût de cendre, en particulier car à travers la croyance en une étouffante existence éphémère vide de sens synonyme de néant après la mort et donc de but absurde car sans valeur. Seules les paroles religieuses d’un ami habitant un autre quartier que le miens commençaient à guérir ce mal qui était en fait un bien puisque m'ayant permis de reconnaître la bienfaisance des textes sacrés. Surtout qu'il évoqua dès le début de sa prédication vers moi, un verset coranique qui comme, il a été vu un peu plus haut, était en rapport avec ma grand mère Gabrielle qui nous disait parfois à moi et mes cousins dans notre jeunesse qu'elle essayerait de nous faire des signes si il y a un monde après sa mort :
(S3v190) « A travers la création des cieux et de la terre, l'alternance de la nuit et des jours, il y a des signes pour les doués d’intelligence. »
Le discours de cet ami dégageait beaucoup de logique et de sérénité. Lui qui auparavant était si insouciant du mal qu’il faisait, s’était transformé en un charmant jeune homme depuis qu’il avait retrouvé ses racines musulmanes. Sur la place de mon quartier, lieu de rendez-vous de mes amis, il m'arrivait d'avoir une pensée pour lui, et parfois, je le voyais soudain apparaître au coin d'une ruelle. De temps en temps, il était un peu oppressant avec ce nouveau message qui lui tenait à cœur, mais il était toujours souriant et rempli de douceur. A cette époque évidemment, je ne comprenais pas que la prédication appartenait aux meilleures actions.
          Mais désormais je sais, car je (res)sens, que les effets vibrants des phrases de la sagesse divine, de la glorification du divin et de la facile pratique religieuse quotidienne produisent réellement la noblesse d'une plaisante onde apaisante facilitant la perception du Très Noble Seigneur, puisque faisant frissonner notre peau d'inquiétude vu Son omniprésente puissance irrésistible (mais avec de l'expérience de foi plutôt frissonner notre corps de grandeur émouvante), puis frémir agréablement notre cœur de foi comme une feuille frémit au souffle du vent, du bois crépite au feu, la chaleur réchauffe le froid du corps ou l'eau commence à bouillonner, et enfin devenir serein notre cœur étant donné Son irréprochable dignité maximale :
(S8v2) « Les vrais croyants sont ceux dont les cœurs frémissent quand on mentionne Allah (comme donc des feuilles au vent mais aussi comme l'eau en ébullition afin de les habituer aussi à bouillonner de bienveillance). Et quand Ses versets leur sont récités, cela fait augmenter leur foi (et leur sérénité). Et ils placent leur confiance en leur Seigneur. »
(S39v23) « Allah a fait descendre le plus beau des récits, un Livre dont (certains versets) se ressemblent et se répètent. Les peaux de ceux qui redoutent leur Seigneur frissonnent (à l’entendre tellement ils sont à la merci de Sa puissance ou respectent Sa grandeur inestimable), puis leurs peaux et leurs cœurs s’apaisent au rappel (de la noblesse) d’Allah (comme une légère brise fraîche fait par un frisson s'inquiéter, puis apprécier la chaleur, et donc vivre un moment chaleureux et une valorisation). Voilà le (livre) guide d’Allah par lequel Il guide qui Il veut (et égare ceux qui le renient). Mais quiconque Allah égare n’a point de guide. »
(S13v27-29) « Ceux qui ont mécru disent : “Pourquoi n'a-t-on pas descendu sur lui (Mouhamed) un miracle venant de son Seigneur ?” Dis : “En vérité, Allah égare qui Il veut et Il guide vers Lui celui qui se repent, ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah.” N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les cœurs ? Ceux qui croient et font de bonnes œuvres, auront le plus grand bien (celui du coeur) et aussi le plus bon retour (propagation de la dignité et rétribution par le Paradis). »

En effet les paroles sacrées ou remplies de bon sens et les œuvres religieuses correspondent à de la lumineuse noblesse, de la perception pure, des vibrations bonnes, et donc à un agréable ressenti digne se prolongeant quelques temps dans le cœur par des échos de grandeur morale. Et c'est pour cela qu'il faut fréquemment imbiber le cœur dans cette ambiance pieuse pour préserver indéfiniment ces échos de profonde sagesse. Il peut parfois y avoir en nous un frein d'aller vers la lecture de paroles religieuses ou la pratique religieuse, car il nous faut le débloquer pour que nous obtenions plus d'honneur et de bonheur, puisque ensuite une grandeur apaisante nous envahit du centre du cœur jusque dans la tête, puis partout dans le corps, et enfin tout autour de nous. Il faut noter que cette existence du cœur ressentant et s'apaisant avec le rappel de Dieu est une preuve irréfutable et donc excellente concernant l'existence de Dieu et son Paradis éternel.
A ce sujet il est important de comprendre que sans reconnaissance de l'existence du Créateur Saint ni remerciement envers Lui, l'homme ne peut se sentir épanoui car son cœur ressent l'absence de la divine éducation essentielle et irréprochable des épreuves terrestres puisque valorisant les qualités morales, la vie au Paradis et donc la sagesse du Seigneur, et proposant la valeur suprême qu'est la glorieuse dignité pieuse.  C'est pourquoi certaines célébrités ayant la richesse, la renommée, les biens et la santé finissent parfois par se suicider, alors qu'en apparence, ils avaient tout pour être heureux.
          Cet ami m’a donc éclairé sur le monothéisme en répondant à mes questions. Souvent ses réponses mettaient en mots ce que je ressentais, comme si mes intuitions sur la morale prenaient forme. L'étincelle de foi (synonyme d'importance de la finesse originelle de la fitra à toujours ressentir intensément même en l'ayant grandement développée comme il suit et suivra) de mon cœur se transformait progressivement en une flamme.
          Or au cours de sa vie pour bien distinguer l'irréprochable morale monothéiste, l'homme doit savoir qu'il fait réellement des choix fréquents et souvent subtils entre les pensées soufflées par un diable invisible (ou par la rébellion de l'âme bestiale impie) et celles inspirées par un ange (ou par la reconnaissance de l'âme pouvant être spirituelle, l'habitude pieuse, l'inspiration divine) évidemment également invisible :
Mouhammed Ibn Alqasim rapporte : Après un propos noble puis un autre déplacé concernant la mort de son fils Abdallah, Abou Bakr (SDP) dit à sa fille sœur d'Abdallah (SDP) : « Ma fille ! Tout homme reçoit deux souffles : un souffle d'un ange et un souffle de Satan (la première parole que j'ai dite venait d'un ange et la seconde venait d'un démon). »
C'est une réalité difficile à réaliser, mais elle est comparable aux conseils des humains qui peuvent être bons ou mauvais. La seule liberté de l'homme se résume donc forcément à choisir entre être un pieux serviteur accomplissant volontairement l’œuvre de Dieu et du Bien dans la guidée, ou un esclave accomplissant inconsciemment ou volontairement l’œuvre de ses instincts primaires, de ses passions et de Satan et du Mal dans l'égarement, surtout que plus l'homme se détourne de la pratique religieuse et de la bienfaisance sociale, plus il devient dans cet égarement aussi soumis aux extrémistes juifs, chrétiens, musulmans, laïques, politiques ou libertaires, en pouvant être qualifié d'impie ou d'hypocrite car sans gêne d'être soumis à autre que Dieu :
(ExtS2v2/3) « C'est le Livre (Coran) au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux qui croient à l'invisible »
(S47v17) « Quant à ceux qui se mirent sur la bonne voie, Il les guida encore plus et leur inspira leur piété. »
(S2v172) « Ô les croyants ! Mangez des (nourritures) licites que Nous vous avons attribuées. Et remerciez Allah, si c'est Lui que vous adorez. »
(S25v43) « Ne vois-tu pas celui qui a fait de sa passion sa divinité ? »
(S25v55) « Et l'infidèle sera toujours l'allié des ennemis de son Seigneur ! »
(S2v168/169) « Ô gens ! De ce qui existe sur la terre, mangez le licite et le pur, (et donc) ne suivez point les pas du Diable car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré. Il ne vous commande que le mal et la turpitude et de dire contre Allah ce que vous ne savez pas. »
Or toutes les mauvaises incitations visibles ou invisibles ne seront jamais acceptées comme des excuses d'avoir refusé la foi ou la bienfaisance : « Un roi peut déplacer un homme, un père peut mander un fils, mais chacun doit se souvenir que même si des rois ou des puissants commandent ses mouvements, il demeure seul gardien de son âme. Devant Dieu, il ne servira à rien de dire que d’autres m’ont demandé d’agir ainsi, ni que la vertu n’était pas de mise à ce moment là, car c’est insuffisant, il ne faut pas l’oublier. » (Extrait du film « Kingdom of heaven : Le Royaume des cieux »)
Cependant dans Son immense miséricorde, afin de noblement nous éprouver pour nous guider vers la valeur suprême qu'est la dignité, Dieu a décrété qu'Il provoquera des émotions dans le cœur en fonction de ces incitations et des réactions de l'être humain qui les accompagnent. Par exemple, lorsque quelqu'un a l'intention de voler quelque chose pour la première fois, les battements de son cœur s'accélèrent en lui faisant ressentir une émotion divine de peur. Or à l'image du nudiste qui par trop d'impiété ne ressent plus la pudeur dans son cœur en finissant par préférer l'illicite, s'il s'habitue à dérober des choses en dominant sa crainte et en oubliant Dieu, l'insensibilité puis l'amour du vol entreront en lui en devenant ses propres impulsions même si c'est Dieu qui crée tout, car n'ayant jamais écouté son cœur, il l'aura poussé vers une perversion de sa pieuse perception originelle du bien et de la morale à ce sujet :
(ExtS22v46) « Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais, ce sont les cœurs dans les poitrines qui s'aveuglent. »
(S17v83-85) « Et ils t’interrogent au sujet de l’âme. Dis : « L’âme relève de l’Ordre de mon Seigneur. » Et on ne vous a donné que peu de connaissance. (C'est à dire que l'âme réagit en fonction de nos opinions et choix : quand elle est éduquée pieusement ou religieusement, elle appelle à la droiture, alors que quand elle est égarée, elle s'oriente vers l'erreur par une inversion de certaines valeurs comme le prouve notre époque libertaire.) »
(S79v15-26) « Le récit de Moïse t'est-il parvenu ? Quand son Seigneur l'appela, dans Touwa, la vallée sanctifiée : “Va vers Pharaon. Vraiment, il s'est rebellé ! Puis dis-lui : Voudrais-tu te purifier ? et que je te guide vers ton Seigneur afin que tu Le craignes ?” Il lui fit voir le très grand miracle. Mais il le qualifia de mensonge et désobéit (et tua aussi les premiers nés des enfants d'Israël). Ensuite, il tourna le dos, s'en alla précipitamment, rassembla (les gens) et leur fit une proclamation, et dit : “C'est moi votre Seigneur, le très-Haut .” Alors Allah le saisit de la punition exemplaire de l'au-delà et de celle d'ici-bas. Il y a certes là un sujet de réflexion pour celui qui craint. »

Par conséquent quand l'être humain voit, entend ou parle souvent des choses irréligieuses, mauvaises ou futiles dans de mauvaises ambiances, cela trouble évidemment sa perception, et donc sa conscience, et donc son cœur, et donc son âme par rapport à la droiture pieuse, tout en le faisant tendre logiquement vers l'insouciance ou la perversion, surtout si ce n'est pas compensé voire fortement rejeté par notre participation fréquente à des ambiances religieuses, nobles ou/et utiles.
Une autre preuve que Dieu existe dans ce sens, c'est que généralement nous ressentons dans notre cœur de l'insatisfaction avant de commencer une œuvre noble, ce que Dieu nous demande logiquement de dépasser dignement pour finalement admettre avec le fond du cœur qu'il s'agit du meilleur chemin à aimer prioritairement pour le vivre principalement surtout que devenant l'authentique satisfaction : prières, jeûnes, équilibre alimentaire, sport, études.
Il s'agit de justes règles décidées par Dieu, comme quand Il laisse se développer le doute ou suscite l'hypocrisie dans le cœur des infidèles :
(S8v24) « Ô vous qui croyez ! Répondez à Allah et au Messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie et bonne) vie (celle du coeur), et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son cœur, et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le cœur du croyant se trouve entre deux doigts du Miséricordieux. Il le retourne comme Il veut (alors que celui de l'incroyant s'oriente parfois inversement ou inexactement par rapport à la piété). » Le Prophète (SBDSL) dit à un compagnon qui venait le voir : « Tu viens me demander ce qu’est le bien ? » Je dis : « Oui. » Il dit : « Prends-en l’avis de ton propre cœur. Le bien est tout ce qui ne trouble pas la sérénité de l’âme et du cœur. Le mal est ce qui te met dans l’embarras avec toi-même et qui ne fait qu’hésiter dans ta poitrine, quand bien-même les gens t’en donnent une appréciation favorable et quand bien même ils t’en donnent un bon avis. » (URA)
Commentaire : Ce hadith concerne les croyants et les hommes avant qu'ils deviennent totalement insouciants, incroyants ou impies. En effet le cœur pieux est telle une boussole morale synonyme de conscience.
(S83v10-14) « Malheur, ce jour-là, aux négateurs, qui démentent le jour de la Rétribution. Or, ne le dément que tout transgresseur, pécheur, qui, lorsque Nos versets lui sont récités, dit : “(Ce sont) des contes d'anciens !” Pas du tout, mais ce qu'ils ont accompli couvre leurs cœurs. »
(S18v56/57) « Et Nous n’envoyons des Messagers que pour annoncer la bonne nouvelle et avertir. Et ceux qui ont mécru disputent avec de faux arguments, afin d’infirmer la vérité, et prennent en raillerie Mes versets (le Coran) ainsi que ce (châtiment de l'Enfer) dont on les a avertis. Quel pire injuste que celui à qui on a rappelé les versets de son Seigneur puis qui y tourna le dos en oubliant ce que Ses deux mains ont commis. Nous avons placé des voiles sur leurs cœurs (de ces infidèles), de sorte qu’ils ne comprennent pas (le Coran), et mis une lourdeur dans leurs oreilles. Donc même si tu les appelles à la bonne voie, jamais ils ne pourront se guider. »
(ExtS2v108) « Quiconque substitue la mécréance à la foi s'égare certes du droit chemin. »
(S54v2/3) « Et s'ils voient un prodige (miracle), ils s'en détournent et disent : “Une magie persistante.” Et ils (le) traitent de mensonge et suivent leurs propres impulsions, or chaque chose arrivera à son terme (et son but) »
(S2v10) « Il y a dans leurs cœurs (des incroyants) une maladie (de doute), et Allah laisse croître leur maladie. Ils auront un châtiment douloureux pour avoir menti. »
(S9v124/125) « Et quand une Sourate est révélée, il en est parmi eux qui dit : “Quel est celui d'entre vous dont elle fait croître la foi ?” Quant aux croyants, elle fait certes croître leur foi, et ils s'en réjouissent. Mais quant à ceux dont les cœurs sont malades elle ajoute une souillure à leur souillure, et ils meurent dans la mécréance. »
(S9v77) « Il (Dieu) a donc suscité l'hypocrisie dans leurs cœurs (de certains infidèles pour leur calcul personnel en particulier à l'époque où le Prophète commençait à être de plus en plus suivi), et cela jusqu'au jour où ils Le rencontreront (afin de recevoir leur mauvaise rétribution), pour avoir violé ce qu'ils avaient promis à Allah (pacte pré-existentiel) et pour avoir menti (concernant leur foi et leur pratique religieuse). »

(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Sachez que dans le corps humain, il y a une bouchée de viande. Quand cette bouchée est bonne, tout le corps est bon, et quand elle est devenue mauvaise, tout le corps le devient. Sachez que cette bouchée est le cœur. » (URA)
          Ainsi, il apparaît que les émotions éprouvent l'homme en lui demandant de réfléchir avant d'agir. En effet lors d'une réaction, il faut parfois attendre la deuxième idée de notre âme car la première est généralement celle de l'ego et la deuxième celle de l'esprit ou du cœur (voire inversement quand on débute faiblement dans la piété ou lors d'une forte émotion comme la tristesse), sauf si une grande sagesse a déjà été atteinte par le cœur, car généralement dans ce cas les deux premières idées provenant d'abord du cœur puis de l'esprit sont donc bonnes, se confirment et s'affinent. Par conséquent si ses réactions sont bonnes, l'être humain s'assagit en habituant son caractère aux nobles sentiments, appartenant aux piliers de la dignité et de la droiture morale. Mais si ses réactions sont trop souvent mauvaises, il peut devenir pervers. Quand le cœur est contrôlé par le désir, l'esprit n'a plus de maîtrise. Or dans diverses circonstances, le Prophète (SBDSL) exemplaire de l'islam montra et expliqua les attitudes convenables permettant d'acquérir les sentiments de la sagesse telles que la patience et la douceur :
Ibn Masoud (SDP) a dit : « Quand ce fut le fameux jour (de la victoire) de Houneyn (nom d'une rude bataille qui eut lieu entre les musulmans et une coalition bédouine) le Messager de Dieu (SBDSL) fit des préférences à certains lors du partage du butin. Ainsi donna-t-il à Al Aqra Ibn Habis cent chameaux. Il donna la même chose à Ouyayna Ibn Hisn. Il donna aussi à des gens parmi la noblesse arabe en les favorisant dans le partage. Quelqu'un dit alors : « Par Dieu, voila bien une répartition qui manque de justice et où la satisfaction de Dieu n'a pas été recherchée. » Je me rendis alors auprès du Prophète (SBDSL) et lui contait la chose. Son visage devint rouge intense (de colère) et pourtant il me répondit calmement (et doucement) : « Qui donc est juste si Dieu et Son Messager ne le sont pas ? » Puis il ajouta : « Que Dieu ait Moïse dans Sa miséricorde ! On lui fit en effet des torts bien plus grands et il endura pourtant avec patience. » Je dis : « Je ne lui adresserai certainement plus jamais la parole (par respect) après ce qu'il (SBDSL) a dit. » (URA)
(ExtHadith) « (Suite à avoir répondu à un éternuement pendant la prière peu après sa conversion) Mouâwiya ibn al-Hakam (SDP) explique : « Mes parents peuvent être témoins du fait que je n'ai jamais vu quelqu'un, ni avant lui ni après lui, enseigner d'une meilleure façon que le Prophète (SBDSL). Par Dieu, il ne me blâma pas, ne me frappa pas et ne me dit rien de mal. Il me dit seulement (avec douceur) : « En prière, il ne convient pas qu'il y ait quelque chose relevant des paroles des gens. Cette prière n'est que proclamation de la pureté de Dieu, proclamation de la grandeur de Dieu et récitation du Coran. » (Mouslim)
Anas (SDP) rapporte : « Je n’ai jamais touché un brocart ni une étoffe de soie plus lisse (douce synonyme d'amour intense partagé supérieurement) que la paume de la main du Messager de Dieu (SBDSL). Je n’ai jamais senti de parfum plus suave que celui du Messager de Dieu (SBDSL). J’ai effectivement servi le Messager de Dieu (SBDSL) durant dix années (sans aucune lassitude ni gêne). (En effet) Jamais il ne m’a dit « ouf ! » (en signe d’impatience et de réprobation). Jamais il ne m’a dit pour quelque chose que j’avais faite : « tu n'aurais pas dû la faire ? », ni pour quelque chose que je n’avais pas faite : « tu aurais dû la faire ? » (car il se résignait totalement au destin.) » (URA)

Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le fort n’est pas celui qui terrasse les gens dans la lutte, mais le fort est celui qui reste maître de lui-même dans sa colère. » (URA)
(ExtHadith) Le prophète (SBDSL) a dit : « Nul n’a reçu de don meilleur et plus abondant que celui de la patience. » (Mouslim)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quand la douceur est dans quelque chose, elle ne peut que l'embellir, et quand elle en est retirée, elle ne peut que l'enlaidir. »

(S3v133/134) « Et concourrez au pardon de votre Seigneur, et à un Jardin (Paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, qui dépensent dans l’aisance et dans l’adversité, qui dominent leur rage et pardonne à autrui, car Allah aime les bienfaisants. »
Il faut donc essayer d'analyser au mieux chaque situation, pour s'approcher toujours des meilleures ressentis, réactions et décisions, et ne rester ainsi constamment que sur les bons sentiments par essence agréables puis de sages comportements apaisants facilitant toutes les étapes de la vie :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le bon caractère (dont dans la maîtrise de l'âme au sein des qualités morales et donc de la bonne moralité) conduit au bonheur. » (Al-Kharaytî)
Commentaire : En effet il est logique de devoir être en adéquation avec le bon voire le meilleur chemin (du Bien) pour se sentir vraiment bien.
C'est à dire qu'il faut agir avec la raison (sagesse) quelle que soit l'émotion que nous ressentons et profiter avec l'émotion et les sensations dans les situations de contemplations et de certains loisirs. Surtout que sinon quand la passion ou la peur est forte chez le peuple, l'idéologie  prime sur la raison, la science et le bon sens. Il faut donc toujours chercher la meilleure analyse du moment, et encore chercher quand on croit l'avoir trouvé. Généralement ça revient à être humble devant Dieu, pieux, doux, véridique et au service des gens, tout en souvent s'effaçant raisonnablement de manière altruiste, dont par une noblesse de choix ou par la reconnaissance d'une noblesse de position. De plus il ne faut pas perdre la raison par colère, peur, orgueil ou amour.
Ainsi il n'est pas étonnant que pour détourner le peuple de la religion et des principaux problèmes financier, économique et social, le corrompu système médiatico-ploutocratique occidental se sert sournoisement de l'émotion matérialiste principalement comme lors de la propagande divisante concernant le Covid, l'immigration, l'économie, la guerre, la gauche, la droite, l'actualité, la vie ou les clashs de célébrités souvent sans valeur voire impies, les polémiques scientifiques invérifiables, le sport, les problèmes des partis politiques, les liens de l'union européenne, l'inflation, la guerre, les pénuries et la crise énergétique. Or parler principalement de ces sujets devient clairement un culte des idoles. Surtout que paradoxalement la finance se porte bien. Il pourrait sembler que la finance prospère sur le malheur collectif et la désintégration de la nation et de la démocratie. La bourse est comme déconnectée de la réalité, elle monte quand le pays s’effondre. Ni les virus, ni les troubles sociaux, ni les menaces de guerre et d’anéantissement ne paraissent la perturber le moins du monde. Elle donne le sentiment de se gaver sur le malheur, le chaos, l’appauvrissement, la détresse et les peurs et même de profiter du déclin.
Cela fait des siècles que ce système fonctionne ainsi pour éviter aussi de parler de l'impiété du laïcisme, de la secte franc-maçonne, de l'islamophobie, de la christianophobie, du droit commercial anglo-saxon, du sionisme, de l'oppression bancaire, de la finance internationaliste, du mondialisme, de la ploutocratie et des privilèges des oligarques, surtout que ça leur laisse le temps de gagner toujours plus d'argent afin de toujours plus centraliser l'économie mondiale.
A ce propos, il faut savoir que les savants ont découvert que l'intelligence consciente et le centre de décision conscient, situés dans la zone frontale du cerveau, ne sont pas les seules à déterminer nos actions. En effet, une autre forme d'intelligence, située en dessous du cortex cérébral, existe dans notre cerveau. Il s'agit de l'hippocampe qui stocke toutes nos expériences (mémoire). Or ce dont nous nous souvenons détermine ce que nous faisons, et plusieurs centres de coordination jouent aussi un rôle décisif avant l'action dont deux sont dans le noyau amygdalien situé très proche de l'hippocampe : le centre de la peur et de la panique (liées à la souffrance et donc l'interdit), ainsi que ses adversaires, le centre des plaisirs et de la récompense (liés à l'espoir et la vertu), car ces deux centres forment la base essentielle de la conscience morale humaine puisque donc n'étant possible que par la connaissance de la souffrance et du plaisir liée à la mémoire, devant donc amener sagesse personnelle et empathie (bienfaisance) pour autrui. Ce système échappe à notre contrôle conscient et analyse, avant que nous en ayons conscience, l'ensemble des signes extérieurs en traduisant le résultat par un sentiment. Avant même que nous commencions à réfléchir à quelque chose, l'inconscient a donc déjà trouvé ce qui est bon pour nous et le cœur finit par décider. De plus, le système de récompense du cerveau est géré à l'aide du neurotransmetteur dopamine qui nous pousse à faire des choses qui nous font nous sentir bien, et avant qu'un homme corrompe son coeur il n'y a donc que le bien qui apporte le bien. Alors ceux qui vont à l'encontre de cette sagesse choisissent évidemment le mauvais chemin, pervertissent effectivement leur perception originelle du véritable bien et deviennent vraiment injuste envers eux-mêmes jusqu'à risquer de fermer leur cœur définitivement à la noblesse et donc à Dieu :
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Sachez que dans le corps humain il y a une bouchée de viande. Quand cette bouchée est bonne, tout le corps est bon, et quand elle est devenue mauvaise (prouvant sa capacité originelle à percevoir le véritable bien), tout le corps le devient. Sachez que cette bouchée est le cœur. » (URA)
(S54v4) « Ils ont pourtant reçu comme nouvelles (expliquées dans la phrase suivante) de quoi les empêcher (de faire du mal), une sagesse parfaite (nécessaire pour la conscience morale humaine). Mais les avertissements (Coran, jour du jugement, Enfer, Paradis, peuples criminels détruits, expériences personnelles) ne (leur) servent à rien. Détourne-toi d'eux. Le jour où l'appeleur appellera vers une chose affreuse, les regards baissés, ils sortiront des tombes comme des sauterelles éparpillées, courant, le cou tendu, vers l'appeleur. Les mécréants (destinés à l'Enfer) diront : “Voilà un jour difficile.” »
(S16v28) « Ceux à qui les anges ôtent la vie, alors qu'ils sont injustes envers eux-mêmes, se soumettront humiliés (et diront) : “Nous ne faisions pas de mal !” Mais Allah sait bien ce que vous faisiez. »
(S10v44) « En vérité, Allah n'est point injuste à l'égard des gens, mais ce sont les gens qui font du tord à eux-mêmes. »

Le Prophète (SBDSL) a dit : « Le bon caractère (dont dans la maîtrise de l'âme au sein des qualités morales) conduit au bonheur. » (Al-Kharaytî)
(S83v10-14) « Malheur, ce jour-là, aux négateurs qui démentent le jour de la Rétribution. Or, ne le dément que tout transgresseur, pécheur, qui, lorsque Nos versets lui sont récités, dit : “(Ce sont) des contes d'anciens !” Pas du tout, mais ce qu'ils ont accompli couvre leurs cœurs. »
(S45v22/23) « Et Allah a créé les cieux et la terre en toute vérité (authentiquement et légitimement) et afin que chaque âme soit rétribuée selon ce qu’elle a acquis. Ils ne seront cependant pas lésés. Vois-tu celui qui prend sa passion pour sa propre divinité ? Et Allah l’égare sciemment (car le laisse choisir de s'égarer plutôt que de croire personnellement) et (ce qui) scelle (définitivement) son ouïe et son cœur et étend un voile sur sa vue. Qui donc peut le guider après Allah ? Ne vous rappelez-vous donc pas ? »
          Dans ce sens, Allah explique dans le Coran que les mauvais sentiments, apparaissant à cause du refus d'écouter la pureté originelle du cœur comparable à celui d'Adam qui devait gérer uniquement les premiers bons sentiments, sont des maladies déréglant le bon comportement d'un homme et pouvant être guéries par les pratiques religieuses, comme les maladies déréglant le bon comportement originel du corps peuvent être guéries par la médecine.
          Ma croyance débuta par le sentiment que l’univers, les végétaux, les animaux, les anges et les hommes détiennent le même Seigneur. Puis le sublime vertige de la foi en l'Eternel commença à imprégner presque définitivement mon âme en y effaçant l'ancienne angoisse illusoire de son aspect éphémère, car je ressentais en continuant de chercher des preuves de l’inestimable existence divine que chaque seconde passée devenait un signe, comme nous devons nous émerveiller et glorifier Dieu jusque dans tous les détails de Sa Création et de Ses créatures : la flamme de croyance en Dieu de mon cœur était déjà devenue un feu :
« Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle. » (Einstein)
          Ensuite lors de ma première retraite spirituelle dans une mosquée pour apprendre la tradition prophétique en petit groupe pendant un week-end, mes derniers doutes furent effacés car après avoir passé la nuit mon visage souvent tourné vers la direction de La Mecque comme le conseille la religion musulmane, je me suis réveillé devant une image inoubliable. Notre responsable s'était levé avant tout le monde et pratiquait seul les prières du dernier tiers de la nuit dans l'intimité d'une silencieuse obscurité intense, puisque au moment où selon les enseignements religieux, Dieu quitte (moralement voire réellement) Son Trône situé au-delà du septième ciel pour descendre au premier ciel afin de se rapprocher de la terre pour être plus près du coeur amoureux des croyants et plus proche de leur repentir, de leurs glorifications et de leurs invocations. Ce frère était habillé de façon traditionnelle et se situait debout au centre de la première ligne de prière. L'immense honneur de cette œuvre cultuelle m'envahit alors, car lors de ses prosternations, il était éclairé par les rayons lumineux de la lune que filtrait la fenêtre d'une lucarne. Et c'est depuis cet instant là, que le feu de croyance de mon cœur est devenu un soleil (ultra brillant mais aussi traversé souvent par un agréable souffle voir vent intense) constant de foi (synonyme de fitra forte car grandement développée) en Dieu qui éclaire mon âme.
          Mais après cet événement, j'ai encore mis du temps avant de ne plus rien reprocher au Seigneur. Il a d'abord fallu que je me rende compte que les principales intentions divines lors de la création de l'homme étaient de lui faire découvrir les qualités de la dignité humaine qui est avant tout voire seulement celle qui se gagne même si cette dernière a été progressivement liée au respect envers l'être humain : sagesse, justice, miséricorde, amour, respect, générosité, humilité, sincérité, tendresse, patience, douceur, courage, loyauté, pardon, intégrité... En effet, les meilleures façons d'utiliser le corps humain apparaissent lorsque nous embrassons nos parents, servons notre conjoint, enlaçons nos enfants, sourions à nos voisins, partageons des repas avec nos proches, entretenons des orphelins, nourrissons des pauvres, soutenons des faibles, évoquons la noblesse, défendons courageusement les valeurs et prions notre Seigneur.
Le Créateur n'a donc logiquement vu que l'irréprochable grandeur de la morale dans Sa Création et nous devons en faire de même, car dans notre monde, tout le mal n'ayant pas une bonne et donc grande valeur, il ne fera jamais le poids sur la balance précise pesant la valeur des choses, de l'indiscutable morale orientant la valeur des choses, de cette inévitable vie réalisant la valeur des choses, face à l'image d'un enfant dont les cheveux sont frottés par un adulte affectueusement, face à un couple amoureux devant un coucher de soleil, face à la beauté d'un nourrisson complètement dépendant et innocent, face au visage détendu d'un enfant endormi immobile ou souriant dans la douceur d'un rêve qui vient de s'enfuir, face à l'image d'un enfant respectueux et d'un parent juste partageant affectueusement l'amour, face à un agréable repas de famille, face à la solidarité fraternelle, face à une personne âgée conseillant un jeune, face à un jeune soutenant une personne âgée, face à des cercles d'évocation, de glorification et de louanges de Dieu, face à de pieux êtres reconnaissants se prosternant dignement devant leur Seigneur, face à la suprême valeur qu'est l’ennoblissement maximal, ou face à l'éclat de la félicité sur le visage des hôtes du Paradis ayant valorisé ses caractéristiques par leur passage sur terre. Et oui, quand le corps de l'homme est mal utilisé, il peut être la cause d'horribles actions, mais lorsque ce corps agit sagement, il a la capacité de voir, de représenter et de créer la noblesse.
          Ainsi tout être honorable qui aurait été à la place de Dieu n'aurait pu refuser de produire cette noble Création, surtout que la plupart règles religieuses révélées miséricordieusement dans le Coran, ayant donc un aspect de valeur divine pour nous aider à nous ennoblir, auraient pu finalement être déduites au moins approximativement par chacun :
(S45v20) « Ceci (le Coran) constitue pour les hommes une source de clarté (discernement moral), un guide et une miséricorde pour les gens qui croient avec certitude. »
(S2v2/3) « C'est le Livre (le Coran) au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux qui croient à l'invisible, accomplissent la Salat et dépensent (dans l'obéissance et la religion à Allah) de ce que Nous leur avons attribué (temps par la prière, personne par le ramadan, et biens par l'aumône). »
(S62v2-4) « C'est Lui (Dieu) qui a envoyé à des gens sans Livre (les arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident, ainsi qu'à d'autres parmi ceux qui ne les ont pas encore rejoints (croyants suivants et actuels). C'est Lui le Puissant, le Sage. Telle est la grâce d'Allah qu'Il donne à qui Il veut. Et Allah est le Détenteur de l'énorme grâce. »

Surtout qu'en plus, il est clairement indéniable que l'être humain a obligatoirement besoin de cette vie terrestre éprouvante, où il connaît des désagréments tels que la faim, le froid, les blessures, les maladies, les sentiments pénibles, les souffrances, la vieillesse, la tristesse et la mort, pour comprendre plus tard la réelle valeur parfaite des agréables bienfaits inestimables du Paradis Éternel tels que par opposition la nourriture sans fin, la température idéale, l'invulnérabilité du corps, la bonne santé permanente, les sentiments uniquement nobles et agréables, les plaisirs intenses permanents, la jeunesse éternelle, la joie très profonde et l'immortalité, mais aussi pour gagner le bienfait suprême qu'est la sagesse puisque faisant tendre vers la valeur suprême qu'est la glorieuse dignité maximale. En effet la sagesse humaine ne pouvant être comprise, établie et gérée que par rapport aux épreuves de ce bas-monde, elle ne peut être qu'un meilleur bienfait que tous les trésors du Paradis, puisque la sagesse est à l'origine (en amont) de tous les choix irréprochables divins dont de l'ennoblissement divin jusqu'à la dignité maximale et du Paradis éternel :
(S49v7/8) « Mais Allah vous a fait aimer la foi et l'a embellie dans vos cœurs et vous a fait détester la mécréance, la perversité et la désobéissance. Ceux-là sont les bien dirigés, c'est là (cette sagesse, cette dignité) en effet une grâce d'Allah et un bienfait (suprême par subtilité divine). Allah est Omniscient et Sage. »
(S7v26) « Ô enfants d’Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures (similaires au Paradis). Mais le vêtement de la (sage et donc digne) piété voilà qui est meilleur. C’est un des signes d’Allah afin qu’ils se rappellent. »
(S2v197) « Le pèlerinage a lieu dans des mois connus. Si l’on se décide de l’accomplir, alors point de rapport sexuel, point de perversité, point de dispute pendant le pèlerinage. Et le bien que vous faites, Allah le sait. Et prenez vos provisions, mais vraiment la meilleure provision (similaire au Paradis) est la (la sage et donc digne) piété. Et redoutez-Moi, ô doués d’intelligence. »
(S47v5/6) « Il les guidera et améliorera leur condition (ennoblissement vers la dignité maximale par la sagesse), et les fera entrer au Paradis qu'Il leur aura fait connaître (par la compréhension réelle de sa valeur authentique à travers notre passage d'épreuves et de difficultés sur terre). »
(S22v37) « Ni leurs chairs ni leurs sangs (des bêtes sacrifiées) n'atteindront Allah, mais ce qui L'atteint de votre part c'est la (sage et donc digne) piété (prouvant que Dieu regarde principalement le dévouement pour Lui pendant le sacrifice de ces bêtes ou pendant une bonne action en général). Ainsi vous les a-t-Il assujettis (ces bêtes) afin que vous proclamiez la grandeur d'Allah, pour vous avoir mis sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle aux bienfaisants. »
(S2v269) « Il (Dieu) donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien immense (et même incomparable par la subtilité divine) qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. »
          Par conséquent mourir en défendant, pratiquant ou espérant les glorieuses voies du bien du Seigneur est certainement l'acte le plus digne qu'un être humain puisse effectuer, car étant aussi grand que de mourir pieusement pour protéger un proche, préserver une bonne cause ou sauver l'humanité. En effet toute forme de martyr correspond logiquement à une des formes voire à l'accomplissement de l'ennoblissement humain le plus élevé, et donc à un sens supplémentaire du meilleur bienfait qu'il puisse obtenir qu'est la dignité maximale, comme la noblesse tout amour et tout espoir du Christ fut prête à sacrifier sa vie solennellement au nom de Dieu pour la guidée et donc le bien de tout le monde :
(S2v216) « Le (digne) combat (pour défendre la religion ou les oppressés) vous a été prescrit alors qu’il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. »
(S3v102) « Ô les croyants ! Craignez Allah comme Il doit d’être craint. Et ne mourrez qu’en pleine soumission (avec une foi sincère, en dehors d'un mal, et si possible pendant une œuvre pieuse). »
(S3v140-142) « Ainsi faisons-Nous alterner les jours (heureux et difficiles, épreuves devant ennoblir) parmi les gens, afin qu'Allah reconnaisse ceux qui ont cru, et qu'Il choisisse parmi vous des martyrs (qui le méritent), et Allah n'aime pas les injustes. »
Commentaire : Comme selon le verset précédent, c'est logiquement Dieu qui choisit les martyrs, cela confirme bien qu'il s'agit de la meilleure valeur à obtenir puisque étant le plus grand sacrifice honorable (dépense maximale) pour Dieu, surtout que comme il a déjà été vu, nous sommes aussi sur terre pour offrir à Dieu avant qu'Il donne infiniment aux hôtes de Son Paradis éternel (donc dans une dépense maximale). Les hadiths suivants qui étaient difficiles à comprendre dans mes premières années en tant que musulman illustrent avec autant d'évidence que les versets précédents, cette valeur suprême de mourir dignement dans les glorieuses voies de bien du Seigneur :
Abou Hourayra (SDP) a rapporté que l’Envoyé de Dieu (SBDSL) a dit : « Dieu se porte garant a quiconque partira dans Son chemin, n’ayant pour but en partant que le combat dans le chemin de Dieu, une croyance en Lui et une croyance en ses envoyés, qu'Il s’engage à le faire entrer au Paradis, ou le rendre chez lui sain et sauf d’où il est parti en ayant droit à une récompense céleste ou à un butin. Je jure par celui dont l’âme de Mouhamed est entre Ses mains, qu'il n’y aura aucun guerrier (au nom de Dieu) qui sera blessé d’une blessure quelconque sans qu’il vienne au jour de la résurrection portant la même blessure à la couleur du sang mais à l'odeur de musc. Je jure par celui dont l’âme de Mouhamed est entre Ses mains, que si je pouvais, je ne me tiendrais jamais derrière une troupe qui combat, et si ce n’était pas quelque chose de trop excessif à imposer aux musulmans handicapés, et si ce n’était la puissance qui me manque à les porter (sur mes épaules) à ce dont ils ne sont pas capables, il n'y aurait aucun musulman qui resteraient derrière à cause de leur incapacité. Je jure par celui dont l’âme de Mouhamed est entre Ses mains, que j’aurais bien souhaité être tué pendant un combat dans la voie de Dieu, puis combattre encore dans Sa voie après avoir été ramené à la vie, pour y être à nouveau tué. » (Mouslim et Boukhari)
Commentaire : Concernant cette valeur du martyr, il est bon de rajouter cette parole de Kalid Ibn Walid (SDP) surnommée l'épée de Dieu, un compagnon du Prophète (SBDSL) : « A mon avis il n'y a pas d'action plus chère que patienter auprès de mon cheval sous la nuit, le ciel scintillant de pluie (telle de la lumière divine), attendant l'aube, afin que je puisse attaquer l'ennemi (au nom d'Allah pour la justice, la défense des faibles ou la religion). »
Ziyed (SDP), le serviteur de Khalid Ibn Walid (SDP) rapporte : Au moment de sa mort, Khalid (SDP) déclara : « La nuit que j'ai la plus aimée au monde est celle que j'ai passée avec un détachement de mouhajirins sur un sol très mouillé en train de guetter l'aube pour attaquer l'ennemi. Recherchez donc le jihed. »
Qays Ibn Hazim (SDP) rapporte : Khalid Ibn Alwalid (SDP) déclara : « Une nuit où on amène à ma maison une épouse que j'aime, ou bien dans laquelle on m'annonce la naissance d'un garçon, ne m'est pas préférable à une nuit très mouillée où, dans un détachement de mouhajirins, je guette l'aube pour attaquer les ennemis. »
Ibn Aabbes (SDP) rapporte : Une femme vint chez le Prophète (SBDSL) et déclara : « Je suis envoyée des femmes vers toi. Chacune d'elle voudrait bien être à ma place, même celles qui ne sont pas au courant. Allah est le Seigneur et le Dieu des hommes et des femmes. Et tu es le Messager d'Allah pour les hommes et les femmes. Allah a prescrit jihad (l'effort militaire saint) pour les hommes. S'ils triomphent, ils sont récompensés et s'ils meurent martyrs, ils sont alors vivants et jouissent auprès de leur Seigneur. Quelle obéissance équivaut à ces œuvres ? » Il répondit : « Quand les femmes obéissent à leurs maris et reconnaissent leurs bienfaits (et en profitent sur le compte de leurs bonnes actions dont par les aumônes, la prédication ou le martyr de leur mari), et rares parmi vous sont celles qui le font (elles ont aussi le martyr). »
Abdullah Ben Moussa (SDP) a rapporté que Masrouq (SDP) a dit: « j'ai demandé à Abdullah Ibn Massoud le sens de ce verset : (S3v169) « Ne crois surtout pas que ceux qui sont tués dans le chemin de Dieu sont morts. Ils sont vivants. Ils seront pourvus des biens auprès de leur Seigneur. » Il m'a répondu : « Nous avons déjà posé la même question au Prophète (SBDSL) et il nous a répondu : « Leurs âmes se trouvent dans des gésiers (transparents) d'oiseaux verts dont les demeures sont des lampes accrochées au Trône. Ces oiseaux voltigent partout dans le Paradis puis retournent dans ces lampes. A ce moment, Dieu regarde (Ses martyrs) et leur dit : « Désirez-vous quelque chose ? » « Que pourrions-nous désirer alors que nous survolons librement le Paradis (en attendant la résurrection)», répondent-ils. Dieu leur répète ceci trois fois jusqu'à ce qu'ils s'aperçoivent qu'ils vont être interrogés de nouveau, alors ils disent : « Ô Seigneur ! Nous voulons que nos âmes soient rendues à nos corps pour que nous soyons tués encore une fois dans Ton chemin. » Dieu alors les laisse après qu'Il trouve qu'ils n'ont besoin de rien (puisqu'avec leur sage intention de mourir encore en martyr, Dieu considère qu'ils ont bien compris et donc déjà obtenu la meilleure valeur qui mérite ainsi les meilleures récompenses au Paradis, puisque correspondant à la dignité maximale, suite à l'ennoblissement ultime, par le sacrifice suprême qui est de mourir au nom de Dieu). » (Mouslim)
Or par rapport aux enseignements précédents glorifiant le sacrifice dans les voies de Bien du Seigneur, dont la mort correspond au plus grand mais aussi à la plus grande souffrance, il faut noter que le Prophète (SBDSL) précise seulement à deux reprises qu'il lui serait préférable de mourir pour les voies du bien de Dieu, plutôt que de profiter des bienfaits du Paradis. Ainsi cela permet d'une part, de mettre en relief la dignité qui est le meilleur bienfait que l'être humain puisse obtenir en lui rappelant que le suprême niveau de cette dignité est liée aux pieux efforts et par conséquent au suprême sacrifice honorable de sa vie au service de Dieu dont dans le mode de vie prophétique, une bonne action sociale ou la guerre sainte, et d'autre part, de préciser qu'il est légitime de dire comme le prouvent les deux hadiths suivants, que malgré la grande valeur morale de la vie présente, la vie future du Paradis sera forcément plus agréable, puisqu'il ne s'y trouve aucune douleur (ni donc malveillance) physique ou mentale, mais plutôt un immense bonheur corporel et spirituel permanent, et surtout l'inégalable satisfaction divine aimante et amicale ainsi que la proximité, la visite et la vision de Dieu :
Amr (SDP) a dit en prêchant sa tribu : « Répondez à ce Prophète (SBDSL) envoyé des Benou Louay Ibn Raub, vous obtiendrez l'honneur de ce monde et le don de l'au-delà. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Seigneur Dieu ! Il n’y a de vie que celle de l’autre monde (surtout qu'on y meurt pas, que notre monde a de la beauté mais liée à de la platitude dont émotionnelle à part avec une grande piété tendre alors que le Paradis est merveilleux et agréablement très intense, et que c’est là-bas que se trouve exclusivement la plénitude extrême en tout bien). » (URA)
Le Prophète (SBDSL) a dit : « L’image de ce bas-monde en comparaison de l’autre (au niveau de la joie, de l'intelligence, de la noblesse, de la perception, de l'appréciation, de la pureté, des dimensions, des biens, des plaisirs, etc) n’est que telle que celui d’entre vous qui plonge son doigt dans la mer, qu’il voie donc ce qu’il en retire avec son doigt. » (Mouslim)

(ExtS13v26) « la vie d'ici-bas ne paraîtra que comme une jouissance éphémère en comparaison de l'au-delà. »
L'âme (qui réussit) est donc évidemment plus importante que la vie (terrestre) et plus longue.
Dans le hadith qui évoque les martyrs morts envoyés dans les gésiers d'oiseaux du Paradis, l'insistance d'Allah au sujet du martyr démontre également la supériorité de ce bienfait divin apportant la suprême valeur qu'est la dignité  maximale face aux bienfaits du Paradis apportant le bonheur total. Mais ce qu'il faut aussi absolument remarquer, c'est que la magnifique sagesse divine ne les renvoie pas sur terre afin qu'ils meurent à nouveau pour Lui, puisque les sublimes choix miséricordieux de notre Seigneur Majestueux, n'aimant pas faire souffrir Ses bien-aimés et ne faisant donc mourir Ses pieuses créatures bienfaisantes qu'une seule fois, ne peuvent être modifiés, surtout que les actes ne valent que par les intentions et que leur demande de retourner sur terre pour connaître à nouveau le martyr confirme leur première mort sur le chemin de Dieu et donc leur dignité maximale :
(ExtHadith) Le Prophète (SBDSL) a dit : « Les actions ne valent que par les intentions et chacun n’a pour lui que ce qu’il a eu réellement l’intention de faire. » (URA)
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : Dieu le très haut a dit : « Celui qui se fait l’ennemi de l’un de Mes bien aimés, Je lui ai effectivement déclaré la guerre. Mon esclave ne s’est jamais rapproché de Moi par une œuvre plus aimable à Moi que par les obligations que Je lui ai imposées. Mon esclave ne cesse de se rapprocher de Moi par les actes surérogatoires jusqu’à que Je l’aime. Une fois que Je l’ai aimé, Je deviens son ouïe avec laquelle il entend, sa vue avec laquelle il voit, sa main avec laquelle il combat et son pied avec lequel il marche. S’il Me demande alors quelque chose Je la lui donne, et s’il se met sous Ma protection Je la lui accorde. Je ne retarde pas une chose que Je dois faire comme Je retarde pour le croyant la mort qui lui serait pénible car Je répugne à lui faire du mal. »

(S44v56-57) « (Au Paradis) Ils (les croyants) ne goûteront plus à la mort après leur mort première (sur terre). Et (Allah) les protégera du châtiment de la Fournaise, c'est là une grâce de ton Seigneur. Et c'est là l'énorme succès. »
(S2v207) « Et il y a parmi les gens celui qui se sacrifie pour la recherche de l'agrément d'Allah. Et Allah est Compatissant envers Ses serviteurs. »

Cependant il faut bien comprendre que dans le plus haut niveau du Paradis Éternel, la récompense des martyrs étant réellement incommensurable, ils souhaiteraient véritablement retourner sur terre afin de mourir dix fois de suite pour leur Seigneur, tellement ils estimeront ne pas avoir assez fait d'efforts, ressenti suffisamment de souffrance ou effectué beaucoup de sacrifice pour obtenir et apprécier tant d'honneur, de bonheur et de trésors, mais aussi tout simplement pour l'inestimable valeur du Créateur Infiniment Généreux au Paradis et logiquement Suprêmement Rétributeur envers eux pour leur sacrifice suprême :
Le Prophète (SBDSL) a dit : « Quiconque entre au Paradis ne voudra pour rien au monde revenir ici-bas, sauf le martyr qui désirera revenir en ce monde afin d'y être tué dix fois pour le grand honneur qui lui a été accordé. » (Mouslim)
Ibn Omar (SDP) rapporte : Omar (SDP) dit à son frère le jour d'Ouhoud : « Prends mon armure, mon frère. » Il refusa en disant : « Je veux le martyre autant que toi », et ils la laissèrent tous deux.

C'est pourquoi les musulmans et chrétiens authentiques ressentent généralement plus la joie pour le martyr et peu la tristesse pour sa mort.
Or puisqu'il est évident que la possibilité de partir au djihad ou sortir prêcher n'est pas permanente et que certaines personnes n'en sont pas capables, la magnifique miséricorde divine affirme qu'une autre manière permet d'atteindre le degré des martyrs : il s'agit simplement de demander sincèrement à Dieu de nous accorder le degré des martyrs :
Sahl Ibn Houneyf (SDP), un ancien de la bataille (prouvant le rapport avec le djihad de ce hadith) de Badr (première bataille des musulmans qui fut aussi victorieuse et qui amena les premiers guerriers martyrs musulmans) rapporte : Le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui qui demande sincèrement à Dieu de faire de lui un martyr, Dieu lui fait atteindre le degré des martyrs même s'il meurt dans son lit (ou en persévérant dans les voies de bien du Seigneur, surtout si il est nécessaire là où il vit plutôt que de partir au combat selon un autre enseignement). » (Mouslim)
Commentaire : Mourir dans son sommeil est probablement la mort la moins douloureuse puisque l'âme est déjà hors du corps, mais seulement quand on est devenu pieux. Or une grande sérénité du cœur étant nécessaire pour s'endormir, il n'est pas étonnant que ceux qui seront parvenus à un cœur grandement serein à travers une profonde piété auront la sortie de leur âme qui sera facilitée lors de la mort.
Alors pour assurer complètement notre demande d'appartenir aux martyrs représentant donc par définition le sacrifice ultime et donc suprême, et donc un ennoblissement maximal, une excellente dignité et une suprême consécration spirituelle éternelle similaire à celle du Seigneur s'étant élevé suprêmement dans la sainteté (sans erreur) vers la miséricorde par excellence, effectuons cette invocation en priant auparavant Dieu de considérer notre cœur dans la plus grande sincérité, surtout car nous ne sommes pas assez savants pour connaître la réalité de notre profondeur sentimentale, le niveau de notre foi et l'authenticité de notre dévotion.
En effet pour avoir évolué jusqu'à la découverte de ces enseignements et au bout de leurs signification après une compréhension, une acceptation totale et une analyse de leur sens, nous pouvons compléter ou presque conclure certains hadiths et donc la morale, en permettant apparemment avec certitude l'entrée au Paradis et le début de l'amour infini avec Dieu, comme il peut être découvert dans un des très nombreux hadiths la possibilité logique de ne pas avoir de jugement dernier pour ceux qui voient Dieu derrière chaque situation et tendent vers l'adoration permanente, puisque cherchant à agir constamment au mieux dont socialement en rapport avec Sa présence et se repentant souvent.
Or comme la sincérité maximale de la foi semble tout de même de s'abandonner en Dieu (comme lors de notre amour pour Lui, Sa Face et Ses attributs et lors de l'espoir du Sien pour nous dont pendant la prosternation reflétant bien le bon sens de l'abandon d'ailleurs) et dans l'invocation possiblement sous forme d'exclamation par la fitra (alors qu'il faut élever et grandir les glorifications et louanges en ressentant Dieu) dont par le sens suprêmement apaisant de complètement se relâcher émotionnellement en Dieu et Son irréprochable noblesse (de position, de capacité, de puissance, de sagesse et de moralité) de laquelle nous implorons la bienfaisance puisque nous en dépendons totalement, il est quand même possible de tendre vers ce très digne abandon de soi pour exprimer avec la plus grande sincérité l'invocation de ce hadith, pourquoi pas donc complétée avec l'idée de ce site de demander en plus auparavant à Dieu de considérer notre cœur dans le meilleur état dont de sincérité lors de cette invocation. En effet il paraît incontestable que pour vivre au mieux chaque bonne œuvre, moment pieux voire situation, il faille s'abandonner (lâcher prise agréablement, s'ouvrir,) totalement en Dieu physiquement, mentalement et jusque dans le très fin et ainsi très intense centre profond du cœur noble par excellence (où se trouve la très émouvante fitra liée à l'acceptation et à la perception profondes de tous les attributs divins à la valeur excellente, infinie, suprême, transcendante ou/et inestimable) pour que cet abandon se fasse au mieux ainsi que le ressenti de ce délicieux centre de dignité, d'autant plus si effectué avec des larmes pleurées puisque reliées directement à cette fitra.
D'ailleurs la pesanteur est une invitation à s'abandonner dans le respect et l'amour envers Dieu et autrui, telle une pomme tombant d'un arbre jusqu'à s'immobiliser au sol, même à travers la justice contre quelqu'un quand c'est nécessaire. Surtout que s'abandonner aussi dans la volonté de bien pour autrui appartient à la meilleure bienveillance sociale, à une sérénité profonde et donc à de la pure félicité synonyme finalement d'apesanteur. L'abandon  lors d'un repentir apporte également une sérénité profonde et donc à de la pure félicité. De même l'homme est invité à cet abandon par l'orgasme, puisqu'il est un abandon total dans les qualités se transformant finalement aussi en apesanteur comme tout abandon noble. Or comme l'amour le plus sincère et donc le plus noble est celui choisi, il n'est pas étonnant que la haine ou l’indifférence existent sur terre (voire dans notre ego), mais pas dans la fitra. Il faut noter qu'en expirant un certain temps, il est possible de s’entraîner à l'agréable abandon de soi en Dieu rendant hypersensible à la noblesse et donc profondément heureux et léger jusqu'à la fitra. Or la frustration révèle aussi nettement cette fitra :
(ExtS3v103) « Et cramponnez-vous (abandonnez vous) tous ensemble au “Habl” d'Allah (sens possible : « filament profondément sensible (à la noblesse) qu'est la fitra source principale de la lumineuse noblesse divine dans l'homme synonyme de piété, de caractère sage, de moralité digne, et donc de guidée ») »
Pour obtenir le martyr, l'intelligence humble d'un humain peut donc demander sincèrement à Dieu grâce à la raison de faire lui un martyr en considérant son cœur dans le meilleur état, et l'humilité intelligente d'un humain peut demander sincèrement à Dieu grâce l'abandon du cœur de faire de lui un martyr, et c'est le deuxième qui semble le plus vivant, bon et pieux. Dans ce sens, nous pouvons aussi s'abandonner dans la demande à Dieu qu'Il nous guide jusqu'à ce que notre dernier choix soit le meilleur ou qu'Il considère notre dernier choix comme le meilleur.
Ainsi afin de découvrir ce qui a le plus de valeur pour le pratiquer dont ce plus sincère amour pour Dieu qui doit évidemment être partagé afin d'être le plus fort et grand, il est précieux de relever les enseignements religieux supérieurement importants comme les précédents ou les deux suivants qui expliquent que l'amour divin est acquis de droit à ceux qui suivent la tradition prophétique particulièrement quand ils s'aiment, se visitent ou visitent les gens en leur rappelant leur Seigneur et Ses glorieuses voies du bien :
(S3v31) « Dis : Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. »
Le Prophète (SBDSL) a dit : Dieu le Très-Haut a dit : « Mon amour est acquis de droit à ceux qui s’aiment en Moi, qui se visitent en moi (dont par la prédication), se réunissent en Moi (dont par l'évocation religieuse ou la prière en commun à la mosquée), se séparent en Moi, et se font des cadeaux en Moi. » (Mâlek)
Or il ne faut pas hésiter à demander, implorer ou supplier profondément Dieu de nous guider pour qu'Il nous aime intensément.
Concernant le martyr comme il a été vu, il en existe également d'autres formes précisées au chapitre V,A,2,b,9 et dans les hadiths suivants :
Selon Said Ibn Noufayl (SDP), l'un des dix promis au Paradis, le Prophète (SBDSL) a dit : « Celui qui meurt en défendant ses biens est un martyr, celui qui meurt en défendant sa vie est un martyr, celui qui meurt en défendant sa religion est un martyr, celui qui meurt en défendant sa famille est un martyr. » (Abou Dawoud et Tirmidhi)
Bazzar rapporte : Abou Darr et Abou Hourayra (SDP) ont dit : « Je préfère que l'homme apprenne un chapitre plutôt qu'il prie mille rakats non obligatoires. » Et ils dirent : « Le Messager d'Allah, (SBDSL) a dit : « Quand la mort atteint l'étudiant alors qu'il recherche la science, il meurt martyr. »

Dans ce sens, il faut savoir que dans un contexte difficile de dénigrement du divin, de rabaissement de l'islam ou de grande corruption, imiter une habitude prophétique permet d'obtenir la valeur de 100 martyrs et pratiquer correctement la religion permet d'atteindre la valeur de 50 compagnons de l'époque du Prophète (SBDSL), surtout car ce qui est rare est cher et qu'avant la propagation ou le retour de la religion, comme ça l'a été souvent au cours de l'Histoire et c'est le cas actuellement, les pieux et prédicateurs sont rares :
(S30v8) « N'ont-ils pas médité en eux-mêmes ? Allah n'a créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux, qu'à juste raison et pour un terme fixé. Beaucoup de gens cependant ne croient pas en la rencontre de leur Seigneur. »
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « L’adoration en période de troubles aura la même valeur que l’Hégire accompli pour me rejoindre. »  (Mouslim)
Commentaire : A cause de persécutions à la Mecque et donc pour protéger la religion, les premiers compagnons quittèrent tristement leur terre bien aimée de façon définitive, ne retournèrent plus dans leur pays jusqu'à la mort et aimèrent pourtant cela plus que la vie et ses plaisir. En effet ils donnèrent la priorité à l'honneur de la religion sur la vie d'ici bas et ne se soucièrent pas de perdre cette dernière en ne prêtant pas même pas attention à son possible anéantissement rapide, car Allah, Son Messager, et Son Paradis, étaient leur principal désir.
Abou Hourayra rapporte cette parole de l'envoyé de Dieu (SBDSL) : « Vous êtes dans une époque où celui qui aura négligé le dixième de ce qui lui a été ordonné périra. Mais viendra un temps où celui qui aura fait le dixième de ce qui lui a été ordonné sera sauvé (et celui qui pratiquera pleinement la religion à cette époque aura donc plus de valeur que ceux qui l'auront pratiquée pleinement dans de meilleures conditions). » (Tirmidhi)
Ibn Abbas (SDP) rapporte ces paroles du Prophète (SBDSL) : « Celui qui maintient ma tradition pendant que ma communauté se corrompt aura la récompense de cents martyrs. » (Al Bayhaqi)
Anas (SDP) rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu (SBDSL) : « Il y aura à la fin des temps des lettrés véreux. Que celui qui vivra à cette époque demande la protection de Dieu contre Satan le lapidé car ils sont ce qu'il y a de plus puant ! Puis apparaîtront des couvre-chefs (probable référence à l'apparition des casquettes). Nul en ce temps-là n'aura plus compte de l'adultère. Celui qui (passera par la petite porte qu'est la piété par rapport à la grande porte matérialiste médiato-politico-économique et) continuera à pratiquer fermement sa religion à cette époque, sera comparable à celui qui tient un tison à pleine mains (par difficulté ou/et par l'intensité de sa foi jusqu'à la fitra située au très fin centre du cœur), et sa récompense sera celle de cinquante hommes. Ceux qui étaient présents demandèrent : « Cinquante d'entre eux ou bien d'entre nous ? » « D'entre vous. » répondit le Prophète (SBDSL). » (Hakim, Tirmidhi)
Enfin pour terminer sur ce sujet du meilleur des bienfaits divins, il faut implorer Dieu de nous faire vivre le merveilleux hadith suivant pour son probable ennoblissement maximal dépassant celle du martyr et de la prophétie, puisqu'ils seront des hommes qui auront pris personnellement et pacifiquement la responsabilité des Prophètes :
Wahb Ibn Mounebbih cita qu'Allah révéla au Prophète Dawoud (paix sur lui) dans les Psaumes : « Ô Dawoud, il viendra apres toi un Prophète nommé Ahmed et Mouhamed, véridique et maître. Je ne serai jamais fâché sur lui et il ne me fâchera jamais. Je lui ai pardonné ses fautes antérieures et futures avant même qu'il me désobéisse. Sa communauté a reçu la miséricorde. Je leur ai donné les mêmes nafilas (adorations non obligatoires) que les Prophètes, et les mêmes obligations que les Prophètes et les Messagers afin qu'ils Me viennent le Jour de la Résurrection avec la même lumière que les Prophètes - jusqu'à ce qu'il dit - Ô Dawoud ! J'ai préféré Mouhamed et sa communauté à toutes les communautés. »
Mouaz ben Jabal (SDP) a rapporté que l’Envoyé de Dieu (SBSDL) a dit : Dieu Puissant et Glorieux a dit : « Ceux qui (provenant de diverses ethnies) s’aiment en Ma majesté (et qui, dans une autre version, auront ordonné le bien, interdit le mal et seront parvenus à faire aimer Allah aux gens en ne leur parlant que en bien de Lui comme Dieu l'avait conseillé à son Prophète David (paix sur lui) et en les faisant aimer d'Allah lorsque leurs conseils sont écoutés par la pratique des obligations religieuses et l'évitement des interdits religieux, à une époque corrompue vide de ce genre de rappel,) auront des chaires (ou trônes) de lumières (auprès du Trône divin, représentant probablement par le choix de l'effort prophétique l'élévation de l'ennoblissement maximal comme le Créateur) que leur envieront les Prophètes et les martyrs (et qui seront aussi synonyme des meilleures actions et du rang incomparable des premiers musulmans émigrants, « mouhajirins » en arabe, et  des premiers musulmans accueillants de musulmans émigrants, « ançars » en arabe). » (Tirmidhi)
(S6v83) « Nous élevons en haut rang qui Nous voulons. Ton Seigneur est Sage et Omniscient. »
(S6v132) « A chacun des rangs (et des récompenses) selon ses oeuvres. Or ton Seigneur n'est pas inattentif à ce qu'ils font. »
(S17v21) « Regarde comment Nous favorisons certains sur d'autres (au niveau de la richesse ou du pouvoir par la prédestination). Et dans l'au-delà, il y a des rangs (moraux) plus élevés et plus privilégiés (par votre libre arbitre). »
(S56v10-12) « Les premiers (à suivre les ordres d'Allah sur la terre) ce sont eux qui seront les premiers (dans l'au-delà). Ce sont ceux-là les plus rapprochés (supérieurement nobles) d'Allah dans les Jardins des délices, »

Pour montrer qu'il existe légitimement des valeurs morales et des statuts supérieurs à obtenir, le verset précédent est explicite en particulier quand il est mis en rapport avec le soutien envers un Prophète dès le début de sa mission ou lors de la première rencontre du message divin surtout si il est suivi rapidement même seul (en étant possiblement similaire à la valeur supérieure qu'est le premier hégire pieux vers Médine), car il est logique que quelqu'un qui lutte pour une bonne cause à son début ait évidemment plus de valeur que celui qui lutte pour elle vers la fin au moment où sa victoire populaire et matérielle est proche. Dans ce sens, le hadith suivant fait référence à celui un peu plus haut concernant la valeur de cents martyrs attribuée à celui qui fait revivre une sunna quand la communauté se corrompt, puisque il explique que l'adoration en période de troubles telle que la nôtre où le mariage homosexuel a été follement légiféré pour le première fois dans l'histoire de l'humanité, correspond à un hégire pour rejoindre le Prophète (SBDSL), probablement afin de montrer qu'avec la prédication en plus, cela correspond à une valeur supérieure :
Le Prophète Mouhamed (SBDSL) a dit : « L’adoration en période de troubles aura la même valeur que l’Hégire accompli pour me rejoindre (à Médine, en sachant des coreligionnaires y partir même avant le Prophète Mouhamed). » (Mouslim)
En effet certains musulmans (environ 100 personnes en plusieurs vagues) ont obtenu une valeur encore supérieure car ils émigrèrent de La Mecque vers Médine avant lui pour protéger la religion, dont par crainte d'en être détournés par la persécution des idolâtres mecquois. En sachant qu'il y eut même une première émigration de 80 personnes en Abyssinie lors de la sixième année de l'islam, c'est à dire quatre ans avant celle de l'Hégire. Parmi ces premiers émigrés depuis le Prophète Lot, il y eut Othmane, sa femme Roukaya, sa fille et une des filles du Prophète (SBDSL), car Othmane était protégé politiquement par son grand-père, un des chefs de la Mecque à cette époque :
Nafi (SDP) rapporte : « Omar Ibn Al Khattab donna aux premiers musulmans qui accomplirent l'Hégire quatre mille dirhams alors qu'il ne donna à son fils que trois mille cinq cents dirhams. On lui demanda alors : « Il fait partie de ceux qui ont accompli l'Hégire, pourquoi lui avoir réduit sa part ? » - « Ce sont ses parents qui l'ont amené à s'exiler. Il n'a pas le même mérite que celui qui a accompli l'Hégire de lui-même », répondit Omar. »
Commentaire : Il faut noter que l'hégire après celui du Prophète (SBDSL) qui est inférieur moralement à celui avant était logiquement valable uniquement jusqu'à la prise de la Mecque. Le Prophète (SBDSL) dit à propos de cela : « L'émigration est finie après la victoire, mais il reste le jihad et l'intention, et quand vous êtes appelés en expédition, partez y. »
Abou Sèîid Alkhoudri (SDP) rapporte : Le Messager d'Allah (SBDSL) : « Le meilleur jihad est une parole de vérité (sur) auprès d'un tyran (pas seulement politique mais ayant une forme de pouvoir comme un patron, un policier ou un parent). »
Abou Qateda (SDP) raconte : J'ai entendu le Messager d'Allah (SBDSL) dire aux ançars sur le minbar : « Attention ! Les gens sont mes vêtements extérieurs et les ançars sont mes sous-vêtements. Si les gens prenaient une voie et les ançars prenaient une route, je suivrais la route des ançars. Si ce n'était l'émigration, j'aurais été un homme des ançars (car après tout quitter pour Dieu en tant qu'émigrants, ce qui a le plus de valeurs c'est d'accueillir ces émigrants comme l'ont fait les ançars). »
Khalid Ibn Selid Ibn Alaay (SDP) avait émigré en Abyssinie avec son frère Aamr. Il raconta : « Quand ils retournèrent chez le Messager d'Allah (SBDSL), il vint à leur rencontre quand ils furent proches. C'était un an après la bataille de Badr, et ils s'attristèrent de ne pas y avoir assistée. Le Messager d'Allah dit : « Que regrettez-vous ? Les musulmans ont une seule émigration et vous en avez deux. Vous avez émigré quand vous êtes partis chez le roi d'Abyssinie, puis, de chez lui, vous êtes venus émigrants vers moi (et vous avez donc autant voire plus de valeur que les premiers combattants qui défendirent l'islam à Badr pour la première fois lors d'une guerre militaire). »

          Pour exprimer la valeur supérieure de ceux qui font les premiers et meilleurs efforts pour Dieu, le Prophète (SBDSL) alla même jusqu'à dire aux musulmans avant sa mort qu'il faudra respecter les émigrants et fils d'émigrants sinon les œuvres obligatoires et surérogatoires seront refusées. Et c'est pourquoi il faut être très attentif quand le Prophète (SBDSL) associe la valeur d'une œuvre à celle d'un hégire afin de la comprendre et la pratiquer pour l'obtenir précieusement surtout quand il s'agit d'un hégire avant celui du Prophète (SBDSL) ou en sa compagnie car c'est donc meilleur qu'après pour le rejoindre :
Alhasan Albagti (SDP) précise : « Par Allah ! Il avait raison. Allah ne traitera pas une personne qui s'est précipitée pour répondre à Son appel de la même manière qu'une personne qui s'est attardée. »
Selon Omar (SDP) le seul moyen de rattraper le retard par rapport aux premiers convertis (ayant probablement fait l'hégire avant le Prophète Mouhamed) est de mourir martyr dans le combat (ou lors d'une vie pour défendre ou répandre la religion dont par la prédication).
Abou Nawfel Ibn Abou Aaqrab (SDP) rapporte : Alhatith Ibn Hicham (SDP) quitta la Mecque (avec sa famille et ses biens au temps de Omar). Les Mecquois furent profondément affligés de son départ, et tous ceux qui pouvaient marcher sortirent l'accompagner. Quand il arriva en haut du terrain, il s'arrêta et les musulmans s'arrêtèrent avec lui et pleurèrent. Voyant leur émotion, il déclara : « Par Allah ! Je ne sors pas pour m'éloigner de vous ni pour choisir un pays meilleur que le vôtre, mais je sors pour le jihad. Par Allah ! Des hommes de Qouraych qui ne sont pas des meilleurs guerriers ni des familles les plus nobles y sont partis. Par Allah ! Maintenant, même si les montagnes de la Mecque étaient en or et que nous les dépensions (généreusement), nous n'atteindrons pas un de leurs jours. Par Allah ! Il nous ont dépassés (en honneur et donc valeur) dans ce monde mais nous allons essayer de les rejoindre dans l'au-delà. Un homme qui fait cela aura été pieux envers Allah. » II se dirigea au Chem et ses esclaves et ses biens le suivirent. Il mourut martyr, miséricorde d'Allah sur lui.
Calih Ibn Bechir Ibn Foudeyk (SDP) raconte : Mon grand-père Foudeyk alla auprès du Prophète (SBDSL) et dit : « Ô Messager d'Allah ! Ils prétendent que celui qui n'a pas émigré est perdu. » Le Prophète (SBDSL) : « Foudeyk ! Accomplis la prière, acquitte l'aumône et émigre le mal, puis habite la terre de ton peuple où tu veux et tu seras alors émigrant. »
(S9v100) « Les tout premiers (croyants) parmi les émigrés et les (ansars) auxiliaires (donc dont compagnons du Prophète, sahabas)  et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement (ont la plus haute valeur), Allah les agrée, et ils l'agréent. Il a préparé pour eux des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et ils y demeureront éternellement. Voilà l'énorme succès ! »